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Don't fear the Wolf [Ft. Loup]

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Ven 19 Juil - 0:18
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Noreen J. MacKallan

Loup Fitzgerald

Don't fear the Wolf


"Juste....dis rien"


Mon coeur sauta un battement, alors que je serrais stupidement mon petit carnet contre moi. Ne rien dire ce ne serait pas dur. Je n'avais pas vraiment d'amis a qui parler ici, et ce n'est surement pas mon coloc' qui en parlerait parce que je n'étais même pas sure de lui en parler en rentrant. Le garçon en face de moi, était sans doute la personne avec qui j'avais le plus parlé cette année. Mais je fronçais les sourcils, tout de même. J'avais été melée à une histoire que je ne comprenais pas, et la seule explication qu'il daignait me donner c'était de me taire, ou qu'il s'en foutait que je n'ai rien vu. Je n'arrivais pas comprendre, s'il était coupable ou non, même si tout portait à croire que oui. Je ne savais plus quoi croire, ni même pourquoi on m'avait choisi moi pour demeler cette affaire. Je poussais un soupir, m'accroupissant, pour ouvrir mon carnet et noter quelques lignes dedans.

L'enfant ne sait plus sur quel pied dancer. La notion de culpabalité semble lui echappé en même temps que la vérité qu'elle avait pourtant eu l'impression de toucher du doigts. Plonger son regard au travers des fenêtres de l'âme de l'autre ne l'éclaira pas plus sur sa mission....


Puis je me relevais, juste a temps, pour le voir s'éloigner. Il ne répondais pas a ma question de savoir où est-ce qu'on était ici, pas plus qu'il ne me disait au revoir. Pourquoi donc est-ce que j'étais agacée? Pourquoi est-ce que j'avais l'incompréhensible envie de le suivre dans ce bâtiment donc je ne savais rien.

Pas un seul regard en arrière, comme tout à l'heure quand il est venu dans cette impasse. Je dois savoir, il est hors de question que je quitte le campus ce soir, sans avoir la réponde à la question que je me posais. Et qu'importe que les rumeurs fusent, j'en avais l'habitude et elle me passait au dessus. On pourrait venir me poser des question sur la raison de ma présence dans cette endroit, je m'en moquais.

La volonté de l'enfant a connaître la vérité la rendait aveugle a toute chose. Cela serait sans doute sa plus grosse erreur, mais qu'importe, la Vérité devait être dite...

Silencieuse telle une ombre qui se glisse sur le mur en suivant son propriétaire, je le le suis en me glisse derrière cette porte derrière lui. Je le suit a distance raisonnable. Mon regard immortalise l'endroit dans lequel je suis, en même que je comprends où je me trouve. Mais heuresement pour moi il n'y apersonne. Je n'ai pas a rougir de ma présence ici, ni même me sentir honteuse. Je pense que j'aurais plus eu ma place ici, quand dans le dortoirs des filles. Je ne lui emboite pas le pas de suite, trop occupée a regarder tout autour de moi. Emerveillée. Cette oppulence dans laquelle vive les etudiants ici. Ceci dit, mon appart, n'était pas mal non plus...j'avais les moyens, mais je n'aimais pas étaler mon argent inutilement, en ça je me demarquais des filles du Vortex sans doute.

Alors qu'il disparaissait à l'angle d'un couloir je lui emboitait le pas, aussi silencieuse qu'un fantôme qui flotte au dessus du sol. Bien vite je compris que la moquette au sol avale les sons. Et je m'en sens rassurée, car il faut dire que même s'il sont petits, mes talons auraient trahis ma présence dans cet endroit essentiellement masculin. Je sens mon coeur qui s'excite tout seul. Je suis dans un endroit où je ne devrais pas être, et loin d'être effrayée, je suis plutôt cuirieuse de tout. C'est une aventure comme une autre.

Je cherche un instant, puisque je l'ai perdu de vue, jusqu'à appercevoir la porte entrouverte. Je n'ai aucune preuve que ça peut être la sienne. Mais mon esprit me dit que oui, car c'est la seule qui est ouverte, et qu'il semblerait que nous soyons seuls dans ce dortoir pour le moment.
Mon regard croise une ardoise accrochée au mur, et j'ai l'irrépréssible envie d'écrire dessus, pour lui laisser un petit mot de mon cru. Juste pour qu'il n'oublie la journée étrange que j'ai passée à cause de lui.

Je me glisse dans la chambre, alors qu'il se saisit d'un paquet de cigarette. C'est plus fort que moi, je m'approche et le lui prend des mains, en soupirant.

"Tu as pas eu assez de problème comme ça aujourd'hui, pour te mettre a fumée dans le dortoir?"


Pourquoi je lui fait la morale? Qu'est-ce que ça peut bien me faire d'ailleurs? J'en sais rien...Mais j'ai l'impression de me voir dans ce personnage peu volubile, et qui semble peu sociable. J'ai l'impression que c'est moi, et ça me fait un peu mal.

"Je te laisserais tranquille, si tu répond à ma question...je sais même pas pourquoi je t'ai suivit jusqu'ici pour ça...mais j'ai l'impression que si je l'avais pas fait, je t'aurais jamais recroisé sur le campus...alors..."


Je parle beaucoup. Je me triture les doigts, un peu mal à l'aise tout de même. J'ai l'impression de le prendre de haut, et ça m'embête. Mais ce n'est pas mon genre. Et cela se voit sur le rose qui colore mes joues à ce moment là. Je suis terriblement genée tout à coup...et je ne sais plus ce que je voulais dire....
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Ven 19 Juil - 12:56
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Dès qu'elle lui arrache son bien d'entre les pattes, la face de Loup se renferme comme du pain rassi.

- Hé...!

Au moins, ça a eu le don de le faire réagir. Si tôt les cigarettes hors de portée, le garçon se redresse sur l'édredon, sans pour autant quitter le lit.

... Pour qui elle se prend ? C'est pas sa mère. De quoi elle se permet ? C'est la chambre de Loup, son domaine, son terrier, son repaire. Un repaire qui était pas fermé à clé, oui il sait. Mais Loup il y peut rien, il... La clé, il l'a perdue.

- Rends-moi ça. J'en ai... besoin.

Il n'y a pas de colère dans sa voix, mais plutôt une forme de fermeté qui se veut persuasive.

Lorsque la brune renchérit par une condition, Loup secoue son museau, l'air de chasser des mauvaises idées de sa caboche. Un réflexe le fait remettre sa capuche sur son crâne, comme s'il s'était soudain mis à pleuvoir dans la chambre. C'est peut-être une manière de se protéger de quelque chose, on ne sait pas.

- Tu veux quoi ? Si c'est à propos du tag, je suis sûr que tu connais déjà la réponse.

Autant y aller de but en blanc. Les aérosols trouvés dans la poubelle, le graff sur le mur. Le corps de Loup s'ébroue, ses jambes se rangent en tailleur, le dos droit. Il ressemble à quelqu'un d'important qui s'apprête à faire une révélation à son assemblée. Son assemblée d'une personne.

- C'est moi. C'est moi qui l'ai fait.
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Ven 19 Juil - 19:30
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Noreen J. MacKallan

Loup Fitzgerald

Don't fear the Wolf
Son expression au moment où je lui prends son paquet. C'est comme si j'avais volé son bien le plus précieux à un enfant. Je peux voir son visage se vider de toutes expressions, comme si je lui avait arracher son âme. Bon je faisais des comparaison un peu extrème peut-être mais...c'était l'image qu'il donnait. comme si de l'empecher de faire une connerie de plus, c'était l'empecher d'être lui même. Et rien qu'en pensant ça, je me suis mise a esperer pouvoir l'aider. Mais je ne le connaissait pas...je ne savais même pas quoi faire pour esperer avoir le droit de lui parler encore une fois lorsque que j'aurais quitter son sanctuaire.

Mais qu'est-ce qui se serait passé si je ne l'avais pas suivit? Si je n'étais pas aller le voir...si j'avais dit que c'était sa faute ce tag sur le mur...si j'avais menti pour sauver ma peau, alors que je n'avais même pas conscience d'avoir été témoin de la degradation. C'était improbable sachant que je n'étais là que pour mes cours, et que je quittais le campus ensuite.
Je passais une main dans mes cheveux, pour degager mon visage, en coinçant une mèche derrière mon oreille.

"Rends-moi ça. J'en ai... besoin"


Son ton, il aurait ptet marché avec une autre que moi, qui avait les code de la société, qui savait quand il vallait mieux arreter pour eviter d'avoir des ennuis. Mais des ennuis je risquais d'en avoir juste en l'ayant suivit...alors qu'est-ce qui pouvait bien m'arriver de pire? Je n'imaginais pas une seule seconde qu'il puisse lever la main sur moi, peut-être à tort, mais l'idée ne m'effleura même pas l'esprit.

"Besoin pour quoi? Pour reduire ton esperance de vie, et arriver a te faire jeter dehors d'ici?"


Je n'avais aucun droit de lui parler comme ça. Mais malgré moi j'avais été melé à ses ennuis, et je me sentais responsable, alors même qu'il ne m'avait rien demandé. Ni lui, ni le proviseur, ni personne d'ailleurs.

Il remet sa capuche, et baisse le nez. Aurais-je dit un truc de trop, encore une fois? Mais il ne semble pas m'envoyer bouler avec un de ses "je m'en moque de ton avis, ou de ta question foireuse" comme j'aurais pu penser. Et rien que ça m'arracher l'ombre d'un sourire. Juste l'ombre, car la situation ne prête pas vraiment à sourire.

"Tu veux quoi ? Si c'est à propos du tag, je suis sûr que tu connais déjà la réponse. C'est moi. C'est moi qui l'ai fait."


La pression sur mes épaules devient soudain tellement legère que je chancelle. Je baisse la tête, je reste silencieuse. Ma cascade de boucles brunes vient faire un rideau devant mon visage. Et soudain mes épaules sont secouées de tremblements.

Indifférente a l'endroit où je suis, au fait que je n'ai sans doute pas le droit d'être ici, et à son regard peut-être, je m'assois sur le sol la tête toujours baissée. Je tremble de plus en plus, laisse echapper un soupir et un leger reniflement.

Puis j'éclate de rire. A m'en rouler par terre. Ce que je fais a moitié d'ailleurs. A present allongée sur le sol, les bras croisés sur mon ventre, je rit comme je n'ai rit depuis des mois. Un peu sous le coup du stress, un peu parce que je le savais, un peu parce que je me trouver royalement bête d'avoir pu croire qu'il y a avait un fond d'innocence dans le regard d'un parfait inconnu.

Et tout aussi naturellement que le fait que je sois a présent allongée sur le sol de sa chambre comme si j'étais sur mon propre lit, je m'adresse à lui:

"J'ai sauvé ta peau en croyant dur comme fer que tu était innocent...tu es plutôt bon acteur quand même...et tu es aussi plutôt doué. Pourquoi l'avoir fait là, si tu risquait de te faire remarquer? Le gout du risque?"
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Ven 19 Juil - 20:15
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Loup se rétracte sous les mots de son interlocutrice. La morale, elle lui fait la morale.
Il encaisse, laissant bouillir en lui un volcan de vendetta qui pourtant n'éclate jamais. Peut-être qu'à cet instant précis, Loup s'est dit : "Je vais attendre qu'elle ait terminé, qu'elle en rajoute encore. Ainsi je pourrai justifier la colère que je lui déverserai."

Mais la brune s'est interrompue, laissant le volcan au point mort. Le métisse déglutit, et s'entend lui-même ravaler son élan de fureur qu'il n'a pas pu déployer. C'est à la fois frustrant et source de remise en question. Si elle s'arrête, c'est sans doute qu'il n'y a pas besoin de rugir plus fort, non ?

- J'ai pas joué les innocents, j'ai rien dit.

Il se défend, sans regarder son homologue féminin. Loup rentre son cou dans ses épaules, comme les tortues, sa capuche couvrant un peu plus son front garni de mèches indomptables. Une teinture blonde qui a piqué le garçon un jour.

- Pourquoi tu m'as suivi ? T'es venue chercher quoi ? Tu...

À ce moment-là, Loup se coupe la parole, nez renfrogné. Il jauge celle qui s'étale par terre, éclate de rire, envoie voler les particules de poussière dans l'air. C'est un rire qui surprend et fait mal aux oreilles, pousse Loup à tirer la grimace. Il n'aime pas le bruit, Loup. Il n'aime pas ne pas comprendre pourquoi quelque chose se passe de cette façon.

"Elle est bizarre, cette fille."

Mais peut-être bien qu'ils sont bizarres tous les deux.

- Arrête de rire. Arrête. Il déteste, vraiment. Tu devrais même pas être là. Tu sais pas ce que je pourrais faire.

Loup fait le gros dos, sortant des griffes imaginaires et dévoilant des babines couvertes de crocs coupants.
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Ven 19 Juil - 21:02
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Noreen J. MacKallan

Loup Fitzgerald

Don't fear the Wolf
Je pose mon regard sur lui, le même regard que me ferait ma mère si elle savait où j'étais à cet instant, avec qui, et pourquoi. Je me ferais reprimander comme jamais auparavant je suppose...peut-être autant que cette fois là d'ailleurs...et encore je ne me souvient même plus qu'elle m'ait crié dessus après cette histoire...elle était desesperée de mon associalisme, de mon comportement sauvage, se disait qu'elle avait raté mon education, qu'elle était une mauvaise mère...mais elle n'a jamais remis mon mental en doute.

Mais ce n'était pas le sujet. J'attendais qu'il réponde à mes question, à cette discussion que je menais seule...enfin c'était mon impression. Dans ma tête je pouvais presque entendre sa colère, et son agacement. Mais je ne le comprenais pas comme ça. Je n'avais pas les codes moraux et sociaux de la plupart des gens. Je ne savais pas les limites à ne pas franchir, et je savais qu'un jour ça me causerait des problèmes.

"J'ai pas joué les innocents, j'ai rien dit. Pourquoi tu m'as suivi ? T'es venue chercher quoi ? Tu..."


Ne rien dire c'est comme s'il avait accepté d'être innocent pour coller avec le portrait que j'avais dressé de lui dans ma tête. Mentir pour se proteger, ou jouer les innocents, c'est pareil. Et puis, il avait repliqué, il avait appuyé "le fait que je dise que ça ne pouvait pas être lui". Donc c'est comme s'il l'avait dit. A mes yeux en tout cas c'est comme ça que ça marchait. Si tu ne mens pas tu dis la vérité, donc si il ne disait rien c'est qu'il était innocent.

"Arrête de rire. Arrête. Tu devrais même pas être là. Tu sais pas ce que je pourrais faire."


Apparement ma petite crise de fou-rire ne lui plaisait pas trop. Mais il ne fit que l'alimenter encore plus. Je ne le regardais pas sinon j'allais de nouveau repartir à rire. Je dois avouer que je n'avais pas rigolé comme ça depuis longtemps, sans doute pas depuis mes sept ans, quand je vivais encore en Islande. Alors, les grand éclats de rire comme ça, j'avais un peu du mal à les contrôler.

Mais alors que je tournais la tête pour le regarder, je n'eux soudain plus du tout envie de rire. Mais un léger sourire trainais encore sur mes lèvres. J'avais de nouveau ce petit air angélique de première de la classe, juste un peu moqueuse sur les bord. Je pense qu'avec cette bouille je pourrais rentrer au Vortex, si je le voulais. Mais je ne le voulais pas.

Je poussais un soupir, en regardant mes pieds, parce que j'avais du mal a regarder les gens droit dans les yeux, pendant plus de quelques secondes.

"Ne rien dire, c''est approuver. Si tu t'en foutais vraiment de ce que j'avais pu dire, tu aurais pas utiliser mes mots pour te proteger, tu m'aurais pas demander de me taire..."


Je lui dit tout cela, en ayant soudain la gorge un peu serrée. Je ne savais pas pourquoi j'étais angoissée, ou peut-être était-ce juste de la deception? Parce que je pensais avoir trouvé quelqu'un comme moi...et que je m'étais encore une fois trompée. Et que encore une fois je me retrouvais seule dans la tanière d'un loup, et que j'en avais marre d'être le lapin...

"Je te l'ai dit, je sais pas pourquoi je t'ai suivit! Tu marchais tellement lentement que ça semblait dire "suis-moi si tu l'ose"...c'est tout"


Je ramenais mes genoux contre moi, et je me relevais doucement, en secouant mes vêtements. J'avais vu voler la poussière, et c'est machinalement que je faisais ce geste. Parce que je m'en moquais, et c'est pour ne pas rester sans rien faire.

"Tu as pas le courage de te denoncer, tu me demander de me taire, tu montre les crocs...et après? Tu vas faire quoi? Je dois avoir peur?"


Mon ton était morne, je savais pas si je devais me moquer, si je devais me mettre a pleurer. J'en savais rien. Je devais prendre ça pour une menace? Je ne savais pas...je n'avais jamais connu ce genre de situation, c'était tout nouveau pour moi...Et si je devais avoir des problèmes, alors j'aurais des problèmes, mais je saurais assumer, moi, mes fautes et mes torts...
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Sam 20 Juil - 0:14
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Elle a raison, et c'est pourquoi Loup ne répond pas.

Il a toujours réagi comme ça, Loup. Dès que quelqu'un lui montre ses torts, Loup se renferme dans sa bulle de silence, une bulle de fer. Il détourne les yeux, dévore l'intérieur de ses joues et martyrise les draps entre ses phalanges. C'est comme ça qu'il essaye de dissimuler son embarras, Loup.

Il aimerait pouvoir lui crier de se taire, de s'en aller. Lui sauter à la gorge et déchirer la jugulaire. Il aimerait pouvoir bondir comme l'animal qui a fait son nom, et ne plus entendre parler de cette histoire. Mais il ne peut pas fuir, parce qu'il est déjà chez lui.

- ... Et tu suis tout le monde jusque dans sa chambre ?

C'est tout ce qui lui reste : coincer son interlocutrice en l'intimidant sur la raison de ses actions. Pourquoi suivre Loup jusqu'à sa tanière ? On mettrait le pied dans le piège à dents que ce serait la même chose : idiot et crédule.

Elle a de la chance, la brune.
Il n'y a pas de clé pour fermer.

- Fille bête et naïve. Allez, rends-moi mes clopes.

Cette fois-là, Loup se dresse, et son pas touche le sol. Plus grand qu'elle, plus menaçant. Peut-être n'est-ce qu'un tigre de papier, mais Loup est capable. Il est capable d'attaquer. C'est pas un mensonge ça, jamais. Il peut, il l'a déjà fait. Il recommencera. Crocs émoussés ou pas. Il le fera. Encore.

- Tu fais chier, rends.

Son ton se durcit comme du béton. D'un coup il rafle sa boite à cylindres toxiques des mains féminines. Sous l'impact, un briquet s'échoue sur la moquette. Le bruit ouaté de la chute est à peine perceptible.

Puis un soupir pensif fait gonfler sa poitrine, et Loup se tait. Il plie son dos pour ramasser l'objet tombé. Une longue conversation solitaire semble alors avoir lieu dans son esprit, puisqu'il lui faudra plusieurs secondes pour reprendre.

- ... C'était laid ? Expression attentive. Ce que tu as vu sur le mur. Tu trouves que c'était laid ?
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Sam 20 Juil - 0:59
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Noreen J. MacKallan

Loup Fitzgerald

Don't fear the Wolf

"... Et tu suis tout le monde jusque dans sa chambre ?"


Cette question, elle fait mal. Mais qu'est-ce que j'avais esperé en venant ici? que de forcer la main das gens les décideront à devenir mes amis...que sous pretexte qu'il me ressemblait un peu dans sa façon de faire, je pourrais e comprendre et vice versa? Ce que je pouvais être bête parfois. Je detournais la tête pour pas lui laisser voir les larmes qui faisaient scintiller mes yeux. Je ne voulais pas lui faire ce plaisir, de lui montrer qu'il avait reussi a me faire mal, lui montrer la faille aussi mince soit-elle avec laquelle il pourrait jouer.

"Simplement les gens qui ont l'air interessants...à mes yeux...et y'en a pas beaucoup..."


J'avais marmonner ça, tellement bas que je doute qu'il est entendu, et même compris ce que j'avais pu dire. Et tant mieux d'ailleurs. Je n'avais plus envie d'essayer. Ni même de croire que je pouvais toucher un truc. Son "je m'en moque" suivit d'un "je m'en fous" aurait du me suffire. J'aurais du baisser les bras à ce moment là, rester seule dans mon coin avec mes carnets et mes crayons à réver le monde sur du papier, plutôt que d'essayer le rendre attrayant en 3D.

"Fille bête et naïve. Allez, rends-moi mes clopes. Tu fais chier, rends."


Deuxième poignard qui s'enfonce droit dans mon coeur. Je grimace, sans essayer de me cacher cette fois. Mon coeur se serre, et l'air devient soudain difficile a respirer. Puis sans crier gare il se mets a battre si vite qu'il me fait mal. Super Noreen, tu as réussi a te déclencher une crise...en esperant que soit juste un contrecoup, et pas une vraie. Sinon tu aurais tout gagné dans ta journée. Concentrée a essayer de calmer mon coeur affolé, je ne resiste même pas quand il vient reprendre son paquet de cigarette. Pas plus que je ne réagis en voyant tomber le briquet. J'aurais pu le prendre, et partir en courant, juste pour faire chier mon monde, pour l'agacer jusqu'au bout. Je n'avais pas conscience des limites, je voulais tellement sortir de ma bulle de solitude que j'étais prête a choisir n'importe qui, même quelqu'un de dangereux pour ça. Heuresement que Sylv' m'aidait avec ça, sa simple présence dans l'appartement était une thérapie a elle seule pour moi, et il n'en avait même pas conscience.

J'ai pali. Mon coeur me fait mal. Mais ce n'est pas parce qu'il me fait peur. A dire vrai, je m'en moque un peu. Peut-être même avais-je esperer qu'il me frappe pour que je puisse me défendre. Il y a avti vraiment queque chose qui clochait chez moi. Si être cool, simple, et normale ne suffisait pas a ttirer les gens, peut-être qu'en étant comme lui j'y arriverais mieux. C'était un peu ce que je m'étais dis en lui suivant, mais manifestement, ça ne seravait à rien.

"... C'était laid ? Ce que tu as vu sur le mur. Tu trouves que c'était laid "


Je ne reflechis même pas avant de lui répondre. Les mots se bousculent derrière mes lèvres, et j'ai à peine le temps de leur imposer un ordre, qu'ils se deversent de ma bouche comme un torrent furieux.

"Laid? Non ce n'est pas laid, je t'ai dit que je te trouvais même plutôt doué, que c'est dommage qu'il soit ici, parce qu'il va être affacé et recouvert et qu'il va disparaitre, comme s'il n'avait jamais existé. Je suis en art, je serait même pas capable de dessiner un dixième de ce que tu as fais...mais qu'est-ce que l'avis d'une amatrice bête et naïve peu bien te faire hein?"


Je ramasse mon sac sur le sol, en inspirant profondement. Il faut que je sorte. avant qu'il n'allume sa cigarette. Il faut que je sorte, prendre un bon bol d'air frais pour me calmer, avant de faire une vraie crise. Je n'ai pas envie de retourner là bas...

"Mais je pense que je t'ai assez fais "chier" pour aujourd'hui...tu as sans doute raison, j'aurais peut-être pas du te suivre. Je me dit que j'ai mis un peu de piment dans ta période de larvage de grand mâle super puissant..."


Je n'aurais peut-être pas du rajouter la fin. Peut-être pas. Mais je sentais poindre la colère. Je ne sais pas pourquoi j'étais autant deçue. Qu'est-ce que j'attendais de lui? Je ne pouvais pas lui en vouloir de ne pas être celui que j'imaginais qu'il était...peu de personne arrivais a la hauteur de mon imagination.
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Sam 20 Juil - 15:45
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Elle passe de rire à sanglots à une vitesse qui dérouterait même Loup qui a pourtant l'habitude des changements intempestifs d'humeur. Sanglots... C'est vite dit, mais c'est en entendant le ton cassé de son interlocutrice que Loup a compris l'efficacité de son mauvais sort.

Et là, Loup, il a un peu déchanté. Pas physiquement, mais dans sa tête, quelque chose a faibli. Peut-être la colère.

Les gens intéressants.
Elle a dit : "Les gens intéressants".  Est-ce qu'elle veut dire qu'à ses yeux, Loup fait partie de ces personnes ? C'est bizarre. On lui a jamais dit ça, Loup. Loup c'est toujours le garçon à la capuche, le gars taiseux qui rôde dans l'enceinte de l'école et à qui on dérobe les clés de la chambre pour lui empêcher de se réfugier dans son repaire.

C'est l'inconnu, le type qu'on a pas envie d'approcher parce qu'on ne sait pas ce qu'il veut, parce qu'il dit rien, parce qu'il dessine tout seul dans son coin et dont on dirait qu'il ne partage rien.

Sa bouche se coud de silence. Tout son fil de pensées s'est interrompu, exactement comme quand quelqu'un vous dit quelque chose que vous aviez espéré entendre toute votre vie.

Elle se redresse, genoux fébriles, tremblant de leur dernier écho de rire. Loup recule d'un pas. Son envie de fumer, volatilisée. Ou peut-être qu'elle s'est encore plus amplifiée par l'évolution des évènements, c'est difficile de dire.

À vrai dire, lui aussi il ignorait que l'avis d'une quidam aurait pu l'interpeller.

- Ce sont mes peintures... Des comme ça, je peux en faire apparaître autant que je veux.

En vérité, chaque œuvre qu'on efface derrière lui et un crève-coeur.

- Je l'ai fait sur le mur de la chambre d'un type qui me cherche des noises depuis le début de l'année.

"Et qui a pris mes clés de chambre par la même occasion."

Il s'est retenu d'avouer ce fait.

- Je comprends toujours pas pourquoi tu m'as suivi. Et dans le fond, il s'en fiche. ... Mais si tu restes avec moi, tu vas avoir des problème. J'ai l'impression que tu en as déjà assez comme ça. T'occupe pas de moi... Ça n'en vaut pas la peine.

Triste est de savoir que derrière ce rejet se cache le désir de se trouver enfin un compagnon pour la première fois.

Il ne réagit pas à l'évocation du terme "larvage". Au lieu de quoi, Loup continue d'observer la brune dont toute trace de réjouissance semble avoir disparue du visage et du corps. Il plisse des yeux, renifle une fois et puis déglutit un coup.

Sa voix se teinte d'un intérêt timide et maladroit.

- ... Ton prénom... c'est Noreen, c'est ça ?
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Dim 21 Juil - 0:55
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Noreen J. MacKallan

Loup Fitzgerald

Don't fear the Wolf
"Brookie la Schyzo", la folle, la bizarre, hey toi, la tarée du village...j'en avais eu des surnoms bizarre sur ma période d'adolescence. Comme je regrettais mon enfance, mes voyages à travers le monde où les gens ne jugent personne tant qu'on ne fait pas de vahue dans leur quotidien, ce temps où avoir des amis était facile même pour moi, où mon rire egayait la maison, et où mon père était encore là....
Oui j'étais une personne difficile a cerner, je ne savais moi-même pas ce que je voulais, ni ce que j'attendais des autres...qu'ils me comprennent? sans doute...mais quand ils essayaient j'avais peur, je fuyais et je me glissais dans la peau d'une autre, et les gens se lassaient, et me tratait de folle.

J'avais avoué à demi mot que je le trouvais interessant. Je ne le connaissais pas, mais j'aimais ce que j'avais pu voir au fond de ses yeux. Cet échange aussi violent qu'il soit, cette intrusion que j'avais fait dans sa vie, ça avait boulversé la mienne, un instant, et ça m'avait plus. de ne plus savoir exactement ce qui allait se passait, de ne plus savoir ce que je devais faire pour remettre le train sur les rails, ce hasard bienvenu qui chasse l'ennui. Tout ça m'avait plu. Mais je ne pouvais pas lui dire, parce qu'il allait encore me cracher a la figure. Je preferais en rester là, attendre qu'il me rit au nez, qu'il me dise que j'étais débile, faible et idiote...histoire de briser le peu d'espoir qui me restait.

Il reste tellement silencieux que je prends ça pour un assentissement, encore une fois. Il ne dit rien parce qu'il est d'accord n'est-ce pas? De mon avis il s'en moque, de mes mots aussi. alors pourquoi est-ce qu'il a demandé. un soupir tremblant s'échappe de mes lèvres, et je ferme les yeux. D'un geste rapide,j'essuie les larmes qui pointent au coin de mes yeux, et je redresse la tête. Sans lui adresser le moindre regard, ni a lui ni à la pièce autour de moi, je le depasse, me rapprochant de la porte.

C'est là qu'il se décide a parler.


"Ce sont mes peintures... Des comme ça, je peux en faire apparaître autant que je veux. Je l'ai fait sur le mur de la chambre d'un type qui me cherche des noises depuis le début de l'année."


Je me retourne doucement, pour le regarder alors qu'il m'avoue tout ça. Pourquoi il me le dit? Je suis bête, naïve, idiote, chiante, casse pieds, ennuyeuse, et envahissante....alors pourquoi?

J'allais lui demander à quoi il jouait. Pourquoi me dire ça? Qu'est-ce que ça pouvait bien me faire maintenant. Même si je trouvais ça vraiment dommage qu'il disparaisse...celui la, et un autre...
Je me rappelais que dans certains pays que j'avais pu voir, certains endroit étaient couverts de dessin graphique de ce genre, et les gens les prenaient même parfois en photo...
Juste les murs a l'intérieur de l'école c'était pas le meilleur endroit pour s'exercer.

J'ouvrais la bouche pour lui dire tout ça...mais il me devança. Cette fois, c'est lui qui parlait plus que moi...

"Je comprends toujours pas pourquoi tu m'as suivi. Mais si tu restes avec moi, tu vas avoir des problèmes. J'ai l'impression que tu en as déjà assez comme ça. T'occupe pas de moi... Ça n'en vaut pas la peine."


Moi non plus je ne savais toujourspas pourquoi. Juste cette impression que nous etions un peu pareil, que l'on pourrait s'entendre, qu'il était interessant -pour le peu qu'il avait parlé avant que je le suive-, qu'il était doué à au moins un truc, et que j'avais l'impression que si je le faisais pas, il allait disparaitre totalement....

"Qu'est-ce que t'en sais? Si j'ai des problèmes ou pas....ou même si tu vas m'en apporter? Tu es devin? Tu peux voir dans le futur? Sinon tu peux pas savoir....si tu essaie pas...si tu décide pour les autres, c'est sur que ça en vaut pas la peine....et puis, pour ta gouverne, plus on me dit de pas faire un truc, et plus j'en ai envie tu sais... "


Je laissais apparaitre un sourire tordu. Parce que ce que je lui disait était tellement valable pour moi aussi, que c'était mesquin de dire ça! Mais je l'avais dit quand m^me. Cette bulle de fierté mal placée que je n'arrivais pas a faire éclatée. C'était fait maintenant. Avec ça, j'avais surement tout gagné. Mais tant pis, dire ce qu'on a sur le coeur, c'est toujours mieux.

"Je suis sure que si on...enfin tu trouves l'endroit adequat, tes dessins pourront rester, et tout le monde pourra les voir. Moi je pense que tu le mérite...quand on a un don, il faut pas le gacher...je sais pas pourquoi je t'ai suivit, mais j'en ai eu envie...je veux dire...."


Je pris une grande inspiration. Mon coeur battait toujours trop vite, et si j'avais pu je serais devenu encore plus pâle que je ne l'étais déjà.

"J'ai eu envie de te parler...je sais pas vraiment pourquoi, mais je me suis dit que si je le faisais pas, tu allais disparaitre, et j'ai pas eu envie que ça arrive. Je reflechis pas, je fais les chose, et je le regrette après ou pas. Et là, la seule chose que je regrette, c'est que tu ais reussi à reprendre tes foutues cigarettes..."


Voilà je l'avais dit. Il le prendrait comme il le coudrait. De toute façon, j'avais bien compris que je l'emmerdait, qu'il voulait pas de moi ici. Et que je ne pourrais rien lui apporter. Il ne voulait pas de moi ici, ni autour de lui, il n'en avais rien a faire. Je ne pouvais pas lui forcer la main plus que ça. Après, même pour moi ça devenait trop. Et là, je n'étais pas en état de me battre à nouveau.

"Ton prénom... c'est Noreen, c'est ça ?"


Je vacille, comme s'il m'avait donné une gifle. Je ne cache même pas ma surprise. Je ne sais pas mentir, je n'en ai jamais vu l'interêt. On m'a appris a toujours dire la vérité, et a ne pas garder pour mon mes emotions, quelle qu'elles soient. Parce que c'était pas bon pour moi, et parce que ça ne servait à rien. Alors il pu voir ma surprise se dessiner dans mes yeux et s'étendre sur ton mon visage.

"Heu...oui...c'est ça. Noreen..."


Je suis une imbecile. Une imbécile heureuse. Tant pis pour moi. Cette fois je tomberais de haut, et je m'écraserais au sol. Mais qu'importe.

"Enchantée, Loup...et desolée, d'être envahissante."


Je me decollais du mur, ajustais mon sac sur le dos. Je jetais un oeil a la porte. J'allais devoir y aller maintenant...je crois. Avant qu'il ne me fasse passer par la fenêtre. J'avais soudain une folle envie de lui sauter au cou et de lui coller un baiser sur la joue, mais on allait pas pousser le bouchon trop loin. Et je devais y aller, avant d'aller embrasser le sol. J'avais besoin d'air. Maintenant...

"A plus tard...peut-être..."


Je lui tournais le dos, saisit la poignée de la porte et ouvrit cette dernière de façon a pouvoir partir. Je me glissais dans la couloir, profitant d'être dos à lui, pour laisser paraître juste un peu de la douleur qui me rongeait depuis plusieurs minutes.

Je n'avais même pas encore conscience que j'avais oublié la chose la plus importante a mes yeux dans cette chambre. Mon carnet. Que je ne quittais jamais. Et comme on dit, on oublie toujours une chose importante dans un endroit où on espère inconsciement revenir un jour.
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