Revenir en haut Aller en bas



AccueilRechercherDernières imagesMembresS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : ...
Voir le deal

EVENT - Le Croissant de Lune

 :: Les RP terminés :: Intrigues & Events Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Dim 2 Juin - 0:34
Invité
Invité
Anonymous
Dark clouds
Le jeune professeur de cinéma accepta la demande sans hésiter et commanda gentiment une boisson chaude à l'étudiante. Elle lui sourit en guise de remerciement. Des gouttes de pluie ruisselaient encore sur sa peau pâle et ses cheveux châtains. Heureusement qu'elle n'avait eu que quelques mètres à faire pour se mettre à l'abri, sinon elle serait à coup sûr tombée malade. A présent elle était au chaud et en bonne compagnie. Des frémissements lui parcoururent l'échine.

Tout à coup, un vieil homme déboula dans le café européen. Il avait le dos courbé, le regard vitreux et une expression farouche. En rassemblant ces détails caractéristiques, la jeune fille reconnut le monsieur qui avait été chassé de sa maison, dont l'emplacement était là où se trouvait le nouveau restaurant. En moins de temps qu'il n'en fallut pour le dire, il se dressa sur une table, en délogeant au passage une jeune fille qui s'y trouvait, et commença à hurler à pleins poumons. Une fois l'attention concentrée sur lui, il annonça un funeste présage. De terribles choses s'apprêtaient à arriver. Son ton fut presque apocalyptique. Au moment précis où il descendit de la table, toutes les lumières de l'établissement sautèrent. 

L'étudiante en art sursauta, d'un sentiment mêlé de surprise et de peur. La terreur se lisait sur son visage. Comment ne pas être envahi par l'angoisse avec cet enchaînement d’événements si inhabituels ? Les lèvres serrées, la jeune fille regarda autour d'elle. Entre les chuchotements inquiets, les visages angoissés et les cris de terreur, l'ambiance détendue du café s'était soudainement métamorphosée. La peur s'était imposée dans le cœur des gens qui avaient trouvé refuge ici. Kate elle-même était réellement angoissée.

Toujours soucieux de son bien-être, Elijah lui avait demandé comment elle allait. 


"Eh bien, je suis un peu anxieuse par rapport à tout ce qui vient de se passer, mais surtout à ce qu'il pourrait arriver par la suite... C'est hallucinant et plutôt angoissant je dois dire." répondit-elle, d'une petite voix.

Elle releva la tête pour écouter le message d'un des serveurs du Croissant de Lune qui tentait de ramener le calme dans le café et de rassurer l'assemblée. C'était délicat de sa part de prendre cette initiative. Néanmoins, personne ne semblait adhérer à cette proposition, ce que Kate pouvait assez bien comprendre.

"Et toi, qu'en penses-tu ? Au-delà de ça, comment tu vas ? Ça fait un bout de temps qu'on ne s'est pas croisés !", dit-elle en s'adressant à Elijah.

Elle était contente de connaître au moins une personne dans le restaurant.  Sinon la soirée se serait annoncée bien plus longue et sinistre.


Codage par Libella sur Graphiorum
Revenir en haut Aller en bas
Lun 10 Juin - 19:22
Tobanga
Admin
Tobanga
Messages : 305
Localisation : Près des dortoirs Prescott
Emploi/loisirs : Totem
Humeur : Spirituelle
https://lifeisstrange.forumactif.com

Cet événement sera géré par Graziella Sperenza.

Le papy s'est caché sous l'évier, mais personne ne l'a encore aperçu dans le noir. Les vagues se rapprochent dangereusement du café et la pluie tombe si fort et le vent se lève tellement que la porte d'entrée du Croissant de Lune explose en mille fracas dans l'enceinte du café, atteignant tous les clients qui s'y trouvent et les blessent. Le sang commence à couler chez certains, chez d'autres se trouvent seulement quelques griffures et égratignures.

Le noir est total, mais vous pouvez peut-être faire quelque chose...

Choix :

1/ Chercher des lampes torches ou des bougies et allumettes dans les cuisines

2/ Chercher refuge dans les cuisines

3/ Chercher à remplacer la porte par autre chose.


Attention, au fur et à mesure de vos réponse, les vagues continuent de monter jusqu'aux portes, mais elle n'entre jamais dans l'enceinte du café. La pluie elle, tombe désormais dans le Croissant de Lune.

* * * * * * * * * * * *

Indiquez votre choix au début de votre post.


code by EXORDIUM. | imgs by tumblr


Revenir en haut Aller en bas
Mer 12 Juin - 16:56
Elijah Holtz
Poulet-Spartiate
Elijah Holtz
Messages : 852
Localisation : Arcadia Bay
Emploi/loisirs : Professeur de cinéma

Journal perso
Ardoise (dortoirs):
Choix : chercher à remplacer la porte par autre chose.

Mon manque d’enthousiasme n’avait rien à voir avec mon interlocuteur mais, à y réfléchir, je ne devrais pas m’étonner qu’il pense le contraire. Nous étions dans une phase complexe où nous devions redéfinir notre relation. Si rien ne changeait sur le papier, la révélation de ses sentiments à mon égard ne pouvait pas être ignorée. Je culpabilisais, me sentais affreusement stupide de par mon aveuglement et devais réajuster mon point de vue sur l’intégralité des années que nous avions passé ensemble. Pas évident. Mais, ce soir, j’avais tout simplement la tête ailleurs tandis que je maudissais la situation dans laquelle je me trouvais avec Teddy. Quelle était la trajectoire à suivre ? Un bon sang de mode d’emploi n’était pas trop demandé quand même si ?

La météo était bel et bien le reflet de la tempête qui faisait rage dans mon crâne de moineau. Je bravais les flots uniquement pour ne pas paraître manquer de respect en m’emprisonnant dans mon silence. C’était dingue. J’avais la nausée à l’idée d’être seul chez moi, mais parler à quelqu’un relevait presque de la torture. Dommage qu’Ophelia s’était envolée vers d’autres horizons car une séance n’aurait pas été du luxe.

- J’ignore si je suis chanceux puisqu’on risque tous de mourir noyés d’ici peu…, répondis-je d’un timbre assez lugubre.

Mon ton à demi dépressif me fit réaliser à quel point j’étais ridicule. Je secouais la tête tout en pouffant puis lâchais un profond soupire. Reprends-toi si tu ne veux pas qu’Alec t’exige des explications qui te mettront bien trop mal à l’aise pour t’être bénéfiques !

- Excuse-moi. Oui, j’imagine que ça compte ! Tout est bon à prendre si ça peut nous aider à survivre à cette nuit.

À peine avais-je achevé cette nouvelle prise de parole que Kate surgit de nulle part. Par souci pour sa santé, je lui commandais un chocolat chaud pour l’aider à se réchauffer. Malheureusement, il paraissait qu’elle n’était pas destinée à l’avoir puisque le courant se fit la malle après un discours angoissant de l’ancien habitant des lieux. Vivre dans un film d’horreur. Malgré ma passion pour le cinéma, je n’avais jamais désiré en faire l’expérience ! Pas de la sorte. Pendant que mon meilleur ami tentait de rétablir l’ordre et de rassurer des clients en panique complète, je m’assurais que tout allait bien pour mon interlocutrice, éclairant les environs avec la fonctionnalité lampe torche de mon portable. Beaucoup semblèrent m’imiter par la suite. Pour une fois récemment, j’étais un exemple à suivre.

Son discours me fit grimacer. J’étais peine de la savoir aussi dérangée. Il y avait de quoi avec ce scénario catastrophe ! Je me sentais impuissant. Ce n’est pas comme s’il me suffisait de demander au temps de se calmer pour que tout s’arrange. Nous étions tous dans le même bateau. Pour lui montrer mon soutien, je posais délicatement ma main sur la sienne dans un geste amical. Aucun risque que cela soit mal interprété puisqu’elle connaissait ma situation (officielle) avec le professeur de musique. Depuis son bref séjour avec nous, nous la considérions comme une sœur. Une fille ? Difficile à savoir mais vous avez l’idée. Un membre de la famille en somme.

- Ce que j’en pense ? Disons que je n’ai pas la sensation d’être à Disneyland si ça peut te rassurer
, répliquais-je avec humour pour détendre l’atmosphère. Mais on va s’en sortir. Quitte à improviser…

Je fis une pause, jetant un coup d’œil en direction des vagues se rapprochant dangereusement du café. À ce rythme, ce serait difficile de prétendre plus longtemps que nous ne risquions rien. Je commençais moi-même à sérieusement en douter mais je me devais d’afficher une mine relativement sereine. Perdre mes moyens était le dernier comportement à adopter. Par contre, la distraire ne serait pas de refus.

- Tu as raison. Excuse-moi. Pour tout te dire, ça ne va pas fort avec Teddy en ce moment. Des histoires dont on peine à se sortir… Bref, le moral n’est pas trop là mais avec la fin de l’année j’arrive à bien m’occuper la journée. Mais je ne vais pas t’embêter avec ça, m’interrompis-je de peur de la gêner. Et toi ? Comment tu te sens avec l’arrivée des examens ?

Ce n’était pas une période très épanouissante pour l’étudiante. Cependant, elle était également synonyme des grandes vacances à venir. Un bon équilibre non ?

La discussion ne put s’étendre bien longtemps puisque la porte d’entrée s’ouvrit avec fracas, propulsant des morceaux de verres aux quatre coins de la pièce. Je tirais Kate par la main pour nous mettre à terre mais plusieurs copeaux nous atteignirent malgré tout. Une sensation douloureuse s’allongea sur ma joue gauche, indiquant la présence d’une entaille ensanglantée plutôt superficielle. Le sel qui imbibait l’air et la pluie renforça un picotement qui me fit pester. Cela dit, j’avais connu pire. Je me relevais, aidant Kate à en faire de même.

- Tout va bien ? lui demandais-je pour la seconde fois, cette fois-ci avec une note de panique évidente.

Si je l’avais blessé en voulant la protéger… Dans la précipitation, mon portable s’était fracassé au sol et n’était clairement plus en état de fonctionnement. Génial. J’avais tout gagné. Quelques lumières refirent leur apparition petit à petit mais se ré-éteignirent presque aussitôt. Risqué de se balader avec un appareil électronique alors que l’humidité et la pluie s’invitaient de plus en plus fortement au Croissant de Lune. Il fallait absolument faire barrage ! Les yeux plissés, je cherchais un élément pouvant remplacer la porte d’entrée. Une idée me vint alors à l’esprit.

- Mets-toi à l’abri ! lui ordonnais-je avant de partir vers les frigos contenant quelques desserts. Alec !

Oui, j’aurais besoin de muscles si je voulais tenter de bouger le colosse jusqu’à l’entrée. De toute manière, la nourriture était fichue maintenant.
Revenir en haut Aller en bas
Jeu 20 Juin - 17:35
Invité
Invité
Anonymous
HRP:

Choix 1:  Chercher des lampes torches ou des bougies et allumettes dans les cuisines

Je levais doucement la tête pour fixer en silence le jeune homme qui m'adressait la parole. Je jetais un coup d'oeil dans mon dos, pour m'assurer qu'il me parlait bien à moi, je n'avais pas vraiment l'habitude qu'on m'adresse la parole. Et puis je ne le connaissais pas. Mais fidèle à moi-même je lui adressait un grand sourire, alors même que j'angoissais de savoir quoi lui répondre.Mais il s'interessait au contenu de mon carnet, et ça avait tendance a me faire paniquer encore plus, mais je n'étais pas du genre à mentir a cacher la vérité peu importe ce que les autres pouvait en penser.

"Quelques mots qui me passent par la tête dans tout ça, parce que j'aime bien écrire des histoires sur ce qui peut arriver dans ma vie"


Et puis là pour le coup c'était tout de même assez cocace. Le temps qui vire d'un coup, et ce vieile homme qui entre avec fracas dans le café. Je ne le connaissais pas vraiment, mais j'avais entendu des rumeurs sur lui. Il serait l'ancien propriétaire de l'endroit...enfin de l'emplacement où nous nous trouvion actuellement. Je l'écoutait, en griffonnant chacun de ses mots dans mon carnet. Je ne voulais rien oublier, rien perdre. J'avais l'impression d'être dans un film.

Film. Etait-ce fait exprès? Parce que si ma mémoire ne me jouait pas de mauvais tour, l'homme assez ravissant au comptoir était le professeur de cinéma. Est-ce que ses élèves faisaient un examens pratique dans ce café? Mais le temps...c'était un peu gros comme mise en scène non? Et surtout risqué? Je ne savais pas trop.

Mais le temps que je pense a tout cela, je réalisais que la lumière avait brutalement disparu. Sans compte sur le souffle qui balaya les vitres progettant des morceaux de verres partout. J'étais assez loin pour ne pas avoir été blessée par le souffle, mais legerement egratignée, sans doute pas a l'abri de mes peines, vu comment commençait la soirée. Je glissais mon stylo dans la poche, et rangeais mon carnet dans mon sac, que je fermais soignesement, avant de me lever.

Je m'approchais du jeune homme qui m'avait adressé la parole juste avant.

"Ca va tu n'as rien?" demandais-je par soucis de conscience.


Puis je balayais la salle plongée dans l'obscurité. Aucun moyen de voir quoique ce soit. Le plus dangereux c'était l'eau qui rentrait dans le café a présent, ainsi que le courant d'air glacé. Je me rappelais soudain que j'avais un telephone qui pouvait office de lampe torche, et decidait de me mettre en quette d'une source de lumière en allant chercher dans les cuisines. Je ne sais pourquoi ej me sentais d'humeur exploratrice, en m'imaginant soudain nez a nez avec un monstre sorti de nulle part. Et cette idée me fit sourire alors même que la situation ne s'y pretait pas vraiment!

"Je...Je vais chercher dans les cuisines si je trouve de quoi nous faire de la lumière" dis-je doucement, avant de poser mon sac et d'attraper mon portable pour eclairer mes pas.


Et c'est d'ailleurs ce que je fis. J'avançais prudement, de manière furtive, en eclairant tout autour de moi et au dessus de moi. J'ouvris chaque porte, chaque tiroir, mais ce n'est decement pas dans une cuisine que l'on cherche de quoi faire de la lumière. Mais j'avais esperé trouvé ne serait-ce qu'une petite bougie que l'on aurait pu mettre sur un gateau d'anniversaire étant donné que c'était un café. Mais je n'avais encore rien trouvé. Un bruit me fit sursauter, et je me retournais aussitôt, le coeur battant, mais il n'y avait personne autour de moi. Ni au dessus d'ailleurs.

Je repris ma recherche, en fouillant encore plus minutieusement, me décidant à ouvrir les placard situés au niveau du sol aussi. En tout cas l'endroit est sec ici. Et beaucoup moins frais.

Enfin je mets la mets sur ce que je cherche, des allumettes! Ce n'est pas grand chose, et pas génial niveau durée de vie, mais c'est mieux que rien pour l'heure.

"J'ai trouvé des allumettes! C'est pas grand chose mais ça peut toujours servir" dis-je en réapparaissant dans l'autre pièce.
Revenir en haut Aller en bas
Dim 23 Juin - 9:47
Invité
Invité
Anonymous
Spoiler:

3/ Chercher à remplacer la porte par autre chose.

« Ca va tu n'as rien? »
Les ténèbres avaient envahit la pièce, l'eau montait avec entrain vers le café, un vieux chnoque avait hurlé un discours prophétique et apocalyptique sur une table pour se réfugier dans la cuisine.
La vitre de la porte avait explosé, projetant des éclats tranchants, la pluie s'invitant par la même occasion.
Est ce que j'allais bien ?
J'exhumais discrètement quelques morceaux de verre enfoncés dans ma main ensanglantée, bénissant l'obscurité de la soustraire aux regards déjà bien assez terrifiés de la salle. Je pliais et dépliais les doigts. Les blessures étaient superficielles, aucun tendon de touché, ni de nerfs. La main, ça saigne juste vite. N'est ce pas ?

La jeune fille qui s'était inquiété de lui partie en quête de lumière. Je pris le canif multifonction de mon treillis et perça deux trous dans mes manches pour y passer mes pouces. Dissimulant mes plaies aux yeux du monde, me préservant d'autres débris mordants.

« Alec ! »
D'un regard je vis mon professeur de cinéma s'affairer autour du frigo. Excellente idée pensais-je, ils ne seraient pas de trop avec une troisième personne.
Je me précipita dans le noir, mes mains dans mes manches à la recherche des prises du frigidaires que je débrancha d'un coup sec.
Le serveur arriva au pas de courses – Alec, c'était ça ? – et les deux paires de bras poussèrent non sans difficulté le frigidaire. Je m'ajoutais au labeur, le dos collé contre, poussant des pieds sur le sol trempés et parsemés d'éclats de verre.
Il semble que le corps puisse aller au-delà de ce dont on se croit capable lors des situation où l'extrême de celle-ci fait ramper la peur jusqu'aux tripes. L'adrénaline actionne alors nos muscles, éclaircie les pensées.

Je sentis le choc de l'énorme charge percuter dans l'élan l’encadrement défoncée de la porte. Aussitôt glissais-je au sol. Ma main tremblait. L'absence de luminosité me dissuadait de jeter quelques coups d’œil à cette dernière pour en constater les dégâts. Mieux valait ne pas y penser tant que l'adrénaline masquait encore la présence de la douleur. En partie.

La fille revient des cuisines d'un air triomphale.
"J'ai trouvé des allumettes! C'est pas grand chose mais ça peut toujours servir"


Devais-je me réjouir ou rouler des yeux ? Avec une salle aussi baignée d'eau, les allumettes risquaient nous être d'une piètre utilitée. Ferme ta gueule et concentre toi sur le verre à moitié pleins, pas à moitié vide ; me giflais-je mentalement.

« J'ai un briquet si tu veux ! » et je lui balançais en même temps le-dit briquet, qu'elle rattrapa de justesse.

« Au fait, tu t'appelles comment ? Moi c'est Marcus ! » criais-je à nouveau depuis mon frigidaire. La scène était surréaliste. La fin du monde semblait être sur le seuil et il trouvait encore le moyen de sortir des banalités à côtés de la plaque.
Revenir en haut Aller en bas
Mer 3 Juil - 9:27
Invité
Invité
Anonymous
3/ Chercher à remplacer la porte par autre chose.

( Maybe I've always been more comfortable in chaos )
On va tous crever… C’est sûr ! S’était-il dit en pénétrant dans la cuisine. Le vieux fou était peut-être plus sain d’esprit qu’eux tous réunis. Alec avançait prudemment, essayant de discerner leur aîné dans la pénombre, mais ne parvenait même pas à en deviner les traits. Il connaissait visiblement bien les lieux et le serveur se demanda s’il n’avait pas tout simplement pris la poudre d'escampette après son petit numéro. Comment aurait-il pu ? La mince fenêtre supposée rafraîchir partiellement les fourneaux était fermée. Non, il n’aurait pas pu se glisser par-là, aucun risque ! Où diable pouvait-il s’être caché ?

“Il y a quelqu’un ?”, il demanda prudemment.

Sa voix rebondit sur les murs et ne sembla pas trouver d’oreille où se loger. Un bruit effroyable le fit sursauter et crier d’une façon plus aiguë qu’à son habitude. Un bruit de verre qui se brise, puis un courant d’air qui lui glaçait déjà presque les os. Sans accorder un dernier regard aux environs, il sortit de la pièce, parcourut les quelques mètres de couloir qui le séparaient de la salle de restauration et ouvrit la porte à la volée pour découvrir un bien triste spectacle. Dans la pénombre, il devinait des taches rouges et du verre brisé qui scintillait et reflétait les rayons de lune. Où s’était tenue la porte d’entrée du petit café se trouvait dorénavant un vide chaotique qui menaçait de pénétrer les lieux et d’y déverser ses larmes salées.

“Elijah ! Qu’est-ce qu’il s’est passé ? Tu vas bien ? Tu es blessé ?”

Les vieux sentiments avaient la vie dure et il l’avouait bien volontiers : il tenait plus à Elijah qu’à quiconque dans les lieux - lui-même compris. Le professeur de cinéma lui demanda de l’aide pour pousser le frigidaire contre le trou béant qui laissait entrer un vent glacial. Alec se précipita et laissa un jeune homme débrancher pour eux la machine. Il se joignit rapidement à eux et ensemble, ils poussèrent l’appareil vers l’entrée.

“Encore un petit effort !”

Dans un râle sourd, ils joignirent une fois encore leurs forces et parvinrent à encastrer le réfrigérateur dans la porte. Il ne remplissait pas complètement sa nouvelle mission mais ferait très certainement l’affaire. Alec stoppa Elijah dans sa course et observa son visage en portant une main à sa joue.

“On a une trousse de secours. On doit avoir des stripes. Je voudrais pas que ça change ta belle gueule…”

Il essayait de faire de l’humour dans le noir complet. Alec partit chercher la petite mallette blanche et l’ouvrit sur le comptoir.

“Nous avons de quoi vous désinfecter et vous soigner. Restez bien dans la pièce. D’accord ? Si les choses se gâtent, nous pourrons aller dans la cuisine. Il ne faut pas paniquer...”

Ces derniers mots, il se les adressait également.

“Ne bouge pas !”, il demanda à Elijah en tamponnant sa joue avec un désinfectant sur une compresse. “Je ne vais pas te mettre de stripes finalement… il pourrait y avoir encore des petits bouts de verre. Je préfère qu’on vous emmène tous à l’hôpital dès que les choses se seront calmées dehors.”

( Pando )
fyeahcolinmorgan
Revenir en haut Aller en bas
Mer 3 Juil - 12:50
Tobanga
Admin
Tobanga
Messages : 305
Localisation : Près des dortoirs Prescott
Emploi/loisirs : Totem
Humeur : Spirituelle
https://lifeisstrange.forumactif.com

Cet événement sera géré par Graziella Sperenza.

Le frigo bloque à présent la porte du Croissant de Lune et empêche en partie la pluie de rentrer - par là, car celle-ci s'aventure par les fenêtres brisées du café - ce qui permet de se réfugier un peu derrière celui-ci, au besoin. Les lumières reviennent quelques minutes (durant ce prochain tour de RP), ce qui laisse le temps de chercher d'autres alternatives aux allumettes ou au briquet, si besoin est. Cependant, les vagues arrivent déjà dans le café, et noient les pieds de ses occupants à mesure que le tour passe, jusqu'à atteindre les cuisines...

Choix :

1/ Chercher des lampes torches en cuisine

3/ Débrancher toutes les prises possibles avant que l'eau n'atteigne celles-ci et le dessous de vos pieds



* * * * * * * * * * * *

Indiquez votre choix au début de votre post.


code by EXORDIUM. | imgs by tumblr


Revenir en haut Aller en bas
Mer 3 Juil - 15:31
Invité
Invité
Anonymous
HRP:

Dark clouds

Choix 3) Débrancher toutes les prises possibles avant que l'eau n'atteigne celles-ci et le dessous de vos pieds

Malgré son allure détendue, l’inquiétude se lisait sur le visage du professeur. Mais celui-ci gardait les pieds sur terre. Rien ne servait de paniquer après tout. Et cette présence flegmatique parvenait à apaiser les angoisses de la jeune fille. Elle était très attachée à lui et la simple certitude de le savoir à ses côtés face à cette situation plutôt effrayante la faisait se sentir en sécurité.

L’étudiante observa la façade du Croissant de Lune durant quelques secondes. Depuis qu’elle était rentrée, la pluie ne s’était pas calmée. De plus, si l’on prêtait attention à la façon dont les gouttes tombaient en véritables torrents, on pouvait ressentir la puissance du vent qui sévissait au dehors. Peut-être Elijah avait-il vu la peur refaire surface dans le regard de la jeune blonde car il avait aussitôt posé sa main sur la mienne. Ce geste délicat la surprit d’abord puis lui fit chaud au cœur. Elle lui serra fort la main avant de relâcher son emprise.

- Ce que j’en pense ? Disons que je n’ai pas la sensation d’être à Disneyland si ça peut te rassurer. Mais on va s’en sortir. Quitte à improviser…

La blague suffit à arracher un sourire à Kate. L’humour était sûrement la meilleure des armes pour désamorcer la tension d’une telle atmosphère. Dans tous les cas, elle était plus sereine à présent. Si la situation avait été différente, l’étudiante aurait apprécié le spectacle qu’offrait la nature en ce moment-même. La pluie l’avait toujours intrigué, fasciné même. Le vent, vivifié. L’orage, transcendé. Ce déchaînement des éléments était peu à peu devenu sa plus profonde source d'inspiration. Mais aujourd'hui, et en ce lieu, il ne lui inspirait que de la terreur.

- Tu as raison. Excuse-moi. Pour tout te dire, ça ne va fort avec Teddy en ce moment. Des histoires dont on peine à se sortir… Bref, le moral n’est pas trop là mais avec la fin de l’année, j’arrive à bien m’occuper la journée. Mais je ne vais pas t’embêter avec ça. Et toi ? Comment tu te sens avec l’arrivée des examens ?

Alors qu’elle s’apprêtait à lui répondre, un énorme fracas fit tressaillir l’assemblée. Face à la vigueur du vent, la porte d’entrée s’était brisée en milliers de morceaux de verre. De petits cristaux, tranchants comme des couteaux, parsemaient le carrelage froid du café. C’était un véritable carnage.

Tout s’était passé si vite. Presque en un battement d’ailes de papillon… Elijah avait pris la jeune fille par la main puis s’était jeté à terre avec elle pour se protéger des éclats. Et plus rien. Le vide. Lorsqu’elle rouvrit les yeux, Kate sentit une douleur dans sa poitrine. Elle pensa tout d’abord avoir été touchée par un débris de verre mais heureusement, c’était simplement son cœur qui battait à tout rompre. Qu’était-il arrivé. En regardant autour d’elle, l’étudiante se rendit compte qu’elle avait perdu connaissance pendant quelques instants.

L’assemblée s’affairait à différentes tâches. Les uns poussaient un énorme frigo qui allait sûrement faire guise de porte d’entrée temporaire tandis que d’autres cherchaient de quoi s’éclairer en cuisine ou simplement allaient s’y réfugier, par peur que pire ne soit à venir.

Le frigo était enfin placé devant l’entrée et quelques lumières s’étaient rallumées. C’était un miracle qui n’allait sûrement être que de courte durée. Je dois faire quelque chose, pensa Kate. Tentant de trouver un problème à résoudre, elle attarda son attention sur le sol du café. Peu à peu, les vagues commençaient à rentrer et augmenter le niveau d’eau à l’intérieur du café. La jeune étudiante décida ainsi de débrancher toutes les prises électriques à sa portée, afin d’éviter des électrocutions ou autres désagréments.

Elle parvint à en débrancher cinq. A présent, le niveau de l’eau avait drastiquement accru et elle arrivait jusqu’à ses cuisses. La peur, les dangers et l’imminence lui firent perdre toute sa retenue. Elle fit alors ce que son instinct lui dicta.

« Que tout le monde se réfugie dans les cuisines ! On y sera plus en sécurité ! »
, hurla-t-elle à l’intention des personnes présentes.

La survie de tous était en jeu. Il n’y avait plus lieu d’être timide. Au fond de son être, elle était terrifiée. Mais cet instinct qui repousse les limites imaginables de chaque être humain la forçait à se répéter : On va s’en sortir. Tout ira bien. Il faut qu’on s’en sorte. Il n’y a pas d’autre issue.

Codage par Libella sur Graphiorum
Revenir en haut Aller en bas
Mer 3 Juil - 22:06
Invité
Invité
Anonymous


Choix 1: Chercher des lampes torches en cuisine


contre bonne forture, bon coeur n'est-ce pas? J'avais mis beaucoup de bonne volonté a essayer de trouver de quoi nous éclairer dans cette tempête imprevue, mais mes efforts n'avaient beaucoup été récompensés. Une boite d'allumettes, qui ne seraient pas bien utile vu l'humidité du lieu. En allant reprendre mon sac a dos, que j'enfilais sur ce dernier, je glissais la boite d'allumettes dans la poche sur le coté.
Les hommes de la pièce, avaient quant à eux condanné la porte d'entrée comme ils pouvaient un frigo afin d'empecher l'eau d'entrer autant que possible nous laissant des minutes supplémentaires pour reflechir.

Le jeune homme - Marcus apparement- m'envoya son briquet que je parvins a rattraper de juste après qu'il m'est glissé des mains la première fois. Je lui adressais un sourire, et glissais l'objet dans la poche de mon sac, avec les allumettes. J'ignorais si ça nous servirais mais mieux valait avec des trucs inutiles que rien du tout et en avoir besoin!

"Euh...je m'appelle Noreen. Enchantée, Marcus" dis-je doucement, en passant une main dans mes cheveux.

J'étais pas trop douée avec les relations humaines, alors se présenter, faire connaissance, tout ça c'était pas trop ma tasse de thé.

Malgré moi j'entendis le serveur dire au professeur qu'il ne le mettrais pas de stripes au cas où il y aurait des éclats de verres. Et c'est malgré moi, que je lançais.

"Ma mère est docteur, quand on sera au calme, je pourrais peut-être aider a nettoyer les plaies et faire les bandages si besoin."

Mieux valait le dire, je me sentirais mieux que si j'avais gardé ça pour moi. Je glissais mon telephone dans l'encollure de ma robe, le callant dans mon soutiens gorge, sans aucune gène. Les codes sociaux, et la bienséance, c'était pas pour moi rappelons le.

Je retourne dans les cuisines chercher de quoi faire de la...lumière"

Mais alors que je disais que je voulais chercher de la lumière, cette dernière revint. Pas partout, mais assez pour nous éclairer sur la situation, et sur ce qui nous attendais. Un regard dehors suffit a me dire que nous n'étions pas au bout de nos peines. Et j'eux une pensées pour ma mère qui devait s'inquieter, parce que je ne lui avait toujours pas dit que j'étais rentrée à mon appart.

Je pateaugeais dans l'eau, pour retourner dans la cuisine, profitant de la lumère pour inspecter chaque tiroir, chaque placard, allant, jusqu'à me mettre a genoux sur le plan de travail pour atteindre les placard trop haut pour moi. Mais rien, pas de lampe.
Je redescendis de mon perchoir, et choisi de chercher dans les placard au sol.

"AHHH!"


Quand quelque chose me sauta dessus. Pas d'ahression, mais un rire un peu fou, et une forme que me passa dessus. J'avais poussé un cri sans m'en appercevoir. Je venais de trouver le vieil homme devin qui nous avait apporter le malheur par ses prédictions foireuses. Mais il avait de nouveau disparu ailleurs. Je me massais l'arrière du crâne, en me relevant doucement. Il m'avait fait peur ce vieux fou, mais je devais trouvé des lampes, ou une source de lumière pour le cas où la lumière s'en irait avec le vieux fou dans un autre placard!

Je me relevais doucement, pour reprendre mes recherches. Je denichais finalement, une lampe torche, unique. Mais elle refusait de s'allumer.

"Il y a des piles quelques part ici?" demandais-je en m'adressant au serveau, si tant est qu'il m'entende.


Lui il devait connaître l'endroit. Sinon, et bien, on était un peu fichus...et quelque part en moi, j'avais envie de voir ce qui allait nous arriver. J'avais l'impression de retourner en enfance, a braver le torrent pour chercher une chose qui n'existait pas. Et je fus secouer par une rire silencieux, j'adorais tout ça, même si je n'aurais pas du m'en rejouir!
Revenir en haut Aller en bas
Ven 5 Juil - 1:43
Elijah Holtz
Poulet-Spartiate
Elijah Holtz
Messages : 852
Localisation : Arcadia Bay
Emploi/loisirs : Professeur de cinéma

Journal perso
Ardoise (dortoirs):
Choix : débrancher toutes les prises.

La porte s’était arrachée avec fracas, causant des dommages collatéraux dont nous serions nombreux à en payer les frais dès que l’adrénaline aurait rechuté. Je ne prêtais pas attention à l’inquiétude littéralement prononcée d’Alec. Déjà, je m’affairais à pousser le frigo qui semblait bien décidé à ne pas se laisser faire si aisément. Une aide inattendue se pointa en la présence de Marcus qui eut la bonne idée de débrancher le poids lourd avant de nous venir en aide. À trois, nous unissions nos forces dans une tentative de faire rempart à l’eau progressant lentement vers la Croissant de Lune. J’avais encore du mal à croire ce qui se déroulait sous mes yeux. Un véritable scénario catastrophe comme je n’en avais jamais vécu. L’arche de Noé version 21ème siècle ? Si j’avais été moins paresseux ces derniers mois, probablement aurais-je moins souffert de cet effort. Flash info sur l’importance de la musculation et de l’entraînement physique. Je ne risquais pas de l’oublier si je survivais à cette soirée. Car oui, le doute se diffusait dans ma caboche. Que faisait les secours ? Pourquoi n’entendions-nous des sirènes au loin ? N’étaient-ils pas équipés en cas de catastrophes naturelles ? À cette allure, nous aurions notre propre Titanic.

Ceci fait, ce fut au tour de mon meilleur ami d’enfance de prendre les choses en main en se la jouant infirmier improvisé. « Belle gueule. » Il ne loupait pas la moindre occasion pour m’aguicher n’est-ce pas ? Une pluie diluvienne menaçant de faire d’Arcadia Bay la nouvelle Atlantide et lui s’amusait à flirter. Pourtant, même si cela était des plus incongrus, je lui lançais un sourire complice. Durant un instant, j’avais tout oublié de sa déclaration. Probablement était-ce également dû au léger tournis qui s’était manifesté lors de ces dernières secondes. Je mourrais de chaud tout en étant congelé des pieds à la tête. Sensation atypique. Sur ce, je me laissais faire, grognant tandis que le désinfectant provoquait un picotement très désagréable à mes différentes plaies. Étais-je en pire état que ce que je m’étais imaginé ?

- Avoue que tu prends ton pied. Tu as la parfaite excuse pour me tripoter.

À mon tour de faire de l’humour mal placé. Si la tournure des événements se révélerait atroce, autant passer de beaux instants avec une personne que je chérissais sincèrement en dépit de nos problèmes. Teddy n’était pas là. Alec était donc le candidat idéal pour ça. Je ne riais pas, mais mon regard s’était allumé d’une malice certaine. Ce qui survint avec un timing idéal puisque Dumbledore avait visiblement décidé d’utiliser son Déluminateur pour éclairer la pièce à divers endroits. Cela suffit à briser notre bulle et à me replonger dans la réalité. Ainsi, je balayais la pièce des yeux. C’était pire que ce que l’obscurité avait laissé paraître. Le café était quasiment méconnaissable. L’eau, quant à elle, montait à une allure folle. Mes chevilles étaient déjà immergées.

- Ton aide ne sera pas de refus Naureen. Certains ont vraiment l’air mal en point…

Et ça ne fait que commencer… dis-je intérieurement. D’instinct, je m’éloignais et imitais Kate que j’avais aperçu en train de débrancher toutes les prises à sa portée. Inutile de s’électrocuter, cela n’en rendrait pas cette nuit plus fun. Ce fut la voix de cette dernière qui résonna jusqu’à mes oreilles, nous avertissant de nous réfugier au plus vite dans les cuisines. Et pour cause : le niveau de l’eau était si élevé qu’il devenait complexe d’avancer. Je posais ma main dans le dos de la demoiselle afin de m’y rendre avec elle, l’aidant à se frayer un chemin parmi les décombres qui flottaient à la surface. Hors de question qu’elle se sente délaissée. Je n’avais jamais été aussi fier d’elle.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Page 2 sur 4Aller à la page : Précédent  1, 2, 3, 4  Suivant

Sauter vers :
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Life is Strange :: Les RP terminés :: Intrigues & Events-