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On a trop d'avance, on a peur que tu nous suives pas. feat. Ophelia

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Jeu 2 Aoû - 0:47
Teddy Abolick
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Teddy Abolick
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Emploi/loisirs : Régisseur

Journal perso
Ardoise (dortoirs):
Cette année allait être bizarre. Je sais pas trop pourquoi, mais je le sentais comme ça et ça me laissait perplexe. Pourtant, je connaissais bien Arcadia Bay, j’y avais vécu assez longtemps, je savais que c’était une ville tranquille et ce n’était pas mes quelques années d’absence qui allaient y changer quelques chose. Je restais donc pensif, en regardant par la fenêtre de l’appartement que je partageais avec Ophelia. Elle était d’ailleurs toujours dans la salle de bain. Enfin, je crois. Mais en général, quand je le cherchais le matin, c’est là où elle était. Elle passait un temps monstre là dedans… Je me demandais ce qu’elle pouvait bien y faire. Quoique, j’étais mal placé pour parlé. J’avais l’habitude de rester des heures sous la douche aussi, puis devant le miroir à me faire des shows tout seul avec ma brosse à dent, peut-être que Ophelia faisait ça aussi remarque.

J’avais pas très envie non plus de m’imaginer ma coloc sous sa douche. Surtout que j’étais plus préoccupé par ce sentiment de… Bizarrerie. Je continuais donc de manger ma gaufre par petit bout, avec ma tasse de café à côté… Et Romeo et Juliet en face qui me regardaient de leur grands yeux noirs inexpressif. C’est pour ça que je regardais par la fenêtre d’ailleurs. Ils me mettaient mal à l’aise ces bêtes. J’avais l’impression qu’ils allaient bouffer mon âme si je les fixais trop longtemps. Je les surnommais ‘les enfants du diable’ quand Ophelia n’était pas là ou juste mentalement, parce que, à ce que je sache, ma colocataire n’était pas le Professeur Xavier. Elle était juste psychologue. Mais je vous avoue que parfois, je préférais me méfier…

Soudainement Romeo et Juliet lancèrent l’assaut sur ma gaufre. C’était donc pour ça qu’ils me fixaient depuis tout à l’heure. Je grognais et leur lançait mon regard le plus féroce. Mais visiblement, ils en avaient rien à foutre. Alors je les attrapais, un dans chacun main et réfléchit à leur sentence. Mais en vrai, j’étais trop crevé pour trouver un truc, alors je les posais tous les deux tranquillement par terre et reprit mon petit-déjeuner. J’entendis du bruit un peu plus loin et en déduit qu’Ophelia devait être sortie de la salle de bain. On travaillait tous les deux aujourd’hui et vu l’heure, vu la vitesse qu’on avait tous les deux pour ce préparer et en sachant qu’il fallait encore se rendre à l’académie après, il y avait de très fortes chances pour qu’on soit en retard.

Contrairement à ce qu’on pourrait penser, ça m’embêtait un peu d’être en retard. Pas que le concept en soit m’inquiète. C’était surtout ses conséquences qui m’agaçaient. Si on arrivait trop en retard, le vieux Wells allait encore râler pendant des heures. Et ce serait totalement inutile parce qu’on y pouvait rien si le temps passait plus vite que nous. Puis ce n’était pas de notre faute non plus si l’académie était aussi loin de chez nous. Surtout qu’on avait pas de voiture… Oh… Mais oui, c’était ça qui était bizarre et que je n’arrivais pas à saisir depuis tout à l’heure. Tu es un génie Teddy. Enfin pas autant que ta soeur, faut pas abuser non plus, en même temps elle triche un peu, elle est asiat’, bordel c’est raciste ça Teddy, ouais mais c’est ma soeur, j’ai bien le droit de la faire chier non ? Putain, faut que j’arrête de m’engueuler tout seul.

- OPHELIAAAAAAAAA ?!!

Je criais après ma coloc comme un mal propre. Oh oui, il fallait déjà pas trop m’en demander en temps normal, alors le matin… Je vous raconte pas. J’attendis que ma chère coloc débarque pour lui pointer la fenêtre et lui dire :

- Cette voiture là dehors… Depuis qu’on est là… elle a pas bougé… Elle serait pas à toi par hasard ? Non mais… Parce que, si était pas là avant qu’on arrive et que maintenant elle est là et à pas changé de place depuis des jours… C’est qu’il y a un truc nan ?

Je suis pas Einstein, mais quand même, je suis pas si bête. Puis sincèrement, ce serait vraiment cool d’avoir une voiture. Si elle était à nous, on pourrait arriver pas trop en retard à l’académie tous les matins. Le pied quoi…
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Jeu 2 Aoû - 19:38
Invité
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Anonymous
J'étais sortie du lit. J'avais croisé Teddy qui sortait des toilettes. Il n'avait pas fermé la porte. Je fermais celle-ci avant de le fixer pour voir où il se dirigeait, puis je fonçais comme une furie dans la salle de bain avec un rire de conquérante... avant de réaliser que Teddy avait déjà du passer par là en fait. Peu importe, c'était une belle journée ! Je vis enfin un peu de beauté en voyant mon reflet dans le miroir, bien que je devais faire quelque chose pour mes cheveux. Ils étaient juste un peu emmêlés, aussi je commençais par les démêler, puis à appliquer un soin dessus avant de les accrocher avec une pince. Je posais mon pyjama sur la corbeille de linge sale et entrais dans la douche. L'eau était froide, mais le froid, c'était bon pour se réveiller, pour le corps, et pour la santé ! Alors je fis avec et profitais du doux parfum de mon gel douche à la pêche et à l'abricot, puis me lavais en chantant. Teddy ? Il avait l'habitude, je chantais n'importe où et n'importe quand de toutes façons. Puis il devait sans doutes être en train de nourrir gentiment ses deux petites boules de poils préférées, Roméo et Juliette. Je ne devais pas oublier de remettre leurs coussins dans leur petite cage de transport à roulettes d'ailleurs, avant de partir. Je sortis de la douche, me séchais et enfilais un short en jean et un débardeur jaune/orangé, puis je regardais dans mes bijoux. Je mis un collier avec une longue chaîne de perles noires, des boucles d'oreilles simples mais orangées qui brillaient, comme deux petits rubis mais oranges, au bout de mes merveilleuses oreilles, et j'utilisais tout le nécéssaire pour terminer ma toilette soigneusement préparée et concoctée. Une fois presque prête, je détachais mes cheveux pour les faire sécher, avant de les relever pour en faire une queue de cheval haute. Soudain, un malotru hurla mon nom, ce qui me fit hurler à mon tour, en m'agrippant au robinet, un ciseau à la main.

Une fois que je compris qu'il s'agissait de Teddy ou d'un robot ou d'un alien ayant imité sa voix à la perfection, j'ouvris lentement la porte, aux aguets. Je ne vis pas tout de suite Teddy, je rentrai donc en mode commando. Je fis une roulade sur le sol pour arriver derrière un mur, puis je m'approchais du salon et vis Teddy devant la fenêtre. Mais était-ce vraiment lui ? Je vis alors Roméo et Juliette essayer de grimper sur les jambes poilues de celui-ci, et j'en concluais donc que c'était bien le Teddy originel. Je me rapprochais en attrapant Juliette, à qui je fis quelques bisous dans ses poils tout propres, puis je la tins contre ma poitrine en regardant par la fenêtre. « Tiens, c'est vrai qu'elle est toujours garée au même endroit... Elle a l'air neuve en plus ! Mais non, ce n'est pas la mienne... Enfin, tu sais, on peut toujours aller voir si on trouve des indices, tout en partant pour aller au campus... » ça valait bien le coup d'enquêter ! J'avais le permis de conduire et pas de voiture d'ailleurs. Pourquoi est-ce-que je n'avais pas de voiture ? J'avais Peter. Quand on a un Peter, quand on le trouve, on le garde et une fois qu'il a bien comprit ce qu'il avait à faire, on est tranquille ! Mais Teddy n'avait pas de Peter comme moi. Il avait aussi Peter, mais c'était pas la même chose. Je récupérai la cage de transport et les coussins des chons en les faisant rentrer dedans, récupérant leur repas pour la journée, enfournant ça dans mon sac, mettant des baskets pratiques mais surtout très belles, blanches et oranges, du type converses sauf qu'elles étaient mieux que ça. Elles le méritaient bien ces petites. Ayant bien assortit tout ce que je portais, je me dirigeai vers la porte, sortant de l'appartement avec un grand sourire, attendant que Teddy fasse son boulot en fermant la porte et ferme bien à clé, pour qu'on puisse aller espionner la voiture... « C'est bizarre d'ailleurs, cette voiture... je l'avais jamais remarquée avant, en rentrant ou en partant ! Tu l'avais déjà vue ? »
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Mar 7 Aoû - 12:22
Teddy Abolick
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Teddy Abolick
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Ardoise (dortoirs):
Heureusement qu’Ophelia était arrivée, je n’aurais pas supporté de passer quelques minutes de plus tout seul avec Romeo et Juliette. Et visiblement, mon cri l’avait alertée, Ophelia me fit une entrée digne d’un film d’action, avec galipettes et tout. Sincèrement je sais pas comment elle arrivait à faire une truc pareil sans se prendre un mur. Parce que c’est ce qui me serait arrivé si j’avais essayé. Et je me serais retrouvé avec une bosse sur le front, me faisant ressembler à une licorne pendant plusieurs jours de suite. Bref, heureusement, je n’avais pas eu à bouger de ma chaise et Ophelia sans presque déçue qu’il ne s’agissait que de moi, qui petit-déjeunait, en regardant par la fenêtre. Enfin je crois qu’elle était déçue… Perso, j’aurais été déçu…

Ophelia avait attrapé un des deux monstres pour lui faire des caresses, ce qui me fit grimacer. Comment elle pouvait faire ça, j’osais même pas toucher à ces boules poilues sans âme. Bon visiblement, la voiture n’était pas la sienne. Et c’était pas la mienne non plus, vu que j’avais pas le permis, je n’avais pas besoin d’une voiture. Mais c’est vrai que ça pourrait être pratique. Puis elle était là depuis tellement longtemps, c’était louche qu’elle bouge pas. Enfin, il y avait quelque chose avec cette voiture, je pouvais le sentir.

- Ouais, je pense qu’on devrait faire ça aussi.

Je n’étais pas trop d’humeur contradictoire le matin en général. Et l’après-midi non plus… Et la nuit non plus… Ok, j’étais rarement contradictoire comme ça. C’était plus fort que moi de toute façon, j’étais physiquement incapable de dire non. C’était peut-être pour ça qu’Ophelia supportait cette colocation. Parce qu’elle avait clairement pas l’air d’être le genre de personne facile, à toujours s’attendre à ce qu’on s’occupe d’elle, qu’elle soit le centre de toute attention. Ou alors c’était peut-être parce que je prenais pas trop de place comme gars. Enfin, je sais pas, cette colocation était un vrai mystère pour tout le monde.

- Ben ouais, elle est là depuis que je suis arrivé… Mais elle y était pas le jour où j’ai visité la première fois l’appart. On a pas un place de parking compris dans le loyer ? Parce que si c’est le cas et que cette voiture est garé sur notre place alors… On a un droit dessus non ?

C’était sans doute beau de rêver, mais j’aimais bien mon raisonnement. Je fini ma gauffre et mon café et me levais, il ne me restait que mon sac à prendre, mes chaussures et mon bonnet à mettre et on pouvait dire que j’étais prêt. De toute façon, je n’avais pas besoin de beaucoup pour me préparer.

- T’es prête ? On va voir du coup ?


Je vous avoue que cette histoire me rendait curieux et j’avais bien envie de passer à l’étape enquête. Puis Ophelia semblait déterminée aussi. En fait, c’était peut-être pour ce genre d’événement que notre colocation existait. On payait pas de mine tous les deux, mais on était une équipe de choc.
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Mar 14 Aoû - 22:17
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Les cochons d'inde s'impatientaient pendant que Teddy prenait un peu son temps pour arriver. Une fois que tout fut prêt, nous descendîmes les marches de l'escalier pour aller voir la voiture. Je m'approchais de celle-ci en mode commando pour faire comme si nous passions juste par là, arpentant mes lunettes de soleil. Je remarquais qu'elle semblait bien neuve, et qu'il y avait les clés encore sur le volant... Je fis un léger tour de périmètre pour voir si quelqu'un semblait dans les environs, si cette voiture appartenait à quelqu'un. Il n'y avait absolument personne. Etrange.

« Je ne vois personne alentour, elle appartient peut-être à un magasin de voiture ou c'est peut-être une location... ou un cadeau ? Pour nous ? Parce qu'on est de super voisins ? Je veux dire... Il y a encore les clés dedans... »

Je regardais ce qui se cachait dans la voiture, mais elle semblait totalement inhabitée, il n'y avait visiblement aucune affaire personnelle. Ou rien de visible, en tous cas. Je supposais qu'on nous remerciait d'être ici, de vivre dans cet immeuble, d'être beaux, intelligents - en tous cas, Roméo, Juliette et moi - et que c'était pour nous faciliter la vie.

« Je sais ce que c'est Teddy... » Je me fis du vent de ma main libre en en faisant ensuite aux cochons d'inde, avant de finir ma phrase d'une façon dramatique mais surprenante... « C'est un cadeau des dieux de la beauté, pour nous préserver d'aller au campus en marchant. ça me semble plus que clair à présent. J'ai le permis, les cochons d'inde ont leur siège passager de prêt, toi tu as toute la banquette arrière et le coffre, et moi j'ai le permis et le siège conducteur. ça ne te semble pas logique à toi aussi ? »

Bien-sûr que ça l'était. C'était évident.

P.S.:
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Jeu 16 Aoû - 19:30
Teddy Abolick
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Teddy Abolick
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Ardoise (dortoirs):
Même si j’étais intrigué par cette voiture, je n’étais pas forcément plus motivé à aller bosser ce matin. Enfin, j’y allais à mon rythme habituel quoi. Alors qu’Ophelia était là, presque en train de courir avec Beelzebub et Lucifer dans leur petit siège de transport ridicule là. Je me demandais bien où elle avait pu acheter un truc pareil. Quoique, je m’en foutais pas mal en fait. Tant que ces bestioles restaient loin de moi, ça m’allait très bien. Je finis donc par rejoindre Ophelia qui semblait inspecter soigneusement les lieux. Putain, cette meuf, c’était un vrai commando quoi. D’un sens, au moins, s’il y avait une bombe là dedans, j’étais sûr qu’Ophelia l’aurait vue.

Je la laissais émettre ses théories en restant un peu à l’écart au cas où ça explose. Quoi ? Je sais qu’on dirait pas comme ça, mais je tiens encore un peu à la vie les gars ! J’ai pas envie de mourir bêtement, tué par une voiture piégée. Surtout que ce ne serait même pas assez bête comme mort pour être le le livre des morts le plus nulles. Quitte à mourir bêtement, autant avoir un véritable objectif les gars. Enfin, visiblement, tout allait bien. D’après Ophelia, il y avait les clefs, et il s’agissait sûrement d’un cadeau de la part de nos voisins. Je voyais pas trop qui voudrait nous offrir un truc pareil. Oh… Peut-être qu’il s’agissait d’un de mes anciens fan acharné.

Je ne repensais pas souvent à ma carrière dans la musique, j’avais l’impression que ça remontait à tellement longtemps… Enfin là, Ophelia était persuadé que c’était un cadeau pour elle, même un cadeau de dieu. Alors bon, laissons-la rêver écoute. Je voudrais pas me faire maudire par ses enfants de Satan en la contredisant.

- Ben… Non, je crois pas, mais je m’en fou. Tant qu’il y a pas de cadavre dans le coffre et qu’elle explose pas… Ca me va.

Je commençais donc par aller ouvrir le coffre et… Miracle ! La voiture était ouverte et le coffre vide. Je le refermais en faisait un signe du pouce à Ophelia pour la prévenir que tout allait bien. Bon et vu que ma place était apparemment à l’arrière, j’ouvris la portière et allai m’asseoir sur la banquette. J’attendis qu’Ophelia s’installe pour reprendre :

- Bon allez, mes les gazes Vin Diesel, on va vraiment être en retard sinon et ça va être la merde.

Mes élèves avaient l’habitude que j’arrive en retard. Mais bon, on allait essayer de pas trop abuser non plus.

- J’espère que ça va pas exploser quand tu va allumer le moteur. Ca se trouve le cadavre il est planqué dans le moteur…

Moi ? Parano ? Non, j’avais peut-être juste regardé un peu trop de série policière ces derniers jours. Mais bon, comme je venais de le dire, on était en retard, donc pas le temps de vérifier. Et au pire, si on mourait dans l’explosions, ça nous ferait une bonne excuse pour ne pas être venu à l’académie ce matin.
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Dim 19 Aoû - 0:39
Tobanga
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Tobanga
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Un chat miteux, avec certains poils rasés et des croûtes surgit de dessous le siège passager avant. Il saute sur Ophelia, puis sur Teddy avant de s'enfuir par la fenêtre. Il reste cependant sur le trottoir, à côté de la voiture, et lance un regard noir aux deux intrus.
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Dim 19 Aoû - 21:24
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Quel rabat-joie. Pour une ex star de la chanson, je le trouvais bien râleur parfois. Mais pour les cadavres... il avait peut-être raison ? Je le laissais tranquillement vérifier, pensant qu'il allait s'installer dans le coffre, où était sa juste place, mais il revint alors vers moi... Puis il prit la place arrière, comme c'était prévu par nous quatre bien entendu, et je montais dans la voiture, en mettant les cochons d'inde dans leur petite cage de transport sur le siège passager, que j'attachais avec la ceinture. Je mis la mienne également, puis j'enclenchais le moteur et démarrais. « Bon au moins, il n'y a pas de cadavres ! Pour l'instant... » Je ne fis aucun commentaire sur le fait d'être en retard. Evidemment que nous ne le serions pas, j'étais au volant. Je commençais alors à aller sur la route lorsqu'un MONSTRE PLEINS DE CROUTES ET SANS POILS me sauta sauvagement dessus, avant d'aller voir Teddy, et je le vis fuir par la fenêtre... Il osa me manquer de respect en me regardant de travers, et je lui montrais mon poing en faisant glisser la glace de la porte avant conducteur. « TU IRAS A LA FOURRIERE AVEC TES CROUTES ET LES TIQUES, SUPPOT DE SATAN ! » Puis j'eus soudainement la nausée à l'idée que cette horreur de la nature m'avait touchée et avait été en face des cochons d'inde... Je continuais de rouler, devenant paranoïaque et vérifiant dès que j'en avais l'occasion les petits recoins de la voiture, voire si une autre plaie d'Egypte ne nous attendait pas.

« Teddy, est-ce-que tu es toujours sous ta forme humaine ou est-ce-que tu sens des croûtes pousser sur ta peau et tes cheveux tomber ? ET VERIFIE L'ARRIERE DE LA VOITURE, IL A PEUT ETRE UNE FAMILLE ! »

J'avais refermé la vitre, et je n'osais pas même mettre la radio, préférant être attentive aux bruits suspects qui pouvaient apparaître à tout instant... Puis une fois arrivée à un feu rouge, un mendiant vint essayer de commencer à nettoyer la vitre de la voiture. Non mais c'était pas encore Halloween, il fallait arrêter les conneries ! Je baissais la fenêtre du côté passager et lui adressais un beau sourire tandis qu'il attendait sa pièce. « HORS DE MA VUE ! TON CHAT T'ATTENDS PLUS LOIN ! » Puis je referme la vitre et je met les gaz pour accélérer et sortir du feu rouge. Décidément, c'était une journée étrange qui commençait... « Dis, tu as pas l'impression qu'il se trame quelque chose de bizarre depuis qu'on a vu la voiture ? » J'hésitais à aller en parler à Samuel en arrivant à Blackwell, ou à la pause de midi. Il s'y connaissait en paranormal et pourrait m'éclairer sur la question... Voire même examiner la voiture. Puis finalement, nous étions presque à Blackwell. Heureusement, c'était plus rapide en voiture... C'est alors que je vis un papy - vivant dans une bâtisse sur la plage - traverser la route alors qu'il n'y avait aucun passage piéton. « ET LE CODE DE LA ROUTE ! TU VAS LES BOUGER TES GUIBOLES !? » Je ne me rendais pas compte de l'instinct du conducteur qui râlait tout le temps. Après avoir attendu littéralement CINQ minutes qu'il traverse, je tournais la tête vers Teddy (bloquant les voitures derrière moi) « C'est pas le vieux qui veut pas qu'on détruise sa bâtisse en ruines ? » J'avais signé pour construire le truc européen de toutes façons. Fallait pas déconner non plus hein !
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Mar 21 Aoû - 13:58
Teddy Abolick
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Teddy Abolick
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Ardoise (dortoirs):
Au final, je sais pas qui de Ophelia ou moi était le plus parano. Mais bon, la voiture démarra sans problème. Je devais donc accorder un point à la colocataire : il n’y avait pas de cadavre. Pourtant, j’étais presque sûr que… Enfin, j’allais devoir me faire à l’idée. Je mis ma ceinture alors qu’on commençait à rouler. Je comatais, la tête collée à la vitre en regardant le paysage, quand soudainement, un truc surgit de sous le siège passager pour se jeter sur Ophelia avant de se jeter sur moi. Je poussais un cri loin d’être viril, avant que l’être ne bondisse par une fenêtre. Il s’agissait d’un chat errant plein de croûte et peu de poil. Maintenant que je le voyais sur le trottoir, il me faisait de la peine.

- Oh arrête ! Le pauvre, c’est pas de sa faute, il avait trouvé un endroit au chaud… Attends, on devrait peut-être le ramener, t’as vu sa tête ? Il va crever tout seul dans la rue si on le laisse là… Ophééééé…

J’essayais de supplier ma colocataire, comme un gosse suplierai sa maman pour acheter des bonbons. Je savais que c’était perdu d’avance pour qu’Ophelia s’arrête et accepte de prendre le chat. Surtout qu’on était déjà en retard. Mais je notais l’emplacement de la bête et tenterai de repasser par ici ce soir. La pauvre bête, on pouvait pas le laisser comme ça. Puis Ophelia pouvait parler en le traitant de suppot de Satan. C’était à croire qu’elle n’avait pas conscience des créatures attachées à côté d’elle.

- Ouais, je vais bien, t’inquiète et ya rien derrière. N’empêche, tu dois l’admettre, j’étais pas loin avec mon histoire de cadavre. Je savais qu’il y avait une odeur de mort dans cette voiture.

Dans le doute je regardais quand même sous la banquette, mais rien à signaler. Cette voiture était vraiment niquel. Enfin si on ignorait le chat errant, évidement. Notre route repris tranquillement. Ophelia continua de râler. Cette fois, ce fut sur un brave homme qui avait entreprit de nettoyer notre pare-brise alors qu’on était arrêtés à un feu.

- Hey chill girl. Il faut bien qu’il gagne sa vie le pauvre. Puis tu me vrille les tympans là, c’est le matin s’il te plait.. .


J’étais encore en train d’émerger, il fallait pas trop m’en demander. Enfin, je n’essayais pas de la convaincre de quoique ce soit. De toute façon, le feu était passé au vert. Quelques minutes plus tard, nous arrivâmes à l’académie. Ouais, on allait presque pas être en retard. Quoique, c’était sans compter un p’tit vieux qui se mit à traverser en pleine route, faisant encore râler Ophelia.

- Oh ouais ! T’as raison ! C’est papy ! Le pauvre… Il doit être perdu ! Vas-y, arrête-toi ! Il a peut-être besoin d’un le dépose quelque part !

J’allais descendre de la voiture pour aller saluer papy et lui proposer de venir avec nous, mais… La portière était fermée.

- Hey ! Ouvre ma porte Ophé ! S’il te plaiiiiiit ! C’est papy quoi ! Il est super sympa !

Je ressemblais vraiment à un gosse à l’arrière de la voiture. Surtout que j’étais en train de gueuler sur Ophé, mais c’était pas de sa faute, la plupart des voitures maintenant avaient un système de sécurité qui fermait automatiquement les portes quand le moteur était en route. Histoire d’éviter de mauvaises aventures. Ce qui était totalement compréhensible.
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Mar 21 Aoû - 19:48
Invité
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Adopter le chat plein de croûtes, avec des poils en moins, le regard noir et le """"pelage"""" miteux ? Non merci, sa place était à la déchèterie de la ville ! Teddy était un gros fou, il ne comprenait pas... Par contre oui, je devais admettre que l'odeur de cadavre émanait sans aucun doute du chat. A cette pensée, j'ouvrais un peu chaque vitre pour aérer.

« Il faudra investir dans du "sent bon"... parce que le chat a du passer trop de temps à tout polluer avec ses croûtes ! »

Quoi qu'il en soi, il aurait fallu appeler la fourrière pour emmener ce monstre à demi-poilu pour qu'il disparaisse du quartier. Une horreur de la nature comme celle-ci ne pouvait pas vivre près de chez moi, JAMAIS ! Puis quand le type qui voulait nettoyer la voiture qui était DEJA propre, Teddy OSA prendre sa défense... Chill girl ? CHILL GIRL ? JAMAIS !

« On vient d'avoir un cadeau empoisonné Teddy, cette voiture est maudite, elle nous apporte déjà la peste, l'odeur de cadavre et les fous qui veulent nettoyer la voiture... ET LE VIEUX LA BAS, IL FAIT QUOI ! »

Puis en entendant Teddy me dire qu'il avait peut-être besoin d'être conduit quelque part, je tournais lentement la tête vers lui avec un regard noir - toujours au milieu de la route bien évidemment, arrêtés - et je finis par soupirer...

« Il y a intérêt à ce qu'il aille pas loin alors, et tu le surveille ! Et tu te dépêche hein ! On va être en retard sinon et Wells-pue-l'alcool va nous aboyer dessus et nous rendre saouls... »

Je débloquais alors la portière de Teddy, attendant au milieu de la route pendant que les voitures klaxonnaient, en vain. Puis je sortis de la voiture en disant aux cochons d'inde que je restais à côté d'eux, et dans ma tête, la musique de la célèbre chanson de La La Land, Another Day of Sun débuta. Je me mis alors à chanter et danser autour de la voiture, puis en passant près des voitures arrêtées en queue derrière moi, avant de monter sur les voitures, jusqu'à revenir à la "mienne".

« ...Without a nickel to my name, hopped a car, here I came, could be brave or just insane... WE'LL HAVE TO SEE ! »

Puis en attendant Teddy, je vis un type sortir de sa voiture, s'apprêtant à m'engueuler... avant de se mettre à chanter avec moi. Les voitures continuaient de klaxonner, pendant que d'autres filmaient. La circulation était coupée, mais après tout, je ne faisais qu'attendre le retour de Teddy...
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Mer 22 Aoû - 13:49
Teddy Abolick
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Teddy Abolick
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Ce qu’elle était délicate Ophelia tout de même. Cette odeur était pas pire que celle de la cage de ces cochons d’indes hein. Quoique, si un peu quand même. Et j’avoue qu’on serait peut-être même mort nous aussi si on avait pas ouvert les fenêtres. Ok, sur ce coup là vieux chat, je peux pas trop te défendre, l’hygiène c’est important quand même. Et pour qu’un gars aussi fainéant que moi le dise, c’est que c’est vraiment important. Mais bon, si on adoptait le chat, on pourrait s’occuper de lui et tout et j’étais presque sûr qu’après ça il ne sentirait plus le cadavre !

- Je t’achèterai des sapin sent-bon, t’inquiète.

C’était ultra sexy d’attacher ça à son rétro en plus. Tous les meilleurs en avaient un, c’était bien connu. J’étais même un peu étonné qu’il y en aie pas déjà sur cette voiture. Si son propriétaire l’aimait et l’entretenait, il aurait mit un sapin sur le rétro. Ce qui m’amenait à penser que cette voiture était sûrement sans propriétaire et neuve. Quoique, elle n’était plus sans propriétaire vu qu’elle était à nous maintenant. Par contre, je m’expliquais pas trop la présence du chat. Il était peut-être passé par le moteur ou un truc du genre, j’avais lu des articles sur internet qui disaient que ça arrivait parfois.

- Je pense pas qu’elle soit maudite. Je pense juste que t’es un peu extrême dans tes réactions. Puis on a toujours un karma de merde tous les deux.

C’est vrai que depuis que je vivais avec Ophelia il ne cessait de nous arriver des histoires improbables, qui souvent, se finissaient mal. A bien y penser, je crois que même avant de la rencontrer j’avais un don pour m’attirer des embrouilles. Mais je crois qu’Ophelia avait le même don et du coup, quand on était ensemble, ça faisait un peu “alignement des astres”, tu sais, tout nous tombait sur la gueule d’un coup quoi. Quoique, moi, les petits vieux ça me dérangeait pas plus que ça. En général c’était mes potes en plus. Ben surtout celui qui passait là. C’était papy, un monument pour Arcadia Bay ce gars ! J’avais aucune idée de son nom d’ailleurs… Tout le monde l’appelait papy… Ou le vieux.

- Merciii Ophé !

J’étais trop content qu’Ophelia finisse par céder et accepte qu’on conduise papy où il avait besoin d’aller. Avec ses vieilles jambes ne plus, ça allait lui prendre au moins trois jour pour se rendre à destination. Je quittai la voiture et me ruai vers le petit vieux. Il était content de me voir lui aussi. Il commença à me parler de la météo, en me disant que c’était terrible, il n’y avait plus de saison ! Ce à quoi je ne pouvais que répondre positivement. Le réchauffement climatique, c’était une affaire dramatique. Puis une chose en entraînant une autre, nous parlâmes de nos vie respective, je lui évoquai le chat de tout à l’heure, alors que lui me parla de la vente de sa maison. La conversation allait donc de bon train et j’avais totalement oublié ce pourquoi j’étais venu.

Un peu plus loin, j’entendais vaguement Ophelia chanter, il fallait bien qu’elle s’occupe, je le comprenais. Mais sa chanson commença de plus en plus à être engloutie par le son de voix râleuses et de klaxonne impatients. Je demandais donc à Papy où il se rendait et en fait, le petit vieux allait juste acheter le journal au bar-tabac devant lequel nous étions et il comptait passer un petit moment là à discuter avec ses vieux amis alcooliques avant de retourner chez lui. Donc il était flatté par la proposition, mais ce n’était pas la peine qu’on le conduise où que ce soit.

Je le saluai donc et allai rejoindre Ophelia qui était toujours en train de chanter. Puis vu qu’elle avait l’air de bien s’amuser, je n’allais pas la déranger non plus. Je sortis mon portable et commença à filmer la scène. Ca nous ferait des bons souvenir en plus. Finalement, cette mâtiné était fort sympathique et riche en surprise. J’étais plutôt content, jusqu’à ce qu’une ombre se pointe devant moi et ne mette fin à toute cette scène.
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