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[-18] Not over you. feat. Elijah

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Sam 17 Aoû - 23:47
Teddy Abolick
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Teddy Abolick
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Journal perso
Ardoise (dortoirs):
Je ne vois pas pourquoi Elijah n’avait pas confiance. Ok, peut-être parce qu’il me connaissait bien et que j’étais capable des pires conneries parfois. Mais là, je vous jure que ce n’était pas une mauvaises idée que j’avais eu. Enfin… Je crois. Je me contentais de glousser, ne voulant pas gâcher la surprise. Puis, ce n’était pas comme si Elijah avait eu beaucoup à attendre non plus. Et il osait se plaindre. Si je ne venais pas de trouver ce que je cherchais, je lui aurais sans doute donné un coup de coude dans les côtes. Pas violent non plus, mon but n’était pas de l'abîmer maintenant, au contraire.

Je ne tardais pas à poser mes mains sur Elijah pour commencer le massage. Et vu son silence soudain, j’en déduis que je n’étais pas si nul. D’ailleurs il finir par le dire lui-même que j’étais doué. Sur le coup, cela me fit sourire, sans comprendre ce qui était vraiment train de se passer. Peut-être que j’étais doué, mais l’huile que j’utilisais produisait un effet en plus qui était loin d’être désagréable, que ce soit sur Eli que sur moi. Mais ce dernier en fit plus les frais que moi. Jusque là, je l’avais senti frissonner et bouger un peu. Cependant je pensais que c’était juste, normal quoi…

Je ne sais pas trop ce qui me mit la puce à l’oreille en premier, mon propre état ou celui d’Eli qui se retenait d’être trop bruyant. Merde, j’étais vraiment un petit-ami pitoyable. Même pas capable de remarquer dans quel état je mettais mon blond et encore moins d’être fichu de lire une simple étiquette. Heureusement, ça ne semblait pas déplaire trop à Eli. Il ne protesta pas quand je vins lui évoquer notre problème. Il aurait pu me repousser, hein. Malgré l’état dans lequel il était. Je n’aurais pas voulu le forcer à quoique ce soit. Après ce que j’avais vécu avec Vlad, vous vous doutez bien que j’avais un peu peur de ces histoires de manipulations, etc.

Cependant, Elijah réagit autrement. Il se retourna et pris mes lèvres d’assaut. Wouh ! Vous voulez rendre votre mec aussi chaud qu’un four à pain ? Demandez des conseils à Teddy Scott au… non je déconne, m’appelez pas, ce serait gênant de parler de ça au téléphone. Sérieusement, ce baiser était à en perdre la tête. Et dire que j’avais peur d’en arriver là, peur que ça me rappelle ces moments horrible avec Vlad. Mais là où passaient les mains d’Eli, elles ne me laissaient pas des brûlures insupportables. Au contraire, c’était savoureux, j’en manquait presque de souffle, comment j’avais pu me passer de ça ?

Heureusement qu’on partait pas trop habillé, on gagnait un temps considérable. D’ailleurs, je ne sais pas trop quand on avait fini sans le moindre vêtement. Mais est-ce que j’allais m’en plaindre ? Non, pas du tout. Au contraire, je m’accorchais à Eli, sans même me soucier des gémissements qui pouvaient m’échapper, alors que la fenêtre de ma chambre était ouverte et littéralement n’importe qui pourrait passer par là et voir/entendre la scène. Mais apparemment, quelqu’un avait eu l’intelligence de mettre de la musique, ce qui couvrait sans doute le bruit de nos ébats.

Bon, vu la situation, est-ce qu’on avait vraiment besoin de plus de préli ? Sincèrement, je ne pourrais pas tenir plus longtemps. Un mois, les gars ! Un mois d’abstinence. Soyez un peu compatissant. Et merde, attendez, parce qu’on était des adulte responsable, on allait pas y aller commence ça non plus. Je tendis ma main vers la table de nuit. Ma main tombe sur la boîte d’huile. A non ! Pas encore toi Satan ! J’ouvris le tiroir et heureusement, j’étais mieux organisé là dessus. Peu importe votre âge, votre sexe, sortez couvert putain. C’était chiant comme étape, mais il fallait bien passer par là. J’en avais les mains qui tremble tellement j’étais excité, je vous jure, je ne pensais pas que c’était possible.

Je finis quand même par m’en sortir, non sans l’aide d’Eli. Et j’avais promis de m’occuper de lui. Donc, j’ose imaginer que j’avais ma place derrière lui. Je vous jure, même de dos, ce mec était parfait. Je ne le fis pas attendre très longtemps. De toute façon, c’était limite s’il ne faisait pas tout, tout seul à ce niveau. Bordel, c’était vraiment moi qui le mettait dans un état pareil ? Après, je le comprenais aussi, sans doute parce qu’il me rendait fou aussi. Et ne faire qu’un nouveau ? Mais merde, j’avais l’impression que c’était notre première fois mais en plus intense. J’avais toujours l’impression que c’était de plus ne plus intense avec Eli, de toute façon. A croire que je me lasserai jamais de ce type.
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Dim 18 Aoû - 1:41
Elijah Holtz
Poulet-Spartiate
Elijah Holtz
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Ardoise (dortoirs):
Non, Teddy n’avait aucun souci à se faire concernant mon consentement. Je doutais avoir déjà été autant décidé de toute mon existence. Sauf peut-être pour notre première fois où nous découvrir en costume avait eu un effet des plus… aphrodisiaque. Et encore, ce serait ignorer l’effet magique de la potion du rouquin sur nous. Aujourd’hui battait donc tous les records tant je peinais à me contrôler. Je tremblais même de plaisir quand ses lèvres parcoururent mon cou de haut en bas, me décidant à faire volte-face pour les attraper avec les miennes. Nous étions comme deux boules de chaleur menaçant de faire fondre la pièce. Nul doute que l’eau de la piscine s’évaporerait en deux-deux si nous nous y jetions à l’instant présent. Indifférents à la fenêtre grande ouverte qui laissait rentrer un air loin de nous rafraîchir, nous nous focalisions entièrement sur l’autre. Tant pis si les chevreuils et les biches trouvaient encore leur chemin dans notre direction. Source de bonheur supplémentaire : mon petit-ami ne me repoussait toujours pas. Il était très réceptif et entreprenant au contraire. Si je l’avais déshabillé en hâte, probablement avait-il dû m’imiter puisque je le sentis contre moi sans le moindre filtre. Peau contre peau. Tout simplement. Petite pensée pour nos t-shirts qui auraient sûrement été réduits en lambeaux s’ils avaient eu le malheur de se trouver sur nous. Ils l’avaient échappé belle sur ce coup-là. Mais bref, on s’en fout d’eux. J’avais plus important en main… En tête !

Moi qui pensais être incapable d’atteindre un niveau de fébrilité supérieur, c’était avant que les gémissements de mon petit-ami ne me parviennent aux oreilles. J’accélérais un peu la cadence (ne prenons pas de risque non plus de casser l’engin !) tout en embrassant et mordillant tout ce qui était à ma portée : lobes, cou, épaules… Nommez ce que vous voulez de la partie supérieure du corps humain et vous aurez raison ! Je ne m’interrompis que pour le laisser se pencher vers sa table de nuit. Pas besoin d’une annonce spéciale avec sirènes pour savoir ce qu’il cherchait. Nous étions si bouillants que nous avions signé un contrat silencieux pour sauter le reste de l’introduction et passer directement aux rebondissements. Oui, ce terme n’est pas utilisé par hasard. Je vins en aide à un Teddy au bout de sa vie, tremblotant comme s’il s’apprêtait à perdre son pucelage. À la différence que ce n’était pas la peur qui le conduisait, mais encore et toujours une excitation insatiable et partagée. Habituellement nous en aurions ri. Mais là, même l’amusement n’avait pas sa place. Dingue. Même des machines de guerre rougiraient devant nous.

Je plongeais mon regard dans le sien puis vins l’embrasser une dernière fois avant de me retourner. Cela me convenait parfaitement. Sinon, j’aurais été drôlement bête de l’aider dans sa besogne hein ! Nous avions à peine commencé que nos corps étaient déjà moites. Clairement, nous inonderions la pièce avant même d’avoir terminé ! Au moins nous savions quoi faire pour nous tenir chaud durant les froides soirées d’hiver. Rien qu’à l’idée de recommencer cette expérience je ressenti un frisson de plaisir. Bon ok, peut-être pas uniquement à cause de ça. Le musicien savait définitivement manier son instrument. J'en étais réduit à me servir de mon poing pour tenter d'étouffer mes gémissements. Nos ébats étaient si intenses que je refusais que cela se termine sans pouvoir le contempler. Toutes nos fois précédentes mordaient la poussière. Je nous fis changer de position pour me mettre au-dessus, me permettant de décrire son si beau visage entre deux baisers. Ce type était la perfection incarnée à mes yeux.

**

- Il va falloir brûler tes draps Babe, pouffais-je. Ils sont tellement souillés qu’il ne leur reste plus aucun espoir d’être totalement lavés de nos pêchés.

Allongés là où nous le pouvions, je m’étais réfugié dans ses bras, la tête posée contre son torse. J’avais beau être le costaud des deux, j’aimais aussi être dorloté. Luttons contre les préjugés ! (Genre c’est le moment de parler revendication quoi.) Enfin, je retrouvais peu à peu mes esprits. Combien de temps cela avait duré ? Aucune idée, j’avais perdu tout ancrage à la réalité. Nous étions en nage, cela sentait sûrement le fennec, mais nous y étions totalement indifférents. En réalité, j’étais encore à bout de souffle. Que je sois parvenu à aligner tant de mots relevait du pur et simple miracle. Les effets de l’huile se dissipaient mais je ne ressentais aucune honte concernant ce qui venait de se passer. Au contraire, je trouvais ça à se tordre de rire ! Et j’avais rarement été aussi heureux tant je nous sentais délivré de l’ombre menaçante de Vladmir.

- Je suis épuisé. C’était… wo ! Indescriptible ! admis-je en rigolant. Tu viens officiellement de te détrôner dans le classement de mes meilleurs coups !

Si cela n’était pas de l’humour (même si véridique), cela aurait pu être vulgaire. Remarquez, nous n’en étions plus à cela près ce soir. Je déposais un bisou sous son menton puis reposais ma tête. Je n’étais pas en état pour un second round mais j’étais prêt à parier que nous n’aurions pas à attendre bien longtemps pour que cela s’inverse. Genre après un bon repas. Il faudrait une remorque pour nous dégager d’ici par contre. D’une voix douce et un brin timide, je rajoutais :

- Merci pour cet anniversaire Bear. C’était le plus beau de toute ma vie. Je ne dis pas ça car tu m’as envoyé quinze fois d’affilée au septième ciel -enfin… y a quand même un peu de ça- mais juste… C’était parfait. Tu es parfait. Et je t’aime pour ça.

Après Eli chaud comme la braise, je ne pouvais que redevenir l’habituel Eli cul-cul ! Ah ah. Non mais vraiment, j’étais sincère. Si ce n’est pour quelques-uns en compagnie d’Alec, tous ou presque avaient été synonymes d’une solitude accentuée. Des fêtes pour le principe, dénuées de sentiments de la part de mes parents, un pauvre beignet avec une bougie de supermarché dans mon taudis du Luxembourg, etc. Avec Ophelia, il m’avait offert la plus belle célébration de ce jour… en décalé.
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Jeu 29 Aoû - 11:28
Teddy Abolick
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Teddy Abolick
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Ardoise (dortoirs):
J’étais rincé. Croyez-moi, aujourd’hui, j’avais réussi un exploit sportif dont je ne me serais jamais cru capable. Certain disent que l’amour donne des ailes et pas que visiblement. Quoique, la potion chelou de Sylvanus y était pour quelque chose aussi. Quel imbécile j’avais été n’empêche. Mon pauvre Eli. Il semblait tout aussi crevé que moi. mais je crois que nous étions tous les deux des plus satisfait. En sueur, a bout de souffle, mais satisfait. Avec ça, on peut dire qu’on avait rattraper notre mois et demi d’abstinence.

J’étais perdu dans mes pensées, à essayer de réaliser ce qui venait de se passer quand Eli pris la parole en rigolant. Je jetais un coup d’oeil à mes draps, sans grandes convictions. Si ce n’était que ça. Je voulais bien sacrifier tous les dessus de lits qu’il voulait.

- Tu te soucis de nos âmes maintenant ? Je peux te brûler avec les draps s’il y a que ça. Démon, va.

Oui, moi aussi j’étais étonné d’avoir encore assez d’énergie pour blaguer de la sorte. Certes, ce n’était pas très sympa pour Eli, mais je n’ai jamais dit que j’avais un humour qui glorifiait tout le monde. J’osais espérer que le blond s’y était fait en presque un an. C’est fou, j’avais du mal à réaliser. Le temps était passé si vite. Enfin, sauf ce dernier mois. Si on m’avait dit il y a un an qu’aujourd’hui je serais dans mon lit, avec Elijah blottit contre moi, après un coup pareil, je ne l’aurais jamais cru. Il y a un an à cette période, je faisais quoi d’ailleurs ? Mh. Sûrement Allen, et peu après Tyler…… Ok, non, il valait mieux pas penser à l’année dernière qu’on pourrait renommer “Teddy et sa vie de débauché”.

- Oh, tu sais, je ne retiens pas beaucoup de fierté à me détrôner moi-même…


Je me mis à rire tellement ça me semblait débile ce que je venais de dire. Alors que je devrais être flatté, on ne m’avait jamais dit que j’étais un bon coup. J’étais même presque sûr que je n’en avais jamais été un. Et vous savez, moi et les compliments…

- Attend...T’as vraiment un classement ?

Ma question était sérieuse oui. J’avais jamais songé à faire une chose pareille. Classer les gens… C’était assez terrible. Je me doutais que ce n’était pas le genre d’Eli, qu’il avait dit ça pour rire. Mais je sais pas, soudainement, j’avais eu un doute. Sait-on jamais. Si ce n’est qu’il a eu peu d’expérience avec les homes avant, je ne savais pas grand chose des amours d’Elijah. Ou plus précisément de ses coups, mais est-ce que j’avais vraiment envie de savoir ?

Je sentis Elijah m’embrasser doucement sur le menton. Vu l’énergie qu’il mettait dans son geste, il n’était pas en train d’en réclamer plus, et heureusement, parce que là, je serais loin d’être glorieux. Je passerai de tête à fin de classement. Mais aussi sportif était-il, Elijah aussi était crevé, ça se sentait. Tout ce qu’il voulait avec ce baiser, c’était me remercier d’une petite voix, ce qui me fit sourire. Je tâchais de le serrer un peu plus contre moi.

- Tu sais que, j’ai bien cru que c’était mon anniversaire aussi pendant un moment. Après touy ce que j’t’ai fait subir cette année, tu méritais bien que je te donne tout, littéralement, je pourrais pas te donner plus là tout de suite…


Je lâchais un petit rire et déposait un baiser sur la tête d’Elijah. C’était à se demander comment on avait pu se tenir loin l’un de l’autre pendant aussi longtemps.

- Je t’aime chaton.

Elijah n’avait pas grand chose d’un chaton. Qu’on soit bien clair, il n’était pas si poilu, il n’avait pas d’oreilles pointues, à ce que je sache, il ne voyait pas dans le noir non plus. Mais est-ce que j’avais grand chose d’un “bear” ? Voilà. C’est un surtout, faites pas chier. Puis, ce n’était pas si mal trouvé non plus. Parce qu’Eli était tout aussi câlin qu’un chat. Sauf que celui là ne risquait pas de se faire tabasser à coup de balai par Ophelia.

- D’ailleurs en parlant de laver nos péchés. Ce serait pas mal qu’on prenne une douche…

J’aimais beaucoup avoir Eli dans mes bras, mais au bout d’un moment, ce n’était pas franchement des plus agréable d’être collant de sueur et l’odeur quoi… Le tout était d’avoir assez d’énergie pour se lever.

- Tu crois qu’on va devoir raconter ça à Sylv ? Genre, tu sais, faire une review sur l’article.

Je me mis à rire en imaginant ce qu’on pourrait en dire. C’était courant en 2019 de donner son avis sur les produit qu’on achetait via internet. Je doutais que la boutique de Sylvanus aie un site où on pouvait poster des commentaires, mais ce serait drôle.
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Jeu 29 Aoû - 13:41
Elijah Holtz
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Ardoise (dortoirs):
De l’Enfer, nous avions volé droit au Paradis sans nous faire prier ! Exténués, parler devenait un véritable défi pour lequel prendre une grande inspiration au préalable était nécessaire. Couché contre mon petit-ami, j’avais du mal à réaliser ce qui venait de se passer. Tout cela s’était fait si vite… D’un simple massage, nous étions devenus incontrôlables, indifférents au monde qui nous entourait. Sans parler de la performance à en faire rougir les acteurs pornos. Et dire qu’il y a peu, Teddy ne voulait même pas être touché. Il en avait fait du chemin le petit ! Merci qui ? Merci… Sylvanus ? Malgré la fenêtre ouverte, mieux ne valait-il pas qu’un individu fasse son entrée dans l’immédiat. Non pas uniquement pour la vue, mais aussi pour son nez qui risquerait de fondre la seconde suivante. Démentiel, je le répète. Pourtant, étrangement, aucun de nous n’en avait perdu son sens de l’humour. Il serait pourtant si facile de sombrer dans le coma jusqu’au lendemain… Quoique mon brun n’avait pas encore mangé. Ce fait seul le motivait pour lutter contre le sommeil, toutes griffes dehors.

- Hum… Merci, mais je crois que tu m’as déjà suffisamment mis le feu pour aujourd’hui,
répliquais-je tout en pouffant.

Non seulement il m’avait allumé, mais il avait fait plus que d’entretenir la fièvre ! De nous deux, si un devait se coller l’étiquette de « Diable » ou de « Démon » c’était bien lui ! Je n’étais qu’une pauvre victime. Consentante certes... Ok, je ne peux vraiment pas me plaindre. J’aurais pu en rajouter une couche en disant que nous devrions aller à l’église pour nous confesser et soulager nos âmes ou autre bêtise, me plaindre qu’il n’ait pas plus de considération pour moi que pour ses draps -même si c’était faux évidemment - cependant je n’en fis rien. Tenir tout un discours m’était physiquement impossible. Puis c’était bien de la sorte. Inutile de surenchérir. Et puis, j’étais déjà en train de le flatter concernant ses compétences au pieu. Yep, drôle de manière de lui rendre la pareille alors qu’il « souhaitait » me réduire en cendres. Bien sûr, il accueillit le compliment à sa façon habituelle, avec humour et un certain détachement. Aucun de nous deux n’était doué pour en accepter en général. Et aujourd’hui ne ferait pas exception.

Une alerte sembla brusquement se déclencher dans son cerveau concernant mon « classement » hypothétique. Je pouvais sentir un léger frisson de panique dans sa voix. Avait-il peur que cela soit réellement le cas et qu’il ne soit pas aussi haut placé que je le prétendais ? Je fis durer le suspense, prétendant être bien trop absorbé par les formes invisibles que je dessinais sur son torse à l’aide de mon index.

- Évidemment ! Bon, si je dois être sincère, la première place se joue entre toi, une fille du Luxembourg qui était carrément hystérique et le mec d’il y a trois semaines mais…

Aurait-il la force de protester et de me donner un petit coup en guise de châtiment ? Aucune idée. En attendant, j’étais bien trop fier de ma bêtise. C’était évident que tout ce que je venais de raconter n’était qu’un ramassis de bêtises n’est-ce pas ? Pour moi oui. Malheureusement, le musicien avait tendance à douter de tout ce qui pouvait nuire à son amour-propre. Je préférais donc attendre sa réaction avant de rajouter quoique ce soit sur le sujet. Et non : il n’y avait définitivement pas eu d’autres mecs dans ma vie lors de notre « rupture ». Jamais durant cette période je n’avais eu envie de me consoler en me jetant dans les bras du premier venu (ou de la première venue). Ce n’était tout simplement pas mon style.

Ultérieurement, aussi pour me faire pardonner mais surtout en prémices de remerciements, je vins lui déposer un bisou sur le menton. C’était le signe affectueux le plus poussé que je pouvais lui proposer tant que ma batterie était à plat. Teddy renforça son étreinte du mieux qu’il pouvait. Si moi, le sportif du couple, frôlait l’inconscience, je n’imaginais pas à quel point ses muscles devaient hurler de fatigue. Malgré tout, j’étais prêt à parier qu’il préférerait reproduire la scène précédente qu’aller faire un footing un de ces quatre. La seule et unique fois lui avait suffi ! Je manquais de m’esclaffer en y repensant.

Je restais silencieux à son « tout ce que j’t’ai fait subir cette année », non pas par approbation mais car je préférais le laisser continuer sur sa lancée. Et j’en fus grandement récompensé puisque, pour la première fois depuis ce qui me semblait être une éternité, il confia qu’il m’aimait. Je vous jure, ce devait bien être la première fois depuis notre réconciliation. Durant tout ce temps, l’enseignant s’était montré aussi pudique dans ses actes que dans ses paroles. J’avais du mal à en croire mes oreilles (non pointues) mais ne le lui fit pas remarquer, de peur que cela ne le rebute. Ainsi, je me décidais à pencher à nouveau ma tête en arrière et vins lui donner un coup de langue dans le cou tel un chaton. C’était tellement bizarre que j’explosais de rire comme un idiot.

- Eh bien, je pense qu’à partir de maintenant nous devrions fêter nos anniversaires de la sorte. Une sorte de rituel. Cette bouteille magique ne sortira de ton tiroir que deux fois par an pour notre plus grand plaisir ! clamais-je amusé par l’idée. Oh et j’en profite pour dire : chut. Tu ne m’as rien fait subir du tout. Si ce n’est que je vais devoir marcher avec des béquilles pendant un mois ou deux.

Et voilà, la fatigue se dissipait déjà pour faire place à mes blagues foireuses. Non je déconne, j’étais toujours dead. Mais tout de même ! Ma main libre vient se poser sur mon ventre avant que je n’ajoute :

- Je parie que je vais tomber enceinte avec tout ça…

Bah oui, plus on prend de plaisir plus les chances sont décuplées ! Ou n'était-ce qu'un mythe ? Bon ok, c’était tout autant impossible biologiquement que techniquement puisque Teddy s’était protégé. Cela étant dit, cela ne garantissait pas un taux de réussite s’élevant à 100% ! Non mais, pourquoi suis-je en train de débattre sur la question ? Comme si cela allait faire une différence qu’une poignée de têtards aient réussi à s’échapper ou non !

La musique retentissait toujours à l’extérieur, mais je percevais juste que le soleil avait déjà bien entamé sa descente. C’était franchement romantique comme tableau. Je fus tiré de ma contemplation par la voix de mon chéri qui me rappela qu’une douche ne serait pas inappropriée afin de « laver nos péchés ». Je pouvais difficilement le contredire vu l’odeur que nous dégagions ainsi que notre moiteur s’inventant la fonction de glu. Si seulement il suffisait de claquer des doigts pour être propres comme des sous neufs. Je grognais à l’idée de devoir bouger mais parvint à me redresser non sans mal tandis que Teddy mentionnait mon très petit-frère d’adoption. Je pouffais à cette idée.

- Le connaissant, il serait capable de me demander un rapport plus détaillé que la décence ne le permet. Autant ne pas faire ça en public. On fait déjà suffisamment parler de nous à Blackwell, lui rappelais-je saisi d’un énième rire.

Il ne manquait plus qu'on nous prenne pour des sex-machines ! Enfin debout, je tendis la main à mon homme pour l’aider à en faire de même. J’en avais presque la tête qui tournait et des nausées. Incroyable. Le contre-coup de la chaleur qui nous était montée au cerveau sûrement. Je lui tendais son maillot de bain et trouvais le mien à quelques mètres de là, suspendu à une poignée de son bureau. Par quel miracle cela s’était produit ? Vous me posez une colle. Je l’enfilais par décence au cas où nous croiserions un de ses colocataires – la pauvre Ophelia avait déjà bien suffisamment supporté notre duo infernal – puis lui pris la main tout en lui déposant un baiser sur la joue. Désolé Babe, pas le courage de te soulever jusque là-bas !
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Mer 11 Sep - 16:23
Teddy Abolick
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Teddy Abolick
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Pendant un instant, j’avais presque eu l’impression que cette journée n’était qu’un rêve. Ou tout du moins, cette soirée avec Elijah. Peut-être parce que j’avais déjà, en effet, rêver de retrouver notre complicité, des moments comme celui-ci et j’avais tout fait pour me convaincre que ça n’arriverai jamais. Mais au final si, comme quoi, il fallait que j’arrête d’être pessimiste et de croire si peu en l’amour que pouvait me porter Elijah. Quoique, là, je devais bien admettre qu’il m’avait largement donné de quoi me convaincre. Et aussi sûrement des courbatures pour un moment. Si vous saviez à quel point je regrette de ne pas avoir fait d’échauffement avant. Mais ce n’était pas comme si je savais qu’on allait en arriver là non plus ! Ok, je sais, c’était un peu de ma faut aussi, c’était quand même un accident. Agréable, certes, mais un accident.

Et ça pour mettre le feu… Encore une fois comme ça et j’allais vraiment croire que j’étais pyromane. D’accord, il ne faut peut-être pas abuser non plus. Cependant, l’image me faisait rire et je ne me retins pas. Je n’allais pas me retenir d’être heureux tout de même, ce serait un monde ça ! Quoique, ma joie se transforma en ma panique durant un instant avec cette histoire de classement. Et le pire, c’est qu’Elijah argumenta sur le sujet en gardant son sérieux.

- Le mec d’il y a trois semaines ? Tu… Vraiment ?

Mon cerveau était en bug total. Ca faisait trop d’infos qui me plaisaient peu en un cour tlaps de temps. Je fronçais les sourcils et fixait Elijah du regard en espérant obtenir une réponse à mes questions. Non, définitivement, il se foutait de ma gueule. Ce n’était pas possible. Je vous jure, sortir avec un acteur, pour un mec qui est nul pour mentir comme moi, c’est définitivement injuste.

- Sérieux… il y a eu… tu…

Cette fois j’étais sérieux et j’avais vraiment peur. Il y avait 96,7% de chances qu’il s’agisse d’une vaste blague, mais j’avais un cerveau qui ne se préoccupait que des 3,3% restant… C’est pour ça que c’est chiant et que je réfléchis toujours trop. Mais ça fait de bonnes chansons, alors on va pas se plaindre non plus.

Tout cela m’amena à m’excuser et à réaliser à quel point j’aimais ce mec et… Et au final j’avais bien peur de devoir avouer qu’il pourrait me faire le pire des coups que je finirai toujours par revenir vers lui. Ah oui, j’étais clairement ce genre d’imbécile qui s’attachait bien trop aux gens et qui pardonnait facilement. Si vous saviez le nombre de fois où Brendon a faillit me tabasser pour ça. Mais pour le moment, on en était pas là et heureusement. Ca me faisait même un bien fou de pouvoir m’exprimer de la sorte. J’avais l’impression de retenir ça depuis bien trop longtemps. Et Elijah était génial, il avait compris que me laisser parler était un des meilleurs moyen pour que j’arrive à ce que je voulais vraiment dire sans me démonter et fuir avant.

- J’approuve ce rituel.

Même si j’étais rincé, et que mon corps me hurlait de ne plus lui refaire un coup pareil, j’estimais que deux fois par ans était un compte raisonnable. Surtout que nos anniversaires étaient espacés d’un bon mois, ça laissait le temps de retrouver des forces. Et malgré tout ce que j’avais à me reprocher, Elijah réussi à me faire rire.

- Alec pourrais te prêter ses béquilles s’il n’y a que ça. Et d’où tu serais enceinte ? J’suis un homme responsable qui se protège. Au pire, on est plus à un gosse près…

Ce n’était sûrement pas une très bonne idée de mêler le meilleur ami qui avait été amoureux d’Elijah pendant des années. Mais pourquoi pas. Dans ma tête c’était drôle, vu que la dernière fois que je l’avais vu c’était après la tempête et qu’il avait, en effet, des béquilles. Il en avait sûrement plus besoin maintenant d’ailleurs. Je devrais peut-être lui envoyer un message pour prendre des nouvelles.

J’allais rire en voyant Elijah se redresser avec temps de mal pour aller prendre une douche, mais je crois qu’il valait mieux pas parce que dans quelques minutes j’allais devoir faire la même chose et je serais sûrement pire que lui. Mais je réussi à détourner l’attention en parlant de Sylvanus pendant que je me relevais comme ça Elijah ne ferait pas trop attention à la sale tête que j’allais tirer quand tous mes muscles allaient se rappeler leur fonction première.

- J’ai peur de pas pouvoir te contredire là dessus. Mon dieu… ça va être sympa la rentrée. Moi qui pensait d’ailleurs que j’avais été embauché parce que j’avais un ticket avec Wells, tu crois que s’il réalise que ça n’arrivera jamais parce que je suis avec toi, il va me virer ?

Je crois que si c’était le cas, je ne ferais déjà plus parti de la “Blackwell Family” depuis un moment. Puis sérieusement, à côté de Jefferson, j’étais un ange, littéralement. Quoique, Wells auraient quand même assez de raison pour me virer sans avoir à utiliser l’argument “Elijah”. Bref, sur ses belles paroles et malgré mes muscles qui hurlaient grâce, je fini de me lever pour aller prendre une douche avec Elijah.
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Mer 11 Sep - 18:13
Elijah Holtz
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Ardoise (dortoirs):
Teddy était tout simplement radieux. Un sourire inqualifiable éclairait son visage qui, longtemps, avait été le reflet de son mal-être. Cela faisait un bien de fou de le voir enfin libéré de ses démons concernant la sale affaire de Vladmir et j’osais imaginer que bien d’autres de ses insécurités se dissipaient avec le temps. C’était mon cas. Le Elijah craignant l’engagement, celui qui paniquait à l’idée de ne jamais réussir à s’intégrer dans un monde lui ayant envoyé bien des bricoles dans la face, avait grandement évolué cette dernière année. Un saut de géant même. Et mon interlocuteur en était la principale raison. Comment deux êtres si peu sûrs d’eux arrivaient à entrer dans une telle communion ? Insensé, et pourtant bel et bien réel. Plus rien ne parviendrait à se mettre entre lui et moi et ce, même si je devais être réduit en bouillie par Hulk en personne.

Bien sûr, en gamin infernal que j’étais, je ne pus m’empêcher de mettre cette bulle paisible au défi. Ainsi, je prétextais avoir eu une conquête masculine quelques semaines auparavant tandis que nous étions en pause. Si toutes nos péripéties n’avaient fait que de renforcer la certitude partagée que nous étions faits l’un pour l’autre, le musicien ne put s’empêcher de paniquer. Je ne voyais pas sa face mais le léger tremblement de sa voix trahissait ses doutes. En réaction à tant d’insistance, je plongeais finalement mon regard dans le sien. Il ressemblait à un chiot dont le maître était occupé à en caresser un autre. Un beau mix de tristesse et de sentiment de trahison. Je ne pus me résoudre à le laisser souffrir plus longtemps. Ce n’était pas le but ! J’adoptais alors un ton réconfortant.

- Bien sûr que non grand fou. Même si j’en avais eu l’occasion je ne l’aurais pas saisi. Tu es l’unique personne sur cette Terre que je désire et… Si vraiment tu y tiens, je pourrais te signer un papier le certifiant.

Je lui adressais un clin d’œil. Il était tellement adorable ! J’avais parfaitement conscience qu’être en couple avec lui sous-entendait que je passerais probablement le restant de mes jours à le rassurer quant à mon amour pour lui, ma fidélité et mon intérêt à son égard. Cela faisait implicitement partie du contrat et je ne pouvais m’en moquer davantage. Si c’était ce dont Teddy avait besoin, j’étais prêt à le lui fournir dès que cela serait nécessaire. En même entre-temps. J’en étais raide dingue à ce point. Mais ai-je encore vraiment besoin de le préciser dans la narration ?

- Et puis… Passer après toi ? Il faut être sacrément culotté !

C’était comme me demander de renoncer à mon trésor débordant de pièces d’or pour me contenter de vieilles breloques ! J’avais conscience de sa valeur même s’il m’avait fallu du temps (et frôler la mort) pour m’en souvenir. Il était inutile de lui demander ce qu’il en était de son côté puisque le brun se laissait toucher pour la première fois depuis l’accident.

Le rituel approuvé, mon interlocuteur s’amusa de ma blague foireuse en rajoutant une couche supplémentaire. On ne s’ennuyait jamais avec nous clairement. Impossible de savoir qui était le pire d’entre nous. Je manquais de m’étouffer concernant les béquilles, les larmes me montant aux yeux.

- J’éviterai de préciser la raison de ce prêt ! m’exclamais-je.

Oui, non seulement à cause de notre passé en commun mais aussi par simple pudeur. Je n’allais pas faire un exposé de mes péripéties sportives en compagnie de mon chéri quand même ! Si je devais déjà aborder vaguement le sujet avec Sylvanus ce serait suffisant ! Sûrement était-ce car j’étais sur mon petit nuage que je lâchais :

- Tu sais que des fois j’y pense ? Qu’on ne pourra jamais avoir un enfant à nous ? Biologiquement. Pas que nous en sommes là, très loin de là. Mais j’aurai aimé que ce soit possible. Avec des gênes comme les autres ça aurait été le gamin le plus parfait au monde !

Je ris à cette touche d’humour. Cependant, j’étais sincère et ne faisais que de dissimuler un certain regret. J’aurais été tellement heureux en m’amusant à déterminer les éléments rappelant l’un de nous, autant physiquement que psychologiquement. Et tout simplement… En ayant accompli quelque chose de « réel » de par notre relation. Le plus beau fruit de notre amour pour les plus fleur bleue. Malheureusement, peu importe ce que nous pourrions mettre en place, l’un de nous serait forcément délaissé. La nature n’était tout simplement pas décidée à rendre cela possible. Cela étant dit, comme preuve d’envie d’engagement on ne pouvait guère faire mieux. En espérant que cela ne le ferait pas paniquer. À choisir, j’avais une préférence pour que ce petit discours l’émeut.

Une fois debout, nous conversions quant à notre réputation et Blackwell. Wells… Je me demandais si ce mythe que Teddy adorait mentionner avait un véritablement fondement ou si cela relevait purement de l’imaginaire.

- Non. Il va d’abord tenter de nous avoir tous les deux ensembles. Ensuite, il va te virer.

Je cachais ma bouche de ma main libre, tellement fier de ma bêtise. Je n’en loupais pas une pour le taquiner. Pourquoi ne m’en donnerais-je pas à cœur joie maintenant que nous étions enfin à nouveau sur les rails ? Main dans la main, nous nous rendîmes dans la salle de bain avant de nous glisser sous l’eau tiède de la douche. Je faisais mousser le gel douche sur son corps dont la senteur était désormais sucrée. L’exercice était extrêmement érotique et, si j’avais encore un tant soit peu d’énergie, sûrement cela aurait-il encore mal terminé. À la place, je me contentais de lui déposer des petits bisous derrière l’oreille tout en frottant son torse.

- À mon tour ! lui murmurais-je alors que j’attendais presque avec impatience d’être propre comme un sou neuf.
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Jeu 19 Sep - 17:59
Teddy Abolick
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Teddy Abolick
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Journal perso
Ardoise (dortoirs):
Je tentais de retenir ce soupire de soulagement qui voulut s’échapper. Il n’existait donc pas de liste et tant mieux. J’aurais dû m’en douter, mais on sait jamais. Il existe des personnes qui font ce genre de truc bizarre. Et j’en avais rencontré assez pour me méfier de tout le monde, même de mon humain préféré. Après tout, ça faisait quoi, un an qu’on se connaissait ? Ce n’était pas tant quand on comparait avec des personnes comme Alec, Brendon, Bae, qu’on côtoyait depuis des années. Je répondis au clin d’oeil d’Eli par un sourire. Ca avait l’air de l’amuser que j’aie pu réellement croire à son histoire pendant un instant.

Mon sourire s’aggrandit quand il ajouta la suite, et ça me fit même rire en fait. Il était bien le premier à me sortir une chose pareille. Ce n’était pas mon ego qui allait s’en plaindre, mais vous me connaissez, vous savez que je n’allais pas accepter un compliment, comme ça. Ce serait bien trop facile sinon.

- Oh tu sais, tout le monde ne serait pas de ton avis. Mais ça me rassure que tu le pense. Quoique, t’imagine, la pression ? Maintenant il va falloir que je passe après moi et, à ce qu’on m’a dit, j’ai mis la barre haute la dernière fois…

Par la dernière fois, j’entendais, bien sûr, il y a quelques minutes, hein. Puis il fut établit qu’une telle prouesse sportive ne devrait pas être réitérer avant le prochain anniversaire, qui serait le miens donc. Ce qui nous laissait largement le temps de nous remettre de nos émotions. Ce qui n’était pas plus mal. Sinon, ouais, je crois qu’on aurait vraiment besoin des béquilles d’Alec.

- C’est ton meilleur pote, non ? Il va bien le deviner tout seul si c’est pas toi qui lui dit…


Je sais pas trop comment ça fonctionnait entre les deux amis. Mais clairement, je ferais un coup pareil à Brendon, il m’aurait cramé direct. Enfin, sûrement parce qu’il aurait émit la bonne théorie en rigolant et qu’à mon air coupable il aurait comprit qu’il aurait raison, ce qui le ferait sûrement beaucoup rire. Bref… Après, mes amis, étaient loin d’être des saints. Mais bon, Elijah avait bien Sylvanus comme ami, donc je ne pense pas qu’il y aie de comparaison possible.

Je ne pensais pas qu’Elijah se posait de telles question. J’ai envie de dire, c’était sûrement normal quand on est en couple de penser à l’avenir, de se projeter, d’imaginer la suite même si on est jamais vraiment sûr que ça arrivera un jour. Même si je n’étais pas trop du genre à le faire, je comprenais le concept. Ouais, je ne suis pas du genre à penser à l’avenir, je ne passe pas mon temps non plus à regarder en arrière, on peut en conclure que je suis plutôt bien ancré dans le présent. Advienne que pourra quoi. Et vu l’impossibilité de la théorie d’Elijah, je n’avais jamais réfléchis au sujet, alors je me contentais de prendre ça à la légère :

- Le plus parfait ? Seulement s’il prend plus de toi. Attend, ce serait pas un cadeau s’il avait mon corps de lâche et toutes mes insécurités.

Pour tout vous avouez, même passé trente ans, j’avais du mal à m’imaginer élever un enfant. Enfin, l’idée ne me dérangerai pas, il suffit de voir ma propension à prendre tous les jeunes que je croise sous mon aile. Mais ce n’était pas le même genre de responsabilité que d’avoir un enfant, de l’élever, de s’occuper de lui, de lui apprendre à s’en sortir dans la vie. J’arrivais à peine à garder de l’ordre dans la mienne alors… Heureusement, Elijah n’avait pas l’air si sérieux que ça non plus, il manquerait plus que ça, tiens !

Cependant, on remettrai ces histoires à plus tard. Dans l’immédiat, le plus urgent serait sûrement de prendre une douche et Elijah n’allait pas me contredire sur le sujet. Et quitte à parler de futur, autant discuter d’un avenir bien plus proche : la rentrée. Si ça se passait vraiment comme on le décrivait, ça allait être drôle. Je pouffai de rire. Heureusement que Wells n’avait pas écho de ce qu’on pouvait raconter sur son compte. Un plan à trois avec notre supérieur… Non, sérieusement, j’avais beau avoir beaucoup de respect et de reconnaissance pour lui, je n’avais pas du tout envie d’imaginer ça.

Je n’étais pas sûr que prendre une douche ensemble était la meilleure idée du monde, mais visiblement aucun de nous deux n’était près à lâcher l’autre de sitôt. A croire qu’on rattrapait le temps perdu. Puis à vrai dire, je n’avais même pas eu trop à dire sur le sujet, ça s’était fait presque naturellement, puis Elijah avait commencé à frotter mon torse en réclamant que je fasse de même avec lui. Bref, des habitudes qui revenait décidément bien vite. C’était presque à croire qu’on ne s’était jamais séparé avant ça. Et ce n’était sûrement pas plus mal ainsi. J’osais espérer que nous allions pouvoir profiter un peu avant que le karma ne s’acharne à nouveau.
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