Revenir en haut Aller en bas



AccueilRechercherDernières imagesMembresS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment : -28%
Brandt LVE127J – Lave-vaisselle encastrable 12 ...
Voir le deal
279.99 €

Mar 22 Oct - 18:38
Invité
Invité
Anonymous
Manifestement j'avais un peu mis à l'aise le seul autre "jeune" du groupe avec ma capacité a ne pas savoir comment réagir a une main tendue. Mais puisqu'il ne sembla pas m'en tenir rigueur, j'oubliais cela aussi vite que je m'en étais inquiétée. Je lui adressais un grand sourire, plein de cette candeur avec laquelle tout le monde semblait vouloir m'identifier.

Et pendant un instant je me demandais si cette candeur et cette innocence pourrait justifier ce que j'allais devoir faire, ou s'il fallait d'abord que j'accompagne Elijah à la table du banquet pour vider quelques verres avec lui, afin de m'afficher comme la pire ivrogne de la soirée...etant donné que je n'avais jamais bu d'alcool avant ce soir. Je ne avais pas clairement pas qui était l'auteur de cette lettre, mais je lui voulait affreusement de me demander de m'afficher ainsi, moi qui preferait me faire oublier de tous quand il y avait un peu trop de monde. Je n'avais pas les codes sociaux, mais ce n'était pas une raison pour faire d emoi le pitre de la soirée. Mais je rechignais a accomplir ma tâche, je n'avais pas envie de m'afficher ainsi, et encore moi devant ce "groupe", parce que je craignais de voir la gène et le degout dans leur regard....sans être en mesure d'expliquer le pourquoi...et je ne voulait pas que cette soirée soit ma réputation entre les murs de l'école...je ne le supporterais pas, pas encore une fois.

Je retrouvais vite mon sourire, ce pendant pour répondre au chef commando.

"Vous n'imaginez pas combien je me suis sentie soulagée quand il m'a dit que vous l'etiez aussi.... Mais je savais que le chef commando, ne pouvait pas avoir succombé avec pour adversaire une simple vague...vous êtes trop fort, même contre mère nature"

Je lui dit cela, avec un sourire un peu moqueur. Mais je pensais réellement ce que je disais. Après tout, je m'étais efforcée de croire pour deux au fait qu'il soit vivant pendant qu'Alec sombrait dans le desespoir jour après jour, en regardant la pluie s'abbatre sur le vitres de notre chambre d'hôpital.

"Evidement! Je songeais même a changer d'option, juste pour vous taquiner un peu, mais malheuresement je prefère les livres et les pattes de mouches sur papiers pour venir perturber vos cours."

Le dit Clyde evoqua les origines allemandes du prof et cela me fit surire. Decidement, l'Allemagne avait une dent contre moi? Mon colloc' était allemand, le chef commando aussi, j'avais passé quelques années de ma vie en allemagne aussi. Il ne manquait plus qu'Alec avoue être plus allemand que'écossais et ce serait le pompon!

Je saluais le second prof a venir nous rejoindre. Et parce que je me contentais de le devisager un instant, avant de sourire, son aquillage ne me permettais ni de le reconnaitre ni de savoir prof de quoi il était.

"Tout le monde aime cette ville, elle a un je ne sais quoi très attirant, même quand on est pas d'ici!" répondis-je a l'homme maquillé.

Et soudain je me rappelais que j'avais un masque dans mon petit sac, avec mon carnet. Et avec un peu de chance personne ne me reconnaîtrais si je decidais de me jeter sur la piste pour faire mon numéro imposé par l'homme de l'ombre.

"Hey, la Marmotte!" dis-je en sautillant presque sur place

Il me fit tournée comme on ferait tournée une poupée, et je me mit a rire sincerement. Il m'en fallait pas beaucoup pour m'amuser.

"Maintenant que tu as des deux pieds, tu sera forcé de danser avec moi si je suis obligée de le faire" dis-je avec un ton que je voulais menaçant mais qui était simplement risible.

Comme si je pouvais imposer quoique ce soit à un homme qui avait dix ans de plus que moi. Et surtout comme si ça pouvait me faire quelque chose! La preuve c'est que je me dressait sur la pointe des pieds, pour le saluer convenablement avec un gros baiser sonore sur la joue, avant de la lacher et de me tourner de nouveau vers la salle.

Je remarquais le regard soutenu du dit Clyde vers la statue du fond de la salle, en me demandant si la sculture était une de ses passions. Même si celle-là laissait a désirée, elle n'était pas la plus jolie qui soit; Mais la encore je ne m'attardais pas sur ce détail.
Revenir en haut Aller en bas
Ven 25 Oct - 9:50
Invité
Invité
Anonymous





Seventeen and we got a dream to have a family A house, and everything in between
And then, oh, suddenly, we turned twenty-three And now we got pressure for taking our life more seriously We got our dead-end jobs and got bills to pay Half our old friends are now our enemies And now I, I'm thinking back to when I was young Back to the day when I was falling in love


La blonde contre-attaqua - pun intended - et lui fit un compliment déguisé en remarque désobligeante. L’étincelle du feu vivace de leur amitié retrouvée brilla dans les yeux de l’écossais tandis qu’il faisait une moue amusée et entendue. Il était très agréable à regarder, merci, il le savait. Pas la peine de baver devant Teddy : c’était déplacé et à l’inverse de tout ce qu’ils avaient décidé de construire entre eux trois. Alec avait enfin compris ses sentiments pour le professeur : il l’aimait d’un amour infini mais d’un amour fraternel. Au diable l’inceste, il était enfin revenu sur Terre.

Un jeune homme lui fit un sourire avant de se présenter à son tour. Clyde. Cela lui disait quand même vaguement quelque chose ! Il l’avait déjà vu. Ou bien était-ce ce masque très connu qui réveillait des souvenirs de visionnages intensifs ? La prochaine fois qu’il se rendrait à New York, le garçon songea qu’il ferait bien d’assister à une véritable production à Broadway. Se serait sans doute une expérience bien différente. Il s’attendait presque à voir Clyde chanter et danser au milieu du gala, avec pour tout accompagnement l’harmonie formée par l’orchestre cuivré. Ses médicaments devaient être un peu trop dosés… Il avait chaud. Mais c’était peut-être aussi cette lettre. Il y avait de quoi devenir paranoïaque ; Alec voyait tout le monde échanger des regards étranges, chercher des choses ou des personnes dans la salle. Il fallait qu’il reprenne sa respiration et porte son attention sur autre chose. Autrement, le garçon céderait et suivrait les consignes ridicules d’un homme peu recommandable ; Alec ne faisait pas de pacte avec le diable, surtout sans savoir ce que cela pouvait lui apporter.

Noreen, heureusement, était parfaite pour le distraire. Elle l’avait fait plusieurs jours à l’hôpital et bien d’autres encore chez elle, où sa famille l’avait accueilli sans rechigner ou l’interroger sur quoi que ce soit. Elle sautillait sur place en dévoilant aux oreilles de tous son surnom affectif. Il était masqué et finalement, c’était peut-être une bonne chose ! Malgré tout, la remarque le fit rire. Elle était adorablement insupportable. Elle lui fit un énorme baiser - baveux presque ! - sur la joue et déclara qu’il la rejoindrait sur la piste de danse, tôt ou tard.

“‘Obligée’ ? Pourquoi ‘obligée’ ? Viens par-là, on va mettre un peu d’ambiance dans cette baraque !”

Le jeune homme l’attrapa par la main et la fit valser jusqu’au centre de la pièce où ils ne risquaient pas de casser une œuvre d’art coûteuse - ses parents lui avaient certes laissé un peu d’argent, mais pas suffisamment pour payer la moitié des meubles de cette imposante demeure. Un regard vers Teddy et Alec :

Watch and learn!

Puis il saisit la taille de sa petite soeur et commença à la faire danser sur un air un peu trop mou à son goût. L’orchestre comptait-il les réveiller, tous autant qu’ils étaient ?


CODE  ϟ VOCIVUS  -  IMAGE ϟ JAMESMORGANN   -  TENUE ϟ GettiImages.
Revenir en haut Aller en bas
Dim 27 Oct - 14:17
Invité
Invité
Anonymous
Le manoir Prescott était bien plus grand et somptueux que ne me l'avait décrit David. J'ignorais d'ailleurs si mon frère et sa famille se rendrait au gala de charité, mais en tant que chef de la sécurité à Blackwell, il m'avait sans peine dégoté une invitation - bien que je n'ai rien demandé - et m'avait fortement suggéré de faire une apparition, histoire de me faire bien voir.

Je compris à l'instant où je franchissais la gigantesque porte d'entrée que c'était une mauvaise idée.
Tout ici transpirait le luxe, l'aisance et la bonne société. Pour l'occasion, j'avais refait ma teinture et soigneusement peigné mes cheveux indomptables à grand renfort de gel, puis j'avais enfilé le smoking bleu nuit que m'avait offert ma mère. Pourtant, je le sentais, rien dans toute ma préparation ne m'épargnerait les regards condescendants des personnages qui devaient vivre ici, sans parler des riches invités qui me toisaient déjà avec curiosité.

Je m'avançais prudemment dans le hall, désireux de ne pas trop me faire remarquer... Mais l'imbécile que j'étais avait souvent tendance à oublier que des cheveux bleu, c'était tout sauf discret. Quelque part, je priais pour croiser Teddy, qui était à peu près la seule personne que je connaissais dans cette ville.
Évitant soigneusement de bousculer qui que ce soit, je me dirigeais rapidement vers le buffet pour m'emparer d'une coupe de champagne. Que Diable allais-je faire dans cette galère ?!
La réponse m'apparut avant que je ne puisse l'étouffer : rencontrer des gens. Me tirer de cette solitude malsaine dans laquelle mon esprit aimait m'enterrer. Qui plus est, il y avait eu ce curieux message dont je ne saurais dire s'il s'agissait d'une mauvaise farce ou d'une véritable menace. J'aurai été curieux de rencontrer son auteur, histoire de lui apprendre qu'on pouvait faire bien d'autres usages d'une table...Par exemple la lui coller dans les dents.

Je déambulais quelques instants, ma coupe dans les mains et un sourire crispé aux lèvres, peu soucieux de m'incorporer ou non à une conversation. La vérité, c'est que j'étais effrayé par tous ces gens. Trop de monde, d'odeurs, de bruits... Si David avait été présent, il m'aurait sûrement mis une claque sur l'épaule et m'aurait poussé en direction de Mr. Prescott. Mais je ne connaissais pas ce type, et j'ignorais s'il était vraiment un bienfaiteur pour l'école. Tout ce qui m'importait, à l'heure actuelle, c'était de montrer un peu de soutien à cette ville qui m'accueillait et qui avait subit tant d'horreurs.
Revenir en haut Aller en bas
Mer 30 Oct - 12:38
Eddie Abolick
Creativity takes courage.
Eddie Abolick
Messages : 457
Localisation : un agent secret ne révèle jamais sa position...
Emploi/loisirs : policière & modèle à blackwell
Humeur : j'suis toute fifou, alors attention à vos miches !

Journal perso
Ardoise (dortoirs):
Je n'étais pas totalement à l'aise à l'idée de me rendre chez les Prescott ce soir. La possibilité de voir Nathan en dehors des cours - et même durant ces derniers - ne m'enchantait guère. De plus, je ne le savais pas, mais il était celui que nous avions suivi Tyler et moi le soir où Kate avait été droguée. Mais nous ignorions même qu'elle ait été droguée, tout ce que je savais vraiment, c'est qu'elle avait été utilisée par le Vortex Club sur cette foutue vidéo et qu'elle avait eu le malheur d'être au mauvais endroit au mauvais moment. Je pensais être à peu près sûre de moi en songeant au fait qu'elle avait été la jeune femme que nous avions vus ce soir-là, mais je ne savais pas que le garçon qui la conduisait on ne sait où était Nathan.

Quoi qu'il en soit, la tempête avait eu lieu il y avait de là quelques mois, et Sean Prescott avait soit disant voulu ouvrir un gala de charité pour que chaque habitant d'Arcadia Bay se rende chez lui et fasse des dons. Ma famille avait beaucoup d'argent, et mon père m'avait donnée un chèque à remettre aux Prescott pour les aider à reconstruire ce qui avait été détruit. Celui-ci était scellé dans une enveloppe que je ne pouvais pas ouvrir, et que je ne voulais surtout pas ouvrir. Connaître le montant de ce don aurait pu procurer chez moi différentes choses, pour diverses raisons, et je préférais ne pas les connaître. Mon père ne voulait pas se montrer à ce gala, et il était persuadé que j'étais une très bonne amie du fils Prescott, alors il m'avait laissée m'y rendre au nom des Sperenza.

Je m'étais vêtue d'une longue robe argentée pour l'occasion, et j'avais attaché mes cheveux en gros chignon haut, avec quelques barrettes argentées dans mes cheveux, pour maintenir le tout. J'avais quelques robes de cocktails et je ne voyais pas où se trouvait le mal à être bien habillée pour aller à une réception telle que celle-là. Je partis donc de chez moi, conduite par mon frère qui me déposa devant le manoir Prescott. Je pris mon petit sac où était l'enveloppe et descendit de voiture, direction l'endroit où se situait le gala de charité. J'étais également obligée de venir, en réalité, car j'avais reçu un étrange message me demandant de faire quelque chose dont, certes, j'étais capable, mais que je n'étais pas sûre de pouvoir ou vouloir faire.

J'arrivais finalement vers le lieu qui réceptionnait les dons, et je déposais l'enveloppe, espérant sincèrement que le type qui surveillait les dons ne se barre pas en catimini avec le tout... puis je me dirigeais vers le buffet. Premier réflexe de personnes solitaire, s'armer d'un verre d'alcool et de quelque chose à manger. Je vis quelques personnes déjà en train de se servir, et je repérais du champagne, aussi j'en pris une coupe, la portant aussitôt à mes lèvres pour en boire quelques gorgées. J'aperçus alors un homme aux cheveux bleus près de moi, et je me mis à sourire en voyant son style. Pas par moquerie, au contraire. Il avait beaucoup d'allure vêtu ainsi, et coiffée de cette manière. Je me rapprochais de quelques pas, bien que nous ne soyons pas si éloignés que cela.

- Excusez-moi, je viens juste de vous apercevoir et je trouvais que vous aviez vraiment beaucoup de style. Enfin... je ne sais pas si c'est ainsi que l'on dit ce genre de choses, mais je me sentais obligée de vous le dire. Vous avez beaucoup d'allure, le bleu vous sied à merveille.
Revenir en haut Aller en bas
Dim 3 Nov - 23:00
Legend LeBlanc
Today a reader, tomorrow a leader.
Legend LeBlanc
Messages : 260
Emploi/loisirs : Etudiant en Lettres

Journal perso
Ardoise (dortoirs):
Quel accueil, visiblement, le frère de Violet n’avait pas grand souvenir de notre rencontre. Ou alors il s’en fichait totalement. Son attention semblait plus concentré sur le seul qui m’était inconnu dans le groupe, que sur qui que ce soit d’autre. Je ne posais pas de question. Ma mission première était d’arranger la tenue de Reith, qui ne se priva pas pour faire une réflexion à ce sujet. Je laisser échapper un petit rire avant de lui répondre :

- Je n’osais pas demander. Et arrêtes, tu sais très bien qu’on engage pas de faire-valoir au Vortex Club. Et j’ai bien peur que la plupart des personnes présentent t’aie déjà vu. A moins qu’ils ne soient aveugles.

Je ne cherchais même pas à chercher les éventuels compliments sous-entendus dans les paroles du blond. Ce n’était pas ce que j’étais venue chercher non plus. Même si, quelque part, cela me rassurait un peu, en songeant à nouveau à la comparaison avec ma mère. Je tentai de faire la conversation, d’aller sur des banalités, mais apparemment, cela ne plaisait guère à Kyle. Heureusement, ses deux autre compagnons rattrapèrent le tir assez rapidement en lui disant qu’il n’y avait guère mieux à faire lors de ce genre d’événements, ce à quoi je me permis d’ajouter :

- Désolé, j’essayais simplement d’être polie. Et tu as raison Reith, je doute que les Prescott nous laissent salir le divin sol de leur demeure.

J’affichai un sourire amusé. J’essayais d’être sarcastique, alors que j’étais déjà rentrée dans ce manoir et je m’entendais bien avec Nathan. Je n’avais donc aucune raison de me moquer de cette famille. La mienne n’était guère mieux. D’ailleurs, en parlant de ça, j’eus une petite pensée pour maman qui surveillait mes fréquentations du coin de l’oeil. La tenue de Reith ne devait guère lui plaire, je profitai d’une phrase de Charles pour rebondir :

- D’ailleurs en parlant d’orchestre, je n’y connais pas grand chose en musique, mais vu que visiblement, aucun de vous n’a envie de m’inviter à danser, j’ose imaginer que je vais devoir le faire.


Sans attendre de réponse de la part de quique ce soit, j’attrapai le bras de Reith pour l’entraîner vers la piste de danse, en même temps je collai ma flûte de champagne à moitié pleine entre les mains de Charles.
Revenir en haut Aller en bas
Lun 4 Nov - 23:32
Teddy Abolick
We rise by lifting others.
Teddy Abolick
Messages : 731
Emploi/loisirs : Régisseur

Journal perso
Ardoise (dortoirs):
Mon arrivée fut rapidement suivie par celle d’Alec, décidément, il ne manquait personne à cette soirée. Au moins, je pouvais me rassurer, quitte à ne rien manger, j’aurais des alliés sur le terrain avec qui discuter pour me changer les idées. Non mais on avait pas idée aussi. C’était quand même bizarre cette histoire de message secret là. Bref, pour le moment, il n’y avait pas de problème, donc pas de raisons de se prendre la tête. Je rendis son sourire à la brunette qui m’avait salué, avant de m’intéresser à la conversation que nosu avions entamé avec Clyde et Elijah :

- Oh non, déconne pas Eli, je comptais sur toi pour me ramener… Ecoute ton élève, il a raison, faut que tu donne l’exemple, blablabla, l’alcool te réussit pas.

On était quand même en train de dire à un allemand de ne pas boire, hein. Ce qui est assez paradoxal, avouer-le. Mais il était vrai que je comptais sur Eli pour nous ramener. Bon au pire, on trouverai bien un autre plan, là n’était pas le problème. D’ailleurs les paroles de Elijah firent écho aux miennes lorsqu’il annonça qu’il y aurait bien une âme charitable pour le ramener. Je lâchais un soupire. La conversation étant close, Alec en profita pour se présenter. J’avais totalement oublié qu’à la fac il s’appelait Larry. Allez savoir pourquoi. Je ne m'étais jamais penché sur les raisons, Elijah m’avait déjà expliqué, mais vous savez, j’ai un petit cerveau, c’est difficile d’y garder toutes les infos.

J’étais un peu perdu, tout le monde parlait dans tous les sens. J’avais fini par me contenter de sourire bêtement en guise de réponse. Puis Alec se fit entraîner par Noreen sur la piste de danse, me laissant seul avec Elijah et Clyde. J’en profitai d’ailleurs pour attraper le bras de mon très cher collègue. A défaut de pouvoir l’embrasser, laissez-moi au moins le tenir. Puis sans un mot, Clyde nous quitta. Il avait peut-être aperçu un autre connaissance, qui sait. Voilà donc que je me retrouvais seul avec Elijah.

- Je serais bien aller danser aussi, mais je suis nul pour ça et… Il y a un truc qui va pas…

Perplexe, je pris un instant pour réfléchir avant de me tourner vers Elijah, les yeux grand ouverts d'aberration :

- Il y a un violoniste qui n’est pas dans le rythme… Aaah… Mais il a presque un demi-temps de retard… Non ?

Maintenant que je l’avais entendu, j’avais l’impression de n’entendre rien d’autre, c’était horrible. Il fallait qu’on arrête ce massacre :

- Tu l’entends aussi, ou c’est juste moi ? Il faut qu’on aille leur dire, tu crois pas ?


Je commençais à paniquer. Je sais, c’est débile, mais je me sentais mal pour eux quoi. Le reste de l’orchestre devait avoir un mal de chien à poursuivre, et si personne ne faisait rien, dans quelques mesures, tout le monde allait être décalé et bye-bye l’harmonie. Mais peut-être que tout le monde s’en foutait en fait et que j’étais le seul à m’inquiéter pour pas grand chose. C’est pour ça que, dans le doute, j’attendais l’avis de Elijah.
Revenir en haut Aller en bas
Mar 5 Nov - 16:33
Clyde Buchanan
Creativity takes courage.
Clyde Buchanan
Messages : 166
Localisation : Arcadia Bay
Emploi/loisirs : Photographe à son compte / C
Humeur : Meh

Journal perso
Ardoise (dortoirs):

PANIC ROOM

Where all your darkest fears are gonna come for you. You'll know I wasn't joking when you see them too.

Je n'avais pas vraiment prêté attention aux remarques de mon professeur préféré sur ma connaissance de l'allemand. A vrai plus rendu à l'état de zombie par l’obsession que je portais à ce fichu morceau de papier je m'étais déconnecté de la soirée, le regard fixé sur le butin que me réclamaient quelques mots couchés sur une mystérieuse lettre. Je m'étais contenté de répondre vaguement par un hochement de tête lassif :

- Mein Großvater... Mutters Vater war Deutsch. Ne me demandez juste pas d'écrire une dissertation en allemand... Cette simple phrase m'a demandé un effort largement assez conséquent et si je ne me suis pas foiré dans mes déclinaisons c'est un miracle.

Le reste de la discussion défila sans que je n'en capte une note. Il fallait que j'aille voir cette statue de plus prêt, alors sans prêter attention à la suite du débat sur les bienfaits de l'alcool en soirée, et je supposais là que mes compagnons de discussion étaient assez grands pour en arriver à une conclusion logique, je me faufilais à travers le petit groupe. Évitant de justesse de ruiner l'entrée sur la piste de dance de ce Larry et de la jolie brune, je fondis droit sur l'objet de mes tracas. Je me retrouvais à nouveau seul, sans même un verre à la main, à fixer une statue qui ne m'appartenait pas, dans la villa d'un mec dont je détestais ne serait-ce que les échos que j'en avais. En somme, on avait fait plus discret pour un voleur. Un soupir m'échappa. Pourquoi est-ce que je m'inquiétais à ce point pour un mot ?

C'était arrivé avec le carton d'invitation. Et je me demandais qui était le crétin qui s'était donné autant de mal pour faire flipper un type comme moi, arrivé à la toute fin des événements qui avaient secoué la ville. Parce qu'il fallait s'en donner du mal, pour faire arriver un papier en même temps qu'un carton d'invitation dans le bunker que tenait ma Tante. Est-ce que notre facteur regardait trop de films d'horreur ? Et-ce que j'avais été plus désagréable qu'à mon habitude avec quelqu'un de dangereux ? Enfin non-c'est pas logique j'étais un véritable petit emmerdeur parfois mais à part une bonne droite, jamais personne n'avait poussé le vice jusqu'à m'envoyer une missive de menace...


Bordel... Pourquoi avait-il fallu que ma mère me transmette sa paranoïa à la con ? Je me sentais ridicule, psychotique et observé alors qu'à mon humble avis, l’entièreté de la foule s'en tamponnait le coquillard de savoir que je traversais une crise existentielle en plein gala de charité.

Du coin de l’œil, la traîne d'une robe argentée sertie de perle attira mon attention. Comme une pie attirée par un morceau de métal brillant je levais les yeux et reconnu immédiatement la posture et surtout, cette quantité toujours aussi impressionnante de cheveux, qu'arborait Graziella Sperenza. L'italienne la plus effrayante, mais aussi la plus drôle que je connaisse. Ma foi la solution pour devenir prestidigitateur et faire disparaître deux mètres de métal n'allait pas me tomber dans les mains par enchantement. J'aurais peut être du regarder l’illusionniste avec un peu plus d'attention finalement...

Je rejoignis Graziellini devant le buffet et trouvais opportun de me vider une coupe entière de champagne dans la gorge avant de lâcher un soupire de désespoir en voyant qu'elle parlait à un mec que je ne connaissais ni d'Adam, ni d'Eve. Mais il avait un style qui sortait de l'ordinaire, et ça c'était plutôt cool.

- Alors tu ne passes pas ta vie à torturer de pauvres garçons sur le terrain en compagnie de Dana ?

On avait fait plus fin comme entrée en matière mais, j'avais pas la tête à ça.
J'adressais un sourire bref à Graziella et son compagnon de discussion. L'oreille tendue à ce qu'elle lui disait.

- Tu es très jolie toi aussi Grazi. Profite tu sais bien que mes compliments sont rares ! Et oui je confirme le bleu vous va bien, faites pas trop attention à tout les bigots du coin, je crois qu'ils sont... limités. Moi c'est Clyde et vous ?

HRP: Histoire que vous sachiez que je suis venu vous embêter un peu parce que c'était pas forcément une évidence  fly @Graziella Speranza @Alex Madsen

Revenir en haut Aller en bas
Mar 5 Nov - 18:13
Elijah Holtz
Poulet-Spartiate
Elijah Holtz
Messages : 852
Localisation : Arcadia Bay
Emploi/loisirs : Professeur de cinéma

Journal perso
Ardoise (dortoirs):
Mère nature n’est rien comparée à moi ! Du moins, c’était ce que Noreen prétendait. Je souriais en réaction à cette déclaration qui me fit penser à Kate. Les deux auraient été sœurs ou cousines que je n’aurai guère été étonné tant elles étaient douces de caractère (mon interlocutrice étant cependant plus extravertie). Dommage qu’elle ne soit pas dans mon cours ! Remarquez qu’à force on me reprocherait de chouchouter les trois quarts de mes étudiants. Aussi bien donc de limiter les dégâts. Ensuite, ce fut au tour de Clyde de répliquer. Lui aussi avait des origines allemandes ! À croire que les enfants de Goethe envahissaient bel et bien les États-Unis. En tous les cas, je gardais cette information en tête malgré son départ précipité. D’un groupe de pipelettes, je me retrouvais seul en tête à tête avec mon petit-ami auquel je n’étais pas autorisé à adresser la parole. L’Écossais était parti se dandiner sur la piste de danse avec sa nouvelle amie et pensait qu’on allait prendre note de ses pas complètement maladroits. Je pouffais de rire en le voyant manquant de trébucher quand un couple leur rentra dedans. Quel clown !

En tous les cas, j’avais une seconde mission : rester frais pour ramener Teddy chez lui. À moins qu’exceptionnellement il déciderait de venir à la maison ? Il n’y avait que très rarement remis les pieds depuis notre réconciliation cet été et en général il passait en éclair. Passer une nuit ? Ce n’était pas arrivé depuis avril. Je ne lui en voulais pas puisque je comprenais ses raisons. J’étais toujours à la recherche d’un nouveau logement dans lequel il se sentirait bien et, peut-être un jour, dans lequel il emménagerait pour de bon. Pas que je comptais le forcer à quitter la colocation. Ce serait uniquement sa décision, je ne forcerai rien.

Je le sentis serrer son bras autour du mien, indifférent aux regards interrogateurs que certains invités risquaient de nous lancer. N’oublions pas que nous étions dans la fosse aux lions. Ces gens à l’esprit particulièrement étriqué que tout l’argent de leur compte bancaire ne saurait mettre au goût du jour. Je portais sa main à mes lèvres pour y déposer un bisou puis l’écoutais prendre la parole. Nous deux ? Danser ? Effectivement, c’était un programme assez effrayant vu le talent que nous partagions dans ce domaine artistique. Autant pointer tous les projecteurs sur nous. Cependant, maintenant qu’il avait mentionné cette possibilité, l’envie de nous croire dans Dirty Dancing était en train de croître. Surtout que je ne pouvais rien faire d’autre que de hocher la tête à tout ce qu’il me disait. Le musicien s’était mis en tête de rectifier le décalage de l’orchestre qui s’emmêlait les pinceaux. C’était adorable et tellement… Teddy ! Probablement ne l’aurais-je même pas remarqué s’il n’avait pas porté mon attention sur ce détail.

Je lui fis un « Oui. » de la tête, suivi d’un sourire, puis je pointais mon doigt dans leur direction pour lui indiquer qu’on allait s’y rendre. Sinon, cela le torturerait jusqu’à la fin du morceau qui… arriva à l’instant où nous nous posions face à eux. Je pouffais en voyant le brun soupirer. Tout ce cheminement pour rien ! Je m’emparais d’une coupe de champagne posée sur le plateau d’un servant se frayant un passage entre les invités et lui donna avant de faire tinter nos verres. On se serait presque cru à une cérémonie romantique. Si seulement je n’étais pas assimilable à Ariel ! Ursula, si je te mets la main dessus tu vas passer un sale quart d’heure ! J’étais si frustré de rester silencieux de la sorte, tentant de communiquer chacune de mes émotions à travers mon regard et mes expressions faciales. Cela se voyait que l’enseignant s’interrogeait sur mon comportement. Comment lui témoigner mon affection sans pouvoir ni communiquer, ni lui sauter dessus ? Un coup d’œil à ma gauche et… Le banquet ! Je saisis un biscuit apéritif que j’agitais sous son nez pour lui ouvrir l’appétit. Lui remplir le bidou valait tous les câlins du monde pour lui non ? Ah ah !

Un instant plus tard et l’orchestre entamait un slow. J’adressais un moue telle une supplication à Teddy, puis le tirais vers les partenaires de danse. Tant pis. Que cela nous attire les foudres de certains invités, que nous nous marchions sur les pieds… Que me restait-il d’autre comme possibilité ? Je glissais les doigts d’une main entre les siens, la seconde allant naturellement se poser sur sa taille. Le front posé sur le sien, mes soucoupes bleues se perdaient dans ses yeux tandis que nous commencions malhabilement à imiter ceux qui nous entouraient. J’éclatais de rire lorsque je manquais de peu de lui cogner le pied.
Revenir en haut Aller en bas
Jeu 7 Nov - 16:53
Invité
Invité
Anonymous
Ce n'est pas dans les habitudes de Maxine d'arriver en retard à une soirée, mais après la réception d'une étrange enveloppe de la part de son supposé ancien professeur -si tant est qu'il s'agisse bien de lui- la jeune femme y est clairement allée à reculons. Pourtant, le gala de charité l'a tellement emballée, quand elle en a reçu l'invitation ! Une soirée en l'honneur de la ville toute entière, et destinée à sa reconstruction ? Quelle fabuleuse idée, même venant de la part des Prescott qu'elle ne porte pas énormément dans son coeur après avoir entendu tout un tas de rumeurs plus ou moins fondées sur leur famille, et avoir rencontré l'un de ses membres...

Les festivités ont l'air d'avoir déjà bien débuté. La nuit est presque entièrement tombée, et Maxine s'avance dans le jardin des Prescott d'un pas lent et peu assuré. Les talons hauts qu'elle s'est forcée à mettre sous sa longue robe mauve à voiles ne lui permettent pas de se précipiter, bien au contraire. Elle trouve l'endroit magnifique, les jardins étant surplombés du manoir de la famille, majestueux et somme toute impressionnant. Même dans ses rêves les plus fous, Maxine ne s'imagine pas avoir la possibilité un jour de vivre dans un tel endroit. Des centaines de guirlandes lumineuses ont été installées au-dessus des tables et autour de la scène aménagée pour l'orchestre. Ne reconnaissant aucun visage familier, Maxine se pose devant la scène en question, l'air rêveur. Un serveur l'interpelle, lui proposant une coupe de champagne. Elle le regarde sans trop savoir quoi répondre, parce que l'alcool ce n'est pas vraiment son truc. Puis elle repense à la lettre mystérieuse et menaçante qu'elle a reçue, laisse ses yeux aller du plateau à l'orchestre. "Et puis zut !" s'exclame-t-elle en se saisissant d'une flûte de champagne. Elle en boit la moitié d'un coup, sous l'oeil interloqué du serveur qui s'éloigne sans un mot. Maxine se sent on ne peut plus seule, et se demande ce qu'elle est bien venue faire ici, à un gala où elle ne connaît personne. Elle ne risque pas d'y croiser Kate ou Warren... Encore moins Chloé. Un soupir, puis Maxine ferme les yeux quelques secondes.

Quand elle décide de les rouvrir, elle a tourné sur elle-même sans même s'en rendre compte. D'un geste nerveux, elle lisse sa robe au niveau de la taille, pendant que ses yeux se perdent en direction du buffet. Elle y reconnaît Clyde, un garçon dont elle a fait la connaissance il y a peu, mais à qui elle n'a pas parlé plus que cela. Il l'a intriguée, sur le coup. Il a l'air si mystérieux... Elle amorce un mouvement pour aller dans sa direction, puis se stoppe en remarquant qu'il a engagé la discussion avec une brune que Maxine ne connaît ni d'Eve ni d'Adam. Hors de question de le déranger, donc. Elle soupire à nouveau, et termine sa coupe de champagne d'un air désespéré. Oui, la solitude lui pèse, ce soir.
Revenir en haut Aller en bas
Sam 9 Nov - 23:34
Invité
Invité
Anonymous
Et voilà je l'avais dit que je serais obligée d'aller danser malgré le fait que je sois dotée de deux pieds gauches et que je ne me soit jamais vraiment mêlée a ce genre de soirée, et donc que les pas de danse me soient totalement inconnue. L'idée de suivre ce qui était ecrit sur cet étrange bout de papier qui se trouvait dans mon sac me traversa l'esprit. Après tout, j'étais maquée, j'avais pu boire un ou deux verres de trop....mais qu'en était-il de la Marmotte, du chef commando, de l'homme maquillé, de ce "Clyde"...et de tous les autres présent à cette soirée...comment me verraient-ils tous après ça....je m'en moquais royalement, mais étrangement, pour la première fois depuis longtemps je n'avais pas envie de voir la honte et le degout dans le regard de quelqu'un que j'appreciais vraiment.

"Parce que je lis dans les étoiles en cartons, ne l'oubli pas Roméo, et que j'ai vu que ce soir tu allais me forcer a danser!"

Même si ce n'était pas tout à fait exact car le maître chanteur était beaucoup moins amusant, beaucoup moins drôle et surtout beaucoup moins sain d'esprit que mon grand frère adorablement mignon. Mais riant autant que je sois capable de le faire je me laissais entrainer sur la piste de danse, accrochée à Alec.

Je le laissais me faire tournoyer, laissant mon sourire s'aggrandir en même temps que les mouvements qu'il me faisait faire. Je riais autant que possible. On m'avait toujours dit que le rire chassait les soucis ou la peur, que souvent on riait pour ne pas laisser monter combien on était inquiet ou angoissé. Alors je riais pour oublier qu'un fou me demandais de me ridiculiser en public, et devant le peu de gens que j'appreciais.

Tandis qu'il s'adressais a ce "Teddy" et au chef commando, en posant une main sur ma taille, alors que ma tête tournait encore un peu et que l'orchestre entamait le nouveau morceau et que l'on commençait a s'emmeler les pieds, j'obsevais la salle. Je notais quelques têtes que j'avais pu voir assez souvent dans l'école, notamment Dana. Et soudain j'avais encore moins envie de faire ce que l'on me demandait. Un frisson glacé me glissa dans le dos, qui se transforma en grimace quand j'écrsais le pied d'Alec -heuresement pour moi, par son pied tout neuf- en essayant de suivre sans grand succès le rythme de la musique.

"Désolée Marmotte, je ne suis pas une grande danseuse"

Et le chef commando nous rejoignit sur la piste de danse, et je me lassait de reflechir a ce qui était bien ou non, et décidait de m'amuser completement, et vu qu'un slow était décidement sensé rapprocher les gens, je me collais contre mon frère, en profitant qu'il ne puisse pas voir mon visage pour reflechir et cesser de sourire deux minutes.

"Je vais avoir besoin de plusieurs coupe pour cette enigme" dis-je pour moi même

Mais comme le slow ne bougeait pas assez pour moi, j'entrainais ALec dans une dane totalement bizarre, qui n'avait rien a voir avec la musique, et qui était diffusée seulement dans ma tête, en le faisant sautiller d'un coté, et tounicoter de l'autre.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Page 3 sur 6Aller à la page : Précédent  1, 2, 3, 4, 5, 6  Suivant

Sauter vers :
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Life is Strange :: Les RP terminés :: Intrigues & Events-