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Go ahead and show me your face ☆ FEAT Teddy Scott

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Mer 10 Avr - 11:43
Charlie McKenneth
Creativity takes courage.
Charlie McKenneth
Messages : 238
Emploi/loisirs : Faire la planche

Journal perso
Ardoise (dortoirs):




S'il avait pu entendre les pensées de son enseignant, Charlie se serait fait une joie de le contredire et de lui expliquer par A+B que certaines blessures ne disparaissent jamais vraiment. Surtout celles causées au plus profond de l'esprit, qui vous poussait peu à peu à ne devenir qu'une ombre méfiante et défiant le monde entier d'oser l'approcher. Mais heureusement pour tous, le blondinet n'était pas un legilimens accompli.

L'idée du discours pré-construit sur l'importance de la confidentialité de la composition créa un nouveau minuscule sourire sur les lèvres de l'étudiant, et il ne put qu'approuver les dires.

- J'vous fais confiance pour ça, et j'imagine que vous avez assez de contacts pour nous couvrir. Mais j'pense que niveau karma on peut pas m'en rajouter plus sur le dos, donc on devrait avoir la paix. Enfin, j'espère. Bravo Charlie, c'était super rassurant comme tentative de dédramatiser les choses.

Au retour de son passage à la salle de bain, le jeune homme trouva son professeur pensif et hésita un moment avant d'ouvrir la bouche de peur de le déranger. Seul le rappel mental que c'était de sa faute à lui s'ils se retrouvaient ensemble dans cet appartement le convint de lui rappeler sa présence, pour des remerciements dans les formes qui plus est.

La pause douceur semblait avoir assez durée, puisque Charlie sentit très bien le regard s'attarder et s'étonner sur une certaine partie de son anatomie. Merde, il savait qu'il aurait dû garder les bandages, quitte à rester trempé ! Teddy Scott commença à balbutier une question avant de s'interrompre, et son étudiant se demanda sincèrement s'il valait mieux lui expliquer pour clarifier la situation ou faire comme si une fanfare était passée à cet instant et qu'il n'avait absolument rien entendu.

Il fit bien de ne pas intervenir, puisque le tilt n'eut pas besoin de sa brillante participation pour se faire, bien au contraire. Il se fit même un peu trop rapidement, et sur un sujet qu'il n'était pas du tout prêt à aborder. Pour le coup, Charlie aurait mille fois préféré discuter transition et blablater sur ce thème plutôt que d'aborder le sujet beau-papa. D'ailleurs cela devait clairement se lire sur lui puisque la simple mention de James Manson suffit à le faire reculer, visage figé et l'air prêt à prendre une nouvelle fois la fuite. Cela vous rappelle un vague souvenir de la scène dans l'infirmerie ? Probablement, on ne change pas un comportement idiot aussi rapidement.

- Oui, j'ai la chance d'avoir eu Manson comme beau-père. Grinça-t-il d'un ton qui en disait long, toujours sur ses gardes.

L'air surpris de Teddy était pourtant un bon indice pour indiquer qu'il ne s'agissait pas d'un traquenard. Ou alors le professeur de musique c'était reconverti dans la comédie et il méritait bien un prix pour son interprétation très réussie de ''la surprise de la journée''. En parlant de surprise, Charlie était légèrement sur le cul que James ait eu le culot de parler de lui à ses enseignants, bien qu'il ne l'ait pas fait avec assez de précisions pour qu'il soit reconnu immédiatement. A moins que le professeur Scott soit un peu lent à la détente, autre possibilité qu'il ne préférait pas envisager.

La question qui suivit le persuada que non, définitivement, le professeur n'était pas un mauvais détective, ou en tout cas il avait de très bons instincts. Instincts ? Oui, pour soupçonner immédiatement que les blessures venaient de Manson il en fallait, car il était peu probable que l'homme se soit venté d'avoir corrigé sa ''belle-fille'' devant ses collègues, en particuliers celui-ci qui n'avait pas du tout le même caractère. Charlie choisi de répondre sincèrement, peut-être même un peu trop.

- Non, ça c'est de moi à moi-même. Un accident idiot... ça fait longtemps que Manson ne m'a plus frappé. Faut dire qu'il a manqué d'occasions, ce connard. Déglutit l'adolescent en caressant distraitement la plaie.

L'épisode de la rentrée remonta dans son esprit, et il se souvint de la limite non franchie. Certes, l'homme avait agrippé son col, puis son bras avec une force certaine. Mais il devait reconnaître que depuis qu'il avait disparu de la circulation, il n'avait plus connu ses humeurs et corrections. C'était relativement logique d'ailleurs, en étant loin de son bourreau, seule la crainte demeure. Parfois bien pire que la réalité des coups.

- Vous commencez à mettre le nez dans des affaires, qui en plus de ne pas être les vôtres, sont mauvaises pour tous. J'ai un minimum confiance en vous, mais je comprendrais que vous ne vouliez pas en savoir plus, c'est votre collègue... Et un cafard en ce qui me concerne.

lumos maxima
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Sam 4 Mai - 21:52
Teddy Abolick
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Teddy Abolick
Messages : 731
Emploi/loisirs : Régisseur

Journal perso
Ardoise (dortoirs):
Je ne pu m’empêcher de sourire en entendant Charlie parler de karma. Il valait sans doute mieux qu’on en commence pas à aborder le sujet. Non, mais je me connais, je me ris du karma et cinq minute après, c’est un piano sorti de nulle part qui nous tombe sur la tête. Il faut croire que même quand on est au fond du trou le karma trouve un moyen de nous enfoncer encore plus. Est-ce qu’on pourrait ainsi dire que le karma est une pelle ? Merde, je verrais plus jamais les pelles de la même façon maintenant.

A vrai dire, j’avais aucune fichu idée de ce que je pouvais répondre à Charlie. Est-ce que je devais lui avouer que mes “contacts” pour nous couvrir étaient, soit à l’autre bout du monde, un junkie en cure de désintox, un vendeur de vêtement à qui j’avais plus parlé depuis des siècles… Ouais, à la limite, on avait Elijah, on devait s’en sortir avec lui, d’un coup de sexy-smile, il pouvait tout régler. Bref, j’allais pas avouer à aujourd’hui à Charlie que tous mes potes étaient des bras cassés alors je me contentais du la pire chose du monde. Un sourire nul, un clin d’oeil et… double finger gun. Il aurait plus manqué qu’un “Alors les djeun’s ?” pour compléter le portrait. A croire que j’avais vieilli, mais pas encore assez pour ça.

Ce qui est marrant dans cette histoire. C’est que, ok je vieilli, j’ai pris trente piges cette années, apparemment, je commence à devenir un adulte ringard, on vient d’en avoir la confirmation en live. Mais normalement, avec l’âge, on est censé être plus sage, plus mûre, plus intelligent aussi. Et sur ce plan là, voici une preuve, encore que j’avais totalement échoué. Il m’avait fallu tout ce temps, pour découvrir que Charlie… Etait la belle-fils (ouais on fait un mix des deux, dans le doute) de Manson. Merde, je l’avais vraiment pas vu venir celle là. L’avantage avec ma gueule de con, c’est que je n’avais pas besoin d’un monologue pour exprimer ma surprise, mon expression faciale le faisait d’elle même.

Et visiblement, Charlie n’était pas non plus super heureux à l’idée de parler de son beau-père. Wah, ça devait être tendu comme un string les repas de famille. Parce que encore, que Charlie déteste le mec qui prend la place de son père, je crois que c’était un truc qui arrivait dans les familles ? Mais du coup, j’avais déjà parlé avec Manson et je savais qu’il ne portait pas Charlie dans son coeur non plus. Cependant, jusque là, vu que j’avais pas faire le lien entre Charlie de ma classe et Charlie de la famille de Manson… Et la réponse de mon élève était guère rassurante.

- Ouais, les accidents idiots ça me connait. Mais… Wah, je savais que Manson était un peu flippant, mais je pensais pas que c’était un sale type à ce point, c’est chaud.

Quelle magnifique preuve d’éloquence Teddy. Fais gaffe, on risquerait de t’élire prochain président de la République. Quoique, déconnez pas, quand on voit ce que le peuple américain a réussi à mettre à la tête de son gouvernement, ce serait presque à se demander sérieusement si je n’avais pas mes chances moi aussi. Charlie dû remarquer que je galérais à répondre. En même temps, c’était une histoire complexe et je me retrouvais un peu le cul entre deux chaises.

Je savais que ces histoires ne me concernaient pas, mais quelque part si en fait. Parce que je me retrouvais précisément entre les deux. Est-ce que c’était maintenant que je devais choisir un camps ? Nan, ce n’était pas vraiment mon genre de faire ça. Cette fois-ci, je pris un instant pour réfléchir, parce que, balancer ce qui me venait à l’esprit ne nous aidait à guère à avancer. Mais sérieusement, c’est chiant de se retrouver dans des trucs pareils. Je lâchais un long soupire.

- Qu’il soit mon collègue, je m’en fous pas mal tu sais. C’est pas parce qu’on bosse ensemble qu’on est meilleur pote, même si en général, je crois que je m’entend plutôt bien avec tout le monde.

Dans mon esprit j’appréciais tous mes collègues et tous mes élèves à différentes échelles, mais il n’y avait personne que je détestais vraiment. En général, c’était les autres qui pouvaient pas me voir à cause de mon comportement. Mais dans ce cas là, ils se contentaient de m’éviter et je ne m’en portais pas plus mal.

- Et ouais, pas de bol pour toi, je le trouve sympa Manson. Je suis pas du genre à laisser les autres influencer mon avis sur mes relations. Je sais que c’est sûrement débile, imprudent, naïf, tout ce que tu veux. Et t’as vu ma carrure ? J’ai clairement pas de quoi aller me battre contre ton beau-père. Je tiens un peu à la vie encore. Sérieusement, tout dépend de toi. Je vais pas changer mon comportement avec Manson. Mais si c’est vraiment trop la merde entre lui et toi, à défaut de pouvoir te proposer mieux, tu peux venir squatter ici si tu veux et si tu me le demande, ouais, je peux couvrir tes arrières sans problèmes. Je dois rien à Manson de toute façon.

Au final, est-ce que ça valait le temps d’avoir perdu quelques minutes à réfléchir et sortir un truc pareil ? J’étais en train de dire à Charlie que je comptais rester pote avec Manson, mais en même temps, j’allais l’aider face à son beau-père s’il le faut ? C’était du grand n’importe quoi, je vous jure. Je me déprimais moi-même. Puis, quoi, je lui avais proposé de venir squatter ici ? C’était encore plus débile, s’il voulait éviter son beau-père, Charlie avait sans doute déjà pris une chambre dans les dortoirs de l’académie. Puis c’était quoi cette phrase “je dois rien à Manson”, parce que je devais quelque chose à Charlie peut-être.

- Putain, je raconte tellement de la merde, je suis désolé Charlie-boy. Gère comme tu veux, mais sérieusement si t’es trop en galère, hésite pas. Sincèrement, je m’en fiche de m’attirer des problèmes, un peu plus, un peu moins… Tu veux boire quelque chose ?

Hop, le petit changement de conversation pas du tout subtil. Non, mais on ne pouvait pas continuer sur ce ton là, ça me déprimait trop. J’étais en train de réaliser que j’essayais d’être le type cool qui est toujours là pour aider ses proches et tout. Alors qu’en fait c’était juste un autre type inutile parmis tous les autres.
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Mar 28 Mai - 13:01
Charlie McKenneth
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Charlie McKenneth
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La présence du professeur Scott était réconfortante, que Charlie accepte de l'admettre ou non. L'homme avait un langage corporel relativement basique – ce qui n'est pas une insulte – et laissait voir ses émotions. Un changement on ne pouvait plus positif pour l'étudiant, qui était usé et fatigué de devoir essayer de décoder les gens l'entourant afin de déterminer s'ils portaient un masque pour cacher leur mesquinerie ou s'ils étaient inoffensifs. Enfin, Charlie se comprenait lorsqu'il parlait d'inoffensif. Car quasiment personne ne l'était à Arcadia Bay, pas même lui. Mais lorsque l'enseignant souriait c'est qu'il avait envie de sourire, point barre.

L'homme était pourtant imprévisible. S'il vous fallait une preuve, la gestuelle étrange que le professeur venait d'adresser à Charlie devait vous suffire. Nan, vraiment... Qui faisait encore ce genre de geste ? Heureusement pour sa réputation il était hors de ses fonctions et non pas devant une classe entière qui se serait fait un malin plaisir de lui rappeler qu'il n'était décidément pas épargné par l'âge.

D'ailleurs était-ce de nouvelles rides qui s'étiraient sur le visage ébahi de Scott alors qu'il réalisait le lien de parenté entre McKenneth et Manson ? Mais oui, c'en était très certainement... Pauvre - pas si futur - vieux Teddy. Heureusement qu'il avait le cœur bien accroché, manquerait plus qu'il claque un arrêt vasculaire cérébral au beau milieu de chez lui. Car si Charlie pratiquait régulièrement la position latérale de sécurité pour son propre compte, il n'avait quasiment aucune base de premiers secours. C'était quoi le numéro déjà... 118-218 ?911 ? Hm oui c'était bien celui-là.

Comme lors de leur dernier échange approfondi à l'infirmerie, l'adulte semblait réagir à chaud et ne pas prendre le temps de peser tous ses mots. Ce qui convenait au plus jeune, qui était ainsi certain que son interlocuteur ne lui disait pas ce qu'il souhaitait entendre, mais bien ce qu'il pensait réellement.

- J'avais cru comprendre la dernière fois, que vous aviez autant de talent que moi. Sourit Charlie malgré lui, avant de se rembrunir. Personne ne peut jamais imaginer que James soit autre chose que le parfait père de famille, le parfait collègue, le parfait citoyen. Une nouvelle fois le prénom du beau-père avait été craché, comme si le simple fait de le prononcer était intolérable. Mais ouais on peut dire que c'est un sale type, et de mon point de vue c'est encore un euphémisme.

Un sale type, selon Charlie, c'était celui qui mettait ses poubelles au milieu du trottoir, pas celui qui frappait avant de poser les questions. Manson ne méritait aucun terme aussi doux, et il demeurait un cafard – bien que l'insulte soit mauvaise pour l'insecte – immonde et qu'il aurait souhaité pouvoir écraser depuis des lustres. En vain.

Contrairement au semblant d'habitude qui s'était installé, l'adulte ne reprit pas la parole immédiatement. Cela perturba Charlie, qui s'attendait à un nouvel échange libre, sans contraire réflexive. Et le sourire qui précéda la réponse tant attendue finit de le tendre. Le contenu en lui-même était indolore, mais trop tard pour le corps entier du blond qui s'était tendu comme un arc, prêt à décocher une phrase bien sentie. Ce qu'il ne fit pas, faisant comprendre au professeur qu'il pouvait poursuivre d'un léger signe du menton, quasiment imperceptible.

La suite lui fit comprendre qu'il avait bien fait de se méfier, et le percuta comme un coup de poings direct dans l'abdomen. Il recula de sa place et se replia sur lui-même. Mais sérieusement, qui disait des choses comme « ouais je le trouve sympa ton bourreau » ? L'enseignant ne le croyait-il pas pour dire des choses pareilles ? La suite du discours était moins brutale mais le peu de complicité qui semblait s'être instaurée entre les deux protagonistes était pour le moment rompue, sans les formes pour faire beau.

Dans l'esprit du plus jeune, plus rien n'avait de saveur. Tout ce qui l'entourait prenait des teintes grisâtres, comme s'il venait de réaliser qu'une couche de crasse couvrait le mobilier et même la personne en face de lui. Adieu l'espoir vain. Quoique... Il lui proposait tout de même de se réfugier chez lui. Mais cela ne faisait aucun sens avec le reste de ses propos. Comment pouvait-il être à la foi soutien de la victime et du bourreau ?

- J'crois que je vais partir, c'est... Le reste de sa phrase mourut dans sa bouche alors que le propriétaire des lieux se reprenait pour adoucir le tas de conneries qu'il venait de lui asséner en plein dans la gueule. Très probablement avait-il comprit combien il venait d'être pire qu'inutile, probablement même l'avait-il lu dans son comportement qui était équivoque. Tout dans le repli, carapace et masque bien en place pour ne plus se laisser avoir par ce qu'il avait cru être une inquiétude sincère.

- C'est … J'ai l'habitude. Éternelle réponse, bien qu'agaçante. Non, il n'allait pas dire que ce n'était rien, car ce qui venait d'être dit allait évidemment être repensé, mêlé et démêlé dans sa caboche pendant les prochains jours. Mais il fallait aussi donner une chance à cet individu qui faisait visiblement de son mieux, dans une situation sans mode d'emploi.

- Je réfléchirai à … tout ça. Le remercia-t-il à demi-mot avant de répondre un peu à contre cœur à sa proposition. Je veux bien boire quelque chose de chaud, si vous avez ça.

Aucun d'eux deux n'était à l'aise dans cette situation, et il ne se voyait pas partir en lâche. Surtout qu'il devrait revoir l'enseignant pour lui rendre ses fringues ensuite. Alors autant se réchauffer un peu et échanger des banalités afin de se quitter dans le moins mauvais terme possible. Vite, trouves quelque chose à dire, se morigéna-t-il. En vain.
lumos maxima
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Lun 10 Juin - 16:41
Teddy Abolick
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Teddy Abolick
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Teddy tu fais de la meeerde. Je devrais en faire une chanson et la sortir à chaque fois que je raconte n’importe quoi, comme ça. Je voyais bien que j’allais faire fuir Charlie ou lui donner des pulsion de meurtre à mon égard. Quoique, est-ce que c’était vraiment ça ? L’étudiant était difficile à décrypter. Déjà que j’étais pas super doué à ce jeu là. Alors si en plus on me balançait le niveau expert en pleine figure dès le début, il faut pas s’étonner que je fasse des bourdes. J’essayais d’être le plus clair possible dans mes propos, mais c’était tellement compliqué d’expliquer des ressentis.

C’est ce que je reprochais à la conception de l’être humain. Pourquoi on ne possédait pas d’autre façon de s’exprimer que la parole hein ? Heureusement, on avait réussi à inventer des trucs comme la musique, qui aidait pas mal. Mais tout le monde ne comprenait pas le langage musical. Ouais, il y avait le langage corporel aussi, mais lui, c’était une merde terrible à interpréter aussi. Et sincèrement, j’avais aucun talent dans cette matière. Quoique, avec Eli ça passait bien. Mais j’allais pas me comporter avec Charlie comme avec Eli, ce serait trop louche et gênant pour nous deux.

Charlie n’était pas très bavard, mais on fini par s’y faire et puis bon, à défaut d’avoir mieux, j’improvisai et il semblait que ça suffit à dissuader l’étudiant de prendre ses gens à son cou. C’était pas plus mal. Enfin maintenant je connaissais sa situation familiale, c’était peut-être pas plus mal qu’il reste ici. Je lui adressais un petit sourire quand il accepta de boire un truc. J’allais à la cuisine. Merde, sans Ophelia pour faire les courses, la cuisine faisait pitié. Enfin, j’étais content que l’appartement ne soit pas vide.

Je profitais d’être à l’écart pour envoyer un message à Elijah pour lui dire que j’allais rester ici ce soir. Pas la peine de rentrer dans les détails non plus. Mais cela ne surprendrait pas le blond. Il avait l’habitude. Il savait que j’aimais bien venir bosser ici. Il faut dire, c’était plus simple, il y avait tout mon matériel et même un piano, ce qui n’était pas évident à déplacer, vous en conviendrez. Bref, je fini par revenir dans le salon avec la boisson de Charlie.

Le reste de la soirée se passa tranquillement. C’est sûr qu’à éviter les sujet épineux ça donne plus envie de parler. On évoqua plusieurs sujet, des basique comme les cours, pour dériver sur notre passion commune pour l’art. Bref, une soirée détente, sans pression. Je savais bien que Charlie était un bon gars. Et je m’en voulais de pas pouvoir l’aider davantage avec son beau-père. Mais je me promis mentalement de me méfier de ce dernier dorénavant. J’aurais dû me douter qu’on pouvait pas faire confiance à un mec qui aime le sport, de toute façon.
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