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[Logarles#1] Un petit peu de musique puis toi et moi.

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Mer 7 Nov - 12:59
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Un petit peu de musique puis toi et moi.

— Charles & Logan
Ce type te semble un petit peu paumé. Il te parle de philosophie mais à vrai dire tu n'y connais rien du tout. Toi la philo ça te sort un peu par les yeux, tu n'as jamais beaucoup aimé ça du coup t'es un peu emmerdé quand il te parle de ça, te confiant que lui lorsqu'il est pris d'une insomnie il a tendance à lire un bouquin de philo que tu ne connais pas et dont tu n'as jamais entendu parler. La philo soit se prendre la tête pour se prendre la tête tout ce que tu détestes. Donc non tu n'iras jamais lire un truc pareil parce que tout simplement tu n'aimes pas te prendre la tête, encore moins pour des choses inutiles. Pourquoi la vie ? Pourquoi la mort ? On s'en branle. Parce que ça existe tout simplement, parce que ça fait partie justement de la vie. On naît, on vit un temps puis on crève il n'y a pas plus besoin de se prendre la tête. Toi tu vois les choses comme ça et tu as énormément de mal à comprendre comment des gens peuvent apprécier se prendre la tête avec des sujets aussi stupides que ridicules. Mais chacun son truc. "Quand je le lis en grec, un peu. Ce n'est pas un grec facile du tout, si tu veux mon avis. En anglais, encore, le plus difficile est de ne pas être outré par la traduction. Il faut rentrer dans le truc, je suppose. Pleins de gens passent toute leur vie sans lire une ligne de philo, ce n'est pas bien grave.
"
Tu acquiesces en entendant ses mots tout en le scrutant longuement « tu lis donc le grec... Waouh. T'as du courage c'est une langue loin d'être facile il paraît. » Tu dis simplement tout en le scrutant longuement de tes grands yeux bleus alors que tu acquiesces. Tu évites le sujet de la philo comme pas possible parce que justement ça te prend la tête d'en parler ou d'en entendre parler et toi ça te met mal à l'aise parce que tu ne sais quoi dire aux gens qui t'en parlent. Mis à part leur dire que ça te fait chier tu ne vois pas quoi leur dire de plus. Du coup tu dévies le sujet comme pas possible pour éviter d'en parler trop longtemps et que donc ça te fasse chier trop longtemps. Plus tard il t'apprend étudier les lettres anciennes et principalement le grec ancien tu le trouves encore plus fou parce que ouais pour vouloir apprendre un truc pareil faut être cinglé selon toi. Tu es sans doute le plus cinglé de vous deux mais ça il ne le sait pas. Tu lui dis ensuite étudier la musique et il en semble étonné "Seigneur, je ne savais pas qu'on pouvait étudier la musique, ici. J'aurai dû plus me renseigner avant d'arriver. Après le lycée j'ai étudié le grec à l'université de Hambden, dans le Vermont. Un truc progressiste avec des critères de sélections assez spéciaux. Je suis parti ici au bout de deux ans. En fait, je suis arrivé ici il y a quelques mois." Tu acquiesces aussitôt en souriant tout en le scrutant longuement « tu te plais ici ? » Tu demandes d'une voix douce tout en scrutant le jeune homme face à toi « la musique te plaît si je comprends bien ? Tu peux toujours demander à avoir une option en musique ici tu sais ? Moi j'ai une option dans le sport mais rien ne t'empêche de faire la demande pour avoir une option. » Tu ajoutes lui proposant cette alternative vu qu'il semblait apprécier la musique en vue de ses mots...
MAY


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Jeu 8 Nov - 20:47
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Charles sentait que son interlocuteur n'était pas un grand philosophe. Qu'y avait-il de mal à cela ? Peu importe, au final. C'était un brave type, âme noble, soldat des vagabonds du couloir (l'alcool le rendait rêveur et faisait ressortir l'âme romantique de son adolescence - à moins que ça ne soit simplement son état de transition anarchique, ou alors son estomac vide, ou ses heures de sommeil en moins). Son humeur était terriblement instable. Mais dans l'instant, l'euphorie lui faisait tourner la tête. Il tira une chaise et y posa son cul, ne passant pas loin de s'évanouir mais tenant bon comme un brave soldat. Il souriait sans interruption.

- Ouais, je l'étudie depuis quatre ans maintenant. C'est une langue très agréable à lire, très fluide, et d'une richesse incroyable. Infiniment plus difficile que le latin, aussi. Et sans oublier l'alphabet, dit-il, comme si ces quatre mots expliquaient toute la situation avec un réalisme exceptionnel.

Mais ouais, Charles était très certainement cinglé. Il avait toujours réussi à se maintenir plus ou moins stable, gérant avec talent ses déviances et ses penchants, les étouffant avec brio, les masquant sous une tonne de maquillage brillant et attrayant. C'était mathématique, peu de gens n'appréciaient pas Charles à la première rencontre. Il était droit et poli, agréable, cultivé, pas envahissant et grand parleur. Même si ces derniers temps il avait l'allure d'un vagabond paumé et amaigris (la pente terrible de la déchéance alcoolisée, l'instabilité mentale, la fatigue, on a pas le temps de repasser ses chemises et de prendre des douches tous les jours) les gens le gardaient dans leurs bonnes graces. Il faut dire qu'il y a longtemps depuis ses denrières conneries alcoolisées. Détruire une voiture, brûler des vêtements, se retrouver dans des bastons de gang ou lié à des problèmes de drogue. Non pas que cette vie le dérange. En fait, il l'embrassait dans toute sa splendeur de limace humaine, titubante, désormais assise profondément sur sa chaise pour calmer son vertige, un peu trop perdu dans ses pensées anarchiques pour maintenir le fil de la conversation à la perfection.

Il haussa les épaules à la réplique de Logan.

- Eh bien, je joue du piano depuis que je suis petit. Mais je ne suis pas sûr de pouvoir avoir une option en plus des cours, tu sais. J'ai déjà beaucoup de mal à suivre. (Pourquoi tant d'honnêteté, tout à coup ? Qu'est-ce qui va pas, mec ? Ferme-la un peu) Je pensais chercher un job de pianiste dans un restaurant ou un bar. Je ne suis pas très bon pour garder mes boulots.

Il ferma les yeux quelques secondes.
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Ven 9 Nov - 0:17
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Un petit peu de musique puis toi et moi.

— Charles & Logan
A l'évidence ce jeune homme ne te connait pas, ce soir ça t'amuse qu'il ne te connaisse pas plus que ça mais en d'autres termes ça t'aurait sûrement agacé. Tu aimes la reconnaissance des gens, qu'ils te connaissent, qu'ils sachent qui tu es et ce type justement il ne semble rien savoir de toi. Pas même ton nom d'ailleurs. Donc encore moins ton histoire ni même ta réputation de caïd de l'université. Il s'en rendra compte de lui-même. Tu fais partie du club des Vortex, t'es loin d'être un amour mais ce soir tu es de bonne humeur donc ça ne te gêne pas vraiment de faire la discussion à ce jeune homme. "Ouais, je l'étudie depuis quatre ans maintenant. C'est une langue très agréable à lire, très fluide, et d'une richesse incroyable. Infiniment plus difficile que le latin, aussi. Et sans oublier l'alphabet." Tu acquiesces aussitôt en entendant ses mots tout en le scrutant longuement « c'est dingue je trouve. Apprendre une langue pareille, moi je sais qu'à ta place je ne pourrai pas. La langue en elle-même est dure il paraît mais en plus il y a un alphabet différent. Ce doit être difficile je suppose. Mais si ça te plaît et t'amuse je pense que c'est le plus important. » Tu réponds simplement sourire aux lèvres tandis que tu scrutes ce jeune homme longuement. Il semble ensuite très intrigué par tes cours en musique et tu l'interroges à ce sujet "Eh bien, je joue du piano depuis que je suis petit. Mais je ne suis pas sûr de pouvoir avoir une option en plus des cours, tu sais. J'ai déjà beaucoup de mal à suivre. Je pensais chercher un job de pianiste dans un restaurant ou un bar. Je ne suis pas très bon pour garder mes boulots." Tu acquiesces en souriant tout en le scrutant longuement « le piano est un instrument plein de grâce. J'aime beaucoup. Je n'ai jamais réussi à l'apprendre, trop difficile pour moi. Le violon c'est plus simple je trouve et je préfère le son que ça produit. » Tu réponds en souriant tout en scrutant le jeune homme longuement « j'espère que tu réussiras à trouver un job ici et à le garder. Courage mec. » Tu ajoutes en jugeant important de lui souhaiter bonne chance, en vue des mots qu'il a utilisé tu comprends qu'il est en difficultés avec tout ça...
MAY


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Ven 9 Nov - 0:43
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En effet, il n'avait jamais entendu parler de sa réputation. Il ne sortait pas beaucoup, ne se mêlait pas aux autres. Au fond, il était une âme terriblement solitaire. Il appréciait sa petite vie hors campus tout en y était au coeur même, vivant les volets fermés, la porte verrouillée. Il connaissait les visages de ceux qu'il côtoyait en cours - en grec, pas grand monde, en français un peu plus - et franchement, peut-être qu'ils étaient tous sympathiques, Charles n'avait pas la moindre envie de se faire des amis. Il était implacable là-dessus. Si c'est pour qu'il y en ai un nouveau au fond du ravin, c'est non. Il sirotait sa bière d'un air détaché, légèrement rieur, empêtré dans son long manteau rapiécé qui trainait par terre pour trouver ses cigarettes. Finalement, il trouva son paquet, écrasé, quelque peu humide (??) et presque vide. À contre-coeur, il interrogea Logan (car oui, il se souvenait de son prénom sans avoir aucune idée d'où il l'avait entendu) du regard, attendant son feu vert. Après tout, c'est un sportif. Ca ne serait pas étonnant qu'il ne touche pas à ça.

- Je ne sais pas si ça m'amuse, mais j'aime ça. Certainement beaucoup pour les idées et la mythologie. Il faut lire l'Illiade en version originale pour en capter toute l'essence, tu vois le truc.

Il se mit à ascquiescer avec un soudain sérieux, sa clope toujours à la main. "J'aime beaucoup le violon aussi. Je cherche toujours des versions piano des Caprices de Paganini. Certains morceaux sont superbes. (Il pencha la tête vers la gauche, encore un vieux tic des jumeaux) Mendelssohn. La symphonie concertante. Génial.

Il prit une gorgée de sa bière pour montrer qu'il avait entendu les paroles du jeune homme (Quel âge avait-il ? Dix-neuf ans, peut-être ? Il avait l'allure d'un jeune homme, le teint frais malgré la fatigue visible. Il n'avait pas pour autant un visage innocent mais portait sur lui la fougue de la jeunesse. Charles, à côté, avec sa gueule de déterré, paraissait plus proche de la trentaine que de sa majorité. Le crack n'avait pas aidé de ce côté là. Il gardait encore de petites cicatrices dans son cou) et songea quel luxe ce serait d'avoir un job stable. Une idylle, en soit. Il aimait caresser cette idée.
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Ven 9 Nov - 12:50
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Un petit peu de musique puis toi et moi.

— Charles & Logan
Il arrive de temps à autre que tu sois autre chose qu'un sale type hautain et arrogant. A vrai dire tu es loin d'être charmé par l'homme que tu es devenu au fil du temps. Cet homme qui intimide les autres. Cet homme qui est devenu violent avec les années. Cet homme qui se croit supérieur. Tout ça tu le fais non pas par plaisir mais parce que tu as besoin de te prouver des choses. De te prouver par exemple que tu es un homme fort et droit. De te prouver également que tu vaux plus qu'un autre alors que ça tu sais pertinemment que c'est faux. Tu as ce besoin vital de penser que tu es quelqu'un de génial. De te prouver qu'avoir la popularité c'est suffisant pour être heureux. Mais non on ne peut pas dire que tu sois véritablement heureux. Surtout depuis que tu réalises que tu n'aimes pas tellement les femmes comme tu le pensais depuis bien longtemps maintenant. T'es gay, un gay refoulé et ça c'est une valeur sûre mais même si tu le sais tu veux encore croire que ce n'est que du faux parce que la réalité est bien trop douloureuse a avaler. Tu décides de ne pas songer trop longtemps à ceci pour te concentrer sur le type qui te parle de ses passions et de ses études "Je ne sais pas si ça m'amuse, mais j'aime ça. Certainement beaucoup pour les idées et la mythologie. Il faut lire l’Iliade en version originale pour en capter toute l'essence, tu vois le truc." Tu acquiesces aussitôt en souriant puis tu poses ton regard bleuté sur lui « si ça te plaît c'est le plus important mec. » Tu réponds simplement en souriant. Tu ne connais pas son nom donc mec fera l'affaire jusqu'au moment où il se présentera à toi ou que tu lui demanderas son nom. Vous parlez ensuite du violon que tu adores et visiblement tu as affaire à un fan de musique et tu souris "J'aime beaucoup le violon aussi. Je cherche toujours des versions piano des Caprices de Paganini. Certains morceaux sont superbes. Mendelssohn. La symphonie concertante. Génial." Tu lui souris en acquiesçant « j'adore aussi. C'est un art sans pareil. » Tu réponds rêveur tout en le scrutant longuement. « Il y a bon nombre de bars et de restaurants ici qui auront certainement besoin d'un pianiste pour accompagner les soirées. Je pense que tu trouveras un travail sans encombres. » Tu réponds sourire aux lèvres tout en scrutant ce jeune homme longuement...
MAY


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Ven 9 Nov - 18:38
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La mémoire très courte de Charles avait déjà oublié qu'il attendait le feu vert de son hôte pour s'allumer une cigarette qui pendait toujours misérablement au creux de ses lèvres. Il trouva au fond de la poche de sa chemise un paquet d'allumettes à-peu près aussi plié que son paquet de Lucky Strikes (il fumait des Lucky depuis la mort d'Henry. Sa soeur aussi. C'était un drôle d'héritage) et entreprit de faire briller la flamme, concentré au possible.

Les questions d'appartenance, surtout quand on en venait à la question de la sexualité, et surtout, très certainement, quand on avait grandi dans un certain milieu, n'étaient pas les plus simples. Charles aussi aimait les garçons. Enfin, il aimait plus ou moins tout le monde, mais les garçons étaient aussi dans le panier de ses désirs. Il ne l'avait jamais assumé. La plupart de ses expériences masculines s'étaient arrêtées à quelques nuits agréables chez Francis, et il faisait toujours semblant le lendemain d'avoir trop bu pour s'en rappeler. Pas très glorieux. Charles ne brille pas pour son humanité. Il était loin d'être un mec modèle et n'avait jamais prétendu du contraire.

Ca lui plaisait, en effet. Il n'eut pas la présence d'esprit de se présenter, honte à lui. Il était trop saoûl pour songer aux commodités de base. Il fumait à grandes bouffées, sentant la conversation s'essouffler. Dans un élan de sollicitude presque amicale, Charles reprit d'une voix un peu étouffée :

- Et donc, pourquoi tu es encore debout à cette heure-ci, à inviter des inconnus boire une bière ? Qu'est-ce qui tiens éveillé un grand sportif comme toi ? J'avais toujours entendu dire que le sport aide à une bonne hygiène de sommeil.

Il ne savait pas s'il était offensant ou pas, mais il se sentait malade et cette sensation le rendait un peu aigre, soudainement. Et puis il n'avait pas envie de continuer la conversation sur son inaptitude à garder un boulot plus de deux mois d'affilée. Sa conscience lui renvoyait la balle assez souvent à son goût de ce côté-là.
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Sam 10 Nov - 9:31
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Un petit peu de musique puis toi et moi.

— Charles & Logan
Il vient de dénicher son paquet de clopes et t'interroge du regard s'il peut s'en griller une ou non, tu acquiesces aussitôt et il s'en allume une. Tu décides de faire de même. T'es également fumeur ce n'est pas parce que tu es sportif que tu es pour autant sage et ne fumes pas. A la limite tu fumes même plus que de raison mais ça c'est encore une autre histoire. Il n'est pas rare que ton entraineur de l'équipe de foot te fasse des commentaires à ce sujet et tu ignores simplement quand il t'en fait. Tu fumes si tu le veux, personne ne t'a mit le couteau sous la gorge, tu l'as fait parce que tu l'as bien voulu. Maintenant ça ne dépend plus que toi d'arrêter mais même ça tu n'en as pas envie, la situation te convient comme elle est actuellement. Le mec tire sur sa clope et tu fais de même ravi de tirer sur une clope mentholée tandis que l'homme fait de même. "Et donc, pourquoi tu es encore debout à cette heure-ci, à inviter des inconnus boire une bière ? Qu'est-ce qui tiens éveillé un grand sportif comme toi ? J'avais toujours entendu dire que le sport aide à une bonne hygiène de sommeil." Tu ricanes aussitôt en secouant la tête « pas toujours figure toi. Je suis insomniaque depuis des années et c'est pénible. J'pense à des choses pas forcément super joyeuses et ça me tient éveillé même si j'adorerai dormir. C'est délicat. » Tu réponds aussitôt en haussant des épaules tandis que tu scrutes le jeune homme à tes côtés longuement « et de ton côté ? Insomnie également ? Ou autre chose ? » Tu demandes à ton tour histoire de continuer à faire la discussion avec ce type tandis que d'une main tu tires sur ta clope et de l'autre tu gardes ta bouteille de bière. Tu finis par poser la bouteille sur la table basse tout en repoussant les cendres de ta clope dans le cendrier. Tu te tournes ensuite vers le type « tu t'appelles comment au fait ? » Tu demandes parce que mine de rien tu n'es pas sûr de l'avoir déjà croisé avant aujourd'hui...
MAY


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Sam 10 Nov - 12:18
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Charles était bien content de l'apport de nicotine à son pauvre corps douloureux. Il avait faim. La faim était revenue brusquement, sans prévenir, et lui tiraillait l'estomac sans discernement, avec brutalité, le laissant un peu pâle et définitivement malade. Il le cachait à merveille. Un maître en la matière. Il aurait bien aimé une autre bière pour tromper son estomac pressé, se contenta d'une deuxième cigarette allumée sur le cadavre de la première. Il écoute son voisin parler avec une attention toute particulière de mec ivre, le regard obstinément planté dans la table et aussi immobile qu'un mort, contre le dossier inconfortable de sa chaise.

- Je vois. Ça craint. Je suis moi-même nouvel insomniaque. Circonstances obligent. L'alcool aide bien, ajouta-t-il d'un air sombre, ne sachant retenir sa langue. Même s'il faut boire jusqu'au trépas chaque soir pour avoir trois heures de sommeil, c'est toujours ça. Je vis avec une gueule de bois permanente.

C'était stupide de parler de ça. Des que les mots franchissaient ses lèvres il se donnait des claques intérieurement. Il avait trop bu, et quand il buvait, son philtre pensées/paroles tombait en panne. Il devait faire attention à ne pas trop parler. Il ne faut pas laisser échapper des informations qui pourraient le foutre dans la merde. C'était l'inquiétude de chaque instant. Le danger et la précarité des envolées alcoolisées qu'il affectionnait tant. Si un jour il laissait échapper le mot de trop à un inconnu malveillant, il (lui, Francis, Richard et sa soeur) seraient en taule pour le restant de leurs jours dans la semaine. Y avait-il la peine de mort ici ? Il se retint de trembler comme un gosse effrayé et plongea ses mains dans ses poches, maussade.
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Dim 11 Nov - 10:59
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Un petit peu de musique puis toi et moi.

— Charles & Logan
Parler avec lui de vos soucis liés au sommeil te semble être une idée judicieuse étant donné que c'est à cause de ça que vous vous reparlez à discuter en ce moment. A l'évidence il est autant tiraillé que toi par des démons mais tu respectes son intimité et tu ne le questionnes pas à ce sujet pour ne pas le mettre mal à l'aise. "Je vois. Ça craint. Je suis moi-même nouvel insomniaque. Circonstances obligent. L'alcool aide bien. Même s'il faut boire jusqu'au trépas chaque soir pour avoir trois heures de sommeil, c'est toujours ça. Je vis avec une gueule de bois permanente." Vu la façon dont il en parle il semblerait que ça ne le gêne pas, à la limite ça semble même le satisfaire de te dire qu'il picole un petit peu trop. Et toi l'entendre te dire ça, ça te met clairement mal à l'aise « je suis désolé... » Tu dis n'étant pas convaincu que c'était la réponse appropriée qu'il fallait lui lancer. Tu changes néanmoins de sujet, lui demandant comment il s'appelle mais il ne te répond pas. Soit il est trop bourré soit il n'a pas entendu tes mots donc tu reprends tout simplement la parole lui demandant à nouveau « c'est quoi ton nom ? » Parce que tu es curieux de savoir comment il s'appelle. Il ne s'est pas présenté à toi et tu aimerais bien savoir. Lui il ne semble pas non plus connaître ton nom mais si tel était le cas il l'aurait déjà prononcé hors ce n'est pas le cas « moi c'est Logan. » Tu ajoutes sourire aux lèvres. T'es amusé par la situation parce que tu n'aurais jamais pensé avoir besoin de te présenter devant qui que ce soit mais étant nouveau il ne doit pas encore connaître les noms des mecs populaires de la fac donc ça ne te gêne pas vraiment qu'il soit sans doute ignorant sur ton blase...
MAY


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Dim 11 Nov - 11:16
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Il n'était fier en rien de la précarité de sa condition, mais depuis le temps il n'en ressentait plus aucune honte. À quoi bon se faire encore plus de mal quand la situation était déjà aussi douloureuse ? Il avait fait des cures. Il avait fait des groupes de paroles. Ce n'était juste pas la bon moment pour être clean. C'était l'excuse pourri qui lui servait d'alibi depuis deux ans. Il haussa les épaules quand l'autre s'excusait, comme s'il avait un quelconque rapport avec les excès de son voisin. Après tout, un peu de sommeil en moins n'a jamais tué personne (il n'en était pas si sûr, tout d'un coup).

En y réfléchissant, c'est vrai qu'il ne s'était pas présenté. Il était plus ou moins certain que le mec d'en face s'appelait Logan (il l'avait lu en diagonale sur la porte, ne sachant si c'était son nom de naissance ou une blague en rapport avec le dernier film de Wolverine, si sa mémoire ne le trompait pas et que le héros s'appelait bien Logan. Tout le monde en parlait, alors c'était peut être ça) mais ça n'était pas une surprise que lui n'avait aucune idée de qui il était.

- Charles Macaulay. Enchanté, dit-il en lui tendant une main pour la serrer et posant sa bouteille vide sur la table.

L'alcool ne faisait plus autant effet, et brusquement il restait sur ses gardes. Charles, fin maître dans l'art de la paranoïa.
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