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Am I a joke to you ? feat Clyde

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Sam 29 Fév - 13:03
Charlie McKenneth
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Charlie McKenneth
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Ardoise (dortoirs):
Quelques temps s'étaient écoulés depuis que j'avais eu affaire à Clyde-le-voyeur et je dois avouer que pris par les cours j'avais complètement oublié qu'il m'avait laissé sa carte mémoire... machin... bidule. Enfin bref, son bien relativement précieux. C'est en secouant mon sac tête en bas à la recherche de mon paquet de clopes que je tombais nez à nez avec l'objet. Soudainement mon envie de fumer fut éclipsée par ma curiosité ravivée. Il était temps de vérifier que l'étrange phénomène ne s'était pas joué de moi.

PC allumé et carte insérée, je perdis la notion du temps. J'évitais volontairement les quelques secondes de vidéo où l'on pouvait apercevoir mon visage, et me concentrais sur le reste. Il y avait de quoi manger et boire comme disent les Français. Quelques photos très artistiques se baladaient un peu au hasard, mais ne refusais de m'y attarder. Je cherchais la présence d'autres personnes à qui Clyde aurait pu servir le même beau discours qu'à moi. En vain. La seule chose notable – quel doux euphémisme – était le talent pour l'autodérision que semblait avoir le propriétaire de la carte mémoire. Et une certaine souplesse du visage qui lui permettait une palette de grimaces plus que correcte. Je me surpris même à essayer d'en imiter certaines, avant d'arrêter en me rendant compte que si cela était très seyant sur lui, je devais être d'un ridicule consommé.

Je me décidais enfin et rédigeais un bref sms que j'envoyai sans attendre, sachant très bien que si je prenais le temps d'y réfléchir je ne contacterais jamais ce fameux Clyde qui avait fait une irruption remarquée dans mon quotidien plutôt morose.

« Hi. J'ai scruté ton machin, t'as de la chance que j'ai ris en voyant tes exploits faciaux. Tu peux récupérer ton truc, à condition de m'offrir un café. »

Pas la peine de signer, l'autre étudiant devinerait forcément que c'était moi derrière ce message sans aucune fioriture. Et j'étais certain qu'il répondrait – à part s'il s'était planté en me filant son numéro – puisqu'il n'avait pas d'autre moyen de récupérer son trésor. A part s'il fracturait ma porte pour fouiller ma chambre. Auquel cas, bon courage mon gars, c'est Bagdad là-dedans et même moi j'y retrouve à peine un caleçon propre. Faut dire que je suis du genre à ranger seulement lorsque je suis serein. Ce qui n'est pas arrivé depuis des semaines. Et je pressens qu'avec l'arrivée de cet humain perturbateur ce n'est pas prêt de s'arranger.
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Ven 20 Mar - 23:34
Clyde Buchanan
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Ardoise (dortoirs):
On se dit qu'après m’être fait prendre par @Charlie McKenneth à jouer les Paparazzi amateur, je me serais surement calmé sur mon rythme de vie foireux et mes prises de vues peu probables. Mais non. J'ai continué les soirées, la picole et les drogue douces. J'ai continué de capturer tout ce que je trouvais bon à prendre et tout ça dans le seul et unique but de : l'oublier. Ouais je tentais désespérément d'oublier Charlie, d'oublier l'océan de ses yeux, d'oublier sa voix, et d'oublier ce que ça me faisait de penser à cette rencontre plus que rocambolesque.

Bref, pendant une semaine, peut être deux, peut être trois ? Pendant tout ce temps j'avais choisi de brûler ma vie par les deux bouts pour pouvoir fermer l’œil la nuit. Sauf que ce rythme de vie là, ça n'a qu'un temps, en 48h t'as l'impression d'avoir déjà 30 piges, en 2 semaine t'es un sexagénaire qui a peur de la panne en 3 t'es bon pour la tombe. Alors voilà.

Un Samedi, 11H du matin, la gueule mal débraillée, mon futal porté disparu et l'odeur d'un inconnu dans mon pieu, le bip strident ,que j'avais pourtant pris le temps de sélectionner avec grand soin, de mon téléphone me réveil. Je râle. Enfin j'essaie, seul un hoquet enraillé et aigu sort de ma gorge, j'ai la bouche pâteuse, les mains poites, les pieds pouet et j'ai l'impression de m'être fait roulé dessus par un bulldozer. Je crois qu'encore une fois j'aurais préféré être mort. Mais non il fallait voire la réalité en face: j'étais juste entrain de devenir un vieux mec incapable de rester sobre et clean plus de 24 heures d'affilées. Dans un long soupir sur la signification même de la vie je saisi l'horrible petit objet de technologie pour me prendre la lumière bleu de l'écran en pleine face et réaliser à cet instant, que quand on est plongé dans le noir c'est peut être pas l'idée du siècle.

« Hi. J'ai scruté ton machin, t'as de la chance que j'ai ris en voyant tes exploits faciaux. Tu peux récupérer ton truc, à condition de m'offrir un café. »

Mon machin ? J'avais à faire à l'odeur de mes draps ou... Charlie. C'était Charlie. C'était forcément Charlie. Instantanément je dessaoulais.  Enfin... presque. Et je m'enquis de laisser mes doigts répondre à la place de mon cerveau embrumé. Merci la prédiction automatique.

" Café. Ok. Two-Whales dans 1 heure !"

C'était abrupte. Même un gars complètement torché aurait pu s'en rendre compte... C'est à dire... Moi. Alors je me tâtais. Si j'envoyais un autre SMS est-ce que Charlie allait se demander si j'étais con ? Ma foi, il devait déjà avoir admis que : j'étais con. Alors foutu pour foutu...

" Scuse, longue semaine. Et encore tu les as pas vu en live, et accorde moi au moins que les boas à plumes roses me vont à ravir :'). "

Des fringues propres. Une douche, et une tisane. J'allais devoir me bouger les fesses. Dire que j'essayais de l'oublier...
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Sam 21 Mar - 10:36
Charlie McKenneth
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Ardoise (dortoirs):
Il ne me fallut que le temps d'une clope fumée illégalement à ma fenêtre pour obtenir une réponse.

" Café. Ok. Blue whale dans 1 heure !"

Brève, concise. Pas du tout le genre de Clyde si j'en croyais son débit de paroles lors de notre précédente rencontre. Tiens, aurais-je réveillé le voyou en herbe ? L'idée de l'avoir sorti de ses rêves ne me déplaisait pas, et j'aimais à imaginer lui pourrir un peu la vie comme il avait déstabilisé la mienne avec son objectif.

Il faut dire que je me levais tôt, et que malgré mes sorties nocturnes je n'étais pas un franc adepte des grasses matinées, même les week-end. Le dortoir des filles était calme uniquement au première lueurs de l'aube et ce jusqu'au réveil des demoiselles, je me devais d'en profiter pour apaiser mes nerfs avant de me retrouver entourée de ces dames piaillant dans la salle de bain commune.

Aussi, j'étais plus que prêt à partir et ce même si cela m'assurait d'avoir une bonne avance sur le spécimen. C'était peut-être ma chance de le surprendre à mon tour, et il était hors de question que je manque cette occasion. Je jetais un regard aiguisé sur mon reflet et décidais que je n'allais rien changer à ma tenue.

Pantalon et chemise autrefois noirs et tournant au gris à force d'être lavés, une veste de costume aux manches élimées... Je n'étais pas l'incarnation du glamour mais après tout ce n'était qu'un rendez-vous d'affaires si je puis dire. Enfin... Ce n'est pas tout à fait ce que j'avais en tête lorsque je me perdais dans les méandres de mon esprit pour revivre notre altercation. Cependant l'autre n'était pas encore légillimens à ce que je sache, et j'avais bien le droit de garder mon jardin secret.

Un coup de peigne pour tenter de donner un peu de consistance à mes cheveux décidément trop fins et je claquais méthodiquement la porte de ma chambre. Petit plaisir que de réveiller mes voisines, et douce vengeance pour toutes les fois où elles s'étaient amusées à laisser des mots doux sur mon ardoise.

Je traversais le campus encore vide à l'exception de notre éternel Samuel, et dévalais les rues d'Arcadia Bay pour ne pas avoir à payer un ticket de bus. Ce n'est qu'en arrivant au bout de mon périple que je m’aperçus avoir reçu en réalité un reçu un second sms de Clyde.

" Scuse, longue semaine. Et encore tu les as pas vu en live, et accorde moi au moins que les boas à plumes roses me vont à ravir :'). "

Cet intriguant message semblait presque me lancer une invitation pour assister à un cabaret dont je serais l'unique spectateur de la débauche de l'artiste. Hm... La curiosité est un bien vilain défaut mais je le chéri précieusement malgré tout car qui sait à quelle surprise cela pouvait aboutir.

" Tu n'auras qu'à me faire une démonstration en direct. Et mon sens artistique approuve le fait que le rose te sied bien au teint. "

Je m'installais à une table après avoir répondu de la manière la plus dénuée de sentiment possible et sorti de ma sacoche mon éternel canif ainsi que le morceau de bois que j'avais commencé à travaillé depuis mon réveil. La chose ne prenait pour le moment aucune forme distinctive, et je m'appliquais à conserver le suspens pour laisser mes mains créer sans impliquer mon cerveau. Celui-ci avait déjà fort à faire avec la rencontre qui n'allait désormais plus tarder.

Pourquoi mon cœur battait-il la chamade à la simple idée de boire un café avec Clyde... Ce n'était qu'un rendez-vous banal pour que je puisse lui rendre son bien. Sans doute échangerions-nous quelques banalités avant qu'il n'oublie mon existence et aille photographier d'autres personnes. Ma gorge se serra douloureusement à cette pensée, mais je mis cela sur le compte de la faim qui m'assaillait. Les finances étaient délicates et je ne pouvais plus m'autoriser qu'un repas par jour dorénavant.
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Sam 21 Mar - 12:09
Clyde Buchanan
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Ardoise (dortoirs):
Pour une fois j'avais été rapide. Comme quoi je suis bien un idiot patenté qui change d'avis comme de chemise. Ou alors j'avais fini par me détruire les neurones à force de m'envoyer des doses létales de vodka-redbull... Faudrait que je pense à léguer mon corps à la science un de ces 4. J'avais décidé de descendre de ma tour d’ivoire de gosse de riche en skate, simplement vêtu d'un pull jaune moutarde que j'aurais très bien pu chiner chez Emmaüs avec fièrement inscrit " Je suis sexuellement dyslexique " et un jean juste... bah jean.

Message caché ? Non. J'avais probablement acheté ça pour faire chier le monde comme à mon habitude, et ma tante était absente depuis plus de deux semaines. Je croulais simplement déjà sous le linge mais sans la compétence lessive.

Peut-être aussi parce que j'avais pris l'étrange décision de donner des vacances bien méritées à la pauvre femme qui s'échinait à ramasser la merde que je laissais sur mon passage. Ah Hermeline, louée soit son existence, sans elle j'aurais probablement fait cramer la maison depuis longtemps. Elle me faisait penser à un savant mixe entre Mcgonagall et la chanteuse du groupe Dorothy.
Ou un dragon et un dogue-allemand à vous de voir...

Arrivé à l'angle du Two-Whales je manquais alors de me rétamer en beauté en apercevant que la petite tête blonde qui occupait mes pensées la nuit, alors que bon, j'aurais peut être été plus réglo de penser aux personnes avec qui j'étais ? Oui? Peut être ? Je ne sais pas... Pas le temps de niaiser, mourir sous les roues d'un camion de port de pêche c'était pas tout à fait la sortie glamour que j'espérais.

Par un bon digne d'un chat qui aurait été engagé dans un cirque je rallongeais de quelque mois mon espérance de vie et celle de mon skate avant de faire un doigt au mec qui avait visiblement oublié qu'il avait des freins puis je rentrais, triomphant de mon incroyable cascade dans le Diner encore vide de monde.

Je cherchais à nouveau des yeux monsieur machine à café avant de trottiner jusqu'à lui et de me laisser tomber sur la banquette rouge vif en face de lui. Puis j'observais ce qu'il avait dans les mains, un morceau de bois qui semblait prendre forme sous les coups adroits qu'il entamait dedans. C'était fascinant, j'étais parfaitement incapable de faire quoi que ça soit de mes mains alors, tailler du bois ? J'eu fini comme un porc-épic en moins de temps qu'il n'en faut pour réaliser que je suis complètement-con.

- Hey beau-regard, alors comme ça tu as pu voir mes plus grands exploits de soirée ? Verdict ?

Je souris avant de faire signe à la barmaid.

- Euh un café, noir ... sans sucre. Je suppose que vous n'avez pas d'aspirine j'ai amené les miens je suis prévoyant. Et...

Je me tentais un instant de soutenir le regard de l'ingénu qui visiblement tenait toujours à en découdre avec moi, et vu le son que produisait son ventre, avait faim.

- Pour moi une gaufre à la confiture et toi Charlie ? Je t'invite oubli pas que c'est le moment de me faire payer mon arrogance avec un supplément chantilly.

Je lui fis un clin d'oeil avant de sourire effrontément à la serveuse qui déjà levait les yeux au ciel. Je commençais à me dire que j'avais cet effet sur toute personne de plus de 35 ans.
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Sam 21 Mar - 14:05
Charlie McKenneth
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Ardoise (dortoirs):
Inconscient de l'arrivée particulièrement recherchée de celui qui devait me payer mon premier café du jour, j'enrageais sur ma sculpture qui prenait peu à peu un visage humain que je ne souhaitais certainement pas voir apparaître dans mon œuvre. Ce n'est que lorsque Clyde se laissa tomber sur la banquette face à moi que je remarquais sa présence.

Rapidement je dis disparaître mon travail manuel de la table puis levais mes yeux vers lui. Avant même d'avoir eu le temps de contempler son visage, le message sur son pull me frappa et je me sentis rougir malgré moi. Faisait-il donc exprès de me mettre systématiquement en mauvaise posture ou avait-il uniquement des vêtements destinés à passer des messages lors de ses rendez-vous ? L'idée d'un magnifique doigt d'honneur adressé à un conseiller bancaire me traversa la tête avant que je ne raccroche à la conversation, les oreilles toujours rouges après son compliment

- Verdict... Je ne m'attendais pas à ça. Laissais-je filtre en prenant mon temps pour le faire languir. Mais tu m'as presque convaincu de ta quasi innocence, beau-parleur.  Et bim un point partout.

La barmaid s'approcha et je ne laissais commander tout en cachant un début de sourire derrière ma manche. Aha, je l'avais sorti d'un retour d'alcool peu fabuleux si j'en croyais son allusion à l'aspirine. Enfin j'étais mal placé pour le juger. Mon gouffre bancaire était le seul obstacle à mon habituelle tendance à la bouteille.

Je soutins son regard pendant qu'il semblait jouer au chat et à la souris avec la patience de la serveuse, puis balbutiais ma commande à mon tour. J'étais celui qui avait demandé un café, mais je ne m'attendais certainement pas à ce qu'il pousse la générosité plus loin. Cela me rendait inconfortable, car je devenais soudain celui qui avait une dette. La situation s'inversait et ce n'était pas bon.

- Un café avec du sucre... Et des pancakes natures. S'il vous plaît.

Je n'oubliais pas d'être poli, ne sachant que trop bien combien la clientèle avait tendance à oublier que les serveurs et serveuses étaient humains derrière leurs tabliers. Clyde détendit un peu l'atmosphère en me rappelant qu'il ne faisait que racheter sa ''faute'' et je laissais la tension qui m'avait envahi se dissiper légèrement.

C'était le moment de reprendre les hostilités, et quoi de mieux que de commencer par son choix vestimentaire douteux ! Quoique je n'étais pas le mieux placé pour commenter, ma maigreur et mes vêtements noirs me faisant probablement passer pour l'innocente victime d'un nécromancien.

- Généralement ça fonctionne de porter ce genre de pull lorsque tu dois te faire pardonner ? Je te préviens ça ne marche pas sur moi. Ricanais-je avec plus d'assurance que je n'en possédais réellement.
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Sam 21 Mar - 20:34
Clyde Buchanan
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Ardoise (dortoirs):
Lorsque que je m'étais enfin assis, Charlie avait eu vite fait de ranger son obsession du moment. Dommage j'aurais été curieux de voir ce qu'il allait faire de ce morceau de bois qui prenait peu à peu un visage humain. Un sourire assuré devant la grande politesse du blondinet pour la serveuse à qui je faisais perdre patience 2 minutes plus tôt, je l'écoutais sagement faire sa commande. Ah donc il était de ceux qui sucrent leur café ?

- C'est gentil d'avoir pitié de mon porte-monnaie, avec moi il commence à s’essouffler. Promis un jour j'apprendrais à être une personne raisonnable ~.

Moi un beau parleur ? Un arnaqueur, une raclure ou un enfoiré probablement, je tenais surement ça de mon père mais beau parleur on ne me l'avait jamais faite. Étrangement je pris cela comme un compliment même si ce n'en était pas un. J'aimais bien l'écouter parler, ce qui était inquiétant car j'avais la fâcheuse habitude de débrancher mon cerveau quand les gens ne m'intéressaient pas le moins du monde. Ce qui voulait dire que Charlie m’intéressait. Ce qui voulait dire que j'étais dans la merde. Ce qui voulait dire que j'avais couché avec deux mecs et une meuf que je ne connaissaient pas et dont j'avais oublié le nom pour rien à part perdre du temps.

Bien. Me voilà comme le roi des cons, la courbe n'étai manifestement pas ascendante pour moi. Alors soit j'avais mis en colère un astrologue, soit c'était juste ma vie qui était merdique. Etrangement l'une des deux options était plus rassurante que l'autre.

- Tu ne t'attendais pas à me voir complètement torché en robe et porte jarretelle sur une licorne gonflable ? Moi qui pensait que c'était courant à Arcadia-Bay... Et j'ai toujours été innocent voyons, c'est juste une question de point de vu petit chat.

Minute ? Je venais vraiment de l'appeler "petit chat" ? Mais est-ce qu'il m'arrivait de réfléchir ou...?
Puis vient l’uppercut, une réflexion salée à la Charlie Angel's sur mes goûts vestimentaires douteux. Déjà, j'aimais beaucoup ce pull. Même si je devais avouer que j'évitais de le porter à Blackwell... Ensuite... Non je n'avais pas d'arguments. Mais sans me départir de mon sourire je posais mes deux coudes sur la table pour m'avancer un peu plus vers lui et appuyer ma tête sur ma main. De ma main libre je n'avais de cesse de malmener ce pauvre pull depuis qu'il m'avait fait remarquer le ridicule de la situation. Tout le monde avait ses failles non ?

- Tout dépends de l’intérêt que me porte la personne en face de moi Charlie, mais rassure toi, pour le coup je ne me suis pas fait belle pour toi. J'ai juste comme super pouvoir d'être un parfait incompétent en matière de taches ménagères, et cela fait bientôt 1 mois que je vis seul.
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Sam 21 Mar - 21:00
Charlie McKenneth
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Ardoise (dortoirs):
Hm, de rien. Marmonnais-je lorsqu'il mentionna ses finances. Je préférais ne pas m'étendre sur le sujet avant que des informations sur ma propre dèche ne filtrent. De toutes manière il devait bien avoir deviné que je ne roulais pas sur l'or puisque tout ce que je possède et porte est usé et souvent raccommodé par mes soins. Je n'ai pas honte d'être pauvre d'habitude, je suis même plutôt fier d'avoir réussi à obtenir une bourse pour Blackwell. Mais je me sens si petit par rapport à Clyde que je regrette avec du retard de ne pas avoir cherché une tenue un peu moins ternie par le temps qui passe.

Si je parle peu, mon interlocuteur est beaucoup plus loquace et je ne peux pas conserver éternellement ma poker face. Un sourire s'imisce sur mon visage à mes dépends lorsque je l'imagine travesti. S'il savait combien l'idée de le voir en robe me titillait maintenant...Cela finirait probablement dans un de mes carnets de croquis.

Le surnom me fit sursauter et c'est tout juste si je ne me retournais pas pour regarder derrière moi afin de vérifier qu'il ne s'adressait pas à moi. De nouveau mes oreilles et mes joues prirent une teinte cramoisie et j'évitais soigneusement son regard, lui préférant de loin la table et la contemplation de mes ongles.

- Je ne m'attendais à rien de particuliers, bien que le port du boa aurait joué en ta faveur.
Osais-je enfin lui dire, essayant de dissiper toutes les émotions qui s'accumulaient face à ses mots et à son comportement de plus en plus... Ambigu.

Cela ne me déplaisait pas à mon grand désarroi mais je me faisais l'effet de tomber à pieds joints dans un piège et m'attendais à tout instant à ce qu'il se rit de moi et parte raconter son mauvais coup à quelques potes. Pourtant... Pourtant je restais là, et je l'écoutais avec une attention peu commune.

- D'ailleurs tu ne partages pas la bouteille ? A moins que celle-ci ait été entièrement vidée dans ton gosier avide d'alcool bien sûr... J'avançais à tatons, découvrant qu'il était possible d'avoir une conversation civilisée avec mon presque-ancien-voyeur.

Le voir s'approcher de moi ne fit que renforcer mon sentiment de participer à une chasse dont j'étais la proie. Et bien évidemment personne ne m'avait prévenu. Pourtant vint la claque.

'' - Tout dépends de l’intérêt que me porte la personne en face de moi Charlie, mais rassure toi, pour le coup je ne me suis pas fait belle pour toi. ''

Aouch, et c'est un coup de poignard planté directement dans mon cœur que je croyais pourtant fait de pierres. Et je me hais, je me hais d'avoir aussi mal. Pourquoi suis-je étonné, pensais-je pouvoir me leurrer moi-même en prétendant avoir la capacité d'intéresser quelqu'un ? C'est d'une voix teintée d’amertume que je répliquais sèchement.

- Je ne me suis pas habillé pour toi non plus, heureusement d'ailleurs.


Il n'arrivait pas à gérer ses lessives... Non mais c'était un comble. Décidément mon cœur meurtri battait pour un petit con qui malgré son apparente désinvolture était un incapable fini. Seulement... Seulement je pouvais encore lui proposer un arrangement dont nous serions tous les deux gagnants. Encore fallait-il qu'il accepte.

- Bon pour ta lessive je peux t'aider. Dix dollars pour le tout et je m'en occupe de ta corvée.
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Sam 21 Mar - 21:43
Clyde Buchanan
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Je pouffais de rire en l'entendant parler d'un boa. Si il savait ~ Nos commandes arrivèrent et me forcèrent, non sans provoquer une once de frustration chez moi, à me défaire de ma position de force, boudeur. Certes la serveuse m'avait dans le nez pour avoir du me récupérer tout pathétique à la petite cuillère et au verre d'eau plus d'une fois. Je crois aussi qu'elle devait m'avoir fait la leçon une ou deux fois sur la décadence de mon comportement. Enfin bref... Elle était pas obliger de me casser mon coup comme ça. Bah... à quoi je pensais après tout...

- Ecoute si il n'y a que ça pour te faire plaisir, lundi je met le plus beau que je possède !

C'est à dire aucun. J'allais devoir faire tout les magasins de ce trou paumé si il me prenait au mot.

Il profita de ma grimace due à l'amertume du café un lendemain de cuite pour me demander si j'avais pour habitude de me saouler la gueule tout seul. J'aurais  bien répondu non mais, c'était malheureusement pour moi devenu une habitude. Des soirées où je faisais semblant de connaitre des gens qui ne me connaissaient pas. Des soirées où je faisais semblant d'aimer des gens qui ne m'aimaient pas. Bouhou poor rich kid. Non malheureusement, tout ce qu'on m'avait appris c'était : faire semblant. Etre une coquille vide tout juste bon à servir de plante verte quand ce n'était pas de mouton noir. Un instant mon visage se voilà d'une bien triste expression et mon regard se perdit dans la noirceur du café brûlant que j'arrivais à peine à avaler. Je fouillais alors dans ma poche de jean pour en sortir un cachet et le gober comme un bonbon avant de replonger mes yeux dans ceux de Charlie. C'était différent avec lui. Charlie était incapable de faire semblant.

- La prochaine fois je te passerais un coup de fil et on verra lequel de nous deux rendra les armes avant l'autre McKenneth. Attention je deviens expert dans le domaine.

Sourire ravageur bien vite destitué par la suite des événements, J'avais vexé mon blondinet ? Je m'enfonçais un peu plus dans mon fauteuil pour balancer ma tête en arrière et pouffer de rire en l'écoutant parler.

- Crois moi Blondie, pour toi j'aurais choisi autre chose qu'un pull mité et un jean potentiellement propre. Mais j'ai pas passé les meilleurs semaines de ma vie récemment alors, je suis un peu décalqué. Mais je suis venu boire un café et discuter avec toi, pas recruter un homme de ménage...

Je me radoucis. J'étais amère parfois, sans m'en rendre compte, probablement encore un truc héréditaire chez les Buchanan. Puis en passant une main, gêné, dans mes cheveux j'ajoutais.

- Ne te flagelle pas comme ça, tu es très bien habillé, même si ce n'est pas pour moi ! Et puis je suis sûr que tu as d'autres talents que la lessive si tu veux te faire de l'argent mais, si ça peut t'arranger... par contre laisse moi te payer plus que 10$ tu m'as pris pour un landlord Canadien beau-regard ?
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Sam 21 Mar - 22:30
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- J'ai hâte de voir ça alors. Et si tu veux vraiment me faire plaisir choisi du vert. Ça ira bien avec ... toi. Balbutiais-je en ayant la parfaite conscience de m'enfoncer progressivement dans une situation où je n'avais pas de corde de sortie.

Le café servi, je glissais mes mains contre ma tasse pour les réchauffer et soupirais de contentement. Rien ne pouvait surpasser un bon café le matin. Excepté peut-être un petit fond de bière, mais il n'avait pas ça à disposition. Peut-être que le mois suivant serait plus clément.

Le changement d'expression sur le visage de mon vis à vis me perturba et n'hésitais un instant, bouche entre ouverte, à lui demander ce qui se passait. Cependant le voir gober son aspirine me fit refermer mon clapet et m'évita de le questionner plus avant. Cet homme contenait trop de curiosité pour mon esprit grouillant de scénario fantastiques. Je devais l'avouer : je souhaitais en apprendre plus sur lui que son goût pour le café noir. Quelle était sa couleur préférée, quelle musique écoutait-il pour s'endormir... Clyde, étrange phénomène auquel je m'accrochais malgré moi. J'avais cessé de lutter, et acceptais mon destin tel un condamné résigné.

Le silence fut brisé de nouveau par ses soins puisque j'étais étrangement trop timide pour briser ce moment. J'étais un son de gorge proche d'un rire en le voyant me mettre au défi de tenir face à lui.

- Pari tenu, le voyeur. Et je te préviens tu n'as pas à faire à un débutant, tiens toi prêt à être couché. Lançais-je avec un soupçon de vantardise. Il me faut avouer que l'alcool et moi c'est une longue histoire. J'ai probablement commencé un peu tôt - la vie dans la rue est moins dure lorsque l'on flotte dans les nuages - pour ne jamais vraiment arrêter tant que mon portefeuille me le permettait.

Je me vexais face à son attitude dans un premier temps et fronçais le nez. Je n'aimais pas que l'on se rit de moi. Puis soudain je compris.
AH. Visiblement il y avait eu méprise. Je ne m'excusais pas de mon léger éclat de voix mais me radoucit face à ses paroles. Quel autre choix avais-je, il était parfaitement courtois et cela ne faisait que le rendre plus adorable. Pas assez cependant pour que je perde totalement pieds avec la réalité

- Tu veux... en parler ? Proposais-je un peu trop rapidement, avant de me reprendre. Désolé, c'est débile on se connait à peine tu vas pas me déballer tes problèmes.

En tout cas moi je ne lui aurais pas dévoilé les miens. Quoique, sa simple présence me rendait bavard.
Tout en lui m'inspirait. Qu'il était élégant, ce simple passage de main dans sa chevelure me fit frissonner. Il faut dire que ses cheveux semblaient doux et que sa coupe le mettait largement en valeur. Sûrement le savait-il, et je n'allais certainement pas le lui dire. Pour qui me prenez-vous ?

Je ne relevais pas le commentaire sur ma tenue, sachant pertinemment que cela ne servirait à rien de lancer un débat. À part à lui révéler l'entièreté de ma pauvreté, ce qui n'était pas une option. Par contre il était hors de question que je demande plus de 10 dollars, ce n'était qu'une lessive après tout.

- C'est très bien 10£ pour la lessive, ça me demandera pas tant de temps que ça. Par contre si t'as besoin d'aide pour autre chose on peut s'arranger.

Je n'allais pas refuser un peu de travail, surtout après que la Tempête ait détruit la boutique qui me rachetait habituellement mes sculptures. Me souvenir me tira une grimace et haussais les épaules d'un air pseudo détaché.

- J'ai déjà fait pas mal de petits boulots, je pense pas que tu trouveras pire que ce que j'ai pu faire de toutes façons. Donc balances si t'as d'autres tâches à la ramasse... Ou n'importe quoi qui puisse me permettre de finir le mois.

Je croisais les doigts pour que mes talents d'acteur fonctionnent et qu'il pense à une boutade de ma part.
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Lun 6 Avr - 21:53
Clyde Buchanan
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Ardoise (dortoirs):
Un sourire s'élargit sous cape lorsque j'entendis blondie souligner que le vert m'allait bien avec une maladresse qui en aurait achevé plus d'uns. Alors @Charlie McKenneth savait faire quelques compliments en plus d'être d'une beauté brute et sans pareil ? Hein quoi ? Je. Oh manifestement je divaguais. Clyde mon garçon il serait temps que tu prennes tes responsabilités et que tu arrêtes de boire tout ce que tu trouve pour oublier d'exister.

Je l’observais réchauffer ses mains, frêles, elle ressemblaient aux mains d'une fée, ou d'un elfe, bien qu’abîmées par le travail du bois elles étaient d'une finesse incomparable. Il avait froid ? Je n'avais pas vraiment conscience de la température tant mon corps s'échinais à augmenter la mienne pour compenser mes nuits blanches. Bah. Voilà qu'en plus de devoir me trouver un boa vert, j'allais chopper la mort.

Mais encore une fois beau-regard me stoppa en plein auto-diagnostique. Ce qui n'était pas plus mal si vous voulez mon avis, j'étais loin d'être fait pour la médecine. Je riais, surpris de sa soudaine vantardise. Surpris de le découvrir sous un autre jour alors que quelques jour plutôt il était près à jouet des poings pour me refaire le portrait si j'avais l'audace de vouloir le tourner en ridicule. Non jamais Charlie. Je n'oserais pas te faire un truc pareil. J'avais assez joué les petits cons croisés autruches sur la côte ouest de ce fichu continent.

- Et bien c'st ce qu'on verra ! Personnellement je me sens capable de te tenir tête, tu sais les soirées sur la plage en Californie, ça commence tôt ~

Lançais-alors moqueur avant de sentir le monde s'écrouler sous mes pieds. En parler ? Charlie je ne pouvais décemment pas te dire que j'essayais depuis des jours de te chasser de mes pensées car tu hantais chacune de mes nuits. Car tu étais chacun des visages que j'avais osé embrasser pour te remplacer. Et parce que tout ça me faisait me sentir comme un putain de junkie prêt à tout pour ses vulgaires 3 grammes. Non je ne pouvais pas te dire ça. Je me contentais alors de sourire et de poser un regard doux sur ton air inquiet.

- Pas de soucis ça ira, tu sais la mauvaise herbe et les stalkers paraîtrait qu'ils ont 99,9 % de leur gènes en commun ! Je résiste même au désherbant total... Navrant n'est-ce pas ?

Comme quoi je maniais assez bien la parole pour cacher mes états-d'âme pour un abruti vraiment mauvais en mensonge. Je souris une idée en tête en le laissant finir de parler sur la valeur d'une lessive. Il cherchait du boulot ? J'en avais un tout trouvé pour lui. Il était parfait.

- Va pour la lessive dans ce cas, mais bon c'est vrai que j'ai un autre boulot pour toi mais... hm je sais pas si c'est ton genre. Tout du moins je sais pas si t'en serais capable. Mouais non oubli, déjà que tu te proposes de laver mes fringues sales pour un si maigre salaire, je vais quand même pas te demander... ça.

Je tapotais la table l'air de rien avant d'afficher un large sourire et de siroter ma tasse de café. A quoi je jouais ? Je sais pas visiblement je cherchais à me prendre une droite. Ou alors j'aimais voir Charlie se mettre dans tout ses états pour pas grand chose.
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