"Tu sais, tu n'es pas obligée de te prendre un appartement tout de suite, tu peux rester à la maison le temps que tu sois prête"
J'avais hoché la tête, n'écoutant pas vraiment -comme à chaque fois- les conseils que l'on me donnait sur la manière dont je pouvais ou non gerer ma vie. Je n'avais que dix-neuf printemps certes, mais c'était le moment où jamais de prendre le contrôle de ma vie. je m'étais jusqu'à aujourd'hui juste laissée porter sans jamais essayer quoi que ce soit. Peut-être qu'en prenant le destin par surprise je pouvais le changer juste assez pour le rentre un poil plus interessant à mes yeux.
Je regardais mon carnet, mon crayon fètiche, puis je me retournais vers mes parents, en souriant d'un air tranquille.
"Je rentrerais les week-end, et j'ai un téléphone maintenant. Vous pourrez me joindre. Je suis sure que ça va pas être si terrible que ça..."
C'est à se demander qui je pouvais bien essayer de convaincre aevc des mots pareils. Surement pas eux. Mais pour la petite anecdote, entre ce que j'avais vécu en Irlande dans mon cercle d'ami, et l'année que je venais de faire à l'hopital de Seattle, j'avais envie de faire autre chose que de vivre chez mes parents et d'attendre le temps passe jusqu'à ce que j'en ai marre et que je prenne la porte sur un coup de tête et une dispute. Je ne me sentais pas capable encore d'integrer l'internat, et de vivre vingt-quatre heures sur vingt-quatre avec les filles de ma nouvelle école. Je n'étais pas sure d'arriver a m'integrer dans un groupe et de supporter les rumeurs et les messes basses. Mais je n'étais pas non plus capable de vivre toute seule, livrée a moi-même dans un studio sans personne.
Alors tout naturellement, quand j'avais vu cette annonce pour une recherche de colocataire, j'avais un peu sauté sur l'occasion. Cela avait pas mal d'avantages, un loyer deux fois moins cher, quelqu'un à qui parler si j'arrivais à briser la glace, et une présence même si il n'avait pas mon âge et qu'il n'était pas étudiant.
"Mais enfin Noreen, tu ne le connais pas ce garçon! Est-ce que tu te rend compte de la situation?"
Quelle situation? Je regardais mon beau-père, en penchant la tête sur le coté. Quelle situation, j'allais vivre avec un garçon, un total inconnu. L'aventure promettais d'être amusante! Je ne voyais en quoi il fallait yb voir un problème! il n'avait pas une réputation de canibale, ou d'aller savoir quoi d'autre!! Pas la peine d'en un plat!
"Je ne vois pas où est le problème. Nuàal, s'il te plait...j'ai envie de prendre une nouvelle route et d'avancer un peu, j'ai envie de me détacher du passé. Toi comme moi, on sait que vivre partout dans le monde c'est plus facile que plusieurs années au même endroit. Je vous ai trop fait souffrir, je veux essayer de me poser, et je veux le faire seule, pour cette fois."
J'avais eu raison de lui, avec ces simples mots. Et quand il les avait dit à ma mère, elle m'avait regarder droit dans les yeux pendant une longue minute, et avait fait un sourire. Puis elle avait hoché la tête.
~ ~
Je respirais un grand coup, avant de glisser ma clé dans la serrure et d'ouvrir la porte. Je la poussais d'une épaule, et fit glisser le carton que j'ammenais avec moi. Le reste viendrait plus tard, dans le week end sans doute, mais pour l'heure j'avais le strict necessaire, dont j'avais besoin. Et autant vous dire que ce strict necessaire, se composait surtout de cahier pour écrire le fond de mes pensées sur toute une semaine de colocation, d'école et de socialisation.
Je m'éclaicit la gorge, et refermais la porte derrière moi.
"Heu....Bon...bonjour Monsieur Naumann. C'est moi....enfin, Noreen MacKallan, votre nouvelle colocataire"
Nouvelle? Première? Je savais pas trop. J'avais juste accepté l'offre, sans vraiment me renseigner. La seule chose que je savais de lui, c'est que son nom sonnait un peu germanique. Naumann, c'est vrai que ça me rappelait un peu les quelques mois que j'avais passé là bas quand j'étais plus jeune. Et l'Allemagne, c'est un pays que j'avais beaucoup aimé. Les gens y étaient très accueillants. alors s'il était comme eux, je n'avais vraiment aucun soucis à mes faire. La différence d'âge avait un peu dérangée mes parents, mais elle ne me dérangeait pas moi. Je n'avais cette barrière sociale qui me faisait penser que c'était bizarre, ou autre. Pas plus le fait que mon colocataire soit un garçon ceci dit. Je ne voyais pas le mal en chaque individu, et j'étais partie du principe que tout allait très bien se passer. Donc j'avais envie de rester positive! Et je comptais bien l'être. Et si tout se passait bien ici, je pourrais envisager que tout se passe bien lors de ma rentrée à l'école le lendemain. Beaucoup de changements, mais c'était pour mon bien!
Pour ce nouveau départ j'avais des vêtements simples, féminin certes, mais dans lesquels je me sentais bien. Mes cheveux étaient lachés, et dégringolaient autour de mon visage sans maquillage. Nature peinture comme on dit dans mon jargon.
Alors quand j'entendis un bruit de pas, j'habillais mon visage d'un grand sourire rayonnant, à peine forcé. J'avais hâte de le prendre ce nouveau tournant dans ma vie!
Très occupé à carboniser dans le four des cookies de bienvenue destinés à sa nouvelle et première colocataire, Sylvanus manqua le bruit des clefs dans la serrure. Il faut dire que le jeune homme était très occupé à chanter des paroles d'un autre temps dans une langue que l'on pouvait supposer être de l'allemand si l'on avait l'oreille attentive.
Ce fut d'ailleurs une voix définitivement féminine mais très étouffée qui rappela au hippie qu'il était l'heure approximative de l'arrivée de la fameuse Noreen. Il se hâta d'ouvrir le four, toussa en constatant que la moitié de sa fournée dégageait une forte odeur de brûlé, et réussit à articuler péniblement une phrase.
- J'arrive gente demoiselle, le temps de sauver la cuisine d'un péril imminent !
L'homme avait l'humour facile et si la demoiselle avait répondu à son annonce elle n'était probablement pas contre quelques blagues et un peu d'encens. Ou alors elle s'était retrouvée dans une situation bien trop désespérée pour faire autrement et avait accepté son offre par défaut. L'esprit bien trop optimiste de Sylvanus n'avait cependant pas envisagé cette option une seule seconde.
L'homme avait décidé de ne pas lui laisser se faire une fausse opinion de lui, aussi était-il pareil à lui-même. Il vint à sa rencontre tout sourire, et portant une tunique verte qui tombait jusqu'au milieu de ses cuisses, elles-même couvertes d'un pantalon noir assez ample. Et bien évidemment, il se baladait pieds nus – pour mieux ressentir les énergies comme il se tuait à le répéter – et les cheveux encore saupoudrés de farine.
- Bonjour Noreen ! Tu peux me tutoyer et m'appeler Sylvanus, ou Sissi si tu préfères. Personne ne m'appelle Monsieur et ce n'est pas prêt de changer tant que j'aurai mon mot à dire. Je ne suis décidément pas si vieux ! La reprit-il gentiment. Enfin, je laisse cela à ta propre réflexion mais ne me vexe pas. Rit-il de plus belle en lui adressant un clin d’œil malicieux.
Cette petite introduction lui avait fait perdre le sens de ses priorités mais heureusement voir la carton dans les bras de la demoiselle le fit reprendre ses esprits.
- Je t'en prie pose tes affaires où tu veux, c'est chez toi maintenant ! S’esclaffa le grand roux dégingandé avant de poursuivre.
- Tu veux faire le tour des lieux en ma compagnie ou je te laisse découvrir seule ? Suggéra-t-il en ébouriffant sa propre chevelure dans l'espoir d'aplatir sa masse capillaire. Dans le premier cas, ça ne me dérange absolument pas, j'ai un échec culinaire à oublier... Petit conseil, ne me laisse plus jamais tenter une recette que je ne connais pas si tu ne veux pas finir intoxiquée.
NB:
Désolé pour ton magnifique code que je n'ai pas respecté, je suis une quiche en codage donc je suis resté sur du basique ._.
lumos maxima
Mer 8 Mai - 20:57
Invité
Invité
Noreen J. MacKallan
Sylvanus A. Naumann
Histoire à quatre mains ~ Flashback
Mon regard balaya la pièce dans laquelle je me trouvais tandis que j'attendais de voir apparaitre cette personne avec qui j'allais vivre pendant un moment. Je ne projettais pas trop dans le temps, je connaissais mes capavités de socialisation proche du zéro, mais j'avais l'espoir que cette fois le destin soit un peu clément avec moi et ce coté de ma vie.
Une étrange odeur vint chatouiller mon nez, alors qu'une voix s'éleva d'une pièce dont je voyais l'entrée mais pas l'intérieur depuis l'endroit où je me trouvais. Un nouveau sourire éclaira mon visage. Cette odeur je l'avais déjà senti autrefois. Généralement ce n'était pas bon signe, mais aller pourquoi aujourd'hui je trouvais cela amusant. Et cette façon de parler aussi, on aurait que je parlait a un chevalier d'un roman des temps anciens. C'était assez amusant. S'il parlait ainsi tout le temps, je risquais de rire à chacune de ses phrases, sans être capable de lui expliquer pourquoi...et cette idée, me ramena a la réalité, et au fait que ce n'était pas du tout une bonne idée de se croire au moyen-âge une fois la porte de l'appartement passée. Je secouais doucement la tête pour faire de la place à des idées plus saines, et moins loufoques.
Et tandis qu'une chevelure rousse apparue de cette pièce, que je supposais être la cuisine, je ne pu m'empecher de sourire. Definitivement, cet homme ne faisait pas peur du tout! Mon regard glissa sur lui instinctivement, puis vint se poser sur son visage. Il était rayonnant, et franchement chalereux. La petite boule de peur qui s'était formée dans mon estomac depuis que j'avais prit la décision de venir vivre ici, se desserra et je respirais un peu plus facilement.
"Bonjour Noreen ! Tu peux me tutoyer...Sissi si tu préfères. Personne...Monsieur et ce n'est pas prêt de changer... Je ne suis décidément pas si vieux ! Enfin, je laisse cela à ta propre réflexion..."
C'est ce que mon cerveau enregistra du dialogue. Je n'avais décidement pas vraiment le sens de l'écoute quand je ne connaissais pas vraiment les gens. Enfin heuresement pour je savais aussi lire sur les lèvres, donc en fait j'avais compris tout ce qu'il avait dit même si je n'avais pas vraiment écouté la totalité de son message de bienvenue à mon égard. Il faut dire que j'étais totalement absobée par la longueur de ses cheveux! C'était impressionant! Je n'avais jamais vraiment vu un homme les porter aussi longs, sans qu'ils soient mannequin, où dans la coiffure stylisée. Et cela accaparait une bonne partie de mon attention.
"Je t'en prie pose tes affaires où tu veux, c'est chez toi maintenant !"
Je baissais les yeux vers mon carton, si petit, qui représentais une bonne partie de ma vie, et surtout de quoi rediger la nouvelle qui commençait avec la rencontre de cet homme aux cheveux de flammes. Obeissante, je posais mon cartons dans un coin, avant de prendre une inspiration. A croire que ce truc encombrant dans mes bras me rassurait plus qu'autre chose. J'étais une fille angoissée de nature, et ma vie changeait radicalement aujourd'hui. alors il fallait me comprendre un petit peu. Je n'avais jamais vécu avec une autre personne qui ne soit pas de ma famille, même durant mon séjour à l'hopital, j'avais eu une chanbre simple alors...
"Et bien, bonjour Sissi! C'est original comme diminutif. Et plus de Monsieur, je vais essayer de m'en rappeler!"
Le tout dis avec un petit sourire, et quelque pas, vers le centre de la pièce. Je fis un tour sur moi même, avant de joindre mes mains dans dos, et de sourire.
"Il faut dire qu'un guide ne serait pas refus, je risquerais de me perdre ici!"
Le tout dis avec un petit sourire moqueur. Je n'étalais pas mon aisance financière, loin de là, c'était un petit trait d'humour. D'autant plus que j'avais déjà connu bien plus petite niveau habitation, et que j'étais plutôt du genre modeste et simple comme fille. Puis je fus secouée par un petit rire simencieux, que je cachais derrière ma main.
"S'il faut répartir les tâches, j'accepte l'aventure culinaire avec le plus grand plaisir, messire Sissi le chevalier"
L'évidence s'insinua dans l'esprit de Sissi avec autant de délicatesse qu'une perceuse dans le mur des voisins à sept heure du matin. Sa nouvelle colocataire était intimidée, voire même stressée. Voilà une mission parfaite pour Sissi, chevalier des temps modernes. Dès que les présentations furent faites et que la demoiselle eut déposé ses affaires, l'homme flamboyant se mit en route mentalement pour le chemin de la détente. Il était hors de question que Noreen soit angoissée par l'appartement ou sa présence dans celui-ci. La colocation était basée sur la vie en communauté, et foi de Sylvanus il en connaissait un rayon.
Il avait déjà commencé à mettre en pratique son esprit d'observation, ce qui lui avait permis de déduire l'état de la jeune femme. De toute évidence elle avait de la ressource et de l'humour, pour preuve elle n'avait pas encore fuit face à ses manières et semblait au contraire plutôt subjuguée par une partie de sa personne, bien qu'il ignorait laquelle puisqu'à ses yeux son physique était pour le moins banal. Et bien oui, il n'avait pas aujourd'hui une tenue de folklore, aucune fleur n'ornait ses mèches désordonnées et il n'avait même pas pris le temps de se maquiller aujourd'hui, trop occupé à tenter une recette.
Lorsque Noreen accepta sa proposition de lui faire visiter les lieux il s'illumina un peu plus encore et effectua une petite courbette pour lui indiquer qu'il se tenait à sa disposition. Lorsque sa tête se trouva orienté vers le sol il en profita pour improviser le plan de sa visite. L'appartement n'était pas immense mais contenait exactement le nombre de pièces nécessaire à une vie à deux.
- Ma chère, il me semble que nous devrions commencer par les pièces communes et garder les chambres pour la fin, afin que le suspens demeure. Et si tu as quelque chose qui te déplaît ou que tu aimerais changer dans l'appartement n'hésites pas à m'en faire part. Tout est modifiable... Sauf les murs, je crains qu'ils ne soient tous porteurs. Rit-il doucement en se souvenant les avoir tous testés un par un par esprit de conscience.
L'homme inspira un bon coup avant de lui annoncer d'un ton presque serein qu'ils allaient commencer par la cuisine et que surtout elle ne devait pas s'inquiéter de la légère odeur de brûlé.
- J'ai déjà testé plusieurs fois, ça finit toujours par partir en aérant bien. Eut-il l'honnêteté d'admettre en rougissant légèrement, ce qui colora étrangement son visage éternellement pâle.
Il lui montra donc la zone de guerre, pardon la cuisine... Et ne commenta pas, après tout il n'y avait pas grand chose à dire. La pièce était pratique et il avait simplement réservé une étagère pour y déposer ses bocaux étranges. Ah tiens, il ferait bien de lui préciser tout de même quelques petites choses.
- Si jamais tu veux savoir ce qu'il y a dans ces récipients demande-moi et ne teste pas par toi-même. J'encourage la curiosité mais celle-là pourrait t'être fatale... Et personne ne veut ça. Affirma l'homme que rien ne semblait pouvoir déranger ou étonner.
En profitant de l'encadrement ouvert qui faisait communiquer les deux pièces, Sylvanus la conduisit ensuite dans le salon. On pouvait voir que quelqu'un avait déjà emménagé ici auparavant, notamment pour les bougies encore en place et l'odeur d'encens qui planait encore, se mêlant à celle des biscuits noirs.
- J'hésitais à suspendre une tenture pour mettre un peu de couleurs mais je me suis dis que ça serait plus sympathique de décider de la décoration à deux, pour que tu te sentes aussi chez toi. Tu aimerais voir quoi dans ton appartement de rêve, dis-moi tout ?
La question était sincère, et cela se lisait dans l'air curieux qu'affichant l'ancien – pas si ancien que ça – hippie.
lumos maxima
Ven 14 Juin - 23:16
Invité
Invité
Noreen J. MacKallan
Sylvanus A. Naumann
Histoire à quatre mains ~ Flashback
Je comptais mentalement jusqu'à dix. Pour me détendre, pour continuer à voir le positif dans cette nouvelle page de ma vie. J'allais me plaire ici, je le sentais. Mais mon esprit et mon coeur semblaient bien décidés à m'enquiquiner encore un peu, juste pour montrer que je n'avais pas les commandes sur tout ce que je voulais faire de ma vie.
J'étais un peu mal pour lui qui semblait si naturellement avenant. Et surtout observateur. J'en étais sure. Mais ce coté prévenant, permettait de se rassurer sur la nature de l'individu qui allait dorenavant partager ma vie. Et cette idée me fit sourire sincerement. Un sourire un peu timide mais bel et bien présent. Et puis il était un peu comme un soleil qui s'était perdu, avec son sourire, sa chaleur et sa chevelure de feu. Décidement, tout revenait à sa tignasse, qui m'attirait le regard, quoique je fasse ou que je pense. J'avais envie de toucher et de glisser mes goigts dedans, plus que de faire le tour de propriétaire actuellement. Mais enfin, où sont donc mes manières? Hmmm...pas sure que j'en ai pour ça, à dire vrai...
Mais sa courbette m'arracha un éclat de rire, et je lui rendit une petite reverence, attrapant les pans de ma jupe longue comme l'aurait fait une Dame autrefois avec sa robe. Et je lui embpitait le pas, pour me rendre sur la scène de crime, le champ de bataille, l'antre du diable...ce que vous voulez imaginez à la pièce de cette pauvre cuisine.
Mon regard ne s'arreta pas sur le désordre qu'il avait pu mettre dans la pièce, où même sur les essais raté de petits biscuits de bienvenue. C'était déjà sympa d'avoir voulu m'accueuillir ici avec cette attention. Je trouvais ça plutôt mignon pour un adulte -enfin, vis à de moi qui n'étais encore qu'une pauvre étudiante.
"Ca partira sans soucis! C'est marrant ça me rapelle mon enfance cette odeur! Mais ne vous en faites pas messire chevalier, j'accepte la mission de livrer bataille en ce lieu avec le plus grand des plaisirs!"
Cela dit, je me mit à rire, en faisant le tour de la cuisine, et en ouvrant les placard pour observer ce qu'on pouvait bien y mettre dedans, et comment on pourrait organiser le rangement à l'avenir. Je n'étais pas du genre à diviser les pièces communes en deux avec du "là c'est à moi, et ici c'est à toi" bien au contraire. Mais j'aimais bien savoir où mettre les choses, histoire qu'on s'y retrouve.
Et evidement maintenant qu'il m'avait dit ça, j'avais envie de savoir ce qu'il y avait dans ces recipients...
"Et qu'est-ce qu'il y a dedans? Forcement quand on me dit de ne pas faire un truc, j'ai bien envie de le faire..."
Tête de mule et esprit de contradiction....ce n'est pas comme si j'avais tenter de remonter le courant comme un saumon, dans le lit d'une rivière un jour de pluie en Islande...ce n'était pas du tout mon genre!
Je m'appuyait sur la chambranle la porte pour imaginer ce qu'il me disait avoir penser comme déco, mais qu'il attendait mon avis pour le mettre en oeuvre.
"Je ne suis pas très douée en décoration d'intérieur, j'ai tedance a meler des couleurs qui sont pas faite pour aller ensemble. J'ai vécu un peu partout, alors je suis pour les choses exotiques et les couleurs, les déco originales et même les cabanes dans les arbres!!"
Cette idée me donna réellement envie de sortir pour en construire une dans le premier arbre que j'allais croiser, mais je doutais que ce soit une vraie bonne idée.
Je le rejoignit dans le pièce en souriant, et en tournant sur moi-même, inspirant à pleins poumons.
"Je pense que ça va être bien de vivre ici..."
Je disais ça pour moi, sans me rendre compte que je le disait tout haut.
"Mission cuisine pour moi, et mission déco pour toi alors?"
Contenu sponsorisé
Page 1 sur 1
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
![Histoire à quatre mains [Flashback ~ ft. Sylvanus] MQ_100-35_fonce](https://www.aht.li/3836735/MQ_100-35_fonce.png)
