Revenir en haut Aller en bas



AccueilRechercherDernières imagesMembresS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment : -39%
Ordinateur portable ASUS Chromebook Vibe CX34 Flip
Voir le deal
399 €

Drunkenness is nothing but voluntary madness. feat. Clyde

 :: Les RP abandonnés Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Jeu 19 Sep - 12:20
Elijah Holtz
Poulet-Spartiate
Elijah Holtz
Messages : 852
Localisation : Arcadia Bay
Emploi/loisirs : Professeur de cinéma

Journal perso
Ardoise (dortoirs):
Début septembre, impossible de s’endormir. La rentrée était dans deux jours et l’angoisse commençait à se faire ressentir. Pourquoi ? Bonne question puisque je me sentais à ma place à Blackwell à faire mon job et que j’étais bien entouré. Pourtant, je n’avais cessé de tourner en rond en imaginant tout ce qui pourrait mal se passer, en essayant de peaufiner mes cours jusqu’à m’en user les neurones, etc. Ne souhaitant pas réveiller mon petit-ami qui dormait comme un perdu, je me glissais discrètement hors des draps et marchait sur la pointe des pieds hors de la chambre. Isolé dans la salle de bain, je m’empressais d’enfiler le pantalon et le t-shirt de la veille, par-dessus du quel je rajoutais ma vieille veste en cuir qui traînait par là. Je n’étais toujours pas parvenu à m’en débarrasser. Elle n’était pas en mauvais état après tout et Teddy l’appréciait. Je griffonnais rapidement un mot à l’attention de ce dernier au cas où il se réveillerait avant mon retour, paniqué par mon absence, puis sortit prendre un bon bol d’air frais.

Les rues étaient silencieuses. Pas un chat. Il devait bien être deux heures du matin passées si ce n’est plus. Les mains dans les poches, j’avançais dans la rue tout en regardant autour de moi. Heureusement que les environs étaient éclairés car ça n’en aurait été que plus lugubre dans le cas contraire. C’était bien la première fois que je me lançais dans une telle balade nocturne dans Arcadia Bay depuis mon arrivée ici un an plus tôt. Ce que je pensais être familier paraissait désormais étrangement menaçant avec ses teintes jaunâtres et ses ombres étirées. Heureusement que nous avions évité les films d’horreurs avant d’aller nous coucher ! Il ne manquait plus qu’un clown psychopathe se dresse sur ma route !

Je marchais ainsi, sans but si ce n’est tenter de me vider l’esprit, durant une dizaine de minutes avant d’entendre quelqu’un s’agiter à quelques mètres de là où je me tenais. Je fronçais les sourcils, apercevant une silhouette qui tituba avant de tomber à la renverse dans un boucan infernal. Oui, l’individu avait accompagné sa chute d’une poubelle particulièrement remplie. Je m’élançais vers lui pour m’assurer qu’il n’était pas blessé. L’aidant à se redresser, je perçus avant son visage. Un jeune homme, la vingtaine tout au plus, dont les propos incohérents sortant de sa bouche puaient l’alcool à plein nez.

- Ça va aller…, lui dis-je tout en le remettant sur ses pieds.

C’était peine perdue puisque l’étranger menaça de basculer à la seconde qui suivit. Je passais son bras derrière ma nuque pour m’assurer qu’il ne se retrouverait pas encore les quatre fers en l’air. Son corps entier semblait puer, s’être roulé dans les ordures n’ayant probablement pas aidé à sentir la rose. Pourquoi est-ce que je me retrouvais toujours dans des situations pareilles ? J’ignorais quoi faire de lui et personne ne daignait sortir de chez lui pour me prêter un coup de main. Un chien, alarmé par le bruit, aboyait à en réveiller tout le quartier. Il était temps de se tirer là avant de s’attirer des ennuis.

- Je vais te ramener chez toi. Est-ce que tu sais où…

Je n’achevais pas ma phrase, doutant qu’elle vaille la peine que je le fasse. Est-ce que le sac imbibé de whisky ou de je ne sais quoi disposait d’assez de concentration pour me mener dans la bonne direction ? Si je pouvais éviter de l’amener chez Teddy, cela m’arrangerait grandement. Théoriquement, son habitation ne devait pas être loin s’il errait dans les quartiers résidentiels.
Revenir en haut Aller en bas
Jeu 26 Sep - 13:43
Clyde Buchanan
Creativity takes courage.
Clyde Buchanan
Messages : 166
Localisation : Arcadia Bay
Emploi/loisirs : Photographe à son compte / C
Humeur : Meh

Journal perso
Ardoise (dortoirs):

ft.Elijah Holtz

“So you're saying you fucked up beyond the capacity of the modern human mind to process?”

DRUNKENNESS IS NOTHING BUT VOLUNTARY MADNESS.


Il serait tout à fait légitime pour un être humain normalement constitué comme vous de me poser la question suivante:

“ Mais dites moi jeune homme, qu’est ce qui a bien pu vous amener l’avant veille de votre rentrée scolaire en étude supérieures à vous mettre une bonne grosse mine des familles ? ”


Ce à quoi, en restant basé dans une logique fondée sur de nombreuses études scientifiques tout à fait certifiées, je vous répondrait:

“ Va te faire foutre et ressers moi un Whisky connard. ”

Quelle répartie foudroyante n’est-il pas ? A vrai dire, je ne crois pas qu’il y ai guère plus de raison à s’enfiler quelques litrons de ces liqueurs amères que la connerie humaine. Et ce quel qu’en soit l’initiateur. Mais je laisse volontier ce débat aux personnes sobres depuis plus de 6 mois. Quand à moi, j’étais arrivé au point de ma soirée où il était bon de faire un récapitulatif pour éviter de se réveiller d’un black out complet dans le lit d’un ou d’une inconnu, quoi l’idée ne me déplaisait pas tant.

Sunset lover d’une fin d’été chaude et pesante, ce soir là j’en avais eu assez d’écouter tantine me rabâcher à quel point je ressemblais à mon enfoiré de géniteur. Non. Non je refusais catégoriquement de lui ressembler et sa simple évocation me donnait envie de vomir. Celui que j'exécrais au plus au point n’avait de cesse de revenir dans ma vie comme le vol hasardeux d’un bourdon. Vif, déséquilibré et atrocement agaçant. Parfois je me mettais connement à prier tout ce que je pouvais trouver de priable pour être issu d’un don de sperme. Mais la plupart du temps, un peu comme ce soir, je cherchais surtout à m'assommer.

C’est ça, c’est une simple discussion houleuse sur ma génétique foireuse. Une simple discussion qui m’avait conduit à écumer les bars les plus sordides de la petite ville d’Arcadia Bay. Et sordide était un doux euphémisme quand on parlait d’Arcadia. Parfois ma californie natale me manquait. Enfin surtout la couleur de ses nuits, l’odeur de ses rues, la diversité de ses visages, les néons aux nuances du spectre visuel grésillants quelques murmures à qui voulait bien les entendre. Ici, j’étais comme plongé dans un mauvais rêve en sépia. Ouais le genre de conneries de filtre qu’on applique sur une photo pour “faire ancien” quand on est pas capable d’avoir une personnalité, sinon t’assumes d’être mauvais et tu te calmes avec ton néo-romantisme tu sais, c’est pas plus mal.

Alors verre après verre, gorgée après gorgée, je m'enterre un peu plus profond dans ma connerie. Parce que oui j’en étais l’instigateur. J’avais encore réussi à faire ça tout-seul, j’avais pas d’excuse, le coupable, c’était moi votre honneur. Je pensais finir là ma soirée à recracher ce qui me restait d’honneur et de bon sens sur le comptoir crasseux de ce bar miteux. Mais ça c’était sans compter sur la conscience professionnelle de la barmaid qui me flanqua dehors avec un coup de pied au cul sans guère plus de considération sur l’état de ma petite personne. J’avais très envie de l’insulter mais après tout elle faisait juste son boulot. Néanmoins, alors que j’entamais une histoire d’un soir avec le goudron grumeleux du trottoire un gargarisme foireux s’échappa de ma gorge.

- Sl.. lpn…

Ok. Premièrement j’étais visiblement passé du stade de mec bourré à déchet humain en un claquement de doigt. Secundo, j’avais vraiment tenté de l’insulter sans grand succès.

Voilà le bilan, j’étais plus que bourré, j’étais plus seul que la pire des enflures du coin, et j'errais dans je ne sais quel quartier résidentiel jusqu’à m'étaler avec toute la grâce qu’on peut accorder à un pauvre type alcoolisé dans un tas de poubelles, ce qui était ironiquement, la place qui me revenait.

Soudain un homme blond. Enfin… je crois ? Il était peut être juste blond en sépia après tout. Il me relève sans me demander si j’avais pas envie de rester couché là, et c’est pas très gentil. Enfin si, c’est plutôt gentil de sa part. Oh, gosh pourquoi ma tête me lâche maintenant. Je suis debout, d’après les signaux que mon corps balance violemment à ma pauvre tête que je prends entre mes mains en couinant tel un pauvre chien errant.Génial. J’espère que je ne reverrais jamais ce type de ma vie.

- Ça va aller…

Il me rattrape in-extremis avant que je ne bascule une seconde fois. Je devrais probablement le remercier, mais je me contente de laisser échapper un rire froid et rocailleux de ma gorge face au ridicule de sa remarque, à moins que ça ne soit le ridicule de la situation.

- C’est beau d’avoir de l’espoir msieur…

- Je vais te ramener chez toi. Est-ce que tu sais où…

L'aboiement suraigu d’un chien vient me chatouiller les tympans et je tente sans grans succès de faire un doigt en direction du vide immense et noir qui commençait doucement à s'abattre sur les résidences de la ville de papier. J’explose de nouveau de rire dans un gargouillis burlesque avant que celui-ci ne s’écrase au sol sur les chaussures du blond. I guess qu’il ne s’agit pas là de l’expression physique de mon rire mais plutôt de la sonnette d’alarme de mon pauvre foi à qui j’en ai fait voir des vertes et des pas mur. Probablement un peu gêné ou juste en colère contre le monde entier je me dégage de l’emprise du vioque pour me laisser tomber sur le sol, cette-fois moins confortable que les poubelles.

C’est tellement tristement ironique. Je soupir. Enfin… je crois ? Avant d’essayer de retrouver mes esprits pendant que mon estomac danse la samba.

- Désolé… je... paierai pour vos chaussures, maintenant.. si vous pouviez… Putain mais non... j’ai pas un GPS implanté dans le cul z’avez cru quoi ?

Une pause s’impose. J’ai constitué une phrase de plus de deux onomatopés c’est déjà un miracle. Il devrait se contenter de ça le temps que je respire un peu autre chose que des vapeurs d’alcool.

- Rentrez chez vous ! Et laissez le rôle du super héros au temps… je finirais bien par décuver comme un grand garçon.


J’avais pas envie de son aide. A vrai dire maintenant que j’avais repeint ses chaussures j’avais surtout envie qu’il déguerpisse et qu’il m’oublie vite fait bien fait.  



Revenir en haut Aller en bas
Ven 27 Sep - 14:48
Elijah Holtz
Poulet-Spartiate
Elijah Holtz
Messages : 852
Localisation : Arcadia Bay
Emploi/loisirs : Professeur de cinéma

Journal perso
Ardoise (dortoirs):
Si j’avais su, je serais resté au lit. Ou tout du moins aurais-je tourné à l’angle de la rue précédente pour m’éviter une mésaventure tardive dont je me serais bien passé. Alors que seuls quelques poteaux éclairaient les alentours baignés dans la nuit noire, je tentais désespérément de relever un sac imbibé d’alcool jusqu’à… en déborder. Mes chaussures ainsi que le bas de mon pantalon furent aspergés par la protestation du foi de l’inconnu auquel je venais en aide. L’odeur m’agressa immédiatement les narines, me faisant froncer le nez de dégoût. Je ne m’étais pas retrouvé dans ce type de situation depuis mes premières années d’études. Sympa le flashback. L’étape du nettoyage serait l’épreuve parfaite pour jouer les durs et réprimer des haut-le-cœur. Ce qui était encore plus compliqué quand on ne connaissait pas celui s’était « fait plaisir » sur vous. Oui, encore une phrase qui sonne étrangement mais laissons-la là. Vu le ridicule de ces dernières minutes, personne n’est à ça près.

Le garçon me repoussa avec étrangement de force (ou car j’étais bien trop distrait pour le maintenir fermement contre moi) et s’allongea au sol, évitant de peu la flaque qu’il y avait formé. Ce spectacle inspirait la pitié. Pas d’autre terme que celui-ci. Je posais mes mains sur mes hanches, soupirant longuement d’exaspération.

- Génial…

À ce stade, j’hésitais grandement à le laisser se débrouiller tout seul, rageant intérieurement quant à ce dérivé nauséabond de lessive et l’absence complète de bonne volonté de mon « interlocuteur ». J’en oubliais presque être mal placé pour le juger. Je m’étais également mis la misère bien plus de fois que je n’osais l’avouer après ma fugue. Et même auparavant d’ailleurs, même si Alec s’interposait souvent entre le verre et moi. « Rabat-joie ! » était alors l’une de mes répliques favorites dans une fausse tentative de contrer son semblant d’autorité. Mais je finissais toujours par céder en lisant l’inquiétude dans ses billes claires. Pas totalement indomptable l’allemand, même dans ses folles années.

- C’est ce piquet que je vais t’implanter dans le cul si tu ne te le remues pas immédiatement, dis-je en pointant la boîte aux lettres suspendue la plus proche.

Oui, j’étais sourd à ses protestations. Des beuglements d’ivrogne qui ne valaient pas la peine qu’on s’y arrête ne serait-ce qu’un instant. Et je me fichais de paraître insensible et grossier. Il n’allait pas m’en tenir rigueur quand il se réveillerait le lendemain avec un mal de crâne à s’en faire sortir les yeux de leurs orbites. Il était si lamentable, si… Fragile. Je ne pouvais pas le laisser passer la nuit ici. Non seulement on n’était jamais trop prudent, mais il risquait des ennuis si la police débarquait suite aux coups de fils du voisinage. Je n’avais malheureusement d’autre choix que de le traîner à la colocation.

- Tristement pour toi, tu n’as pas ton mot à dire.

Pour la seconde fois, je le relevais sur ses pieds, passa son bras derrière ma nuque et fis demi-tour. S’il blablatait, je n’y prêtais pas l’oreille. Tout ce qui comptait était de rentrer sains et saufs avant qu’il ne recommencer à vomir ses tripes. Ophelia allait me tuer demain-matin mais elle comprendrait. J’en étais persuadé. Les autres se contenteront sûrement de hausser les épaules et de lui demander s’il se sent mieux. Après ce qui me parut être une éternité, je poussais la porte d’entrée en ayant pris soin de laisser mes godasses dehors. Pas besoin d’en rajouter.

- Laisse-moi retirer ta veste. Tu l’as vraiment saccagé…, remarquais-je maintenant que nous étions sous la lumière vive.

Entre des éclaboussures mêlant boissons et rejets, en plus de traces suspectes probablement récupérées dans les poubelles, celle-ci avait besoin d’être brûlée. Une fois dans le salon, je le fis s’asseoir dans un fauteuil pour éviter qu’il perdre l’équilibre et se fasse plus de mal qu’autre chose. Évitons les tabourets dans le doute ! Aussi, je lui ôtais ses chaussures pour le mettre à l’aise et pour éviter qu’il salisse davantage la maison.

- J’apprécierais que tu ne fasses pas de grabuge. Ce n’est même pas chez moi ici… Je vais te chercher un verre d’eau histoire de… tenter de diluer tout ça…

Ce n’était pas d’un verre qu’il avait besoin mais d’un tonneau ! Par bonheur, celui dont j’ignorais toujours le prénom ne présentait aucun signe d’une intoxication à l’alcool. Auquel cas, appeler les secours aurait été mon unique option. Tout en m’avançant vers le robinet, j’essayais de ne pas le quitter des yeux. Autant pour son bien que pour celui des habitants. Je ne savais même pas à qui j’avais à faire ! Il ne paraissait pas être du côté des psychopathes mais tous ne l’avaient pas écrit au milieu du front ! Je chopais au vol un restant de pizza que je posais face à lui. Les aliments gras étaient excellents pour réduire l’absorption d’alcool et aider à se sentir un peu mieux.

- Tu devrais essayer de manger. Ça te fera du bien.

Papa Holtz. Et dire que ce n'était même pas mon gamin. À appartenait-il d'ailleurs ? Je pourrais toujours lui demander de me prêter son téléphone pour appeler ses parents. S'il coopérait bien sûr.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Page 1 sur 1

Sauter vers :
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Life is Strange :: Les RP abandonnés-