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I was broken from a young age (charlie)

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Mer 24 Avr - 23:47
Eddie Abolick
Creativity takes courage.
Eddie Abolick
Messages : 457
Localisation : un agent secret ne révèle jamais sa position...
Emploi/loisirs : policière & modèle à blackwell
Humeur : j'suis toute fifou, alors attention à vos miches !

Journal perso
Ardoise (dortoirs):
Foutue anxiété de malheur. Je n'avais jamais été anxieuse auparavant. Pas avant ces derniers mois. Je me rongeais même les ongles parfois, bien que je mettais du vernis à ongles et faisais du nail art exprès pour éviter de m'abimer les doigts. J'avais également des troubles du comportement alimentaire, certainement dus à ce qui avait eu lieu ces derniers mois. De plus, ma vie familiale était difficile à vivre ces derniers temps. En effet, mon père me voyait déjà reprendre la "digne" place de ma mère derrière les fourneaux et en tant que matriarche. Je n'avais jamais rien demandé, jamais voulu ça. Je fus ramenée à la réalité lorsque la sonnerie retentit et que le professeur nous relâcha. Nous venions de rendre un projet d'arts plastiques à Madeleine Proust ; drôle de nom cela dit. Elle était gentille et un peu cinglée, je l'aimais bien. J'avais tendance à apprécier les professeurs, je devais bien l'avouer. Eux au moins, ils ne me jugeaient pas. Je ne les jugeais pas non plus. Incapable de savoir ce que j'étais censée faire, je regardais face à moi, perdue dans mes pensées vides, attendant un signal. Charlie me le donna en m'adressant la parole. Je secouais la tête et lui répondit oui, concernant sa demande pour aller manger dans la cour extérieure. On avait prévu de manger ensemble après avoir rendu le projet pour ce cours. Je ramassais mes affaires et pris mon sac à dos sur mon épaule, suivant Charlie dans les couloirs pour sortir. Une fois dehors, nous nous dirigions vers une table de pique-nique inoccupée pour manger.

« ça va, je crois que la prof a bien aimé ce qu'on lui a présenté. »

C'est vrai que ça faisait du bien de voir son regard et son sourire lorsqu'on lui avait chacune rendue nos chefs d'oeuvres. Charlie était cependant bien plus douée que moi sur son projet. Je me demandais si elle en avait conscience, même si on les avaient travaillés ensemble. C'était elle qui avait fait tout le boulot de son côté. Je sortis une salade de mon sac et des couverts en plastique, ainsi qu'un sandwich - plus petit - et installais le tout sur la table pour mon déjeuner.

« Au fait, j'ai vu que tu étais amie avec Violet... elle va bien ? Tu as du le remarquer, mais elle et moi on est pas vraiment amies... j'ai été plutôt garce avec elle. C'était pas cool de ma part, il faudra que je lui parle un jour. »

Je repensais à la soirée d'halloween, qui avait changé beaucoup de choses dans ma situation, et je me demandais si elle avait aussi changé des choses pour la blonde.
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Jeu 2 Mai - 15:55
Charlie McKenneth
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Charlie McKenneth
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Emploi/loisirs : Faire la planche

Journal perso
Ardoise (dortoirs):


Le cours de cette matinée n'avait pas été trop monotone, et pour cause c'était jour de rendu. Or, Charlie adorait ce moment, car s'il n'était pas bon en théorie il faisait toujours de son mieux pour concocter des projets intéressants ou au moins réfléchis avec son âme. Cependant, malgré l'intérêt de voir les autres élèves passer un à un et se faire plus ou moins féliciter ou reprendre, le jeune homme commençait à avoir faim. Aussi dès que la sonnerie se fit entendre il demanda à sa camarade Graziella si elle était tentée par un pique-nique improvisé sur une des tables du campus. Et c'est ainsi qu'ils s'y dirigèrent tous les deux en discutant de ce qui venait de se dérouler, comme toujours lorsqu'ils ne parlaient pas de cours. Jamais discussion plus personnelle n'était venue perturber leur équilibre savamment étudier pour le moment.

- Tu rigoles ? Elle a essayé de garder son visage habituel mais je suis certain qu'elle était en train de jubiler ! Rit Charlie – fait assez rare – en essayant d'imiter l'expression faciale de leur enseignante. Après ça, elle va faire de nous ses chouchous, y a plus aucun doute.

A l'instar de sa compagne de repas, Charlie ouvrit son sac pour en sortir son déjeuner. Bien plus frugal que celui de Graziella, il était constitué de deux tranches de pain de mie, et d'une barre de céréales probablement achetée dans un des distributeurs présents dans l'établissement.

- Oui, Violet est ma meilleure amie en fait. Précisa le blond sans entrer dans les détails de leur rencontre vituelle, précédent celle à Blackwell. Et elle va, je crois qu'effectivement elle te portes pas dans son cœur... Vu le rictus qu'il affichait à ce moment, Violet n'était pas à seule qui en voulait à Graziella pour son comportement. Mais elle avait su se faire une petite place dans la vie de Charlie malgré tout, car il ne pouvait nier qu'ils passaient ensemble de bons moments et qu'elle l'avait fait progresser sur ses cours. Qui plus est, Charlie n'avait pas été présent durant les événements, une nouvelle fois en vadrouille loin de la foule. Il croyait la version de Violet évidemment, mais cela ne correspondait tellement pas à l'image que renvoyait Graziella qu'il avait parfois du mal à superposer les deux portraits dans sa tête.

- Tu devrais peut-être envisager une carrière dans le théâtre d'ailleurs, parce que j'arrive toujours pas à comprendre comment toi que je côtoie sans problème tu as pu faire ça à Violet. Lui fit-il savoir, de manière un peu cash mais au moins honnête.

lumos maxima
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Ven 3 Mai - 12:52
Tobanga
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Tobanga
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Localisation : Près des dortoirs Prescott
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https://lifeisstrange.forumactif.com
La grêle se met à tomber dehors.
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Ven 3 Mai - 12:52
Tobanga
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Le membre 'Tobanga' a effectué l'action suivante : Lancer de dés


'Le temps' :
I was broken from a young age (charlie) 6ro5
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Sam 4 Mai - 14:40
Eddie Abolick
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Ardoise (dortoirs):
Malgré moi, je ne pouvais nier que Violet était bella, elle faisait danser tous les villages, les gens me disaient "méfie toi de cette fille-là". Je m'en étais bien méfiée, mais à quel prix ? Je n'avais vraiment pas assuré avec elle, et n'avais pas voulu assurer d'ailleurs, à l'époque. J'ignorais ce que ça faisait d'être harcelé, et je m'étais retrouvée harceleuse sans vraiment le réaliser. C'était un phénomène, elle n'était pas humaine. J'ignorais vraiment pourquoi je l'avais tant détestée, pourquoi elle me faisait peur quelque part. Elle semblait gentille, mais quelque chose me dérangeait vraiment par rapport à elle. Quoi ? Aucune idée, vraiment. Mais je regrettais. Et voilà que j'apprenais que Violet était bien la meilleure amie de Charlie. La gêne. C'était le cas de le dire. Elle me fit comprendre que Violet et elle-même ne m'appréciaient pas. Je dévisageais alors la blonde, avec sûrement une sorte de petit brasier naissant dans mon regard. Sérieusement ? Alors pourquoi riait-elle avec moi si elle ne me supportait pas ? Moi lorsque je n'aimais pas quelqu'un, généralement le doute n'était pas possible ni autorisé. Je n'étais pas parfaite, mais au moins j'étais transparente là-dessus. Puis Charlie rajouta que je devrais monter sur les planches, car j'avais fait ce que j'avais fait à Violet, et qu'en même temps j'étais sans doutes gentille avec Charlie. Un double visage, un masque porté en permanence selon elle. Je lui en donnerai moi du théâtre...

« De quoi tu m'parles ? Mâche un peu tes mots, t'es parano. »

Loin d'être amusée par la situation, je finis par souffler un coup, refermant le couvercle de ma salade sur celle-ci, fixant Charlie.

« Les gens me disent, "L'espoir fait vivre", comment m'faire vivre, je suis un zombie...»

Je n'arrivais pas à dire autre chose, je parlais mais je sentais bien que Charlie ne comprendrait pas mes paroles. J'étais pourtant bel et bien un zombie, depuis cette nuit-là, depuis Halloween. Je faisais semblant d'aller bien, je portais bien un masque à ce niveau-là, mais ça ne concernait et ne regardait que moi. Je fixais le repas de Charlie quelques instants avant de relever les yeux vers elle.

« Tu n'es pas si différent des autres, tas commis des fautes, chacun ses défauts. »

C'était vrai, non ? Charlie avait sûrement commit des erreurs aussi, mais ce n'était pas une raison pour me dire ce qu'elle venait de me sortir. Toujours énervée, je finis par ranger ma salade, laissant le sandwich sur la table, et je me levais de mon banc. Pas pour partir, mais plus parce que j'avais besoin d'être debout, j'angoissais et je ne pouvais pas rester en place. Je répondis d'une voix tremblotante.

« J'suis trop compliqué, je ne rentrerai jamais dans vos petites cases, je vis au jour le jour, alors je zigzague toujours avec ces lunettes noires et j'entends les gens se demander "quand est-ce que tombe le masque ?" »

Je mis alors mes lunettes de soleil noires et tapotais du pied par terre, ayant envie de me faire un petit sprint pour me dépenser suffisamment pour me calmer. C'est alors que je me pris un morceau de grêle en plein oeil. Lunettes. Voilà. Je levais les yeux au ciel et vit de la grêle tomber. What the ?
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Mer 29 Mai - 14:57
Charlie McKenneth
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Charlie McKenneth
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Ardoise (dortoirs):


CONTRAINTE : dialoguer seulement avec les paroles des chansons de Jacques Brel

Une sorte de folie avait atteint Graziella lorsque son compagnon de repas l'avait confronté à son propre comportement, et le jeune homme était plus que perturbé par le quasi spectacle auquel il assistait maintenant. Il faut dire que la demoiselle ne mâchait pas ses mots... et que ces derniers étaient assez incohérents, en tout cas par rapport au vocabulaire qu'elle utilisait habituellement. Alors, comme entraîné dans cet étrange jeu qui n'en était pas un, Charlie se mit à son tour à monter dans les tours et à utiliser inconsciemment un champ lexical bien plus poétique que ses ordinaires jurons.

- Il faut oublier, tout peut s'oublier ! Sembla s'excuser le blond, malgré son visage qui demeurait fermé et en attente de réponse. Sur des nappes trop blanches... Débuta-t-il avant d'être coupé par celle qu'il avait été si proche d'appeler amie, et qui poursuivait sa litanie de mots étranges. Aussi lui aussi continua-t-il dans le même élan, de survie et en même temps de colère.

- Aux premières lueurs, on n'pense pas, on prie ! Cria-t-il, sa voix dérapant dans les aigus par la même occasion. Il ne réalisait pas encore que leur duo semblait répéter publiquement un triste spectacle.

Il se leva en sursaut, et se mit à déambuler autour de leur table, animé par une énergie qu'il ne se souvenait pas avoir connu en dehors de ses crises de colère. Pourtant il ne se sentait pas colérique à cet instant, juste curieux et dépassé par les événements.
Il voulut se prendre en exemple, lui démontrer qu'il n'était pas tout blanc non plus loin de là. Mais qu'il fallait oser changer, s'accepter. Car elle avait raison, il avait commis des fautes, et pas des moindres.

- Et puis y a l'autre, qu'à jamais vu un peigne, qu'est méchant comme une teigne... Mais d'abord, d'abord... Il s'interrompit, sachant très bien qu'il n'allait pas sur le bon chemin pour un dialogue plus serein. Pourquoi déverser sa propre haine quand elle semblait avoir besoin d'être écoutée ?

La voix tremblotante de Graziella et ses paroles alertèrent le jeune homme, qui en la voyant se lever à son tour eut un instant de panique. Croyant qu'elle allait partir il s'exclama haut et fort.

- Ne me quitte pas ! Je t'inventerai des mots insensés, que tu comprendras... Ne me quitte pas.

La phrase sonnait comme une supplique et il se maudit pour cela mais il ne supporterait pas de la perdre. Bien sûr qu'il avait été virulent pour avoir des explications mais il les avait eu. Et maintenant il regrettait d'avoir été si abrupte, il venait de blesser la demoiselle qui semblait être déjà bien assez amochée par sa culpabilité.

- Chez ces gens là... On n'vit pas, on triche. On a chanté les mêmes chagrins. Souffla-t-il ensuite en s'approchant d'elle, tendant une main dans sa direction pour s'excuser et faire une amorce afin de calmer la situation. Le ciel cependant semblait ne pas être d'accord avec lui, puisqu'il leur envoya les premiers grêlons d'une longue suite.

- Je veux qu'on rie, je veux qu'on danse... Lui proposa-t-il alors, comme une réminiscence de leurs beaux jours passés à chahuter et à étudier ensemble.

lumos maxima
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Mar 18 Juin - 12:16
Eddie Abolick
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Eddie Abolick
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Ardoise (dortoirs):
Je sursautais en voyant Charlie se relever d'un coup sec pour faire le tour de la table, animé de mots étranges - peut-être même un peu plus que les miens - et oh là, il parlait de moi avec mon peigne, méchante comme une teigne ? Je serrais les poings, peu certaine de ce que je devais faire, me rappelant que quelques minutes auparavant, tout allait bien entre nous deux. Puis Charlie me tonna de ne pas la quitter, ce que j'hésitais encore à faire. Elle finit par s'excuser d'une manière des plus particulières, ce qui me calma un peu, malgré les premiers grêlons qui se mirent à tomber du ciel. Je ramassais mes affaires, prête à aller m'abriter sous un arbre, et je fis signe à Charlie de me suivre vers l'arbre le plus proche.

« Moi aussi, je pense que ça nous ferait du bien...»

Répondis-je à la "demande" de Charlie. Je fis quelque chose que je ne faisais presque jamais alors, et tirais la jeune femme par le bras pour la mener vers moi et la prendre dans mes bras. Une fois fait, je la relâchais doucement.

« Désolée pour Violet. Je ne sais pas pourquoi j'ai fais ce que j'ai fais, mais j'ai changé et je n'hésiterai pas à aller lui parler pour lui présenter mes excuses dès que j'en aurai l'occasion. Elle le mérite bien, et je ne mérite peut-être pas notre début d'amitié à nous deux.»

Je le pensais vraiment, même si ça me faisait du mal de l'admettre. J'avais très peu d'amis, voire seulement un ou deux, aussi perdre Charlie me manquerait quand même si jamais je la perdais. Je déposais mon sac au pied de l'arbre et m'asseyais au pied de celui-ci, bien que me prenant quelques grêlons dans les pattes par moments.

« Ce temps est complètement taré... peut-être un peu comme moi. Je ne m'explique pas ce que je peux dire ou faire des fois.»

J'en étais bien désolée d'ailleurs.

« Est-ce-que tu me pardonnes pour Violet ? Tu crois qu'elle serait prête à m'écouter ?»
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