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I've got a mad little crush on you. feat. Elijah

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Mer 12 Sep - 15:55
Teddy Abolick
We rise by lifting others.
Teddy Abolick
Messages : 731
Emploi/loisirs : Régisseur

Journal perso
Ardoise (dortoirs):
Si j’avais été un véritable adulte raisonnable, je me serais sûrement moqué d’Elijah qui me proposait de monter sur son dos. Et je lui aurais dit qu’il était un gamin. Cependant, il n’y en avait pas un pour rattraper l’autre donc, je trouvais cette idée géniale et n’hésitai pas une seconde avant de lui sauter dessus. Ce gars savait définitivement me parler et s’occuper de moi. C’en était presque perturbant en fait. Mais je n’allais pas m’en plaindre non plus, hein ? Pour une fois que j’avais trouvé quelqu’un qui répondait à toutes mes conneries tout en étant capable d’être le plus sérieux du monde quand il le fallait ? C’était une confiance mutuelle doublé d’une complicité plutôt sympathique qui était en train de s’installer entre nous et j’adorai ça.

Je ris comme un imbécile à la réponse d’Elijah. Il avait quand même réussi à me remonter le moral en un temps record. En même temps, il avait su comment me rassurer et comment je pourrait être triste d’apprendre que la personne qui me prend presque l’intégralité de mes pensées en ce moment, voulait qu’on soit ensemble en dépit de nos peurs respectives ? Quand je vous dit que cette histoire était digne d’un Disney. Je suis presque sûr que même Ophelia et Peter n’était pas aussi mignon. Prenez vous ça dans les dents les gars ! Haha ! Tu deviens méchant là Teddy, c’est pas bien de se moquer.

- Mmh, tu perds pas ton temps toi.

Je disais ça, alors que c’était moi qui nous avait lancé sur ces sous-entendus pas très romantique pour le coup. Je profitais de ma position pour mordiller l’oreille d’Elijah. Rien de bien méchant. Je n’allais pas lui arracher non plus. Je voulais juste l’embêter un peu. Je veux bien qu’on ait quelques points en commun, mais je n’étais pas totalement un Gollum non plus. Quoique, c’était le doigt que Gollum mordait à Frodon pour récupérer l’anneaux, pas l’oreille. Mais je sais pas, sur le coup, j’avais pensé à ça.

Nous commençâmes donc ce repas tant attendu. Et j’avais presque envie de dire que c’était sans surprise, qu’il s’avéra délicieux. Si Elijah s’attendait à une critique construite, il était mal tombé. Je me contentai de manger en général et d’aimer ou pas. Mais en général, je n’étais pas bien difficile. Puis là, c’était aussi Elijah qui l’avait fait, donc c’était un plus non négligeable. Je crois aussi que, si ça n’avait pas été mangeable, le blond aurait pu le lire sur mon visage.

- Ouais j’avoue, il vaut mieux qu’on se tienne loin des Wan. D’un sens je les comprends, ils ont de quoi être jaloux. Mais c’est trop tard, je t’ai, je te garde.

Même pour un an de nourriture illimité gratuite au resto des Wan, je ne pourrais pas abandonner Elijah. Pour vous dire à quel point je tenais à lui déjà, alors je vous raconte pas si tout ça se passait bien, ce que ce serait dans quelques années. Je me projetais peut-être un peu trop loin. Mais j’aimais bien faire ça, autant en profiter tant que je le pouvais d’ailleurs non ?

Etant donné qu’Elijah avait apparemment entreprit de m’expliquer chacun de ses plats, pour le suivant, je le pris de vitesse en essayant de deviner ce qu’il avait fait. J’en avais déjà eu un aperçus dans la cuisine tout à l’heure et certaines odeurs ne trompait pas. Bien évidemment, il avait fallu sur je finisse sur une blague qui ne relevait pas le niveau de toutes les autres ?

- Facile ? Si tu veux qu’on joue chaton, il suffisait de demander !

J’avais dans l’intention d’attraper Elijah après une telle réplique, mais il vint de lui-même passer ses bras autour de moi, posant sa tête sur la mienne. Je me laissais aller un instant, posant une main sur son bras avant qu’il me m’embrasse sur la joue et reparte à la recherche du plat suivant. Il revint quelques seconde plus tard, en rectifiant mes suppositions.

- Oh putain, vous savez vous compliquer les chose en Allemagne. Mais j’avoue, ça a l’air trop bon… Son Honneur est comblée !

Je n’aimais pas trop parler de ma personne comme ça. Je n’osais pas le dire à Eli, mais je trouvais ça gênant, je n’avais pas grand chose d’une personne royale, il n’avait pas à se plier en quatre pour moi. Mais je savais qu’il voulait bien faire et pour une soirée, vraiment, je n’allais pas me mettre à râler non plus. De toute façon, tant qu’il y avait à manger, je ne pouvais pas me plaindre. Et surtout un plat aussi délicieux encore. Si je le pouvais, je retomberai encore amoureux. Sérieusement, si on avait pas eu toute ces conversations avant, après un tel repas je lui aurais fait une déclaration flamboyante. Alors je me gavais comme un porc, il faut bien le dire, de ce plat excellent. Tant pis si je risquais l’explosion ! Au moins je mourrais heureux !

Ce deuxième plat terminé, Elijah me fit signe de le suivre, ce qui me fit sourire. Parce qu’être à table c’était bien, mais à part se faire du pied en dessous, on restait loin. Mais plus pour longtemps, Elijah posa le dessert sur la table du salon et m’invita à m’allonger avec lui dans le canapé. Il ne me fit pas prier. J’enlevai ma chemise à fleur et allai me caler contre Elijah en faisant attention de lui mettre un coup de genoux à un endroit non souhaitable. Avec moi, il valait mieux être prudent oui. Immédiatement le blond commença à me caresser les cheveux et j’avais à peine fermé les yeux pour savourer que ses lèvres vinrent se poser sur les miennes. Ce contact m’avait presque manqué. J’y répondit volontiers et profitai de l’instant.

- Plus que satisfait. Quoique, un peu déçu, je croyais que le dessert c’était toi…


Je souris et allait mordiller la joue d’Elijah avait de me pencher pour prendre un… truc chelou qui avait sûrement un nom allemand chelou aussi. Je croquais dedans une première fois et pris le temps d’avaler avant de reprendre :

- Mmh, mais ok, c’est bon aussi. T’en veux ?


Je me bougeait pour dégager ma seconde main qui était un peu coincée entre Eli et le canapé, pour découper une partie de mon espèce de gâteau et la poser sur les lèvres de mon partenaire. Teddy, maman oiseau. C’était pas mignon ça ? Quoique, si j’avais été une vraie maman oiseau, je lui aurait pré-mâché. Et Eli avait beau m’aimer, pas sûr qu’il m’aime à ce point hein. Si j’étais maintenant, plus allongé sur Eli qu’autre chose, je me redressais du mieux que je pu avec mes coudes, pour continuer de manger et demander.

- Et du coup, c’est quoi le plan pour le reste de la soirée ? On devait pas se faire un film ? Parce que sinon, je peux aussi reprendre mon uk’, ou alors… On peut juste… Rester… Comme ça en fait, c’est bien aussi.


Je souris. Peut-être que la question n’avait pas à se poser, mais c’était trop tard maintenant. Je sais pas trop pourquoi je lui avais demandé ça d’ailleurs. Parce que clairement, on avait, dès le début de cette soirée, foutu tout le programme en l’air.
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Jeu 13 Sep - 0:09
Elijah Holtz
Poulet-Spartiate
Elijah Holtz
Messages : 852
Localisation : Arcadia Bay
Emploi/loisirs : Professeur de cinéma

Journal perso
Ardoise (dortoirs):
« Je te garde. » J’étais prêt à parier qu’à cet instant précis j’affichais des yeux de merlan frit. Il était si adorable ! S’il se demandait comment je pouvais être intéressé par lui, de mon côté j’étais persuadé que je ne le méritais pas tellement il était exceptionnel. Bon courage pour démêler le vrai du faux dans ce bordel. Espérons que ces crises paranoïaques finiraient par disparaître. Le plus important était de parvenir à combler l’autre malgré nos propres angoisses. Et, jusqu’ici, c’était très bien parti. Nous avions tout du petit couple parfait alors qu’une heure auparavant nous étions en train de nous déchirer, en proie à nos doutes intérieurs. Je n’avais que rarement apprécié de tels instants de complicités. C’était simple. Nous ne faisions rien d’extraordinaire, nous ne nous lancions pas dans des discussions philosophiques ou personnelles, mais pourtant je sentais mes poils s’hérisser dans ma nuque et sur mes bras dès que nos regards se croisaient. Une caresse contre sa jambe à l’aide de mon pied et me voilà retombé en adolescence. L’innocence se dégageant de notre duo était on ne peut plus séduisante et organique. Du moins, ce fut la réflexion que je me fis tout en mâchant calmement la nourriture allemande que je venais de servir. La moindre occasion était idéale pour le toucher, l’embrasser, le serrer contre moi. Je n’osais pas lui demander s’il trouvait cela fatiguant à la longue. Ce serait triste que ce soit déjà le cas. Mais peut-être devais-je trouver une balance convenable pour qu’il ne soit pas gêné par ses élans perpétuels de tendresse physique ?

Je ricanais lors que mon invité lança que les allemands avaient le don de se compliquer la vie en matière de cuisine. Il n’avait pas tout à fait tort. Bien sûr, nous mangions aussi des plats plus traditionnels, nécessitant moins d’effort. Je m’étais montré opaque à l’idée de lui proposer ça dès lors que je lui avais proposé de lui faire goûter quelques mets de mon pays natal. Imaginez si je lui avais posé un plat préparé passé au micro-ondes en guise d’évasion allemande ? De façon métaphorique, cette application représentait notre relation. J’y consacrais du temps mais y mettait suffisamment d’amour pour aboutir à un résultat à la hauteur de nos espérances. J’accueillais ses compliments avec plaisir, bien que mon but ne fût pas de me rassurer quant à mes talents de chef cuistot. Je n’allais pas grogner dès qu’il me flattait !

Le dîner se déroula dans une atmosphère paisible et joviale. Une fois qu’il ne nous restait plus que le dessert à entamer, je l’invitais à me suivre sur le canapé pour savourer la note sucrée l’un contre l’autre. Non, ce n’étaient pas les prémices d’un contact dénudé ni même ou tentative de faire monter la température. Je désirais uniquement profiter de la sensation de son corps contre le mien. Là se trouvait la véritable gourmandise. Lorsqu’il retirait sa chemise, je crains l’espace d’un instant qu’il ait reçu les mauvais signaux. Je soufflais intérieurement en comprenant qu’il avait exécuté ce geste dans l’optique d’être plus à l’aise. Je l’avais échappé belle. Arrête de te faire des films Elijah ! Cependant, ce n’était pas parce que je ne voulais pas le déshabiller dans la minute à venir que je pouvais résister à ses lèvres. Le baiser aurait duré toute la nuit que je ne m’en serais pas lassé. Mes muscles se seraient rebellés d’ici-là à y réfléchir. J’aurai eu l’air fin avec un sourire crispé impossible à relaxer. Pensée ridicule qui disparue dès lors où je le sentis me mordiller gentiment l’oreille.

- La soirée n’est pas encore terminée. Ça peut se négocier, surtout que j’ai de la chantilly dans le frigo.

J’adoptais une mine reflétant le ton coquin de ma réponse. Je blaguais évidemment. Pas que j’étais contre à vrai dire, mais nous n’en étions pas encore à nous métamorphoser en délice buccal et intestinal pour l’autre si ? Formulé comme ça c’est extrêmement tendancieux. Passons. Comme s’il savait lire dans mes pensées, Teddy était en train de me donner à becter. Plutôt comique comme coïncidence. Je croquais dans la pâtisserie et le remerciais avec un bisou express. Il était si attentionné… Qui connaissait cet aspect de sa personnalité exactement ? Est-ce que sa meilleure amie et colocataire le savait aussi dévoué et doux derrière son penchant pour se donner malgré lui en spectacle ? Un jour peut-être échangerions-nous sur cela. En attendant, je ne pouvais que me réjouir de ne pas m’être trompé sur sa personne. Je n’eus pas le temps de dire quoique ce soit qu’il reprit la parole. Quelle était la suite du programme improvisé ? Je me mordis vaguement la lèvre inférieure lors de ma réflexion avant de répliquer :

- Déjà, il est hors de question qu’il y ait plus d’un centimètre entre nous pendant les heures à venir. Tu pourras me faire un concert quand je serai décidé à te laisser respirer.

Je rigolais. Bien sûr qu’il n’était pas ma propriété ! Il pouvait s’éloigner de moi quand il le désirait. C’était juste une boutade supplémentaire sur une pile frôlant le plafond. Cela dit, s’il pouvait demeurer près de moi le plus longtemps possible je serais l’homme le plus heureux du monde. Je me relevais à contrecœur pour me plonger dans ma collection de disques vidéo. Après un débat, nous avions finit par nous mettre d’accord pour… un Disney. Le garçon était addict à ces films d’animation ! Tout comme moi. Appuyés l’un contre l’autre, nous nous surprenions à accompagner les personnages lors de leurs chansons que nous connaissions sur le bout des doigts. J’eus les larmes aux yeux maintes fois alors que nous gaffions. Alors que le long-métrage touchait à sa fin, je sentis mon désormais petit-ami (ça fait bizarre d’écrire ça !) s’envoler dans les bras de Morphée alors que sa tête reposait sur mes cuisses et que ses jambes étaient posées sur le canapé.

Je lui souriais durant de longues minutes sans qu’il en ait conscience, lui caresser les cheveux près de son oreille gauche. Il était parti si loin que je ne pouvais me contraindre à le réveiller. Avec délicatesse, je soulevais son visage pour me remplacer par un coussin. Ok, il y perdait au change. Je le recouvrais ensuite d’une couverture pour qu’il n’attrape pas froid et vint l’embrasser sur la joue.

- Fais de beaux rêves Teddy. Je... tu sais quoi.


Je quittais la pièce en limitant les bruits et me réfugiais dans la salle de bain pour me nettoyer les dents et me changer. Comprenez-là : retirer mon t-shirt et mettre un caleçon propre. Sous les draps, j’étais désolé pour le brun qui se trouvait si proche mais pourtant si loin. Ma porte de chambre était entrouverte et je lui avais laissé une lampe allumée dans le salon pour qu’il puisse s’y repérer si besoin. Il était le bienvenu à me rejoindre dans le cas où il ne finissait pas sa nuit là-bas. Cette soirée avait dépassé toute mes attentes les plus folles. Les mains derrière la tête, mon regard fixé sur le plafond, je repassais en boucle les événements qui venaient de s’écouler comme si cela était la condition pour les rendre réels. Plus d’une heure me fut nécessaire pour que je parvienne enfin à trouver le sommeil.
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Jeu 13 Sep - 21:57
Teddy Abolick
We rise by lifting others.
Teddy Abolick
Messages : 731
Emploi/loisirs : Régisseur

Journal perso
Ardoise (dortoirs):
Le programme de base de cette soirée me plaisait déjà beaucoup. Musique, manger, film, Elijah. Je n’en demandais pas vraiment plus. Mais là, tout était un peu partis dans tous les sens, surtout entre nous et… C’était encore plus génial en fait. Assez incroyable. J’avais tendance à paniquer sévèrement quand je me mettais en couple et ne plus savoir où et bien où me mettre justement dans une telle relation. Mais Elijah avait réussi à me rassurer à ce sujet. Et ok, ce soir on était un peu miévreux à en vomir, je crois qu’on en avait tous les deux conscience. Cependant, c’était surtout parce qu’aucun de nous ne s’y attendait vraiment et on voulait en profiter un max. Enfin je crois. Puis merde, je suis pas psy non plus. Si vous avez des questions sur le comportement, allez demander à Ophelia !

Pour le moment, j’étais bien calé, contre Elijah, le ventre plein. Il aurait vraiment pas fallu un plat de plus hein. Heureusement le dessert était plus léger que le reste et maintenant qu’on était dans le canapé, on pouvait traîner, faire durer les choses, profiter d’être ensemble quoi. Ce n’était pas comme si on allait mourir demain, mais vivre dans l’instant c’était bien aussi. D’un sens, c’était un peu ce que je faisais le plus souvent, donc à force on pourrait parler d’habitude en fait. Et sincèrement si des soirées comme celles là devenaient une habitude avec Elijah, ça ne me déplairait pas.

- Parce que tu crois que je vais te laisser bouger de là peut-être ? Brr…. Et me donne pas des images de ce genre quand on est l’un contre l’autre, ça pourrait devenir vite gênant.


Pour une raison qui me semblait assez évidente et je me doutais qu’Elijah avait bien compris à quoi je faisais référence. Ce n’était pas le premier sous-entendu que je lui faisais non plus. Et jusque là, il avait toujours tout suivit, alors il n’y avait pas de raison. Et tout ça n’était qu’à titre de blague, je me doutais bien qu’Elijah n’allait pas me sortir des sortes de jeux étranges dès notre premier soir après tout ce qu’on s’était raconter, ce serait un peu bizarre quand même. Il faut se calmer les gars, on est des profs, pas des acteurs porno non plus. Même si je vous l’accorde que j’étais presque sûr qu’Elijah aurait le gabarit pour. Je vous le confirmerai si… Tout se passe bien dans notre relation. Ouais ou pas, c’est un peu perso comme genre de truc. Et je vais pas prendre le risque que vous me le piquiez non plus.

J’osais alors interroger Elijah sur la suite de la soirée. On était bien d’accord, pas question de s’éloigner. J’adorais la musique, mais je vous avoue que là, ça m’arrangeait bien, je n’avais pas trop la tête à ça. Je risquais de faire plein de mauvaises notes et d’être bien trop distrait pour réussir à aller jusqu’au bout de ma chanson. Un film c’était donc une bonne alternative.

- Tant que tu te charge de m'approvisionner en air, ça me va alors !

Je faisais bien évidemment référence à nous baiser. Ok, on en était pas à se faire du bouche-à-bouche non plus. Mais c’était une manière plus amusante de voir les choses non ? Bon, écoutez, j’ai déjà pas beaucoup de répartie, alors si en plus vous me descendez à chaque fois que je tente d’en avoir, on va pas s’en sortir hein ! Vous êtes pas possible, je peux continuer maintenant ?

Après un long débat sur ce qu’on allait regarder, il semblait qu’un Disney satisfaisait tout le monde. Je m’attendais pas à ce que Elijah soit partant pour un dessin animé à vrai dire. Mais l’idée semblait l’amuser. Et vu la soirée, ce n’était vraiment pas un mauvais choix. S’émouvoir sur certaines scènes, se rappeler de vieux souvenir, se moquer parfois de certains passages, chanter comme des débiles sur chaque chansons… On peut dire qu’on avait passé un bon moment. Et tout ça avait fini par me crever. Je ne vis même pas la fin du film. Enfin, je crois pas me souvenir l’avoir vu. En même temps, j’étais super bien installé, allongé sur le canapé, la tête sur les genoux d’Elijah, on faisait difficilement meilleur oreiller.

Je sais pas trop à quoi je m’attendais en me réveillant. Mais j’avais dû vraiment bien dormir pour ne pas remarquer qu’Elijah était parti, remplaçant ses genoux par un simple coussin. Il m’avait même mit une couverture dessus. J’aurais pu me dire qu’il était vraiment adorable d’avoir pris soin de moi comme ça. Mais j’étais trop fatigué encore pour me soucier de ce genre de détail. J’étais surtout outré qu’il soit partis et m’aie laissé tout seul. Il avait dit qu’on s’éloignerai pas à plus d’un centimètre. Il mériterait que je… Je sais pas quoi en fait, j’avais pas vraiment la tête à chercher une sentence pour le moment. Je me contentais de me lever en grognant un peu.

Maintenant que je n’étais plus sous ma couverture, j’avais sacrément froid. Mais j’étais bien déterminé à ne pas rester seul. J’avais donc quitté le salon avec pour plan de rejoindre Elijah. Je rentrais dans une première pièce, mais c’était la salle de bain. Putain, il m’avait fait visiter chaque pièce pourtant hein ! J’étais vraiment pas réveiller. Ca va, il n’y avait pas cinquantes salles non plus. La deuxième fois fut la bonne. Elijah avait même laissé la porte ouverte. Donc il s’attendait à ce que je le rejoigne ? Ou c’était juste une habitude de pas fermer la porte ? Je crois qu’on ne saura jamais.

Je ne me posais pas trop de question, je défis ma ceinture parce que… Ben tout simplement parce qu’elle me faisait mal quand je dormais avec et tout à l’heure je m’en étais pas rendu compte, mais j’avais la marque de la boucle sur le ventre. Bref, on s’en fout. Puis sans ceinture mon pantalon tenait pas alors autant l’enlever et je fis de même avec mon tee-shirt, sans trop réfléchir d’ailleurs. Aussi une habitude de dormir comme ça. Je me laissais alors tomber dans le lit, en essayant de pas écraser Eli non plus. Ce serait bien. Je me débattit un peu avec la couverture pour arriver à me glisser en dessous avant d’aller me coller contre Elijah. AH ! Il était dans la même tenue que moi ! J’avais quand même soulevé la couverture pour être sûr. Mais c’était con parce qu’il faisait nuit et du coup, je vis pas grand chose.

Bref, du calme Teddy, j’étais bien vivace pour un type fatigué. Je mis toutes éventuelles pensées déplacées de côté. J’avais surtout envie de dormir en réalité. Alors je me contentais de me blottir contre l’Allemand. C’était à se demander comment il pouvait toujours être en train de dormir avec tout ça. Parce que j’avais sincèrement la grâce et la discrétion d’un éléphant là. Je l’observais un instant, il avait l’air de bien dormir en plus. Je me serrais un peu plus contre lui et sans vraiment que j’aie le temps de m’en rendre compte j’étais repartis vers le pays des rêves.
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