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What on Earth happened to you? Feat. Madeleine Proust

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Lun 24 Sep - 0:04
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Je finissais de mettre de l’ordre dans mes papiers et mon carnet de visites, en tant qu’infirmière scolaire de Blackwell je me devais de tenir des archives irréprochables… Ce n’était définitivement pas ma partie préférée du job, mais malheureusement pour moi elle était obligatoire, autrement  je pouvais risquer gros au niveau judiciaire. Le judiciaire mis à part, c’était assez pratique pour avoir un petit historique médical de chaque élève. Ainsi ça m’évitait certaines erreurs, du style allergies à un médicament et autres erreurs fréquentes…

Il était 16h passé et  ma journée se terminait tranquillement, je n’avais pas eus de situations de crise aujourd’hui.  Pas de membres cassés, pas d’appels aux urgences de l’hôpital, pas de malaises non plus d’ailleurs… Oh n’allez pas penser que ça m’aurait fait plaisir! C’est juste que sur le campus d’une université comme Blackwell c’est très, très rare une journée sans au moins un des cas présentés précédemment.  Et puis j’avoue qu’en général ça pimente un peu la journée, un petit coup d’adrénaline c’est toujours agréable de temps à autres. Je relisais donc mes notes sur les visites de la journée et je me rendis soudain d’un manque sur mon cahier, je pensais d’abord à un oubli de ma part (Eh oui ça arrive à tout le monde !). Dans mon carnet il manquait un nom « Madeleine Proust », je parle de manque parce que son nom apparaissait au  minimum une fois par jour habituellement. Cette absence était hors du commun.

Madeleine Proust était professeur d’art plastique à Blackwell, et elle était un peu maladroite… Elle se blessait souvent avec son matériel, je me demandais parfois comment elle faisait pour être encore vivante!  A chaque fois qu’elle venait elle me racontait comment elle se faisait mal et bien souvent je ne pouvais m’empêcher de rire tellement les situations étaient improbables. Bien sûr je ne me moquais pas d’elle, ça aurait été un manque de respect et de professionnalisme total! Non c’était sa façon de raconter ses mésaventures qui me faisait rire et aussi mon côté empathique qui ressortait. Je me disais que dans son cas j’aurais probablement envie de rire de mes meilleures maladresses avec mes amis après une bonne semaine de travail. Elle me paraissait sympathique et pourtant en dehors de mon bureau je ne lui avais encore jamais adressé la parole...

Je m’abandonnais à mes pensées lorsque quelqu’un toqua à ma porte : «Entrez!»

Un sourire éclaira mon visage et me levais de ma chaise, la grande absente de ma journée venait d’apparaitre dans l’encadrement de la porte.

« Ah ! Madeleine, bonjour ! Je m’inquiétais un peu de ne pas vous avoir vu aujourd’hui ! Asseyez-vous... Que vous arrive-t-il ? »

Je la vouvoyais, je ne sais pas trop pourquoi... je tutoyais mes autres patients... Hum, il faudrait que je lui demande si je pourrais la tutoyer à l’avenir. Je m’installais sur ma chaise et toute ouïe je me concentrais sur ma patiente.
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Lun 24 Sep - 13:25
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Il ne se passait pas un seul jour sans que je me blesse. En dehors du fait que j'étais plutôt maladroite, j'étais persuadée que mon corps était habité par la poisse. Chaque fois, je me disais qu'il serait peut-être temps de réaligner mes chakras, je me dégonflais au dernier moment. J'avais pourtant déjà essayée un jour, mais visualiser des boules d'énergie dans mon corps me semblait bien trop complexe. Cohabiter avec la maladresse c'était une chose, mais cela devenait un peu plus compliqué lorsque je ne réalisais même pas que je m'étais blessée. Pour ça, j'étais plutôt tête en l'air. Il n'était pas rare qu'en arrivant chez moi, je réalise que j'avais des bleus sur la jambe, ne sachant jamais comment ils étaient arrivés là.

Cette journée ne dérogea pas à la règle. J'avais eu la bonne idée de vouloir initier les étudiants à l'art de la découpe, apportant pour cela une belle variété de papier kraft qu'ils pourraient mixer et découper à souhait avec des cutters et ciseaux pour confectionner des œuvres uniques et artistiques. Pourtant habituée à manier ce genre d'instruments, je n'avais pas réalisé que je m'étais coupé le doigt jusqu'à ce qu'une élève m'interrompe en me disant d'un air las : « Madame...Vous pissez le sang...Encore ! ». J'avais alors regardé mon doigt dégoulinant d'un liquide rouge et chaud, dont le papier que je tenais à ce moment-là était à moitié imbibé, avant de sourire d'un air gêné : « Oops. Je crois qu'il est temps de faire un petit tour à l'infirmerie ! ». Habitué à mes petites escales chez l'infirmière, la classe fut totalement indifférente à mon départ.

« Oh là là...An-Marie va encore se demander ce que je peux bien faire pour venir la voir aussi souvent... » pensais-je en me rongeant l'ongle tout en m'approchant de son bureau. Je toquais nerveusement à la porte avant d'entrer une fois qu'on m'y eut invité. Ma collègue était derrière son secrétaire et me lança immédiatement un sourire amusé en me voyant débarquer. « Coucou c'est moi ! » lui lançais-je en me forçant à sourire, refermant la porte derrière moi. Je m'approchais ensuite en lui montant mon doigt -après tout, cela valait mieux qu'un long discours, d'autant plus que les explications pourraient venir après-. « Il est possible que j'ai laissé des gouttes de sang sur le chemin... » avouais-je embarrassée, me prenant pour un Petit Poucet glauque, bien trop occupé de m'inquiéter d'avoir sali l'école que de m'inquiéter pour moi. Mais bon, j'étais comme ça.

C'est d'un air perplexe qu'An-Marie fixa ma plaie, se demandant sans aucun doute de quelle manière je m'étais fait ça. « Avec un cutter je crois... » expliquais-je aussitôt en lui laissant le loisir d'examiner mon doigt blessé au combat « J'espère que mes élèves seront plus adroits avec que moi... ». Je réalisais aussitôt que je laissais sans surveillance une vingtaine d'étudiants avec des instruments pointus et coupants. « Oh merde ! » pensais-je à voix haute « Si Wells passe par ma classe je vais me faire empailler vivante...J'espère qu'aucun d'eux n'aura la brillante idée de se planter un ciseau dans l’œil... ». Oui bon, mon humour laissait à désirer. Il valait mieux pour moi que je me taise, car je m’embarrassais plus que je ne faisais rire.

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Sam 13 Oct - 13:16
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En toute réponse Madeleine s’approcha de moi et je compris où été le problème, elle avait le doigt en sang ! Bon elle avait déjà fait pire mais ça saignait quand même pas mal, c’était assez impressionnant.  Je me levais et lui fis signe de s’approcher du lavabo.  Ses inquiétudes me faisaient rire, j’avais déjà remarqué qu’en général elle se souciait plus des autres que d’elle-même :

« Oh c’est pas bien grave ça, si je croise les femmes de ménage et qu’elles se posent des questions je leur préciserais qu’aucun meurtre n’a été commis! » répondis-je en riant.

Je rinçais sa plaie à l’eau, ce qui me permit de découvrir l’ampleur des dégâts. Elle était très profonde, effectivement  ce n’étais pas avec un pinceau qu’elle aurait pu se taillader  comme ça! Avec  elle l’art plastique prenait une dimension bien plus effrayante que l’idée que je m’en étais toujours faite... Ses blessures étaient toujours inattendues et les ustensiles responsables des dégâts étaient extrêmement variés, je me disais qu’il valait mieux qu’elle soit prof à l’université au moins ses élèves savaient déjà ce qu’ils voulaient faire de leur vie... parce que chez les jeunes elle aurait probablement pu en traumatiser quelques-uns... Justement alors qu’elle parlait de ses élève, Madeleine commença à paniquer un peu, elle venait quand même de laisser une bande de jeune sans surveillance et avec des cutters en main.
Je tentais alors de la rassurer  de manière efficace « Ne vous inquiétez pas, ils sont grands quand-même puis c’est pas comme si c’était la première fois que vous vous absentez pendant un cours. Vraiment je ne pense pas que vous ayez  de soucis à vous faire, Wells ne sort presque jamais de son bureau de toute façon ! » J’accompagnais mes dires d’un petit clin d’œil.

J’espérais fortement que mon discours la calme un peu, ce qui m’inquiétais le plus pour le moment c’était son doigt, il allait falloir que je nettoie ça et que je fasse mon possible pour arrêter le saignement (c’était vraiment profond !), histoire que Madeleine puisse finir sa journée de cours.
Je m’activais donc et j’allais chercher mon matériel, compresses, eau et savon... oui ça n’a pas l’air très impressionnant comme ça mais les points de suture ce n’était pas mon travail, mon job c’était plus que mes patients survivent jusqu’à leur visite chez le médecin...  

« Pour le moment je vais nettoyer autour de la plaie, et ensuite je ferais un pansement,  vous avez bientôt finis vos cours? Parce qu’il va falloir aller chez un médecin sans trop tarder, des points de suture vont être nécessaire je pense. »
Tout en expliquant ce que j’allais faire, je commençais les soins de premier secours.
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Jeu 25 Oct - 14:10
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S'il y avait bien quelque chose que j'appréciais chez l'infirmière, c'est qu'elle ne me jugeait jamais pour ma maladresse et arrivait même à me détendre. Son commentaire à propos des femmes de ménage me fit rire malgré moi, même si mon doigt continuait de me picoter. Passant ma main au-dessus du lavabo, je regardais avec fascination le sang goutter dans l'évier, avant que An-Marie ne commence à nettoyer la plaie pour constater par elle-même ce qui s'était passé. « De toute façon, ce n'est pas comme si j'avais le choix... » soupirais-je en lâchant malgré tout un sourire, sachant que mes élèves sauraient se débrouiller sans leur professeur chéri. Mon pouls commença à se calmer, me permettant ainsi de respirer à nouveau de manière normale. Après quoi, j'observais ma collègue s'activer pour soigner ma blessure. Elle prenait son rôle très à cœur et je ne pouvais m'empêcher d'exprimer autre chose que de l'affection à son égard. Écoutant attentivement ce qu'elle comptait faire, je me mis à grimacer en entendant les mots points de suture. « C'est mon dernier cours de la journée... » avouais-je en me faisant violence pour faire disparaître le rictus de dégoût « Je n'aurai qu'à passer à l'hosto après ça ! ». Non pas que j'en avais envie, mais si An-Marie me le conseillait, je n'allais pas faire la sauvage et ignorer ses indications.

En silence, je la regardais se mettre au travail. En deux-trois mouvements, la jeune femme avait soignée la plaie du mieux qu'elle pouvait. Je regardais le pansement qu'elle avait posé sur mon doigt tout en souriant à l'idée de pouvoir y dessiner un petit cœur par la suite. « Merci An-Marie ! » lui lançais-je en rabaissant ma main « Je ne sais pas ce que je ferai sans toi ! ». Je ne savais pas si ma collègue serait gênée de recevoir des compliments, mais je jugeais toujours utile d'en faire surtout quand c'était mérité. C'est alors que je remarquais que ma gorge était plutôt sèche, ce qui me poussa à demander : « Sans vouloir trop profiter de toi, je pourrais avoir un verre d'eau s'il-te-plaît ? Toute cette histoire m'a donné soif ! ». Deux secondes après, j'avais un grand verre d'eau fraîche dans la main. « Merci, tu es la meilleure ! » déclarais-je à l'infirmière avant d'avaler goulûment le liquide qui vint me rafraîchir la panse. Cela faisait un bien fou.

« Je dois t'avouer quelque chose... » dis-je ensuite d'un ton un peu embêtée « J'ai la frousse des hôpitaux. Tu crois qu'il y aurait moyen que tu m'y accompagnes tout à l'heure ? Histoire que je ne sois pas seule ? ». Je savais que j'en demandais un peu trop à la jeune femme, mais au moins, cela nous permettrait sans doute de passer un peu de temps ensemble et enfin elle arrêterait de me vouvoyer comme si j'étais une élève.
De peur de m'être absentée un peu trop longtemps, mes jambes se dirigèrent aussitôt vers la porte, sans attendre de réponse de la part de ma collègue. « Si jamais tu es partante, tu n'auras qu'à venir me chercher dans ma salle de classe ! » lançais-je ensuite à An-Marie avant de m'éclipser comme une malpropre dans le couloir, pour au final repasser la tête dans l'encadrement pour dire : « Merci encore pour le pansement. Tu es au top ! Comme toujours. ».
De retour dans ma salle de classe, ce n'était pas autant le chaos que je l'avais imaginé, mais les élèves en avaient quand même profité pour prendre leurs aises. « La récréation est terminée ! » déclarais-je en m'avançant à mon bureau, levant légèrement le ton pour me faire entendre.

Le reste du cours se fit tranquillement. Je pris sur moi pour ne pas trop penser aux points de suture qui m'attendaient juste après. Mon cœur se mit cependant à tambouriner dans ma poitrine pour au final bondir lorsque la sonnerie retentit dans toute l'école. « Bon heu...et bien, à la prochaine fois ! » dis-je aux élèves en les regardant partir depuis mon bureau. Une fois la salle vide, mes doigts se mirent à pianoter nerveusement le bureau et mes yeux jonglaient sur la pendule. « Va-t-elle venir ? » me demandais-je en me mordant la lèvre inférieure.

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Dim 2 Déc - 1:06
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