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Hello weirdo (Charlie)

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Sam 9 Fév - 15:49
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Le cours d'analyse littéraire parut durer une éternité. Je ne fus pas mécontente lorsque la sonnerie retentit enfin, annonçant l'inter-classe tant attendu. Sans même me préoccuper des devoirs que s'empressaient de nous donner notre professeur, je sortais déjà de la salle de classe, rangeant dans mon sac à main mon exemplaire de La Lettre Écarlate que j'étudiais pour la énième fois dans mon parcours scolaire. L'histoire d'une femme jugée pour adultère se voyant dans l'obligation de porter sur sa poitrine la lettre A en rouge. Tout à fait charmant. Cet ouvrage m'avait déjà ennuyé à l'époque du lycée, devoir me replonger dedans ne me procurait aucun plaisir.

Tout en me dirigeant vers mon casier afin d'y échanger quelques affaires et me re-poudrer le nez, je jetais un coup d’œil aux étudiants déambuler autour de moi dans le couloir. La vue de certain me répugnait. « On devrait leur attribuer des lettres à eux aussi ! » pensais-je dans une grimace avant de me concentrer à nouveau sur la seule chose qui m'intéressait, c'est-à-dire moi. J'avais accroché à la porte intérieur de mon casier un petit miroir dans lequel je pouvais m'admirer à mon aise. Rien que la vue de mon joli minois me remonta le moral. A mon agréable surprise, mon teint ne brillait pas réellement, mais par précaution je remis une petite couche de poudre afin d'éviter le désastre : un accident est vite arrivé après tout. Après quoi, je sorti de ma pochette de maquillage un rouge à lèvre Yves Saint-Laurent que j'étalais généreusement sur mes lèvres pulpeuses. C'est alors que je le vis.

Sa silhouette apparaissait dans la glace, il n'était qu'à quelques mètres de moi à son casier. Sa vue m'irrita, d'autant plus qu'il faisait tâche sur le tableau. Charlie McKenneth. Je ne savais toujours pas s'il s'agissait d'un garçon ou d'une fille. Si son absence de poitrine pouvait être révélateur, il pouvait tout aussi bien s'agir d'un garçon manqué dissimulant toute forme de féminité sous des bandages. Je trouvais ses cheveux mi-longs atroces. Fins et gras, pensait-il réellement pouvait cacher sa face d'épouvantail derrière son ingrate chevelure ? « Autant mettre un masque, cela aura plus d'effet... » conclus-je en refermant brusquement la porte de mon casier tout en pivotant sur mes talons. Je m'approchais vers le jeune homme maigrelet dont la simple vue me faisait froid dans le dos. Comment une personne aussi insignifiante que lui arrivait à provoquer un sentiment de malaise ?

« Salut le trans ! » lançais-je à Charlie en poussant d'un geste la porte de son casier, le faisant sursauter. Je m'appuyais contre celui-ci afin de l'empêcher de le rouvrir, mâchant un chewing-gum tout en l'analysant des pieds à la tête les bras croisés. Si je n'avais rien contre l'homosexualité, la transsexualité était un concept qui me dépassait totalement. Même si j'étais -très- loin d'être une Sainte, j'allais tous les dimanches à l’Église. Charlie n'entrait pas dans les normes et je n'aimais pas ça. C'était un peu le monstre de Frankenstein de la ville. Je n'aimais pas ce que Charlie représentait et j'avais ce besoin pervers de le lui faire savoir en permanence, n'hésitant pas à faire de sa vie un enfer. « Il y a encore eu une disparition ! » dis-je en faisant semblant d'examiner mes ongles fraîchement manucuré « Avoue, c'est toi qui a enlevé ce garçon, Fynn c'est ça ? Je n'ose même pas savoir ce que tu lui fais subir dans la cave où tu habites. Tu ne comptes quand même pas lui ôter ses parties génitales pour te les implanter rassure-moi ! ». J'ébauchais un sourire moqueur. Rien de tel qu'une petite confrontation pour que cette journée de merde devienne productive.
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Jeu 4 Avr - 14:14
Charlie McKenneth
Creativity takes courage.
Charlie McKenneth
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Ardoise (dortoirs):




Après avoir profité d'une heure de trou dans son emploi du temps pour se rendre à la bibliothèque afin d'y emprunter des livres sur la sculpture, Charlie avait décidé d'aller se griller une dernière clope avant de devoir reprendre sa laborieuse journée. En passant dans le couloir il évita plusieurs portes de casiers, qui s'ouvraient et se fermaient dans un ballet dont il n'avait toujours pas compris la chorégraphie mais au milieu duquel il tentait de ne pas se prendre un coin dans le nez. Enfin, il arriva à son propre casier et l'ouvrit pour récupérer un nouveau paquet de cigarettes et déposer les emprunts tout juste réalisés.

Il ne la vit pas arriver, n'ayant pas jugé utile de conserver un miroir dans la porte de son petit coffre fort personnel. Peut-être que cette rencontre le ferait changer d'avis et qu'il investirait un peu de sous dans cette forme de protection que représente le rétroviseur pour casier. Car oui, malgré son faible intérêt pour les autres étudiants de l'établissement, Charlie connaissait Erika White. Un peu trop à son goût d'ailleurs, la blonde prenant un malin plaisir à lui faire sentir [italique] qu'elle n'approuvait pas sa présence en ces lieux qu'ils partageaient, ni son existence tout court d'ailleurs. La raison ? Le blond la cherchait toujours, peinant à se souvenir lui avoir causé le moindre tort un jour. Son seul problème était probablement d'être une sorte d'Antéchrist pour le Vortex Club.

L'arrivée soudaine et les paroles de la demoiselle qu'il avait en sainte horreur le fit sursauter et il fit tomber son paquet de cigarettes à terre. Merde, bravo Charlie maintenant tu vas devoir te baisser devant elle. Sacrée buse que tu fais ! Et cela ne manqua pas, il mit un genoux à terre et baissa la tête pour récupérer son bien avant qu'elle n'ait l'idée de l'envoyer plus loin d'un coup de pied, ou pire. Méfiance avec la sorcière.

- Ne m'appelle pas... Comme ça. Grinça-t-il après s'être relevé, dents et poings serrés face à l'inaction de la totalité des personnes présentes, et enragé d'être incapable de faire ou dire quoique ce soit pour se défendre.

Les choses auraient pu s'arrêter là mais il fallut qu'elle poursuive ses provocations. Mais cette fois-ci il avait quelques idées, puisqu'elle était partie sur un terrain glissant autant poursuivre.

- Je suis au courant... Même si je ne connaissais pas Fynn. Et arrête de dire des saloperies pareilles, t'es sacrément tordue ! Je me demanderais presque si c'est pas toi qui manigance tout ça, vu les idées que t'es capable d'avoir. D'ailleurs, la précédente disparition c'était une fille... Tu n'en aurais pas profité pour une augmentation mammaire par hasard ?

Allez, bravo Charlie un peu de hargne tant que tu en es encore capable. On sait tous que tu vas finir par t'effondrer comme une mauviette.

lumos maxima
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Ven 3 Mai - 12:56
Tobanga
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Tobanga
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La pluie et le vent frappent les salles de classe.
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Ven 3 Mai - 12:56
Tobanga
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Le membre 'Tobanga' a effectué l'action suivante : Lancer de dés


'Le temps' :
Hello weirdo (Charlie) Pb4t
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Sam 4 Mai - 15:14
Invité
Invité
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L'envie de donner un grand coup de pied dans le paquet de cigarette qu'il venait de faire tomber était tentante. Tout comme l'envie de lui porter directement le coup à vrai dire. Ma foi, mon pied resta collé au sol à ma grande surprise, moi qui m'attendais au moins à ce que le talon écrase le petit paquet devant moi. Les bras croisés, je l'observais dans un sourire se baisser pour récupérer son bien. « Le paysan s'inclinant devant sa reine ! » pensais-je d'un air moqueur en ne le quittant pas des yeux. Mon petit surnom ne sembla pas lui faire plaisir, ce qui me contraria « Il ne te plaît pas ? » lui demandais-je, un sourcil arqué innocemment sur mon front « Je dois avouer que cela me vexe beaucoup ! ». Je soupirais, puis le laissa me déployer une répartie que je ne fis même pas semblant d'écouter, préférant contempler les faux ongles dans des tons nudes que je m'étais fait récemment posés.

Voyant qu'il ne parlait plus, je me redressais délicatement contre le casier sur lequel je m'étais appuyée. « Ah...Tu as fini ? » questionnais-je en feignant l'air surpris. Charlie n'était sûrement pas le seul élève de Blackwell à penser que j'étais suffisamment louche pour avoir coordonné moi-même les enlèvements d'étudiants à Arcadia Bay, mais je m'en fichais. Contrairement à ce que l'on pouvait penser, je n'étais pas derrière toute cette histoire, même si je reconnaissais être impliqué dans tout un tas d'autres affaires. Il faut dire que j'appréciais tout particulièrement mettre un peu d'action dans la vie de ces bouffons. Cette ville était ennuyeuse à mourir, un peu de piment ne faisait pas de mal après tout. J'avais trouvé en Nathan l’acolyte parfait, bien que ces derniers temps il était bizarre. Il me semblait préoccuper, mais dès que j'abordais le sujet il me mettait au silence.

« C'est toi, un transgenre, qui me parle d'augmentation mammaire alors que tu vas devoir passer au bistouri pour être un mec ? » gloussais-je en ébauchant un sourire narquois tout en l'observant des pieds à la tête. Même s'il essayait en vain de me tenir tête, je le sentais flancher légèrement. Je m'en prenais suffisamment à lui au quotidien pour avoir instauré une certaine crainte dans son esprit. Il me redoutait et cela se sentait. Ce n'était qu'une question de temps avant que je ne le fasse craquer et je prendrais à ce moment-là plaisir à le voir perdre le contrôle.

Soudain, la fenêtre au fond du couloir s'ouvrit brusquement, laissant entrer une bourrasque de vent ainsi que de la pluie. Malgré moi, la surprise fut si grande que mon cœur bondit dans ma poitrine. « Mais qu'est-ce que c'est que ce bordel ?! » maugréais-je tout en n'ayant d'autres choix que de mettre mes bras devant mon visage pour me protéger. La pluie cessa peu après et il me fallut quelques secondes pour me remettre de mes émotions. Charlie sembla ravie de me voir déconcerté. Le petit sourire en coin me fit partir au quart de tour.

Les toilettes étaient à deux pas. Je le saisie brutalement par le bras et le tira sans difficulté dans les toilettes où par chance je tombais sur trois filles du Vortex Club qui étaient en train de se remaquiller. Un simple geste de ma part et elles abandonnèrent leur ravalement de façade pour venir m'aider. A nous quatre, on poussa Charlie dans une des cabines, le forçant à se baisser. Après quoi, je l'attrapais par les cheveux et lui plongea la tête dans la cuvette tandis que l'une des autres filles riait tout en tirant la chasse d'eau. « Cela ne devrait pas te poser soucis de bouffer de la merde puisque tu en es une toi-même ! » lui dis-je en lui sortant la tête de l'eau, lui laissant à peine le temps de reprendre sa respiration avant de la lui replonger.
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Mer 22 Mai - 15:07
Charlie McKenneth
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Charlie McKenneth
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- Je me fous bien que ça te vexe, c'est juste … Ne m'appelle pas comme ça ! Persista-t-il en se disant avec justesse que chercher à se justifier ne ferait rien pour améliorer sa situation. Et puis est-ce qu'il l'appelait Pouffiasse lui ? Non, et pourtant c'était bien tout ce qu'elle était à ses yeux. Une pouf nuisible dont il aurait volontiers commandé la disparition si les circonstances n'avaient pas déjà été assez glauques.

A la voir contempler ses ongles hideux – mais qui posait des horreurs pareilles – l'idée de la pouf se changea peu à peu en une sorte de fille populaire maudite qui se transformerait petit à petit en sorcière sans s'en rendre compte. Tiens, il en ferait une sculpture plus tard. Actuellement il était bien trop occupé à suer et à croiser ses doigts maigrelets pour qu'elle lui fiche définitivement la paix. Au moins pour aujourd'hui.

Comme toujours – mais qu'avait-il fait dans une possible vie antérieure pour mériter ça – le karma n'était pas de son côté. En plus de ne pas le lâcher, Erika poursuivait inlassablement son humiliation et il y assistait comme un spectateur extérieur, se désespérant de ne pas être capable de sortir de son rôle de victime. Mais que pouvait-il faire à part attendre que la star ait fini son caprice ? La remarque une fois de plus déplacée sur sa transition pour le moment au point zéro le fit grincer des dents et serrer les poings. Mais pour qui cette connasse se prenait-elle à la fin ? Et si lui n'avait pas le courage de l'arrêter pourquoi aucune personne dans le coin ne prenait la peine d'essayer ?

Ah oui, bien évidemment. Il n'était ps populaire, la plupart des personnes présentes devaient trouver drôle de voir la demoiselle pousser à bout un sombre inconnu au physique plutôt atypique pour ne pas dire disgracieux. Remarquez tout de même qu'Erika maîtrisait la situation à la perfection, faisant se sentir Charlie comme une sous-merde mais en ne lui permettant pas de se mettre assez en colère pour pouvoir riposter violemment. Qui plus est, le blond était certain au fond de lui que s'il frappait, seule la version d'Erika serait entendue. Lui avait déjà assez de pages remplies dans son dossier scolaire pour qu'on ne le prenne pas au sérieux.

La situation faillit orienter les choses en la faveur du petit mâle, mais bien mal lui en prit de sourire lorsqu'Erika se retrouva à son tour en position de faiblesse. Avant qu'il ne puisse comprendre là où il se trouvait et qui l'entourait, il sentit sa tête être manipulée sans aucune précaution et être plongée dans ce qu'il identifia à retardement comme des toilettes. Paniqué et sans aucune coordination, il se débattit et s'agita faiblement alors que l'eau remplissait son nez et sa bouche, qu'il avait ouvert sous le coup de la surprise. Alors qu'il commençait à croire que cela ne finirait jamais, il sentit une poigne solide lui tirer les cheveux pour qu'il puisse respirer de nouveau, ce qu'il fit dans un râle douloureux, presque un cri tant ses poumons lui semblaient faibles maintenant.

Il ne put rien dire au sujet du commentaire de mauvais goût, déjà reparti pour une seconde baignade. Et lui qui pensait ne plus croire en rien se surpris à espérer un miracle. Que quelqu'un vienne, que quelqu'un le sauve avant que ces folles furieuses n'aient l'idée de le noyer définitivement. Ou de faire pire encore.


lumos maxima
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Dim 7 Juil - 14:51
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Spoiler:

J'ai toujours eue le chic pour me mettre dans de drôles de situations. Mon père disait que j'étais un boulet sur pattes, mais j'ai toujours pensé au plus profond de mon être que c'était tout simplement du talent. Certes, parfois j'aurais préférée éviter de me retrouver à tel endroit, mais parfois ce n'était qu'une question de chance et je crois qu'en cet instant, cela en était.

La classe venait de se finir et j'avais quelques minutes pour passer aux toilettes. L'envie était pressante, si bien que j'avançais rapidement dans le couloir tout en serrant ma vessie. « Vite, vite... » pensais-je en serrant des dents avant de finalement pousser la porte des toilettes. J'entendis des rires venir d'une cabine, mais j'étais bien trop pressée pour m'en soucier.
Je m'enfermais alors dans une cabine et me soulagea enfin. Tout en m'essuyant, j'entendis une voix dire « Cassons nous d'ici ! », puis se succédèrent des bruits de talons, puis le silence.

Je tirais la chasse d'eau et me dirigea naturellement vers le lavabo afin de me laver les mains. C'est alors que j'aperçus dans la glace quelqu'un accroupis dans une cabine. Me demandant si l'élève était en train de vomir, je pivotais sur mes pieds et m'approcha lentement, reconnaissant Charlie McKenneth, un de mes étudiants en art. « Heu...tout se passe bien ? » lui demandais-je maladroitement, constatant que non, cela n'allait pas bien. Je me mis alors en mode panique, ne sachant pas ce que je devais faire. Etait-il blessé ? Malade ? Devais-je le porter à l'infirmerie ? Non mais comment ferais-je pour le porter jusque là-bas avec mes bras tout frêles ?
Je décidais de m'accroupir. « Tu veux en parler ? » finis-je par lui demander calmement, lui laissant le temps de répondre ou non.
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Sam 10 Aoû - 13:54
Charlie McKenneth
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Charlie McKenneth
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Lalala:


Lorsque le supplice de Charlie prit fin, il demeura prostré dans la cabine de toilette. Vidé de toutes ses forces et les poumons rendus douloureux par le manque d'air, l'étudiant n'était plus qu'une masse ruisselant sur le sol, créant une flaque autour de lui.

L'humiliation était déjà à son comble selon lui, mais il fallut qu'un élément perturbateur vienne augmenter le cota ridicule de la situation. La perturbatrice n'était autre que la professeur d'Arts Plastiques de Blackwell, Madeleine Proust.

Charlie n'avait pas vraiment de point de vue tranché sur l'enseignante, contrairement à ses habitudes. Elle donnait des cours intéressant et ne l'emmerdait pas trop lorsqu'il était en retard dans ses rendus. Somme toute, une personne qu'il pouvait tolérer... Quoique peut-être pas pour une discussion personnelle dans les toilettes de son enfer personnel.

- Ouais, ça va maintenant. Croassa l'étudiant avant d'être pris d'une quinte de toux qui le fit haleter. Bordel, qui avait allumé Notre-Dame dans sa cage thoracique ? Et question plus importante encore, avait-elle compris ce qui venait de se passer ? Probablement. Et merde, il préférait régler ses comptes avec Erika lui-même. Si possible en tête à tête et loin de toute source d'eau.

- Franchement... Je préférerais oublier tout ce bordel. Marmonna-t-il en évitant de croiser le regard de la femme agenouillée près de lui. Il craignait la pitié plus que la haine. C'est pas comme si c'était une chose rare à Blackwell de toute façon... Quoique elles ont innové cette fois, j'dois le reconnaître.

lumos maxima
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Mer 28 Aoû - 15:21
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Ce n'était pas un détail qui m'avait frappé au premier coup d’œil et pourtant, j'aurais dû voir les cheveux du pauvre Charlie imbibés d'eau. J'observais des gouttes descendre le long de son visage fin jusque dans son cou. Je commençais à comprendre le calvaire qu'on lui avait fait subir. Je mourrais d'envie de lui demander qui lui avait fait ça, des noms me permettrait de l'aider. Mais j'avais été ado aussi et, même si je n'avais jamais endurée ce genre de châtiment, je pouvais aisément comprendre qu'il n'avait ni envie de parler à un adulte, ni quémander de l'aide. Insister ne servirait à rien et il ne ferait que se replier sur lui-même, or ce n'était pas le but recherché. La seule chose que je savais, c'est que c'était des filles qui étaient derrière cet acte de haine. Me promettant de garder de loin un œil sur lui, je l'aidais à se relever.

''Ne restons pas ici, lui dis-je calmement en souriant. Je pense que tu as suffisamment vu ces toilettes pour aujourd'hui !''

J'aurais pu le laisser tout simplement partir, mais je m'en serais voulu. A défaut de pouvoir m'impliquer dans des problèmes qu'il avait l'air de vouloir régler tout seul, je pouvais au moins lui apporter un peu de réconfort.

Je l'entraînais à l'infirmerie où ma collègue l'examina rapidement sans poser de questions, puis lui apporta une serviette et nous proposa des boissons chaudes. Tandis qu'elle partait chercher du thé, j'observais de ma place l'élève en train de se sécher les cheveux.

''Les adolescents peuvent être si cruels..., finis-je par lui dire. Quand je me dis que ces personnes sont les adultes de demain, cela m'effraie.''

L'infirmière revint peu après en nous donnant nos tasses de thé puis nous invita à aller nous installer dans une petite salle annexe le temps que nous finissions nos boissons. J'attendis un peu cela refroidisse, soufflant régulièrement dessus, puis trempa mes lèvres.

''Tu habites avec tes parents ou tu es réside sur le campus ?'' demandais-je à Charlie, ne me souvenant pas de son dossier malgré mes efforts pour me le remémorer.
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