Quelque part, je suis plutôt rassurée de voir que Maxine m'a suivie, et qu'elle ne soit plus seule. La solitude, je sais parfaitement ce que c'est, et ce n'est plaisant pour personne... Personne. Alors, je retiens le prénom de tout le monde, mais me questionne sur celui de la jolie brune qui nous a rejoint. Je ne la connais pas, mais peut-être qu'elle aussi est étudiante à Blackwell ? Je secoue très légèrement le liquide mousseux dans ma coupe avant de la porter à mes lèvres. J'en bois quelques gorgées, avant de finalement me tourner vers Alex, qui lance un "vérité" assez rapidement. Je réfléchis alors à ce que je vais bien pouvoir lui demander, et soudain, je me fige. Alex... Alex Madsen ? Il ne devait pas y avoir trente six mille personnes dénommées Alex ici, ce soir. Mais j'ai besoin d'en avoir le coeur net. Il faut que je sache si l'action que l'on m'a demandée d'effectuer doit être "attribuée" à lui.
- Est-ce-que tu as de la famille à Blackwell ? Parmi les élèves ou le personnel, par exemple...
Ce n'est pas une question risquée, loin de là. Il ne trouverait sans doutes pas d'intérêt réel à me répondre, et je devais déjà ennuyer tout le monde. Les autres finiraient par penser que je faisais juste la conversation, ou que je cherchais à mieux apprendre à connaître l'homme en bleu. Mais si je devais faire mon action, je ne devais pas me tromper de cible... et si celle-ci ne me dérange pas - d'action - je me dis néanmoins que, au fond, je souhaiterai qu'elle ne soit pas adressée à lui. Car malgré tout, il m'a l'air timide, gentil et de vouloir passer un bon moment... alors mon action tomberait assez mal. Sauf, bien-sûr, si quelqu'un me donnait mon action en action. Mais ça, ça ne risquait pas d'arriver. J'en profitais alors pour me tourner vers la brunette arrivée récemment, en lui demandant à voix basse, un peu gênée de ne pas déjà le connaître...
- Au fait, c'est quoi ton nom ? Moi c'est Graziella.
Puis j'attends sa réponse et me tourne vers Alex de nouveau, réalisant que oui, c'est bien lui. Alex Madsen. Comment est-ce-que j'allais bien pouvoir trouver un prétexte pour lui faire ce que j'avais à faire ?
Jeu 21 Nov - 22:08
Invité
Invité
La question me parut quelque peu ciblée, surtout provenant d'une parfaite étrangère. L'ombre de mon frère aîné m'avait-elle déjà fait une réputation au sein de Blackwell ? D'ailleurs cette fille, était-elle une élève ou un membre du personnel ? Arf, je ne pouvais décemment pas lui retourner la question, de toute manière.
Je me mordillais la lèvre en réfléchissant à toute allure. Garder secret notre lien de parenté n'était tout simplement pas envisageable. Quand bien même : je ne le voudrais pas. Mais pourtant la teneur de cette interrogation me fit envisager cette option. Mentir ? Possiblement la pire idée, surtout que les intentions de cette jeune femme étaient loin d'être hostiles. Comment pouvais-je prétendre être quelqu'un de bien si je traitais ainsi les quelques âmes charitables qui daignaient passer outre mon anxiété pour apprendre à me connaître ? Peut-être cherchait-elle tout simplement un sujet de discussion ? Je n'avais pas grand-chose à perdre à répondre honnêtement, non ? ...Mais parler de mon frère ne me réjouissait pas. Je n'avais pas envie que tout le monde me désigne comme "le frangin de David Madsen, le chef tyrannique de la sécurité de Blackwell". _ C'est très ciblé, comme question, dis-je tout d'abord en me grattant nerveusement la nuque. ( ce col de chemise... quelle plaie !) Et bien oui, en fait, il se trouve que mon frère travaille à Blackwell.
Je n'arrivais pas à en dire plus. C'était ridicule pourtant : si Graziella était étudiante, elle finirait forcément par me voir en uniforme de vigile et ne tarderait pas à faire le lien entre moi et David. Quel enfer ! L'anxiété qui s'était écarté quelques instants était en train de revenir à la charge. Où que mes yeux traînent, ils ne percevaient qu'une tension alarmante. Qu'est-ce qu'ils avaient tous, à se dévisager comme ça ? Certains regardaient fixement leurs verres ou petits-fours d'un air perdu, d'autres se jaugeaient en silence. D'aucun fendaient la foule à la recherche d'une connaissance, mais aucun sourire, aucune expression de soulagement.... Et puis il y avait ce mot. Cette petite provocation ridicule que j'avais choisi d'ignorer. Non... Tout cela ne pouvait pas être lié. Mais... Et si ça l'était ? Baissant sur ma coupe de champagne un regard déterminé, je décidai de m'en séparer. Pas question de laisser mon esprit s'égarer.
Ce gala m'apparaissait soudain comme un gigantesque piège d'où je n'arriverais pas à me sortir indemne.
Visiblement Reith n’était pas des plus heureux que je le traîne sur la piste de danse. Sa réplique me tira un soupire, mais je ne me décourageait pas pour autant. Il n’était pas totalement à côté de la plaque. Certes, ça tenue n’étaient pas très indiqué pour un événement de ce genre, mais il savait se tenir, c’était le principal. C’est vrai qu’à y repenser, Reith n’avait pas de chance à chaque fois qu’on passait du temps ensemble, je le forçais à danser. Si j’avais appris de notre dernière soirées, j’aurais su qu’il n’était pas forcément un bon danseur. La dernière fois s’était bien passé parce qu’il ne s’agissait que de nous, puis des étudiants (avec un taux d’alcool passablement élevé) de l’académie, donc personne n’avait jugé personne, mais ici…
- Oh mais parce que tu n’apprendras jamais si tu ne danse pas.
C’était une réponse bien trop facile, mais vraie. Je lui adressais un sourire. Tant qu’il ne se débattait pas pour fuir, j’estimais qu’il était consentant à ce qui était en train de se passer. Puis ce n’était qu’une danse, aucune vie n’était en jeu. Au final Reith ne se débrouillait pas si mal. Si ça tenue faisait un peu tâche dans le décor si parfait installé par les Prescott, il y avait des danseurs avec un pire rythme que le nôtre.
- Si tu continue à te plaindre, je vais vraiment finir par croire que tu cherches à me fuir. Si ta tenue est le problème on peut toujours tenter d’aller en subtiliser une quelque part ? Je suis sûre que les Prescott on chacun une garde-robe immense.
Mais il y avait de forte chances pour chacun de leur costume soit du sur mesure et Reith n’avait pas vraiment la même carrure que Nathan ou Mr. Prescott. Puis si l’idée de leur voler un vêtement était drôle dites ainsi, je crois que je n’oserai pas m’y risquer non plus. Et à parler de costume en voilà qui était ruiné par les doux soin d’Erika White.
- Huh, je suis sûre qu’elle en a fait exprès, la garce…
Ce n’était pas l’envie d’aller lui régler son compte qui manquait. J’avais aucune idée si Reith l’appréciait. Mais je ne pourrais pas oublier ce qu’elle m’avait sorti le jour de la tempête. De toute façon, mon amitié avec Erika n’avait toujours été qu’une façade, nous en avions bien conscience toutes les deux.
J’avais du mal à cerner cette Erika White. Tout à l’heure elle avait fait une réflexion clairement basse et peu agréable à entendre après avoir renversé un plateau sur Elijah. Et à présent, elle s’excusait et me disait qu’il y avait peu de chances pour que je puisse accéder à la salle de bain ? Ok, je ne savais plus sur quel pied danser. Je lui répondit avec un petit en disant :
- Ok, pas de problème. Tant qu’il y a un lavabo ça devrait aller remarque. Merci, je vais chercher ça.
Puis je repris mon chemin. J’arrêtais quelqu’un d’autre pour m’indiquer les toilettes, et n’eus aucun de mal à trouver la salle. A mon grand soulagement, il n’y avait pas de canard qui m’attendait pour m’attaquer, cette fois-ci. En même temps, on était chez les Prescott, pas dans un pub à l’hygiène douteuse. Mais connaissant mon karma, je préférai m’attendre à tout. Je commençai par me laver les main pour enlever convenablement mes lentilles. Puis je m’attaquai à la veste d’Elijah. Je doutais de pouvoir faire partir les tâches avec simplement de l’eau, mais au moins, il n’aurait pas à passer la soirée avec des bout de petits four collés que le dos.
Quelques minutes plus tard, j’étais de retour au Gala. C’est marrant comme la foule ne m’avait pas manqué plus que ça. Je repérai facilement Elijah du regard qui s’était lancé dans une sorte de danse endiablé avec Madeleine. Ils semblaient bien s’amuser, je n’osais pas aller les déranger. Mon regard tomba alors sur une autre connaissance, ce qui me fit sourire.
- Aleeex !!!
Autant je n’étais pas en bons termes avec David Madsen, mais Alex Madsen était devenu, en un rien de temps, un très bon ami. D’ailleurs sans me soucier des gens autour de lui, j’allais le prendre dans mes bras un bref instant pour le saluer avant d'enchaîner avec un high five. Ou tout du moins un début de ‘poignée de main secrète’ comme on faisait sans on était gosses, vous savez.
- Comment ça va, bro ? Je pensais vraiment pas te voir là, ce soir, c’est top ! Super ta nouvelle couleur !
J’étais à fond, super content d’avoir trouvé un autre allié dans la foule. Mais il n’était pas seul, je me retournais pour faire face aux demoiselles qui étaient présentes.
- Oh, mais tu es en bonne compagnie. Bonsoir mesdemoiselles ! Désolé, j'interromps quelque chose ?
Aucun visage ne m’était étranger. Alex était entouré d’élèves que j’avais en classe. Maxine, Graziella, il me semblait que Clyde n’était pas loin. Et Noreen était la seule qui n’était pas dans mon cours. Mais je l’avais déjà croisée un peu plus tôt, il me semblait qu’elle était en Littérature. Elle semblait bien s’entendre avec Alec et avec Elijah aussi. Bref, j’étais content qu’Alex se soit fait un peu violence. Je savais que c’était dur pour lui ce genre d’endroit vu son anxiété sociale. Mais comme quoi, tout était possible.
Seventeen and we got a dream to have a family A house, and everything in between And then, oh, suddenly, we turned twenty-three And now we got pressure for taking our life more seriously We got our dead-end jobs and got bills to pay Half our old friends are now our enemies And now I, I'm thinking back to when I was young Back to the day when I was falling in love
Des pas de danse hasardeux menés tantôt par le garçon aux cheveux bruns, tantôt par sa compagne aux cheveux de geai. Ils retombaient en enfance et munis de leur plus beaux sourires innocents, les deux amis tournoyaient dans la salle de réception sans prêter attention aux regards extérieurs. C’était en tout cas ce que l’écossais semblait penser ; loin de lui le souvenir de cette lettre pas si anonyme qui promettait de détruire sa soirée à tout moment. Le garçon se pensait à l’abris, implacable sur une chanson groovy pour laquelle ils redéfinissaient tous deux le rythme et la tonalité. Elle lui écrasa le pied une fois, lui arrachant un autre fou-rire ; la princesse des hilarités. @Noreen J. MacKallan avait ce petit quelque chose qui ravivait l’âme enfantine de quiconque la fréquentait. Elle avait cette innocence dont les adultes manquaient cruellement et, fort heureux élus qu’ils étaient, acceptaient de la partager avec eux. Malgré tout, lorsqu’elle s’approcha de lui pour coller sa tête contre son torse et entamer un slow, son énergie sembla s’envoler comme l’oiseau qui sent la tempête arriver. L’étudiant ne s’en formalisa pas et la fit tourner doucement en la maintenant en sécurité contre lui. Bientôt, la jeune femme reprit du poil de la bête et, de nouveau elle-même, l’entraîna dans une chorégraphie invraisemblable et hilarante. Au diable les convenances ! Il connaissait des gens ici sans les connaître vraiment. Ne l’appelaient-ils pas tous - ou presque - Lary ? Son secret était sauf ; sa dignité en même temps.
Finalement, la jeune femme et lui assistèrent à une altercation à peine masquée. La soirée promettait sincèrement d’être inquiétante. Alec jeta un regard à son meilleur ami qui en disait long : I’ve got your back, bro.. Pas la peine de lui demander, il serait des plus désagréables avec la jeune femme - si on pouvait appeler ça comme ça - dès que l’occasion viendrait pointer le bout de son nez. Noreen s’excusa et s’éloigna un instant : son signal pour s’éclipser et aller chercher la salle de bain. Il suivit Noreen pour retrouver Scott et un petit groupe d’étudiants qu’il ne connaissait pas spécialement.
“Bonsoir tout le monde !”
Il salua l’assemblée avant de se pencher sur @Teddy Scott pour lui demander plus bas :
“ ‘Scuse Teddy, tu saurais pas où trouver une salle de bain par hasard ?”
Un peu d’eau sur le visage et ses traits paraîtraient sans doute moins tirés.
L'arrivée de Teddy me tira hors de mes pensées avec la même brutalité qu'un pêcheur extirpant un poisson de l'eau. J'éprouvais cependant un grand soulagement en le reconnaissant, et l'étreignait avec chaleur. Une fois notre poignée-de-main-hyper-secrète-et-ridicule effectuée, je lui expliquais être venu à la place de David pour "faire bonne figure". _ Ce n'est pas du tout le genre de soirées où je me rend d'habitude, ajoutais-je avec un sourire. Teddy était le premier -le seul d'ailleurs- ami que je m'étais fait à Blackwell. Il avait toujours l'air jouasse et espiègle du gamin qui attend que l'on découvre sa dernière bêtise, bien que son attitude semblât un peu plus crispée que d'ordinaire. J'allais lui demander si tout allait bien lorsqu'il se tourna vers les autres pour les saluer. Un instant, je songeais à lui faire part de mes doutes, mais je craignais qu'il ne me prenne pour un paranoïaque. Qui plus est, nous étions loin d'être seuls et l'idée de passer pour un cinglé auprès de Graziella et ses ami.es ne me tentait pas particulièrement. D'autant plus que Teddy semblait les connaître, tous. Après tout, il était prof à Blackwell et j'aurai mis ma main au feu que quelques-unes de ces personnes étaient de ses élèves rien qu'aux regards qu'ils lui lançaient. Je mourrais d'envie de l'interroger sur tout ce qui se déroulait ce soir, de lui parler de la mystérieuse note que j'avais reçue et de la tension que l'on sentait planer dans les airs. Je n'étais arrivé à Arcadia Bay que quelques semaines plus tôt, mais je percevais déjà le mal-être se dégageant de cette ville aux allures paradisiaques.
Ven 29 Nov - 19:50
Invité
Invité
Je regardais tout le monde avec cette coupe de champagne dans la main, et baissais le nez vers mon verre de jus d'orange et eux un grand sourire. Je n'avais pas besoin de cette chose pleine de bulles dorée pour la vie en rose...ou dans une autre couleur d'ailleurs.
J'adressais un sourire a Graziella lorsqu'elle m'accepta dans ce cercle, et fis un pas pour me rapprocher du petit groupe qui començait déja a se former. J'observais les visages de tout le monde, en esperant être capable de m'en souvenir le lendemain. J'étais tellement peu physionomiste que je n'étais pas capable de me rappeler la tête des gens. Alec et le chef commando c'était autre chose, et j'aurais preferé me rappeler leur visage pour une raison un peu moins dramatique. Enfin ce drame faisait qu'on était tous là ce soir, de manière plus ou moins forcée....
"Moi c'est Noreen! Enchantée Graziella, Alex et euh....comment tu t'appelles?"
Je regardais la fille qui semblait aussi perdue qu'Alex a coté de Graziella en souriant, et en me disant que j'avais envie de l'appeler Léa. Allez savoir pouquoi!
Alex...Alec...ne pas s'emmeler les pinceaux dans les noms...mais Marmoette et Alex ça se ressemble pas trop donc je devrais pouvoir m'en sortir!
Lorsque Graziella commença le jeu, j'eu presque envie de m'enfuir. Ce jeu me rappelais des mauvais souvenirs, mais je n'étais pas ici pour fuir devant mon passé, mais plutôt pour lui faire un pied de nez et lui montrer que j'avais grandit et que j'étais plus solide qu'avant. Je bus une gorgée de jus d'orange, tandis que l'homme squelette qui semblait accompagner le chef commando et la Marmotte saluait Alex. Ainsi il avait pas l'habitude de venir dans ce genre de soirée. J'eux un sourire.
Soudain je me retrouvais aggripée au bras d'Alex, tout sourire.
"Ton frère travaille là-bas, mais toi, tu es etudiant?"
Oui j'étais un peu curieuse. Avant de me rappeler qu'on étais en train de jouer.
"Oups pardon...le jus d'orange ça fais des ravages...c'est à toi du coup"
Where all your darkest fears are gonna come for you. You'll know I wasn't joking when you see them too.
Attiré comme aimant par les volutes métalliques de ma statue aux traits aussi angélique que notre hôte préféré, j'avais laissé en plan Graziella, Alex et celle qui me semblait être Maxine pour retourner à mon tête à tête de la soirée. Je m'étais eclipsé, encore, comme une ombre. Ce qui au fond me donnait au moins un talent. Est-ce qu'on allait m'en vouloir pour ça ? Probablement. Est-ce que j'en avais quelque chose à faire ? Oui. Mais là j'avais pas le temps de jouer à action ou vérité.
Planté comme un con devant la dite statue avec mon verre déjà trop vide et ma caboche trop remplie, je subissais les remontrances de mon estomac d'avoir osé boire de l'alcool sans penser à lui laisser de quoi éponger. Alors quoi, maintenant en plus d'un ex prof psychopathe, j'étais aussi menacé par une Cirrhose ? Voilà qui me faisait une belle jambe, je soupirais désabusé et fatigué du brouhaha ambiant. L'orchestre commençait à fatiguer et... ça se sentait. Ou alors les 3 heures de sommeil de ma dernière nuit, troquées contre 8h de binge-watching Netflix n'étaient peut être pas l'idée la plus lumineuse que j'avais eu de ma vie. Surtout la veille d'un Gala. On risquait quoi déjà à avoir une hygiène de vie aussi foireuse que la mienne ? Aucun moyen de me remémorer les sermons emprunts de sagesse d'Elijah. Tant pis.
Toujours et-il que, j'avais beau fixer cette chose, elle ne bougeait pas d'un pouce. C'était la première fosi de ma vie que j'avais envie d'être un X-Men tiens... Atterré j'être incapable de résoudre ce nœud gordien tout seul je finis par poser mon verre sur la plateforme de marbre à laquelle était clouée la statue, enfin... le truc en fil de grillage un peu moche que mon copycat killer avait osé appeler : statue. Comment est-ce qu'on avait pu oser accrocher ça à du marbre sérieusement ?
- Ah Josette... si seulement tu pouvais te mettre à marcher en direction de chez moi comme par magie...
Chouette, voilà que je parlais à un objet. Engoncé dans mon désespoir de mon infortune, je me laisser aller à m'appuyer contre l'objet de ma rancune. C'était sans compté cette sensation fort désagréable de chute qui s'en suivit, et un étrange réflexe de ma part, celui de retenir le tas de ferraille in-extremis avant qu'il n'écrase un... un buisson. Bon l'avantage c'était que cette merde se trouvait tout de même bien à l'écart de la foule. Il me fallut faire preuve d'un peu d'effort et force dans les bras pour la remettre en place. La déplacer seul allait être complexe. Attendez... mais.. elle était pas fixée !? Est-ce que mon destin se foutait éperdument de ma gueule où venait-il de me faire un clin d'oeil ?
Vite je lançais mon regard, hagard à la recherche d'une personne assez tordue pour bien vouloir m'aider à voler une oeuvre d'art, si on peut appeler ça comme ça, aux Prescott. Ce qui revenait à environ la quasi totalité des convives... Est-ce qu'il y avait au moins 3 personnes dans cette ville qui les appréciait ? Je veux dire... vraiment ? Non parce qu'ils avaient quand même une réputation un peu nulle si j'en croyais les bruits de couloir... Mais bon je m'égard. Je pouvais pas demander ça à Elijah. Il avait l'air beaucoup trop préoccupé. Encore moins à Graziella... trop belle robe pour ça.
Au loin j'aperçue Teddy s'écarter un peu avec le mec en bleu... Alex, suivi de l'amoureux transit. Ma foi. Ils avaient la tête de l'emploi tout les deux. Vite, je fondis sur eux pour pouvoir parler a quelqu'un du bourbier dans lequel je me trouvais. Tant pis si je me faisais égorger après tout, j'avais pas beaucoup d'autres options.
