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Beware the Big Bad Wolf [Charlie/James]

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Dim 26 Aoû - 17:25
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Beware the Big Bad Wolf
Charlie McKenneth
 Pas un seul nuage ne menaçait le ciel aujourd’hui, rien pour empêcher le soleil de faire resplendir Arcadia Bay. C’était mon premier jour à l’Académie Blackwell, et mon entrée ici ne fut pas celle que j’escomptais. Je l’avais imaginée théâtrale, tonitruante, magistrale, le tonnerre grondant au loin, les cheveux battus par la pluie et l’œil menaçant. Après des mois de recherches je l’aurais bien méritée.

 Au lieu de cela, j’arrivais pressé, mon café à moitié renversé par une course effrénée dans la main et plusieurs dossiers dans l’autre. L’excitation de la retrouver m’avait empêché de dormir et mes yeux s’écrasaient dans leurs orbites, je luttais afin de les maintenir ouverts et attentifs: il était hors de question de la manquer. Gravissant les marches, je feignais quelques sourires, serrais des mains d’inconnus et me présentais à des professeurs aperçus à notre réunion de pré-rentrée. Peu de gens y avaient éveillé mon intérêt, il me semblait qu’ils manquaient de rigueur, comme dans la plupart des établissements que j’avais déjà visités. J’en avais cependant repéré quelques uns qui pourraient à l’avenir me faire changer d’avis. La qualité de leur enseignement m’importait peu, je m’intéressais davantage à leurs motivations, à ce qui leur avait donné goût à l’enseignement. Les pseudo-altruistes pleins de bonne volonté et de savoirs ne sont que de simples narcissiques, ils cherchent la reconnaissance et l’admiration de leurs élèves mais n’ont aucune prestance. Je cherchais de vrais hommes venus enseigner pour prodiguer plus de discipline que de savoir. Il n’y a qu’avec de la discipline que le monde peut tourner.

 Je coupai court aux discussions de mes collègues qui ne semblaient guère s’inquiéter de l’heure afin de me rendre à mon bureau. Je devais y déposer quelques affaires et enfiler le jogging délavé propre à ma fonction avant de courir vers le gymnase. Je ne connaissais pas encore parfaitement le chemin et m’adressais à contrecœur à une enseignante pour qu’elle m’indique la direction à suivre. Les élèves circulaient tranquillement dans les couloirs, se frôlant tous lorsqu’ils se croisaient sans jamais se bousculer: une véritable fourmilière. Je comptais bien faire en sorte que chaque ouvrière suive le chemin qui lui avait été attribué. C’est alors qu’un bruit m’alerta, des feuilles tombées et un râle irrité. Je la vis. Une biche prise dans les feux de ma voiture. Elle m’observait calmement. Trouvée.

 Que faire? Approcher ou non? Un animal fragile comme elle se sauverait sans doute. Pourtant, le devoir de tout bon professeur est de se présenter à ses élèves. Je me dirigeai vers elle d’un pas calme, attentif à ses mouvements.
Ne bouge pas.

-Mademoiselle McKenneth, quelle surprise! J’espère que votre intégration à Blackwell se fera sans encombre. J’ai entendu le plus grand bien du centre de cure dont vous m’aviez parlé. N’hésitez pas à venir à mon bureau si le besoin venait à s’en faire sentir.

 Du bluff. J’ose espérer que les élèves alentour avaient pris note de mes paroles. Je comptais bien isoler Charlie et lui faire payer son arrogance à mon égard. La simple rumeur d’un passé de junkie pourrait suffire à éveiller la méfiance des autres étudiants à son égard, et Charlie n’a ici personne pour la défendre.

 J’esquissai un sourire bienveillant et m’apprêtai à reprendre la direction de mon bureau. Oui, il était certain qu’elle m’avait reconnu. Après tout, comment oublier beau-papa?
©️ 2981 12289 0
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Dim 26 Aoû - 18:32
Charlie McKenneth
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Charlie McKenneth
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Cette journée officielle de rentrée débutait bien pour Charlie, qui avait pu bénéficier d'un semblant de grasse matinée en n'émergeant qu'aux alentours de sept heures du matin. Le jeune homme bien caché sous son apparence féminine déambulait maintenant dans les couloirs avec une confiance en lui toute relative si on en croyait les fréquents coups d'oeil qu'il envoyait autour de lui. Après quelques secondes de stationnement en position verticale, il décida de s'appuyer contre un mur pour patienter. Violet et lui avaient prévu de se retrouver avant que les cours ne débutent vraiment, et il souhaitait profiter avidement de chaque minute avec elle histoire de se donner des forces. Lorsqu'enfin ils se retrouvèrent ils purent discuter à voix basse pendant plusieurs minutes avant de se séparer - ils ne débutaient pas avec le même emploi du temps - sur la promesse de se retrouver le midi pour échanger leurs impressions sur les premiers cours.

Alors que l'adolescent blond relevait les yeux de son emploi du temps - sur lequel était noté le numéro de sa salle - il tomba sur la silhouette de plusieurs adultes. Estimant qu'il devait s'agir de l'équipe enseignante, il s'y intéressa, détaillant les visages pour se faire un avis. Soudain, une silhouette lui sembla familière et il ne put s'empêcher de reculer brutalement d'un pas, heurtant un élève qui bougonna avant de poursuivre sa route. Ce visage... Cette manière de se tenir. Non, impossible. Il était à des kilomètres de là, il ne pouvait pas être arrivé jusqu'ici.

L'homme se retourna et planta ses yeux d'un vert souillé dans lesiris bleues de l'étudiant. Charlie sentit son coeur faire un bond dans sa poitrine, et ce n'était certainement pas pour signifier un queconque coup de coeur pour l'adulte qui la dévisageait en retour tout en s'approchant de lui.

Son monde de tranquilité s'effondrait à cet instant précis mais il était le seul à remarquer le gouffre qui s'ouvrait sous ses pieds, prêt à l'avaler alors que le monstre de ses cauchemars s'adressait directement à lui. En comprenant le sous-entendu que le salopard avait osé faire, le blondinet blêmit et jeta un regard aux alentours pour constater que les paroles de ce varran avaient été entendues. La rumeur ne tarderait probablement pas à circuler et à se répendre. Plus tard, Charlie se ferait probablement la réflexion que ce n'était pas fameux pour un premier jour mais que cela serait suffisant pour faire un tri naturel des personnes écourant les ragôts... et les autres, plus fréquentables. Mais à l'heure actuel il était partagé, déchiré même entre sa haine immense pour ce dégénéré, et la peur de ce qu'il pouvait encore lui faire.

- Manson. Le salua-t-il en desserant à peine les lèvres. Qu'est-ce que...

Non, vraiment faire des phrases entières est surcôté lorsque l'on s'adresse à un individu moins utile à la société qu'un bousier. L'étudiant s'était donc contenté de maintenir l'illusion d'une conversation polie. S'écouter le conduirait indubitablement à une fuite pour quitter l'Académie, puis la ville. Et il avait trop donné pour arriver ici, même lui ne lui prendrait pas ça. Alors il redressa la tête et osa une petite bravade – que son cerveau appela rapidement un comportement débile et irresponsable - avant que ce salaud ne parte.

- T'as été renvoyé de tous tes jobs, pour avoir besoin de changer d'état ? Siffla-t-il dans sa direction, campé sur ses jambes tremblantes.

lumos maxima
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Dim 26 Aoû - 20:26
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 Je m’immobilisai en entendant sa voix fluette. Le bureau attendra. La petite insolente qu’était ma belle-fille venait de franchir le premier palier de la colère de M. Manson. Elle cherchait elle aussi à salir ma réputation. Ce n’était pas grand chose, mais c’était surprenant que Charlie trouve judicieux de me lancer une petite pique, elle qui avait toujours été si lâche. Ce n’était pas un si petit affront qui réussirait à me faire sortir de mes gonds et je ne pouvais me permettre de risquer ma place ici: être chaque jour aussi près d’elle m’était certes désagréable mais je savais que ça l’était bien plus pour elle.

 Je me tournai de nouveau vers la petite peste pour voir ce qu’elle avait réellement derrière la tête. Elle tremblait de tout son corps, un animal apeuré, rien de plus. Je me demandais bien où elle avait pu apprendre à défier ses supérieurs. Passant mon café dans celle tenant les dossiers, je posai une main paternelle sur son épaule et gardais aux lèvres la même bienveillance que précédemment.

-Mademoiselle McKenneth, vous êtes priée de bien vouloir faire preuve de respect envers le corps enseignant. Il serait regrettable que vos sautes d’humeur dues au sevrage nous cause et vous cause du tort.

 J’entendais déjà les murmures s’élever autour de nous, les élèves s’arrêtaient de marcher pour observer, faisant mine d’attendre leur professeur. Pour un premier jour, celui-ci s’annonçait réussi. Je ne pensais pas la croiser avant une semaine, ni ruiner son année aussi tôt. J’aurais voulu qu’elle puisse espérer s’en tirer encore un an de plus alors que son éducation n’avait même pas pris fin. Je pensais que la placer en foyer l’aurais fait disparaître de notre vie, à Éléonore et moi. Je pensais qu’elle y aurait appris à être reconnaissante envers ses aînés. Elle ne sait apparemment toujours pas qu’on ne doit pas provoquer ses parents.

-Allons, messieurs-dames! Retournez à vos activités, il ne me semble pas que la salle devant laquelle nous nous trouvons puisse vous accueillir tous!

 La foule semblait se séparer, lançant toujours des regards indiscrets dans notre direction. Je me penchai finalement vers Charlie pour lui expliquer qu’il existait un moyen très simple de se débarrasser de moi, qu’elle n’avait qu’à se creuser un peu la tête pour le trouver. Je ne prévoyais pas de rester ici après l’abandon de sa plainte. Même si l’envie de rester pour la malmener un peu plus longtemps me tentait, je savais qu’il me faudrait partir à ce moment. J’espérais au fond de moi qu’elle ne céderait pas aussi facilement à mes menaces: quel serait l’intérêt de la chasse si la bête ne cherchait pas à fuir, la crainte dans les yeux?


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Lun 27 Aoû - 1:11
Charlie McKenneth
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Charlie McKenneth
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Aha, un partout et balle au centre !
Il ne serait pas dit que Charlie n'essayait pas au moins de montrer les dents lorsqu'il croisait le loup dans la forêt. C'était totalement inutile mais de toutes façons maintenant qu'il avait reniflé sa trace il le pisterait jusqu'au bout. Alors s'il pouvait tenter de le faire slalomer pour le fatiguer avant d'être bouffé... Cela serait un gain de temps particulièrement judicieux si par miracle un chasseur débarquait. M'enfin, pour le moment Charlie ne connaissait aucun de ses professeurs et n'était donc pas en mesure de déterminer qui pourrait tenir ce rôle. Probablement aucun. « Les adultes sont des lâches et des peureux » lui répétait une petite voix dans sa tête.

Pas tous les adultes en tout cas. Existait-il une règle comme quoi les plus terribles étaient forcément plus braves que les autres ? Possible, puisque James Manson n'hésita pas longtemps à affermir sa domination sur Charlie en l'obligeant à accepter cette main paternaliste sur l'épaule. Évidemment, il l'avait bien cherché en osant répondre. Mais c'était plus fort que lui, il refusait de baisser les yeux devant cette raclure de bidet. Et une fois encore, il n'allait pas laisser tomber si facilement.

- Je vous remercie grandement pour cet avertissement... Maintenant ôtez votre main de là. Vous n'êtes pas mon père, et j'ai déjà trop connu votre contact pour avoir envie de réitérer l'expérience.

Chaque vouvoiement qu'il s'obligeait à prononcer était accompagné d'un regard de plus en plus orageux que seul lui pouvait capter en raison de leur position. Et il avait chuchoté la dernière partie de sa phrase dans un souffle, pas con au point de se trahir tout seul. Pour le reste du monde il venait simplement de s'excuser poliment, ce qui contrastait avec les faits énoncés par Manson.

Évidemment, l'adulte avait plus d'autorité et convaincrait aisément les esprits les plus soumis à la hiérarchie... Bon sang, c'était une Académie et quasiment tous les élèves avaient au moins dix huit ans. Ils étaient théoriquement formés pour ne pas croire tout ce qu'ils entendaient.

Tandis que ce crétin congénital lançait des ordres – il avait toujours aimé ça – aux étudiants afin de les disperser, Charlie fut tenté de pratiquer une échappée discrète mais il n'eut pas l'occasion de se mêler aux élèves car ceux-ci faisaient un petit détour pour l'éviter. Bande de trolls des cavernes... Il leur en foutrait lui, de la solidarité et de l'esprit critique. Surtout que si ces lâches s'étaient attardés ils auraient pu voir le professeur penché sur l'adolescent d'une manière très peu protocolaire, surtout vu le comportement du blondinet qui avait rapetissé de plusieurs centimètres et tenait à peine debout. Toute son énergie était concentrée dans sa verve, avec laquelle il incendia une nouvelle fois son interlocuteur sans en avoir vraiment l'air.

- J'ignore totalement de quoi vous parlez, professeur... Mais j'espère que vous aimez le coin, vous risquez d'y rester longtemps. Il se recula lentement dans l'optique d'échapper à la situation et rejoindre son cours.

- Je suis patient, Beau-Papa. Très patient.

C'était toujours de cette manière qu'il lui avait fait comprendre qu'il était plus jeune et qu'un jour viendrait où James se retrouverait en position de faiblesse. C'était ainsi qu'allait le monde.

lumos maxima
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Mer 5 Sep - 16:30
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 Voilà que la gamine ose encore ouvrir la bouche. Décidément j’ai dû foirer quelque chose dans son éducation. Le coin, dit-elle? Arcadia Bay je suppose. Il me plaît en effet, mais il me plairait davantage sans sa tête ahurie juste devant la mienne. Je me redressai et retirai ma main de son épaule avant qu’elle ne me parle de sa patience. Patiente? Elle? Bornée plutôt.

-Tu es patiente, dis-je d’un ton amusé, et alors quoi? Tu vas nous refaire une grève de la faim?


 La petite garce avait déjà essayé ce genre de caprices afin de me faire partir de ma propre demeure, plus jeune. Comme si la voir affamée allait m’inquiéter. Comme si sa souffrance pouvait éveiller un quelconque sentiment de pitié à son égard. Elle ne supportait pas ma présence, je pense qu’elle devait être jalouse de l’attention que me prêtait sa mère. Depuis toute petite je la soupçonne d’avoir un problème avec elle. Toujours à la vouloir dans ses bras, toujours à pleurer, toujours à s’accrocher à ses robes dés que j’entrais dans la pièce. Une insupportable chouineuse incapable de s’émanciper. L’envoyer en foyer était pour son bien: il fallait qu’elle apprenne à vivre sans sa mère pour la surveiller et la câliner toute la journée. Et il fallait qu’elle apprenne à respecter l’autorité. Si sa mère avait abandonné le père de l’enfant c’est qu’il ne devait pas leur importer beaucoup, alors pourquoi ne pas se réjouir d’avoir un gentil beau-papa?

 Cette «grève de la faim» s’était rapidement soldée par un évanouissement à l’école. Ridicule. Elle n’a jamais rien eu pour me faire chanter, pas plus avant qu’aujourd’hui. Aucune marque visible de violence sur son corps, aucun témoin susceptible de la soutenir, seulement une plainte revenant sur des événements qui s’étaient déroulés il y a quatre ans de cela. Finalement, je n’avais rien à craindre de sa plainte, mais je refusais de laisser la liberté à des juges de remettre en question mes méthodes éducatives.

 Les étudiants qui attendaient là se pressaient enfin dans l’ouverture de la salle de classe pour assister à leur premier cours. La sonnerie avait sans doute déjà retenti sans que j’y prenne garde et mes élèves devaient m’attendre eux aussi: rien de mieux qu’un retard pour faire bonne impression dés le premier jour. Je lançai un dernier regard assassin à Charlie et lui pris la main, l’écrasant légèrement entre mes doigts. Je n’allais pas lui permettre de fuir aussi facilement. Ma présence à l’université ne sera pas la chose la plus agréable qu’elle aura à vivre. J’avais quelques mois devant moi pour le lui faire comprendre, en espérant qu’elle ne soit pas trop limitée pour comprendre mes intentions.

-Je n’ai pas plus de temps à perdre avec toi pour le moment. Fais le nécessaire et je te foutrai la paix.

 Elle avait dû oublier après ces quelques années ce dont j’étais capable. À vrai dire, je l’avais oublié moi aussi. Carte blanche.

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Mar 30 Oct - 18:11
Charlie McKenneth
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Charlie McKenneth
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Ce double crétin raclure de bidet trouvait toujours le moyen de retourner la moindre de ses paroles contre elle, c'était tout de même assez incroyable. Le temps n'était-il pas censé rendre les gens de plus en plus gâteux ? James Manson était encore capable d'avoir pactisé avec le Diable lui-même pour échapper à la malédiction des mortels. Mais quelle âme aurait-il donné ? La sienne était bien trop pourrie pour qu'elle intéresse le moindre démon, alors le roi des Enfers ? Aucune chance !

Tout à ses considérations, Charlie fut soufflé de constater qu'il était encore capable d'ironiser à propos de cet incident arrivé lorsqu'elle avait à peu près dix ans si ses souvenirs étaient bons. Évidemment pour lui cela n'avait été qu'une réaction stupide d'adolescente, et encore maintenant il devait être persuadé qu'il s'agissait d'un caprice. L'homme était pourtant intelligent, mais semblait comme aveuglé par ses propres désirs, au point de ne pas être capable de voir la souffrance d'une enfant déracinée de chez elle et qui sentait qu'elle n'était pas désirée là où elle se trouvait.

- C'était bas. Même pour vous... Décidément le vouvoiement lui arrachait la gorge mais elle sentait qu'il ne fallait pas trop titiller les limites. Et je vous rappelle que déjà à l'époque cela n'avait pas été sans...conséquence.

Cela avait été très bref mais en effet, la mère de Charlie avait été convoquée seule – en tant que seule responsable légale puisque l'enfant refusait obstinément de marquer le nom de James sur les papiers – par l'institutrice qui s'était souciée de son état. Cela avait malgré tout une petite victoire pour la petite, puisque sa mère avait recommencé pendant quelques jours à se préoccuper d'elle, et à faire chambre à part... Avant qu'il ne reprenne les rênes.

Bien, aux vues du peu de personnes restant maintenant dans le couloir ils étaient maintenant tous deux en retard. Bravo, excellent... Si James avait le privilège de l'autorité ce n'était pas son cas à lui, et il espérait encore secrètement ne pas se faire remarquer dès les premières semaines de la rentrée. Loupé, sans aucun doute.

L'insecte qui aurait mérité un bon coup de talon sur la tronche renvoya son célèbre regard noir à Charlie, et celui-ci se sentit misérablement retourner en enfance, à l'époque où les cris avaient laissés place aux coups. Finalement, le cerveau n'oublie pas tant que cela. Un petit cri s'échappa de ses lèvres lorsque sa main se retrouva coincée entre les doigts de l'adulte, et toutes les sirènes d'alarme se mirent à sonner dans sa tête. Fuite. Sauve qui peut. Aussi dès qu'il la relâcha elle n'en ajouta pas et s'enfuit au hasard des couloirs pour s'éloigner du monstre de ses cauchemars, en chair et en os.

lumos maxima
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