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Merry Christmas at Arcadia Bay [PV. les Scott]

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Lun 17 Déc - 17:18
Elijah Holtz
Poulet-Spartiate
Elijah Holtz
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Journal perso
Ardoise (dortoirs):
Jingle bells, jingle bells, jingle all the way ♫ C’est avec cette chanson en tête que je me réveillais en cette matinée du 25 décembre 2018. Encore un Noël d’arrivé, mais cette fois je ne le passerai pas seul. Sur cette réflexion je portais mon regard à ma gauche comme pour m’assurer que tout ceci n’était pas qu’un rêve. Non, mon petit-ami était bel et bien réel. Il dormait à poings fermés. Aucune vision n’était plus belle à mes yeux que celle-ci. Ainsi, je restais là pendant quelques instants avec un sourire de joie m’étirant les lèvres. Un peu creepy ? Teddy était si calme, si paisible. Je me demandais bien où ses songes l’emmenaient actuellement. Probablement était-il de retour sur scène à swinguer avec la famille Noël. Quel drôle de tableau. J’aimerais voir ça. Je résistai à l’envie de le réveiller avec un baiser puis parti dans la cuisine à l’aveuglette alors que je tentais désespérément de mesurer son niveau de « cute-itude ». Je ne comptais plus les fois où un tel scénario s’était produit. Passer la nuit ensemble était clairement devenu une habitude bien que nous essayions malgré tout de nous tenir éloignés de temps à autre. La première raison étant une tentative pour éviter l’étouffement et la seconde pour qu’il puisse passer du temps avec sa colocataire. Cette dernière avait fait entendre -à raison- qu’elle se sentait délaissée au début de notre relation. Impossible de la contredire. Nous étions en bonne voie pour trouver un équilibre désormais.

Hier soir avait été très agréable. Occupés à se câliner entre films, mini-concert et tasses de chocolat chaud devant le sapin que nous avions décoré (avec plus ou moins de succès), nous avions éviter de nous remplir la panse en sachant ce qui nous attendait aujourd’hui. Pour être franc, je risquais d’avoir l’estomac noué malgré cette précaution tandis que nous passerions le repas des fêtes chez ses parents. D’après ce que j’avais compris, ils n’étaient pas du genre à se restreindre à un noyau de proches. Les invités seraient nombreux. Le fait que j’ignorais ce que le musicien leur avait révélé me concernant n’arrangeait rien et ne faisait qu’ajouter à ma panique générale. Probablement aurais-je été moins stressé en partant sur le front. Mais chaque chose en son temps.

Alors que je m’attelais à préparer un plateau petit-déjeuner à la hauteur des circonstances en guise de surprise, je me remerciais de ne pas avoir enfilé de tissu supplémentaire alors que je m’éclaboussais en préparant des verres de lait. À vrai dire, un simple sous-vêtement m’habillait. Il n’en était pas banal pour autant puisque je l’avais acheté personnalisé. Imaginez la crise de rire lorsque le dormeur l’avait découvert en allant se coucher. Aux couleurs des festivités, on pouvait y voir le symbole d’un cadeau précédé par la mention « à être déballé par Teddy ». J’avais parfois un tantinet trop d’imagination mais au moins on ne s’ennuyait jamais ! Autant dire que ça avait fait son effet. La dépense avait largement été compensée.

Le tout préparé, je revenais dans la chambre en prêtant mes cordes vocales à un chant connu afin de le réveiller en douceur. Je lui susurrai à l’oreille :

- Joyeux Noël petit prince.

Je lui déposais un bisou sur la joue, déposais le plateau sur ses genoux puis ouvris les volets après avoir pris soin de l’avertir de protéger ses yeux. Spectacle de saison parfait. La lumière extérieure était d’une pureté époustouflante alors que des flocons tombaient du ciel. Splendide. J’étais sous le charme. Je ne tardais pas, trop impatient de rejoindre mon compagnon sous les draps. Toutes sortes de gâteaux, préparés hier avant son arrivée mais aussi achetés, constituaient ce repas matinal aux proportions gargantuesques. Pains d’épice, gâteaux alsaciens/allemands… Il y en avait pour tous les goûts et de toutes consistances. Le pire était que ce n’était que la partie immergée de l’iceberg puisque j’en avais préparé une sacrée portion supplémentaire pour ne pas arriver ce midi les mains vides. La première impression était primordiale.

Il nous restait encore à échanger nos cadeaux mais la matinée serait encore longue. Maintenir le suspens était exaltant d’autant plus que nous avions encore plusieurs heures avant de devoir prendre le large. Teddy était tellement sweet lorsqu’il émergeait de son sommeil profond habituel, d’autant plus lorsqu’il le faisait avec une telle mine réjouie de petit enfant. Comment ne pas aimer le gâter hein ?
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Dim 23 Déc - 22:58
Teddy Abolick
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Teddy Abolick
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Emploi/loisirs : Régisseur

Journal perso
Ardoise (dortoirs):
Le Réveillon avait été tranquille. Habituellement, je rentrais chez mes parents pour les fêtes, mais à présent, il y avait Eli et nous avions eu envie de passer ce moment ensemble, donc j’avais fait une entorse aux habitudes. De toute façon, ce n’était pas les Scott qui allaient m’en vouloir. En général, nous n’étions pas beaucoup pour le Réveillon. Puis Elijah était ma famille aussi maintenant. Ok, ça ne faisait que quelques mois qu’on était ensemble, mais on avait déjà traversé pas mal si vous voulez mon avis. Et après ce terrible mois de Novembre, il fallait bien ça pour rattraper le tir.

Donc ouais, après une soirée pareille, j’avais dormis comme un bébé. J’aurais même volontiers dormir pendant tout le reste de la journée si nous n’étions pas le 25 et qu’il fallait qu’on se rende chez mes parents pour le coup. Pour la première fois, j’allais présenter quelqu’un à ma famille. C’était super stressant, d’un sens heureusement qu’on s’était couché à pas d’heure la veille sinon j’aurais sans doute passé la nuit à stresser bêtement. Pourtant il n’y avait pas de raisons pour que ça se passe mal. Elijah était le gendre parfait non ? Tout du moins, il était le petit-ami parfait.

Je fais genre, mais en réalité, repas de famille ou non, j’aurais été capable de dormir toute la journée si personne n’était venu me réveiller. J’étais en plein milieu d’un rêve étrange qui se passait sur la plage avec Wells, une baleine et papy. Je crois qu’il y avait Eli aussi à un moment, mais c’était assez flou. Il y avait une histoire de retrouver la route vers le temple des gâteaux. Ouais, il faut pas chercher, mon inconscient.

Je fus réveillé par Eli. Cela me pris un instant pour comprendre que cette phrase que j’avais entendue était bien la réalité et non une partie de mon rêve étrange. Quoique ça aurait pu l’être. “Petit prince” sérieusement ? J’avais un peu de mal à comprendre d’où cette idée était venue à Eli. Toujours aussi agréable le matin. Je grognais en guise de réponse, et remontai la couette sur mon visage. Mais il fallait que je me lève, je le savais. Je fini donc par soupirer et sortir de ma cachette pour ouvrir les yeux. C’était plutôt agréable d’avoir Elijah comme première vue le matin. Malheureusement, ça me rendait pas franchement plus énergique.

- J’t’ai déjà dit, j’peux pas être un prince, j’ai pas de cheval… Même pas un petit…


C’était dit avec tellement de convictions… Vraiment, il faut pas trop m’en demander quand je me réveille. Mais visiblement, ça ne dérangeait pas Elijah plus que ça. Il avait eu bien des occasions de fuir et pourtant il était toujours là. Alors j’imagine que c’était une bonne chose. Je bâillai et réalisais qu’il y avait quelque chose qui sentait bon. Et c’était définitivement pas moi. Puis j’aime Eli hein, mais il a beau être allemand, il sent pas le chocolat. Je fronçais les sourcils et adressai un regard perplexe à mon petit-ami avant de me redresser et comprendre pourquoi cette odeur. Elijah avait ramené le petit déjeuner. Ce qui me fit soupirer.

- Tu fais chier à être aussi parfait…


Je me tournais à nouveau vers lui et lui souris. Tout du moins, je fis du mieux que je pouvais à une heure pareille. Puis je me penchais pour venir l’embrasser :

- Joyeux Noël, babe.

C’était trop fou un réveil pareil. J’étais censé commencé par quoi ? Il y avait bien trop de trucs à manger. Ne dites jamais à un cuisinier amoureux que vous êtes un gros mangeur, il va vous faire exploser. Elijah a de la chance que j’aime autant ce qu’il me faisait. Oui, je parle de la bouffe ! Pas que hein… Mais… Roh… On va pas rentrer dans les détails hein ? C’est le matin, faites pas chier. Je pris un premier biscuit pour croquer dedans, en me frottant les yeux de l’autre main. Entre de bouchées, je demandais :

- Alors ? Tu le sens comment pour aujourd’hui ?

Je parlais évidemment de ce repas avec ma famille. C’était stressant pour moi, mais devait l’être encore plus pour Elijah. Et ouais, je sais, c’est Noël, mais perso, j’avais du mal à penser à autre chose du coup.

- Huh… Ces trucs, sont vraiment bon. Comment t’arrive à faire ça sérieux ? Hm. Nan, me donne pas toute la recette. Je préfère garder le mystère.


Et aussi parce que si Elijah me donnait la recette, il s’attendrait à ce que je tente de cuisiner aussi et… Ce n’était pas une bonne idée. C’est pas que je veux pas hein ! Mais la cuisine ne m’aime pas. Pourtant, moi je l’aime ! Il faut croire qu’on peut pas tout avoir dans la vie non plus. Mmh, c’est vrai que dans mon cas, je n’avais pas grand chose, en dehors de la musique. Heureusement qu’Elijah était là pour combler mes lacunes.
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Lun 24 Déc - 1:10
Elijah Holtz
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Ardoise (dortoirs):
À croire que Noël était propice aux contes de fées matinaux. Un Teddy grognon commentait le surnom « petit prince » dont je l’avais affublé. Ne répondant pas aux critères de base, il lui paraissait incompréhensible d’être qualifié de tel. Cela ne manquait pas de me rappeler une conversation similaire, bien qu’il soit amusant de noter les différences de contexte. Alors en costume dans un restaurant chic, cette histoire ressurgissait peu après le levé du soleil, dans une chambre banale et avec des protagonistes aux dégaines peu flatteuses. Le New York du pauvre ? Même dans le flou presque complet, le musicien ne perdait pas le nord une seule seconde tandis que je le brusquais plus que d’habitude. Pas de ma faute si je m’étais levé d’humeur joviale, conquit par l’idée de fêter mon premier 25 décembre en sa compagnie. Il se devait d’être parfait pour faire figure de référence à l’avenir car, oui, je projetais de passer tous les prochains avec lui. Et je soupçonnais que cette envie fut réciproque. Plateau posé près du brun que je rejoignais sous les draps avec un dynamisme menaçant de le renverser avec ses gâteaux et compagnie, je répliquais :

- Eh bien, je sais quoi t’acheter l’an prochain. Tu serais tellement mignon sur ton poney. Mon cœur sensible fond déjà !

Mon sourire narquois indiquait sans équivoque que j’étais tout aussi sérieux que taquin en lui faisant cette proposition. Pas sûr qu’il disposait de suffisamment de moyens réflexifs pour riposter comme il l’aurait fait avec un esprit non-embrumé mais difficile de se retenir. Il trouverait bien le moyen de se venger plus tard si besoin. D’un point de vue extérieur, nous devions offrir un spectacle sacrément comique entre l’agité de service et le mollasson temporaire. Nous étions complémentaires d’une certaine façon. Je me retins de rigoler lorsque son odorat -et par conséquent son appétit- attisa suffisamment sa curiosité pour le booster. Je le connaissais comme ma poche celui-ci concluais-je en le voyant se redresser avec intérêt. Quant à sa réaction… je n’en attendais pas moins alors que j’imitais outrageusement une précieuse se portant une haute estime. (Si j’en avais réellement été une, je me serais jeté sur un Tic-Tac avant de laisser Teddy m’embrasser. Pourquoi oubliais-je si souvent ce détail ? Peu importe. Cela ne devait pas être si terrible. On s’habitue à tout quand on est amoureux.)

Je dévoilais mes dents de contentement à son « joyeux Noël » qu’il avait finalement réussi à prononcer. Il semblait émerveillé par ce réveil surprise, statuant la réussite de ma mission. Ok, je n’avais pas saisi que l’enseignant était aussi pétrifié par la quantité de ce que je lui proposais mais... J’imitais son geste puis portait la sucrerie à mes lèvres. Je craignais que ce soit trop sec mais non, ça passait bien. Au pire, il y avait les boissons posées sur le plateau. Comme par magie, manger m’ouvrait l’appétit. Je savourais le présent lorsque mon petit-ami brisa ce silence dégustatif. Signe qu’il était bel et bien en train de retrouver ses forces. Son interrogation me sortit de notre bulle, me rappelant la lourde épreuve qui m’attendait quelques gâteaux et une douche plus loin. Soudainement, je prêtais énormément d’attention au restant de ma gourmandise. Bravo, comment trahir sa nervosité sans même communiquer oralement. Oh ! Une pépite de chocolat ! Quelle beauté !

- Hum… Disons qu’il y a pas mal de panique à bord dès que j’y songe. Je sais ! Tu m’as déjà répété qu’il n’y a pas de raison pour que ta famille ne m’apprécie pas mais n’empêche… Je veux vraiment être à la hauteur. Je refuse qu’il y ait des tensions de ma faute alors que je compte bien te garder avec moi.

Quoi de plus terrible que de ne pas s'entendre avec les proches de son compagnon ? Je relevais mon regard à la recherche du sien puis lui souris de manière étonnamment timide de ma part. Parfait adolescent novice déclarant sa flamme. Je tentais de conférer un sentiment de légèreté en ajoutant avec humour :

- Si je ne leur plais pas, tu penses qu’ils sont corruptibles ? Des billets verts contre leur bénédiction.

Au moins, on ne pouvait pas me reprocher de ne pas être prêt à tout pour passer ma vie avec Teddy ! Je me fichais bien de l’argent tant que nous étions heureux ensemble. Être riche n’avait jamais été un but dans ma vie malgré que j’ai baigné dans le luxe pendant près de deux décennies. Entre Cupidon et Mammom le choix était déjà fait.

Puis, la conversation bascula sur le petit-déjeuner qui avait tout d’un festin de roi. J’accueillis ses compliments avec fierté et satisfaction avant de poser ma main sur son bidou encore plat. Qui sait si cela durerait encore longtemps à l’allure où son estomac additionnait la nourriture européenne que je lui concoctais depuis des mois.

- Est-ce que monsieur se sent de tout manger ? Parce que vais te dire un secret…, commençais-je en me penchant contre lui. Il en reste une tonne dans la cuisine. Je les ai faits pour emmener chez tes parents. Surprise !

Je pouffais. Mon interlocuteur risquait d’halluciner face à cette révélation. Je m’étonnais de ne pas être plus crevé que ça vu la journée intensive que j’avais eu la veille (et la journée précédente).

- Si le fils valide j’ai toutes mes chances avec eux hein ?
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Dim 30 Déc - 22:40
Teddy Abolick
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Ardoise (dortoirs):
Je râlais à la réponse d’Elijah. Je voulais pas d’un poney, qu’est-ce que je ferais d’une bête pareille ? Je savais à peine m’occuper de moi alors j’allais pas m’encombrer avec ça non plus. Evidemment, mon petit-ami blaguait. Mais j’étais trop fatigué encore pour relativiser et en rire aussi. Personne n’est parfait, que voulez vous. Heureusement, je crois que ça faisait assez longtemps qu’on était ensemble pour qu’Elijah ne se formalise pas trop de cette mauvaise humeur matinale.

La suite me confirma d’ailleurs que mon petit-ami me connaissait bien. Il avait apporté une quantité énorme de viennoiseries et biscuits de Noël en guise de petit déjeuner et il n’y avait sans doute rien de mieux pour me réveiller. Quoique, si, il y avait le café aussi. Mais quand il s’agissait de manger, j’étais tout de suite plus motivé. Enfin, il ne fallait pas abuser non plus. Ce n’était pas parce qu’il y avait un petit-déjeuner de roi sous mes yeux, que j’allais être plus rapide que d’habitude. Puis à quoi bon se presser hein ? C’était les vacances, autant en profiter.

Alors je mangeais tranquillement, j’émergeais, prenais conscience de la journée qui se profilait. Et j’en profitais pour demander à Elijah son avis sur la question. Mine de rien, c’était un sacré tournant qu’allait prendre notre relation aujourd’hui. Evidemment, Elijah était un peu anxieux, mais ça ne l’empêchait pas de blaguer à ce sujet.

- Le pire, c’est que ça pourrait marcher avec Brooke.

Ma petite soeur… Toute une histoire celle là. Mais de toute les personnes présentes, elle serait sans doute la moins à craindre. Ok, elle était un peu bizarre. Cependant, ça ne l’empêchait pas d’être géniale. Puis elle connaissait déjà un peu Elijah. Elle l’avait croisé à Blackwell. Elle l’avait même en cours de musique de film.

- Dans tous les cas, il y a pas de raison. Même si ça se passe mal, je compte pas te lâcher non plus. C’est pas comme si l’avis de ma famille était si important. On serait chez les Wan, ils diraient que c’est pas à toutes les dynasties qu’on trouve un gars pareil.

Oui, c’était plus ou moins une réplique de Mulan. Et c’est justement pour ça que les Wan seraient capable de la sortir. Bref ouais, je sais, c’est presque terrible à dire que je m’en foutais de l’avis de ma famille. Mais quelque part, c’était vrai, si je les avais écouté, je n’aurais jamais fait carrière dans la musique, je n’aurais jamais rencontré Elijah et… Ouais, j’aurais une vie de merde qui me convient pas du tout quoi. Heureusement, ce n’avait pas été le cas. Donc ouais, même si ça plaisait pas à ma famille, j’aimais Elijah et j’avais pas envie d’être avec qui que ce soit d’autre, alors ils allaient devoir s’y faire.

Nous finîmes pas parler de ce petit-déjeuner gargantuesque. Et c’était super bon, je pourrais me nourrir que de ces biscuits pendant des jours encore. Mais je savais que le repas qui nous attendait allait être de taille aussi. C’était sans doute pas raisonnable de manger autant maintenant d’ailleurs. Malheureusement, c’était bien trop bon pour que je puisse m’en empêcher. Elijah m’annonça alors qu’il en avait encore des tonnes en réserve pour ma famille.

- Mon dieu, Eli, t’es un gros malade… Si ma famille te kiffe pas avec tout ça, je te jure, que je comprend pas. Evidemment que t’as totalement tes chances. Déjà que de base, t’es parfait, mais en plus avec ces petites armes là en main… Mais tu vas tous nous les achever.

Ouais par contre que je vois personne essayer de draguer mon Eli, j’ai déjà eu assez de mal à le trouver et à le garder comme ça. Ok, je sais que j’avais pas trop de soucis à me faire, que dans tous les cas, Eli allait pas accepter les avances de n’importe qui non plus.

- Bref, j’adore être là, mais si on se bouge pas on va finir par être grave en retard.

Je lâchais un soupire. J’avais pas envie de bouger de mon lit. Mais il fallait être réaliste. Si on arrivait avec une heure de retard, ma mère risquait de passer la journée à râler. Et non, personne n’as envie d’entendre ça.
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Lun 31 Déc - 12:45
Elijah Holtz
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Ardoise (dortoirs):
Information à retenir concernant Brooke. Bon d’accord, je n’étais pas exactement sérieux concernant l’idée de payer les membres de famille pour m’apprécier. J’espérais que le feeling naturel se révélerait suffisant afin d’instaurer une ambiance à la fois sincère et agréable. Rire avec ses parents, avoir des débats à propos de Dieu sait quel sujet, les entendre me livrer de multiples anecdotes embarrassant mon petit-ami… Oui, c’était tout ce que j’espérais. Me sentir intégré à leur cocon après n’avoir jamais été chéri par les miens. Une sorte de remise à zéro en somme grâce à la personne que j’aimais le plus sur cette Terre. D’ailleurs, cette « personne » avait bien du mal à retrouver sa forme ce matin. Sûrement l’avais-je trop épuisé avant d’aller nous coucher. Mea culpa. Pas de ma faute si je le désirais sur tous les plans. Blâmez la science si vous cherchez un coupable. Je grignotais un biscuit tout en tentant de refréner la sensation de panique grandissante depuis que nous avions aborder le prochain repas. Un large sourire se dessina sur mon visage lorsque Teddy confirma que peu lui importait l’avis de ses proches. Je soupirais de soulagement, calmant les battements de mon cœur qui s’étaient accélérés tel l’effet secondaire de mes craintes. Il resterait avec moi même en cas de verdict négatif. Cela me faisait chaud au cœur bien que j’espérais ne pas en arriver là. Je ne supporterais pas de le perdre, d’être recalé, parce que je m’étais planté à mon examen. Plus le temps passait, plus c’était évident que je désirais passer le restant de mes jours à le chérir. Alors n’abrégez pas ça avec vos critiques sanglantes s’il vous plaît !

- Tu me rappelles que les repas de famille chez les Wan doivent être bien amusants. On devrait demander un compte-rendu à Peter, plaisantais-je. Mais ça me fait un bien fou de savoir tout ça. Que je peux compter sur toi pour m’épauler et ne pas m’abandonner si je ne leur conviens pas.

Je me saisis de sa main droite et l’approchait de mes lèvres pour y déposer un bisou. Celle-ci était couverte des miettes de sa précédente victime. Sans parler de traces de chocolat fondu. Je pris un air faussement sévère typique du père autoritaire et, avec une grosse voix mobilisant les tons les plus graves que j’étais en capacité d’émettre, je lançais avec un accent allemand accentué pour l’occasion :

- Monsieur Teddy Scott. Vous êtes un cochon ! Veuillez manger proprement ou vous serez puni ! Vous êtes averti !

Je pouffais avant de porter ses doigts à ma bouche dans l’optique de les nettoyer. Bon ok, ça avait un côté étrangement sensuel mais ce n’était pas l’intention de base. Je lui venais uniquement en aide pour le sortir de ce guêpier ! Pure solidarité. Une fois mon travail terminé, je le relâchais et le laissais se resservir. Ce ne fut pas d’une grande utilité puisqu’une minute plus tard tout était à refaire. En toute franchise, c’était même pire. Je trouvais ça adorable. Allez comprendre. J’avais abandonné toutes recherches d’explication depuis longtemps. Il avait ce don incroyable de rendre attendrissant le moindre de ces gestes. Ou j’étais totalement gaga tout simplement. L’un n’excluant pas l’autre.

Bientôt, je lui révélais mes sombres desseins, à savoir charmer les invités et les hôtes à l’aide de mes sucreries faites maison. Heureusement cela plaisait au musicien qui me qualifia même du doux terme « parfait ». C’était illusoire mais je n’allais pas le contredire à chaque fois. J’apprenais peu à peu à accepter les compliments ce qui n’était pas une simple affaire. Je n’étais plus autant gêné qu’à nos débuts. Au contraire, je trouvais cela très agréable.

- Il ne reste plus qu’à prier pour que ta prophétie se réalise ! Et que je ne leur refile pas une intoxication alimentaire, pensais-je avec effroi. Jamais cela ne m’était venu à l’esprit ! Sinon, nous blâmerons les fruits de mer.

Oui, c’était raisonnable comme solution de secours. Pourquoi en étais-je toujours rendu à imaginer le pire ? La confiance en soi est plus simple à imiter qu’à ressentir. Si cet instant n’en était pas la plus pure des illustrations… Mon interlocuteur en profita pour rappeler que nous n’avions pas toute la journée. Il nous fallait nous lever d’ici peu pour avoir le temps de nous préparer. Manquer de ponctualité ferait office d’une entrée désastreuse. Il me fallait cependant me rendre aussi à l’évidence : je serais volontiers resté ici jusqu’au lendemain. C’était si agréable de partager mon lit avec lui et je raffolais de notre complicité. Je le débarrassais en posant le plateau du petit-déjeuner au sol de mon côté puis vint m’allonger sur lui en évitant de peser de tout mon poids. Le but de ma vie n’était pas de l’étouffer !

- Je mérite au moins un câlin avant de nous lever hein ?

Comme si le petit chiot constamment en manque de tendresse que j'étais avait attendu sa permission. Dingue ça. Mais je m’étais montré assez raisonnable jusqu’ici non ? Si j’étais habitué à l’humeur matinale parfois massacrante de mon chéri, lui connaissait mon comportement affectueux sur le bout des doigts. Au final, c’était lui qui s’en sortait le mieux du moment que je ne l’écrasais pas ! Je fermais les yeux tandis que ma tête reposait sur sa clavicule. Je me serais endormi sans problème si je ne me rappelais pas de ce qui nous attendait. En espérant que le Paradis soit aussi agréable qu’ici !

___________________________________________________

Nous y voilà. Garés face à la résidence des Scott, nous nous dirigions vers la porte d’entrée, nos pas craquant au contact de la neige fraîchement tombée. J’avais été si tendu durant l’intégralité du trajet que je ne regrettais pas une seconde de lui avoir rappelé que je l’aimais avant de quitter l’appartement. Là, je n’étais plus qu’une boule de nerfs à deux doigts de la syncope armée de deux sacs plastiques contenant nourriture et cadeaux puisque nous avions finalement convenu avec Teddy que nous nous échangerions les nôtres chez ses parents. Je le laissais sonner après avoir lâché sa main.
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Mer 9 Jan - 19:49
Teddy Abolick
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C’est vrai que, maintenant qu’on en parlait, je n’étais pas sûr de savoir ce que Ophelia et Peter avaient prévu pour Noël. Quelque chose, sans doute, vu qu’ils n’étaient pas là aujourd’hui. Mais quoi ? Merde, j’aurais peut-être dû me renseigner un peu avant. Mais c’était déjà une pression assez grande pour moi que de retourner dans ma famille et de leur présenter Eli, en plus des cadeaux à faire… Je ne pouvais pas penser à tout non plus. Enfin, je m’excuserai auprès d’Ophelia au pire. Puis de toute façon, il faudrait bien qu’on se voit rapidement, je n’allais pas lui donner son cadeau de Noël en Août non plus.

Bref, Eli détourna rapidement mon attention avant que je ne commence à paniquer. J’étais apparemment en train de manger salement. Pour changer. C’était un miracle quand je ressortais d’un repas sans avoir fait une seule tâche sur mon tee-shirt. Visiblement, c’était quelque chose qui amusait toujours autant mon petit-ami. Il ne se priva pas pour me réprimander en rigolant avant de m’attraper les mains et porter mes doigts à sa bouche. Pas Gandalf, mon coeur rata un battement. Je sais pas si Elijah était volontairement sexy en faisant ça ou si c’était mon cerveau qui extrapolait en passant l’image au ralentis avec une musique lascive. Mais fiou, il faisait chaud.

Malheureusement, je crois qu’Elijah avait pas pour but de m’aguicher avec ce geste. Mais vraiment de nettoyer mes doigts comme une maman chat. Et du coup, pour ne pas lui sauter dessus maintenant et qu’on arrive en retard chez mes parents, je noyais mon envie soudaine en mangeant davantage. Ou alors c’était juste dans le but de me salir à nouveau les doigts en espérant qu’Eli recommence, histoire d’être sûr que ce n’était pas de la provocation ? Qui sait ? Je cherche plus trop à comprendre quand je suis avec Elijah. Les phéromones dégagées par cet homme font déconner les connexions dans mon cerveau. Je sais. J’suis un putain de poète, je devrais en faire une chanson.

Bref, mais il ne s’agissait pas de faire de la musique aujourd’hui. Je sais pas si j’avais des talents de prophètes. Mais je voyais pas en quoi je pourrais me tromper. Qui ne serait pas heureux d’avoir un BG comme Elijah à sa table, qui en plus ramène des biscuits fait maison délicieux ?

- Clairement ce sera de la faute des fruits de mer.

J’avais totale confiance en Elijah. Et jusque là, il ne m’avait jamais empoisonné. Pourtant ce n’était pas les occasions qui avaient manquées. Décidément, j’ai vraiment envie de penser à des sujets qui fâchent aujourd’hui. Le stresse, sans doute. Nous finîmes par nous décider à bouger. Enfin, je proposais l’idée de se lever et se préparer. Mais Elijah me réclama un dernier câlin et… Et c’est Noël, je pouvais pas lui refuser ça. Quoique, même si ce n’était pas Noël, je n’aurais pas pu lui refuser.

*

J’avais l’impression que ça faisait une vie que je n’étais pas revenu ici. Pendant le trajet, j’avais tenté de briefer Elijah sur ma famille, mais au final, on s’était perdu dans nos souvenirs de Noël. Et bref, maintenant, on était devant la porte, j’étais plus stressé que jamais. Elijah n’avait toujours pas fuit, c’était parfait. Je sonnais et attendis qu’on vienne nous ouvrir. Et en vrai, nous n’eûmes pas à attendre, ma mère devait camper derrière la porte pour ouvrir aussi vite et violemment en annonçant :

- Teddy !! Entre mon chéri, tu vas attraper fr… Vous allez attraper froid ! Mais quel grand gaillard que voilà, Elijah n’est-ce pas ? Enchantée ! Alice, la mère de Teddy !


Ma mère était bien trop enthousiaste. On avait pas eu le temps de dire un mot, qu’elle nous avait déjà fait rentré, fermé la porte, m’avait pris dans ses bras et serré la main d’Elijah. Et maintenant elle reprenait :

- Franklin !! Ton fils est arrivé !!

Alice dans toute sa délicatesse. Je crois qu’on venait de perdre au moins un tympan chacun. Mais ça avait pour mérite de fonctionner. La seconde d’après mon père se pointa, avec son pull de Noël qui… Oh… Apparemment était de paire avec celui de ma mère. Franklin était plus discret que sa femme. Clairement, si je tenais de quelqu’un dans cette famille, c’était de lui. J’eus le droit à un autre câlin ma mère se chargea de présenter Elijah à ma place :

- C’est Elijah, le copain de Teddy, regarde moi ça ! C’est qu’il a du goût notre Teddy !


Ma mère se mit à glousser. Sincèrement, je savais plus où me mettre. Ouais, mon mec est beau, mais c’était super gênant d’entendre ma mère le dire comme ça. Cela fit rire mon père en tout cas, qui se contenta d’une tape amicale sur l’épaule d’Elijah.

- Alors comment ça va les djeun’s ? Toute le monde est dans le salon.

Sur ses belles paroles, nous suivîmes mes parents en direction dudit salon. Allez, c’est partis… Rencontrer Alice et Frank c’était le plus simple, maintenant, le reste de la famille. Ca allait être joyeux tiens. Bordel, je n’aimais pas être le centre de l’attention. Enfin ça dépend des occasions. En classe, sur scène, ça me dérange pas. Mais en famille… En général, je faisais de mon mieux pour me faire oublier.
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Mer 9 Jan - 23:26
Elijah Holtz
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J’allais mourir sur place alors que mon compagnon appuyait sur la sonnette. Si quiconque remarquait les tremblements qui secouaient mes jambes, au moins je pourrais toujours prétendre que c’était dû au froid. Pas ultra crédible mais cela valait mieux que la vérité. Effrayé. Moi qui avais tant pris sur moi ces derniers jours pour ne pas avoir de crise de panique, me voilà en train de serrer les poings pour ne pas m’enfuir. Trouve la force. Tu as affronté largement pire. Respire. Des mots réconfortants passant en boucle sans jamais s’interrompre. Leur effet n’était pas prodigieux hélas. Un coup d’œil en coin vers Teddy me confirma que je n’étais pas le seul en proie à une lutte intérieure. Aucun de nous ne devait proposer à l’autre de retourner à l’appartement car… Sinon nous serions dans la voiture en un éclair. Je commençais à rapprocher ma main de ses cheveux lorsque la porte d’entrée s’ouvrit à la volée. Est-ce que le signal sonore avait eu le temps de s’arrêter au moins ? C’était un euphémisme que d’affirmer que notre venue semblait extrêmement attendue. Bien sûr, sa famille devait avoir hâte de le retrouver mais mon petit doigt me susurrait que ma présence n’y était pas non plus étrangère. Près de trente ans qu’ils attendaient de le voir casé ! J’étais le premier à leur être présenté (et espérons le dernier). Que je sois un mec par contre devait changer la donne de leurs attentes… Ce qui ne soulageait aucunement le poids pesant sur mes épaules. Je ne pouvais pas me permettre de lui faire honte comme je me l’étais tant rabâché. J’étais novice également dans ce domaine. Bordel, trop tard pour faire marche-arrière désormais. J’aurais mieux fait de bécoter plus longuement le musicien ou de lui refiler un somnifère.

Sa mère -Alice donc- réagit comme une mère poule ce qui, je devais l’avouer, était adorable. Ne commençons pas visualiser des parallèles avec ce qui se déroulerait avec la mienne. La situation était déjà suffisamment difficile à gérer comme ça sans rajouter une dose allemande infâme. « Quel grand gaillard que voilà. » Je ris, tiraillé entre nervosité et amusement. Au moins je ne pouvais pas lui reprocher d’être glaciale à mon égard. Dieu merci. Comment ça il reste encore une dizaine de personnes à rencontrer au moins ? Chut. Je m’empressais de changer le second sac de main pour serrer celle qu’elle me tendait généreusement.

- C’est bien ça. Ravi de faire votre connaissance Mrs. Scott, dis-je de façon automatique.

Devais-je la vouvoyer ? Aucune idée. Je tentais de dissimuler mes craintes derrière un sourire d’où seul un expert tel que Teddy réussirait à y dénicher une pointe de crispation. Une fois au chaud, je pris plus le temps de contempler son visage. C’était une belle femme aux traits rappelant ceux de son fils et à la voix on ne peut plus… percutante. Mais ce n’était rien comparé au mari de cette dernière qui était pour ainsi dire le portrait craché de mon petit-ami avec une vingtaine d’années ajoutées au compteur. À quoi m’attendais-je ? Inutile d’être pris de court comme ça ! Je remarquais leurs tenues assorties. Certains trouveraient ça kitch, moi j’en étais fan ! Dans un autre contexte j’aurais été capable de lui proposer mais… Trop de pression là. Ai-je vraiment besoin de vous le rappeler ?

L’enseignant semblait se murer dans le silence. Craignait-il de trahir sa frousse dès la première syllabe ? Pas que cela déplaisait à sa génitrice qui prenait plaisir à faire les présentations comme si on se connaissait depuis des lustres. Excellent. Bon, cette fois je sentis le rouge me monter sérieusement aux joues. Cette pluie de compliments était… agréable mais extrêmement déstabilisante alors que j’étais à deux doigts de l’évanouissement. Je voulu répliquer mais ma phrase s’acheva sur un « Oh… » qui heureusement se noya dans le gloussement d’Alice.

- Enchanté, lâchais-je au prix d’un effort titanesque.

Je n’avais pas encore mangé que des nausées faisaient leur apparition ! L’adulte m’impressionnait. Allez savoir pourquoi. Sûrement à cause de mes à prioris selon lesquels les hommes étaient plus réfractaires à voir deux personnes du même sexe en couple. D’autant plus leurs progénitures. Frank avait paradoxalement l’air très posé et calme contrairement à sa femme, formant par conséquent un couple complémentaire par leurs personnalités. Les ressemblances avec Teddy s’enchaînaient. Il avait de qui tenir pour sûr. Les remercier d’avoir accepté ma présence me brûlait les lèvres mais tous ces mots… Je les réservais pour plus tard. De toute manière, nous étions traînés au salon sans plus attendre. Ayez pitié de moi. Tous ces individus… Impossible de savoir qui était qui. Mon cerveau était en plantage complet et ne parvenait pas à regrouper les informations fournies par le musicien. Dans mon flip, je manquais de très peu de lui saisir la main pour me rassurer. Par où commencer ? Allez, souris. Fais bonne figure !
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Jeu 10 Jan - 17:19
Charlie McKenneth
Creativity takes courage.
Charlie McKenneth
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Ardoise (dortoirs):


Pandora Scott - 17 ans - Petite cousine

Les fêtes, retrouvailles et autres pseudo réjouissances sociales... Quelle plaie songea Pandora tout en réfléchissant au post Tumblr qu'elle ferait dès que possible pour parler de cette période qu'elle se plaisait à détester par convention. Depuis son recoin, elle s'appliquait au mieux à ne pas entrer en contact visuel avec les autres, s'évitant ainsi la litanie évidente sur son absence de sourire et sur ses yeux soulignés de noir.

Lorsque la sonnette retentit et que les voix annoncèrent l'arrivée de son cousin Teddy en compagnie masculine, elle se sentit malgré tout intéressée. Peut-être que cette année, la mascarade serait plus palpitante que d'ordinaire. Lorsqu'elle vit le duo entrer, elle s'approcha pour abréger ses propres souffrances... Et également répondre à sa curiosité.

La jeune femme aux cheveux teints en bordeaux se fendit d'une phrase de bienvenue typiquement pandorienne.

- Pour paraphraser Cioran, je dirais que nous ne devrions déranger notre famille que pour notre enterrement. Et encore... Mais puisque vous êtes là... Salut. Marmonna-t-elle en les dévisageant curieusement, avant de se reculer pour rejoindre les ombres.

L'emplacement était parfait, elle assisterait à tout en cachette. Peut-être pourrait-elle filmer quelques extraits si la situation dégénérait, cela serait fabuleux pour son article d'avoir des preuves.
lumos maxima
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Jeu 10 Jan - 20:11
Eddie Abolick
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Humeur : j'suis toute fifou, alors attention à vos miches !

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Ardoise (dortoirs):
Roger - 85 ans - Grand-Père

- Qu'est-ce-qu'on se fait chier ici ! Encore une année où je vais espérer frôler la crise cardiaque avant demain...

- Ta gueule Roger !

Quelle délicate femme que j'avais épouser. Quelle plaie. Je l'aurai bien vendue en Afrique celle-là, mais elle n'avait plus aucune valeur. Elle manquait de saveur. Ses plats étaient dégueulasses. Son odeur sentait le vieux renfermé de camembert périmé. Elle avait une famille de pauvres cons. Mais quand je regardais dans la pièce et voyait la mienne, je faisais encore plus la gueule. Puis le ptit con est arrivé avec son... objet sexuel. Le blondinet là, un descendant d'Hitler encore ! On les avait pas tous tuer eux ? Je me levais comme un vieux fou en me dirigeant vers Teddy et lui donnant une claque "affectueuse" sur la joue.

- Ben mon con, qu'est-ce-que c'est que ça ? dis-je, en parlant du nazi.

Il avait intérêt à ne pas ramener la milice aryenne ici lui ! On était bruns de pères en fils ici nous et américains ! Brooke passa devant moi et je soupirai. Presque tous américains... Je me dirigeais avec ma patte folle jusqu'à la fenêtre pour vérifier qu'il n'y avait pas d'allemands dehors, puis je revins examiner le blond. Avec ma canne, je tapotais ses poches. Toutes. Même celles de ses fesses.

- Si tu caches une arme, je le saurais...
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Dim 13 Jan - 2:07
Teddy Abolick
We rise by lifting others.
Teddy Abolick
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Emploi/loisirs : Régisseur

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Ardoise (dortoirs):
La soirée allait être longue. Je sentais bien qu’Elijah ne se sentait pas dans son élément. Et vous savez quoi ? Et bien moi non plus. Pourtant je connaissais toutes les personnes présentes depuis des années. Mais j’avais toujours tout fait pour ne pas attirer l’attention et en ramenant un mec, vous pouviez être sûr que ça n’allait pas passer inaperçu. Heureusement, mes parents étaient adorable. Puis, bon, ma famille n’était pas si terrible non plus. Ca dépendait juste de certain. La première à venir à notre rencontre fut ma cousine Pandora. J’aime bien cette petite. Sûrement parce qu’elle était un peu bizarre. Je sais pas. Mais je vous avoue que je ne la comprenais pas toujours.

Je lâchais un rire un peu embarrassé à ses paroles un peu glauque pour des salutations. Enfin, ce n’était pas méchant non plus.

- Euh ouais… C’est pas faux. Salut Pando… Heureux de te revoir aussi…

Ca faisait un bail que je n’avais pas vu ma famille. Il faut dire que j’esquivais quand je pouvais les grosses réunions de ce genre. Je regardais ma cousine disparaître avant de donner des explications à Elijah :

- C’est ma cousine, Pandora. Elle est un peu bizarre, mais elle est pas méchante.

Je ne voulais pas blâmer l’adolescence et dire que ce n’était qu’une période, parce que c’était à se demander si j’avais moi-même, un jour, quitté l’adolescence. C’est vrai que j’étais pas très crédible comme adulte. Avant que je n’aie le temps d’en dire plus, c’est papy Roger qui se fit remarquer en venant me donner une claque amicale sur l’épaule. Mmh ouais, lui, je savais que ça allait être un cas complexe.

- Salut papy ! Euhm… C’est mon copain, Elijah…

Je fronçais les sourcils, soucieux. J’espérais qu’il allait pas continuer comme ça toute la… Mais qu’est-ce qu’il foutait à toucher mon mec comme ça avec sa canne ! Un peu de respect papy !

- Papy !! Evidemment qu’il n’a pas d’arme ! C’est Noël ! Tout ce qu’il a c’est des biscuits !

En même temps j’allais attraper un des sacs qu’Elijah avait ramené, pour montrer à Roger qu’il s’agissait bien de biscuit avant que maman ne passe par là et prenne les biscuits :

- Oooh ! Mais quelle délicate attention ! Tu as vraiment pioché le bon numéro mon Ted ! Je vais les mettres dans la cuisine !

Alice avait fini sa phrase en chuchotant, comme s’il s’agissait d’un secret. Et il me semblait l’avoir entendu encore glousser joyeusement en allant vers la cuisine. Je vous jure, j’avais l’impression de redécouvrir ma famille. Je levais la tête vers Elijah :

- Ca va ?


Ouais, j’étais un peu responsable de lui ce soir. Enfin, j’imagine qu’une fois que les présentations seraient passée, ce serait plus simple. Je baissais d’un ton pour lui dire :

- Ah ouais, fais pas trop gaffe à papy Roger, il est très… Patriote américain, si tu vois ce que je veux dire…

Je grimaçais. Ouais, mon grand-père maternel et l’ouverture d’esprit, ce n’était pas trop ça encore. J’imagine qu’on pouvait lui pardonner, il était vieux, puis il avait vécût plusieurs guerre, apparemment, c’était ce qui l’avait rendu parano. Enfin, on allait sans doute avoir le droit à un de ses récits de cette époque où il était sur le terrain pour défendre l’honneur de son pays. Je n’étais pas sûr que la moitié de ce qu’il racontait était vrai. L’histoire changeait quasiment à chaque fois. Mais bon, on ne choisit pas sa famille hein ?
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