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A feeling of Dejà Vu {Noreen}

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Dim 17 Nov - 23:00
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Anonymous


« A FEELING OF DEJA VU »



ϟ La tortue n'avait sûrement pas tort. Elle portait sa maison sur son dos depuis plusieurs années et se suffisait à elle-même sans jamais demander d'aide extérieure. Une force qu'il fallait reconnaître et avec laquelle il fallait composer. Car sa force provenait de sa lenteur, de son calme impeccable et inébranlable. Elle paraissait si sereine et si optimiste que son attitude rappelait celle d'une enfant qui n'aurait pas eu à subir les changements et les responsabilités d'une vie d'adulte. Bien évidemment, la vérité était bien plus compliquée que celle-ci et sa petite sœur de cœur avait davantage été privée d'une opportunité de la sorte ; on ne pouvait jouer à l'adulte quand sa vie était õprisonnière d'un établissement blanc qui sentait le désinfectant à plein nez. Comment y jouait-on d'ailleurs ? Non, la vie avait ce caractère imprévu que l'on ne pouvait refuser et avec lequel il fallait apprendre à s'accorder le restant de sa vie. On ne pouvait imaginer la mort de ses parents, la cruauté du monde et ses raisons. On ne pouvait croire, avec ses yeux d'enfants, que la beauté trompeuse de la vie fragile et tendre soit un mensonge fabriqué pour rassurer et pousser à tendre aussi loin que possible. Heureusement. Nombreuses auraient été les ailes coupées et démantelées avant l'envol de ces oiseaux tantôt cyniques, tantôt désabusés. Il fallait croire de toute ses forces pour vivre ; parfois en un être divin, détenteur d'une vérité rassurante et protectrice, parfois en l'espoir d'une vie meilleure faite de promesses et de lendemains ensoleillés. Noreen croyait ; son espoir était source de joie et se partageait. N'avait-il pas concouru au meilleur sprinter en béquilles avec elle ? Ne promettait elle pas de le réveiller pour jouer avec les mots et mieux se cacher derrière l'espoir, le rêve d'un lendemain, d'une nuit même - les effrontés - paisible ?

C'était sans doute le moment d'être honnête :

"Okay, okay… je t'avoue tout : je fais semblant d'être un homme de lettres, je déteste le Scrabble. Je suis un manuel, je joue, je mime et je démonte tout le monde au Time's Up !"

Plutôt se noyer une seconde fois - comme il y allait ! - que de rejouer à ce jeu de plateau. Un véritable enfer selon lui. Ses neurones semblaient toujours se congestionner et perdre en organisation quand le grand réceptacle de carton était déposé devant ses yeux. Des milliards de petit Alec couraient alors dans sa tête et se jetaient contre les parois pour échapper au supplice de construire le sens - car il n'y en avait aucun dans cette partie inventée par le diable !

"Tu es en train de le dire que tu as failli mourir noyée une première fois dans la mer quand tu étais petite et que maman MacKallan a quand même décidé de déménager à Arcadia Bay ? Elle savait pas qu'un océan c'était plus grand et potentiellement plus dangereux ?"

Le garçon s'arrêta pour l'observer avant d'ajouter de façon très théâtrale :

"Mais quel karma de merde !"

La chose le fit rire. La tortue craignait les crocodiles et lui la lave en fusion - parce que the floor is lava! - ; aussi, ils se retrouvaient à présent tous deux perchés sur un radeau du dernier espoir. Vaincre les éléments, en fin de compte, était sûrement un ciment non négligeable dans leur drôle d'amitié.

"C'est vrai", céda-t-il d'une voix blanche.

Le regard perdu dans l'horizon, il mesurait enfin un peu plus l'étendu des dégâts et de sa chance de ne pas avoir péri dans les eaux glaciales. Alec ne remerciait sans doute pas suffisamment sa bonne étoile. Peut-être ne serait-elle pas si clémente la prochaine fois ?

"Et bien messire marmotte dit qu'il faut aller par-là !"

Il l'a fit pivoter et tomber de son piédestal pour rejoindre le commun des mortels et vagabonder jusqu'au café en face de l'académie.

Elle se dressait fièrement, immaculée dans ce chaos de nature et de vent. Intouchée par l'eau, elle n'avait pourtant pas été épargnée par le scandale.

"Tu as entendu parler du scandale de l'académie ? J'ai entendu ta maman lorsqu'elle écoutait les informations locales. C'est vraiment une ville de dingues !"

DESIGN ϟ  VOCIVUS // GIFS (C) colinmorgangifs & justanothercinemaniac  
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Ven 29 Nov - 21:49
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MacKallan
Noreen

Mcarchty
Alec

「 A feeling of Déja-vu 」
Alors qu'il me disait qu'il allait enfin m'avouer toute la vérité je me suis soudain sentie policière. Il ne me manquait que mon gourdin, pour le faire claquer dans ma main, avec cet air grave et profond. Je mimait d'ailleurs le geste, même si j'étais sans doute la seule a pouvoir le comprendre puisque je n'avais pas jugé bon de partager le fond de ma pensée avec lui. J'avais tout un monde dans ma tête et c'était dommage que personne ne puisse y vivre avec moi des fois. Il y avait beaucoup moins de soucis dans le monde de ma tête!

« Si tu fais semblant d'être un homme, c'est pas bien grave, tu peux aussi être ma grande soeur, Alexia »

Je le regardais un instant, avant de me mettre a rire. La Marmotte Alexia...c'était pas mal comme enchainement illogique! Je pense que je pouvais avoir quelques points sur le saint plateau de cases codées! Je lui adressais ma bouille de petitr soeurs chiante la plus mignonne qui soi, avant de rire a nouveau.

« Je l'ai jamais testé celui là, mais je suis quasiement certaines qu'on en a un à la maison....je sais comment te reveiller cette nuit alors! »

Je repartais à la conquête du trottoir tout en étant attentive à ce qu'il pouvait bien me dire. J'étais parfois assez tête en l'air pour n'ecouter qu'à moitié les phrases lorsqu'elle était trop longue. Parce que je me désinteressais très vite du monde extérieur. Mais pas avec Alec, étrangement il avait reussi a capturer le papillon qui me servait de cerveau, et je parvenais à l'écouter du début a la fin, même si j'avais besoin de bouger et de gesticuler sans arrêt comme si j'étais hyperactive, alors que ce n'était pas le cas.

«Hmmm...oui c'est à peu prêt un bon résumé. Mais comme je me perds sur une ligne droite, que on restait jamais au même endroit plus de six mois, et tout le reste...et que j'en ai eu marre de pas avoir de maison, Nùal, mon beau-père, a dit que l'endroit était sympa elle a pas chercher a comprendre. Pas loin de Seattle, de la nature, de l'air pur et après le désastre en Irlande....l'endroit est sympa quand même!»

Et comme il se mit a rire je ne pouvais pas faire autrement. Il se retrouva bien vite perché tout en observant la ville d'un oeil hagard. Mon regard suivit le sien en silence et j'observais la ville a travers mon filtre de naiveté profonde.

«Alors allons par là!»

De voir l'académie, debout, fier monstre de béton toujours debout pour dominer la ville et ses alentours, la mer si proche, les gros morceaux de rochers sur l'aspahlte, les batiments ayant succombés....ça me faisait mal au coeur. Mais ce bâtiment si froid, et beaucoup trop grand dans lequel j'avais eu peur de me perdre il y a peine un an avait été le dernier remparts entre la tempête et les gens a l'intérieur.

Je restais silencieuse un instant, les yeux rivés sur la porte d'entrée de l'academie. Qui aurait pu croire à ces rumeurs si elles n'avaient pas été demontrées et vérifiées un nombre incalculables de fois. Un frisson glacée me fit trembler.

«A qui tu le dis. Dire qu'il était professeur, qu'il avait pour mission de proteger et de nous apprendre...je suis bien contendre d'être en lettres...mais c'est effrayant...ça fait vraiment froid dans le dos.»

Je m'accrochais a son bras, comme si j'étais effrayée de parler de ça. Mais pas comme si...j'avais vraiment la trouille de le faire. je n'osais imaginer ce qui n'avait pas été decouvert. J'avais déja entendu ce genre d'informations autrefois, mais cela me semblait toujours là, comme si j'étais dans un bulle ou rien ne me touchait. Mais étrangement, j'arrivais même a entendre le son de sa voix à lui, alors que je ne l'avais même pas en cours...comme si incosciement j'avais eu besoin de me proteger pour m'eloigner de lui.

J'entrais avec lui dans le café, et retrouvais mon sourire doucement. Il faisait plus chaud dedans, même si cet étrange frisson semblait vouloir s'accrocher a ma colonne vertebrale.
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