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Why? Just because of you, fool! [Sean]

 :: Boule de cristal :: Blackwell Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Jeu 30 Avr - 3:23
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Encore une fois je parlais trop en sa présence....et j'allais finir par le regretter, parce que j'aurais, encore une fois, pourri l'ambiance. Je reflechis sérieusement à sa proposition, en touchant du bout des doigts le bleu que j'avais sur la joue.

"Oui sur. J'aurais du te demander ça hier, maintenant ça sert plus a rien"

Une fois que la tâche était visible, les crèmes et autre truc pour empêcher la peau de marquer c'était trop tard. J'avais passer beaucoup de jours de ma vie à masquer mes bagarres aux yeux de ceux qui pouvaient - à l'époque- s'inquiéter pour mon intégrité physique. Les psy eux, ne se posaient pas de questions sur les marques, ce qui les intéressaient eux, c'était les marques qui ne se voyaient pas, mais qui étaient pourtant bien présente, et bien plus douloureuses qu'un pauvre bleu.

Mais puisqu'il était question de s'auto descendre pour savoir lequel de nous deux 'était le pire....et bien je me joignis à lui dans ce petit jeu. J'avais une bien piètre opinion de moi même, et j'avais pris la décision d'essayer de ne plus remettre de masque avec lui. Pas tant qu'il était le seul à savoir. C'était ça, ce qu'on resentait quand on avait un "ami"? Je me posais sérieusement cette question. tout comme celle de savoir si je devais le lui demander à lui? Où au toubib qui ne me verrais pas cette semaine, parce que j'allais l'éviter sans même l'once d'un regret.

Petit j'avais toujours rêver d'avoir un chien, ou même un chat...un animal a serrer contre moi. Mais considérant ce qu'étais mon quotidien, je n'avais jamais formuler mon souhait à haute voix. Et c'était la plus sage décision que j'ai jamais prise. Je jouais a faire courire ma main sur le dos du chiot qui faisait volte face pour machouiller mes doigts. Et je lui caressait doucement le ventre. Je ne souriais pas, mais le voile sombre de mon regard sembla s'alleger quelques minutes.

Mais j'avais évidement baisser ma garde, puis je reçu un bisous sur la joue de la part de Sean qui me figea littéralement. N'allez pas voir là une expression de homophobie poussée à son paroxysme, ce n'était pas le cas. J'étais simplement surpris. Premièrement je ne m'y attendais pas du tout, et deuxièmement je ne savais pas du tout comment réagir. La dernière fois que j'avais eu droit à ce genre de marque d'affection, c'était mon grand père qui me l'avait donné après une crise nocturne particulièrement violente.
Ma main vint se poser sur ma joue tandis que je chassais une nouvelle fois les fantôme du passé, pour partir à sa suite, en marchant tranquillement. A en juger par le bruit, il s'était presque ramassé comme une crèpe...et bien il allait bien avec son chiot comme ça. Un duo parfait! Je l'enviais vraiment d'avoir cette relation là avec sa famille...et je me surpris à imaginer une relation plus saine avec la mienne, et je réalisais que c'était impossible, parce que ça sous entendais que je m'exprime et ça...je n'étais pas encore prêt à le faire.

"Je peux savoir qui est le loup? Parce que si c'est moi j'espère que tu cours petit chaperon rouge!"

Je croisais les bras dérrière ma tête, en train de m'imaginer le poursuivre entre les arbre, entonnant de ma voix la plus grave "je vais te manger, mon enfant". Et l'idée était tellement grotesque, que je me dis que j'avais vraiment passé trop de temps avec lui. Seul le rebond de mon appareil contre mon torse me rappelais que je n'étais pas en train de rêver.

"J'ai vu oui que tu dormais bien. Mais je dirais plus comme une souche que comme un loir"

J'eu envie d'eluder la question, mais c'était une question annodine. Et j'allais pas commencer à l'envoyer bouler juste parce qu'il s'inquiétait de mon sommeil. J'aurais pu lui dire qu'il m'avait ejecté du lit, et que j'avais eu simplement la flemme de remonter, je pouvais être terriblement convainquant quand j'en avais envie.

"J'ai des lubie très bizarre pour calmer mes crises d'angoisse....me rouler en boule sur le sol froid en fait parti. Mais après ça j'ai dormi comme un bébé...pour la première fois, depuis longtemps. Sans cauchemar...quand je te dis que tu as un effet bénéfique sur les gens..." lui répondis-je finalement.

Et je m'étonnais de ce calme avec lequel je le lui dit. Finalement j'allais peut-être l'adopter pour avoir quelques nuit tranquille. J'envisageais même de...non. Impossible. Jamais. Pas tant qu'elle serait là. Je ne voulais pas qu'elle s'immisce encore une fois dans ma vie.

La question d'après me presque perdre mon équilibre, alors que je braquais les yeux sur lui.

"Tu en pose de ces questions bizarres dès le matin toi, tu crois que je suis assez reveillé pour faire de la philosophie"

Je poussais un soupir, et me cachais derrière mon appareil, pour capturer les rayon de soleil qui filtrait à travers les branches, avant d'avoir une idée.
Sans lui laisser le temps de comprendre, je l'attrapais par les épaules, et retournais l'appareil vers nous.

"Je suis pas un pro du domaine, mais je dirais que tu as ce qu'il faut pour prétendre à un être un copain potable....si les muffins veulent bien de toi"

Un "Clic" marqua la prise d'image, et j'étais de nouveau à ma place à quelque pas de lui. J'avais ponctué ma phrase de ma touche perso, mais je pensais réellement ce que je lui avais dit juste avant. Mais c'était bizarre, même pour moi. Comment e pouvais juger la valeur de quelqu'un dans ce domaine quand je m'étais contenter d'aboyer sur les personnes qui s'approchaient trop près de moi avec ce genre d'intention.

"Comment tu as fais...pour t'en sortir, quand tu es tombé au fond du trou..." demandais-je soudainement, en reprenant la marche, le nez collé mon appareil.

Aujourd'hui, c'était un bon jour, un de ceux où j'avais envie de m'en sortir. Il ne durerais pas, et l'idée même de commencer a escalader la parroi du dis trou aurait disparau quand j'aurais quitté la deumeure de Sean. Mais pour l'heure, j'avais plutôt l'esprit appaisé.

"Enfin oublie ça...tu sais que tu parle de bouffe même dans ton sommeil, c'est impressionant quand meme!"

Je me retournais pour le regarder, en marchant en arrière. J'avais juste envie de profiter d'un moment avec une personne que j'en étais venu a apprecier malgré moi. Mais qu'étrangement je n'avais plus envie de voir disparaitre. Rien que l'idée me serrais le pruneau que j'avais en guise de coeur. Ou peut-être l'artichaud, allez savoir quel légume convennait le mieux à cet organe qui battait dans ma poitrine, juste pour ma permettre de survivre un jour après l'autre.
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Ven 1 Mai - 0:14
Sean Wyatt Scott-Holtz
Sean Wyatt Scott-Holtz
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- Évidemment que c’est toi ! Je suis bien trop guilleret et appétissant pour être le loup voyons ! répondis-je en riant tout en déverrouillant la porte d’entrée.

Je courrais plus ou moins vite mais ce n’était rien comparé à mon frère de cœur Celeste. Celui-ci était d’une agilité et d’une rapidité étonnante au point que je ne pouvais me mesurer à lui. Comment cela lui était venu ? Pas la moindre idée. Une histoire de gènes probablement mais puisque nous ignorions tout de son arbre généalogique véritable, cette théorie ne trouverait jamais de réponse. De nombreuses fois je m’étais demandé comment je réagirais si j’apprenais que mes parents m’avaient adopté et que j’étais le fruit de deux étrangers. Aurais-je envie de retrouver leur trace ? Ne serais-je pas frustré en restant dans le noir de la sorte ? Par bonheur, il était bien trop évident que j’étais bel et bien un descendant des familles Scott et Holtz puisque tout dans mon physique et mon attitude criait Elijah meets Teddy (même si, concernant ce dernier, c’était par un moyen détourné). Bref, le moment n’était pas venu pour ce type de débat, préférant le questionner quant à la qualité de son sommeil. Le retrouver rouler en boule sur le plancher m’avait laissé une drôle d’impression à laquelle se mêlant un sentiment de culpabilité. Si j’étais retourné à ma place, peut-être n’aurait-il pas eu besoin de prendre la fuite. Néanmoins, sa révélation suivante y mis un terme car il était évident que cette histoire ne connaissait aucun fautif.

Je n’en étais plus à ma première surprise concernant Johan. Mieux valait-il dès maintenant m’attendre à tout pour ne jamais plus être perplexe post-révélation. Des crises d’angoisse… Ces réactions indésirables avaient menacé de me pourrir la vie dès qu’il fallait retourner au collège/lycée ou que je devais utiliser m’exprimer en classe. La situation s’était montrée si critique que mes vieux avaient songé à me faire suivre des cours à domicile, craignant des pensées suicidaires. Oui. Je vous jure, j’en étais rendu à ce point. Le paradoxe fut que cette proposition me fit comme un électrochoc et que je décidais dès lors de reprendre la situation en main. Chouette résolution mais complexe à concrétiser. Ce fut très progressif et je rechutais régulièrement mais jamais plus je ne fus aussi anéanti. Peu de temps après, je me lançais dans une soirée karaoké avec les Naumann qui entama une lente réconciliation avec ma voix.

Sa dernière phrase me décocha un sourire jusqu’aux oreilles. J’avais déjà un regard tendre par nature dû à la forme très arrondie (ou « en vague » selon certains) de mes yeux mais tirer les coins de ma bouche et là… C’est une tronche de Bisounours. Ou le soleil dans Télétubbies

- Eh bien, si je suis le remède à tes insomnies, n’hésite pas à passer plus souvent. Même à l’improviste, proposai-je. Quoique je risque de sérieusement flipper si tu frappes à ma fenêtre en pleine nuit…

Il ne manquerait plus que je hurle à en briser chaque ampoule de la maison ! Mes géniteurs risqueraient de faire un infarctus en croyant leur bébé attaqué ! Finalement, l’option de m’envoyer des messages serait la plus adéquate (même si ça nécessiterait beaucoup de chance puisque mon portable était toujours en silencieux). Je repris tout en continuant d’avancer tranquillement dans la rue.

- La position du fœtus est une position protectrice. Je ne suis pas étonné qu’elle t’aide à te tirer de ta panique. C’est tout bête et tu vas sûrement me rire au nez mais quand ça m’arrive, j’aime prendre une énorme peluche ou un oreiller. Je le serre contre moi et ça m’apaise. Une présence chaleureuse quoi. Plutôt cliché.

Je fis une pause afin de me remémorer l’événement que je m’apprêtais à citer.

- Une fois ça a été vraiment catastrophique. Rien ne fonctionnait. J’étais vraiment désespéré. J’imagine que ça va te paraître bizarre mais j’ai rejoint mes parents et je me suis assoupi entre eux. Le pire est que c’était durant la période où je les excluais complètement de ma vie. Avec le recul je pense que cette nuit nous a à nouveau rapproché.

Quel adolescent n’a jamais eu honte de ceux l’ayant mis au monde ? Lequel se plaisait à traîner autant avec eux que durant son enfance ? Pas moi. Du moins, pas lors de ma phase dépressive. Mis à part cette parenthèse, nous avions toujours été inséparables et j’en étais fier. Je n’avais pas peur d’exprimer à qui voulait l’entendre à quel point j’aimais le musicien et l’acteur. Avec, bien souvent, une petite boutade assortie. Il n’y avait aucune honte à ça même si je n’étais plus un gamin depuis longtemps. Pour preuve : nous m’envisagions en petit copain potentiel – pas avec lui, de façon générale. Ce n’était pas un point qui me travaillait, heureux que j’étais déjà en m‘appréciant moi-même sans narcissisme.

Mon interlocuteur m’épargna une réplique sanglante, ne citant que les muffins en guise de taquinerie. Manger mes partenaires ferait de moi un chéri catastrophique non ? Je n’eus pas le temps de répliquer puisque je me retrouvai soudain face à l’objectif. Originalité : lui aussi était dans le cadre et me tenait par les épaules. Son changement de comportement était stupéfiant tant il paraissait être un garçon « normal » (dans le sens où il ne grognait pas devant chaque tentative d’approche). La photographie avait une chance sur deux de dévoiler une mine souriante sur ma goule, dans l’autre cas… Disons que mon air stupéfait pourrait faire la une des journaux le lendemain.

- Le plus beau selfie de ta collection je parie ! pouffai-je.

Nous commencions à dériver vers l’orée de la forêt tandis que je tâchais de reprendre contenance. Le fils de Noreen venait de me demander cash des tuyaux pour se tirer du mal-être dans lequel il se trouvait plongé. Du moins, c’était ma conclusion après avoir lu entre les lignes. Lui parler précédemment de mes vieilles difficultés à trouver la paix semblait avoir déclenché quelque chose en lui. Il évitait tout contact visuel avec moi, faisant mine de se concentrer sur son appareil. Parfaite échappatoire hein ? Mon timbre se révéla plus bas, plus grave qu’habituellement quand je repris la parole, ignorant sa tentative tardive pour changer de conversation.

- Alors, déjà, il faut savoir que ce qui a entraîné ma chute – je trouve cette formulation poétique – est que je me suis fait harceler plusieurs années à cause de ma passion pour la danse et de ma voix qui est… peu conventionnelle, dis-je avant de soupirer. Il m’a fallu une éternité pour me remettre en selle et je me suis aventuré dans des territoires vraiment sombres, même si je n’ai jamais fait de tentatives concrètes. C’était une bataille exclusivement psychologique.

Je ramassai une pomme de pain qui traînait à mes pieds puis la fit rouler entre mes doigts. De quoi m’occuper un peu les mains le temps d’achever ces réminiscences douloureuses avant-même l’heure du repas. Non, je ne lui reprochai pas sa question ni ne la considérais maladroite. Juste… Jamais évident vous savez ?

- La nuit que je t’ai mentionné tout à l’heure a aidé, mais aussi une soirée que j’ai passé chez mon oncle et ma meilleure amie. C’était quelques jours après Noël et ils ont réussi à me faire apprécier les sons s’échappant de ma gorge. Un pur miracle que je ne peux même pas m’expliquer. J’ai toujours aimé chanter jusqu’à cette maudite puberté et… c’est au cours de ce karaoké que j’ai pris conscience que je n’étais pas mauvais et que c’est ce que j’aime le plus au monde. Alors… Fuck les haters.

Je jetais mon « jouet » au pied d’un arbre puis grimaçai.

- Désolé. Je doute que mon histoire puisse t’être d’une grande aide mais je pense que l’essentiel à retenir, et qui est valable pour tous, c’est qu’il y a toujours un espoir et que, bien souvent, il survient quand on s’y attend le moins. Ce n’est pas un mythe. Il faut juste ouvrir les yeux pour ne pas passer à côté.

**

Midi était passé, un second repas en cours de digestion, et nous nous retrouvions à nouveau dans mon repère. Ma fenêtre était encore grande ouverte, laissant entrer l’air doux de cet après-midi hivernal. Waffle était quant à lui en train de piquer un somme dans son panier posé dans un coin du salon. S’agiter quinze minutes aboutissait toujours à une sieste de deux ou trois heures minimum. J’avais profité de son calme pour proposer à l’asiatique de prendre des clichés du chiot s’il le souhaitait. Plus simple que lorsqu’il remuait comme un fou dans tous les sens – valable également sur ses maîtres !

Nous étions tous les deux allongés sur le ventre, Johan testant l’un de mes jeux vidéos favoris sur une console portable. C’était un jeu de type fantastique, aux graphismes dignes d’un Noces Funèbres à cause de sa palette sombre et de ses personnages non-réalistes. La musique envoûtante rappelait celle d’un Alice Madness Returns ou encore d’un The Witcher, deux titres pour lesquelles mes pères ne tarissaient jamais d’éloges en retournant 30 ans en arrière. Je riais aux larmes alors qu’il se faisait courser par une horde d’ennemis, craignant de se jeter dans la mêlée.

- C’est moi où on dirait nous deux il n’y a pas si longtemps que ça ?

Je lui donnai un coup d’épaule amusé.
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Ven 1 Mai - 18:03
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Après un dur labeur en solitaire dans les bois avoisinant Arcadia Bay pour aller chercher les commandes que son Pap lui avait passées, Celeste passa rapidement dans l'appartement qu'elle partageait avec son père et prit une douche bien méritée. Vint ensuite le moment de l'habillage et elle hésita un certain temps avant d'opter pour une tunique en dégradé vert et orange « empruntée pour une durée indéterminée » à Sylvanus, un leggins kaki et ses éternelles chaussures à mi-chemin entre la godasse de rando et la rangers pour botter des culs. Un démêlage à la va-vite plus tard et il sortait en claquant la porte, hurlant au passage

- Je vais chez Seaaaaaan !

Comme si son père ne s'en doutait pas déjà, puisqu'il s'y rendait quasiment tous les jours, parfois même plusieurs fois. Ce n'était pas son problème après tout, voir son ami la rendait heureuse alors qu'elle fasse donc ce dont elle avait envie.

Dévalant en courant la rue qui menait à la maison du couple Scott-Holtz, Celeste décida de faire une petite surprise à son ami et de ne pas emprunter la porte principale. Avec une discrétion typiquement Naumannienne, il contourna l'entrée et les fenêtres trop exposées pour mieux atteindre son but : la fenêtre de Sean. Contente de son exploit digne d'un Indiana Jones du pauvre, elle se hissa sur le rebord de la fenêtre ouverte.

- BOUH ! Alors ça... Mais elle s'interrompit soudain, constatant que Sean était accompagné. L'autre garçon semblait à l'aise là où il était et s'amusait visiblement bien sur un jeu vidéo inconnu de Celeste. Il faut dire que celle-ci préférait les soirées cinéma chez les Scott-Holtz que de malmener une manette. Gênée et ne sachant que faire, la demoiselle bascula ses jambes de l'autre côté du mur, prête à repartir pour ne pas avoir à côtoyer un inconnu, qui plus est un inconnu très proche de son Sean. D'ailleurs comment se faisait-il qu'elle ne soit pas au courant de l'existence de cette personne, alors que son petit frère de cœur et elle se disait tout ? Une pique de jalousie vint se planter dans son cœur et elle ne put s'empêcher de grimacer.

- Bon bah à une prochaine Sean. Enfin si t'as envie. Lança-t-elle, commençant à prendre son élan pour repartir de son perchoir de fortune vers d'autres cieux plus accueillant. L'antre de son frangin avait été souillée par un autre... Et leur cabane ? Son coeur s'affola à l'idée que le nouveau pas bienvenu ait mis les pieds dans leur sanctuaire.

NB:
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Sam 2 Mai - 20:05
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"Peut-être qu'il sera potable qui c'est, mais comme je suis un connard possessif, peut-être que tu ne le verra jamais" dis-je avec cette amusée dans la voix, qui ne montait ni sur mes lèvres, ni dans mes yeux.

J'avais osé mettre ça sur le tapis et c'était pour moi un sujet difficile, sans doute autant que pour lui. Se remémorer les périodes sombres de sa vie ça aidait personne, même si comme lui on avait réussi a remonter la pente, et pouvoir rire et sourire naturellement comme si cela ne c'était jamais produit. Avais-je besoin de l'aide d'un amis plus que celle d'un psy? Sans aucun doute, mais jusqu'à hier je n'avais rien eu qui ressemblait de prêt où de loin à ça, depuis que j'étais petit....et encore moins avec qui j'avais envie d'ouvrir la boite de pandore scellée tout au fond de ma tête, et bardée de chaînes comme si elle contenait le pire démon de l'univers.

Je m'en voulais de lui demander ça, de le forçais à se rappeler ce qu'il avait pu faire pour aller mieux. Mais j'aurais pref qu'il ne me reponde pas finalement. Je n'avais pas envie de me moquer, c'était un sujet sérieux. Et n'importe qui y faisait face comme il pouvait. Et le coup de la peluche à serrer contre soi, je l'avais moi aussi. Une vieille peluche qui n'avait plus de forme et qui perdait à chaque lavage ses couleurs...mais cela ne suffisait pas à faire taire mes angoisses. Et je ne pouvais décidement pas faire comme lui. Je ne pouvais me tourner vers ma mére, puisqu'elle était une des raisons à ce genre de crise. Je me retrouvais donc aussi perdu que si je ne lui avais pas posé la question. Les méthodes qui l'avaient aidé lui, ne m'aiderais pas moi. Décu? Un peu...mais pas envers lui, plutôt envers moi même pour avoir esperer qu'il puisse me faire faire ce pas que je redoutais de faire depuis plus de dix ans.

"Désolé, j'aurais pas du te demander ça..."

Savoir ce qui a entrainer ma chute...je lâchais un soupir. Je le savais très bien. Mais ça me ramenait toujours devant ce mur, trop haut et trop lisse pour que je puisse l'escalader.

Mais heuresement pour moi, l'heure du repas mis fin à la conversation. Est-ce que je serais capable d'ouvrir les yeux un jour? Où alors les avais-je déjà ouvert mais le monde semblait juste plus noir que ce à qui je m'attendais. Allez savoir...

Je lui emboitais le pas vers la maison, pour le repas, auquel je fis un peu plus honneur que le petit-dejeuner, puis moins de sucre, mais je déclinais poliment le dessert. Et il m'entraina de nouveau dans son antre d'adulescent qui savait ce qu'il voulait un minimum. Même vide cette pièce restait chaleureuse, elle avait tout du petit douillet où on avait envie de revenir.

Il m'offrit son chiot endormi sur un plateau d'argent pour mon objectif et je ne me fis pas prier, allant jusqu'à m'allonger sur le sol, pour faire des portrait, tournant parfois mon objectif vers Sean, pour tenter des clichés surprises. Puis, une fois que j'estimais avoir prit assez de photos de l'un comme de l'autre il m'offrit de tester un de ses jeux favoris. En bon japonais que j'étais, puisque j'avais ça dans le sang, je ne déclinais pas son offre.

"Tu es donc une horde de zombie, davant laquelle ma faiblesse me fait fuir? Je vais réflechir plus longuement à cette analogie dès lundi promis!"

Et tandis que je reportais mes yeux sur l'écran, battant regulierement des jambes sur une rythme que j'étais le seule a entrendre, une tête se présenta à la fenêtre. Surpris, je lâchais la manette et me redressais aussi sec. Mon visage se ferma, et la tension revint à la charge. Manifestement, les gens qui passait par la fenêtre étaient nombreux et ça faisait la lumière sur ce qu'il m'avait dit plutôt en me disait que je pouvais revenir quand je le voulais, mais pas en surgissant à l'improviste par la fenêtre. Soit il était devin, soit cette personne avait vraiment l'habitude de faire ça tout le temps à tel point que ça en était devenu une blague pour Sean.

Mon regard croisa le sien, et cet éclair de "mais qui c'est celui-là, pourquoi il est la? Je le connais pas!" ne m'étonna même pas. Je faisais souvent cet effet là aux gens. J'étais un indésirable. Etait-ce la "meilleure amie" dont il m'avait parlé un peu plus tôt quand on parlait de cette période de sa vie qui lui avait vallu de cotoyer le noir et le silence? Amie qui se retourna, présentant son dos et tirant sa révérence aussi vite qu'elle était arrivée.

Je tournais mon regard vers Sean.

"Manifestement cette fenêtre est souvent prise d'assaut..." dis-je d'une voix neutre.

J'étais redevenu en un clignement de paupière, le garçon froid et distant qu'il cotoyait tous les jours à l'école. Et quelque part, j'avais presque envie de tirer la langue a cet être qui était là, juste pour avoir une nouvelle raison de me battre avec quelqu'un. Peut-être que j'étais un peu jaloux, de cette relation qu'elle pouvait avoir Sean, et que j'étais loin d'avoir. De cette amitié qu'il y a avait entre les deux et que je n'aurais jamais.

La dernière chose dont j'avais envie c'était de tenir la chandelle, ou de me sentir en trop dans cette chambre. Et encore moins de me mettre entre lui et sa meilleure amie/soeur de coeur ou aller savoir quoi d'autre.

"Je...savais pas que tu devais avoir de la visite. Je vais pas t'accaparer plus longtemps...désolé..."

Joignant le geste à la parole, commençait à rassembler mes affaires.
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Dim 3 Mai - 14:36
Sean Wyatt Scott-Holtz
Sean Wyatt Scott-Holtz
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Se replonger dans les fantômes de mon passé n’avait pas été aisé. J’avais pris sur moi pour ne pas montrer que ces souvenirs m’affectaient encore aujourd’hui, marquant des pauses quand je sentais que ma voix commençait à trembloter. En discuter n’était pas un souci en soi, mais un défi hors du commun. La dépression ne disparaît pas en un claquement de doigt et, si j’étais actuellement dans une phase positive, rien ne m’assurait que cela continuerait éternellement. J’étais loin d’être parfait. Mes défauts pouvaient me pourrir le quotidien si je n’y prenais pas garde, éternel insatisfait que j’étais. Ce fut donc avec soulagement que j’accueillis l’arrivée du repas du midi, parfait refuge pour m’extirper de ces sombres pensées. Je mangeais comme si ma vie en dépendait, la discussion reprenant de bon train entre nous quatre. Johan semblait prendre peu à peu ses aises, prenant sûrement conscience qu’il n’y avait rien à craindre de la part de mes parents. Ils étaient charmants – objectivement – et attentionnés. Leur faire confiance était aisé et ne nous le feraient jamais regretter. Une réflexion de la part de Teddy à mon égard entama une bataille à coups de frites, ce qui nous valut l’intervention du cinéaste qui essaya de remettre de l’ordre à grands coups de « On ne joue pas avec la nourriture ! ». Perdu d’avance, ça nous motivait surtout à continuer. Infernaux, autant le fils que le père. Une maison de fous c’est moi qui vous le dis !

De retour dans ma chambre, nous nous allongions sur mon lit armés de ma console portable que je confiais à Johan. Il me fallait l’initier à un de mes titres favoris ! Rien de tel qu’un peu d’activité physique – même virtuelle – après s’être rempli l’estomac ! Le voyant courir dans une tentative désespérée d’échapper à une horde d’assaillants, je dressai une comparaison amusée avec notre propre situation. Tout du moins avant ce week-end. Mon invité avait investi tant d’effort pour m’éviter dans les couloirs de Blackwell, buté dans son désir de solitude renforcée. Au final, par je ne sais quel miracle, la glace avait fini par fondre et nous en étions à jouer dans mon antre. Incroyable comme les choses peuvent évoluer sans même qu’on s’en rende compte.

- Tu as tout compris à l’analogie ! répliquai-je en ricanant.

Je méritais bien le titre du « Taquin de la promo 2039-2040 » de l’Académie. Si absorbé par le divertissement, je n’entendis pas Celeste se rapprocher de la fenêtre et sursautai en entendant son « Bouh ! » qui semblait sortir de nulle part. Mon cœur battait la chamade tandis que je me retournai sur le dos pour diriger mon regard dans sa direction. À en voir sa mine consternée, ma « Maman » n’appréciait pas plus que ça la présence surprise de Johan. Pourquoi ça ? Ils ne s’étaient jamais adressés la parole aussi loin que je sache. Peut-être faisais-je fausse route. Cette dernière culpabilisait peut-être de s’être immiscée sans prévenir puisque, déjà, elle faisait mine de repartir alors que l’asiatique me fit un commentaire sur la popularité de ma fenêtre.

- Et pourtant on ne m’y a jamais fait de déclaration enflammée !

Référence à Roméo et Juliette même si l’absence de balcon et même de hauteur empêchait une réelle reproduction de cette célèbre pièce de Shakespeare. Même le fils de Noreen se raidissait. Tous les deux me firent penser à deux chats se croisant, les poils hérissés et la tension annonçant un combat de crachats et de griffes. Quoique cela ne risquait pas d’arriver s’ils se faisaient la malle l’un après l’autre ! À ce rythme je me retrouverai bientôt seul comme une âme en peine. Du grand n’importe quoi.

- Olala, bande de petits sauvages ! Et les bonnes manières alors ?

Je sautai sur mes pieds puis tirai Celeste à l’intérieur. Une seconde plus tard et mes doigts n’auraient attrapé que de l’air. Avec mes presque 15 centimètres de moins, il me fallut presque faire des pointes pour être en mesure de déposer un bisou sur la joue de mon meilleur ami en guise de salut. Ne débattons plus sur mon absence de virilité stéréotypée. De mon point de vue, les poignées de main étaient tout aussi indésirables que le vouvoiement. Non seulement il ne fallait pas se planter, mais en plus cela demandait bien trop d’efforts pour trouver le bon dosage de fermeté.

- Celeste, je te présente Johan. Il fait partie du cursus Art à Blackwell, spécialité photographie, résumai-je en évitant de mentionner Noreen. Johan, Celeste. Mon partner in crime, allié idéal si tu es à la recherche de coins splendides à capturer avec ton appareil.

Constatant qu’aucun d’eux ne semblaient décidé à faire le premier pas, je levai les yeux au ciel tout en tapant du pied avec impatience. Vraiment, ils n’étaient pas possibles. De pire gosses que moi (c’est pour dire). Impossible de ne pas ronchonner !

- Vous n’allez quand même me forcer à faire mon Elijah ? Allez ! On se dit bonjour bande de mal élevés !

Ceci balancé, je reparti poser mon postérieur sur mon lit. Qu’ils se débrouillent un peu bon sang de bonsoir ! Les regardant, je m’amusais à les imaginer en couple. Ce serait tellement drôle que, « grâce à moi », ils aient un coup de foudre et finissent par se marier. Ils me seraient redevables à vie après ça ! Mais ne tirons pas de plans sur la comète, qu’ils s’échangent deux mots relèveraient déjà du miracle vu ce départ catastrophique. Pourquoi se comportaient-ils de la sorte ? Le bridé n’était pas des plus sociables je l’accorde mais… Puis la blonde était toujours si dynamique, virevoltant dans les airs avant même que l’occasion ne se présente !

- Tu dois sûrement avoir entendu parler de son père, Sylvanus. Il tient la boutique ésotérique. Idéal pour une soirée digne de ce nom !

Sa mère avait bien dû mentionner son ancien colocataire à un moment donné non ? Peut-être même avaient-ils payé une visite à mon oncle depuis leur arrivé à Arcadia. Par contre : aucun des deux n’allaient me faciliter la tâche pour instaurer un climat hospitalier. J’étais un peu déçu tant, dans mes rêves, je souhaitai que tout le monde s’entende à la perfection. Cette fois, je me tournai vers mon acolyte de toujours :

- Tu veux tenter ta chance ? Je crois que Johan vient de se faire bouffer par les zombies…

Oui, dans sa précipitation, ce dernier avait zappé de mettre le jeu en pause et la horde qui le coursait précédemment s’était payée un dessert de choix. Ma proposition lancée, je me laissai tombé sur le dos. Il y avait suffisamment de place pour que notre trio loge allongé sur mon lit. À condition que ces deux zouaves acceptent ce semblant de cohabitation.
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Lun 4 Mai - 9:53
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Vu la réaction du second garçon de la pièce, Celeste n'était pas le seul à être contrarié. Cela le fit se sentir quelque peu satisfait. Non mais, depuis quand quelqu'un d'autre que lui partageait le chambre de Sean ? D'ailleurs ce dernier sembla sentir l'électricité dans l'air car il intervint, toujours plein d'humour et de sa candeur habituelle.

- Olala, bande de petits sauvages ! Et les bonnes manières alors ?

Le bisou de bienvenue rappela brièvement Celeste à de meilleurs sentiments, et elle étreignit son frangin comme elle en avait l'habitude avant de déposer un bisou sur son front. Aha, tellement facile de l'embêter en faisant une tête de plus que lui. Pour une fois que la nature lui avait rendu possible naturellement la possibilité d'embêter le monde, elle n'allait pas s'en plaindre. Les Déesses étaient parfois de sacrées farceuses, elle état bien placée pour le savoir.

Une fois les présentations faites, Celeste ne bougea pas d'un pouce, si ce n'est pour jeter un coup d’œil à la fenêtre. Hm oui, en étant rapide elle était toujours accessible s'il y mettait un peu d'effet de surprise.

Mais de nouveau Sean intervint, visiblement décidé à faire collapser l'univers en faisant de ses deux amis de nouvelles connaissances.

- Vous n’allez quand même me forcer à faire mon Elijah ? Allez ! On se dit bonjour bande de mal élevés !

La référence à Elijah ne put faire que grimacer Celeste qui avait bien plus qu'une vague idée de la manière dont son oncle aurait pu résoudre le problème actuel. Alors elle céda en premier, ce qui ne voulait pas dire qu'elle abandonnait la guerre. Juste une bataille.

- Salut.

Simple, propre, poli et efficace. Sean ne pourrait pas dire qu'elle avait manqué de tact, elle venait tout de même d'y mettre sacrément du sien pour que les choses …  se passent. Bien elle ne savait pas, vu le regard que se lançaient les deux intéressés, mais au moins ils ne se contentaient plus de se regarder en chiens de faïence.

La référence à son Pap et à Wicc'Arcadia tira malgré tout un sourire à Celeste. Elle doutait que Johan ait déjà mis les pieds dans la boutique cependant, en tout cas elle ne l'avait jamais vu lorsque c'était elle qui prenait les rênes du comptoir.

Tiens, Johan proposait d'embarquer ses affaires et de se faire la malle. Mais quelle excellente idée ! Bien sûr l'enfant Naumann n'en dit rien à voix haute mais ses épaules qui se décrispaient donnaient le ton de ses pensées.

Durant le même temps, le fils Scott-Holtz reprenait sa partie de jeu vidéo – science à laquelle de s'adonnait pas Celeste – et finalement la demoiselle se demande si ce n'était pas plutôt à elle de partir. Elle se rapprocha mine de rien de la fenêtre encore ouverte, alors qu'une nouvelle fois le propriétaire de la piaule tentait de détendre l'atmosphère. Mais lui proposer de zigouiller du zombie n'était pas franchement dans ses cordes et elle n'appréciait pas spécialement de se ridiculiser devant un parfait inconnu.

- Nan t'inquiètes ça ira... Je faisais que passer voir si tu voulais aller...

Elle s'interrompit brusquement, ne souhaitant absolument pas dévoiler l'existence de leur repère secret perdu au fin fond des bois. Pas devant Johan. C'était leur secret absolu, leur endroit à eux. Aussi elle improvisa un mensonge.

- … faire un tour sur la plage.

Pas bien de mentir Celeste, se morigéna-t-elle tout en reconnaissant que c'était un cas d'urgence majeure et qu'elle pouvait bien faire une exception.
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Lun 4 Mai - 11:54
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"Me force pas a t'appeler Juliette jusqu'à la fin de l'année" dis-je en jetant un regard à la dite fenêtre.

Ceci dit si ça pouvait l'embêter un peu, je le ferais volontier. Juste pour le voir taper des pieds.
Les bonnes manières? Je coulais un regard vers Sean, en lui demandant si il me demandait sérieusement d'être sociable avec quelqu'un? J'avais plus d'une fois démontrer ma capacité à être associable, tant à l'école que la veille chez lui d'ailleurs...

Je levais les yeux au ciel, maudissant Sean sur plusieurs générations -comme ça je serais pas le seul à avoir besoin d'être exorcisé- juste parce qu'il était mortellement sérieux. Quand bien même l'argument de se comporter comme son père ne marchait pas avec moi vu que je ne connaissais pas assez son père dans une sphère plus familiale que scolaire...

Mais qu'il avait avait fait le premier pas, je pouvais juste lui cracher au visage, tout le mépris que je pouvais épprouvé envers ce que je considerais comme une présence étrangère dans mon périmètre de survie. Sauf que contrairement a lui, j'avais pas vraiment envie d'y mettre du mien...c'était absolument contre mes principes de connard bridé dépourvu d'un minimum de bon sens.

"Ouais...Salut..."

Le minimum syndical concernant les efforts, tandis que je repportais mon attention sur mes affaires, en continuant de les rassembler. Ca occupait mon esprit pendant qu'ils se faisaient des papouilles. Ca me choquais pas, ça me dérangeait pas non plus. Mais j'étais pas plus à l'aise pour autant. J'avais eu du mal à accepter que Sean franchisse la limite que je m'étais imposé j'allais pas sauter au cou du nouveau arrivant juste parce que Sean me le demandait.

Manifestement c'était encore un qui adorait son "paternel" ou sa famille en général. La mention de la boutique, me rendit songeur. Et je cherchais dans ma mémoire si ma mère m'avait parlé de ce Sylvanus. Elle avait du, mais comme je ne l'écoutais jamais vraiment. comme je n'avais pas mis du mien lorsque j'étais venu ici pour la première fois.

"J'ai du en entendre parler ouais..."

Sous entendu "tu sais comme j'écoute ce que me dis ma mère alors, en vrai j'en sais rien du tout". Puis je poussais un soupir en me traitant d'idiot. Mais j'y pouvais rien si j'avais ni l'envie ni la capacité à être sociable avec une personne qui rentre par les fenêtres et qui semble vouloir ressortir de la même manière.

Je détaillais le nouveau venu, sans aucune gène. Il n'y avais aucun jugement dans mon regard. Ni aucune émotions d'ailleurs, ni de l'apprehension et cet éclair de jalousie qu'il semblait être être tout ce que je n'étais pas. C'était bien ma veine de rencontrer quelqu'un qui me rappelait mon caractère imbuvable juste en étant dans la pièce tiens. Et manifestement aussi le fait qu'il/elle -je savais plus vraiment- accepte autant ma présence que moi celle de Sean quand il s'était incrusté à ma table il y a quelques mois...et voilà où ça nous avait menés hein...

Je jetais un oeil à l'écran. Effectivement, je m'étais fais rétamé comme un pauvre noob -que j'étais malgré ce que mes gènes de gamer pouvaient en dire- à cause de l'arrivée de Celeste par cette foutue fenêtre.

"Tu veux te barrer à la plage parce que tu as peur de perdre?"

Oups...cette réplique de défi totalement inapropriée avait glissée hors de mes lèvres beaucoup trop vite pour que je la retienne. Si j'avais été un gars comme ça, j'aurais eu un air malicieux de chat qui vient de faire la plus belle connerie de sa vie et qui en est fier, mais j'étais pas comme ça. Je me contentais d'avoir une lueur de défi dans le regard.

"Mais je ne voudrais pas me mettre entre vous et la place...en plein moins de janvier..."

Nouvelle bourde? Sans aucun doute. Pourtant j'essayais de me retenir...mais c'était plus fort que moi. Désolé, Sean, c'était vraiment pas fait exprès...mais dans quelques mois, peut-être que je pourrais l'apprecié aussi à sa juste valeur...ne serait-ce que pour les coins photos sympa...

"Mais les coins photos...je dis pas non, comme ça vous m'aurez pas dans les pattes..." marmonnais-je dans la barbe que je ne n'avais pas, en passant une main dans mes cheveux et en évitant soigneusement de les regarder.
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Lun 4 Mai - 20:25
Sean Wyatt Scott-Holtz
Sean Wyatt Scott-Holtz
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Qui lance les paris quant à ma perfection dans le rôle de Juliette Capulet ? Ce serait vraiment excellent à regarder. Une perruque serait de circonstance par contre, à moins que je ne scalpe la nouvelle arrivée. Je notais la difficulté à faire respecter une once de décence tandis que je forçai les deux personnes murées dans le silence à se saluer correctement. Il faut tout leur apprendre à ces gosses ! Et c’est moi qu’on traite d’immature ? Je tapais du pied, impatient pour que l’un fasse le premier pas. Ce fut Celeste qui se lança non sans réticence. Un simple mot « Salut. » s’échappa de ses lèvres avec indifférence. La réponse qu’il reçut ne fut guère mieux. Je soupirai intérieurement. Adieu le long débat philosophique dans lequel notre trio aurait pu se vautrer si les 2/3 d’entre nous étaient en mesure d’aligner plus d’une syllabe au sein d’une même phrase. Chercher le réconfort en me laissant tomber sur mon lit. Parfait. D’ailleurs, le matelas gonflable précédemment occupé par mon invité était toujours en vrac au pied de celui-ci. Je pris la console portable dans les mains, constatant l’échec de la partie, je proposais à ma sœur de cœur d’essayer à son tour. Ce qu’elle déclina. Elle se reprit au dernier instant alors qu’elle s’apprêtait à mentionner notre cachette secrète dissimulée dans les bois. Visiblement, il était hors de question de partager son existence à Johan. Des messes basses qui firent tilter ce dernier comme sa réplique cinglante le souligna. Bientôt ils en viendraient aux griffes et morsures ! Je saisis mon oreiller sous lequel je cachai mon visage tout en poussant un grognement et agitant mes jambes à toute vitesse dans les airs. Oui, il faudrait être aveugle – et sourd – pour ne pas saisir mon irritation face à la situation. À quoi bon faire semblant ? Les rivaux étaient suffisamment grands pour avoir conscience que leurs comportements étaient exécrables.

- Vous me fatiguez les enfants ! m’exclamai-je en sortant la tête de l’incontournable pour une bonne nuit.

Ma voix trahissait tout autant mon exaspération que mes gestes, mais je n’étais pas en colère pour autant. Je râlai juste comme bien souvent et on pouvait y déceler un soupçon d’amusement en tendant l’oreille correctement. Sur ce, je me levai et disparu dans le couloir, les laissant en tête à tête pendant une minute ou deux avant de revenir avec Waffle dans les bras. Le chiot était encore un peu endormi, mais il s’agita dès que ses yeux noirs repérèrent le blond. Impossible de deviner le nombre de fois où ils s’étaient croisés depuis que l’animal avait été adopté, Celeste passant la moitié de sa vie ici. Je n’eus d’autre choix que de le poser comme je pouvais dans les bras de cette dernière dont il était déjà en train de tirer les cheveux avec ses pattes malgré lui. J’éclatai de rire devant ce spectacle, mon ami se débattant pour contrôler la bête et dégager sa chevelure de la zone à risque.

- C’est moi qui lui ai enseigné ça, blaguai-je à l’adresse du fils de Noreen en référence à son énergie.

Même si c’était faux, je pris une posture fière. Que pouvais-je bien proposer aux garçons ? Accepteraient-ils une balade dans la forêt ? Probablement pas. Désiraient-ils se lancer dans un jeu de société ? Encore moins sûr. Et il était tôt pour un film non ? Sans parler que mon dernier désir était qu’ils se battent au sujet de l’œuvre à visionner ! J’étais franchement à court d’idées. Étonnant de ma part non ?

- Tout à l’heure on a discuté de la soirée karaoké passée chez toi tu te souviens ? Ça m’a fait penser qu’il faut VRAIMENT qu’on remette ça un de ces quatre.

Oui, comme ça, out of the blue. Nous passions des journées entières ensemble par mois une fois cumulées, mais nous ne nous étions pas prêtés à cette activité depuis un bail. Oncle Vanus ne refuserait jamais si on lui proposait, profitant toujours de ces séances de chant pour dévoiler des chansons tirées de je ne sais où. Parfois, j’étais même sûr qu’il les improvisait et leur inventait des origines, profitant de notre crédulité légendaire. Au passage, je venais de confesser avoir parlé de mes vieux démons à l’étudiant.

- Eh ! Arrête donc de faire tes bagages toi ! Tu ne veux pas rester ce soir ?

Probablement l’aurait-il fait sans la présence de Celeste mais celle-ci avait réinitialisé le champ des possibles pour ces prochaines 24h. Je ne savais plus où donner de la tête. Ainsi, j’abandonnai et, pour me « défouler » fis un appui tendu renversé contre la porte de la pièce, persuadé qu’avoir le cerveau à l’envers permettrait de le remettre en place.
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Ven 8 Mai - 14:27
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Johan comme il s'appelait n'impressionnait pas Celeste pour un sous mais elle appréciait très moyennement d'être ignorée ou vue comme un parasite dans une pièce qu'elle avait côtoyée plus souvent que quiconque hormis Sean bien entendu.

Cependant l'intru semblait ne pas rechigner à l'idée d'avoir besoin de son aide pour trouver les meilleurs spots photographiques du coin. Et pour ça, il allait avoir besoin de Princesse Celeste si elle acceptait dans sa bonté. Par conséquent, bien sûr elle accepta. Ce fut presque imperceptible mais elle hocha brièvement la tête avant de murmurer.

- Ça peut s'envisager...

Cela n'avait rien d'une promesse mais cela était au moins un pas en avant pour ne pas froisser Sean, ce qui était la préoccupation principale de la demoiselle. Elle refusait que son ami lui fasse la tête juste parce qu'elle aurait refusé de planter le gêneur dans un beau coin avant de se casser aileurs avec son frangin. Comment cela ce n'était pas très poli ? Bah, peu importe c'était déjà un pas en avant. Et il lui avait assez coûté comme ça, Sean n'allait tout de même pas en demander plus.

Une pause Waffle eut lieu et eut le mérite de redonner de l'énergie positive à Celeste qui câlina le chien tout en se faisait copieusement baver dessus au passage. Mais la demoiselle passait tout à la créature poilue, après tout elle l'avait connu depuis son arrivée dans la famille Scott-Holtz. Cet intermède eut le mérite de la détendre et de lui rappeler qu'elle avait quelques privilèges chez Sean ce qui lui donna un petit coup de fierté mal placée.

Cela fut de courte durée, puisqu'elle comprit rapidement que Sean s'était confié plus en profondeur à Johan, en tout cas au sujet de ses complexes vis à vis de sa voix. Bon, elle inspira un grand coup dans le pelage du chien qu'elle tenait toujours étroitement contre elle et relativisa. S'il arrivait à en parler c'est qu'il avait pansé convenablement ses blessures, et c'était le plus important. Bon état d'esprit Celeste ! Cependant elle n'était pas certaine de vouloir voir Johan débarquer dans leurs soirées. Aussi mit-elle un peu de temps à répondre avant de prendre une voix neutre pour ne pas refléter ses tourments.

- Oui c'est vrai que ça fait longtemps. Il faudrait que je demande à Pap... Il est pas mal occupé par les récoltes en ce moment. D'ailleurs si tu te demandais c'est ce que j'ai fais aujourd'hui, et j'ai eu la gentillesse de me faire belle pour toi avant de venir.

Elle tenta ensuite une petite blague, ne pouvant pas tirer la tronche éternellement ce n'était pas dans l'hérédité Naumann.

- Si j'avais su qu'il y avait une soirée pyjama de prévue j'aurais sorti ma plus belle nuisette évidemment.

Tout en parlant elle se focalisait sur Sean, encore et toujours sur lui. Ne pas penser qu'il y avait un spectateur témoin de ses blagues de plutôt bas étage. Cependant Sean semblait débordé par les deux personnes présentes – dont par Johan qui prenait la fuite doucement mais sûrement – et choisi de se mettre tête en bas pour – visiblement – mieux réfléchir. Cela amusa Celeste qui le prit à son propre jeu.

- Crâneur ! Lui lança-t-elle. Puis elle se laissa soudainement tomber sur le sol dans un grand écart parfait, avant de se redresser dans un mouvement de cheveux digne d'une publicité pour shampoing.
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Jeu 14 Mai - 0:44
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Et bien voilà qui était plutôt non! On avait fait trois pas en arrière pour un demi pas en avant! On progressait, à reculons certes, mais il y avait du progrès. Et pas grâce à moi, ça il fallait le dire. Même dans cette jalousie maladive qu'il semblait epprouvé, il restait plus ouvert d'esprit que moi. Que ce soit par réel intrêt -et j'en doutais fortement- ou pour faire plaisir à Sean dont il semblait être si proche.

Mais si il me montrais dès coin sympa pour passer des heures l'oeil coller à mon appareil, il pouvait faire l'écurueil tout nu dans un arbre que ça me ferait ni chaud ni froid. Idem pour Sean cela dit. J'étais pas bien difficile occupé quan y'avais des endroits sympa à regarder autour de moi!

"Génial. Merci...je crois..."

Il manquait la motivation dans mes mots, mais l'idée y était. Allez savoir ce qui me traversais la tête quans je les regardais tous les deux Enfin heuresement pour moi -ou pas- Sean nous abbandonna à notre sort après avoir sit qu'on l'énervait. Et quoi? Il se prenait pour mon père? Ou pire encore, pour ma mère? Un claquement de langue m'échappa tandis que je le regardais fuir et revenir avec le chiot. Pauvre bête d'être ainsi embêter chaque fois qu'il se passait un truc. Mais manfestement, il semblait content de le voir. Même cette pauvre bête innocente me faisait comprendre que je n'étais qu'un intrus ici. Ca va ca va, j'ai compris. Mais aussi étrange que ça, j'avais pas vraiment envie de me barrer, que ce soit par la porte ou par la fenêtre....

Je les écoutais parler de cette "soirée" dont il m'avait parlé plus tôt. Même si c'était plus a cause de moi qu'il en avait parlé, que volontairement ceci dit. Mais je ne relevais pas, pour pas gacher "l'ambiance" encore une fois. Puis a dériva sur une histoire de recolte et de se faire belle pour Sean...et je levais à nouveau les yeux au ciel, avec une envie irrépréssible de lui lancer une pique. Mais je serrais fort mes lèvres pour rien dire. J'allais pas être le connard, pas encore une fois. Pas devant Sean. Et encore mois parce que Celeste semblait être vraiment importante à ces yeux. Et que je voulais vraiment pas en arriver là, pas après qu'il m'est ouvert la porte de chez lui. J'étais pas enfoiré à ce point, vraiment pas...

Je posais mon regard sur Celeste tandis qu'il parlait de nuisette, en ouvrant de grand yeux, pas vraiment choqué, plutôt surprit. Et j'essayais d'imaginer la scène. Que ce soit lui ou Sean, dans une nuisette. Et l'idée semblait tellement loufoque, que j'eux envie d'éclater de rire. Je tournais la tête pour que ni l'un i l'autre ne voit mon sourire, amusé mais un peu moqueur. J'avais presque honte qu'un idée aussi bizarre m'est fait sourire devant un parfait inconnu...même si je me cachais.

"J'espère que t'en a une pour lui, parce que son pyjama fais peine à voir"

Quoi? C'était sorti tout seul...j'avais pu le retenir. Même si son ^yjama de la veille ne m'avait absolument rien fait! Et même si il c'était incrusté dans mon pieu de fortune. Mais ça je le gardais pour moi, je serais pas celui qui irait annoncé ça a tout le monde, et encore moins a quelqu'un que je connaissais depuis même pas une demi-heure.

Puis Sean eu encore une bonne idée...mettre sa tête à l'envers...pour reflechir à l'endroit. Suivit de prêt par Celeste, qui était en fait un de ces être élastiques qui n'ont faire de faire souffrir leurs cuisses...

"Si je reste ici, je vais me mettre a aimez la gymastique? C'est une idée bien plus effrayante que tout ce que tu as pu me proposé jusqu'ici...."

Et non, je n'étais pas souple, malgré mes gènes asiatique.

"Tu m'avais pas dit que c'était le Cirque du Soleil ici..."

Je me passais une main dans les cheveux en soupirant. Et je reflechissais.

"Vu que tu semble connaître les meilleures coins, tu en connaitrais pas bien lugubre et glauque, parce que Moncieur Sean, veut explorés les endroits hantés...."

J'avais dis ça comme ça, encore une fois. La plus longue phrase, sur un ton totalement neutre, sans pique, sans mauvaise fois, que j'avais adressé à quelqu'un que je connaissais si peu. Mais comme quoi, a force de trainer avec des luciole, le ver luisant veut faire parti du groupe. Et je m'effrayais un peu moi même de vouloir "m'integrer", tout en pensant que je devait pas, parce que je n'y avais pas ma place. Il faut croire que Celeste aussi m'intriguais, mais je ne le dirais pas tout haut.
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