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There is something strange in the neighbourhood feat. Charlie

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Jeu 18 Juil - 17:27
Teddy Abolick
We rise by lifting others.
Teddy Abolick
Messages : 731
Emploi/loisirs : Régisseur

Journal perso
Ardoise (dortoirs):
Je n’arrivais pas à songer à autre chose que cette fichue soirée chez Elijah. Je m’en voulais tellement et à chaque seconde qui passait, j’avais l’impression de m’en vouloir encore plus. Tout était de ma faute. J’avais été un imbécile fini et je méritais ce qui m’arrivait. Mais c’était insupportable, invivable. La seul remède que j’avais trouvé à mes maux, c’était de bosser. De me plonger dans mes cours et ma musique, pour m’aliéner le cerveau à autre chose que mes problèmes.

Mais du coup, je passais bien trop de temps à l’académie. Je ne pouvais pas retourner chez Eli. Déjà parce que c’était là bas que vivait le professeur de cinéma et je n’étais définitivement pas capable de lui faire face et retourner chez lui, c’était retourner sur les lieux du crime. Après, j’avais bien toujours mon appartement, celui que je partageais avec Ophelia. Mais ça faisait des semaines que je n’y avais pas mis les pieds et j’avais peur d’aller là bas, de m’y retrouver tout seul. Alors qu’à l’académie, quand je n’étais pas entouré de mes élèves et de mes collègues, j’avais ma salle de musique.

J’avais enchaîné deux nuits d’insomnie à travailler ici. C’est fou, j’avais quand même appris qu’on pouvait aisément vivre ici. A se nourrir à la cantine, prendre des douches aux vestiaires. Bon il allait bien falloir que je rentre chez moi un jour, mais tant que personne ne me dégageait d’ici, je préférai repousser ce moment. Cependant, mon corps n’était plus capable de rester sans dormir. Je ne me sentis même pas glisser dans les bras de Morphée. Tout ce que je sais, c’est à qu’à mon réveil, j’étais étalé sur mon bureau, plein de courbature et la dernière copies sur laquelle je travaillais, collée à la joue.

Putain, mais t’es une loque Teddy, qu’est-ce que t’es en train de faire ? Je lâchai un long soupire, enlevai la feuille sur ma joue et me rejetai en arrière sur mon siège. Je ne pouvais pas continuer comme ça. Mais est-ce que je pouvais vraiment faire autrement, hein ? Est-ce que j’en avais envie ? Si je devais vraiment suivre ce dont j’avais envie, là, tout de suite, ce serait de m’enfermer dans un coin et de ne plus bouger jusqu’à ce que tout aille mieux. Malheureusement, je pouvais dire par expérience que ça ne fonctionnait jamais ce genre de truc. Puis c’était la fin de l’année, je ne pouvais pas abandonner mes élèves si proche du but.

J’allais me remettre au travail, à défaut d’avoir mieux à faire, quand j’entendis de bruits étranges venant du couloir. Pourtant à cette heure là, même Madsen et Samuel étaient rentrés chez eux. Ce n’était pas normal. Quelqu’un essayait de braquer l’école ? Allarmé, je me levai de mon siège pour aller voir ce qu’il se passait. Mais je n’allais pas y aller sans arme voyons ! J’attrapais le plus gros bouquin qui me tomba sous la main et activ ait le mon mode espion du dimanche.

J’avançais à pas de loup dans le couloir, à l’affût du moindre bruit. Je me stoppais, caché dans un angles, écoutant les bruits se rapprocher. Quelqu’un était un train d’avance et de venir dans ma direction. Lorsque je l’estimais assez proche, je sorti de ma cachette en hurlant comme un primate, près à frapper avec mon livre avant de reconnaître la personne en face de moi :

- Charlie ? Mais qu’est-ce que tu fais là à cette heure ?

La question pourrait se poser pour moi aussi remarque. Mais sur le coup, cela ne me vint pas à l’esprit. Mes yeux s’étant habitués à l’obscurité, je remarquais que quelque chose clochait.

- T’as vraiment une sale gueule en plus, il s’est passé quoi ?

Je n’osais pas m’approcher pour constater les dégâts. Déjà parce que je savais que Charlie n’aimait pas ça et ensuite parce que moi-même, j’évitais de m’approcher trop des gens depuis l’autre. Je vous jure, c’était presque devenu maladif. Au point que je restais dans ma salle a attendre que les couloirs se vident pour être sûr de ne rentrer dans personne par accident. Je sursautais à chaque fois que quelqu’un posait sa main sur mon épaule pour attirer mon attention. Bref, j’en devenais totalement parano, il suffisait de le voir, j’avais failli frapper Charlie avec un livre. J’avais tellement peur que Vlad revienne…
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Dim 15 Sep - 12:49
Charlie McKenneth
Creativity takes courage.
Charlie McKenneth
Messages : 238
Emploi/loisirs : Faire la planche

Journal perso
Ardoise (dortoirs):




Charlie était sorti une nouvelle fois pour une escapade nocturne avec comme objectif de récupérer quelques nouveaux morceaux de bois. Le gérant de l'étrange boutique Wicc'Arcadia lui avait donné quelques bons conseils sur des bois plus rares que l'on trouvait en s'enfonçant dans une certaine partie de la forêt.

C'est un peu trop guilleret que l'étudiant était revenu de sa promenade et il avait pour une fois oublié d'être prudent. Mal lui en avait pris puisque devant l'unique porte d'accès des dortoirs l'attendant James Manson. Pendant un moment, Charlie avait songé attendre plus loin que l'homme se lasse, mais étant lui-même très fatigué il savait qu'il courrait le risque de s'endormir et de se faire prendre hors de sa chambre à l'aube. '' Autant essayer de passer en douceur '' s'était-il dit.

Mais quelle excellente idée voyons. Manson ne lui avait pas laissé une seule petite chance de faire dans la dentelle. Il avait reçu coup sur coup, l'homme semblait ivre de rage et avoir oublié qu'il fallait ne pas laisser de traces de ses méfaits.

C'était un beau loupé, puisque dès qu'il avait repris ses esprits le blondinet s'était enfui pour trouver refuge dans l'Académie avec à la main son trousseau du parfait cambrioleur. L'objectif après ce genre de situation était toujours d'évaluer les dégâts. Debout face au miroir des toilettes Charlie devait s'avouer qu'il allait avoir du mal à se remettre cette fois-ci. Ses dents avaient fendu sa lèvre inférieur, tout le côté gauche de son visage semblait en train de gonfler et prenait une palette de couleur qu'un peintre n'aurait pas trouvé inintéressante.

Après s'être contemplé en silence un long moment, la main de l'étudiant avait machinalement cherché dans sa poche de quoi crocheter une serrure. Il savait par expérience que l'infirmière verrouillait son antre chaque soir, mais il lui fallait quelques antidouleurs maintenant, et surtout sans avoir besoin de se justifier.

Lorsque son méfait fut accompli, Charlie ne fit pas vraiment attention au bruit qu'il pouvait faire en laissant la porte se rabattre derrière lui. Mal lui en pris car quelques minutes plus tard un hurluberlu arrivait dans sa direction en hurlant de quoi rameuter même les voisins de l'Académie. Mais bordel qui ça pouvait être encore ça... Ah bah tiens. Évidemment.

- Professeur Scott... J'pourrais vous poser la même question j'crois. J'croyais que les profs dormaient pas à l'Académie et que c'était un mythe ? Fit remarquer l'étudiant d'un ton fatigué et qui manquait de son sarcasme habituel.

Il était pourtant persuadé depuis le primaire que les professeurs avaient leur propre logement... Surtout qu'il avait déjà été dans celui de Teddy. Et hermétique aux rumeurs tout comme à la vie générale des gens à Blackwell comme il l'était, il n'avait même pas réalisé que l'enseignant avait un professeur.

- Oh, discussion nocturne avec Beau-Papa. Et vous... Un tractopelle ? Quoique je dirais plutôt deux tractopelles. Pas que vous avez le même type de gueule que moi, vous c'est plutôt du type vampire aux yeux injectés de sang. Alors, ça va pas trop la vie ?

Vaine tentative de distraire l'enseignant des différentes boîtes qu'il était en train de fourrer dans son sac. Le vol c'est mal les enfants. Ne volez pas.

lumos maxima
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Mer 25 Sep - 15:04
Teddy Abolick
We rise by lifting others.
Teddy Abolick
Messages : 731
Emploi/loisirs : Régisseur

Journal perso
Ardoise (dortoirs):
J’étais soulagé de reconnaître la personne en face de moi. J’avais vraiment eu peur pendant un instant. Déjà en temps normal, j’étais loin d’être quelqu’un de brave. Si on devait me ranger dans une catégorie, j’allais volontiers du côté des poules mouillés. Mais en plus après ce qui venait de se passer ? C’était des trucs à ne plus vouloir sortir de chez soi. Mais étrangement, je me sentais plus à l’aise à l’académie que dans mon appartement qui était sûrement plein de poussière à présent. Au moins ici, je ne risquais pas de chopper une maladie étrange ou d’éternuer pendant des heures. Et ouais, sincèrement, je n’avais pas la motivation pour faire du ménage.

Ca avait presque quelque chose de rassurant de savoir que je n’étais pas le seul à fuir quelque chose. Mais en y repensant, je crois que j’aurais préféré ne pas voir Charlie ici, et encore moins dans cet état. J’aimais bien ce gosse, il méritait pas de s’en prendre autant dans la gueule. Quoique, ce n’était peut-être pas plus mal qu’il soit ici et tombé sur moi, plutôt qu’ailleurs dans des embrouilles, non ? Pfff, sérieusement, est-ce que c’était une heure pour se prendre la tête avec ça ? Charlie était là, il avait visiblement pris cher, on va pas commencer à s’imaginer ce qui se serait passé si ce n’avait pas été le cas.

- Ouais, Wells me paye double pour que j’entretienne le mythe…

Si c’était le cas, ça aurait été génial. Pas que j’aie vraiment besoin d’argent, mais au moins je n’aurais pas l’impression d’être un squatteur quand je passais des nuits ici. J’étais même presque sûr que ce n’était pas légal ce que je faisais. Quoique, techniquement, ce n’était pas écrit noir sur blanc dans le règlement. Pas que j’aie déjà lu le règlement, mais j’étais presque sûr qu’aucune mention n’y faisait référence. Roh c’est bon, personne ne lit jamais les règlements, arrêter d’être outré.

Je crois que si j’appréciais Charlie, c’est parce qu’on se ressemblait sur certains point. Comme gérer les situations de crise par exemple. On tentait de blaguer du mieux qu’on pouvait en minimisant les dégât et réorientant la conversation sur autre chose pour ne pas avoir à en parler. Sérieusement, je ne pouvais pas lui en vouloir d’agir de la sorte, j’aurais sûrement fait et j’allais sûrement faire la même chose.

- Je dirais un tractopelle, mais ressenti douze tractopelles.

Je lâchai un soupire. J’aurais même pu dire un tractopelle russe m’avait roulé dessus, un aller-retour et un tank allemand avait fini de m’achever. Remake de la seconde guerre mondiale, allez ! Heureusement que je n’étais pas prof d’histoire, c’est moi qui vous le dit. Mais bon, j’allais pas raconter ma vie à Charlie non plus. J’ai envie de dire, mes drames de couples n’allaient sans doute pas l’intéresser. Et de toute façon, je n’avais pas forcément envie d’en parler. Je pointais son visage du menton en disant.

- J’ai l’impression que Beau-Papa a pas été très réceptif à la discussion nocturne. J’te jure, ces connards….

J’en étais arrivé à un stade où je n’étais même pas capable d’être paniqué, ou outré plus que mesure. Peut-être qu’en temps normal, j’aurais totalement été énervé et j’aurais débarqué chez l’autre pour lui péter les dents, même si c’est sûrement moi qui serait reparti chez moi avec la bouche en sang.

- Je vais finir par croire que t’en fais exprès de me trouver à chaque fois que t’es blessé. Quoique, ça flatte mes talents d’infirmière. T’as trouvé ce que tu voulais ? Je pense que tu devrais mettre un truc sur ça pour faire dégonfler un peu.

Alors quand il s’agissait de coupures, je n’étais pas un pro, mais les gueules pétés ? Huh, je m’étais retrouvé dans le même état que Charlie plus souvent qu’on ne pourrait le croire. Quoique, il avait vraiment pris cher. Je fis signe à l’étudiant de me suivre, le but était d’aller dans les cuisines. Il y avait bien moyen de trouver de la glace ou un truc qui pourrait faire le taff là bas.

- Tu comptais passer la nuit ici ?

Autant demander, histoire que si Charlie me dise qu’il pensait retourner chez lui, que je lui en colle une. Nan, je déconne, voyons, vous pensez que j’ai cette force physique ? Déjà je tenais debout, c’était bien. Pourtant l’envie de m’écrouler dans un coin et ne plus bouger était tentante.
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