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For you I know I'd even try to turn the tide feat. Elijah

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Sam 2 Mar - 0:08
Teddy Abolick
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Teddy Abolick
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Ardoise (dortoirs):
C’était con, mais j’étais stressé de fou pour cette journée. Je ne m’étais jamais trop préoccuper de fête comme la Saint Valentin. Et jusque là, mes rares relations qui avaient tenues jusqu’à cette date et bien, s’en fichait aussi pas mal, donc au final, il s’était agit d’un jour comme les autres. Dans le cas d’Elijah, c’était différent. Il semblait tellement tenir à ce genre de détail. Je n’avais pas besoin d’un jour pour lui dire que je l’aimais. Au final, je trouvais ça aussi débile que mignon. Donc pour une fois, j’avais décidé de me prêter au jeu. Puis sincèrement, il en fallait peu pour qu’Elijah réussisse à obtenir n’importe quoi de moi. J’avais déjà du mal à dire ‘non’ en temps habituel, alors je vous laisse imaginer face à lui.

Et à y repenser, ça faisait longtemps que nous ne nous étions pas permis une sortie en couple de ce genre. Il faut dire, après Noël, les histoires avec Alec, et bien évidemment Blackwell, nous n’avions pas eu trop le temps d’y penser. Un moment ensemble nous ferait du bien. Je n’avais pas de doute là dessus. Même si, depuis le départ d’Ophelia, on vivait quasi ensemble, ce n’était pas la même chose se passer sa soirée ensemble, à regarder un film avant d’aller dormir, rincés par nos journées respectives. A croire qu’en quelques mois de relation à peine on arrivait déjà au rang de couple de vieux, haha !

Je n’aimais pas trop organiser des trucs. J’aimais bien quand les choses se faisaient sur un coup de tête, sans trop se prendre la tête, vous savez. Mais pour une fois, je m’étais dit, quitte à faire les choses, autant bien les faire. Donc, j’avais dit à Elijah de me laisser gérer et juste de se ramener en haut de la falaise, près du phare, aujourd’hui et surtout ne pas être en retard. Et vous voulez rire ? J’avais insisté pour qu’ils vienne à l’heure et devinez qui était en retard parce que, comme un imbécile, il s’est dit qu’il avait le temps de faire une sieste après son dernier cours, histoire d’être en pleine forme pour ce soir et qui ne s’est pas réveillé ?

Au final, on pouvait presque dire que le tout était organisé sur un coup de tête. Comme quoi, on ne change pas une équipe qui gagne. J’espérais qu’Elijah ne serait pas trop déçu. Parce que, en vrai, je n’avais pas planifié grand chose d’exceptionnel. Par rapport à notre petit trip à New York, ça pourrait semblé être une soirée bien fade. Mais je me disais qu’on avait pas forcément besoin de beaucoup pour passer une bonne soirée. Sincèrement, de mon côté, tant que Elijah était là, ça me suffisait amplement.

J’avais préparé tout ce dont j’avais besoin en un temps record pour rejoindre Elijah. Ca allait faire bien tien, j’allais arrivé crevé et à peine réveillé à ce rendez-vous que j’avais moi-même organisé. Heureusement, Elijah me connaissait bien maintenant, il savait sûrement à quoi s’attendre. Je fini par arriver à destination et le blond était déjà là à m’attendre. Je ne le fis pas patienter davantage et allai directement vers lui, lui sautant limite dessus pour l’embrasser, même si j’étais déjà à bout de souffle à cause de cette fichue montée.

- Désolé pour le retard, je me suis endormi et j’ai oublié de mettre un réveil… Joyeuse Saint Valentin, my love.

Je souris et l’embrassais à nouveau. Quelle insolence ce musicien, je vous jure. Après avoir bien profité de ses retrouvailles, je repris en ouvrant mon sac à dos et en commençant à en sortir le contenu, à commencer par une grande nape.

- Quitte à faire dans le romantique et cliché, je me suis dit qu’un pic-nique en haut de la falaise, à regarder le soleil se coucher, c’est pas mal, non ?

Je n’étais pas l’expert ici en la matière. Mais ce n’était pas non plus compliqué de savoir ce genre de chose. Il suffisait d’avoir vu quelques films à l’eau de rose pour comprendre la recette.
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Mar 5 Mar - 20:22
Elijah Holtz
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Elijah Holtz
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Ardoise (dortoirs):
La fameuse Saint Valentin était arrivée, apportant son lot d’angoisses auquel j’étais jusque-là totalement étranger. Pourquoi ? Car je ne l’avais jamais fêté par le passé. Cependant, après avoir passé les cinq derniers mois aux côtés de Teddy Scott, je désirais me prendre au jeu. Peu importe si c’était ringard. Je voulais être à ses côtés pour une occasion spéciale après toutes les péripéties qui nous avaient frappé avec Alec et sa famille. J’avais d’ailleurs renoué avec un fantôme du passé par hasard alors que j’étais en mission pour le couvrir de cadeaux. En espérant qu’ils lui plaisent ! Finalement, le musicien prit l’initiative d’organiser notre « rencard » comme je me plaisais à l’appeler pour le taquiner. Plus les mois défilaient, plus je remarquais qu’il s’investissait davantage dans notre relation comme persuadé qu’elle en valait la peine. Et je ne risquais pas de le contredire. Mes sentiments ne faiblissaient pas le moins du monde malgré l’aspect routinier qui s’installait. Logique. En particulier puisque l’on habitait presque ensemble depuis le départ précipité d’Ophelia. Il était donc d’autant plus important de s’organiser des activités en-dehors de nos habitudes. Heureusement, l’ennui n’est pas monnaie courante. Nous n’en n’avions simplement pas le temps entre nos défis à relever et nos personnalités respectives. En parlant de ça… Mon petit-ami était en retard. Je soupirais, amusé. Ce n’était pas la surprise de la soirée pour être franc.

Je partis m’allonger sur le banc à côté du phare en posant mon crâne dans les paumes de mes mains. Mes yeux décrivirent le ciel et les quelques branches venant me boucher la vue. C’était si paisible. Seul le bruit des animaux sauvages brisait le silence environnant. Le temps était presque estival comparé à ce qui nous avait piégé dans nos manteaux d’hiver depuis décembre. Vêtu d’un t-shirt conseillé par Teddy surmonté d’une veste, j’étais paré en cas de refroidissement d’ici notre départ. Encore fallait-il que ce dernier fasse son entrée. À peine cela m’était monté à l’esprit que je l’entendis non loin de là, pestant à voix basse contre « cette fichue montée ». Je pouffais et me mis sur mes jambes tandis qu’il se dirigeait vers moi avec un enthousiasme non-dissimulé. Nous avions évité de nous voir aujourd’hui dans l’optique de rendre ce rendez-vous d’autant plus particulier. Et autant dire que la distance fonctionnait sur nos hormones.

L’enseignant me sauta dessus sans vergogne. Je l’agrippais par la taille alors que nos lèvres se rejoignaient avec un désir partagé. Dingue comme j’y prenais toujours autant de plaisir qu’au premier jour. Pas besoin du 14 février pour balancer des trucs cul-cul hein ? Je grognais tristement quand il y mit fin bien qu’un large sourire vint directement s’afficher sur mon visage. Je clignais des yeux pour lui signifier silencieusement que son manque de ponctualité m’importait peu. Le cadet de mes soucis maintenant que nous étions réunis.

- Maintenant que tu es là elle ne peut qu’être parfaite. Joyeuse Saint Valentin, babe.

Nous revoilà collés l’un à l’autre. En soi, si son programme s’arrêtait à ça j’étais déjà comblé. Pas besoin de davantage. Mais non. Teddy s’était creusé la tête. Je rigolais en le regardant sortir une nappe de son sac à dos tout en tentant de justifier son choix. Doutait-il de ses plans ? Ce n’était pas impossible. Je n’oubliais jamais qu’il n’était pas le mec le plus sûr de lui ayant foulé le sol de cette planète. Que j’essaie de le rassurer au maximum n’allait pas provoquer un miracle. Surtout en si peu de temps. C’était ancré, une facette de sa personnalité.

- Je suis fan. Tu es adorable, l’apaisais-je avant de lui poser un bisou sur la joue.

Je lui pris la main puis nous nous assîmes sur le tissu l’un en face de l’autre. Nous pourrions manger sans rajouter un mot que je serais aux anges. Sa simple présence me suffisait. Je profitais qu’il sorte les différents aliments de son sac pour tirer deux paquets du mien que je lui tendis avec les yeux brillants.

- Tu n’as pas besoin de cadeaux pour savoir ce que je ressens mais… Je tenais à te remercier d’être toujours là à mes côtés et pour ton dévouement à faire fonctionner notre couple. Je t'ai déjà dit que je t’aime ?, demandais-je avec le sourire timide qui caractérisait toujours l’expression de mes sentiments.

Comme si je m’attendais à ce que mon interlocuteur se décide brusquement à refuser ma déclaration. Ridicule. Que voulez-vous, à chacun ses manies impossibles à exorciser. Déciderait-il de les garder pour plus tard ? Il n’était pas forcé à les déballer à la seconde. Ils ne devraient pas s’enfuir. Normalement. Avec notre karma allez savoir.
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Lun 25 Mar - 0:03
Teddy Abolick
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Ardoise (dortoirs):
J’espère qu’on m’en voudra pas trop pour sourire comme un imbécile, mais il y avait de forte chance pour que ça arrive beaucoup aujourd’hui. Celui-ci n’était que le premier d’une longue série. Heureusement, je savais qu’Elijah y était habitué. En même temps, c’était souvent de sa faute si j’en arrivais à sourire de la sorte. Certains pourraient dire qu’il ne faut pas que j’en parle de la sorte, que c’est l’amour qui me rend béat, c’est beau. Mais je suis bien persuadé d’avoir l’air très con à sourire autant pour si peu. Ce n’était pas comme si je pouvais m’en empêcher non plus. Alors on fait avec.

En temps normal, j’aurais sans doute fait une réflexion sur la réponse d’Elijah, qui était miévreuse puissance mille. Mais c’était Eli, il m’en sortait souvent des comme ça et pour une fois je pouvais bien le laisser faire sans me moquer. Après tout, je n’avais pas été mieux dans le genre. Si on oublie mon retard, c’est pas super romantique d’arriver en retard à un rendez-vous qu’on a organisé soi-même. On peut le dire, c’est totalement la honte en fait. Heureusement que j’avais un petit-ami tolérant.

Je vous avoue, je ne m’étais pas creusé énormément la tête non plus pour aujourd’hui. En même temps pourquoi se faire chier alors que dans le fond, tout ce qu’on voulait tous les deux, c’était passer un moment sympa ensemble. Enfin, je dis pas que ça n’arrivait jamais d’habitude. Au contraire, chaque moment passé avec Elijah, ou presque, étaient sympas (oui presque, Eli, ce n’est pas un moment sympa quand tu colle tes pieds froids sur mes cuisses en plein milieu de la nuit).

- Mmh… J’fais de mon mieux…

Je haussais les épaules et laissais Elijah m’entraîner par terre. Non, on était pas en train de se battre ou pris d’un élan de passion soudain. Calmez vos tétons, on s’est juste assis sur la nappe que j’avais étaler au sol. J’avais sortis aussi toute la nourriture que j’avais pu emmener, il s’agissait des basiques du pic-nique hein, sandwichs, chips, fruits, biscuits, pain, pâté, verres, une bouteille de vin, de l’eau aussi… Je vous avoue j’avais un peu prit tout ce qui traînait. C’était un miracle que tout soit rentré dans mon sac d’ailleurs. Appelez moi Teddy Poppins.

J’avais bien trop faim pour regarder tout ce festin pendant trop longtemps. Je n’attendis même pas un signal quelconque d’Elijah avant de prendre un sandwich et de croquer dedans. Mais j’aurais peut-être dû, attendre un peu avant. En effet, le blond était en train de me tendre deux paquets qu’il venait de sortir de son sac. Je le regardais un peu perplexe, sans trop savoir quoi faire. A regret, je posais le sandwich, m’essuyai grâcieusement mes mains sur mon jeans et pris les paquets avant de dire la bouche plein :

- Che crois oui… Merchi, j’chaime auchi, attend !


Je posais les paquet devant moi pour me retourner, rattraper mon sac et en sortir un cadeau pour Elijah. Et non, désolé, Eli, tu n’es pas le seul à y avoir pensé ! Je tendis donc le paquet à mon petit-ami avant de m’attaquer à l’ouverture des siens. J’ouvris celui qui m’intriguait le plus au niveau de la forme, et il s’agissait, d’une flûte de pan ? Quel drôle d’instrument. Evidemment, je le connaissais, mais je n’en avais jamais eu. J’étais soudainement comme un gosse à qui on offre un harmonica. Elijah n’aurait pas fini de m’entendre dans les prochain jour :

- Elle est géniale ! T’es sûr que tu vas pas trop regretter de m’avoir offert un instrument dans quelques semaines, hein ?


Je me mis à rire. Quoi moi ? Négliger toute relation social au profit de la musique ? Oui, c’est fort possible, c’était déjà arrivé. C’était même un peu l’histoire de toute ma vie. Mais j’étais presque sûr qu’Elijah saurait faire en sorte que je ne l’oublie pas. D’ailleurs, il faut croire qu’il avait tout prévu, vu le second cadeau. Quoique, au début je n’étais pas bien sûr de ce que c’était.

- Ooh un flacon de bave trop bien je… Ooooh….

Je m’arrêtais, parce que je venais de lire l’étiquette dessus et je crois que mon teint vira à l’écarlate. J’étais censé dire quoi de… Ca ?

- Oh ok, je vois, pour l’entretien d’un autre genre d’instrument… Tu voulais vraiment pas que je t’oublie, bien joué, j’avoue… C’est un bon coup…

Je fini par me mettre à rire, parce que c’était drôle. Bordel, la phrase de l’année quoi ‘je ris parce que c’est drôle’ quel philosophe. Je m’attendais pas à ça aussi, d’habitude, c’était moi le plus entreprenant dans cette relation, je vais pas rentrer dans les détails. Mais je ne vais pas m’en plaindre non plus. J’étais intrigué parce que cette huile avait vraiment comme effet. Je regardais le liquide et le fis tourner un peu, comme si ça allait m’apporter une réponse.

- Comment tu veux qu’on soit sage à nous laisser s’offrir des trucs pareil… je suis désolé, mon cadeau est moins… Excitant ? Mais ouvre !


Je souris en poussant presque Eli pour le presser d’ouvrir son paquet. Ce n’était rien d’exceptionnel. Et maintenant que je le voyais l’ouvrir, je réalisais à quel point mon cadeau ne payait pas de mine. Juste une boite avec une CD dessus avec écrit grossièrement au marqueur “For Elijah <3”. On aurait presque cru penser qu’il s’agissait d’une vieille compile comme on en faisait avant l’invention des Mp3.

- Mmh, ouais, j’avoue, j’ai pas trop fait d’effort sur la déco… Mais hum… Roh tu l’écouteras et… Et bien c’est tout, il y a pas grand chose à en faire d’autre en fait…

Je me sentais un peu nul du coup d’offrir à Eli un simple CD de mes compositions. C’était bien moins cool que ce qu’il venait de m’offrir. Certes, ça m’avais prit du temps d’écrire ces chanson de les enregistrer, les mixer, etc. Mais j’adorais faire ça alors, ce n’était pas vraiment un problème. Je pourrais passer ma vie à ça. Et c’était un peu ce que je faisais d’ailleurs.
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Lun 8 Avr - 16:14
Elijah Holtz
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Ardoise (dortoirs):
La fameuse journée où les « Je t’aime » pleuvaient dans le monde. En l’occurrence, ni Teddy ni moi avions besoin de ça pour nous le dire. Si l’overdose était possible nous en serions plus proches que du manque d’entre l’autre le susurrer. Mon petit-ami avait tenu à se charger de notre rendez-vous galant pour compenser l’organisation du voyage à New York. Du moins était-ce là ma théorie. Depuis le repas de Noël, il était bien décidé à s’investir dans notre relation. Autant dire que c’était une réussite puisque la phase de la lune de miel s’attardait malgré les pages du calendrier qui défilaient. En parlant de bouffe… Le musicien sortit une quantité surprenante d’aliments de son sac à dos ce qui ne manqua pas de me faire écarquiller les yeux un instant. Quel artifice était donc à l’œuvre ? Il ne m’avait jamais dit qu’il comptait se lancer dans les tours de magie ! Petit cachottier ! (Tant qu’il n’y extirpait pas un Gremlin ou je ne sais quoi ça me convenait.) Alors qu’il s’exécutait, je me contentais de l’observer avec un sourire idiot aux lèvres. Bah oui, il n’était pas le seul avec une telle expression placardée sur la face dès que l’on était en présence de notre « moitié » ! On me passera le vocabulaire gnian-gnian c’est la saint Valentin ! Les 24h idéales pour s’en donner à cœur joie dans le domaine.

Une fois sorti de ma transe, je lui tendis les cadeaux que je lui réservais. Le pauvre, qui s’était jeté sur un sandwich à la première occasion, dû abandonner sa victime avec tristesse. Un vrai gosse. Adorable. Je me retins de lui rappeler la fameuse leçon du « on ne parle pas la bouche pleine ! » car… ben… je m’en fichais. Pourquoi se créer des ennuis quand on n’en a cure ? Sans parler que mon attention fut attirée par un nouvel événement. Un présent m’attendait également ! Les yeux pétillants je le saisi en faisant le clown, gesticulant sur place pour extérioriser mon excitation juvénile. Je le soupesais, testais sa matière par-dessus l’emballage mais attendis que mon interlocuteur en ait terminé. Priant intérieurement pour que les surprises lui plaisent, je soupirais de soulagement à sa réaction une fois la flûte de pan entre les doigts.

- Ne t’inquiète pas pour moi. Je me suis déjà dit que si tu es trop bruyant j’irai chez un de mes amants de toute façon.

Je haussais les épaules d’un air indifférent puis éclatais de rire avant de déposer un baiser sur le dos de sa main. Mon hilarité n’allait pas en s’arrangeant en décrivant la mine perplexe de l’enseignant qui se retrouvait en possession d’huiles étranges signées Sissi, l’Impératrice de l’Étrange. Le voir rougir. C’était si surprenant lui qui habituellement ne manquait jamais de toupet dans ces entreprises osées. (Comment nous faire passer pour des addicts aux pratiques suspectes !) Je m’éclaircis la gorge pour enfin être en mesure de répliquer.

- Si ça te plaît, tu devras remercier Sylvanus de la boutique ésotérique. Ce qu’il m’en a dit a très vivement attisé ma curiosité. Je pense que ça devrait être drôle puis je savais que ça t’amuserait. Cochon que tu es.

Clin d’œil appuyé puis ce fut à moi de me prendre au jeu. Y avait-il un risque d’explosion ? Je me méfiais avec mon Teddybear. Sacré filou. La voie était sauve. Il s’agissait d’un boîtier CD illustré d’une écriture un tantinet enfantine que je reconnaissais comme étant celle du brun. Je lâchais un « Ooooohh ! » attendri tout en regardant mon cadeau sous tous les angles.

- C’est tellement mignon ! Tes morceaux j’imagine ? Depuis le temps que je te supplie pour avoir mon CD exclusif ! Il est même dédicacé ! T’es adorable babe !

Je me penchais vers lui pour saisir ses lèvres sans pudeur. Il avait le don pour faire les choses simplement mais d’une manière terriblement efficace. C’est ce qui le rendait aussi extrêmement attachant. Si je tentais d’en faire de même, il se retrouverait avec un cintre décoré de photos de ma tête… La joie quoi ! Non mais imaginez le truc sérieusement. Shame.

- Il est trop tôt pour tester les flacons non ? lui demandais-je amusé, nos nez s’appuyant toujours l’un contre l’autre. J’ai hâte d’entendre ça.

Le disque ou l’effet de ces derniers ? Ne comptez pas sur moi pour apporter davantage de précision. Vive le mystère ! Au final, je pris un paquet de chips puis posais ma tête sur les cuisses de Teddy. J’étais trop bien allongé de la sorte et rien ne l’empêchait de s’étendre lui aussi s’il le désirait.

- Qu’est-ce que tu as gravé dessus ? Ce sont des compositions récentes ?

Comment vouliez-vous que je ne sois pas au taquet maintenant pour aller à la pêche aux indices ? Il pourrait me faire un exposé titre par titre que je n’en aurai jamais suffisamment pour satisfaire ma soif de connaissances le concernant !
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Mar 9 Avr - 20:42
Teddy Abolick
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Ardoise (dortoirs):
Je sais pas comment Elijah avait eu une idée aussi génial, mais j’étais totalement fan de ma nouvelle flûte de pan. Il n’avait pas fini de m’entendre, ça c’est sûr. Mais je crois que de toutes les personnes, c’était surtout les voisins qui n’allaient pas apprécier. Quoique, depuis le temps, ils étaient habitués. Puis j’avais fait en sorte d’isoler un peu mieux ma chambre du son. Histoire de ne pas me ramasser trop de plaintes, vous savez. Je ne savais pas trop comment ce genre de truc se passait. Mais clairement, je n’allais pas arrêter la musique parce que ça embêtait quelques personnes autour.

Evidemment, il fallait que je fasse un réflexion dessus. Ce qui poussait Elijah à répondre en riant que si je l’agaçais trop, il irait chez ses amants. J’affichai une mine boudeuse. Je savais qu’il blaguait. Tout du moins je l’espérais très fort. Et répliquai :

- Jusque là, ça t’as jamais dérangé que je sois bruyant… Puis c’est souvent de ta faute…

Vous pensiez pas que j’allais passer une occasion de faire une blague douteuse hein ? Quoique, c’était un peu ridicule de dire ça et juste après de rougir comme un gosse en voyant qu’Elijah m’avait offert une étrange concoction à propriété aphrodisiaques. Visiblement mon embarras amusait bien l’allemand. C’est pas gentil de se moquer ! Je m’attendais pas à ça, c’est tout ! Enfin pas de la part de Eli. Surtout que jusque là nous n’avions jamais eu besoin de… De ce genre de chose. Même si ça pouvait être intéressant. J’avoue j’étais un peu curieux quand même.

- Attend… Sylvanus ? Le rouquin-sorcier-chelou du boui-boui hippie ? Et tu lui fais confiance ? Hey, ce mec, il est pas de notre monde, j’en suis sûr, ça se trouve, ce truc est juste un plan pour finir un rituel d’invocation d’un incube ou une connerie du genre !

Désolé, oui, c’était vraiment l’idée que j’avais de Sylvanus. Ce n’était pas que j’aimais pas le gars, il était sympa. Mais j’avais du mal à lui faire confiance. Vu ces capacités étranges et mon karma pourri. Il valait mieux être prudent avec ce genre de choses. Peut-être que j’avais lu et regardé un peu trop de science-fiction et fantasy pour mon propre bien. J’étais perplexe. Mais en même temps, comment vouliez vous être sûr que ce n’était pas un piège si on ne tentait pas ? Puis regardez-moi la tête de ce mec en face de moi. Comment lui dire non ?

Histoire de me laver l’esprit, j’offris à Elijah le cadeau que je lui avais réservé. C’était stressant d’offrir des trucs à quelqu’un. Le blond ne semblait pas déçu, à première vue. Ou alors il était très bon acteur. Qui sait.

- Mmh… ouaip, c’est ça… Une édition exclusive.

Je lui adressais un petit sourire avant qu’il ne vienne m’embrasser. Je répondis volontiers à son baiser. J’avais l’impression qu’une épreuve terrible venait de se finir. Ouais, j’étais stressé à l’idée que mon cadeau ne lui plaise pas. Ou que tout ce rendez-vous ne lui convienne pas.

- Ouais, tout de suite c’est chaud. Et faut pas attendre la pleine lune ?

Je ne démordais pas du côté mystique de ces huiles. Désolé, je pourrais pas m’y faire. Je me mis quand même à rire parce que… Quoi ? J’ai pas le droit d’être heureux peut-être ? Je ne répondis rien à la réplique suivante de Eli, mais j’avais hâte aussi qu’il entende ça. Le blond finit par s’allonger, posant sa tête sur mes genoux. Je le laissais faire sans protester. Au contraire, je passais ma main dans ses cheveux, presque par automatisme.

- Ouais pour la majeure partie. Des trucs que j’ai écris depuis qu’on est ensemble et… Et d’autre vieilleries qui traînaient, histoire de compléter la bande.

Je n’allais pas lui donner un CD à moitié vide non plus. Vous me prenez pour qui. Quitte à faire un album, autant bien faire les choses. Maintenant que tout ça était réglé, de ma main libre, je repris mon sandwich. Vous ne pensiez pas que je l’avais oublié tout de même.
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Ven 12 Avr - 18:34
Elijah Holtz
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Je me mordis la lèvre inférieure d’un air enjôleur en réaction à la réplique de mon petit-ami. N’entrons pas dans les détails mais il est vrai que nous n’étions pas toujours du genre muet. Jusqu’ici nous n’avions pas encore reçu de plaintes de la voisine Chase donc nous ne devions pas non plus faire trembler les fondations. Après tout, s’il y en avait une pour se plaindre c’était bien elle. Teddy en savait quelque chose pour avoir échappé de peu à sa savate vengeresse bien des mois auparavant. Cette soirée me paraissait être si loin… Nous en avions faits du chemin depuis ! Dire que je n’étais même pas certain de l’intéresser lors de notre premier vrai rendez-vous en tête-à-tête (le bar ne compte pas c’était de l’improvisation !). Oui, la journée était idéale pour se replonger ainsi dans le passé. Cinq mois en arrière. CINQ. Comment était possible ? Pour le coup j’avais bien de la chance pour une première relation stable. J’avais tiré le ticket d’or, j’étais aussi fier que Charlie. Pas le temps de s’arrêter davantage, sinon le musicien penserait qu’il m’avait perdu en cours de route. Je repris mes esprits et me focalisais sur ses mots. Impossible de retenir un éclat de rire en réaction au « rouquin-sorcier-chelou du boui-boui hippie ». Oui, je comprenais d’où lui cette réputation même si mon ami était bien plus que ça à mes yeux. Impossible de le résumer en ces termes tellement il était complexe.

- Jusqu’ici je ne t’ai rien dit le concernant car je ne voulais pas te mettre sur une piste pour les cadeaux. Je te raconterai ça après…, dis-je en indiquant mon présent toujours emballé. Mais si ça peut te rassurer, il a uniquement de bonnes intentions à notre égard.

Je laissais ce sujet en suspens, impatient de découvrir la surprise que mon interlocuteur m’avait réservé. Autant dire que je n’étais pas déçu. Le prix monétaire ne valait rien comparé à la valeur sentimentale d’un objet pour moi. J’étais donc comblé. Ravi parce que j’attendais depuis si longtemps d’avoir un CD de ses compositions, lui qui se montrait si protecteur envers celles-ci. Cela ne m’avait jamais réellement vexé car je savais pertinemment que la plupart d’entre elles lui étaient très intimes. Il y décrivait ses doutes, ses angoisses, ses opinions… Qui appréciait que l’on lise son journal intime après tout ? S’il avait appris à se livrer davantage au fil des mois, le brun gardait une sorte de jardin secret. Bien sûr, je ne pouvais généraliser à tous ses titres puisque certains avaient été partagés au public lorsqu’il était le leader de son propre groupe (oui, je l’avais ENFIN su grâce à…devinez qui ? Ma belle-mère !). La différence étant qu’elles avaient toujours été écrites dans l’idée d’être livrées au monde contrairement à celles figurant sur le disque entre mes mains. Je pouvais uniquement en conclure que Teddy était enfin prêt à m’exposer la moindre de ses failles. Et je trouvais ça admirable. J’étais fier de lui, fier de nous, de notre parcours. Et cela se voyait à la manière dont mes yeux étaient délicatement fixés sur son visage. Ok, je vire encore dans le cul-cul la praline. Mais c’est véridique !

- La pleine lune ? Tu cherches encore davantage de bestialité ? Bon sang, ça va terminer avec des chaînes au mur à ce rythme babe.

Je ris, posais rapidement mon visage contre son cou puis vint poser ma tête sur ses genoux en étendant longuement mes jambes. Si l’Impératrice nous entendait parler, sûrement serait-il en train de s’étouffer d’amusement en résultat à la perception que lui portait Teddy. Le rouquin m’avait prévenu de leur rencontre fortuite. D’après ce que j’avais cru comprendre, ils s’étaient tous les deux fait forte impression. Sissi mourrait d’envie de nous voir ensemble, piqué au vif par la curiosité. Je profitais de ma position confortable pour enquêter sur le contenu du support physique, fermant les paupières tandis que je sentais ses doigts me caresser délicatement la chevelure. D’une voix malicieuse et taquine je lançais :

- Oh, je dois m’attendre à des titres mièvres débordant d’amour et de romantisme alors ?

Je lui tirais la langue avant de manger une nouvelle poignée de mon repas très équilibré. Avec plus de sérieux, je repris en cherchant son regard penché dans ma direction.

- Je vais être sincère, je suis vraiment très touché par ce geste. Qu’on réussisse tous les deux peu à peu à nous affranchir de notre réserve, à arrêter de craindre de se montrer vulnérable l’un envers l’autre. Je remarque qu’on évolue constamment et, cerise sur le gâteau, vers du positif, dis-je avec une lueur dans le regard. Enfin, méfie-toi car si tu continues comme ça, à Noël je te demande en mariage.

Oui, je ne pouvais pas m’empêcher d’avoir recours à l’humour au cas où ma déclaration le mettait mal à l’aise. Une bouée de sauvetage si nécessaire. Il était habitué. Je me saisis de sa main perdue sur mon crâne -elle s’était d’ailleurs immobilisée durant mon discours - pour la poser sur mon ventre, sous la couche de fringues. Quoi ? J’adorais les caresses sur le bidou, arrêtez de me juger je ne fais rien de mal ! Puis il n’y a pas de témoins, ce n’est pas comme si on s’envoyait en l’air au milieu d’un troupeau de biches ! Je fis mine de ronronner.

- Pour en revenir à Sylvanus… Je pense que s’il devait t’arriver un quelconque malheur de sa faute, ce serait déjà arrivé depuis un bail. C’est son bracelet que tu portes, lui révélais-je avec une timidité inattendue. C’est lui, le fameux garçon que je considérais comme un frère lorsque je résidais au Luxembourg après ma fugue. Il m’a trouvé durant une période sombre de mon existence et a réussi à m'en extirper. Lui et toute sa famille. Au final, si on y réfléchit, c’est un peu grâce à lui que je suis ce bon sang de mec chanceux dans tes bras.
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Jeu 16 Mai - 23:34
Teddy Abolick
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Teddy Abolick
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Ardoise (dortoirs):
Je crois que je n’avais jamais passé de Saint Valentin en couple. Enfin si, ça m’était déjà arrivé, mais jamais on avait vraiment organisé quelque chose. Parce que je m’en fichais un peu. J’étais de ce genre de mec nul qui va vous sortir qu’il a pas besoin d’un jour pour vous dire qu’il vous aime. Mais bon, au final, c’était quand même moi qui avait organisé ce rendez-vous, j’imagine qu’on finit tous pas revenir sur nos paroles à un moment ou un autre. Ou plus exactement l’amour nous fait faire n’importe quoi.

La preuve, je racontais tout ce qui me passait pas la tête, et elijah n’avait toujours pas fuit. Il devait être sacrément amoureux lui aussi. Putain, quel duo, je vous jure. Et il y avait des gens pour soutenir ça ? Bon, vu le gars dont Elijah me parlait, je sais pas si je devais vraiment prendre ça pour un compliment. Sylvanus, il était tellement chelou ce gars que s’en était flippant. Il était pas méchant pourtant hein ! Etrangement, je l’aimais bien, il avait quelque chose d’attachant, mais j’avais du mal à le suivre.

- C’est perturbant, mais j’en doute pas. Enfin, tant mieux quoi… Je t’avoue, je sais pas trop quoi faire de cette info.

Et je vous avoue, je n’avais pas franchement envie de penser au rouquin quand j’étais avec Elijah. Pour des raisons assez évidentes, me semble-t-il. Surtout après ce que l’allemand venait de m’offrir quoi. Là dessus, on pouvait dire que mon cadeau était plus sage. Et j’avais un peu peur de la réaction de Eli. Il me connaissait, il savait à quel point je ne prenais pas la musique à la légère et à quel point mes compositions étaient personnelles, j’avais du mal à les partager. Evidemment, j’écrivais des titres plus génériques, enfin, j’entendais par là, des chansons qui n’était pas aussi personnelles et donc que je pouvais partager sans problème. Il m’arrivait encore d’en écrire et e vendre mes compositions, mais beaucoup moins qu’avant. J’écrivais surtout pour moi à présent.

Heureusement, Elijah ne fit pas plus de réflexions, il savait que je ne pourrais pas lui en dire plus de toute façon. Il n’avait qu’à écouter le CD. Et maintenant on pouvait blaguer un peu sur autre chose.

- C’est toi qui l’a cherché…


J’avais répondu en riant alors qu’Elijah était venu lover son son visage contre mon cou avant de poser sa tête sur mes genoux. Maintenant posé, Elijah revint sur le cadeau que je lui avait fait. Je souris et lâchait un rire un peu moqueur. Moi ? Ecrire des titre mièvre ? Vous avez vu ma tête ? Je crois que même Elijah ne croyait pas un mot de ce qu’il disait.

- Tu me connais trop bien. C’est que des reprises de boy bands des années 2000, tu vas pas être déçu.

Ca aurait pu être une bonne connerie à faire ça d’ailleurs. Mais une chanson de boyband ne valait rien s’il n’y avait pas le clip vidéo bien kitch pour aller avec. Roh merde, Elijah était doué pour réaliser des trucs et moi pour la musique… Ca allait mal se finir cette histoire encore. Il ne restait qu’à prier pour que le blond n’aie pas la même idée que moi.

J’étais content que la conversation soit aussi détendue et tranquille. Mais visiblement, l’allemand avait envie de donner dans la déclaration. C’est fou, il disait tout ça tellement facilement. Perso, ça me faisait presque toujours un peu paniquer quand il se lançait dans des longs discours, pourtant je n’avais rien à craindre. Pas aujourd’hui tout du moins. C’était presque paradoxal qu’Elijah nous félicite pour notre avancement en temps que couple, à s’ouvrir l’un à l’autre, alors que je viens de dire que ça me faisait paniquer, mais bon. Il faut croire que j’avais encore du boulot là dessus. Je fini par lui sourire. Il était adorable.

Je restais un instant à l’observer, un peu comme pour savourer l’instant, si je puis dire. Je laissais Eli m’attraper le poignet pour poser ma main sur son ventre. Quoi ? Il ne voulait plus de caresses sur la tête ? Soit. C’est que monsieur est difficile en plus ! Plus sérieusement, comment lui résister ? Sa réflexion sur la demande en mariage me tira un rire sarcastique. Je fis remonter ma main sur son ventre jusqu’à sa joue en même temps que je me penchai vers lui pour lui dire :

- Parce que tu veux me demander en mariage maintenant ? Non mais tu te prend pour quoi ? Si tu me fais une demande, je te dirai non. Et je te dirais non à chaque fois. Parce que c’est à moi de te demander de m’épouser.

Est-ce j’étais près à refuser toutes les demandes d’Elijah juste parce que je voulais lui faire une demande ? Oui, j’en étais capable, en effet. Mais pour le moment, nous en étions pas là et il s’agissait plus de blaguer sur le sujet, j’imagine que nous aviserions en temps venu. Je lâchais un petit rire avant de finir ce que j’avais commencé et me penchai encore plus jusqu’à venir embrasser le beau blond dans mes bras. Je finis par me redresser et reprendre mes caresses sur son ventre alors qu’il me parlait de Sylvanus.

- Wah… Il a vraiment des pouvoir mystiques qui fonctionnent alors ? J’aurais dû l’en remercier… Et si t’es si chanceux, tu ferais mieux de jouer au loto au lieu de passer du temps avec moi.

C’était à la fois une blague et pas vraiment non plus. A croire que mon cynisme arrivait à me rattraper même dans des moment censé être tranquille, sans pression et parfait. Mais rien n’est parfait, c’est bon, arrêtez avec vos idées. Et c’était justement parce qu’on était pas parfait que cette relation était géniale. Je lâchais un soupire et finit par m’allonger à mon tour. Putain, je venais tellement de plomber l’ambiance en fait.
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Ven 17 Mai - 14:31
Elijah Holtz
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Elijah Holtz
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Emploi/loisirs : Professeur de cinéma

Journal perso
Ardoise (dortoirs):
Je vous laisse imaginer le tableau. Teddy se prenant pour le beau gosse d’un boys band de la décennie passée. Comment pourrais-je garder mon sérieux s’il me jouait un tour pareil franchement ? Je le voyais déjà avec sa chemise ouverte au vent, ses tablettes de chocolat (peu apparentes) faisant saliver le public en folie, etc. Ouais. Pas sûr d’aimer cette dernière partie par contre. Était-ce vraiment nécessaire de rappeler que j’étais un type jaloux ? Visualiser une foule salivant sur mon mec ne faisait franchement pas partie de mes fantasmes. Déjà que je résistais à l’envie de lui coller une pancarte « Réservé » quand on allait à la plage ou même à la piscine municipale… Le sentiment était réciproque cependant. J’avais remarqué que le musicien avait tendance à faire obstacle à la vue d’autres mecs -même femmes !- quand nous nous retrouvions dans ces lieux où la semi-nudité était indiquée. C’était censé être discret sûrement mais… vous connaissez l’énergumène. Je trouvais ça adorable au point de le torturer avec mes doigts sur ses côtes durant les secondes suivantes. Si avec ça les possibles intéressé(e)s ne comprenaient pas que je n’étais pas un cœur à prendre (et encore, je parle du point de vue romantique là)… On ne change pas une équipe qui gagne comme je le dis bien souvent.

- Je n’en attendais pas moins de toi. Je tapisserai les murs de ma chambre avec tes posters. Je leur ferai des bisous matin et soir tel un cas désespéré prétendant que tu es mon petit copain ! m’exclamais-je amusé. N’empêche que je serai bien curieux de t’entendre sur ces titres. Ce soir tu me fais un concert spécial ! Je serai la meilleure groupie en crise hormonale que tu n’aies jamais eu.

Non, ce n’était absolument pas une métaphore à caractère osé. Quoi de mieux pour la fête des amoureux qu’un tel spectacle avant d’aller se coucher après un coucher de soleil romantique ? Ça sentait les pleurs de rire des kilomètres à la ronde. Elijah en train de percer les tympans avec des cris plus aigus qu’anticipé, en train d’agiter les mains comme une cinglée. Le tableau.

- Si tu veux, je filme et on balance sur YouTube. Je suis sûr que tu atteindrais des sommets de vues. Mon petit Jonas Brother…

Je pouffais, lui donnant un petit coup sur le bout de son nez avec mon index. Je passerais mes journées à le charrier si je pouvais. Mais mine de rien ce n’était pas si bête s’il avait voulu se reconnecter avec ses fans et les internautes. Des titres bien commerciaux réinventés à sa sauce. Ce qui serait encore mieux ? Une représentation live, tranquillement posé dans le salon où il aurait ainsi pu réagir en direct aux commentaires. Est-ce qu’il avait déjà eu recours à ce type de promotion à l’époque où son groupe était encore d’actualité ? Désormais, nous étions dans une ère où ce genre de stratégie était essentielle pour se construire une bonne image publique. Le garçon n’était juste plus du tout dans cette optique d’aussi loin que je sache.

Les minutes défilaient et j’étais tout simplement décontracté, aux anges. Impossible de réfréner mes discours à l’eau de rose ni même de blaguer sur la question du mariage. Oui, c’était un sujet que j’enveloppais toujours d’une bonne couche d’humour. Mais n’était-ce pas en réalité un moyen de tâter le terrain et de jauger sa réaction à cette possibilité ? Ok c’était trop tôt pour l’envisager sérieusement. Cela dit, si l’idée-même le répugnait actuellement, sûrement cela ne changerait jamais. Je me perdis dans ses yeux tandis qu’il se penchait sur moi, sa main remontant le long de mon torse pour venir se poser sur mon visage. Même pas il m’embrassait après ça ? Vilain ! Je fus trop absorbé par ses paroles pour en tenir compte plus longtemps. Sur le coup, je commençais à paniquer tandis qu’il m’annonçait un refus catégorique de nous unir. Ma respiration s’accélérait peu à peu jusqu’à ce qu’il aboutisse à sa conclusion. Je soupirais de soulagement en fermant les paupières, éclatant de rire tout en accompagnant cela d’une tape sur la cuisse pour mieux le réprimander.

- Tu aimes me torturer avoue !

Je n’eus pas le temps de râler davantage puisque mes lèvres furent closes par son baiser. Je ravalais donc mes protestations tout en me laissant dominer par un frisson à m’en hérisser les poils. Est-ce que Teddy était sérieux ? Possible. Quand il avait une idée derrière la tête, il s’y tenait en général. Je n’aurais plus qu’à attendre que Monsieur se décide. S’il le faisait un jour. J’étais prêt à parier qu’il remarquerait l’absence de la bague une fois à genoux et sa déclaration faite. Yep, ce serait comique. Une anecdote de plus à rajouter à l’histoire de notre couple. Et je n’étais pas vraiment surpris de remarquer à quel point j’avais envie de le vivre en-dehors de mon imagination. Ce babe là… Il serait mon mari. Obligé. Lorsqu’il commença à s’éloigner, je vins à la charge à mon tour pour recapturer sa bouche avant de lâcher :

- Si c’est toi qui décides des termes pour le mariage, c’est à moi de négocier pour les baisers. Je ne vais pas te donner tout le pouvoir. J’ai mon égo à flatter aussi tu sais ?

Ma position initiale reprise dans la bonne humeur, je me décidais à revenir sur la discussion laissée en suspens : Sylvanus. Ok, ce n’était pas mon idée la plus sensationnelle après ces dernières minutes mais… J’étais suffisamment en confiance pour partager une partie de l’histoire de mon passé. J’expliquais brièvement qu’il était le gars grâce à qui j’avais pu remonter la pente durant ma période au Luxembourg. Je fus pris de court par le changement de température brutale qu’opéra la prise de paroles suivante de Teddy. Je ne l‘avais pas vu venir. Il s’allongea à son tour, me laissant perplexe. Je remontais pour mettre mon visage à côté du sien et murmurais :

- Jaloux ?

Non, son manque de confiance en lui était probablement plus à mentionner qu’une quelconque jalousie pour ce coup. Mais si je l’embêtais, peut-être que cela lui redonnerait le sourire. Dans le doute, je préférais crever l’abcès. Cette expression n’est définitivement PAS romantique.

- Parce que selon toi l’argent fait le bonheur ? Na. Pas d’accord, dis-je en balayant ça de la main avec le geste approprié. D’accord, difficile de s’en plaindre quand on en a car ça élargit grandement le champ des possibles. Toi au contraire… Eh bien… Disons que je n’avais jamais blagué sur la question du mariage auparavant. C’est quand même que tu dois me rendre sacrément heureux. Petit insolent !

Je pouffais avant de venir le noyer sous des bisous posés sur la moindre parcelle accessible de son visage et de son crâne. J’étais comme un fou. C’était juste tellement comique avec le bruit exagéré du « mwa ! » proféré à chaque contact. Ma jambe droite s’était même glissée sur lui dans mon élan. Je me laissais retomber sur le dos, essoufflé par mon entreprise qui m’avait presque empêché de respirer. La langue pendante d'un côté de ma bouche, je fis semblant d’être mort en tentant de loucher du mieux que je pouvais. Un gosse. Impossible de m’arrêter dans ces moments-là. Mais c’est ce qui faisait la beauté de notre duo non ?
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Ven 24 Mai - 14:59
Teddy Abolick
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Teddy Abolick
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Ardoise (dortoirs):
J’esayais d’imaginer la scène que me décrivait Elijah et c’était juste hilarant. Il n’était pas possible. Il n’empêche, il n’avait pas tort. Enfin, il avait totalement bon dans le cliché de la fangirl qui embrasse ses posters en espérant qu’un jour elle rencontrerai son idole et que ce dernier tomberait amoureuse de lui. C’était un peu pour ça que les fanfiction avaient été créés nan ? Ouais, autant ne pas s’engager sur ce sujet là non plus. Et évidemment maintenant il voulait vraiment un concert. Je levais les yeux au ciel.

- La meilleure ? Oh, crois-moi tu sais sur quel terrain tu t’aventures là, petit ! En vrai, j’ai pas de doute que tu y arrive. Je suis même prêt à parier que j’ai même pas besoin de devenir une idole de boysband pour secouer tes hormones d’adolescente.

Est-ce qu’on serait pas un petit peu provocateur ? Vilain Teddy, va ! Désolé, mais c’est lui qui a commencé aussi ! Puis c’est la saint Valentin, j’ai le droit, non ? De toute façon, je pense que si ça dérangeait vraiment Elijah, on serait sûrement plus ensemble depuis un moment. Vu le nombre de connerie que j’étais capable de sortir à la minute, il y avait de quoi remettre un couple en question.

- Tu fais ça… je… Je sais pas ce que j’te ferais, mais ce sera pas plaisant…. Quoique….

Quand je vous dit, on les enchaîne ! Sincèrement, j’en avais rien à faire si Elijah balançait des vidéos compromettante de moi sur Youtube, c’est pas comme s’il n’y en avait aucune. Bon, il fallait bien les chercher, mais elles étaient là. Et j’ai bien peur de devoir dire que le coup de boysband a été déjà fait. Mais continuons d’espérer qu’Elijah restera encore longtemps dans l’ignorance.

Je souris. Evidemment que je torturait mon petit-ami, mon passe-temps préféré. Sérieusement, depuis le début, je passe pour un sadique. On dirait que notre relation est malsaine, mais je vous jure que non. D’accord, je comprend que vous ayez des doutes, il y a quand même de quoi. Après, j’ai comme envie de vous dire, on est deux adultes consentants, on embête personne, alors qu’est-ce que ça peut bien vous faire qu’on soit malsain, SM ou pas ? Mais bon, on en est pas à des délires aussi extrêmes non plus et heureusement, je crois. Et la meilleure réponse que j’avais pour Elijah, fut de l’embrasser, en général ça marche bien.

Je fronçais les sourcils. Il me semblait que ce deal était pas du tout dans mon intérêt. Comme si on avait besoin d’une personne pour contrôler nos actions dans ce couple.

- Pff… Comme si j’allais te laisser négocier pour quoique ce soit. Puis c’est injuste, les baisers c’est n’importe quand alors qu’un mariage, c’est genre, une fois dans ta vie et puis basta quoi…

MMh, Eli allait peut-être pas apprécier cette réplique, mais j’étais sûr qu’il comprenait là où je voulais en venir. De toute façon, vous pensiez vraiment que j’allais lui laisser le temps de répondre ? Cette histoire d’embrasser quelqu’un pour l’empêcher de parler, c’était vraiment pas mal. Dommage que ça ne fonctionne que sur Eli… Enfin, ça marchait sûrement sur tout le monde, mais c’est surtout que je n’avais pas envie de tester sur les autres.

La conversation revint sur Sylvanus. Décidément, il y avait beaucoup d’anciennes connaissances du blond qui refaisaient surface en ce moment. Sylvanus, Alec… J’étais presque jaloux. Pourquoi mes potos il revenaient pas comme ça non plus ? Pourtant ils étaient tous censé habiter dans la région je crois…. Quoique, il y avait bien un pote de Blackwell qui était dans ma classe qui m’avait envoyé un message récemment. J’avais pas pris le temps de lui répondre encore. Mais c’est un type cool, un des premiers fan de OB, il faudrait que je lui rep. Bref, je lâchais un petit rire avant de répondre :

- Totalement…

Naa, je n’étais pas jaloux de Sylvanus. J’avais rencontré la chose, je n’étais pas sûr d’avoir quoique ce soit à craindre. Il était bizarre, mais mignon comme gars, j’étais presque sûr qu’il avait pas conscience d’être aussi étrange pour les autres. Et sincèrement, je trouvais ça hyper cool, même s’il me faisait un peu flipper par moment. Bref, si Sylv’ était à font pour notre couple, j’étais sûr qu’il ne se mettrai pas entre nous.

- Attend, qui te dis que j’allais te laisser m’épouser gratuitement ? L’amour à un prix, chéri. Et vu celui là, tu vas raquer, je te raconte pas…

Retourner une situation un peu tendu pour en faire une blague nulle : ma spécialité. J’eus à peine le temps de caser cette réplique que je me faisais agresser par le blond et ses baisers. Si c’est le moyen de paiement qu’il utilisait, j’étais pas contre. Il avait bien de la chance d’être lui tient. Je lâchais un soupire. Même quand il louchait en tirant la langue pour imiter le mort il était mignon. Je lui donnait un coup de coude avant de l'attrape pour le ramener sur moi et l'embrasser en lui glissant un :

- T'es débile, mais c'que j't'aime, putain...
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