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Trouble in paradise (Ophelia)

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Sam 25 Aoû - 2:30
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Trouble in paradise

When I'll tell you that something, I hope you'll still hold my hand

A la base, Ophelia et moi nous sommes seulement croisés dans un couloir, puis nous avons discuté rapidement. Je lui ai appris qu’exceptionnellement, mon cours de l’après-midi a été annulé, et elle m’a dit qu’elle avait plusieurs heures de libres devant elle. Puis elle m’a glissé quelques mots à l’oreille.

Et c’est ainsi que nous nous sommes retrouvés là, moi qui ferme ma salle de classe à clé pendant qu’Ophelia ferme précipitamment les volets, puis moi qui la ramène contre moi, l’embrasse passionnément et l’assoit sur mon bureau rangé – ok non, pas rangé, c’est Jefferson qui a tout mis parterre, mais du coup c’est pratique. Je me mets en face d’elle pour qu’elle puisse mettre ses jambes autour de moi, comme elle le fait souvent ces derniers temps (désolé pour ce détail), et je glisse mes mains partout sur son corps. Le baiser est fougueux, nos gestes précipités, comme si nous n’avions plus le temps d’attendre ne serait-ce quelques secondes.

Alors je sais, ce n’est pas très malin de faire ça dans l’école, en public, avec des élèves autour et des caméras récemment installées dans l’académie. Mais c’est peut-être ça qui nous motive, qui sait. Et les caméras, il n’y en a pas dans mon bureau, heureusement. Puis c’est le début de la relation, aussi, on se comporte comme des adolescents en manque, c’est comme ça. Je suis dingue d’Ophelia, de ses lèvres, de son corps, et ça fait qu’en ce moment, j’ai quelques difficultés à avoir du bon sens. Comme ne pas avoir des relations sexuelles dans une école en pleine journée. Mais si on arrive à pas faire trop de bruit, y a moyen.

De toute façon, aussitôt l’idée que nous ne devrions pas faire ça là vient, aussitôt j’entends la respiration d’Ophelia, ou elle pose une main sur moi, ou elle approfondit le baiser, et j’oublie toute raison. Jusqu’à ce que quelqu’un tente d’ouvrir la porte. J’ai bien fait de la fermer. On s’immobilise immédiatement, à l’écoute de ce qui se passe derrière la porte.

« Mais on n’a pas cours ?
-- Non, ça a été inversé, là on doit aller en photographie avec Jefferson.
-- Ah…  Bon, ça va. Dis, t’as vu quand il est venu en cours de MacIntyre et a foutu le bureau en l’air ?
-- Oh ouais j’ai vu, d’ailleurs je crois que Brooke mène l’enquête à ce sujet et… »

Les voix s’estompent. Je regarde Ophelia, qui est complètement décoiffée. J’imagine que moi ça doit être pire, vu la physique de mes cheveux. Je suis encore un peu essoufflé, mais le moment est passé. Et il y a autre chose :

« Je pense qu’ils ne seront pas les seuls à se tromper de salle… C’est vrai que les messages ne passent pas très bien jusqu’aux élèves. »

Ce n’est donc pas une bonne idée de continuer ce qu’on était en train de faire. Enfin, pas ici. On peut toujours aller ailleurs… Sauf qu’Ophelia m’interroge sur un sujet qui brise définitivement l’atmosphère précédente.



☾ anesidora
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Sam 25 Aoû - 3:15
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Trouble in paradise

When I'll tell you that something, I hope you'll still hold my hand

Mes élèves ne devaient pas comprendre pourquoi je souriais encore plus que d'habitude, et j'avais du mal à garder mon sérieux par moments, à force de penser à Peter. Quand je n'étais pas avec lui, je ne cessais pas d'y penser, de vouloir être en contact avec lui, de m'y accrocher et de ne plus jamais le lâcher. Puis quand nous étions ensemble, ça pouvait être très vite passionné et physique... sans doutes toute cette tension de relâchée, et le fait d'être dans de tels états quand on se voyait, mutuellement. C'était comme si on était obligés de s'accrocher l'un à l'autre, et c'était parfois difficile de garder ses distances en public. Alors forcément, quand on a su qu'on avait un temps libre de quelques heures en commun cet après-midi même... sans compter que du coup, nous avions mon bureau ou sa salle de théâtre pour nous seuls, nous avions sauté sur l'occasion. Mais il était vrai qu'il y avait eu cette histoire de caméras, et en fait, mon bureau en possédait, vis-à-vis de mon statut de psychologue scolaire. Pour ma sécurité comme celle des étudiants... Mais il semblait qu'il n'y en ait pas ici, ce qui était dommage car les élèves auraient pu se filmer lors de leurs mises en scène/en corps/en voix. Mais bon. Pour le moment, ça nous arrangeait bien, et c'était le plus important. Une fois qu'il eut fermé à clés, je fonçais fermer les rideaux de la salle - il y en avait toujours pleins dans les salles de cours, mais j'étais rapide. - Puis enfin, je fonçais vers Peter qui m'attrapa aussitôt en me faisant m'asseoir sur son bureau (avec des affaires "rangées" au-dessous, ce qui m'aurait fait rire si je n'étais pas autant... enfin, voilà. Dans le truc, dirons nous. Puis, Peter, vous comprenez. C'était comme si j'avais faim, ou soif, et qu'il n'y avait qu'en étant intime avec Peter que je serai rassasiée. J'oubliais un bon moment le fait que nous étions encore dans l'école, et passais mes mains dans les cheveux de Peter, sur son pull, le tirais vers moi, puis les passais sous son pull, en caressant son torse et en les glissant du bout des doigts dans son dos, presque à bout de souffle. Puis tout à coup, la porte fit du bruit, et je m'immobilisais, tout comme Peter. A l'écoute, et essayant de récupérer un peu (niveau souffle, évidemment) je me concentrais sur leurs conversations. Il n'y avait encore rien à entendre - et heureusement - donc ils n'avaient rien entendu. Je soupirai alors, m'apercevant que la température avait augmentée, puis je regarde Peter. Il y avait quelque chose qui m'intriguait depuis le début de l'année.

« Qu'est-ce-que tu penses de Mark ? Jefferson. J'ai l'impression que vous vous évitez, ou qu'il y a quelque chose entre vous. Enfin, pas comme nous deux... mais je ne sais pas, c'est étrange. »

Depuis le début de l'année, j'avais entrevu des regards, sourires forcés, rires moqueurs ou attitudes étranges entre les deux hommes, et pourtant, ils ne parlaient quasiment jamais ensemble, ce qui me semblait louche. Je passais pas mal de temps avec Teddy d'ailleurs à l'époque aussi, et je m'en étais rendue compte en me mettant à parler avec Peter, et aussi avec Mark. Je le regardai alors, avec un air suspicieux.

« D'ailleurs, il dit être photographe, mais j'ai beau lui "suggérer" que je suis un merveilleux modèle photo, il trouve toujours un moyen de m'évincer de ses shooting... D'ailleurs, on ne voit jamais vraiment ses nouveaux shoots, c'est étrange, ça aussi. Puis, je vaux le coup d'être prise en photo, je veux dire... je suis modèle aussi quand même ! »

Puis je me tourne vers la porte, voyant la serrure bouger de nouveau, puis j'entends une voix se plaindre qu'elle est en retard et que le cours a du commencer sans elle. Hm. J'attends que cette personne s'en aille et que les bruits de ses pas ne raisonnent plus pour tourner de nouveau la tête vers Peter, en le tirant quand même vers moi.

« Enfin, ça reste toujours aussi bizarre je trouve, mais ce matin quand il nous a vus arriver ensemble et que je me dirigeai vers mon bureau, il m'a dit qu'il s'était peut-être trompé à mon sujet, puis m'a fait un clin d'oeil... Je me demande s'il parlait des photos. Car pour le coup, s'il veut un shooting, j'ai intérêt à être payée ! On ne me prend pas pour une chèvre tout de même. Ce si bel animal mais qui shmoute un peu parfois. Quoi que non... ce sont les boucs. Sales bêtes. »

☾ anesidora
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Sam 25 Aoû - 12:48
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Trouble in paradise

When I'll tell you that something, I hope you'll still hold my hand




« Oh, Mark et moi, c’est que...»

Mon coeur commence à battre bizarrement, et sans m’en rendre compte, ma prise sur Ophelia se relâche un peu. Jusque-là je n’ai jamais trouvé de bon moment pour parler de ça, il y avait toujours quelque chose, ou alors ça risquait de gâcher des moments passés ensemble. Et maintenant, voilà qu’elle me pose la question. Malgré la tournure que l’après-midi avait pris, ou n’avait pas pris, c’était le moment idéal. Cependant, je n’ai aucun envie de lui dire ça maintenant. Je sais qu’il vaut mieux lui dire le plus tôt possible dans notre relation, parce qu’Ophelia mérite cette honnêteté. Mais ça me fait peur.

J’ai une totale confiance en Ophelia, ce n’est pas le problème. Mais j’ai peur de ce qu’elle pensera de moi une fois que je le lui aurai raconté. Je sais qu’elle tient aux élèves, et elle a de plus exprimé de nombreuses fois sa préférence pour les couples ayant des âges similaires. Un professeur qui sort avec une étudiante... j’ai peur qu’elle en soit dégoûtée. Et de la perdre par cet aveu.

Mais ce qu’elle dit ensuite m’horrifie encore plus. Je sais qu’elle veut être modèle des cours de photographie, mais de Mark en particulier... Et quand elle me raconte ce qui lui a dit, ce qu’il a fait, je sens mon corps réagir immédiatement. J’en ai presque la nausée. Je ne tremble pas mais j’ai une sorte de sursaut. Je n’ai jamais eu autant envie de frapper Mark de ma vie, malgré nos antécédents. Qu’il ait couché avec l’étudiante et s’en soit amusé de me faire un coup comme ça, soit. Mais toucher à Ophelia par plaisir de me faire du mal ? Je ne pensais vraiment pas qu’il était vicieux à ce point. Peut-être que c’était des paroles en l’air, et qu’il n’en était pas réellement capable, mais la menace, fausse ou non, m’était insupportable.

« Non. Non, non, non il ne faut pas faire un shooting avec lui, il... » Je ne peux pas vraiment la commander. Mais je suis désespéré. J’ai l’air désespéré, je sais que ça s’entend. « Il faut que je te raconte quelque chose. J’ai voulu te le dire plus tôt – même si en soit, il n’est pas vraiment trop tard... mais s’il t’a dit tout ça ça devient assez, vraiment, urgent, et je ne veux pas qu’il te fasse du mal – enfin, il ne ferait pas réellement du mal, ou pas à toi, mais... Hum. Ophelia, si je ne l’ai pas encore dit, c’est parce qu’il n’y avait jamais de bon moment, et aussi parce que je suis... mort de peur à l'idée que tu me vois différemment après tout ça. La pire chose qui pourrait m’arriver en ce moment, ce serait de te perdre. Mais il faut que je te le dise, alors... »

J’avale ma salive et respire un coup. Sauf que la respiration ne m’aide pas vraiment, au contraire elle est tremblante. Je me rends compte que les mains d’Ophelia sont dans les miennes, j’ai dû les prendre pendant que je parlais, comme si j’avais peur qu’elle s’en aille.

« L’année où je suis arrivé à Blackwell, je me suis très bien entendu avec une élève. Au point que ça s’est transformé en attirance réciproque. Elle était majeure, mais le règlement interdit les relations élèves professeurs, ce qui est logique. C’était la première fois qu’il se passait quelque chose sur le plan relationnel depuis Claire, et même s’il n’était pas question d’amour, j’étais pris dans tout ça. Et Mark, avec qui je m’entendais bien à l’époque, a vu qu’il se passait quelque chose et m’a conseillé de ne pas risquer ma carrière pour ça. Il avait raison, et grâce à lui j’ai pu mettre fin à la relation avant qu’elle aille trop loin. Une semaine plus tard, il sortait avec elle, ou en tout cas ils avaient des relations physiques ensemble, ce sur quoi Mark aimait bien jubiler. Depuis les relations sont tendus entre nous deux. »



☾ anesidora
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Sam 25 Aoû - 23:55
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Trouble in paradise

When I'll tell you that something, I hope you'll still hold my hand

Je ne me rendis pas compte que Peter semblait avoir changé d'humeur. Si cela touchait à l'humeur, bien-sûr... Puis tout à coup, il me demanda - enfin dit - que je ne devais pas faire de shooting avec Mark. Pourtant, il avait bonne réputation et était professionnel... Je me rendis alors compte de l'état dans lequel Peter est en train de se mettre et je restais figée, le regard pointé sur lui, attendant une explication. J'entendis à sa voix qu'il n'était pas bien. Je m'inquiétais alors pour lui, mais commençait aussi à me sentir mal au fur et à mesure qu'il me parlait. Que s'était-il passé entre lui et le professeur de photographie pour le mettre mal à ce point ? Comment ça il n'y avait jamais eu de bon moment et il n'y en avait pas pour en parler ? Préférant ne pas imaginer de scénarios dans ma tête, je me retrouvais les sourcils légèrement froncés à attendre la fin de cette histoire... Enfin, le début aussi. Car concrètement, je ne savais rien. Je sens qu'il prend mes mains mais ne bouge toujours pas, redoutant ce qui va arriver. J'eus une once de sourire au tout début de son "histoire" que je perdis aussitôt en entendant la suite. Je ne laissais rien transparaître, sachant que ce n'était que le début de l'explication... Lorsqu'il eut terminé d'expliquer, je me rendis compte que j'avais lâché ses mains et que je voulais m'éloigner de lui. J'étais incapable de répondre tout de suite, il fallait que je me refasse la situation dans ma tête avant de décider de me lever du bureau pour aller vers un des rideaux, l'ouvrant puis ouvrant la fenêtre pour laisser entrer de l'air. Peter avait eu... envie d'une élève ? Et ça avait été réciproque ? ça, encore, je le comprenais, ça restait Peter et... j'avais étudié ce type de comportement : l'adulte qui s'éprend d'un jeune, et le jeune qui se voit avec l'adulte. Mais cette situation me déplaisait énormément en temps normal, et savoir que Peter avait ressenti ça, et que l'élève était peut-être toujours là, physiquement ou dans sa tête, ou à chaque fois qu'il recroisait Jefferson, ça me rendait malade. Je finis par me tourner vers Peter et le rejoignis un peu, mais je laissais un bon mètre entre nous.

« Tu avais envie d'être avec une élève, et il aurait pu arriver quelque chose, mais c'est lui qui t'en as empêché... donc tu l'aurais fait, si tu avais pu. Te rapprocher de cette fille. »

Je fronçais toujours les sourcils, je ne réalisais pas encore très bien tout ce que je venais d'encaisser, mais je me sentais de plus en plus mal.

« Donc tu lui en veux de t'avoir "piqué" la fille qui était prête à coucher avec vous deux sans problèmes. Je vois. Et tu ne t'en remets pas car ça te rappelle toujours cette fille et le fait qu'ils aient été intimes ensemble. »

La situation même et la réflexion qu'elle imposait me dégoûtaient. Je ne savais pas si j'étais triste, déçue, en colère, ou autre. Mais je finis par me mettre à rire nerveusement. Je ne contrôlais pas ça, et je ne voulais pas le rendre mal à l'aise plus que nécéssaire en plus, mais c'était dur à... apprendre, et encore plus à "l'accepter" si c'était possible.

« Donc c'est pour ça aussi qu'il refusait de me prendre en photo, il préfère les étudiantes. Je comprends le côté "fantasme" de la chose, j'ai fais des études de psychologie, et un peu de sociologie aussi. Mais ça ne veut pas dire que j'adhère malgré tout... C'est comme si un jour je me retrouvais à coucher avec un des étudiants lors d'un rendez-vous dans mon bureau... »

La nausée me prit alors et je mis une main devant ma bouche par réflexe, avant de ne plus pouvoir me retenir, et de me mettre à rire de nouveau nerveusement, et d'avoir les larmes aux yeux.

« Donc c'est ça, tu lui en veux de t'avoir empêché d'avoir la fille. L'étudiante. Donc tu y penses à CHAQUE FOIS que tu le vois ou que quelqu'un parle de lui. C'est très agréable à savoir en tous cas... »


☾ anesidora
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Dim 26 Aoû - 3:45
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Trouble in paradise

When I'll tell you that something, I hope you'll still hold my hand


Très bien. Enfin, non, très mal. Tout se passe très, très mal. Elle lâche mes mains, s’éloigne, et ce qu’elle dit... Est-ce que je suis en train de perdre Ophelia ? J’en ai la nausée. Il y a comme une ombre qui pousse dans ma poitrine, comme lorsqu’on apprend une nouvelle horrible dans un cauchemar. Ou dans la réalité, dans les cas où il n’y a pas de déni, où on sait très bien ce qu’il se passe. J’ai l’impression que mon cœur s’est arrêté de battre. Et franchement, je ne suis pas sûr qu’il me serve à quoique ce soit sans elle.

« Non... non non, tu n’as pas – ce n’est pas du tout ça. Tu te trompes, ce n’est pas ce qui se passe.»

Je passe une main dans mes cheveux, en plein désespoir. Je la laisse parler pour pouvoir tout expliquer, mais plus elle parle et plus je suis horrifié par ce qu’elle dit. Ou ce qu’elle peut penser de moi. Je l’aime. Je l’aime, et ça me fait mal d’entendre ça, mal de la voir souffrir (parce que c’est évident). Tout ce que je veux maintenant, c’est oublier tout ça, la prendre dans mes bras, lui dire que je l’aime. Mais ce n’est pas le bon moment. Je n’ai plus vraiment le droit, à ce moment de la conversation. Peut-être que je n’en aurai plus jamais le droit même. Il faut que je fasse tout pour éviter ça.

« Je ne lui en veux pas de m’avoir piqué la fille. En fait, pour ça, je lui en suis reconnaissant... Je n’étais pas amoureux d’elle. Et je n’étais pas attiré parce que c’était une élève. Même si on ne peut pas faire abstraction des dix ans d’écart, je sais. J’étais nouveau en tant que prof, et je pensais presque m’être trouvé une amie au départ, et maintenant je sais qu’il ne faut pas fonctionner comme ça, mais... J’ai eu un crush, et à cette époque je ne me rendais pas compte que même si elle avait 21 ans, c’était moi le responsable, en tant que prof. Jusqu’à ce que Mark m’en parle en tout cas. Et je suis content qu’il ne se soit rien passé entre elle et moi. Mais je m’étais trompé sur Mark : j’avais pensé qu’il avait agi professionnellement, qu’il avait eu un sens moral, qu’il m’avait guidé dans un moment où moi j’étais complètement paumé – parce que je l’étais, même si ça n’excuse rien. Mais au final il a seulement fait ça... parce qu’il est tordu, je sais pas. Je crois que la fille a fait ça par vengeance. Ce qui en soit n’est pas malin, mais ça veut aussi dire que Mark a profité de la frustration ou de la colère que l’étudiante avait contre moi. C’est malsain. »

Je respire un coup.  C’est encore plus dur d’en parler que ce que je pensais.

« Comme je te l’ai dit, je debutais en tant que prof. Aujourd’hui, il ne me viendrait pas à l’idée d’avoir ce genre de sentiments sur une élève, mon point de vue sur les étudiants a changé, comme si... comme s’il s’agissait d’enfants même. Avec un regard paternel peut-être, que je n’avais pas avant. Mais je veux que tu saches que non, je ne pense plus à cette fille. Et je n’en veux pas à Mark de me l’avoir piqué. Sur le coup, je lui en voulais de m’avoir manipulé, même trahi. Puis j’ai réalisé jusqu'où j’avais failli aller, et c’était plus à moi-même que j’en voulais. Et au fur et à mesure, une sorte de guerre froide s’est installée, et ça fait longtemps qu’il n’est plus question de cette fille. Non, je ne pense plus à elle à la mention ou la vue de Mark. Je pense seulement à Mark, à la façon dont il peut fonctionner. A l’époque, c’était presque celui dont j’étais le plus proche, si on veut, et je me suis senti trahi. Ca faisait la deuxième fois en peu de temps et... enfin c’est pas le sujet, je parle trop.  »

Cette fois c’est moi qui suis contre le bureau, les doigts crispés sur le rebord au point que mes phalanges sont blanches.

«  Tout ça pour dire... Ce qu’il a entre Mark et moi a commencé à cet épisode. Mais ça évolué, c’est même devenu professionnel – comme critiquer le fait que je sois professeur par manque de talent, ou moi qui le trouve trop hipster. Finalement, on en a déduit qu’on ne s’aime pas. Mais avant la réflexion qu’il t’a faite l’autre jour, ce qui s’est passé avec la fille n’est jamais revenu sur le tapis. »

Maintenant je tremble, mais pas pour les mêmes raisons. Les mots rapportés de Jefferson me reviennent à l’esprit, et je suis fou de rage. Je porte une main à mon visage et appuie sur les yeux un instant, puis passe la main dans mes cheveux, les tirant presque.

«   Te dire ça... Vouloir s’en prendre à toi juste pour me pourrir la vie...? Pour sui est-ce qu’il se prend ? Pour qui est-ce qu’il TE prend ? Il est, il est... »

Ophelia n’a pas besoin que je me mette en colère, même si c’est pour elle. D’autant qu’on a une discussion en cours. J’essaye de me calmer, et je plonge mon visage dans mes mains une demi seconde puis respire une bouffée d’air.





☾ anesidora
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Dim 26 Aoû - 11:35
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Trouble in paradise

When I'll tell you that something, I hope you'll still hold my hand

Mes mains tremblent et je réalise que je ne me suis peut-être jamais sentie dans un état comme ça auparavant. Peut-être parce qu'en dehors du sauvetage du mariage de mes parents, je n'avais jamais été touchée par quelque chose que je trouvais important à ce point. Et ça faisait mal. Je savais que c'était du passé, je savais que j'avais posé la question et qu'il était sincère au moins en m'en ayant parlé. Mais ça faisait mal, ça faisait terriblement mal, et ça je ne savais pas comment le gérer. J'osais à peine le regarder de peur de voir dans quel état il était lui-même. Il commença alors à s'expliquer. J'ignorais si ce qui m'inquiétais autant était le fait qu'il aurait pu en tomber amoureux, si c'était parce que ça avait été une élève ou encore car ça n'avait été que physique. J'appréciais cependant de l'entendre dire qu'il avait préféré qu'il ne se passe rien, mais c'était... bizarre. Je ne me faisais pas à l'idée. Je pris cependant également en compte ce qu'il dit au sujet de Mark, et ça me dégoûtait encore plus, et ça me faisait également du mal. Pourtant, je me moquais éperdument de lui, mais je l'avais voulu quand même ce shooting photo... Puis surtout, il avait été au bout avec cette fille. Il était capable de ça. Il l'avait peut-être refait et pouvait le refaire. Je songeais alors à toutes les étudiantes - voir étudiants - en cours de photographie et j'eus encore plus la nausée, à tel point que je fonçais vers la fenêtre récupérer un peu d'air frais. Je me sentais terriblement mal. Pour moi. Pour Peter. Pour les élèves. Je suis écoeurée. Je fus rassurée cependant lorsqu'il rajouta qu'aujourd'hui c'était différent, et qu'il voyait les élèves comme des enfants. Au fond, je savais que je les voyais comme des adultes, mais je les voyais comme des jeunes ayant besoin d'aide. A cause de mon métier. Car j'avais appris que quelqu'un peut cacher beaucoup de choses derrière une apparence douce, gentille, généreuse, brutale, colérique ou autre. Que les harceleurs pouvaient être les harcelés et vice versa. Je m'éloignai de la fenêtre en croisant les bras, lorsque Peter ajouta qu'aujourd'hui il ne pensait plus à cette fille, et je m'avançais vers lui, la tête baissée. Je ne connaissais - pas encore, visiblement - de gens aussi malsains, et pourtant j'avais été policière. Mais le simple fait de savoir que Mark était professeur et avait le droit d'exercer me tuait. Et je réalisais aussi un peu mieux ce que Peter voulait dire vis-à-vis de sa relation avec lui. Mais ça restait dur à encaisser. Savoir que la personne qu'on a aimé a été attiré par quelqu'un d'autre, en soi, reste douloureux, même si c'est inévitable. Mais le fait que ça se soit passé précisément dans cette ville, dans cette école, que la fille pouvait toujours être là, que Mark était ainsi, tout ça, ça faisait beaucoup. Je soufflais un coup pour essayer de faire passer un peu tout ça, en me rendant petit à petit compte que je tremblais tout court. Les nerfs sans doutes. Pendant qu'il finissait de parler, j'essayais le plus discrètement possible de reprendre une respiration stable. ça me rendait malade de savoir que Peter pouvait aussi me voir dans cet état, ce qui ne fit qu'empirer les choses. Puis je le regarde et l'écoute plus attentivement, essayant de me dire que je devais quand même le supporter aussi, car je ne voulais pas le voir souffrir. Puis je vis l'état dans lequel il était, et ce fut la goutte d'eau qui fit déborder le vase. Avec appréhension et peur malgré tout, je finis par avancer doucement vers lui en glissant une main dans son dos, et l'autre derrière son cou, pour le serrer contre moi. Je fermais les yeux, sentant que les larmes montaient, et je commençai à pleurer en silence, sentant également que Peter ne se sentait pas bien. Je restais dans cette position quelques minutes avant de le relâcher doucement, me dirigeant vers mon sac pour en sortir quelques mouchoirs. Hors de question que Peter ne me voit comme ça. Je me mouchais - avec élégance et grâce - avant d'essuyer les larmes sur mon visage, et je jetai le tout dans la poubelle. Je reprend de nouveau mon souffle, et je sens que mon état, malgré tout, reste le même. Je me sens un peu perdue. Je finis par retourner vers Peter pour le reprendre dans mes bras en le serrant fort contre moi. J'en ai besoin, et j'espère que ça va m'aider - nous aider - à nous calmer. D'une voix légèrement tremblante, je finis par reprendre la parole, après ce silence qui commençait à durer un peu trop.

« Je suis désolée... Pour Mark, et votre relation, et le fait qu'il se soit servi de toi et fasse tout ça... et qu'il s'en prenne potentiellement aux élèves. ça me dégoûte, j'ai l'impression d'avoir assisté malgré moi à... je ne sais pas, je ressens quelque chose de souillé, de volé, et je déteste ça... Je ne veux pas qu'il profite d'autres personnes, comme toi ou même des élèves... quant à moi, j'imagine qu'il a agit comme ça pour que je t'en parle, pas parce qu'il était sincère. Je ne veux même plus rien avoir à faire avec lui. Ni même le voir tout court. »

Je tente de nouveau de me calmer, et je reprends de nouveau ma respiration, je prends le temps qu'il faut, sachant que cette fois-ci, Peter doit le sentir, puisque je suis contre lui.

« J'apprécie ton honnêteté et que tu m'en ai parlé, même si ça fait quand même mal à savoir... Est-ce-qu'elle est toujours ici ? à Arcadia Bay ? Je ne sais pas si tu le sais, mais j'ai l'impression qu'elle pourrait quand même revenir, et cette fois-ci en étant plus... adulte, et que quelque chose resurgisse. Tu dis que non, mais j'ai cru remarqué qu'on oublie rarement les gens qu'on a aimé. »

Je me dégage finalement de cette étreinte en tournant la tête et en la gardant baissée. Je plisse les lèvres avant de souffler de nouveau.

« Je ne sais pas ce que ça fait d'avoir été aimée - ou je ne le savais pas - et d'avoir aimé réellement quelqu'un avant aujourd'hui, j'imagine que c'est pour ça que j'ai du mal à envisager que tu puisses recroiser quelqu'un qui t'a... plu. Physiquement ou émotionnellement. Si tu pensais t'en être fait une amie, c'est qu'il y avait quand même des sentiments. Je ne sais pas... Pour ma part, je m'imagine mal sentir une attirance mutuelle entre Teddy et moi, et de nous voir potentiellement... voilà. »

Je me remet alors à pleurer et je me remet à rire nerveusement, sauf que cette fois, je n'arrive pas à m'arrêter, et je prend aussi discrètement que possible le paquet de mouchoir puis je m'éloigne pour me diriger vers le coin de la classe où, j'imagine, on m'entendrait le moins. J'ai honte d'être dans cet état, et que Peter le voit, en plus. Il m'a déjà vue pleurer, mais là, tout est différent. Je finis par me laisser tomber près du mur, tournant la tête pour éviter que Peter ne me voit davantage dans cet état.

☾ anesidora
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Dim 26 Aoû - 17:40
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Trouble in paradise

When I'll tell you that something, I hope you'll still hold my hand


Ophelia me prend dans ses bras, et sans hésiter j’enroule mes bras autour de sa taille. Je fais ce que je peux pour ne pas m’effondrer sur elle. Même si la situation n’est toujours pas complètement réglée et que l’atmosphère est très chargée, ça me rassure. En espérant qu’elle ne fasse pas ça par pitié pour me laisser tomber ensuite. Parce qu’elle peut très bien se dire que je n’étais pas comme elle pensait et vouloir rompre. C’est extrême de penser comme ça, mais... et en même temps, je sens que ce n’est pas QUE par pitié. Je sais qu’elle m’aime. Et je pense qu’on a tous les deux besoin de ce réconfort. C’est à se demander lequel des deux porte l’autre. Je me doutais qu’Ophelia n’apprécierait pas, mais pas qu’elle soit dégoûtée à ce point de mon histoire avec l’élève. Encore moins au point de pleurer. L’idee que c’est moi qui l’ai mise dans cet état me rend malade.

Quand elle s’éloigne, mes peurs refont surface, et je sens comme un vide. Heureusement, elle revient rapidement – quoique ça me semble être une éternité. Cette fois je la serre dans mes bras comme si je voulais la protéger, ou l’empêcher de me laisser. Je crois que je pleure aussi en fait, je ne m’en rends pas bien compte. C’est un melange de honte et d’angoisse. C’est aussi dû au fait que je n’en avais jamais parlé à quique ce soit, et quand un secret finit par être raconté, toutes les émotions enfouies finissent par deborder.

« Je sais ce que tu ressens – ne plus vouloir le voir ou avoir affaire à lui. Tu verras qu’à Blackwell ce n’est pas simple... Désolé de t’avoir mise dans cette situation, je... Tout est de ma faute. »

Je ne sais pas vraiment quoi dire. Il fallait que je le lui dise. Mais ça me fend le coeur de la voir dans cet état. Et je ne peux même pas dire que c’est la faute de Mark Jefferson. Je suis responsable, pour avoir pris des mauvaises décisions ou ne pas avoir été professionnel à l’époque.

« C'était il y a un moment maintenant, et c’était sa dernière année, ça fait longtemps qu’elle n’est plus à Arcadia Bay. Et je ne l’ai pas aimé. Elle non plus d’ailleurs. Et à la façon dont elle s’est conduite par la suite, avec Mark ou avec moi, j’ai vite compris que ce n’était pas du tout quelqu’un pour moi, quelque soit son âge. Ce qu’on ressent pour quelqu’un au fil du temps, c’est différent pour chaque personne. Il y a des gens qu’on oublie pas, d’autres qu’on finit par détester, d’autres avec qui on aurait l’impression de commettre un inceste si on se remettait avec... Si je la revoyais aujourd’hui je ne ressentirais rien, mis à part peut-être de la honte et du dégoût. » Pour moi, pour la relation, peut-être même pour elle aussi. Mais je ne veux pas faire celui qui s’auto flagelle juste pour qu’on lui pardonne. D’autant que je me punis déjà dans ma tête.

La voir pleurer assise contre le mur est une vue dechirante. Ce qu’elle pense aussi. Finalement, elle a peur de me perdre. Je m’approche d’elle et m’assois à ses côtés puis lui prends la main.

« On était amis au début, mais tout s’est envolé avec l’hisoire de Mark Jefferson. Et il ne faut pas que tu t’inquiètes de ça, parce que jamais je ne pourrais avoir envie d’aucune de mes exs si je devais les revoir. Parce que même si j’ai déjà été amoureux, je ne l’ai jamais été autant que de toi. Ça peut sonner... comme un cliché, mais c’est vrai. » J’essaye de tourner sa tête vers moi, délicatement. Je ne veux pas qu’elle ait à se cacher pour pleurer, en tout cas pas avec moi. « Je suis avec toi. Enfin, si tu veux encore de moi malgré... mais ce que je veux dire, c’est que je m’en fiche des autres, puisque c’est toi que j’aime. Et je suppose que tu ressens la même chose. Même si c’est vrai que garder des sentiments pour quelqu’un avec qui on n’est plus, ça peut arriver. Pour moi, la seule personne avec qui ça peut m’arriver, c’est toi – si jamais... si jamais tu me quittes. Et je ne dis pas ça parce qu’on est au début de notre relation, ni parce que je suis naif, je le sais. »


☾ anesidora
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Dim 26 Aoû - 20:30
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Trouble in paradise

When I'll tell you that something, I hope you'll still hold my hand

Non, ça n'allait pas être simple d'éviter Mark. Mais j'allais bien surveiller les élèves et le moindre de ses faits et gestes. Si je le voyais trop près de certains élèves, je ferai attention. Même si je me sentais toujours mal, et que je doutais pouvoir me calmer avant un petit moment, la réponse de Peter vis-à-vis de son élève me rassura. Je lui faisais confiance, et je savais que lui aussi. Il ne disait pas tout ça pour me faire du mal, il le faisait pour en parler et ensuite pouvoir l'oublier. Car il n'en parle pas de bon coeur, et je sais qu'il souffre lui aussi, et j'ai peur que ce soit aussi de ma faute. J'imagine que tout ça fera mal quelques temps. Quelques minutes, heures, jours, je n'en savais rien. Puis je sens qu'il se rapproche de moi, et je me mouche en jetant un ou deux mouchoirs près de moi, avant de sentir qu'il prit l'une de mes mains. Je tentais d'arrêter de pleurer, gênée et ayant l'impression de faire vraiment mal à Peter. En entendant ce qu'il me dit, je pleure encore plus, parce que ça me fait un peu de bien à savoir, mais comme j'ai encore mal, je trouve difficile de ne pas sortir tout ce que je ressens maintenant. Techniquement, ce qu'il faudrait faire dans un moment pareil, ce serait de sortir tout ce que l'on avait sur le coeur, puis de se séparer un certain temps. Des heures, jours, semaines, mois voire se séparer définitivement. Prendre son temps pour ressentir, pleurer, réagir comme on le sent, en parler peut-être à quelqu'un d'extérieur, se soigner intérieurement avant de retourner vers l'autre. Mais là je ne sais pas quoi faire. Je ne veux pas m'éloigner de Peter, mais je crois que j'en aurai besoin. J'ai à la fois peur de passer la soirée et la nuit à venir sans lui, de me réveiller seule et de me retrouver à pleurer sans interruption, tout comme passer tout ce temps à ses côtés en me sentant mal et en ressassant ce que l'on a vécu l'après-midi même. J'ai peur car je ne sais pas quoi faire, et que je ne peux pas m'aider moi-même, et je ne sais pas ce qu'en pense Peter. Je ne sais pas quoi faire et je réalise que je n'ai pas vraiment quelqu'un à qui je peux parler de tout ça... et je ne veux pas non plus raconter que je me suis disputée avec Peter. Je ne veux pas qu'on me donne de leçons. Je me sens toujours nauséeuse, mais Peter est là, et je continue de ne pas savoir quoi faire. Puis je réalise aussi ce qu'il est en train de dire, et je crois entendre l'une de ses peurs, voire peut-être sa peur principale. Je ne peux pas ignorer ce que j'entends, alors j'accepte de tourner la tête vers lui, mais je n'arrive pas à le regarder dans les yeux.

« Je ne veux pas qu'on se sépare Peter... C'est juste dur à encaisser, tout ça, et je ne sais pas quoi faire. Pour aller mieux, pour que tu ailles mieux. J'ai l'impression d'être trop vulnérable et je ne veux pas me sentir comme ça, aussi mal, je ne veux pas pleurer, et... je ne supporte pas que tu sois mal toi non plus. »

Je ferme les yeux, sentant que je ferais mieux de trouver de bons moyens de me changer les idées avant de m'endormir ce soir. Je redoutais de rêver de notre conversation, ou de m'imaginer quoi que ce soit en lien avec... tout ça.

« Je ne sais pas quoi faire. »

Je ne sais pas quoi dire de plus. Je continue de pleurer et je sais par avance que je vais devoir annuler et reporter mes rendez-vous de la fin d'après-midi... Je laisserai un mot sur la porte de mon bureau. J'ai presque envie de manquer la journée de demain pour me vider l'esprit et le remplir d'autres choses positives. Mais je ne sais même pas comment faire, et surtout, ce que je pourrais faire. Et je ne supporte plus l'idée d'être seule, sans lui. Mais je ne sais pas si ça peut bien se dérouler si on reste ensemble, pour le moment. Je ne sais pas, et plus j'y pense, plus je laisse couler mes larmes et essaye de retenir quelques semblants de cris/sanglots de désespoir.

« Je ne veux pas t'imposer ce que je ressens et que tu me vois dans cet état pendant... je ne sais pas combien de temps. J'ai l'impression que j'ai besoin d'être seule, mais je ne veux être sans toi, et j'ai peur d'être avec toi et de me mettre à craquer ou de douter, ou me sentir mal... Je suis perdue, je n'ai jamais vécu ce genre de moment en plus, je veux juste que ça aille mieux pour nous deux... »

Puis je tourne la tête vers lui, essuyant mes larmes avec ma main de libre, et même si j'ai l'air horrible, je l'embrasse sur la joue. Je n'arrive pas à soutenir son regard. Pour lui, pour moi. Je ne sais pas. Et ça me tue.

« ...en tous cas, moi aussi je t'aime, et je ne veux pas te perdre. C'est pour ça aussi que j'ai peur... »


☾ anesidora
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