Revenir en haut Aller en bas



AccueilRechercherDernières imagesMembresS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment :
Pokémon EV06 : où acheter le Bundle Lot ...
Voir le deal

Premier regard et plongeon amoureux

 :: Les RP abandonnés Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Dim 9 Juin - 22:50
Invité
Invité
Anonymous

Premier regard et plongeon amoureux
Feat Hannah S. Dawson
Jour J, costume ? Non Alaryk tu vas avoir l'air d'un penguin... Tenue normale, ni trop strict ni trop décontractée, oui c'était ça que j'allais mettre. Mon dieu ce que je pouvais être stressé ! Le professeur actuel de théâtre m'avait proposé d'assurer quelques uns de ses cours pour pouvoir commencer à me mettre dans le bain et surtout à pouvoir rencontrer mes futurs élèves. C'était un homme déjà bien apprécié le remplacer allé être difficile je le sentais déjà. Qu'est-ce que j'allais bien pouvoir leur faire faire ? Je ne savais même pas ce qu'ils avaient déjà vu...

*Elle avait dit oui ! OUI ! J'allais enfin pouvoir sortir au cinéma avec cette fille qui faisait battre mon coeur ! Elle était si belle, je ne me serais cru capable de lui parler et surtout de l'inviter et pourtant elle avait dit oui ! J'y étais allé au culot, un grand moment d'improvisation totale qui m'avait valu le premier rôle de ce soir au cinéma avec ma dulcinée...*

Mais bien sûr ! De l'improvisation ! Voilà ce que je leur ferais faire ! C'était le plan parfait, bon fallait-il encore que quelqu'un se porte volontaire, mais ça allait le faire, le professeur en poste m'avait dit que tous les élèves qu'il avait, étaient plutôt du genre à adorer ce qu'ils faisaient et à toujours en demander plus, tellement qu'ils avaient même créé un club de théâtre afin d'encore plus jouer et surtout de jouer des pièces qui leur plaisaient plus. C'était l'une des premières choses que j'avais noté, demander leur avis aux élèves afin de pouvoir les satisfaire par les pièces que je leur demandé de jouer. Je ne suis pas quelqu'un de fermé, j'aime tout dans le théâtre et s'ils voulaient même rejouer des films, alors je ferais en sorte de leur faire un script afin que cela puisse passer en théâtre ! J'aime les défis et ça je sais que ce sera un atout pour moi l'année prochaine avec mes élèves !
J'avais prit la route pour mon travail tout en réfléchissant et sans m'en rendre compte j'étais déjà arrivé et je marchais en direction de l'accueil. Voilà, plus moyen de faire marche arrière...

*Les portes du cinéma devant moi j'avais le coeur qui battait à n'en plus pouvoir, où était-elle ? J'étais sûr qu'elle allait venir, elle n'était pas le genre de femme à poser des lapins, j'avais déjà l'impression de tellement la connaitre. Je l'observais depuis déjà un moment sans avoir osé lui parler avant, mais désormais j'allais réellement apprendre a la connaître et quelque chose me disait qu'elle serait la bonne...*

J'avais survécu à bien plus stressant comme situation, je l'allais pas reculer alors qu'il ne s'agissait que de mon métier ! Si mon père me voyait il rigolerait bien et me rappellerait que si je l'avais voulu je serais chirurgien ou avocat et que dans ces cas là c'est moi qui mènerais la danse et non les élèves comme c'était souvent le cas à notre époque.

" Monsieur Millin ? '

Ah bah tien je ne m'attendais pas à ce que quelqu'un me reconnaisse, ou me connaisse tout cours. Je levais la tête et en fait je tombais sur quelqu'un que je ne connaissais pas du tout mais qui lui avait l'air sûr de qui il avait en face. Me présentant sa main je la serrais en faisant simplement oui de la tête attendant que mon interlocuteur prenne la peine de se présenter.

" Je suis Monsieur Styles le professeur de théâtre, je vous attendez. Le temps de prendre un café et nous irons dans l'amphithéâtre, je vous laisse débuter mon cour, n'ayez pas peur ce groupe d'élève est très motivé !

Mais quel moulin à parole ! Je n'avais pas pu en placer une que je me voyais déjà un mug de café à la main et en route pour la salle de classe ! Je n'avais même pas pu lui parler de ce que j'avais prévu pour son cour, cet homme avait entièrement confiance en moi et je ne savais pas s'il avait raison...

*J'avais choisi le film, ce que nous allions boire et ce que nous allions manger pendant la séance, elle m'avait entièrement fait confiance pour tout me disant qu'elle avait choisit le jour mais que comme c'était mon invitation c'était à moi de choisir le reste. Elle était si spontané, et j'avais l'impression que quel que soit les choix que j'allais faire elle aurait elle aussi fait les mêmes.  Quelque chose de tellement... fusionnel...*

Il n'y avait pas grand monde dans la salle, quelques élèves étaient déjà là et discutaient calmement, de ce que j'avais compris l'amphi ne serait pas plein mais il devait encore manquer une dizaine de personnes. Ils arrivèrent petit à petit, l'heure du début de cour arriva et le professeur en place ferma la porte avant d'expliquer enfin ma présence... Il me laissa alors prendre la parole, j'avançai vers avant de dire :

" Bonjour à tous, je suis Monsieur Millin, mais vous pouvez m'appeler Alaryk. Pour un peu vous montrer de quoi je suis capable, j'aimerais directement commencer par une improvisation à deux, il me faudrait donc un ou une volontaire, je ne mord pas je vous rassure. "

Un silence qui je sentais allé pouvoir durer un moment fut brisé par la porte de la salle qui s'ouvrit...
© FRIMELDA

Revenir en haut Aller en bas
Lun 10 Juin - 1:37
Invité
Invité
Anonymous
Bon sang. J’étais en retard ! J’abaissais mon poignet et m’emparais de mon sac en bandoulière avant de m’élancer dans les couloirs à toute vitesse, ma tresse s’affolant derrière moi. Si elle pouvait faire office d’hélice pour m’avancer cela serait drôlement arrangeant. Mais assez tergiversé, les sottises ne me propulseraient pas dans l’amphithéâtre où se déroulait le cours de théâtre de seconde année. À trop discuter avec le professeur de photographie de mes clichés qui, je l’espérais, m’aideraient à valider le semestre, je n’avais pas vu le temps défiler et voilà que je devais courir comme une dingue pour limiter les dégâts. Je ne m’excusais plus après avoir bousculé la troisième personne sur mon chemin. Moi qui étais habituellement si ponctuelle, je m’apprêtais à faire preuve de laisser-aller juste avant la fin des cours. Bien joué. J’allais laisser une fort belle dernière impression. Et première puisque l’enseignant avait annoncé qu’il présenterait son successeur aujourd’hui. Il était uniquement en remplacement depuis janvier et s’apprêtait à rejoindre à autre établissement à la rentrée.

Et me voilà, poussant la porte de la pièce, essoufflée, avec une pointe de côté. Le point positif était qu’un coup d’œil au miroir posé sur la scène me rassura quant à mon allure. Je m’attendais à pire. Pliée pour reprendre ma respiration, je fixais le sol sans prêter attention au monde qui m’entourait.

- Désolée !

Ce fut l’unique mot que je parvins à articuler entre deux respirations. Sérieusement, on aurait dit que je venais de courir un marathon. Je n’étais pourtant pas aussi empotée que ça auparavant. Il m’arrivait même de faire des joggings parfois avec Kate ou d’autres fréquentations. Le stress très probablement n’avait rien arrangé. Je crus percevoir quelques ricanements. Rien de bien méchant, je devais juste offrir un spectacle suffisamment divertissant pour que quelques regards indiscrets se focalisent sur moi. Comme si ça ne leur était jamais arrivé ! L’hypocrisie ! Non, je ne leur en tenais pas rigueur en toute sincérité. Je l’avais bien mérité. La prochaine fois je serai moins bavarde.

- Parfait nous avons donc une volontaire ! Quand vous aurez repris votre souffle, vous ne ferez le plaisir de rejoindre votre futur enseignant dans son exercice d’improvisation !

Impro… Quoi ? C’était limite si des étoiles ne me dansaient pas autour de la tête et je devais ingurgiter ce flot de paroles ? Et depuis quand me vouvoyait-il ? Était-ce pour faire bonne impression devant le nouveau ? Ces idées de hiérarchie… Tellement stupide. Une poignée de secondes me fut nécessaire avant que je parvienne à mesurer la portée de ces termes mis bout à bout. Enfin, je relevais mon visage qui avait jusque-là était dissimulé derrière une ombre et quelques mèches de cheveux. Dans une tentative de séduction (entendez par là de me faire bien voir pour rattraper mes bêtises), j’affichais un large sourire qui se figea à l’instant-même où mes yeux croisèrent ceux de mon futur interlocuteur. J’étais comme pétrifiée tandis qu’un court-circuit menaçait de me faire disjoncter la cervelle. S’agissait-il d’un mirage créé par l’évènement sportif de l’année auquel je venais de participer en solo ou bien était-ce réellement qui je croyais ?

- Comme je l’expliquais à vos camarades, Monsieur Millin prendra ma succession dès septembre prochain.

Visiblement, l’homme avait perçu le malaise ambiant et tentait vainement de briser la glace. Ce nom de famille. Plus aucun doute. L’enfer s’était ouvert sous mes pieds durant ma course et j’étais désormais plongée en plein cauchemar. Seule théorie possible. Muette, je faisais office d’une statue comme personne n’en avait jamais vu auparavant.

**

J’avais fini par me faire à l’idée qu’il n’oserait jamais m’adresser la parole ! Pourtant, ce gars me rôdait autour depuis déjà plusieurs semaines (pour ne pas dire mois). Il n’était pas au point de rentrer dans la case réservée aux stalkers mais, dès que nous nous croisions, je ne manquais jamais de remarquer un sourire en coin. Ce après quoi il prenait la fuite sans réclamer son dû. C’était même étonnant qu’il ne prenne pas les jambes à son cou comme un déjanté ! De mon côté, j’avais mené ma petite enquête. Une de mes amies étant dans sa classe, il m’avait été très évident d’en apprendre davantage sur lui. À commencer par son identité. Alaryk Millin. Drôle de prénom mais qui se plaindrait d’un peu d’originalité ? Il avait tout du type ultra populaire, qui pourrait séduire au moindre battement de cils et, pourtant, le brun semblait bien trop introverti pour ça. Dans mon groupe, les paris allaient à tout va concernant la date approximative de son premier pas. Il mit encore plus longtemps que la moitié de mes proches l’avaient prédit.

Je descendais les marches extérieures du lycée, prête à monter dans la voiture que mes parents m’avaient offerte pour mes dix-huit ans, lorsqu’une silhouette masculine me barra le chemin. Il s’en était fallut de peu pour que je cogne contre lui. Nous aurions fait une splendide cascade jusqu’au sol si je ne m’étais pas arrêtée à temps. À en déduire par sa mine, le stress le dominait totalement. Nul doute qu’un ami avait dû lui lancer un ultimatum ou quelque chose de ce genre pour qu’il se décide à se manifester ainsi à la dernière minute. Sa bouche s’ouvrit enfin, libérant un discours qui n’avait aucunement été planifié à sa manière de bafouiller. Ou bien était-il uniquement d’une nervosité à couper au couteau.

- Un cinéma ? Pas de problème, acceptais-je. Disons… demain soir ? Mais c’est à toi de choisir le film. Comme ça, je peux déjà déduire si tu as de bons goûts ou non.

Je lui adressais un clin d’œil de défi puis sorti un stylo de mon sac à dos avant d’écrire mon numéro de téléphone dans l’intérieur de sa main. Il l’avait bien mérité le pauvre et puis… Je préférais abréger avant qu’il ne se fasse dessus. Cela va vous paraître bizarre après cette dernière phrase mais… Il était tout simplement adorable. Comment un type comme lui pouvait être aussi démuni dans la situation actuelle ? Douter de lui me paraissait être un comble. Bon d’accord, il n’y a pas que l’apparence qui compte mais… Tout de même ! Un signe d’au revoir et me voilà parti sur les chapeaux de roues !

**

Samedi, 18h. Il m’attendait devant le lieu de rendez-vous et son angoisse se ressentait à des kilomètres à la ronde. Mes cheveux lisses tombaient en cascade sur mes épaules habillées d’un épais manteau me permettant de ne me transformer en glaçon. L’automne était déjà bien installé mais la température était pour ainsi dire hivernale. La vapeur se formant à chaque expiration en guise de preuve. J’avais tout de même pris la peine de me maquiller légèrement histoire de compenser le potentiel nez rouge que j’aurai à l’arrivée. J’étais très loin d’être un « pot de peinture » comme certaines autres de mon âge. Je me contentais du strict minimum et c’était aussi bien ainsi. Une question d’éducation probablement.

Je m’avançais vers lui avec un sourire, quelque peu gênée. Nous n’avions jamais pris la peine de discuter auparavant et nous voilà ensemble, prêts à regarder un long-métrage en nous défoulant sur du pop-corn. Au moins, cela nous ferait un sujet de discussion d’ici deux heures. Pas que nous risquions d’en manquer mais dans le doute… Quel serait le reste du programme ? Un restaurant ? Je pouvais me le permettre mais était-ce le cas de son côté ? Ou tout simplement un fast-food. À moins que nous fassions la grève de la faim ? Bordel, à m’approcher de lui de la sorte je commençais à perdre tous mes moyens. Tais-toi et profite du moment présent !

Je le saluais puis lui fit la bise après un instant d’hésitation réciproque. Ce devait être comique en réalité. Cela ne me ressemblait pas d’être aussi sur les nerfs. Il me fallait me ressaisir ! Heureusement, le titre indiqué sur le ticket qu’il me tendit réussit à me décontracter comme par magie.

- Harry Potter ?! La semaine de la sortie ? Tu fais fort. Je t’apprécie déjà.

Je ris puis nous nous avançâmes en direction de la salle, débattant des scènes qui seraient adaptées et de celles qui seraient oubliées d’après nos propres prédictions. Heureusement que nous avions tous deux lu le bouquin des dernières aventures du sorcier ! Le départ était encourageant, il ne restait plus qu’à voir ce que le reste du date donnerait. Et nous voilà déjà en train d’imiter des passages cultes en attendant que la salle soit plongée dans la pénombre. À nous deux, nous formerions un sacré duo d’acteurs !
Revenir en haut Aller en bas
Lun 10 Juin - 21:10
Invité
Invité
Anonymous

Premier regard et plongeon amoureux
Feat Hannah S. Dawson
C'était une jeune femme qui venait de pousser la porte, elle était essoufflé signe qu'elle n'était pas en retard par plaisir. En même temps le prof m'avait bien dit qu'ils étaient tous très motivés ! Sa tresse et quelques mèches de cheveux lui tombait devant le visage, mais lorsqu'elle parla pour s'excuser mon sang ne fit qu'un tour. Impossible, cela était purement et simplement impossible. Cette jeune femme avait la même voix qu'Hannah... Cela devait être mon esprit qui me jouait des tours comme toujours depuis cette époque...

*J'avais fait fort pour notre premier rendez vous, mais elle allait faire encore mieux pour notre second ! Je l'avais mise au défi de me surprendre et elle avait réussi à avoir des places pour la pièce Antigone, ma pièce favorite et pourtant j'étais sûr qu'elle n'en savait rien. Ce soir là quand j'étais arrivé devant le théâtre une larme avait commencé à couler le long de ma joue et elle s'était excusé. Je n'eu alors aucune hésitation à la prendre dans mes bras, à la serrer fort et à lui dire qu'elle venait de m'offrir l'un des plus beau cadeau de ma vie. Notre histoire commençait...*

Alors que je n'arrivais toujours pas à dire un mot, le prof expliqua pour la retardataire ce qu'il allait se passer et alors qu'elle relevait la tête il la désigna comme volontaire. Le sourire qui apparut sous les mèches de cheveux me glaça une nouvelle fois le sang. C'était-elle. Hannah, ma Hannah. Elle n'avait pas l'air dépressive comme je me l'étais imaginé des années, elle avait l'air d'être toujours la même, heureuse, joyeuse, fêtarde et surtout magnifique. J'avais tellement envie de la prendre dans mes bras, mais aussi de lui hurler dessus, je voulais savoir pourquoi elle m'avait laissé alors que j'avais réellement l'impression que nous vivions quelque chose de spécial...
Je vis qu'elle aussi m'avait reconnu, ce n'était pas difficile, elle se figea comme une statue, ne sachant apparemment elle non plus quoi faire ni comment réagir. Se sentait-elle mal de me revoir ? Avait-elle quand même envie que je la touche ? C'est alors que j'eu une idée !

" Hermione !!!! Comment cela a t'il pu arriver ? Regarde Harry... On dirait vraiment une statue... Quoi elle essaye de nous faire passer un message ? Ah oui le miroir ! "

Je m'étais approché d'elle et faisait le tour d'elle comme si elle était réellement une statue. J'avais décidé de reprendre l'une des saga que j'avais commencé avec elle et fini sans elle, mais qui toujours m'avais rappelé nos débuts. Harry Potter. Elle allait forcément comprendre que je "venais en paix", enfin je l'espérais... Il fallait qu'elle comprenne aussi que je ne voulais pas que les autres sachent qu'on se connaissait, ce n'était pas le moment pour moi de perdre un emplois bêtement. Je décidais donc de passer à une autre scène, j'avais confiance en elle et espérait réellement qu'avec le temps elle avait eu l'envie de finir la saga...

" Hermione, j'avais une question à te poser, concernant le bal... tu... "

Dans le film Ron se faisait envoyer chier à 8000 je lui donnais ainsi l'occasion de se reprendre et surtout de montrer aux autres qu'elle avait de la répartie et pouvais s'adapter en improvisation, j'attendais aussi d'elle qu'elle nous lance sur une autre scène, soit de la même saga soit d'un autre film, mais il fallait vraiment qu'elle se bouge sinon j'allais devoir la réprimander et rester ainsi avec elle pour garder le change devant les autres. Ne restait qu'à espérer qu'elle soit toujours celle que j'avais connu...
© FRIMELDA

Revenir en haut Aller en bas
Lun 10 Juin - 22:48
Invité
Invité
Anonymous
À mon tour de le surprendre. Ok. J’allais bien trouver quelque chose de sympathique. Notre premier rendez-vous s’était révélé très agréable puisqu’après notre séance de cinéma nous nous étions rués dans un Subway pour calmer nos ventres criant famines. Le garçon n’avait alors rien trouvé de mieux que de se tâcher le pantalon dès la première bouchée (l’importance de se nourrir au-dessus de la table). Le talent ne pardonne pas et mon fou rire en le voyant se débattre pour s’essuyer m’avait provoqué un hoquet tenace. Du grand n’importe quoi. Aucun de nous deux n’étaient à son avantage à cet instant précis mais ce n’était pas plus mal. Décontractés, naturels, nous ne nous prenions pas la tête à être le reflet de la perfection. À quoi bon ? Je n’étais pas une poupée Barbie superficielle. Peu importe les idées qu’il s’était dressé au fil des mois, je n’avais rien d’extraordinaire. Pour faire crû : moi aussi j’allais aux toilettes plusieurs fois par jour ! Après cet épisode rocambolesque, une balade digestive ne fut pas de refus. Pendant plusieurs dizaines de minutes, nous nous plurent à critiquer les professeurs infernaux que nous avions en commun. Et croyez-moi, ils ne manquaient pas dans notre lycée ! Le brun m’accompagna jusqu’à chez moi où nous nous fîmes la bise sur le perron. Un véritable gentleman n’est-ce pas ? J’appréciais sa patience. Il n’était plus à ça près en vérité.

Pour notre second rendez-vous, je m’étais décidée pour une pièce de théâtre : Antigone. Je l’avais déjà lu l’an passé mais l’occasion de la voir se présentait juste. Arcadia Bay ne manquait pas d’événements culturels si l’on savait se montrer patients. Une semaine s’était déroulée depuis notre tête-à-tête précédent (nous avions échangé à l’occasion dans les couloirs) où j’avais appris son amour pour l’interprétation. Il ne me restait plus qu’à croiser les doigts pour que cela lui plaise. Peut-être aurait-il préféré une activité à faire ensemble ? Genre de l’accrobranche ! La prochaine fois. Le garçon devait être sportif à en deviner par sa silhouette (et du peu que j’avais vu de ses bras). Ou un bowling ? Quelle torture. Oh et puis, l’essentiel était que nous passions quelques heures ensemble non ? Peu importe si cela aboutirait tant que nous y prenions du plaisir.

Quelle ne fut pas ma surprise en le voyant ému par mon choix. À moins que cela ne soit une larme de déception ? Je ne su que faire si ce n’est m’excuser. Et s’il avait vécu un traumatisme lié à cette pièce ? Me voilà encore en train de me monter la tête ! Il ne me laissa pas le temps d’approfondir mon investigation que je me retrouvais au chaud dans ses bras, me confiant à quel point il était touché par mon geste. J’étais stupéfaite. Je ne pensais pas qu’un homme se montrerait aussi à fleur de peau dès le deuxième rencard. Sûrement n’avais-je croisé que des machos jusqu’ici… Ou bien était-il l’exception confirmant la règle ? Son originalité n’était pas pour me déplaire. Au contraire, je trouvais cela des plus attendrissants. Pour mieux en témoigner, je l’imitais pour renforcer notre étreinte.

- Évite de te moucher sur mon manteau par contre… lançais-je avec humour avant de lui poser un baiser sur le front et de recoiffer quelques-unes de ses mèches de cheveux avec un sourire.

Bras-dessus bras-dessous, nous rentrâmes dans le théâtre dans la bonne humeur qui caractérisait déjà notre tandem. S’il se jouait de moins pour mieux me séduire et bien… Chapeau l’artiste. Je commençais déjà à fondre grâce à sa sensibilité et son charme. Ô Roméo, Roméo ! Non, je me goure de pièce là.

**

Le tableau que nous offrions à présent était à l’extrême opposé. Aucun de nous n’était prêt à lancer une vanne à l’autre et encore moins à établir un quelconque contact physique. Je me demandais ce que les témoins pouvaient bien penser de la gêne ambiante. Elle ne pouvait qu’être extrêmement évidente non ? Les secondes de silence furent interrompues par le professeur actuel qui fit les présentations comme si de rien n’était, visiblement perturbé par l’absence de réaction de son successeur et de mon immobilité, moi habituellement si dynamique et rieuse. J’avais envie de hurler mais aucun son ne parvint à sortir de ma gorge serrée. Heureusement, Alaryk réussit à prendre sur lui et me lança des répliques en espérant mettre fin à ma torpeur. « Hermione. » Bien longtemps que je ne m’étais pas surprise à reprendre des scènes de Harry Potter ! Une fois les liaisons rétablies dans mon crâne, je compris où il voulait en venir. Notre tout premier rendez-vous. Celui où nous lancions des paris sur la première partie des Reliques de la Mort. Qu’est-ce que cela signifiait outre qu’il m’ait reconnu ? Devais-je comprendre qu’il n’avait pas de mauvais sentiments à mon égard ? J’en doutais fortement mais l’espoir fait vivre. La référence à la statue… Oui, il y avait de quoi en faire alors que je retrouvais enfin l’usage de mes membres tandis qu’il me tournait autour tel un vautour. Il me fallait réagir si je ne voulais pas lever davantage d’interrogations. J’affichais l’air un tantinet hautin de la sorcière, puis imitais ses expressions faciales tout en prenant la parole.

- Ronald. Tu ferais mieux de te concentrer sur tes B.U.S.E. Il ne nous reste plus qu’un an avant de les passer je te rappelle et tu es toujours aussi désorganisé. Qui plus est… Quelqu’un m’a déjà invité. Et j’ai dit oui ! Un conseil : la prochaine fois, évite d’attendre le dernier moment pour inviter une fille.

Je pris une mine trahissant colère et déception puis lui tournais le dos avant de m’avancer vers le milieu de la scène et de me lancer dans un aparté digne des mélodrames adolescents. Il ne manquait plus qu’un projecteur sur moi pour que l’ambiance soit au complet. J’y confiais l’amour de mon personnage pour le sien, son angoisse que jamais il ne la remarque réellement, la laissant éternellement dans l’ombre, désabusée. Je me servais d’anecdotes que je piochais dans les pages des romans et les scripts de la saga cinématographique. Du Shakespeare concocté par Rowling. Pas mal. Je n’hésitais pas à insuffler le plus d’émotion possible à mon interprétation, les larmes me montant aux yeux alors que mon imagination s’essoufflait. Ce fut avec le regard humide que je fixais enfin mon partenaire pour la première fois depuis une ou deux minutes.

- Si seulement j’étais sûr de lui plaire… achevais-je avec un tremblement dans la voix.

Non, ce n’était pas réellement un transfert. Enfin… Voulais-je encore qu’il soit sous mon charme ? Désirais-je reconstruire ne serait-ce qu’une amitié avec lui ? Impossible d’en juger tant j’étais toujours sous le choc. Au moins, j’avais avancé dans l’exercice tout en réussissant à l’éviter gracieusement. Tout le monde n’y verrait que du feu. En théorie du moins. Lorsque certains de mes camarades se mirent à applaudir pour saluer ma performance, je m’inclinais tout en rigolant. Merci de me fournir une distraction !

- Très bon travail Hannah ! reconnu le professeur remplaçant. Cependant, vous n’avez pas laissé de place à votre binôme. Jouez-nous une scène plus intime, de complicité. Soyez davantage dans le partage.

Ce dernier chercha l’approbation de son futur remplaçant qui le lui accorda. Je m’empêchais de soupirer. Vous le faisiez exprès ou quoi ? Pour gagner un peu de temps, je défis ma tresse et donnais un peu de volume à ma crinière pour me rapprocher physiquement du personnage. Si cela pouvait m’aider à me distancer de notre histoire réelle… Je me dirigeais vers le piano posé non loin et l’invitais à me rejoindre pour reproduire la scène de la leçon de musique incluse dans la fameuse première partie que nous avions découverte au cinéma. Par chance, je maîtrisais l’instrument. Je me rapprochais de lui afin que nos corps s’effleurent, misant sur la proximité physique. À lui de se mettre dans la peau du cancre et d’improviser cette fois. Quitte à sortir de la franchise. Je lui fournissais le cadre je n’allais pas tout faire ! Déjà, je sentais un frisson me parcourir l’échine alors que son parfum me montait aux narines. Durant une fraction de seconde, je faillis bondir sur mes jambes et décamper à toute vitesse. Je n’en fis rien. Il me fallait avouer que cette senteur n’était pas pour me déplaire… Déjà, je sentais de vieux sentiments enfouis remonter à la surface.
Revenir en haut Aller en bas
Mar 11 Juin - 19:24
Invité
Invité
Anonymous

Premier regard et plongeon amoureux
Feat Hannah S. Dawson
Hannah avait prit encore plus en assurance, et elle ne mit pas longtemps à me rejoindre dans le jeu de l'improvisation. Elle m'envoya donc sur les roses comme je m'y attendais, puis elle se lança dans un monologue fort intéressant. Le professeur en moi était vraiment ravi d'avoir une élève comme elle, si seulement elle n'était pas ELLE justement... C'était d'une beauté et d'une sincérité sans pareille, j'étais pendu à ses lèvres. Ce fut alors les larmes aux yeux qu'elle termina sa tirade en me regardant pour la première fois depuis toute à l'heure dans les yeux. Ils étaient si beaux et m'avaient tellement manqués... Je ne laissais rien paraître et alors que j'allais la féliciter ce fut son professeur actuel qui prit la parole afin de le faire. Il lui fit cependant la remarque qu'elle avait joué pas mal solitaire et que l'exercice ici présent était une improvisation à deux. Il lui demanda donc de jouer une scène plus complice avec... MOI ! Non mais euh, je l'aimais bien lui mais il me tardait qu'il laisse sa place... Il me regarda pour avoir mon aval, que devais-je faire ? Je n'allais pas lui saper son autorité alors que je ne le connaissais que depuis quelques minutes... Je fit un signe de la tête approbateur et laissa mon regard repartir sur mon premier amour. Elle était en train de défaire ses cheveux et de les remettre en place, ainsi elle ressemblait encore plus à Hermione ce qui était plutôt marrant en soit. Elle se déplaça vers un piano qui était présent dans la pièce et me fis signe de la suivre...

*Moi dans les arbres, que ne ferions nous pas par amour... Après le Théâtre et notre mise en couple officielle, nous avons enchainé pas mal de sortie et aujourd'hui nous étions à l'accros-branche. Pourquoi j'avais dis oui déjà ? Ah oui je l'aimais... C'était ça... Mais comment vouliez vous que je résiste à son regard lorsqu'elle me faisait signe de la suivre ? Je ne le pouvais simplement pas, je la suivrais n'importe où...*

Alors que je venais d'avoir un petit flashback d'une de nos sorties me rappelant la façon qu'elle avait de me faire signe de la rejoindre, je ne me fis pas prié. Une fois assis je commençais à me demander si je ne devais pas la prendre à son propre jeu... Je me doutais qu'elle voulait continuer sur Harry Potter et si nous passions à autre chose ? Ma chère Hannah, si tu savais combien les choses ont changés pendant que tu étais je ne sais où.
Je me mis alors à jouer une mélodie que ceux ayant vu le film reconnurent assez vite, et pour dire, certains élèves commencèrent à applaudir, d'autres à siffler et je pouvais sentir le regard de la gente féminine se pencher un peu plus pour voir la suite de cette scène. Je gagnais des points j'adorais ça, mais quelque chose me disait que ma partenaire n'allait pas du tout aimé ce changement de situation... Tout en jouant je levais un regard suave vers elle en disant :

" Mademoiselle Steele, ou plutôt devrais-je t'appeler Madame Grey désormais ! "

Il voulait de la proximité, alors il allait être servi, j'espérais surtout qu'Hannah comprendrait que c'était pour être définitivement tranquille avec ce prof qui en voulait toujours plus. Je me levais et venais passer mes mains sur ses hanches me collant à elle et la collant ainsi au piano. Me penchant vers son oreille je lui murmurais afin qu'elle soit la seule à l'entendre :

" Donne tout qu'il nous lâche et que tu puisses enfin aller t'assoir. "

Il n'y avait rien de méchant, mon ton était neutre, je voulais vraiment que l'exercice prenne fin et qu'on puisse reprendre le cour normal du cour justement. Nous aurions une discussion plus tard ça c'était sûr, mais pour le moment il fallait nous sortir de ma soit disant superbe idée...
© FRIMELDA

Revenir en haut Aller en bas
Jeu 13 Juin - 1:34
Invité
Invité
Anonymous
Je perdais totalement le contrôle de la situation. Pourtant, je n’en étais pas étonnée. Alaryk avait toujours été imprévisible à sa manière et il me le prouvait à nouveau. Notre saga fétiche ne lui paraissait pas suffisamment corsée pour répondre aux attentes de son « collègue » qui m’avait demandé de partager davantage avec mon partenaire de scène. S’il savait ce qu’il nous demandait… Nous retrouver de la sorte était purement criminel. Une discussion réfléchie : voilà ce qu’on méritait ! Là, nous devions prendre sur nous-mêmes pour ne rien laisser paraître et entreprendre un rapprochement physique totalement inapproprié. N’y avait-il aucun moyen pour abréger ce calvaire ? Pourquoi avais-je choisi cette journée pour me pointer en retard hein ? Ce n’était pas ma veine aujourd’hui. Je ne pouvais pas réfléchir à ce que je faisais et pouvais encore moins m’étendre sur mes sentiments. Ce n’était tout simplement pas le moment. Il me fallait enterrer Hannah pour me glisser dans la peau de l’actrice en herbe uniquement. Pas question de prendre la fuite, de me laisser submerger par l’émotion. J’étais totalement prise au piège et je haïssais ce sentiment qui ne m’était que trop familier.

La tournure des événements était encore pire que ce que je redoutais. Cinquante nuances de Grey ? Sérieusement ? Les esprits s’échauffaient déjà autour de nous comme l’intérêt renforcé autour de notre binôme. Tous des pervers ! Ils s’attendaient à quoi ? Qu’on s’envoie en l’air sur le piano ?! D’accord, une aventure similaire nous était arrivée une fois mis nous n’avions pas de spectateurs à l’époque. Il me fallait à tous prix me réajuster. Pas évident de passer de Hermione Granger à Miss « Fouettez-moi je vous en prie » ! Mais je n’avais pas le temps de me poser davantage de questions. Je me retrouvais malgré moi appuyée contre le piano, plusieurs notes ayant surgit au passage, le corps du brun collé au mien. Je serrais du poing et des dents tandis que j’établis une pression imperceptible pour le repousser. Il dut le sentir (ou avait un excellent timing) puisque mon binôme choisit cet instant pour me murmurer à l’oreille, me recommandant de jouer le jeu pour nous sortir de cette fausse aux serpents. Je battis des cils une fois en guise de réponse. Message reçu ! Bien que ce ne serait pas réellement une partie de plaisir contrairement à ce que j’étais censée dégager.

À croire que j’avais été aveugle jusqu’ici, mes yeux repérèrent enfin le tatouage lui décorant le cou. Une nouveauté probablement. Enfin si ce terme était toujours crédible si son apparition se comptait en années. Je ne me rappelais pas une quelconque inclination pour cet art chez lui. Mais, encore une fois, nous nous étions perdus de vue depuis un siècle. Mes doigts vinrent s’y poser, caressant le symbole. À qui appartenaient-ils exactement ? À quelle Hannah ? Impossible d’en être sûr. Après ces secondes de douceur qui brouillèrent les pistes, je le saisis par le col et le poussait violemment contre l’instrument à son tour, échangeant ainsi nos places.

- Je ne suis plus une jeune diplômée maintenant Monsieur Grey.

Ma jambe gauche se souleva en un angle droit, renforçant la sensualité de la scène. Dommage que je n’eusse pas de talons aiguilles aux pieds et encore moins de fouet dans mon sac ! Il voulait que j’y aille à fond ? Pas de souci. À ses risques et périls. Une multitude de sifflements accompagnés d’exclamations et de mains agitées pour se faire de l’air me montèrent aux oreilles alors que je venais tout simplement de… faire sauter l’intégralité des boutons de sa chemise. À en voir son expression, mon ancien petit ami ne devait pas s’y attendre. Mon professeur encore moi d’ailleurs !

- STOP ! Hannah qu’est-ce que tu… Je sais que je t’ai demandé de la complicité mais de là à déshabiller ton futur enseignant !
cria-t-il outré avant de s’avancer vers nous, oubliant de me vouvoyer et tendant sa veste à son successeur pour qu’il puisse faire plus d’une frustrée en cachant le résultat de mes actes. Je suis vraiment navré, veuillez l’excuser je ne sais pas ce qui lui prend…

Plusieurs camarades tentaient de se dérober à notre vue, gloussant comme des oies. De mon côté, je m’étais contenté de hausser les épaules d’un air indifférent. Au moins, ça avait fonctionné.

- Ne vous en faites pas. Je lui en rachèterai une. Nous sommes suffisamment intimes maintenant, répliquais-je avec autant de sarcasme que d’humour.

Oui, je n’avais pas tout perdu de mon piquant. C’était risqué, en particulier si proche de la fin de l’année universitaire mais… Je ne faisais rien de mal. Et puis, s’il le fallait, Alaryk le calmerait non ? Ok, il ne me devait rien mais c’était moi qui nous avais sauvé de cette situation intenable ! J’avais doublement fait mon job. Respect s’il vous plaît !

**

Le supplice était enfin terminé. Nous pouvions enfin quitter l’amphithéâtre. Bien sûr, ce ne fut pas sans une dernière remontrance, m’obligeant sur l’honneur à rembourser l’homme au plus vite. Pendant un instant je faillis m’élancer avec les étudiants sortant en précipitation, ravis d’avoir de quoi discuter pour le restant de la semaine. Au final, j’attendis d’être seule avec le père de mon enfant. À un mètre l’un de l’autre, nous étions debout, droits comme un « I ». Aucun de nous ne savait par où commencer, mon regard balayant tout et n’importe quoi sauf sa personne. Bien décidée à ne pas attendre la fin du monde, je finis enfin par prendre la parole.

- Encore désolée pour la chemise. C’est tout ce que j’ai trouvé pour abréger…, avouais-je en grimaçant, mes yeux enfin posés dans les siens. Mais avoues que j’ai géré comme une Déesse !

J’eus un petit rire à la fois nerveux et amusé. Oui, détournons la conversation de l’inévitable. On y croit que tu y échapperas. Je tordais mes doigts, mal à l’aise. Et si nous pouvions tout simplement enterrer le passé ? Je garderai le secret, nous deviendrons amis ou rien du tout et… Paies ton courage Hannah.

- Hum… Depuis quand est-ce que tu as…, dis-je en agitant un doigt au niveau de mon cou, en référence à son tatouage. C’est chouette.

T’es sérieuse là ?
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Page 1 sur 1

Sauter vers :
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Life is Strange :: Les RP abandonnés-