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Ven 15 Nov - 19:29
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Reith allait répliquer mais sa camarade l’embarquait d’ores et déjà vers la piste de danse. Attendez… Quoi ? Il n’avait clairement pas signer pour danser au milieu des robes et des costumes de soirée ! Il lança sans doute un dernier regard de détresse en direction de Kyle et de son ami mais, trop tard, il était déjà sur la piste et la main de Dana ne semblait pas prête à le lâcher avant qu’ils ne soient au centre des danseurs.

- Mais Dana… ! T’es sérieuse ? Tout le monde va voir que je suis à côté de la plaque… ! Se plaignit-il en baissant au maximum le ton de sa voix.

Il fallait, en réalité, être aveugle pour ne pas l’avoir remarqué. C’était une vrai tâche, le summum de l’effort minimal. Il aurait aimé complètement s’en foutre mais cela se révélait plus compliqué que prévu. En plus de cela, comble pour lui, un slow venait de débuter. Dana voulait-elle l’achever ? Elle savait bien que la danse n’était pas son fort, il était plutôt doué pour sauter sur une musique anarchique, ça il savait faire. Il n’eut pas plus de temps pour se poser des questions existentielles, l’orchestre s’arrêta comme s’il avait entendu ses pensées et il adressa un sourire faussement désolé à la brune. A la place, les Prescott prirent place sur la scène et l’un d’eux entama un discours ; les applaudissements retentirent et Reith ne savait pas vraiment où se mettre à cet instant, il applaudit mollement, sans entrain, entraîné par tout le joli monde autour de lui. Suite à cet événement ponctuel, l’orchestre reprit mais par une mélodie plus entraînante. Sauvé ; il laissa même échapper un soupir de soulagement. Ils avaient évité la catastrophe.

- Je peux savoir pourquoi tu m’obliges à danser ? De quoi j’ai l’air moi ? Lâcha-t-il avec un rire.

La situation l’amusait, certes, mais il aurait peut-être préféré rester un peu à l’écart, et voilà qu’il se mêlait aux mondanités, où il ne semblait pas avoir sa place – de par sa tenue. Il jeta d’ailleurs un regard autour de lui pour regarder les invités se trémousser, leur verre à la main, il imita la chose en contenant la simple pulsion de fuir.

- Tu devrais peut-être trouver un partenaire mieux habillé pour l’occasion, non ? Genre un type qui s’accorderait bien avec ta robe… Tenta-t-il avec un sourire léger, tout en espérant à la fois qu’elle ne le délaisse pas pour un autre.

Il repéra, un peu plus loin parmi les invités, Erika qui renversa son plateau sur un professeur de Blackwell et Reith esquissa une large grimace.

- Oups, la poisse, dit-il en retenant un gloussement. Pas de sa faute si l’événement invitait au rire.
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Ven 15 Nov - 20:21
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"Mais où est-il passé bon sang ?"

Je cherchais Nathan des yeux dans la foule. Il était descendu bien trop vite de l'estrade, je n'avais pas eu le temps de voir où il allait. Le connaissant, il était soit parti se réfugier au bar, soit dans sa chambre. En me dirigeant vers le comptoir, je l'aperçus en compagnie de deux autres garçons que je n'avais jamais vu. Peu importe si je les dérangeais ou non, j'avais bien l'intention de les interrompre. Mon plan fut perturbé par un doigt venant me tapoter l'épaule. Un air las au visage, je me tournais vers Teddy Scott qui se tenait derrière moi, un sourire niais aux lèvres. "Oui ?!" lui lançais-je blasée en me préparant à l'entendre me sermonner sur le fait que j'avais tâché son fiancé. Décidément, fallait toujours que les gays en fassent des tonnes. Je souris avec ironie lorsqu'il me renvoya la même pique que je leur avais lancé. Pathétique.

"Désolée Monsieur, mais je ne suis pas sûre que les salles de bain soient ouvertes au public. Essayez les toilettes, peut-être ?!"

Ébauchant un faux sourire navré, je repris ma route en espérant qu'il ne vienne plus m'importuner. Mon visage se rembrunit à l'instant même où je lui avais tourné le dos. Comme je ne l'avais pas comme professeur, j'aurais pu me permettre d'être davantage insolente. Il faut dire que je n'avais pas que ça à faire de me soucier des gens sans importances. Et puis, même si je les avais tout deux en professeur, ils n'auraient rien pu dire ou faire puisque j'avais un comportement irréprochable en classe et de bonnes note. Eh oui, même les garces peuvent se montrer studieuses parfois !

J'arrivais au bar et posa ma main dans le dos de Nate, la remontant jusqu'à son épaule.

"Je t'ai cherché partout ! dis-je en souriant, ignorant le plus longtemps possible les deux autres garçons jusqu'à être obligée de les considérer. Salut, leur lançais-je d'un ton faussement enthousiaste, je m'appelle Erika !"
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Ven 15 Nov - 22:51
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Très loin de lui l’idée de courir à la rescousse de Reith, tout camarade qu’il fut, Kyle se contenta de couler un dernier vague regard dans sa direction tout en songeant qu’il était enchanté de ne pas se retrouver à sa place. Bah ! Du peu qu’il en avait vu, le jeune homme survivrait largement à l’humiliation, et son esprit était de toute façon bien trop focalisé sur tout autre chose pour qu’il puisse se permettre de penser à un autre. Chacun sa peau, mince, dans une fourmilière pareille. Il observa le changement d’expression chez Charles, et n’eut aucun problème pour deviner de quoi il s’agissait, néanmoins dans son agitation, il reléguait cela au second plan. La soif attendrait. Mince, pour une fois qu’il lui demandait quelque chose d’important, Grenouille pouvait bien faire un effort, même si Kyle devinait à sa mine que cela ne l’enchantait pas. Il y avait là une autre affaire, cependant, ce qui lui fit légèrement froncer le nez. Il scruta son camarade, le regard perçant, détailla chaque petite mimique qu’il aurait pu laisser passer sans la remarquer. Hm. Il n’en dit rien, mais conserva l’idée qu’il commençait à voir grandir dans un coin de sa tête. Plus tard, peut-être, pas maintenant. Il se contenta de la réponse de son compagnon, à laquelle il répondit d’un hochement vague de tête, et il descendit la coupe de champagne avec une grimace. Au moins cela de fait.

-Ouais, on dégage, c’est bien mieux. Du bar. De cet endroit. Je vais finir par faire un meurtre,
lâcha-t-il d’un ton ironique, mais le tout ne sonnait pas réellement comme une simple plaisanterie : Fumer. Bon plan. Excellent.

Sa main nouvellement libre -adieu champagne- glissa le long du bras du pianiste, alors qu’il l’incitait à avancer, et il en demeurait toujours proche, gravitait presque dans son espace vital. Il n’eut pas le temps de faire trois pas qu’il entendit une voix familière à ses oreilles, qui le fit presque grogner, et il tourna les yeux vers le nouvel arrivant. Un rictus amusé s’étira sur ses lèvres, et il pencha la tête, moqueur, tout en relevant le menton avec insolence :

-Nulle à chier, exactement, j’aurais espéré que tu saurais la faire bouger. Mais merde, le petit prince s’est fait désirer, tu t’étais perdu ? Asséna-t-il avec suffisance, mais il était plutôt satisfait de le voir : J’te présente Charles, tiens, tu tombes à pic.

Peut-être bien qu’il lui en parlait. Parfois. Comme ça. Quand l’envie lui prenait. Un regard à son compagnon, tandis qu’il ne quittait plus cette expression que Charles lui avait connu au bar le premier soir. La tête à claque. Le regard vide. Et comme si cela ne suffisait pas, à la joyeuse troupe se rajouta une demoiselle, qui intervint avec autant de soudaineté que Dana n’avait pu le faire avant elle. Grand dieu, elles s’étaient passé le mot, ou bien ? Cela faisait trop de monde, et trop de formules de politesses à la suite pour lui. Pire, il ne sut guère pourquoi, mais elle lui hérissa aussitôt le poil. Le fait qu’elle les ignorait avec tant d’application, pour les saluer ensuite. Il fallait choisir, à un moment. Il la gratifia d’un regard aussi aimable qu’une porte de prison, sans ironie aucune, et haussa les épaules avec nonchalance. Sa voix était retombée d’une octave, neutre, plate.

-J’en ai typiquement rien à foutre, mais soit. Salut.

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Sam 16 Nov - 16:37
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Alors que le regard du jeune homme butait contre les mouvements de l'orchestre, car accorder ne serait-ce qu'un coup d'œil au bar à gauche serait céder à la tentation, un autre type débarqua. Putain, ils ne pouvaient pas les laisser tranquille deux minutes ? Voilà la raison pour laquelle il détestait les galas et autres regroupements de ce genre, et il se sentait stupide de ne s'en souvenir que maintenant. Alors que son cerveau était passé du mode "évitons de boire" à "allons fumer, non de Dieu", on interceptait Kyle et on l'accaparait. Néanmoins, l'habitude des conventions sociales fit que Charles ne laissa pas pointer sa mauvaise humeur. Seule son attitude corporelle le faisait comprendre : il parla au nouveau venu une main sur le bras de Kyle, de trois quart, occupé à faire un pas vers le coin fumeur de la pelouse. Son ami et lui se connaissaient, mais Charles était presque certain de ne l'avoir jamais vu. Il préparait son faux sourire de publicité qu'il servait à tout le monde dans cette maudite soirée, mais en jetant un œil au nouveau venu, il se ravisa.

Il semblait évident que le jeune homme en face de lui avait l'habitude des conventions de ce genre de soirée. Il était aussi visible qu'il s'en fichait éperdument. Son air ennuyé et son regard traînant en attestaient. Laissant la pression retomber, Charles reprit son visage courroucé et se tourna tout à fait vers le nouveau venu. Ils allaient être retenus.

- Salut.

Juste un moment où il caressait l'espoir que ce jeune homme les suive dans leur quête de tabagisme, une autre fille débarqua, posant une main sur l'épaule du garçon sur lequel Charles avait enfin mis un prénom - c'était le jeune Prescott, bien sûr, et son attitude n'en laissait aucun doute. Allons bon, encore une personne supplémentaire ? Charles ne fit plus aucun effort pour être aimable, et c'est à peine s'il s'était rendu compte que Kyle avait, lui aussi, abandonné la partie. En fait, Charles ne prit même pas la peine de répondre et se mit à rouler une cigarette du bout de ses doigts glacés. Chez lui, il avait pris le temps de mélanger ses restes d'herbes dans un paquet de tabac qui traînait sur son bureau, histoire de compenser le fait qu'il ne pouvait pas boire.
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Dim 17 Nov - 14:59
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Et puis que j'étais prête a danser selon la musique dans ma tête, je n'étais plus à ça prêt n'est-ce pas?

J'avais tout de même un peu pali sous ma couche de fond de teint à l'idée de paraître ridicule, ou pire de ne pas respecter les "ordres" que l'on me donnait. Mais il y avait ici biebn trop de gens qui semblait vouloir être ailleurs. Bien trop de gens qui se lançaient des regards rempli de doute, de detresse, ou de peur. Comme s'il craignait qu'un bout de plafond ne se décroche et fasse diparaître la personne la plus importante a leur yeux présente dans la salle. Je n'étais pas prête a sacrifier la vie de gens qui m'étais cher -comme Alec essentiellement- mais je n'étais pas du genre a courber la tête en disant "oui maître", et encore moins quand le maître en question était de source sûre en train de croupir en prison pour tout le mal qu'il avait pu faire.

Une jeune femme de mon âge, ou peut-être un peu plus jeune bouscula le chef commando, renversant la totalité de son plateau sur sa belle veste de costume. Et en plus de ça, elle fut completement execrable avec lui. Et ses mots....je pense qu'à la place du chef commando je lui aurait mis un joli soufflet. Mais peut-être ne pouvait-il pas, de peur que celui retombe sur son "compagnon". Ce que les gens pouvaient être idiots parfois.

Un discours de nôtre hôte de la soirée, accompagné de sa douce femme, et de son adorable mais totalement irritant fils, alias Nathan qui disparu aussi vite qu'il était arrivé pour se fondre dans la masse. Je n'avais guère envie de faire connaissance avec lui.

Je collais un baiser sur la joue de mon "grand frère", et m'excusait auprès de lui en prétextant avoir besoin d'un rafaichissement et me dirigeait vers la table où se trouvais les boisson sans alcool, et les petits ravitaillement necessaire à la capitulation de l'estomac.
Je me retournais un instant, en essayant de me rappeler du nom des gens que je pouvais voir, mais c'était un exercice beaucoup trop difficile pour moi. Je poussais un petit soupir, saisit un verre de jus d'orange -je suis une fille sage que voulez vous- et j'entendis près de moi une fille et un garçon qui discutait vite rejoint par le jeune homme obsedé par la statue que j'avais rencontré en debut de soirée, ainsi que d'une autre jeune fille que j'avais croisé sur le campus et qui semblait encore plus genée que moi d'être ici. Une jeune femme a la robe argentée -et diable ce qu'elle pouvait être classe la dedans, je pourrais jamais porter ce genre d echose sans paraitre ridicule- et un jeune homme terriblement stressé tout de bleu vêtu étaient ceux qu'on remarquait en premier dans le petit groupe qui venait de se former.

Puis je décidais d'oser.

"Heu salut, je vous ai entendu parler de jeux, je peux me joindre a vous?"

J'avais demandais de manière ralativement timide, mais mon coeur faisait des looping dans ma poitrine. Je me demandais ce qui me stressais autant, sinon l'idée de socialiser avec des gens que je ne connaissais que de vue pour la plupart.
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Dim 17 Nov - 21:31
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Il m'était dorénavant impossible d'ignorer l'atmosphère pesante de cette soirée.
Certes, je ne connaissais que peu de gens, mais il suffisait de les voir se dévisager pour comprendre que quelque chose n'allait pas. Un instant, je m'interrogeais sur le drôle de message que ce maître chanteur en mousse m'avait envoyé. Serait-il lié à toute cette histoire ? Ou bien était-ce un énième tour que me jouait mon anxiété ?

Les gens de cette ville avaient l'air d'avoir tant perdu, et il y avait sûrement des tas de choses que j'ignorais encore. Soudain, je me sentais le besoin d'en savoir plus.
C'est vrai, quoi, en tant que nouvel agent de sécurité, je me devais de protéger et servir, non ? Je dissimulais une grimace en repensant à la promesse solennelle que je m'étais faite en sortant du lycée : ne jamais devenir flic. Trop de responsabilités, trop de risques... David était bien plus vieux que moi, certes, mais depuis ma plus tendre enfance je me rappelais le voir guetter à travers la fenêtre du salon l'arrivée de notre père. Une fois, ma mère m'avait confié qu'elle passait des nuits blanches à l'idée qu'il ne rentre pas d'une saisie de drogue ou d'une descente dans les quartiers chauds.
La boule de nerf qui me servait de cœur se serra à l'idée que je manque à mes devoirs. Je n'étais pas beaucoup plus vieux que la plupart des gens présents à cette soirée, mais je ferais le nécessaire pour qu'il se sente confiant et en sécurité.
Je me détournais pour saisir une autre coupe de champagne lorsqu'une nouvelle jeune femme s'avança vers notre petit groupe. Elle avait l'air terriblement nerveuse. Une petite voix m'informa avec ironie que je ne devais pas donner meilleure impression.
_ Bien sûr, répondis-je lorsqu'elle demanda si elle pouvait se joindre à nous.

Pour qui te prends-tu ? Me souffla aussitôt cette même voix. J'étais loin d'être le leader de cette assemblée, mais pourtant quelque chose me disait qu'il était temps de faire un pas en avant.
_ Je m'appelle Alex. Et toi ?
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Dim 17 Nov - 22:38
Eddie Abolick
Creativity takes courage.
Eddie Abolick
Messages : 457
Localisation : un agent secret ne révèle jamais sa position...
Emploi/loisirs : policière & modèle à blackwell
Humeur : j'suis toute fifou, alors attention à vos miches !

Journal perso
Ardoise (dortoirs):
Visiblement, l'idée du jeu ne sembla pas faire trembler de folie tout le monde. Je finis par plonger le nez dans ma coupe de champagne, buvant quelques gorgées avant que le garçon au costume bleu ne s'approche de moi, s'excusant d'avoir été silencieux. Il me révéla alors qu'il était timide et me donna son prénom, rajoutant au passage que "son style n'avait rien à envier au mien". Je baissais les yeux vers ma robe avant de relever la tête vers lui, avec un petit air satisfait. On me complimentait tellement rarement que celui-ci ne fit pas de mal.

- Je crois qu'on se sent tous un peu seuls au milieu de cette grande foule ce soir de toutes façons... et enchantée Alex, moi c'est Graziella.

Je lui adressais un sourire avant d'entendre une voix féminine parler du jeu que j'avais proposé. Ah, enfin ! Je me tournais vers la jolie brune tandis que Alex lui indiqua qu'elle pouvait se joindre à nous. J'étais totalement d'accord, aussi je lui adressais également un sourire.

- Plus on est de fous, plus on rit ! Donc, pour ce petit jeu...

Je réfléchis un instant, en regardant tout le monde à tour de rôle, avant de repenser à l'action qu'un message anonyme m'avait demandé de faire ce soir. Peut-être que ce jeu pourrait m'aider à effectuer celle-ci...

- Alors... action ou vérité Alex ?

J'en profitais pour me tourner aussi vers la nouvelle venue.

- Au fait, moi c'est Graziella ! C'est quoi ton p'tit nom ?

Oh mon dieu... voilà que je devenais sociable ce soir. Peut-être que ce coup-ci, je ne me retrouverais pas dans une course poursuite avec Tyler, nous demandant si une jeune femme allait se faire agresser par un sale type ou non... et pourtant, je ne me doutais pas une seule seconde que ce "dit" agresseur était le fils de notre hôte.
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Dim 17 Nov - 22:48
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Un action ou vérité ?
Sans hésiter un seul instant, j'indiquais "vérité".
C'était peut-être le jeu le moins risqué au monde pour moi.
Pourtant quelque chose ne sonnait pas juste dans cette demande. Comme si elle avait été réfléchie... Bien avant ma rencontre.
J'ignorais si je devais attribuer cette impression à mon stress latent ou au champagne qui se frayait gentiment un chemin jusqu'à mon cerveau.
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Lun 18 Nov - 18:58
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Maxine regarde sa coupe de champagne désormais vide. Elle la fait tourner quelques secondes entre ses doigts. Elle pourrait aller la déposer au niveau du buffet, à côté d'autres verres vides, ça lui donnerait au moins une excuse pour se mêler un peu aux invités l'air de rien ; mais un serveur la lui récupère quelques instants plus tard. Son excuse vient de disparaître sur un plateau argenté. Une autre flûte lui est vite apportée, et l'étudiante ne résiste pas à l'envie de faire bien vite glisser quelques gorgées de champagne dans son oesophage. Puis, un mouvement attire son attention. La fille qui parlait au dénommé Clyde est clairement en train de s'approcher d'elle. "Tu m'as l'air de vouloir t'amuser un peu, je me trompe ?" lui lance-t-elle en arrivant à sa hauteur, main tendue. Maxine peine à y croire, quand quelqu'un daigne lui adresser la parole. Elle se rappelle qu'elle doit avoir à tout prix l'air "normal" et se retient clairement de hausser les sourcils comme elle l'aurait naturellement fait d'ordinaire. Elle ne sait pas trop quoi répondre à la remarque qui semble ironique, de la part de cette fille à la robe argentée. Son visage ne lui est pas inconnu, mais Maxine ne parvient pas à la remettre. Peut-être est-elle à Blackwell. "Euh..." parvient-elle à souffler en acceptant de lui serrer la main. Effectivement, cette dénommée Graziella est à Blackwell. Qu'elle l'ait remarquée touche encore plus Maxine.

Elle sourit, désormais, à deux doigts d'oublier qu'elle a déjà bu une flûte entière de champagne sans rien avoir avalé d'autre. "Enchantée, je m'appelle Maxine. Et oui, je suis en première année, ça m'étonne que tu l'aies remarq..." commence la photographe avant de se faire interrompre par le mouvement de Graziella pour l'entraîner vers le buffet. Trop heureuse de ne plus se retrouver seule au milieu d'une foule faussement guindée, Max se laisse faire. Elle terminera sa phrase plus tard. "Bonsoir..." fait-elle timidement lorsqu'elle arrive au contact de deux autres personnes. Le dénommé Clyde semble la reconnaître, au vu du regard qu'il lui lance, et Maxine lui répond par un léger sourire gêné. Un autre mec au costume criard est présent, et Maxine se dit qu'elle doit avoir exactement le même air stressé que lui. Pour sûr. "Moi c'est Maxine ! Quoi comme jeu ?" répète-t-elle, apeurée mais néanmoins curieuse. Si ça se trouve, la personne qui lui a envoyé la mystérieuse enveloppe sous le nom de Mark Jefferson est ici, et souhaite se moquer d'elle par le biais d'un jeu... Qui sait ?

Une autre fille se joint au même moment au groupe, et Maxine la regarde d'un coin de l'oeil. Son visage ne lui est pas inconnu non plus, mais elle ne sait absolument pas qui elle est. La dénommée Graziella lance donc un action ou vérité, ce qui arrache un soupir silencieux à Maxine. Quoi de mieux pour se ridiculiser en compagnie d'une flûte de champagne ? La photographe en boit d'ailleurs quelques gorgées en attendant son tour, plus ou moins attentive à ce qu'il se passe.
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Mar 19 Nov - 15:07
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Deux mois s’étaient déjà écoulés depuis la catastrophe qui a ravagé la ville d’Arcadia Bay. J’y repense de temps à autre et réalise à quel point j’ai été chanceuse d’en réchapper. Des averses torrentielles, la foudre terrifiante et des fracas épouvantables. Voilà comment, schématiquement, se sont déroulés les affreux événements de cette fin d’été. Mais par-dessus, j’ai été témoin de l’amour.
Un amour puissant qui avait poussé chacun d’entre nous à trouver une manière de nous sauver nous-mêmes, mais également autrui. Une formidable fraternité qui avait déferlé sur la ville, plus puissante que les flots de l’océan. Et il y a quelques jours, j’ai eu la preuve que cet élan pouvait atteindre des personnes auxquelles on s’attendait le moins.

En effet, j’ai reçu, comme beaucoup d’habitants d’Arcadia Bay, une invitation à un gala de charité organisé par l’illustre famille Prescott, dans leur vaste manoir. L’objectif était de récolter la somme la plus importante possible afin d’entreprendre les réparations de ce qui avait été détruit. Ça m’a fortement étonné lorsque je l’ai reçue, puis je me suis réjouie de voir que finalement, ils n’étaient pas aussi redoutables que ce que l’on pensait.

Après une longue journée de cours, je me suis rapidement dirigée vers ma chambre pour m’apprêter. Il me fallait être méthodique car il était bientôt l’heure et qu’il me faudrait prendre le bus pour aller là-bas, ce qui me prendrait donc une bonne demi-heure. Détachant mes cheveux pour les nouer en un chignon tressé, je décidais de quels vêtements me vêtir. Finalement, j’optai pour une longue robe bleu nuit simple mais élégante, de petits talons blancs et un châle beige brodé dans lequel je pourrais m’envelopper s’il fait trop froid. Et enfin, pour parfaire le tout, j’attachai un pendentif que mon père m’a offert pour mes dix-huit ans, avec une petite perle.

Je me ruai hors de ma chambre en prenant soin de ne pas abimer ma tenue et après trois quarts d’heure de trajet, je me retrouvai devant l’imposante propriété des Prescott. Le portail était grand ouvert et un tapis rouge était dressé à l’entrée pour nous mener jusqu’au lieu des festivités. C’était absolument somptueux. En m’avançant peu à peu sur le tapis, j’observais tous les petits détails de mon environnement.

Les murs extérieurs du manoir étaient d’une brique rouge digne des belles demeures édouardiennes d’époque. Quant au jardin, la pelouse coupée au millimètre et les différentes charmilles bien taillées témoignaient d’un soin tout particulier. Soudain, je me rendis compte du bruit distinctif des grandes soirées mondaines et de la grandiose musique classique qui émanait de la fête, probablement d’un orchestre avec cette variété et ce volume. J’ai donc accéléré le pas, me rendant compte que j’étais terriblement en retard.

En arrivant enfin à la soirée, je fus heureuse d’apercevoir quelques personnes que je connaissais. Mais, ils paraissaient tous absorbés dans leurs conversations donc je préférai ne pas les déranger. Et en voyant ce buffet qui paraissait succulent, je décidai que je m’occuperai pour l’instant de ce pauvre délaissé… Et c’est là que je vis Nathan Prescott accompagné d’Erika White, une peste de Blackwell, juste à côté de moi. Super ! Me cacher sous la table, intégrer l’orchestre à la dernière minute, littéralement plonger sur le buffet, qu’allais-je faire pour me sortir de cette situation inconfortable ?
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