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A feeling of Dejà Vu {Noreen}

 :: Les RP abandonnés Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Mar 22 Oct - 11:57
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« A FEELING OF DEJA VU »



ϟ La lumière s’infiltrait dans la chambre à travers les rideaux tirés. Elle s’invitait dans la pénombre et illuminait les multiples bibelots disposés savamment pour décorer la pièce. Éclairant avec douceur le grain de peau d’un visage caché sous une barbe de quelques jours, le soleil éveillait lentement l’ours grognon qui tournait la tête tantôt vers la gauche, tantôt vers la droite pour échapper peut-être au jour. Cuisant échec, l’ouïe du garçon terminait de le tirer du pays des songes. Des rires enfantins éclataient dans un couloir un peu plus loin. Ces mêmes rires qui avaient réussi à lui rendre une joie de vivre qu’il avait oubliée en croyant son meilleur ami mort. Alec savait pourtant que le blondin avait la vie sauve. Il était venu le voir à sa sortie de l’hôpital, interceptant sa maladresse au vol ; juste à temps pour que Teddy puisse entendre les craintes du lettré. Sain et sauf ; il était vivant et son monde tout entier reprenait doucement sa place. S’éveillant comme la belle au bois dormant dans un lit qu’il avait l’impression de n’avoir pas quitté une seule seconde estivale, le très masculin Aurore se redressa dans les draps d’un blanc immaculé et d’une douceur sans pareille. Avant de partir, le jeune homme se promit de demander à la mère de Noreen quelle adoucissant la famille utilisait. Ses draps embaumaient une bien trop agréable odeur pour qu’il n’ait jamais l’envie de les quitter. D’autres rires, plus connus ceux-la. Une voix féminine qu’il appréciait beaucoup ces dernières semaines. Il attendit patiemment qu’elle vienne le déranger dans son sommeil réparateur, comme tous les jours. Elle était un peu la petite sœur casse-pieds dont on ne voudrait se séparer pour rien au monde. La veille, Alec avait enfin pu retirer ce plâtre désagréable et irritant qui le clouait soit à une chaise ou le gluait à deux bâtons servant de béquilles. Bientôt, la jeune femme toqua quelques coups timides à la porte de la chambre qu’ils avaient eu la grande bonté de mettre à sa disposition. Aussitôt, le jeune homme enfouit son visage dans son oreiller et fit mine d’être loin, loin dans les bras de Morphée. Elle finirait bien par entrer, petite souris.
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Mar 22 Oct - 17:26
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MacKallan
Noreen

Mcarchty
Alec

「 A feeling of Déja-vu 」
Je repoussais lentement mon drap et m'étirais sans un bruit, avec un léger soupir. J'avais l'impression de n'être jamais partie de chez moi. Ma mère en était la plus heureuse évidement, sans parler de ces deux petits monstres dans la chambre d'à coté. J'étais d'ailleurs encore étonnant du silence qui régnait dans la maison au vu de l'heure. Je me redressais, et récupérais mon carnet sous mon oreiller.

La petite fille ouvre lentement les yeux, laissant son visage s'illuminer d'un fin sourire. Qui aurait cru qu'après avoir fait tant de bruit pour quitter cet endroit c'est ici qu'elle se sente le mieux ? Tant de choses lui étaient arrivées ces derniers temps et la voilà qui reprenait le chemin de la maison. Elle regardait le soleil éclairer doucement sa chambre d'enfant, et éveiller les souvenirs d'un passé enfoui.


Je refermais ce carnet en souriant. Depuis quelques temps j'avais un petit rituel. Et je tenais à le garder autant que possible, tant qu'il m'étais possible de le faire. Je n'aurais jamais cru être capable de faire cela avec une personne qui n'était pas de ma famille. Mais aller savoir pourquoi, à croire qu'une catastrophe rapproche bien plus qu'on veut le croire, car cette personne était devenue mon grand frère de cœur. Et je comptais bien être la petite sœur insupportable qui ne vous laisse pas le temps de ruminer.
J'enfilais une petite veste légère et m’étirais de nouveau, avant de sortir de ma chambre.

Je n'eus pas le temps de m'écarter que deux tête brunes se jetèrent sur moi en se chamaillant pour savoir qui m'avait attrapée en premier et a qui donc je devrais manger la joue en premier. Mais nous n'allions pas faire de jaloux n'est-ce pas ? Donc je les chatouillais tous les deux, avant de les serrer fort dans mes bras. Deux vrais piles électriques que l'on a jamais besoin de recharger. Le rituel du mange-joue ayant été effectué avec succès, les voilà qui repartaient en courant vers une autre aventure pleine de rebondissement. Pour ma part je traînais les pieds jusqu'au salon où mon beau-père et ma mère discutais à voix basse. J'aimais regarder le bonheur qui se lisait dans les yeux de ma mère, même si j'avais une petite boule dans la gorge à chaque fois en pensant à ce jour où ma vie avait chavirée.

« Bonjour » dis-je en affichant un grand sourire.

Aussitôt ma mère se leva et vint me serrer fort contre son cœur. C'était une femme absolument géniale. Elle n'avait pas posée de question quand je lui avait dit qu'on aurait une personne en plus à la maison pendant quelques temps. Je lui avait brièvement expliqué la situation, et elle n'avait pas chercher a comprendre. Elle avait préparé la chambre qu'on lui avait attribuée pendant la duré de son séjour. Il était chez lui ici, et il avait été accueillit à bras ouvert par tout le monde. Et surtout par mon petit monstre de frère qui avait commencé à lui raconter sa vie de A a Z en inventant des histoires toutes plus épique les unes que les autres, du haut de ses quatre ans. Il avait sauvé ma vie, c'était le moins que je puisse faire pour lui, en attendant qu'il soit capable de marcher et de grimper les étages vers sa propre demeure. En attendant il était le bien venu, pour tout le temps qu'il lui faudrait.

D'ailleurs, j'adressais un clin d’œil à ma mère qui leva les yeux au ciel, en rajoutant qu'un jour il allait me faire manger mon oreiller. Je me mis a rire en lui répondant, qu'il me tardait de voir ça avant de m'aventurer dans le couloir, et d'aller taper à sa porte. C'était mon petit rituel a moi depuis quelques temps, et je n'allais pas me dérober aujourd'hui. Je n'obtins pour toute réponse que le silence. Mais cela ne m'empêchait pas chaque matin de rentrer, et d'aller le réveiller en sautant sur son lit en bonne petite sœur énervante que j'étais.

J'ouvris la porte doucement, et sur la pointe des pieds je m'approchais du lit, où la silhouette sous le drap me tournait le dos. Comment faisait-il pour dormir avec ce rayon de soleil sur le nez hein ? Il faudrait qu'il me le dise. Peut-être bien que chez lui c'était normal. Moi je ne pouvais pas dormir avec autant de lumière. Mais j'atteignis le lit, et en prenant une grande inspiration je me glissais en dessous. Je n'allais pas tout les jours lui sauter dessus, il fallait bien de temps en temps varier les réveil. Je ressortis de l'autre coté, avant de laisser un « saluuuut » joyeux et mais pas non plus hurlant.

« Mr Marmotte est réveillé où alors il fait encore semblant de dormir ? »

Il allait me manquer quand il serait parti, mais au moins maintenant il était sur pied. Et surtout, surtout il ne semblait plus au bord du gouffre comme ça avait été le cas pendant toute cette semaine où nous avions du rester à l'hôpital. Même s'il demeurait une lueur sombre au fond de son regard, il avait tout de même meilleure mine, même s'il ressemblait de plus en plus a un mouton avec toutes ces bouclettes sur la tête. Et l'idée me fit rire.
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Mer 23 Oct - 12:27
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« A FEELING OF DEJA VU »



ϟ Même les yeux fermés, Alec put discerner le visage surgir des ténèbres de sous son lit. Il éclata de rire, ne parvenant pas à retenir son souffle plus longtemps. Elle était pleine de surprise et c’est surtout son énergie débordante et sa spontanéité qui avaient fini de le convaincre d’emménager provisoirement avec la famille MacKallan. Il ne savait pas par quel miracle la jeune femme était parvenue à convaincre sa mère avec un telle rapidité. Elle lui avait peut-être raconté qu’il était un faon abandonné par sa mère et son père, poursuivi par une horde de chasseurs expérimentés et qu’il allait mourir tout seul dans la forêt s’ils le laissaient sans un abri. Soit elle avait inventé une jolie histoire, soit elle avait simplement raconté la vérité. Il ne préférait pas y repenser. Les images et la sensation d’être immergé sous l’eau étaient bien trop traumatisantes. Percé à jour, il ouvrit les yeux et l’aida à se hisser en dehors pour la faire ensuite tomber sur le lit, déposer un baiser sur sa joue. Sa barbe de plusieurs semaines devait la chatouiller, mais c’était de bonne guerre.

“Il me semblait qu’on était d’accord pour abandonner le surnom ? Je ne suis pas une marmotte. J’ai juste besoin de rattraper mon sommeil !”

Il faisait simplement mine d’être vexé et Noreen voyait toujours clair dans son jeu. Alec n’avait pas besoin de rattraper du sommeil perdu, il avait besoin de dormir. Purement et simplement. Rien de plus, rien de moins. Pour l’heure, ses nuits étaient encore peuplées de cauchemars plus horribles les uns que les autres. Au fond, il ne pourrait jamais suffisamment la remercier de l’avoir traîné jusqu’à chez elle.

“Bonjour à toi aussi… Bien dormi ? Eh! Tu sais pas quoi ? J’ai rêvé que j’avais deux jambes et que je pouvais marcher. Eh ! Tu sais pas encore quoi ? C’était pas un rêve !”

Il s’amusa à soulever ses deux jambes sous les draps blancs, comme deux fantômes.

“Tu sais ce que ça veut dire ?”

Rentrer chez lui ? Aller courir dans le parc ? Okay, peut-être pas tout de suite. Il avait encore de la rééducation.

“Je peux enfin te payer une glace au parc ou un truc du genre. Non ! Mieux encore, je peux aller chercher des vêtements chez moi et arrêter de te laisser laver le contenu de ma valise tous les deux jours. C’est pas incroyable ça ? Et puis, je commençais à prendre du poids. Ta mère cuisine vraiment bien, tu le sais ça ?”
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Mer 23 Oct - 18:26
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MacKallan
Noreen

Mcarchty
Alec

「 A feeling of Déja-vu 」
Je le vis sourire avant même qu'il n'ouvre les yeux. J'avais donc raison, il faisait semblant de dormir! Encore un point pour moi! Mais les point le matin était facile a gagner avec lui, ou alors il me laissait gagner exprès pour me menager un peu, parce qu'il se sentait si vieux a coté de moi! A je vous jure, c'est Lion, toujours à vouloir paraitre plus fort que ce qu'ils sont! Et comme j'eux soudain envie de lui ebouriffer les bouclettes, je le fis en riant.

J'aimais bien l'entendre maronner dans sa barbe en levant les yeux au ciel, comme si ça l'agaçait. Peut-être était-ce le cas, mais il ne me l'avait jamais fait remarquer, et faut dire qu'il avait les cheveux doux, alors ça donnait envie d'y glisser ses doigts juste pour l'embêter.
Il m'aida m'extirper de son lit pour me faire tomber dedans. PITIE PAS LES CHATOUILLES! Mais non il opta pour l'option bisous sur la joue, et je lui offrit mon plus beau sourire.

"YEAH! J'ai réussi, le lion a fait un bisous a la gazelle!"

Il n'y a que moi qui pouvait comprendre mon charabia, mais cela me fit rire.

"Quoique avec cette tignasse tu ressembles plus à un lion-mouton...drôle de mélange non?"

Et j'éclatais de nouveau de rire, avant de m'assoir sur le lit, en tailleur. Je fis mine de reflechir, a cette idée d'abandon du surnom en faisant un peu la moue. Je trouvais que ça lui allait bien moi, comme surnom, la marmotte, puis j'aimais bien donner des surnom un peu idiot aux personne que j'appreciais. Il n'y en avais pas beaucoup, je n'étais pas du genre a m'attacher et a me lier au premier venu. Mais avec Alec, c'était venu comme ça. Ce qu'on avait traversé, et cette semaine a l'hôpital nous avait assez rapproché pour que je lui en lui dise plus long sur moi que ce que j'avais pu dire a pas mal de gens.

"Mais c'est joli surnom, je trouve que ça te va bien! Tu comprends, j'ai lu ça dans les étoiles, et ton horoscope dis que tu dois prendre ce surnom comme nouveau definitif!"

Je fis une petite moue. J'avais connu meilleure nuit que celle qui venait de se terminer. J'aurais voulu ne rien dire, mais je ne savais pas mentir, et je ne voyais pas l'interêt de le faire avec lui.

"J'ai connu meilleure nuit, mais c'était pas non plus la pire."

J'avais revé moi aussi...d'un passé trop longtemps enfoui, qui avait refait surface quand j'étais revenue ici, et que j'avais retrouver certains de mes objets souvenirs. Et entre le choc encore présent de cette sensation de noyade, et le poids de l'abandon passé, j'avais eu du mal a ettouffé mes sanglots. Mais une fois la crise d'angoisse passée, j'avais dormi comme un bébé.

Mais je me mis a rire.

"Evidement que tu as deux jambes! Tu croyais quand même pas que mon frère te l'avais grignoté pendant la nuit. Je sais qu'il mange n'importe quoi mais pas a ce point quand même" répliquais-je en riant.

Je savais très bien où il voulait en venir évidement. Mais j'aimais bien le taquiner. Après tout, j'avais le rôle de la petite soeur casse pieds qui doit toujours avoir le dernier mot. Et ce rôle, je dois avouer, me plaisait beaucoup.

"Ca veut dire que tu va devoir te lever et supporter les deux poids jumeaux qui t'attendent dans le salonn caché derrière le canapé comme si tu ne pouvais pas t'y attendre"

Je lui tirait gentiment la langue avant de me laisser glisser sur le lit pour me mettre debout.

"Tu es fou, si tu vas chrcher des etments j'auraus encore plus de lessive à faire!"

Puis je fis mine de reflechir.

"Mais je suis pas contre l'idée de la promenade et de la glace! C'est une periode très propice a l'ec losion des glaces dans le parc, tu sais! Ca fait des jolies fleurs avec tous pleins de saveurs!"
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Mer 23 Oct - 19:14
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« A FEELING OF DEJA VU »



ϟ Un lion, une gazelle et une marmotte se promenaient sur un lit plongé dans la pénombre. La drôle d’équipe observait Noreen ébouriffer les cheveux d’un écossais qui longtemps avait été cloué sur ce même matelas. Elle déclara l’apparition d’une nouvelle espèce, tout juste découverte par les scientifiques les plus renommés de la côte ouest des États-Unis : le lion-mouton, issu d’un mélange improbable entre la disparition d’un coiffeur et des racines écossaises propices au bouclage de son pelage magnifique et doux. Alec grimaça ; ce n’était pas un très joli portrait que Noreen dressait de lui. La jeune fille croisa les jambes sur son dessus de lit et le regarda en riant de bon cœur. Sa joie de vivre et ses yeux pétillants lui donnaient envie de la chatouiller. Il se retint de justesse. Le garçon se frotta péniblement les yeux, comme pour chasser les deux ombres qui y demeuraient fixement accrochées. Les petites pestes : toujours là où on ne les voulait pas. Sa barbe commençait sérieusement à avaler le reste de son visage et cernait davantage son faciès émacié que la mère de Noreen s’affairait à remplir de mets plus délicieux et gras les uns que les autres. Elle semblait avoir inventé la comfort food et se faisait un malin plaisir de faire étalage de ses talents. Tiens, j’ai faim moi… songea-t-il en entendant son ventre gronder. Il avait perdu tous les bénéfices de longues années à faire du sport. Ses abdominaux n’étaient plus qu’un lointain souvenir qui tanguait sur la mer déchaînée qui avait bien failli les tuer.

“Alors si c’est l’horoscope… Je ne vais pas contredire les étoiles. On a bien vu comment ça a réussi à Roméo et l’autre fille là...”

Un bâillement qu’il s’empressa de refouler et de cacher de sa main. S’il voulait cacher sa nuit agitée, c’était trop tard. Plutôt que de l’avouer, il l’interrogea elle, le fuyard.

“Des cauchemars ? Je t’avais dit de me réveiller.”

Je ne dormais sûrement pas en plus… Et c’était à trois cent pour cent possible. Il détourna toutefois la conversation vers des préoccupations plus agréables : comme aller cambrioler une banque et déguster de jolies glaces. D’accord, surtout les glaces. Il avait faim.

“Promis, c’est le rôle de ma vie : je ferai le mec surpris.”

Ils rièrent de bon cœur. Elle était debout, elle. Bientôt, il la rejoindrait pour se dresser sur ses deux jambes. Elle n’était pas belle la vie ?

“Mince, mon plan machiavélique de te menacer pour que tu me fasses mes lessives a été découvert.”

Un pied, puis deux. Il était en dehors de la couette dans un pyjama trop grand qu’elle lui avait acheté sans trop connaître sa taille. Il avait perdu un peu de poids, mais dans cette tente, on aurait pu le perdre. Alec remonta son pantalon avant de se mettre debout. Ce que ça pouvait faire du bien. Il évita toutefois de trop appuyer sur sa jambe abîmée.

“Je prends une douche et on peut y aller si tu veux. Tes frères veulent peut-être venir ?”
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Mer 23 Oct - 23:03
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MacKallan
Noreen

Mcarchty
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「 A feeling of Déja-vu 」
J'affichais un air victorieux, comme si de toute façon j'avais eu envie d'arreter de l'affabuler des petits surnoms ridicules dont j'avais le secret! Et puis grâce à moi la science avait maintenant de nouvelles espèce de herbi-carnivores. A la fois proie et chasseur. Et je sais je trouve que ça lui ressemblait bien pour ce que j'avais reussi a apprendre de lui. "Il" m'appellait bien "grenouille" parfois lorsque j'étais petite, et c'était pas super joli une grenouille...donc va pour le lion-mouton-marmotte!

"Tu as pas bien revisé tes classiques toi" dis-je en riant "mais t'en fais pas je suis une Juliette qui a pas peur des étoiles!"

S'il était dans ma tête, il serait encore plus épuisé qu'il ne l'était déjà. Et non son baillement ne m'échappa pas. Mon sourire se fana un instant tandis que je l'observais. Il avait l'air moins fatigué qu'à l'hôpital, mais il l'était toujours. Et d'un coup je m'en voulais un peu de venir le reveiller tous les matins comme ça...je me mordis un peu la lèvre, avant de lui répondre.

"Plutôt l'angoisse je dirais, même si y'a un peu de cauchemars. Mais tu dors déja pas beaucoup, je vais pas t'imposer ça en plus!"

Et puis j'étais assez grande pour supporter mes propres cauchemars. Ceux qui me hante depuis que j'ai 7 ans, et ceux que j'ai gagné il y a quelques semaines avec cette tempête.

Mais je chassais ça d'un geste de la main. Faire face aux problème avec le sourire ça marche toujours mieux. Et je ne savais que trop bien où ça pouvait finir de tout garder pour soit, de ruminer sans jamais passer au dessus...j'ai pas vu grand chose de Seattle a cause de ça. Et j'ai bien failli recommencer ici. La lueur inquièete dans le regard de ma mère chaque fois qu'elle pensait que je la voyais pas suffisait à ma le rappeler. Je ne voulais pas lui mettre ça sur le dos!

Mais d'imaginer deux petites têtes brunes en embuscade derrière le canapé me rendit mon sourire. Quand bien ils n'avaient que quatre ans, mon petit frère et ma petite soeur, l'avait adopté dans la famille comme un membre à part entière. On fait difficilement mieux quand on vient passer quelques jours dans une famille. Et la mienne n'était pas intrusive. Il était le bienvenu ici, autant qu'il le voudrait, mais personne ne lui poserait de question sur sa vie avant Arcadia Bay, s'il ne voulait pas en parler.

"Ils ne verront pas la différence en véritié et simulation, tu es trop bon acteur pour ça...sauf quand tu fais semblant de dormir!"

Je l'observais se mettre de debout de manière un peu hésitante tout de même. Mais il était debout, et cela m'arracha un petit cri de joie. J'étais contente pour lui. Les bequilles c'était bien, mais les deux pieds c'est encore mieux! J'avais presque envie de le prendre et de danser avec lui, mais on allait attendre qu'il soit un peu plus assuré sur ses deux pieds.

"OUAIS!"

Je sautillais sur place, avant de rejoindre la porte.

"Parce que tu crois pouvoir echapper au petite déjeuner diabolique de la reine mère de cette maison! Pauvre fou! Et t'en fais pas pour les deux diables, mon beau-père a prévu de les amener dehors pour essayer d'epuiser un peu leurs batteries, histoires qu'ils soient un peu fatigués ce soir. Le mauvais temps les as plus electrisés qu'autre chose"

J'ouvris la porte de sa chambre, en souriant.

"Je te laisse te préparer, jeune lion-mouton marmottant! Je pars au front en premier"

Je m'inclinais bien bas, me relevant avec ma tignasse sur le nez. Degageant tout cela d'un geste de la main, après avoir desesperement essayé de souffler dessus.
Je refermais derrière moi, et restais derrière la porte un instant avant de partir en courant dans ma chambre pour enfiler des vêtements qui ne soit pas un pyjama. Et je rejoignis le salon, où mes deux petites m'ignorent completement, le regard rivé sur la porte de la chambre d'Alec. Pauvre de lui.

"Maman! Alec tiens debout, donc on va aller faire un tour dehors! On sera rentré pour le diner je pense"

Depuis la catastrophe je n'avais plus de téléphone, et je rechignais a en prendre un nouveau. J'étais pas très technologie. Je n'avais ni portable -la mer avait eu raison de lui- ni ordinateur, ni même de réseau sociaux. Le portable avait été un arragement avec la reine mère pour que je puisse partir en coloc avec Sylv'. Dont je n'avais plus de nouvelles aussi...je n'étais pas retournée à l'appart depuis tout ça, et je n'avais aucun moyen de le contacter.

Ma mère me demanda si on mangeait avec eux, on si on sortait de suite. Mais c'était une bonne question ça. Je lui dis que c'est Alec qui allait décider. Et comme je l'appelais mainetant le lion-mouton, ma mère leva les yeux au ciel, en plaignant le jeune homme de devoir supporter un cas comme moi.

Quand finalement il nous rejoignit, mettant fin au débat dans lequel on c'était lancé, me mère n'eut même pas le temps de le saluer qu'il se fit attaquer par les deux commandos jumeaux. Et j'éclatais de rire.

"Cael! Abby! Faites doucement s'il vous plait, laisser respirer un peu bande de pot de colle que vous êtes" dixit ma mère, armée d'une cuillière en bois.
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Jeu 24 Oct - 17:51
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« A FEELING OF DEJA VU »



ϟ La comparaison foireuse était curieuse venant d’un étudiant en lettres tel que lui. C’était à se demander si les vagues de la baie n’avaient pas effacé sa mémoire en même temps que ses abdominaux. Bien sûr, il l’avait fait exprès pour renforcer l’aspect inconcevable et abracadabrantesque de cette conversation. Juliette n’avait pas peur des astres lumineux, elle les défiait avec sa chevelure qui défiait toute gravité et flottait autour d’elle comme la lune gravitait autour de la Terre. Le chevalier du zodiac improvisé se contenta de rire à son allusion et balaya la conversation avec son inquiétude pour elle et ses nuits dérangées.

“Tu ne m’imposes rien du tout, Turtle.” Son petit surnom pour elle. “S’il y en a un qui s’impose ici, dans cette chambre, c’est moi.”

Un regard qui voulait dire : la prochaine fois, tu m’appelles et ils étaient prêts à passer à autre chose. Il ignorait tout de ses terreurs nocturnes tout comme elle ignorait tout des fantômes de son passé qui le hantaient depuis plusieurs années maintenant. Mais de la même façon qu’elle ne lui demandait pas de rendre des compte sur son passé, il ne l’obligeait pas à parler de choses pour lesquelles elle n’était pas prête. Au fond, Alec savait que si Noreen n’était pas venue droit dans sa chambre cette nuit-là, cela ne résultait pas simplement de son inquiétude pour lui ; la jeune femme avait peur de se livrer, elle n’était pas prête.

“Je suis extrêmement vexé. C’était la plus belle performance de la semaine ! Où est mon oscar ? C’est la bonne prise, pas la peine d’en prendre une autre.”

L’esprit diva ne lui allait pas au teint, aussi décida-t-il d’abandonner cette attitude pour se mettre debout et se prouver à lui-même qu’il en était encore capable. Sa seule et unique groupie du jour, Noreen, fit entendre sa voix pour le féliciter. Vous ne l’aviez peut-être pas vu ces dernière semaines, mais elle si et cela devait au moins lui faire autant plaisir qu’à lui de le voir debout sans l’aide d’une béquille. Le garçon s’avoua content de pouvoir partager la journée avec elle et seulement elle. Une allégorie de la guerre et elle était partie préparer le terrain.

Quel bonheur de pouvoir prendre une douche sans avoir à se préoccuper d’un plâtre, d’un sac poubelle mal ajusté ou d’une jambe qui dépassait par la porte entrouverte de la cabine. Il se savona une nouvelle fois, comme si sa jambe n’avait pas reçu de mousse salvatrice depuis des mois. Séché, coiffé, parfumé, il était prêt à aller au front à son tour. Deux petites bestioles adorables se jetèrent sur lui et manquèrent de lui faire perdre l’équilibre. La maman de Noreen devait avoir aperçu la grimace de douleur qu’il avait faite car elle leur intimait déjà l’ordre de se calmer. Sa jambe aurait besoin d’un peu de rééducation pour fonctionner comme avant. J’ai tellement hâte de pouvoir reprendre le jogging ! Il avait l’impression de tourner en rond et de ne pas être en mesure de relâcher la pression. Heureusement, il y avait la nourriture de “maman tortue”.

“Bonjour tout le monde !”

Il prit appui sur son autre jambe et souleva un des petits monstres pour le déposer sur l’îlot central et déposer un baiser sur sa joue. Le deuxième reçut un traîtement intense de décoiffage des cheveux et un bisou sur l’autre joue. Pas de jaloux !

“Noreen vous a déjà parlé de nos plans pour la journée, Mme MacKallan ?”

Il se trouvait encore bien dans l’embarras chaque fois qu’elle lui demandait de l’appeler par son prénom. Il avait été élevé pour montrer le plus grand respect aux parents de ses amis et ses parents avaient beau être loin, le garçon avait gardé leurs préceptes.

“Je vous la kidnappe pour un café. J’ai besoin de voir si mes deux jambes peuvent encore fonctionner. Et puis, j’aimerais bien voir la ville.”

Il attrapa le manteau de la jeune femme et lui jeta pour qu’elle se vêtisse. Lui-même enfila la grande veste noire en coton qui lui tiendrait presque trop chaud en ce jour d’été. Il n’était pas sorti depuis bien longtemps… Il fallait le comprendre.

“T’es prête Turtle ?
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Ven 25 Oct - 11:30
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MacKallan
Noreen

Mcarchty
Alec

「 A feeling of Déja-vu 」
Turtle? C'était mignon comme surnom, j'amais bien. Et cela m'arrachait un sourire à chaque fois qu'il le disait. Avec ce petit accent qui rendait ces phrase amusante, pour moi qui avait plus l'habitude de l'irlande et des pays plus lointain.

"Tu ne t'impose pas le moins du monde! Tu es ici chez toi" lui répliquais-je naturellement.

Est-ce qu'il s'imposait vraiment chez moi? Non, pas pour moi! Je trouvais même sa présence normale dans cette maison, comme si il comblait un vide que je ressentais depuis des années sans vraiment pouvoir en expliquer la raison. Comme si j'avais eu besoin de ce grand frère de coeur, plus que je n'aurais voulu l'admettre.

"Et crois moi, tu m'aide déja bien plus que tu ne le penser, alors la petite soeur casse pieds va te laisser un peu respirer"

Pourquoi n'avais-je pas ouvert cette porte cette nuit, pour venir me blottir dans un coin de sa chambre? Je n'en savais rien. Mais je traversais ça depuis des années, sans jamais le dire à personne, pas même à ma mère. Comme si je gardais ce que je ressentais dans ces moments jalousement rien que pour moi, comme si personne ne devais jamais savoir. Je songeais a ça alors que je mettais la table pour m'occuper l'esprit et chasser le regard inquisiteur de ma mère à qui rien n'échappait. Mais elle savait que ce sujet était terriblement sensible pour moi, et elle ne s'y risquait pas souvent. Surtout depuis quelques semaines. Mon retour à la maison était un appel à l'aide inconscient bien plus revelateur que n'importe quoi. Et elle le savait. Mais comme toute les maman, elle devait gueter le bon moment.

L'ombre quitta mon regard quand Alec sorti de sa chambre et qu'il fut assaillit par les jumeaux. Je le regardais decoiffer Cael qui gesticula et se plaignit a grand renfort de cri en essayant de faire pareil avec ses petits bras. Tandis que Abby, elle se transforma en pot de colle plus en refusant de le lacher. Il fallaut l'intervention de ma mère, pour qu'elle accepte de, et une promesse d'une sorti avec "papa" pour qu'ils oublient Alec pendant un instant et se concentrent sur autre chose.

Ma mère leva les yeux au ciel, quand il refusa une fois encore d'oublier le Madame MacKallan, mais elle ne lui en fit pas la remarque. Elle abandonnait le combat, s'il se sentait mieux ainsi. On vient rarement a bout d'années d'education en quelques semaines.

"Oui elle m'en a parlé. Fais attention a ta jambe, ne force pas trop même si je peux comprendre que tu sois heureux de la retrouver"

Ma mère cette medecin soucieuse du bien-être des autres. Elle lui dit qu'à son retour, elle aurait retrouvé ses accesoires de réeducation, et qu'elle les lui donnerait en attendant qu'il puisse faire les exercice avec un docteur directement.

Et puis d'un coup il fit tout noir, et je me mis a rire.

"Ah ben on va pas pouvoir sortir hein, il fait déjà nuit!" dis en riant de plus belle.

Puis j'ôtais le manteaude ma tête, et l'enfilais doucement. Il n'avait pas l'air de faire froid, mais le climat restait un peu suceptible avec la tempète passée. On était jamais trop prudent après tout. Et depuis quelque semaine, j'avais souvent froid, même si pourtant il faisait plutôt doux.

Je lui aggripais le bras, et le trainant doucement jusqu'à la porte d'entrée, où je pris mes clefs, sur un porte clé mural en forme de sirène où mon nom était ecrit dessus. Etrangement il y en avait un aussi, avec le nom d'Alec. Quand je vous disais que sa présence était totalement normal dans cette maison. Et cela me fit sourire.

"Alors la marmotte, près a faire le tour de la ville en me portant sur ton dos, pour prouver ta force virile!"

Et soudain j'avais envie qu'il neige. Je voulais faire la gamine et me lancer dans une bataille de boule de neige avec mon nouveau frère. Et je poussais un soupir a fendre l'âme, même si je gardais le sourire.

"Il ne neige toujours pas en été, c'est dommage! Oh et tu sais, quoi j'ai pensé a un truc cette nuit, c'est que si on mouline un peu les lettres de ton prenom, ça fait Cael...donc tu vois, tu es vraiment mon grand frère"

Le rapport entre la neige et le nom? Aucun. Mais j'étais comme ça, aussi imprevisible et dure a suivre qu'un papillon en plein vol.

"Tu veux commenc par le café, ou faire le tour de la ville, et on se pose quand tu sera un peu fatigué?"

Je ne voulais pas non plus qu'il s'épuise a la tâche et que sa première sortie se solde par une obligation de rester couché trois jours après! J'étais tellement contente qu'il puisse de nouveau marcher, que je serais aussi deprimée que lui s'il était de nouveau cloué au lit.
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Lun 28 Oct - 12:00
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« A FEELING OF DEJA VU »



ϟ Plus besoin de sortir parce qu’il faisait déjà… ? Mais qu’est-ce qu’elle racontait encore ? Alec se retourna car il était déjà trop occupé à discuter avec la maman de la jeune femme pour s’apercevoir que cette dernière avait reçu son manteau sur le visage. Elle tenait ses bras levés en avant, comme une momie aveugle. La scène était aussi drôle qu’elle était ridicule. Un petit pincement au cœur confirma à Alec qu’il appréciait la situation : il se sentait en famille et cela ne lui était pas arrivé depuis la mort de ses parents. Oh, évidemment, il avait souvent retrouvé un sentiment de sécurité auprès de personnes chères à son cœur ; jamais pourtant ne s’était-il ouvert ainsi à la possibilité de retrouver ce contact chaleureux et rassurant d’un foyer. Il leur devait bien plus qu’un loyer pour les remercier. La jolie brune finit par trouver la sortie au bout du tunnel de tissu et enfila le vêtement pour lui faire plaisir. Le petit koala se précipita vers lui - tiens, il avait là une impression de déjà vu : se pouvait-il qu’elle soit de la même famille que les deux petits monstres ? - pour le tirer par le bras jusqu’à la porte d’entrée. Un tintement de clefs attira son regard jusqu’à l’accroche sur laquelle étaient disposées les carillons et un large sourire se dessina sur ses lèvres tandis que ses yeux s’embuaient de larmes. L’attention l’avait très fortement touché. L’heure était toutefois à la fête (il avait de nouvelles jambes toutes neuves et voulait à tout prix les essayer !) et Alec cacha son émotion en se tournant vers le panneau de bois qui les séparait de dehors.

Après avoir déclaré qu’il promettait de faire attention à maman MacKallan, Alec et Noreen sortirent au-dehors.

“Alors non ! Déjà parce que j’aimerais garder mes nouvelles jambes un peu plus longtemps et ensuite parce que c’est toi qui vas me porter !”

Non ? Tiens, elle n’avait pas l’air si partante. Il avait pourtant perdu du poids ! Alec rit en s’imagineant se faire porter comme la diva qu’il était secrètement jusqu’au café du coin. Où allaient-ils aller, maintenant que le Croissant de Lune était fermé pour réparations (reconstruction aurait été le mot juste) ?

“Ça s’appelle le climat, Turtle. Et je t’assure que c’est pas plus mal ! La dernière fois que le temps a fait ce qu’il voulait, on sait tous les deux où ça nous a menés.”

Comme pour illustrer ses propos, on entendit une ambulance plus bas dans la ville d’Arcadia Bay. Alec haussa un sourcil et la regarda l’air de dire : tu vois ?. Les deux jeunes gens se mirent à rire car mieux valait en sourire qu’en pleurer - quelque chose comme ça.

“Tu as passé ton temps à remettre toutes les lettres de mon prénom dans un autre ordre ? Wow… Quand je te dis que t’aurais dû venir me réveiller !”, l’embêta-t-il.

C’était pour mieux tromper son émotion : il était ravi qu’elle le traite comme sa famille et n’aurait pu imaginer meilleur sort.

“Quand j’étais petit, j’avais une amie imaginaire qui s’appelait Noreen.”

Alec laissa un petit silence avant de dire la vérité :

“Bon d’accord, c’est pas vrai. Mais je me disais que ça serait cool d’avoir une petite sœur. J’aurais dû jouer à la petite sirène plus tôt, peut-être qu’on se serait trouvé. Enfin si tu vivais en Europe.”

Il considéra la question en marchant sur l’herbe du trottoir, puis passa sur les dalles en béton so American.

“Je dirais… d’abord un petit tour et on se prendra un café après ? Y a un autre salon de thé très sympa à côté de l’académie. C’est toujours le bazar en ville ?”

De toute évidence, il n’avait pas encore beaucoup mis son nez dehors.

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Mar 29 Oct - 23:15
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Noreen

Mcarchty
Alec

「 A feeling of Déja-vu 」
Si je vis l'émotion trop présente dans son regard je ne la relevais pas. Je voulais qu'il se sente ici chez lui, je ne voulais pas qu'il pense qu'il était en trop dans ma famille. Et cette dernière l'avait très bien compris. Sans rien savoir de lui, on l'avait amener a se detendre et se sentir en confiance ici. C'était le propre de ma famille, de recoller les morceau de coeur, les morceaux de jambes. Il m'avait fallait des années, que la seule force tranquille de ma mère n'avait pu comblée, pour retrouver le sourire et la joie de vivre. Et mon beau-père n'était pas étranger à tout ça. Et parce que cette famille bancale au debut, et a qui j'avais fait traverser des tas de chose parce que j'étais une jeune fille fragile et instable, avait réussi à me réparer moi, je savais une chose: j'avais une famille magique.

"Une tortue c'est très fort tu sais! Alors j'ai pas peur de porter une marmotte, mais on ira pas très vite, parce que j'aime prendre mon temps"

Et pour lui prouver mes dire, je lui montrais mon bras, et la totale absence de muscle de ce dernier, mais un air tellement determiné que ça en étais risible.

Je l'écoutais d'une oreille distraite en souriant, et en m'imaginant que juste en le pensant très fort, je pouvais faire tomber la neige. Comme quand je m'imaginais très fort qu'il suffisait de le vouloir pour devenir une sirène, ou en voir une - même si cela voulait dire me noyer a moitié pour réeliser mon rêve.

"Ca nous a mené à partager un bout de couloir et a presque faire des courses de béquilles! C'est pas si mal au final" dis-je en lui tirant la langue.

Mais si je jouais l'enfant je savais très bien que c'était mieux ainsi. L'été c'était fait pour avoir chaud, et l'hiver pour avoir froid. Si je voulais de la neige en été, j'avais changé d'hémisphère après tout. Parfois, ces voyages incessants qui faisaient de moi une enfant du monde me manquait. Comme si on m'avait arraché un morceau de mon identité. Comme si restée un an au même endroit, alors que c'est moi qui l'avait demandé était parfois la plus grosse erreur de ma vie.

"Promis, ce soir, je viendrais te reveiller pour une terrible partie de Scrabble! Tu verras ça va être un truc de fous, tellement de tension, de suspense, de danger!"

Oui je me moquais un petit peu. Mais j'avais bien compris qu'il attendais de moi que je me repose un peu plus sur lui. Mais vraiment, je n'avais pas besoin de rajouter mes problèmes aux siens. Parce que quand on a traversé quelque chose qui laisse des traces, on sait reconnaitre cette fissure chez les autres. J'avais beau être jeune, avoir encore la vie devant moi, mais je le savais aussi surement que mon second prenom est Jane.

"Quand j'étais petit, j'avais une ami imaginaire qui s'appelait Noreen"

Je m'arrêtais et me retournais, un peu trop rapidement. Qu'est-ce qu'il voulait dire par là. Je penchais lentement la tête sur le coté, en essayant de suivre le fil de sa pensée. J'étais parfois dure à suivre, tellement je changeais vite d'idée, mais il était pas mal dans son genre aussi. Puis quand il termina sa phrase, je lui offrit un sorire plus sincère que jamais. Et c'était les étoiles de jour qui faisait briller mes yeux, pas l'émotion, vous êtes si peu imaginatif vraiment!
Je vins m'accrocher à son bras.

"C'est dangereux de jouer les sirènes tu sais. J'ai failli me noyer quand j'étais gosse, en etant persuadée que me baigner un jour de tempête me permettrais d'en voir une"

Puis je me mis a rire, en repensant a cette histoire, et au texte que j'avais ecrit dans un de mes nombreux carnet. Le pays de la nuit eternelle hein...l'Islande c'était un drôle d'endroit quand même.

"Je pourrais pas te dire où j'ai vécu avant...a part ici, et l'Irlande. On bougeait beaucoup! Je suis aller en Islande, le "pays de la nuit eternelle", en Allemagne...un peu partout. Mes parents étaient medecin itinérants, alors on changeait d'endroit presque tous les 6 mois"

J'avais fini par lui lâcher le bras, et je sautillais de dalle en dalle sur le trottoir, puis voyant qu'il m'avait rejoint sur le bâton, je m'écriais:

"ATTENTION LE CROCODILE"

Et j'explosais de rire en voyant sa tête. Mon dieu, que j'aimais rendre les gens fou. Je sais, je suis une vraie gamine, mais je n'avais pas envie de grandir trop vite et trop rapidement. J'avais decidé de m'amuser, toute ma vie. C'était bien plus agréable que de stresser, de paniquer, et d'être obligée de restée allongée dans un lit d'hôpital pendant des mois.

"Mais sérieusement je ne sais pas. Je ne suis pas allée en ville très souvent. J'ai fais quelques courses avec maman mais sans plus. J'ai l'impression que les travaux mette du temps a se faire. On a traversé un sacré truc hein...?"

Ma question était sérieuse. J'avais l'impression qu'on avait plus de chance qu'on aurait du, comme si le destion avait changé d'avis pour nous au dernier moment.

"Mais les gens s'entraide, je trouve ça beau. Il y a encore en Amérique, des endroit où les gens sont humains, ça fait plaisir. Alors va pour ce nouveau café, je suis pas quelqu'un qui sort souvent, alors je connais pas trop les endroits sympa a voir en ville. A toi de me guider dans ce dédalle de rues, Messire Marmotte! "
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