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Bois bien plus que tu ne dois

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Sam 8 Déc - 18:16
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Il acquiesça doucement, tout en affichant un sourire malicieux qui n'avait rien à cacher. L'image l'amusait. Une pauvre femme écopant de quadruplés infernaux. Il ne fallait pas se leurrer, avec deux catastrophes tels qu'eux, et deux filles d'une telle lâcheté... Sans doute la mère serait-elle, justement, la première à vouloir se passer la corde au cou, avant même sa progéniture. Mais Charles avait vu juste. Deux paires de jumeaux, deux paires presque symétriques dans leurs vécus, comme d'étranges siamois imprévus. Ils ne devaient néanmoins pas être plus déranges que Grenouille, le Grenouille littéral, en vue de ce que lui disait son camarade. Uniquement les rousses. Un gars avec une obsession déplacée et une fin tragique, perturbant et en opposition au monde entier. Nul doute qu'il irait chercher ce bouquin le lendemain, où il le pouvait, juste pour la curiosité de voir ce que son camarade pouvait bien lui trouver de si fascinant.

-Il est mort comme il le voulait, mais il n'en reste pas moins qu'il est mort. Et une fois six pieds sous terre, tu ne peux plus faire grand chose.


C'était ainsi que Kyle voyait la situation. Mieux valait être vivant pour pouvoir faire bouger ce qu'il voulait. Mort, la partie était finie pour de bon, figée dans le marbre, comme une statue antique charriée au gré du vent et des marrées. De toute manière, Grenouille, cette fois-ci celui qui lui faisait face, semblait déjà modelé dans une image pure du désespoir et de la dépression. À la dérive ou en chute libre selon les points de vue, quand bien même il remontait la pente, cela le plus jeune n'en savait rien. Un livre de perdu ne changerait rien à son état déjà trop entamé pour pouvoir érafler le mur de sa conscience encore davantage. L'alcool, en revanche... Alors qu'il avait remplacé son sang dans ses veines voilà quelques heures, il en venait à manquer de façon si précoce que c'en était surprenant. À croire qu'il ne ressentait que partiellement la gueule de bois. Où qu'il y évoluait en permanence au point de ne plus s'en soucier.

-Pitoyable, j'en sais rien. Si une addiction pouvait s'effacer du jour au lendemain, ça se saurait, de toute manière. Mais je n'ai rien pour toi, ici.
(Il haussa vaguement les épaules, peu touché, un air las au visage.) Qu'est-ce que tu vas faire? Tenir debout comme tu le peux, aller acheter une bouteille et la descendre seul dans un coin de ta chambre?


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Sam 8 Déc - 20:50
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Il médita ses paroles, comme s'il n'y avait pas songé des milliards de fois auparavant. La question de la mort anticipée était l'un de celles qu'on pouvait tourner et retourner dans tous les sens pendant des années sans y trouver de réponse satisfaisante. Après tout, il y avait ce débat sans fin de l'égoïsme et de la lâcheté du suicide. Charles n'avait pas la réponse. Même à la mort de Henry il n'avait pas sû se positionner. Ce n'était définitivement pas de l'égoïsme, mais il pouvait en effet y déceler de la lâcheté. Quelque part, sous une couche infinie de recherche excessive de sublime. Une morbide attirance pour le sublime, même. Qui le mena à la tombe. Ce n'était pas la même chose qui motivait Charles.

- Mieux vallait pour lui qu'il ne puisse plus rien faire.

Cette phrase s'appliquait parfaitement à lui-même et en quelque sorte, on pouvait l'entendre percer imperceptiblement dans sa voix. Cependant, il semblait se réveiller peu à peu et son regard devenait plus vif. Ce n'était toujours pas ça, mais il y avait une amélioration. C'était vif de douleur et plus seulement vide de sens.

Le manque précoce ne le surprenait pas, à lui. C'étaient les symptomes psychologiques avant la manifestation physique. Les premiers pouvaient venir le titiller trois heures après le dernier verre, la seconde deux ou trois jours plus tard. En un mot, ce manque-là n'était pas physiquement dangereux. Il ne risquait pas les délusions ni les palpitations ni les convulsions. On l'avait prévenu que c'était ce qui pouvait arriver en cas de manque chez les alcooliques sévères. Il ne savait pas dans quelle catégorie il se rangeait et préférait franchement continuer à boire que de l'apprendre.

Il s'imagina chercher une épicerie de nuit, ou plutôt une grande surface ouvrant à des heures très matinales, et s'acheter une bouteille. Avec quel argent ? Il avait tout dépensé au bar. Toutes ses économies y étaient passées, sachant qu'il ne comptait pas rentrer en vie chez lui, au début de la soirée. Désormais, il était comme un con. Il se passa une main sur le visage.

- Je sais pas ce que je vais faire.

Sa voix débordait d'une honnêteté un peu désespérée.
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Dim 9 Déc - 15:50
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'Qu'il ne puisse plus rien faire'. Le plus jeune pencha la tête, fit craquer sa nuque, ce qui lui tira une ombre de grimace. De qui Charles pouvait-il bien parler? Planait là une ombre qui ne voulait pas se dissiper. Ce Il, ce quelqu'un qui faisait mieux de mourir que d'exister encore un peu. Peut-être était-ce Charles lui-même. Peut-être était-ce un fantôme depuis longtemps oublié, et dont seul l'aîné cultivait le souvenir. Et Kyle était curieux, et il se disait qu'un jour il déterrerait les ossements et les secrets, mais pas ce matin. Il en avait eu bien plus qu'il ne l'aurait espère, bien plus qu'un homme décent n'aurait supporté, mais demeurait en revanche aux côtés de cette épave qui lui contait ses malheurs et ses pulsions suicidaires.

Tandis que Grenouille devenait plus éveillé, plus vif si l'on pouvait ainsi le qualifier, le jeune blond sentait qu'il naviguait dans une douce torpeur qui précédait de peu le sommeil, en règle générale, mais qui ne parvenait pas à s'installer. Il ne désirait pas dormir, laisser filer entre ses doigts ce petit moineau boiteux qu'il avait récupéré.de toute manière, qu'avait-il à faire, là au dehors, à cinq heures du matin? S'il partait, Charles ne trouverait rien. Et s'il trouvait, il était de toute façon perdu par la suite. Mieux valait pour lui demeurer là, dans cette pièce étroite et baignée d'un début de lumière.

-Je ne sais pas ce que tu pourrais faire, moi non plus. Retourner chez toi, aller en cours, supporter chaque jour l'un après l'autre comme on le fait tous.
(Il se frotta les yeux, retint un bâillement qui menaçait depuis peu de voir le jour.) Tu ne sortiras clairement pas d'ici en chantant les louanges de la vie. Tout au mieux, tu sortiras en marchant un peu plus droit.

Il haussa les épaules, nonchalant. À l'honnêteté du désespoir répondait celle tranchante de ce gamin qui avait poussé derrière les barreaux, désillusion et réalité froide. Pourtant, il finit par sourire en coin, de façon légère, les yeux plantés dans les prunelles de son camarade, qui semblaient au moins reprendre une brève lueur de vie. C'était vague. Si vague... Mais il avait contemplé le vrai vide assez longtemps pour noter une différence.

-Évite de te flinguer en partant, en revanche. J'aimerai autant ne pas être accusé de t'avoir enfoncé au fond du gouffre par mes magiques paroles d'évangile.


Ou, au fond, avait-il seulement une légère appréhension étrangère qui siégeait dans un coin de sa tête. Avoir discuté, apprécié un gars, pour quelques heures ensuite retrouver son corps désarticulé dans un caniveau. Il n'avait pas très envie de faire cette expérience. Raison pour laquelle il ajouta, après une seconde, un 'Au pire reste ici, c'est moins risqué' des plus éloquents.

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Mar 11 Déc - 16:49
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Il y avait là bien matière à déterrer, en effet. Cependant plus de deux ans s'étaient écoulés depuis le début des évènement et il n'y avait rien de bon à tenter d'en élucider les mystères. Toute la classe de grec avait laissé tout ce bordel derrière eux et ne s'étaient plus jamais retourné. Si Francis et les autres avaient la force de faire ça, Charles, lui, s'en était détourné de la plus primaire des manières. Une façon peu efficace, qui n'efface pas les souvenirs. Il vivait avec. Vivait-il avec ? Il mourrait lentement avec. Comme tous les autres.

Kyle semblait fatiguer. Il n'avait pas encore succombé au baillement fatidique, mais le moment approchait. Charles se doutait pas mal qu'il ne voudra pas aller au lit et laisser papillonner son hôte ça et là dans son appartement. C'était compréhensible.

- J'espère bien marcher un peu plus droit, ouais. Il y a un bus d'ici à Blackwell ? Je ne me suis pas repéré en rentrant. J'ai cours de français à onze heures.

En deux mots, il avait parfaitement le temps de dessaouler. Peut-être même faire une sièste - quoi que s'il fermait l'oeil il risquait de ne pas se réveiller avant quinze bonnes heures de sommeil, résultants de ses dernières nuits très agitées. Il pourra peut-être s'entraîner un peu au piano, lire quelques chapitres du livres qu'ils étudient en grec (ou du moins du passage qu'ils étudient). Eviter de boire un autre verre, qu'importe l'envie pressante qui lui tordait l'estomac.

Il avait droit à une éclaircie dans le ciel de son esprit. Très certainement qu'il ne se butera pas aujourd'hui. Il y voyait plus clair, pensait plus clair, et reprenait peu à peu du poil de la bête. Ce n'était toujours pas l'ancien Charles qu'il avait à offrir mais qu'une version courbée et fatiguée, mais c'était mieux que la version qu'il avait laissé entrevoir en fin de soirée.

- Je ferai de mon mieux.
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Mer 12 Déc - 18:45
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Petit instant de réflexion profonde alors qu'il réfléchissait la première question de son camarade. Il n'était pas habitant d'Arcadia Bay depuis suffisamment longtemps pour être familier des transports en commun, mais ses trajets vers Blackwell le menaient souvent à employer justement la ligne qui devait intéresser Charles. Cependant, dans son état de fatigue, et avec son merveilleux minois d'adolescent boudeur, il se devait de faire un effort de mémorisation plus conséquent que pour le reste pour se souvenir d'un si futile détail.

-Ouais. Ouais, il y en a un, pas trop loin d'ici, si tu parviens à traîner ta belle carcasse jusque là. (Petite pause et yeux plissés.) Cours de français? Ça m'a l'air... Passionnant. Tu le parles?

Était-ce de l'ironie bien française dans sa voix? Excellente question. Il n'avait de ce type de cours qu'une vague image ennuyeuse à l'instar de tout cours de langue moyen. Des paroles en l'air et vite oubliées, de la grammaire barbare et des exceptions aux exceptions, sans doute. Un très bel effet inversé semblait jouer sur eux, car les minutes qui éclaircissaient l'esprit de Grenouille embuaient peu à peu celui du plus jeune qui, après moult luttes, finit néanmoins par bailler de façon trop prononcée pour exprimer un simple ennui. Il en vint à se frotter les yeux, presque larmoyants, grogna une seconde contre ces barrières physiques qui l'empêchaient de se concentrer pleinement.

-C'est ça. Fais de ton mieux, et moi je viendrais constater ce mieux comme un voyeur. Ça m'paraît bien.

Peut-être qu'une créature plus aimable que lui aurait proposé de le raccompagner. De l'héberger jusqu'à dix heures. Pas de simplement le laisser dans le flou et l'incompréhension quant à la démarche à adopter. En réalité, Charles pouvait bien rester des semaines qu'il n'en aurait pas eu grand chose à faire. Car Kyle se sentait serein, n'allait pas tarder à piquer du nez, et se fichait amplement de si son compagnon allait s'amuser à courir dans les rues à bientôt six heures du matin, ou allait demeurer sagement sur ce canapé.

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Lun 17 Déc - 16:39
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Il ne fit pas de commentaire quand à sa remarque sur sa "belle carcasse" (entre nous un oxymore assez révélateur qui tombait étonnamment juste) et enchaîna sur un regard profondément ennuyé qu'il lui servit pour la première fois, écho vague de l'ancien Charles qui refaisait surface.

- Oh, ça, pour être passionnant... Je ne suis pas très bon en français, c'est le cours le plus ennuyeux qu'il m'est donné de suivre. Ma sœur était bien meilleure que moi, mais désormais elle n'est plus là pour me passer ses devoirs. Dieu sait que ça me serait utile.

Il laissa échapper un petit sourire, du genre de celui qui avait fait fondre la serveuse. Il n'aimait pas trop le français. Trop barbare, il fallait l'avoir étudié des années et des années pour en saisir les variations intéressantes, et s'il appréciait Victor Hugo en traduction, il était certain de ne jamais avoir le courage de le lire en version originale. C'était déprimant.

Ça y dit, Kyle rendait les armes devant la force furieuse de sa fatigue matinale. Charles fit un geste pour entamer sa sortie de scène, fermeture du rideau, applaudissements finals, tout ça. Il se tenait un peu comme un idiot au milieu du salon, cherchant du regard son manteau en tweed qu'il se rappelait vaguement avoir laissé sur une chaise, et se frotta les yeux pour se réveiller tout à fait. Si à l'extérieur la mascarade pouvait sembler parfaite, il était toujours aussi déphasé. L'alcool redescendu, il était infiniment plus facile de le cacher au grand publique. Il ne restait que sa fatigue physique écrasante qui continuait de le faire tituber imperceptiblement alors qu'il traversait le petit salon pour chercher son manteau.

- Eh bien, je pense que tu ferais mieux d'aller te coucher. En espérant que les bus passent déjà à cette heure, et au pire j'attendrai. J'irai peut-être chercher Grenouille.

De la poudre aux yeux, car ce qu'il allait faire c'était attendre comme un fantôme à l'arrêt de bus, rentrer dans sa chambre, fumer un joint, et dormir.
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Jeu 20 Déc - 16:18
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Un simplement ricanement franchit ses lèvres alors qu'il s'imaginait de façon oh combien caricaturée les échanges de devoirs qui pouvaient bien se faire entre Charles et sa sœur. À l'époque. La belle époque, sûrement, avant celle qu'il vivait désormais, entre boisson et autres festivités. Kyle se laissa aller un instant à la rêverie, trop fatigué désormais pour ne serait-ce que tenter de garder le fil des choses et masquer ses émotions. Il n'avait pas eu l'occasion de tester avec sa sœur le partage d'exercices, de leçons, ou de notes. Ils n'en avaient pas eu besoin, trop jeunes, et il était désormais trop vieux et trop marginal pour que cela advienne. Mais il se demandait bien ce que cela aurait pu faire. Nul doute que Violet lui aurait alors fourni tout ce qui pouvait concerner la littérature. Elle en était plus férue que lui. À moins que cela n'ait changé, depuis. Plus aucune certitude n'était certaine, justement.

Le plus jeune contemplait le plafond, désormais, yeux mi-clos, et il n'allait en réalité pas bouger de ce canapé tant il lui semblait soudain confortable. De toute manière, il avait déjà tout. Peluche, couverture, et une bonne dose de lassitude pour faire taire le silence et l'ennui. Grenouille avait au moins eu cet effet: la nuit était passée, l'ennui était lointain, et reviendrait au grand galop dès le lendemain. Il écouta, vaguement, les pas irréguliers de son camarade, le froissement du manteau qu'il récupérait, et sa voix qui remonta de nouveau à ses oreilles, devenue bien familière.

-J'te diras bien bonne nuit, mais à ce niveau... Bonne journée, plutôt.

Il se décala, légèrement, roula sur le côté pour river ses yeux clairs sur son compagnon d'un soir. Son sourire se fit plus malin, comme s'il parvenait à transcender la fatigue par un quelconque artifice. Il n'en était rien. C'était bien là les dernières bribes de conscience avant qu'il ne veuille se rouler en boule et oublier que le monde existait.

-Si tu le trouves, Grenouille... Évites de te faire bouffer avec lui. (Il marqua une pause, souffla un instant, comme pour retenir un rire.) Sinon je devrais te chercher ensuite.

Il irait chercher son Grenouille, perdu à la recherche d'un tout autre Grenouille, et la seule idée le faisait silencieusement pouffer. Ah, Charles n'en saurait jamais rien, de ce sobriquet affectueux. À priori. Il conserverait son délicat petit secret. Ce furent là ses dernières paroles à l'égard de son compagnon, car déjà ses yeux se refermaient, las de tout, pour grappiller quelques heures de sommeil avant de ressortir. Tous n'étaient pas des oiseaux de nuit sans chaînes et sans fatigue.
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Jeu 20 Déc - 17:50
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Charles écouta les derniers tergiversations de son camarade d'une nuit, l'air d'avoir déjà un bon pied dans le sommeil, c'est à peine s'il gardait les yeux ouverts, encore debout au milieu du salon, calme et statique. Il n'eut même pas une pensée pour laisser son numéro, quelque chose du genre (il n'avait pas de téléphone, en bonne hermite comme il se doit d'être) et se contenta d'enfiler son manteau encore humide et, après un dernier sourire affectueux, il migra vers l'entrée.

Avant de partir tout à fait, la porte maintenue ouverte d'un pied, il se pencha une dernière fois à l'intérieur et murmura un "Merci." sincère, mais il n'était pas sûr que Kyle l'ai entendu.

Dehors, il faisait très froid. Charles se mit instantanément à grelotter si fort qu'il lui semblait que ses os s'entrechoquaient. Dans la rue, il resta quelques instants ahuri et perdu, incapable de reconnaître où il avait aterri, comme un astronaute qui aurait débarqué sur une autre planète, dénuée d'atmosphère et hostile. Il se frotta les mains l'une contre l'autre. Au loin, sous la lueur matinale des derniers lampadaires allumés, siégeait un arrêt de bus lugubre et solitaire au milieu de la rue. Il s'en approcha avec la même ferveur que celle d'un halluciné en plein désert à la vue d'un mirage.

Le bus ne passait que dans dix-neuf minutes. Il fuma clope sur clope en espérant se réchauffer, repensant aux bribes de la soirée qui lui restaient à l'esprit. Une grande partie de la scène du bar étaient passées sous un voile noir opaque dû aux milliards de verres qu'il s'était envoyé. Il était triste, c'était une certitude. Las et éteint, il fixa ses pieds dans la lumière douce de l'aurore en espérant ne pas de nouveau éclater en sanglots, mais il n'avait plus rien à donner.

Ce fut à peu près à ce moment-là qu'il se décida qu'il lui fallait cesser de boire. Ce fut une illumination divine, une certitude claire comme du cristal. Cependant, il n'en avait pas vraiment envie. Il rentre chez lui dans le même état d'esprit sombre, le regard viré au sol. Le campus lui semblait un milieu peu hospitalier, menaçant. Il monta jusque dans sa chambre et tomba sur son lit, comme un mort.
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