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Sad but true feat. Alec

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Jeu 29 Aoû - 12:12
Teddy Abolick
We rise by lifting others.
Teddy Abolick
Messages : 731
Emploi/loisirs : Régisseur

Journal perso
Ardoise (dortoirs):
Pendant un instant, j’avais presque regretté d’avoir rétablit la vérité. Le viage d’Alec était passé par toutes les émotions avant d’être finalement réjouit et de se jeter dans mes bras. J’avais tenté de reculer pour éviter l’accolade. Malheureusement, c’était trop tard. Il faut dire, je ne m’attendais pas à ce genre de réaction non plus; Je me doutais qu’Alec serait content de savoir que son meilleur ami n’était pas mort. Mais pas au point de se jeter sur moi. On s’entendait plutôt bien tous les deux, mais nous n’avions jamais eu ce genre de relation non plus.

Je me figeai donc, alors que le brun me serrait contre lui en s’exprimant. Il était définitivement heureux et réjouit de savoir Eli en vie. Je ne pouvais pas imaginer ce que c’était que de le croire mort pendant tout ce temps. Je me serais bien réjouit aussi. Mais dans l’immédiat j’étais surtout en train de prier pour qu’Alec me relâche. J’avais l’impression de commencer à étouffer. Je faisais de mon mieux pour rester calme. Je n’osais même pas le repousser parce que cela signifierai poser mes mains sur lui.. Pour vous dire à quel stade j’en étais. Le souvenir de Vlad était encore trop frais dans mon esprit…

Lorsqu’Alec se recula, j’eus l’impression de respirer à nouveau. Et là, mon cerveau commença à digérer l’information. Elijah m’aimait, toujours ? J’avais un peu de mal à le croire. Pourtant j’imaginais mal Alec mentir dans un moment pareil. Je forçais un sourire lorsqu’il s’excusa. Mais clairement, j’avais juste envie de rentrer chez moi à présent. J’avais trop sociabilisé pour aujourd’hui.

- T’inquiète, tu pouvais pas savoir…

Ce fut tout ce dont ma voix réussi à formuler. Je sais, c’est triste. Et il faut croire que les dieux étaient en faveur d’Alec aujourd’hui. En effet, comme s’il avait entendu qu’on avait besoin qu’il se manifeste pour prouver la véracité de mes propos, la silhouette d’Elijah se décrit à quelques mètres de nous. Il devait nous avoir vu, il se dirigeait en notre direction. Toujours dans cette même émotions, lorsqu’il le vit, Alec alla se jeter sur Elijah. Mon regard croisa celui du blond un instant, je hochais la tête pour le saluer et profitait de la distraction qu’il venait d’apporter pour fuir les lieux.

J’aurais pu me sentir coupable. Après tout, Alec m’avait demandé de le raccompagner. Mais à présent il avait Elijah. Et j’étais presque sûr que s’il avait su ce dernier en vie, il ne m’aurait jamais appelé. Alors je ne servais plus à rien. Autant partir et leur épargné une scène des plus gênantes et embarrassantes. J’avais encore du mal à croire qu’Elijah aie pu dire à Alec qu’il m’aimait malgré tout. Vu son comportement à l’hôpital la dernière fois que j’avais voulu lui parler… Mais une part de moi ne pouvait s’empêcher de se réjouir, de se dire qu’Elijah m’aimait et qu’il n’était donc pas parti avec quelqu’un d’autre… Sérieusement, c’est débile Teddy, arrête, t’as merdé, il ne veut plus te voir, c’est aussi simple que ça, arrête de te faire des idées. Et dire qu’il allait encore qu’on subisse un dernier cours de musique de film ensemble dans quelques semaines...
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Jeu 29 Aoû - 14:40
Elijah Holtz
Poulet-Spartiate
Elijah Holtz
Messages : 852
Localisation : Arcadia Bay
Emploi/loisirs : Professeur de cinéma

Journal perso
Ardoise (dortoirs):
La tempête ayant ravagé Arcadia Bay faisait la une des journaux ces derniers jours. On comptait des décès, des destructions matérielles à n’en plus finir mais également un scandale au sein-même de Blackwell. J’avais l’impression d’assister à une véritable apocalypse. Y avait-il une cause scientifique à ces désastres ? C’est ce que les chercheurs s’affairaient à déterminer. Cela ne pouvait pas être mis sur le compte du surnaturel ou d’étrangers verts venus d’une autre planète n’est-ce pas ? Bref, j’étais abasourdi et en deuil. J’espérais que l’Académie et/ou la ville organiserait une commémoration prochainement. Personne n’était prêt à reprendre le train-train de sa vie et il était important de se sentir unis après un tel drame. De mon côté, je n’avais que peu de blessures extérieures en-dehors de coupures plutôt superficielles. Une fois rentré chez moi, j’avais dormi durant presque une journée entière, assommé par la panique et les efforts physiques qui avaient été nécessaires pour nous sortir du pétrin au Croissant de Lune. Je n’avais cependant pas perdu tout sens de la réalité puisque, dès le réveil, j’avais appelé l’hôpital le plus proche pour m’enquérir auprès d’Alec puis téléphoné à Kate pour m’assurer de son état – que certaines lignes aient survécu était incroyable ! - . Tous les deux étaient en vie, ce qui était plus que rassurant même si l’écossais avait été plus amoché que nous. Rien de grave semblait-il, Dieu soit loué. Ce soir-là, je n’avais rien pu faire d’autre que de demander de leur envoyer des secours le plus rapidement possible. Était-ce cette équipe qui les avait retrouvés ? Ma conscience en serait soulagée mais le plus important n’était pas là.

Il me fallut attendre le lendemain encore pour être prêt à mettre les pieds dehors. Mon hibernation n’était pas seulement une décision personnelle, mais aussi une recommandation de la mairie qui tentait de remettre le plus d’ordre possible afin de garantir la sécurité de tous. Les magasins étaient fermés, mais du porte-à-porte était assuré pour vérifier que tous les habitants disposaient du nécessaire. À mon sens, la gestion de cette crise était exemplaire. Difficile de s’en plaindre, vraiment. Ne recevant plus les chaînes télévisées, mon unique source d’information était le quotidien local. À l’intérieur, j’y découvrais sans cesse des tragédies déprimantes que je pensais impossibles ici. Il me fallait prendre l’air. C’était urgent si je voulais conserver ma santé mentale. Ainsi, je m’habillais en hâte et conduisis en direction de mon meilleur ami. Les lieux étaient plein à craquer et le personnel au bord de la crise de nerf. J’étais navré pour eux… Après une dizaine de minutes d’attente, j’appris que le garçon était à l’extérieur avec un visiteur. Ce n’est pas ça qui me refroidirait, tant pis si c’était impoli !

Je sortis dans les jardins et me lançais à sa recherche. La joie n’était franchement pas omniprésente ici tant ce semblait être le lieu propice à l’annonce de pertes humaines. Mieux valait-il que je me bouche les oreilles pour ne pas arriver en mille morceaux à destination. Je tournais de la sorte pendant au moins cinq bonnes minutes, me prenant un instant pour une Alice confuse au cœur d’un labyrinthe, avant d’apercevoir sa silhouette à quelques mètres de là. Je me précipitais avec un sourire sur le visage, puis interrompis ma course en découvrant l’identité de son interlocuteur. Merde. Je restais paralysé quelques secondes, le temps de réussir à prendre mon courage à deux mains. J’arrivais à leur hauteur lorsqu’Alec m’aperçut et, sans crier gare, se jeta sur moi. Surpris, je failli tomber en arrière mais parvins à maintenir ma balance juste à temps. Je lui frottais le dos, soulagé de le voir si en forme.

- Hey…, lui murmurais-je comme pour le rassurer.

Pourquoi était-il dans un tel état ? Ne lui avait-on pas transmis mon appel ? À moins que ce ne soit que de la joie à l’état pur. Sentiment partagé si tel était le cas. J’avais tellement craint de le perdre ce soir-là… Ce qui s‘était produit dépassait l’entendement et je ne doutais pas que cela finirait enfin par nous rapprocher. D’un drame, il en ressortait toujours un minimum de positif non ? Bien que je m’efforçais à tenir mes yeux à distance du musicien alors que le Scottish menaçait toujours de m’étouffer, je ne pus me retenir bien longtemps. Et ce qui devait arriver arriva. Nos regards se croisèrent et son simple hochement de tête me brisa le cœur. Je n’avais pas oublié nos différends mais… Bordel, je donnerais tout pour les effacer et me ruer vers lui. Si je n’étais pas paralysé par l’étreinte du troisième protagoniste évidemment. Je sentis des larmes de regret se manifester tandis que je lui rendais son salut puis le voyais s’éloigner avant de disparaître de mon champ de vision. Devais-je lui courir après ? L’intimer de faire marche-arrière ? Non. L’important était Alec. M’assurer qu’il n’était pas totalement à la masse. Ravale tes pleurs et garde les pour plus tard idiot.

- Des béquilles hein ? Comme si tu n’étais pas déjà assez…


Personne ne connaîtrait la fin de ma phrase puisqu’il ne m’en laissa pas le temps.
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Sam 31 Aoû - 18:21
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ALEC
&
TEDDY
And it's peaceful in the deep Cathedral where you cannot breathe
Alec le bulldozer s’était rué sur Teddy pour le serrer fort contre lui. Tout comme lui ne savait pas ce qui lui était arrivé, le musicos ne pouvait pas se douter de l’incroyable cadeau qu’il venait de lui faire. Il l’avait libéré d’un poids, sauvé d’une culpabilité aux airs de déjà-vu et sorti de l’eau quand Alec voulait rester éternellement immergé. Peut-être que s’il avait été plus à l’écoute de l’autre et moins concentré sur ses propres émotions radiantes, Alec aurait pu s’apercevoir que celui qu’il tenait fermement contre lui avait cessé de respirer. Que son souffle avait été coupé net et qu’il cherchait désespérément du regard une issue à cette entrave de chair et d’os. Ses yeux étaient fermés par la joie incontrôlable de savoir son meilleur ami en vie. La petite voix de l’espoir, faible et fatiguée de se battre, se réjouissait dans sa tête et se consolait de ses blessures. Il ne fallait pas mentir pour autant : l’écossais avait bien perdu tout espoir de retrouver Elijah. Putain qu’il était bon de s’être trompé ! Qu’il aimait avoir eu tort ! Il explosait de joie et ses larmes virevoltaient dans le dos du garçon. Les couleurs rendues floues par l’eau dans ses yeux étaient subitement plus vives. Merci. Merci mille fois Teddy. Il ne saurait sûrement pas à quel point il le remerciait d’être venu le voir et le chercher ce jour-là. Et ce n’était très certainement pas son prochain geste qui le lui ferait savoir.

Le jeune homme se recula juste à temps pour voir s’approcher du banc sur lequel ils s’étaient assis. Il essuya les torrents sous ses yeux et les écarquilla. Il lui fallait mieux voir. Après toutes les horreurs que le monde lui avait fait subir, le destin semblait maintenant s’acharner dans toute sa cruauté en lui servant le garçon blond sur un plateau. Incapable de voir l’inhumanité des circonstances, Alec se leva soudainement en s’efforçant de ne pas hurler. Quelle idée de poser son pied aussi violemment sur le sol quand on avait un plâtre ! Propulsé conjointement par la surprise, l’énorme bonheur et le soulagement de le voir, le garçon se jeta dans les bras d’Elijah et le serra plus fort qu’il n’avait jamais serré qui que ce soit dans ses bras. La Terre cessa de tourner. Les lumières naturelles du ciel s’éteignirent et ils étaient plongés dans le noir, seuls sur Terre. Il était vivant ! L’écossais pouvait sentir le parfum du garçon se mélanger à son odeur corporelle qu’il connaissait bien pour l’avoir accompagné dans ses parties sportives adolescentes des centaines de fois. Il pouvait sentir la chaleur de son corps imposant et musclé. Alec pouvait toucher sa peau bouillante et s’enivrer de la sensation qu’elle procurait à ses doigts et sa joue recouverte d’une barbe de trois jours.

Teddy s’en était allé mais dans l’égoïsme de sa réalisation, Alec ne le vit pas. Il avait été sincèrement content de le voir débarquer à l’hôpital et s’en était voulu de ne pas le contacter plus souvent. Le garçon était un homme bien. Son geste n’en fut que plus incompréhensible. Dans l’euphorie de ses retrouvailles, le garçon ne laissa pas Elijah terminé et se précipita sur ses lèvres. Ils échangèrent leur deuxième et dernier baiser. Leurs lèvres restèrent immobiles une seconde, puis celles d’Alec caressèrent les siennes avec tendresse. Les larmes avaient recommencé à couler timidement sur ses propres joues. Cette journée était chargée en réalisations. Il venait d’une avoir une deuxième tout aussi improbable et chamboulante. Ce baiser, bien que tendre, n’était… Qu’amical.

“Tu es… Tu es vivant. Bloody hell, Elijah t’es vivant ! T’es vivant !”

Il le regarda une seconde puis grimaça. Alec tourna la tête pour chercher le musicien du regard. Et merde ! Il n’avait même pas pensé à lui. Et ni Elijah, ni Teddy n’étaient dans sa tête pour assister à la réalisation amicale qu’il venait de conclure. Pour son plus grand étonnement - et soulagement, ok, d’accord - il ne le vit pas. Cela ne voulait pourtant pas dire qu’il n’était pas lui en train de les regarder à distance. Allait-il faire l’autruche et faire comme si leurs lèvres ne venaient pas de devenir intimes ? Bien évidemment !
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Dim 1 Sep - 18:49
Elijah Holtz
Poulet-Spartiate
Elijah Holtz
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Localisation : Arcadia Bay
Emploi/loisirs : Professeur de cinéma

Journal perso
Ardoise (dortoirs):
Le terme « euphorique » était un euphémisme pour décrire la scène se déroulant dans les jardins de l’hôpital d’Arcadia Bay. Si j’étais heureux de voir Alec en un seul morceau, ce dernier était sur le point d’être foudroyé par une crise cardiaque ou Dieu ne sait quoi. De sa joie menaçait de s’écouler un flot de larmes que je sentirai couler le long de mon cou pour finalement imprégner mon col. J’avais l’impression d’être subitement revenu d’entre les morts tant tout cela me paraissait presque exagéré. Peut-être était-ce bien le cas. Pour lui tout du moins, car j’étais à peu près sûr de n’avoir jamais passé l’arme à gauche. L’hôpital n’avait donc pas transmis mon appel. Dans le cas où cette théorie se vérifiait, si les rôles étaient inversés j’en serais tout autant bouleversé ! Ainsi, je ne pouvais que comprendre son comportement. J’allais tenter une boutade à deux balles comme je lui en avais tant balancé depuis que nos chemins s’étaient croisés mais il m’interrompit. Non, non ! Pas en me coupant la parole ! Mais bel et bien en se jetant sur ma bouche sans que je ne voie le coup venir. Ce fut extrêmement gênant. Pour moi. Je restais là, mes mains posées sur ses épaules, les lèvres immobiles et les yeux grands ouverts tant je ne comprenais pas ce qui m’arrivait. Alerte : déconnexion du cerveau, rebootage nécessaire ! Impossible de comparer nos deux baisers. Le premier n’était qu’un vulgaire défi, une blague d’adolescents. Ici, l’échange était spontané, non-calculé et juste… Bien trop réel d’une certaine manière. Je n’étais pas sûr d’en saisir tout le symbolisme. À moins qu’aucune interprétation outre un soulagement de sa part ne fût nécessaire ? Impossible de ne pas douter maintenant que je connaissais ces sentiments (passés ?) à mon égard.

J’étais interdit. Il m’embrassait si tendrement et pourtant je me refusais d’en faire autant même si je ne le repoussais pas. Ce ne serait pas correct de ma part. Non seulement car je n’avais jamais rien éprouvé – à ma connaissance – de réciproque mais aussi parce que… Teddy. Le musicien s’était tenu devant moi quelques secondes auparavant à peine. Son image imprégnait encore mon esprit. Et s’il assistait à cette scène en cachette ? Je ne voulais pas qu’il assiste à cela. Ok, mon raisonnement aurait pu être le suivant : je lui rends la monnaie de sa pièce après ce dont j’avais été témoin. Cependant, ma rage s’était peu à peu dissipée pour faire place à l’incompréhension, le doute et… le manque. Processus plus ou moins amorcé lors de la catastrophe au Croissant de Lune. Craindre pour sa propre vie remet les choses en perspective vous savez ? Qui plus est, je ne voulais pas utiliser l’Écossais pour égaliser les scores. Jamais.

Je ne mentirai pas en prétendant que je ne fus pas soulagé une fois cet échange arrivé à son terme. À croire que je venais de passer un examen essorant qui me lançais toujours pantois même une fois la copie rendue. Bien sûr, je tentais de ne rien laisser paraître et fut ravi qu’Alec m’offre la diversion idéale. J’essuyais ses larmes avec mon pouce puis répliquais avec malice :

- Comme si tu pouvais te débarrasser de moi aussi facilement. Et puis, il semble que rien ne peut nous séparer bien longtemps. Malheureusement pour moi…

Je poussais un long soupir pour mieux le révolter et lui redonner le sourire. En outre, après ce terrible épisode de la tempête, je ressentais le besoin pressant de sa compagnie. Il me manquait. Sûrement était-ce partagé. Du moins l’espérais-je. J’avais très récemment eu un aperçu de ce que pourrait être ma vie une fois tous mes proches disparus et je refusais de connaître ça à nouveau. Derrière tous ces malentendus et drames, j’avais la sensation que notre amitié était toujours aussi forte qu’autrefois. Le jeu du flirt au café prouvait que l’alchimie entre nous n’avait pas plié bagages !

- Il est parti quand…

… quand je suis arrivé. L’étudiant venait de remarquer le départ précipité de mon ancien petit-ami. Je déglutis comme pour soulager ma culpabilité et me racla la gorge. Drôle de réactions en chaîne mais c’était tout ce dont j’étais capable. Clairement, je ne tenais pas à m’arrêter sur le sujet plus longtemps.

- Je ne sais pas ce que tu as vu aux infos mais… Arcadia est encore un vrai carnage. Certaines zones sont toujours dangereuses et… Je me disais que…, marmonnais-je avec peine. Enfin, peut-être que tu te sentirais plus en sécurité chez moi… Quelque temps. Le temps de te rétablir je veux dire !

Yep, trouve ça comme excuse mec. De l’art. Avouer ta solitude et l’envie de renouer avec ton meilleur ami perdu de vue pendant 15 ans serait bien trop sincère ! J’aurais pu me donner une gifle je vous jure. Pour me défendre, l’idée m’avait assailli aussi brusquement que mon interlocuteur avait bondit sur moi.

- Enfin, ne te sens pas obligé…, rajoutais-je en baissant le regard en direction de mes chaussures durant un instant de malaise.
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Sam 21 Sep - 18:15
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ALEC
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TEDDY
And it's peaceful in the deep Cathedral where you cannot breathe
Digne d’une scène hollywoodienne, le spectacle qui avait été donné dans la cour de l’hôpital avait sûrement happé quelques regards indiscrets et attendris. L’étreinte était sincère, belle et pure. Elle avait ce petit goût d’imprévu, de surprise et d’audace. Elle avait l’odeur de deux parfums masculins qui se découvraient et s’harmonisaient pour en créer une nouvelle. Elle avait cette tendresse de deux amis qui se redécouvrent et se retrouvent. Elle avait cette innocence d’une réalisation tardive. Ils étaient amis. Ils avaient toujours été amis. Ils s’aimaient. Bordel, ce qu’ils pouvaient s’aimer. Longtemps, Alec avait pensé que l’un des deux débordait de sentiments pour l’autre et lui faisait de l’ombre. Aujourd’hui, il comprenait que ce fantasme, cette chimère n’était pas vraie. Légendaire, elle s’était pourtant ancrée dans son corps qui réagissait drôlement au sien. Elle s’était attardée dans ce baiser tendre et particulier. Car comme toute légende, elle trouvait à sa source une part de vérité : de vieux sentiments d’un jeune garçon qui découvrait sa sexualité en même temps que la beauté de l’amour ; qu’un savant mélange d’hormones et d’attentions avaient suffi à mélanger, à confondre. Peut-être étaient-ce les siennes de lèvres, inertes et interdites, qui avaient suffi à enterrer cette promesse faite de rêves et de fictions. Il n’avait pas répondu à son cœur fou de soulagement. Si Alec faisait le choix de se murer dans le déni, dans l’oubli de ce qu’il venait tout juste d’arriver, il n’en oubliait pas moins les conséquences, les regards et les possibles âmes qu’il avait peut-être chamboulées. Pourvu que Teddy n’ait rien vu. Il n’avait pas mérité cela. Personne ne méritait cela. Lui faire comprendre que tout cela n’était qu’amical serait bien compliqué… Alec lui-même doutait d’y avoir cru si les cartes avaient été échangées. La tendresse de ses lèvres fut finalement rejointe par la douceur de son geste : il essuyait les larmes qui perlaient sur ses joues de son pouce et le regardait en blaguant. C’était bien lui. Le même humour. Les mêmes fossettes. La même main rassurante. Un sourire se déployait sur son visage, parachute d’une chute vertigineuse dans l’inconnu. Où étaient-ils en train de tomber, maintenant ? Le lapin s’était échappé, loin dans le terrier.

“T’es vraiment con, tu le sais ça ? T’aurais pu appeler ! Tu me refais un truc comme ça je te jure que c’est moi qui t’achève.”

L’hôpital avait pansé ses plaies physiques mais avait négligé les plus traumatiques. L’institution avait omis de lui signaler un appel manqué, un appel crucial. Un tout petit message de rien du tout qui aurait pu l’aider à voir le jour dans cette nuit noire. Quelques mots à peine qui auraient suffi à lui faire sortir la tête de l’eau. Son cœur battait la chamade. Il pouvait presque l’entendre se fracasser contre son abdomen. C’était peut-être dangereux ? Peut-être aurait-il fallu qu’il consulte immédiatement ? Non. C’est l’euphorie. C’était donc ça, l’euphorie.

Quand quoi ? Le regard soulagé du garçon se figea dans la panique. Pourvu qu’il ne l’ait pas vu. Pourvu qu’il soit parti d’abord. Le con ! Mais le con ! Alec ne pipa mot. Mieux valait se taire si on voulait oublier cet événement. Non pas qu’il soit fâcheux, juste… inapproprié. Merci Elijah. Celui-ci lui offrait une issue de secours. Ils n’auraient pas à avoir cette conversation aujourd’hui. Ni demain. Enfin si, peut-être demain. Le bout du chemin serait sans doute rassurante pour le beau blond et aussi, Alec aurait sans doute mieux faire de tirer fort sur le pansement.

“Oui, les infirmiers en parlent sans arrêt… C’est vraiment… effroyable ce qu’il s’est passé. C’est vraiment une ville de fous !”

Il était à des milliers de kilomètres de là, incapable de prédire ce que son meilleur ami allait dire. Rien ne laissait présager une telle invitation selon lui. C’était iréel. Aussi fut-il complètement pris au dépourvu quand les mots firent enfin leur cheminement. Ses capacités cognitives étaient-elles grillées toutes autant qu’elles étaient ? Il devait avoir l’air fin car déjà Elijah s’expliquait et lui promettait qu’il n’attendait pas nécessairement une réponse positive. La demande le touchait au plus profond de son être. Il aurait sûrement déjà hurlé OUI ! OUI JE LE VEUX ! s’il n’y avait pas eu ce baiser troublant. Pas tellement parce qu’il l’avait apprécié. Au contraire, parce qu’il avait été déstabilisé de découvrir qu’il l’avait laissé… froid. Le garçon luttait en silence contre l’idée que ses lèvres étaient merveilleuses et détenaient un pouvoir magique inégalé. Il avait suffi qu’il l’embrasse pour qu’Elijah l’invite à dormir - ou plutôt vivre, mais c’est même pire - sous le même toit que lui ?

“Tu crois pas que ça va un peu vite ? J’suis pas ta pute, hein ?”

Il éclata volontier de rire, laissant toute la pression de ces derniers jours se dégonfler comme un ballon de bauderuche qu’il aurait malencontreusement avalé.

“Je… sais pas si c’est une super idée. Honnêtement… T’as l’air en pire état que moi. Ce petit truc, là ?”, il balaya sa jambe encastrée d’un revers de main, “Mais c’est tellement rien, ça…”

Elijah avait l’air fatigué. Un peu creusé. Oh, bien sûr, on pouvait mettre sa mauvaise mine sur le compte de la catastrophe. C’était même difficile de faire autrement. Mais le départ précipité de Teddy lui disait que tout cela n’était que le bout émérgé de l’iceberg. Ils étaient finalement sortis de l’eau, ce n’était pas pour y retourner.

“Je peux… Peut-être dans quelques jours. Si je vois que c’est la merde. Si je vois que j’ai… Merde j’ai des escaliers. Bon, en fait pour tout te dire, Noreen m’a déjà proposé de squatter chez elle. Bon… Okay elle a deux petits monstres chez elle. Et je pensais que ça m’aiderait à oublier le fait que t’étais mo… enfin que t’aies pas appelé. J’vais y réfléchir. Mais ça nous empêche pas se voir si t’as besoin. Je serai toujours là.”

Il lui ébourrifa gentimment les cheveux en mettant fin à sa tirade.

“Mais puisque tu insistes… tu peux prendre mon sac. Non, vraiment, je sens que ça te ferait plaisir.”

Lui attrapa ses béquilles et commença à avancer. Vue la vitesse folle à laquelle il détalait, Elijah aurait bien vite fait de le rattraper.

“J’ai tenu promesse… Tu sais ? Même si j’avais rien promis. Enfin tu m’as compris !”, lui souffla-t-il lorsque son meilleur ami - putain ce que c’était bon de le retrouver ! - arriva à sa hauteur.
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Dim 22 Sep - 18:23
Elijah Holtz
Poulet-Spartiate
Elijah Holtz
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Ardoise (dortoirs):
- Mais je l’ai fait ! protestais-je en réponse à sa critique.

Oui ! Je l’avais fait ! Ce n’était pas ma faute si mon message c’était perdu dans le néant de la mémoire de la réceptionniste ! Dès que j’avais retrouvé un semblant de forme, je m’étais empressé de prendre de ses nouvelles pour m’assurer qu’il n’avait pas été emporté par les flots. Comment aurait-ce pu être autrement ? Malgré nos différends, Alec était un pilier dans ma vie. Du moins l’avait-il été et s’apprêtait-il à le redevenir. Être indifférent à son sort tel qu’il m’en blâmait serait totalement absurde ! Mais peu importe. Je n’allais pas coller un procès au derrière de l’hôpital pour si peu. L’essentiel était que nous nous étions retrouvés grosso-modo en forme et surtout… en vie. Pourquoi perdre davantage de temps avec ce malentendu. Si je tirais un enseignement de la catastrophe naturelle ayant fait rage, c’était que la vie est bien trop courte pour s’arracher les cheveux sur des bêtises pareilles.

La tension suite au baiser s’apaisait enfin lorsque je larguais une invitation sortie de nulle part. Bon, à vrai dire c’était inexact. J’avais mes raisons. Je souhaitais venir en aide à l’Écossais tout comme je désirais apaiser ma solitude qui menaçait de me rendre dingue. Et après ce qui venait de se dérouler avec Teddy, Dieu sait que j’avais besoin d’être diverti pour ne pas repasser cet instant en boucle jusqu’à m’en attraper la nausée. Mon interlocuteur paraissait se perdre dans ses pensées tant son regard fixait un point invisible et sa bouche refusait de se fermer, lui collant une expression hébétée sur la figure. Avais-je commis un mauvais pas en lui proposant de crécher chez moi le temps qu’il se rétablisse ? À une époque, ce dernier s’en serait réjoui et aurait été le premier à me renvoyer l’invitation (en vérité, il ne venait que rarement à mon domicile…). Aujourd’hui, c’était différent. Pourquoi ? Car il m’avait avoué la vérité sur ses sentiments ? Car il venait de poser ses lèvres sur les miennes et que j’étais resté planté raide comme un piquet ?

Sûrement s’aperçut-il de son absence temporaire puisqu’il s’empressa de lancer une blague pour briser le début de gêne qui s’installait entre nous. Ce fut une réussite. Un point pour le brun ! Je pouffais avant de rajouter :

- Je le sais bien. Je me respecte un minimum tout de même…

J’imitais une grimace de dégoût, le poussant doucement du bout du bras comme s’il risquait de me contaminer. Son semi-refus ne fut pas réellement une surprise. Alec préférait probablement ne pas compliquer la situation que ce soit vis-à-vis de nous deux mais aussi de mon petit-ami. Si je pouvais toujours le considérer comme tel. Serait-ce une entreprise ajoutant d’autant plus de confusion au lien qui nous unissait que de se prendre au jeu de la colocation durant plusieurs semaines ? Peut-être. Sûrement avait-il raison de me proposer un compromis. J’étais un peu déçu, certes, mais c’était mieux que rien. Je lâchais une petite protestation quand il vint me frotter le crâne mais accepta sans un mot de porter son sac. Quel profiteur ! Me voilà à ses ordres maintenant ! Il ne me restait plus qu’une option : me venger à ma façon.

- Je comprends. Je veux dire… Une belle fille t’invite à passer chez elle et tu perds la tête, délaissant ton meilleur ami. Qui suis-je pour te blâmer, je t’ai fait le coup cent fois au moins. Mais tout de même… Alec… Elle est trop jeune pour toi et je pensais que ses attributs féminins suffiraient à te faire fuir…, dis-je avant de lâcher un long soupir et de reprendre dans un murmure. Je fais du tourisme pendant quinze ans et le voilà hétéro… Au moins, tu m’étais plus fidèle quand t’étais gay !

Je fis mine d’être fâché, mais un simple coup d’œil vers lui suffit à me décocher un sourire. Comment perdre toute sa crédibilité ! J’étais faible ! Avant de recevoir un commentaire moqueur de la part de l’étranger (comme si je n’en étais pas un moi-même), je répliquais :

- Désolé mais t’as vu ta touffe ? Comment veux-tu que je me retienne de rire ? Tu ne ressembles à rien.

L’amour vache. C’était ce qui caractérisait le mieux notre relation. Mais il me le rendait tellement bien ! Quand nous nous connaissions encore peu, le garçon avait tendance à se vexer de ce qu’il considérait être des attaques personnelles et mesquines. Plus les semaines s’écoulaient cependant, plus il était parvenu à prendre cela au second degré et avait réussi à se développer une répartie excellente. Oui, si Alec est sassy avec vous, j’y suis pour quelque chose. Pris de remords malgré tout, je déposais un bisou sur sa joue, me moquant des regards indiscrets qui devaient être persuadés que nous étions en couple.

- So much better.

Je parlais évidemment de la manière dont nos lèvres venaient toucher l’autre. Plus naturel et moins embarrassant. Celui-ci semblait gommer le précédent, comme si nous repartions sur de nouvelles bases. Un chapitre entier à écrire ensemble. C’est sur cette réflexion poétique que mon interlocuteur reprit la parole. Il me fallut une poignée de secondes pour saisir à quoi il faisait référence. Le musicien. Le message que je lui avais demandé de lui transmettre si j’étais emporté par les eaux. Mes sourcils se froncèrent instinctivement tandis que mon visage se fermait brusquement. Je regardais devant droit devant moi, sans réellement voir quoique ce soit.

- Je te remercie. Mais ça n’a pas changé grand-chose il semblerait.

Oui, à en voir la manière dont Teddy avait décampé à toute vitesse dès mon arrivée, ma déclaration n’avait servi à rien. Je devais en conclure que tout était bel et bien terminé entre nous… Aucun retour en arrière semblait envisageable. Jamais accepterait-il de me parler de ce qui s’était produit ou me présenterait-il des excuses. Dans ma crainte de mourir, je m’étais fourvoyé en pensant que mes sentiments auraient une quelconque importance à ses yeux y étant devenus opaques.
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Lun 21 Oct - 16:42
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Anonymous
ALEC
&
TEDDY
And it's peaceful in the deep Cathedral where you cannot breathe
Un petit garçon pris la main dans le jarre à cookies, voilà ce à quoi ressemblait Elijah en se justifiant bien trop rapidement pour qu’Alec ne veuille bien considérer la vérité. Celui-ci lui sourit et ne manqua pas de teinter sa voix d’une pointe d’ironie :

« Je n’en ai jamais douté ! »

Il était bon d’oublier les derniers jours en même temps que les dernières minutes ; bon de chasser de son esprit les lèvres d’Elijah pétrifiées sous les siennes, avides de lui faire savoir toute la tendresse qu’il avait pour lui, son ami. Il était incroyablement apaisant de comprendre, enfin, la nature de ses sentiments, de savoir, de mieux voir. Ses yeux aveugles avaient été bien incapables de le conseiller et de le guider dans la confusion de sa vie amoureuse. Seul le touché avait été capable de lui apporter une clarté nécessaire à leur épanouissement. Comme l’aveugle qui retrouvait soudainement la vue, l’étudiant cabossé usa d’humour pour camoufler la gêne déjà bien installée. Un coup de béquille, voilà tout ce qu’Elijah méritait pour sa réponse cinglante. Mais cela aurait été lui accorder trop d’importance quand il réalisait enfin lui-même qu’il méritait mieux qu’une relation et un désir fantasmés et imaginés de toutes pièces. Un compromis, voilà. C’était bien mieux qu’un coup de béquille. C’était peut-être ça la maturité.

« Alors déjà, je suis très vexé. Je suis le dieu de la fidélité. J’ai même inventé le concept. Tu portais encore des couche-culottes quand j’ai fait voter son entrée dans le dictionnaire, figure-toi ! Ensuite, gross ! Tout le monde ne va pas dormir chez tout le monde avec une idée en tête, monsieur Holtz. Ça c’est ton truc à toi, si mes souvenirs sont bons. Tu crois que j’ai jamais capté pourquoi tu te baladais toujours à poil ? À d’autres ! »

Un petit clin d’œil et il était tiré d’affaire. Pas vrai ? Dites, on pouvait l’oublier, ce baiser ? Hein ? En plus, c’était même pas un bon baiser. Juste de l’amitié. Pour une fois qu’il en était persuadé, il ne manquait plus qu’on les ai surpris et qu’on interprète. Bon d’accord, l’interprétation n’était pas bien difficile à faire quand on n’était pas dans la tête de l’écossais. Il doutait même qu’Elijah ait compris la portée de son geste et ses retombées. Comment l’en blâmer après ses révélations d’avant-tempête ? C’était peut-être ça en fait… Peut-être que la ville avait voulu illustrer le bordel de leurs vies depuis qu’ils s’étaient retrouvés ?

« Oui bah pardon, hein ? J’ai bien tenté d’appeler le coiffeur, mais il était occupé à t’appeler pour annuler ton rendez-vous. Lui non plus n’arrivait pas à t’avoir au téléphone. On avait prévu un bouquet commun pour ta tombe. Tu comprends, c’est pas donné. »

Et toc. Okay, il était fatigué, et pas tellement en forme pour faire des blagues raffinées. Elijah s’en contenterait. Il s’était toujours accommodé de sa présence quand tant d’autres ne l’avaient pas voulue. Cela ne devait d’ailleurs pas l’avoir fait tant souffrir puisqu’il lui avait proposé d’emménager provisoirement ensemble. Le blondin n’était pas décidé à le laisser s’en tirer aussi facilement avec ses lèvres, car déjà il l’embrassait sur la joue et s’exclamait que c’était beaucoup mieux ainsi. Oui bah ça va hein ? On est pas tous Elijah, professeur de cinéma, et on a pas tous notre shit together! D’accord ? Ne pas lui répondre. C’est tout ce qu’il voulait et par conséquent tout ce qu’il s’éverturait à ne pas lui donner.

« Laisse lui le temps. Un petit oiseau m’a dit qu’il n’avait pas encore eu le temps d’assimiler l’information… Je suis sûr que dans quelques jours tu me supplieras d’oublier ta proposition d’emménager. Pas sûr qu’il apprécie de m’avoir dans les pattes pendant vos retrouvailles. D’ailleurs : GROSS ! »

Il fit un bruit sonore de dégoût avant d’éclater de rire et de continuer sa route auprès de lui. Ils s’étaient toujours retrouvés. Il se retrouveraient toujours après la tempête, leur amitié plus forte que jamais.
CODAGE PAR AMIANTE & ELCARITO & COLINMORGANGIFS
HJ : Merci @Teddy Scott et @Elijah Holtz pour ce magnifique moment de rire et d'émotion. Je vous nem. Encore désolé pour l'attente. Le sujet est enfin fini.  no
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