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EVENT - Le Croissant de Lune

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Jeu 23 Mai - 12:10
Tobanga
Admin
Tobanga
Messages : 297
Localisation : Près des dortoirs Prescott
Emploi/loisirs : Totem
Humeur : Spirituelle
https://lifeisstrange.forumactif.com

Cet événement sera géré par Graziella Sperenza.
Il concerne les personnages suivants :

- @Marcus Hauptmann
- @Kate Marsh
- @Noreen J. MacKallan
- @Alec McArchty
- @Elijah Holtz

Il était déjà 21h30. Le Croissant de Lune avait connu une ouverture fulgurante, avec des clients chaque jour de sa mince existence. Heureusement, en cette froide soirée - quoi que légèrement étrange, suite au temps qui déraille - quelques étudiants et un professeur se trouvaient dans ce bel endroit à déguster de délicieuses boissons sucrées et à dévorer des pâtisseries françaises. Seulement, des tromes d'eau tombent dehors et s'écrasent sur les vitres, assombrissant dangereusement le ciel déjà sombre...

Indications : essayez de faire des réponses courtes, pour que le rp soit facile à lire et avance vite. Si vous ne répondez pas assez vite, votre tour pourra être sauté.
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Jeu 23 Mai - 12:10
Tobanga
Admin
Tobanga
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Localisation : Près des dortoirs Prescott
Emploi/loisirs : Totem
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Le membre 'Tobanga' a effectué l'action suivante : Lancer de dés


'Le temps' : La Pluie
EVENT - Le Croissant de Lune 6w3b
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Ven 24 Mai - 11:20
Elijah Holtz
Poulet-Spartiate
Elijah Holtz
Messages : 852
Localisation : Arcadia Bay
Emploi/loisirs : Professeur de cinéma

Journal perso
Ardoise (dortoirs):
Qu’est-ce que je pouvais bien faire au Croissant de Lune à une heure pareille me demandez-vous ? La réponse est simple : je n’avais aucun désir de rentrer chez moi. Je savais parfaitement quand y remettant les pieds je trouverai un appartement vide de la présence pétillante de Teddy. Et, franchement, ça ne me plaisait pas le moins du monde. Remarquez que j’avais beau être entouré de multiples habitués des lieux, je sentais toujours le poids de la solitude sur mes épaules et la vague de dépression qui m’avait englouti ces derniers temps. J’espérais en ressortir rapidement mais ce n’était pas le temps à l’extérieur qui allait m’aider à retourner au sec. La pluie s’abattait violemment sur les vitres, résonnant dans la pièce en dépit de la musique s’échappant des haut-parleurs et des discussions. Seul à ma table, je regardais par l’une d’entre elles pour mieux constater les intempéries et leurs dégâts. Fraîcheur, arbres agités, obscurité presque totale… Difficile à croire que nous étions à deux-doigts de l’été franchement. J’allais finir par croire que mon humeur agissait sur la météo à ce rythme. J’entendis la porte d’entrée s’ouvrir et se refermer à plusieurs reprises, certains pestant contre les torrents d’eau qui s’étaient abattus sur eux en chemin. Je n’étais sûrement pas le seul à être prêt à passer la nuit ici si besoin. Au moins, ça m’éviterait de retourner dans l’Antre du Silence douloureux. Oh pas mal comme surnom ! Je bus une gorgée de mon chocolat chaud, lançant des paris avec moi-même concernant l’heure à laquelle l’électricité couperait. Quoi ? Nous étions dans l’œil du « cyclone » ce ne serait pas plus étonnant que ça !

Mélancolique, je me saisis de mon portable et me rendit dans la conversation partagée avec le musicien. Le doigt suspendu au début du clavier numérique, je m’apprêtais à composer un message avant de m’interrompre brusquement. Pour dire quoi ? À quoi cela servirait-il ? Nous avions fait le tour de la question, sans parler des risques de le faire venir jusqu’ici. Le connaissant, il perdrait ses deux chaussures cette fois-ci ! À cette pensée, un léger sourire se dessina sur mon visage, accompagné d’un pincement au cœur. Je grognais puis rangeais l’appareil dans ma poche. Non, j’étais destiné à m’ennuyer ce soir.
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Sam 25 Mai - 1:44
Invité
Invité
Anonymous

( Maybe I've always been more comfortable in chaos )
La météo n’en faisait qu’à sa tête. Il pleuvait un instant, puis il neigeait le suivant. Le vent était glacial, et des trombes d’eau s’abattaient aujourd’hui sur la vitrine du petit café à la française. Le jeune homme avait entamé son service à quatorze heures et devait faire la fermeture ce soir-là. Il ne s’imaginait pas voir la soirée s’allonger considérablement et jusque dans la nuit. L’étudiant s’était retiré dans les cuisines pour prendre une pause bien méritée et dîner sur le pouce. Quelques pâtisseries suffirent à apaiser sa faim - quel régime exemplaire ! - et il traîna quelques dizaines de minutes supplémentaires jusqu’à ce que sa collègue vienne rendre son tablier pour la soirée. Elle voulait éviter la grande tempête et préférait plonger dans le pédiluve maintenant, avant que ce soit marée haute. Alec n’était pas attendu dans son appartement désespérément vide, et lui promit qu’il pourrait fermer la boutique seul. Il retourna dans la salle vers vingt heures, juste à temps pour voir défiler les quelques courageux qui étaient entrés, et ressortis, puis rentrés. Il servait un client lorsqu’un proche fit son apparition dans les lieux. Il s’agissait d’un professeur bien connu avec lequel il n’avait pas eu beaucoup d’échanges depuis leur discussion douloureuse et toutefois salutaire. Il voulut lui faire signe, mais ses mains étaient occupées. D’autres personnes avaient pris refuge dans le petit café branché et s’installaient sur les tables ou observaient les quelques denrées restantes dans la vitrine réfrigérée du comptoir.

« Et voilà pour vous. Nous allons bientôt arrêter de servir, mais vous pouvez rester au chaud et à l’abris, évidemment. Et puis, je peux être soudoyé. », rassura-t-il le client avec un large sourire aux lèvres.

La météo, comme cette soirée, avait un arrière-goût d’inconnu, d’excitation et d’angoisse. Le jeune homme attrapa le torchon et la bassine pleine pour aller nettoyer quelques tables. Il s’approcha de celle devant laquelle les fesses d’Elijah avaient élu domicile sur une chaise.

« Salut l’étranger, pas trop mouillé ? »

( Pando )
fyeahcolinmorgan
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Sam 25 Mai - 17:31
Invité
Invité
Anonymous
Dark clouds
C'était une soirée glaciale de fin mai. La pluie tambourinait sur les toits feutrés et les trottoirs de béton tandis qu'elle aspergeait les vitres crasseuses des commerces du centre-ville. D'ordinaire absorbée et apaisée par le crépitement des gouttes, Kate percevait aujourd'hui comme une aura menaçante autour de celles-ci.

Inquiète à l'idée de rentrer chez elle par un temps pareil, la jeune fille regarda l'horloge de la bibliothèque. 21h25. Il ne lui restait que cinq minutes avant que l'établissement ne ferme ses portes. En observant au dehors par la fenêtre, elle réalisa qu'il pleuvait à des flots de plus en plus vigoureux. Soudain, un grondement sourd retentit. Le tonnerre. Il fallait qu'elle se dépêche de retourner à l'académie avant qu'elle reste bloquée ici. Elle rangea ses affaires et déguerpit aussitôt.

Une fois dans la rue, elle prit conscience qu'à cette heure-là, il n'y avait plus de bus pour la ramener à Blackwell et sans un parapluie, elle rentrerait gelée jusqu'aux os. Désemparée, elle chercha tout de même autour d'elle si un commerce n'était pas encore ouvert. Il valait mieux qu'elle passe quelque temps au chaud et rentrer un peu plus tard que prendre le risque de sortir sous des torrents aussi glacés. C'est là qu'elle aperçut le Croissant de Lune, le nouveau café européen, très en vogue. 

Elle passa le pas de la porte et aperçut tout de suite Elijah Holtz, son professeur de cinéma avec qui elle avait passé une soirée riche en émotions. Sa présence remplit son cœur d'une chaleur toute particulière et un sourire se dessina sur son visage. Elle se dirigea vers sa table et quand elle y fut arrivée, demanda doucement :
"Bonsoir Elijah, je suis vraiment contente de te croiser ! Je ne suis pas la seule qui suis sortie à la mauvaise heure on dirait... je peux m'asseoir ?"

Codage par Libella sur Graphiorum
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Sam 25 Mai - 21:21
Invité
Invité
Anonymous
Les jours de pluies me rappelent tellement mon enfance, à chercher les sirènes dans chaque ruisseau, dans chaque flaque d'eau, dans chaque endroit humide qui pouvait servir de cachette!
Mais surtout comme à cette époque j'aimais marcher dans la rue, quitte à être trempée et avoir de la fièvre le lendemain.

Jusqu'à ce qu'un éclair déchire le ciel, suivit de très près d'un grondement de tonerre qui résonne à l'intérieur de moi. Soudain, marcher sous la pluie ne m'amuse plus autant, et en hâte je me précipite dans le premier endroit que je trouve ouvert, alors que je rentrais tranquillement à l'appartement.

J'ai la présence d'esprit de prévenir mon collocataire que je rentrerais plus tard ce soir, car je suis bloquée par l'orage dans un commerce en ville.

"Bonsoir Bonsoir!!" lançais-je a à la cantonnade, en jeune fille polie que je suis.

Je balaye l'endroit où je me trouve.
Un café "à la française" qui me rapelle de nouveaux souvenirs d'enfance. Je souris, chassant la peur de l'orage qui m'a un peu secouée quelques minutes auparavant. L'endroit est mignon, chaleureux et tout à fait accueillant. Et déjà beaucoup trop peuplé pour mon coté associal d'ailleurs. Mais je ne peux ni ressortir et attendre dehors que l'orage passe, ni leur demander de partir parce que je veux être seule ici.
Je respire un bon coup, en me disant que si j'arrive a aller a l'école je peux bien passer quelques heures avec d'autres personnes dans le cadres d'un moment de détente en attendant une accalmie du temps qui a décidé de faire n'importe quoi sans prévenir.

Je m'approche du comptoir pour commandé une boisson chaude, après avoir retirer ma veste et essorés mes cheveux dégoulinants.
En observant un peu mieux autout de moi je remarque des têtes que j'ai déjà croisées au sein du campus, sans leur avoir jamais vraiment parlé, pour cause de timidité maladive.

Un nouveau coup de tonerre me fait sursauter, et incosciement, je me rapproche du petit groupe qui s'est formé, sans osé forcement me meler à eux, car je ne les connais que de vue, et encore je ne suis pas assez physionomiste pour être sure de moi. Et je n'ai pas vraiment envie de passer pour une idiote à me tromper de personne, surtout dans un café inconnu.

Je sors mon petit carnet de mon sac, et commence a noté quelques mots sur mon cahier.

Chaleur. Groupe. Orage. Penombre. Tension. Etrange.


Des mots sans queue ni tête, mais qui ont pour moi un sens, et qui auront bientôt toute une histoire à raconter.
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Mar 28 Mai - 13:05
Invité
Invité
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Ses pensées s'envolaient dans la fumée d'une une clope bien méritée devant le café du Croissant de Lune quand la luminosité changeante le tira de ses souvenirs. Avec une étonnante rapidité le ciel s'était paré de lourds nuages noirs. L'averse qui s'abattit fut encore plus fulgurante. Merde, le dilemme : finir sa clope ou laisser à l'abandon sa dose de nicotine ? Le vent et la pluie tranchèrent à sa place, sa clope s'éteignit, impossible à rallumer. Ses vêtements étaient déjà trempés. Chouette
Il rentra à l'intérieur de la salle et referma avec difficulté la porte secouée par des vagues de vent agressives. Il ne semblait pas avoir été le seul à se réfugier dans le lieu sec.

Jetant un dernier regard derrière lui, la nuit avait enveloppée la ville. On était bien en été hien ? Sérieux, être bloqué dans ce café ne l'enchantait guère… Quoi que, c'était un café, n'est pas ? La simple idée d'être cloisonné dans un lieu remplit de café le réconforta un peu. Il aurait bien aimé que son fidèle rat Pompon soit là…

Il décolla son regard de l'extérieur pour mieux dévisager les gens qui l'entouraient. Ils étaient beaucoup. Swip swip swip… ses bruits de pas mouillés l'emmenèrent près du comptoir commander un café très caféiné et surtout bien chaud. Laissant traîner son ouïe, il capta les mots du serveur attelé à servir quelques clients.
« … mais vous pouvez rester au chaud et à l’abri, évidemment. Et puis, je peux être soudoyé.»
Soudoyé ? Il se rappela les deals de cigarettes, de briquets, et puis de billets volés, les troques des foyers entre gamins déglingos dont il avait fait parti. Les éducateurs étaient cependant beaucoup plus difficiles à « soudoyer ». Il était plus convenable de parler de « duper » que de soudoyer même.
Espérant qu'il soit toujours possible de commander, il fouilla dans sa poche je treillis trempé à la recherche de quelques pièces. Dans le coin de son regard, il repéra une fille de sa promo. Il avait sûrement dû déjà la croiser mais comme d'habitude, il ne lui avait certainement pas plus adresser plus d'attention qu'à tout ses camarades. Toujours trop concentré sur ses projets d'art plastiques, le nez plongé dans ses cours parce qu'il n'y avait que le savoir pour s'échapper de son ancienne vie de gamin de l'ASE.
Hum, une bien mauvaise habitude en y repensant, maintenant qu'il était piéger dans ce café.
Continuant à espionner du coin de l'oeil, cette fille griffonne quelque chose dans un carnet.
Devrait-il faire de même pour tromper son malaise ?
Il se retourne. Le serveur s’affairait à une autre table où il cru reconnaître son professeur de cinéma. Tout Blackwell avait décidé de se réfugier dans ce café ?!
Marcus escalada une haute chaise de comptoir, la vie des gens de petite taille. La fille continuait à griffonner sur son carnet. Des mots, des dessins ? Sa curiosité maladive l'emporta.
« Qu'est ce que tu traces dans ton carnet ? »
Pichenette mentale : Meilleure approche du monde Marcus, vraiment.
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Mar 28 Mai - 18:49
Tobanga
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Tobanga
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Cet événement sera géré par Graziella Sperenza.
Le temps se gate tellement que le petit vieux d'Arcadia Bay ayant été expulsé de chez lui (pour la construction du Croissant de Lune) vient se réchauffer à l'intérieur. Une fois abrité, il regarde tout autour de lui, le regard dans le vide, et monte sur la table de Noreen pour se mettre à hurler. Il dit ensuite, une fois que toute l'attention lui est accordée :

- De terribles, TERRIBLES CHOSES vont arriver !

Puis il descend de la table et les lumières sautent toutes. Coupure de courant. Les vagues de la mer se rapprochent de la plage, près du café. Elles ne le touchent pas, mais elles montent progressivement. Le petit vieux décide alors d'aller se cacher dans les cuisines.
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Mer 29 Mai - 0:17
Elijah Holtz
Poulet-Spartiate
Elijah Holtz
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Journal perso
Ardoise (dortoirs):
Occupé à broyer du noir, je n’avais absolument pas prêté attention à la présence de mon meilleur ami dans la pièce. À vrai dire, il ne m’était même pas venu à l’idée qu’il pourrait être présent malgré son embauche au Croissant de Lune il y avait de cela déjà une poignée de mois. Bien trop occupé avec mes soucis. Sans parler du sentiment de gêne s’étant installé depuis sa révélation. Nous n’en n’étions pas au point de s’éviter ou autre, juste… Nous en étions encore à la phase de tâtonnement. Les rumeurs autour de mes parents n’aidant pas, ni même ma culpabilité quant à la façon dont j’avais pris la fuite à dix-huit ans. Je devais en payer les pots cassés désormais. Ainsi, je sursautais en l’entendant s’adresser à moi. Mes yeux ne voyant plus à travers lui désormais, je lâchais un petit rire nerveux.

- Non. Tout va bien. J’ai réussi à me glisser ici avant que ça ne dégénère. C’est quoi ce délire sérieusement ? Vous avez des sacs de couchage j’espère !

Je ne rigolais pas vraiment en lui posant la question. Le temps empirait à la seconde et l’idée de devoir s’aventurer à l’extérieur ne me disait rien qui vaille. Le sentiment était probablement partagé par mon interlocuteur mais nous fûmes interrompus par une seconde connaissance. Décidément, personne ne m’avait informé que j’allais assister à un défilé ! Je souris à la nouvelle venue qui, visiblement, avait eu moins de chance que moi comme en témoignait l’eau trempant ses fringues et sa chevelure.

- Bien sûr ! Assis-toi ! Alec… Est-ce que ce serait possible de lui apporter une boisson chaude s’il te plaît avant qu’elle ne se change en glaçon ?

Oui, sa santé me préoccupait. Mais je n’avais même pas de serviette à lui proposer pour se sécher. Quel bordel. Au moins, aucun de nous ne serait seul ce soir peu importe ce qu’il arriverait. D’après mon estimation, j’étais celui ayant le moins de trajet pour rentrer chez moi mais je ne pouvais guère proposer à tout le café de squatter mon salon !

J’allais reprendre la parole lorsqu’une voix tonitruante résonna à une table voisine. Les sourcils froncés, je regardais l’homme âgé clamé un terrifiant présage. Sûrement avait-il trop bu mais je nous estimais heureux qu’il soit habillé cette fois-ci. Teddy l’appréciait mais comment nier qu’il était complètement loufoque ? À peine eut-il terminé son discours que la prophétie se réalisa. Les lumières disjonctèrent et nous fûmes tous plongés dans la pénombre. Certains, angoissés, poussaient des exclamations d’angoisse tandis que d’autres chuchotaient. Je n’étais guère surpris par la tournure des événements mais il me fallait avouer que le papi avait un sacré sens du timing. Cette fois-ci, mon portable me serait utile ! Je le brandis après avoir actionné l’option torche et demandais à Kate :

- Tout va bien ?


Comme si l’inverse était possible. Enfin, son chocolat brûlant devrait attendre… Que devions-nous faire ? Est-ce que la panne concernait uniquement l’endroit ou tout le quartier ? Ne pas paniquer ! Heureusement que je n’avais pas visionné de film d’horreur avant de venir ici. Vraiment, c’était angoissant. Le discours du vieux avait comme jeté une atmosphère sinistre sur le Croissant.
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Mer 29 Mai - 19:50
Invité
Invité
Anonymous

( Maybe I've always been more comfortable in chaos )
♪ Ils ne s’étaient pas parlés depuis la douloureuse révélation. Alec avait promis, et n’était pas revenu sur sa parole. Il avait déversé des torrents d’inconnus sur le pauvre Elijah qui découvrait à peine le ruisseau de sentiments de son ami pour lui. Et aujourd’hui… et bien aujourd’hui, ils tentaient de faire comme si rien n’était jamais arrivé. Non pas comme si Alec n’avait jamais rien dit, mais plutôt comme si cela n’avait jamais eu la moindre incidence sur leur amitié. C’est pareil ? Comment ça « c’est pareil » ? Non, le serveur n’en démordait pas, c’était différent - il le fallait. Son seau d’os savonneuse, son torchon et lui furent toutefois accueillis par des réponses courtes, brusques. Ce rire jaune - ou plutôt nerveux - ne ressemblait pas non plus à son meilleur ami d’enfance. Et le temps d’une seconde, Alec se demanda s’il n’avait pas été naïf de croire que rien n’allait évoluer. Il n’avait simplement pas pensé que cela puisse vouloir dire régresser.

« T’es un p’tit chanceux, alors ? », le taquina-t-il. « J’sais pas, mais ça n’a pas l’air de vouloir se calmer. Ce s’rait même tout l’inverse, nan ? »

Il jeta un œil dehors. L’eau coulait sur la vitrine et lui donnait un air de mur-fontaine. Il avait du mal à discerner l’extérieur tant l’eau lui renvoyait son image dans la lumière : un grand homme mince, habillé d’une chemise blanche et d’un pantalon noir, un tablier trahissant cet aspect formel, et l’inquiétude révélée à son tour par les traits tirés de son visage.

« On n’a des torchons à revendre. Ça compte ? »

Il riait légèrement quand une jeune femme se présenta à son professeur. Elle était trempée et Alec décida de ne pas lui tenir rigueur d’avoir été ignoré.

« Bien sûr, je vais te chercher un petit truc pour te requinquer ! », promit-il.

Il s’approcha d’abord de la pancarte qui indiquait “Open” sur la porte d’entrée vitrée, et la retourna - plus par principe qu’autre chose - afin qu’elle indique la fermeture de la boutique. Alec voulait bien patienter avec tout ce beau monde, mais il ne souhaitait pas empiler les heures supplémentaires. Il en faisait suffisamment comme cela. C’est alors qu’un vieillard grimpa sur une table et hurla pour attirer leur attention à tous. Agile pour son âge, le gars. Alec allait le sommer de descendre, tant il avait l’air de faire peur à la pauvre jeune femme assise paisiblement devant lui, quand celui-ci s’écria que de terribles présages pouvaient être attendus de tous ici présents. La lumière s’éteignit alors que le vieux sorcier s’échappait en cuisine. Alec fit signe à son équipier de le suivre. Seuls les rayons de la lune timide éclairait à présent l’espace. Elijah lui fit jalouser sa lampe torche - fichue principe de ne pas avoir mon téléphone sur moi pendant le travail ! - et éclaira le visage de son étudiante. Alec décida de plutôt aller rassurer les clients.

« Écoutez, c’est sûrement l’orage. Pas de panique. Ça va sûrement revenir dans une minute. Vous êtes les bienvenus ici, personne ne sort dans ce chaos ! Je vais chercher des torchons pour vous aider à vous sécher. »

Et il disparut en arrière-boutique, passant le long de la cuisine dans un fin couloir réservé aux employés. Dans la microscopique réserve, l’étudiant alla chiper quelques bouts de tissu blanc et fit marche-arrière pour retourner en salle. Il s’arrêta devant la cuisine pour voir si son collègue avait besoin d’aide :

« Tout va bien là-dedans ? »

( Pando )
fyeahcolinmorgan
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