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In restless dreams I walked alone ☆ FEAT Charles Macaulay

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Lun 19 Nov - 23:53
Charlie McKenneth
Creativity takes courage.
Charlie McKenneth
Messages : 238
Emploi/loisirs : Faire la planche

Journal perso
Ardoise (dortoirs):




La description on ne pouvait plus juste de sa foutue professeur de philosophie le fit pouffer et il rougit malgré le froid. Merde mais il lui arrivait quoi là, il perdait ses neurones restants en devenant complètement con au lieu d'à moitié ? Pfui.

- Ouaip, c'est bien elle. J'me demande pour quoi elle est vraiment pensée, vu que j'suis persuadé qu'elle lit pas nos devoirs. Ou alors elle a sacrément besoin de lunettes vu le manque de cohérence entre mes copies et les notes. Il eut un sourire amusé avant de préciser la situation. J'ai voulu la tester en marquant à peu près tout ce qui ne concernait pas le sujet de la dissertation. J'ai eu un A. Illogique. Ou je suis un génie qui s'ignore.

Sa propre connerie le fit rire doucement, puis il se rappela soudain qu'il avait encore des clopes quelque part dans la poche de sa veste. Hm, en se contorsionnant... Ouaip, c'est bon il les avait bien. Maintenant récupérer le briquet. Toujours coincé dans l'angle de la poche, évidemment... Voilà. Ne restait plus qu'à faire fonctionner le tout avec les mains engourdies. C'est donc une cigarette coincée entre les lèvres qu'il reprit la parole.

- Ouais je vois. Idem, et j'suis maladroit donc on abandonne cette option. Plus qu'à espérer que tes jambes te portent. Ou alors on se décide à crécher ici pour de bon, auquel cas va falloir ramper pour trouver un abri.

Constater qu'il n'avait aucun mépris clairement visible pour lui le rassura. Pourtant Charlie n'attendait rien de son compagnon d'infortune mais... Peut-être que tout le monde avait besoin de se sentir à la hauteur parfois.

- J'suis dans tout ce qu'est sculpture, je travaille pas mal le bois. C'est pour ça que j'suis ici d'ailleurs. Du menton il désigna sa sacoche d'où dépassaient les fagots ramassés tantôt, avant de poursuivre sa réflexion quant à sa position. Puis soudain il abandonna. Rien à foutre, décida son cerveau. Aucun des deux n'en aurait de souvenir le lendemain de toutes manières. Ou alors très flous, si Charlie en croyait ce qu'il avait déjà pu vivre.

lumos maxima
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Mar 20 Nov - 13:29
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Niveau stupidité, les deux emportaient un joli palmares. Charlie rougissait comme un enfant et Charles avait déjà les joues en feu à cause de l'alcool et la fatigue, rivalisant avec la pâleur extrème du reste de son visage et du noir sous ses yeux. Une belle brochette de vainqueurs, c'est pour dire.

- C'est peut être pas une légende la technique des professeurs d ephilosophie, celle de jeter le paquet de copie dans un escalier aux marches numérotées de zéro à vingt. Qui sait. Il y a longtemps que je n'ai aps fait de philosophie. Enfin, on en fait toujours un peu, en traduisant des textes de Platon et tout ça.

L'autre lui donnait terriblement envie de fumer aussi. Ses clopes étaient coincées dans la poche avant de sa veste et le paquet était tellement écrasé qu'il eut un mal fou à en sortir une. Elle était tordue et plus très cylindrique. Il haussa les épaules dans le vide et emprunta grossièrement le briquet de son nouveau compagnon de misère. Il eut un violent frisson - il ne sentait pas le froid, mais son corps, lui, était en train de geler sur place - et sa clope en tomba sur le sol. Se pencher, la ramasser, beaucoup d'effort pour pas grand chose.

- Ramper, brillante idée. Tu vois, les maisons, là-bas ? Elles ont une cours en intérieur. Une nuit où il pleuvait, en plein hiver, températures presque négatives, je suis allé m'habriter là-bas. J'ai dormi contre une poubelle. Une vieille m'a réveillé en me frappant avec un balais. J'étais tellement shooté que je ne comprenais pas un mot de ce qu'elle disait.

Il racontait beaucoup trop sa vie, tout d'un coup. Mais la compagnie de ce mec semblait naturelle et était loin d'être désagréable, alors il continuait d'une voix guillerette, rendue rocailleuse par les shots de Vodka et la clope.

- Wow, ça a l'air super. Michel-Angelo, tout ça ? Vous avez des cours où vous vous retrouvez en cercle autour de blocs d'argile et où vous sculptez des trucs ?

Il ne sonnait pas très intellectuel, mais l'idée que des cours de ce style puissent exister sur le campus dépassait son imagination. Il se frotta les mains l'une contre l'autre.
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Mar 20 Nov - 14:09
Charlie McKenneth
Creativity takes courage.
Charlie McKenneth
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Emploi/loisirs : Faire la planche

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Ardoise (dortoirs):




Entendre mentionner cette théorie des marches d'escaliers surpris Charlie, mais il était vrai qu'il avait été déscolarisé depuis assez longtemps pour ne pas connaître ce type de croyance de couloir. Il fit malgré tout mine de rien et sourit gentiment.

- Peut-être que t'as raison, ça mérite réflexion. Voire une étude théorique. Il s'imaginait bien filer la prof dans les couloirs pour chercher à découvrir la vérité. Et ouais, au moins vous vous contentez pas de traduire vous vous y intéressez un peu aussi. C'est pas plus mal, au moins ça vous laisse pas de répit.

Ce fut avec un plaisir légèrement sadique que le blond regarda Charles galérer tout autant que lui pour le plaisir pourtant simple d'une cigarette. Naturellement il lui avait tendu son briquet, pas assez connard pour lui mettre des bâtons dans les roues alors qu'ils étaient minables tous les deux. Pour preuve, même tenir une clope entre leurs lèvres semblaient devenir un problème. Bon prince – bien que pauvre – Charlie se pencha avant lui pour ramasser l'objet sacré et le lui tendit négligemment. Quoi ? Il était en meilleur état, pas de beaucoup mais cela pesait sacrément dans la balance.

Sa tête bougea légèrement pour suivre la direction indiquée et effectivement il capta la vague forme d'habitations.

- Sympa la vieille... J'pense que t'as dû lui faire peur et au final c'est plutôt elle qu'à dû te foutre une sacré frousse avec un réveil pareil.

L'imaginer hagard sous une pluie de coups de balais était étrangement simple. Peut-être car il ne le connaissait qu'à travers l’ivresse. Peut-être car sa situation lui parlait, pour avoir dormi dehors durant des années. Mais il n'en parle pas immédiatement. C'était trop tôt, et trop secret.

Reprendre la conversation sur un sujet plus scolaire le rendit plus satisfait qu'il ne l'avait pensé. Il était un élève moyen, surtout doué en pratique mais très peu en théorie.

- Hm, en gros c'est ça. On a une sorte de grande salle de classe qui sert plutôt d'atelier. Et on a des matières premières comme de la glaise, ou de la pierre. Ils font pas de bois, en tout cas pas pour le moment. Mais j'ai appris tout seul.

Avec une petite fierté, il ouvrit le haut de sa veste pour lui laisser voir le collier qu'il portait en permanence. Au bout d'un cordon en cuir, pendait une sorte de médaille aux motifs végétaux précis gravés dans un bois sombre. Dès qu'il eut exposé sa création il se rhabilla et soudain un éternuement lui échappa. L'alcool ajouté au choc de la résonance le sonnèrent plus que de raison et il vacilla sur place un instant, plaçant sa tête entre ses genoux. Oh merde, l'alcool venait de monter.


lumos maxima
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Mar 20 Nov - 15:29
Invité
Invité
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C'est une technique ancestrale, pourtant. Charles n'avait jamais rencontré un seul professeur l'utilisant mais chaque élève en parlait comme légende urbaine, que les faits semblaient parfois vérifier. C'était une idée stupide, en soi, mais le stupide intéresse et le stupide amuse.

- Oui, d'ordinaire on commence par étudier un peu la mythologie de l'auteur et de l'oeuvre, histoire de pas traduire dans le flou total, ou alors on se retrouve avec des phrases à mourir de rire tant elles sont incohérentes. Une fois, une fille de la classe a réussi à parler de "pachyderme volant" dans un texte de Homère.

Il se mit à sourire dans le vide en repensant à cette fille complètement à l'ouest au point de croire que les pachydermes, même dans une oeuvre aussi éclectique que L'Odyssée, puissent voler. Il remercia Charlie d'avoir ramasser sa clope (franchement, se baisser aussi bas dans son état était la meilleure idée pour recracher tout son dîner, aussi lointain soit-il) et l'alluma avec énergie, remerciant le bon dieu d'avoir inventé la nicotine. Il ne se souvenait pas du visage de la vieille.

- C'était une goule, au son. Une harpie. Presque si elle n'avait pas accroché des clous à son manche avant de venir de frapper avec. Crois-moi, il en faut plus que ça pour effrayer ces oiseaux-là.

Charles non plus n'était pas très enclin à parler de son expérience de clochard. S'ils avaient sû qu'ils partageaient ce merveilleux point commun, peut-être... Mais Charles n'en avait pas profité longtemps, de sa vie de bohême. Il avait eu la chance de goûter à la rue par le biais de la drogue. Un soir, début printemps, car il avait miraculeusement survécu au froid de l'hiver, il ne s'était pas réveillé, tout simplement. Une petite overdose de rien du tout, et pourtant il n'avait pas consommé plus qu'à l'habituel. Seulement, la malnutrition, la fatigue, tout avait joué contre lui et il s'était réveillé à l'hosto. Apparemment, sa tante avait prévenu la police de sa fuite, et un homme l'avait reconnu dans la rue. Une histoire à dormir debout, mais au moins il était vivant.

Charles s'approcha pour voir sa création de plus près - "Wow, c'est cool. Quelle en est la signification ?" - avant de poser une main sur le bras de Charlie en lui disant de respirer par la bouche. Peut-être qu'il rendra son quatre heures mais au moins il ne tournera pas de l'oeil.
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Mer 21 Nov - 13:16
Charlie McKenneth
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Charlie McKenneth
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Ardoise (dortoirs):




Le sourire de Charles à l'idée de la traduction fut contagieux et Charlie se surprit à adopter la même expression. Bon, il aurait très bien pu faire cette erreur se connaissant, mais eh... Lui n'était pas étudiant en grec ancien. Il était donc pardonné d'office.

- J'imagine que tu as pas mal d'exemples du genre... Vous les notez j'espère ? Ça pourrait être sympa de les retrouver plus tard.

Tranquille, le jeune homme accueillit le remerciement d'un simple hochement de tête, pas encore emmerdé par les lois de l'abus de substances alcoolisées. Bientôt très cher, bientôt.

- Magnifique expérience, franchement j'aurai presque voulu être là pour assister à la scène. C'pas souvent qu'on peut voir des créatures pareilles...

Pour peu que celles-ci existent autre part que dans les livres de légendes. M'enfin, Charlie était du type sceptique. Et il était d'ailleurs en plein doute quant au fait de mentionner son passé ou non. Pourquoi le ferait-il avec ce nouveau venu alors qu'il avait fallu que Miss Wan lui fasse cracher le morceau et que sa meilleure amie Violet n'en savait rien ? Aucune foutue idée, peut-être en raison de son état pitoyable. Enfin, il se contint pour le moment et conserva ses secrets pour lui.

Le compliment sur sa petite œuvre d'art lui fit plaisir et il lui répondit sans se poser trop de question.

- Ce sont des plantes symboliques pour moi. De la belladone et un perce-neige... Si tu connais un peu le langage des fleurs. De toutes manière les messages étaient assez discrets pour ne pas en dire trop sur lui.

Sentir la main de Charles sur son bras lui fit le plus grand bien, le maintenant dans la réalité du moment. Il savait qu'il ne vomirait pas, cela lui arrivait exceptionnellement et uniquement lorsqu'il se mettait dans des états de rage impossibles à contrôler. Quelques minutes passèrent avant qu'il ne se redresse lentement pour humer l'air humide, la visage pâle – pas que ça change de d'habitude.

- C'est bon... Merci. J'pense que ça va le faire pour cette fois. Plaisanta-t-il doucement, bien que la nausée soit encore présente au fond de sa gorge.


lumos maxima
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Mer 21 Nov - 18:19
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- Non, pas vraiment. En fait, ça m'ennuie un peu de voir une telle incapacité à se concentrer plus de trente seconde pour sortir une phrase correcte.

Mais il ne pouvait plus se plaindre. Après tout, c'était de leur faute à tous si Julian était parti, les privant en même temps du plus grand professeur de son époque dans le domaine des langues mortes. Ou au moins du pays. Leur faute s'il s'était enfui, et sa faute à lui tout seul d'avoir dû quitter Hampden. Peut-être qu'il était revenu et que Charles avait gâché la plus grande opportunité de sa vie. Cette idée le déprimait horriblement. Non pas qu'il ai besoin d'une raison.

Tout comme repenser à ses expériences désagréables de la cloche. Le froid, la faim et la solitude. Mouais. Il haussa les épaules.

- C'était assez injustifié de sa part. Bon, peut-être que j'avais un peu vomi sur son pas de porte, mais de là à me battre au sang y'a de la marge. Je ne me souviens pas trop.

Charles était trop jeté pour réfléchir correctement et ses paroles dépassaient un peu sa pensée. Le filtre entre ce qu'il s'autorisait d'ordinaire à raconter et ce qui sortait de sa bouche était cassé. Il avait envie de rire comme un maniaque et réussissait tant bien que mal à se contenir mais il souriait comme un idiot. Espérons que l'autre ne prenne pas peur.

- Je n'y connais rien. C'était Henry, la main verte. Chez moi toutes les plantes meurent.

Cette fois, le rire vint sans qu'il puisse le controler. Il vit le regard de Charlie, un peu interrogatif, peut-être même vaguement effrayé, et s'excusa maladroitement.

- Pardon, je me moque pas de toi. Ça va passer, t'en fais pas. T'as mangé dernièrement ?
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Jeu 22 Nov - 14:42
Charlie McKenneth
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Charlie McKenneth
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Ardoise (dortoirs):




Quelque part, ce que lui racontait Charles rappelait d'autres événements à Charlie. Tels que l'ambiance des ateliers de travail. Insupportable.

- J'ai pas les mêmes matières et prétentions à réussir mais ça me fait penser à ma classe... Pas foutus de restés concentrés trois minutes sur un travail sans venir commenter celui du voisin, ou d'aller bidouiller leurs portables. C'est crispant.

A ses côtés, son camarade semblait broyer du noir s'il en croyait le froncement de sourcils inconscient et la crispation de son visage. Alors qu'il s'apprêtait à tenter de le dérider de ses pensées moroses dont il ignorait tout, Charles haussa les épaules et reprit son histoire avec la vieille femme complètement folle, du point de vue du blond.

- Complètement injustifié, tu veux dire ! Eh... On peut pas frapper les gens comme ça, quand bien même ils ont dégueulé devant ta porte. Nan mais on est censés ne plus être des barbares, mais quand tu vois le comportement de certains on se pose des questions.

Ses bougonnements étaient largement exagérés, mais une nouvelle fois l'alcool n'était pas de bon conseil lorsqu'il s'agissait d'avoir un comportement rationnel et modéré. La preuve, même le plus âgé arborait un sourire quasiment diabolique et cela sans raison identifiable par Charlie. Encore une fois, il ne releva pas malgré tout, et poursuivit leur dialogue.

- Je suis pas très doué non plus... Mais visiblement toi t'as la poisse avec la nature. T'as de la chance que les plantes fanent pas sur ton passage. Et si ça t'intéresse, le belladone est souvent utilisée pour symboliser le silence. Le perce-neige c'est... l’espérance de jours meilleurs.

Bravo gamin, de là à avouer clairement ma vie c'est de la merde, il n'y avait même pas un pas. Tout au plus quelques centimètres. Histoire d'éloigner le sujet, le petit mec osa poser une question qui lui brûlait les lèvres.

- Henry c'est un de tes anciens camarades ?


Et enfin, dans le silence quasi total de la nuit, le rire de Charles le secoua un bon coup, faisant remonter des frissons le long de son épine dorsale.

- T'inquiètes pas, on est plus très clean là de toutes façons... Et non, j'ai rien mangé depuis ce matin. Avoua-t-il du bout des lèvres, sachant que c'était très con de sa part. M'enfin, avec le merdier qui lui pesait sur les épaules il était plus dans une stratégie d’évitement des lieux tels que la cafétéria, que dans une confrontation directe aux problèmes.

lumos maxima
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Jeu 22 Nov - 17:33
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Charles approuvait ses dires. Et comme ce soir, tout semblait se retourner vers son vieil ami Winter, il repensa à la capacité de concentration incroyable d'Henry, qui restait penché sur un livre pendant parfois six heures d'affilée. Impressionnant. Ce type était impressionnant.

- Je suis sûr que les gens de ta classe à la concentration de papillons hyperactifs deviendront de vieilles harpies qui battent les braves gens défoncés au petit matin, plus tard. Pas d'autre alternative possible, si tu veux mon avis.

Il ricana encore. Il devait bien paraître stupide, ou alors vaguement effrayant, mais le fatigue lui faisait péter un câble, étrangement. Étrangement ? Deux nuit sans sommeil, une bonne quarantaine d'heure sans nourriture et tu t'étonnes que ton cerveau parte en vrille ? Sans parler de la folie sous-jacente qu'on a du mal à occulter avec autant de verres dans le gosier. Il se calma tant bien que mal et se remit à observer les étoiles.

- Je ne connais rien au langage de fleurs, mais ça a l'air intéressant. Henry était un élève de ma classe de grec à Hampden, et certainement un des meilleurs amis de ma vie. Ces fleurs lui seraient allées à merveille. Silence et attente des jours meilleurs. Quoi que cette attente soit terriblement ironique, désormais.

L'entendre parler de nourriture réveilla son estomac, d'ordinaire anesthésié par l'alcool. Il se rendit compte d'à quel point il avait faim, tout à coup. Il soupira.

- J'ai oublié de manger aussi, remarque. Quand on sera moins jeté je t'offrirai un café et un croissant ou une merde du genre. Doit j'en y avoir une boulangerie quelque part.
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Jeu 22 Nov - 22:34
Charlie McKenneth
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Charlie McKenneth
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Ardoise (dortoirs):




L'idée de Charles d'une génération aux gênes mutants, prédestinée à se transformer en vieilles peaux acariâtres, était peu séduisante mais possédait un certain attrait malgré tout. Et bien quoi, Charlie n'allait pas se plaindre de voir la très forte concurrence éliminée. Moins d'étudiants, plus de place pour lui. Logique, efficace, implacable.

- J'suis de ton avis, justement. Pénible mais pas insurmontable... Et puis franchement s'il s'agit juste de dégommer de vieilles connes hurlantes, j'pense pas être le premier volontaire. Elles régissent le monde depuis trop longemps... A bas les harpies décrépies ! S'écria-t-il de sa voix aiguë et cassée, levant vaguement son bras dans un signe équivoque d'appel à la lutte, ou à la résistance. Ce qui était surtout ridicule, puisqu'il n'avait plus grande énergie et que ce geste lui en coûtait bien trop, vu l'effet visuel rendu.

Charles pouvait se rassurer, le blond à ses côtés pétait sacrément les plombs lui aussi. On pouvait même dire qu'il disjonctait, et les ricanements sinistres ne le dérangeaient pas, trop occupé qu'il était à se mordre les mains entre deux bouffées de fumée, amusé par la sensation d'engourdissement.

Lorsque les paroles firent le tour entier de son cerveau, Charlie comprit avec beaucoup de retard que si sa nouvelle connaissance parlait de son ami au passé, c'était pour une raison fort probable de décès. Merde, il n'avait aucune idée de quoi dire. Préférant jouer la carte de l'honnêteté, il ne présenta ni excuses ni condoléances. Pour quoi faire ? Il n'était pas responsable. Et puis, tous deux ne se connaissaient que peu.

- Effectivement, je pense que ça aurait pu l'intéresser. En fait pour peu qu'on en ait envie, ça peut passionner n'importe qui, faut juste être curieux. On imagine pas les messages qu'un bouquet peut faire passer. L'air de rien, tu peux avoir l'air sympa en en offrant un alors qu'en vérité tu insultes la personne sous son nez.

La proposition d'offrir un petit déjeuner semblait sincère, et elle fit plaisir à Charlie Boy qui lui offrit le plus beau sourire dans cet instant. Ce qui était assez misérable, mais démontrait tout de même une véritable reconnaissance.

- Merci beaucoup... Je préfère te prévenir que je suis pauvre, je pourrai difficilement te retourner la faveur.

Peut-être se trompait-il, mais il avait l'impression de ne pas avoir à cacher sa faiblesse financière avec l'autre jeune adulte. Cloper ensemble dans la nuit, et décuver épaule contre épaule rapprochait, pour ainsi dire.

lumos maxima
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Jeu 22 Nov - 23:22
Invité
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De son côté, Charles n'avait pas beaucoup à craindre de perdre sa place. Ils n'étaient même pas huit dans sa classe. Et pas des bons, en plus. Si Charles pouvait se venter d'une seule chose dans le monde, c'était son niveau plus que convenable en grec. Il ne s'inquiétait pas pour sa place en or dans l'amphi théâtre vide du mardi, jeudi et vendredi matin (les langues mortes sont un truc matinal). Il observa son camarade de cuite glisser lui aussi peu à peu dans la démence alors que lui avait repris son calme légendaire, peut-être un peu teinté de tristesse, mais peut-être était-ce seulement la lueur alcoolisée de ses yeux. Il regarda Charlie avec attention, un demi-sourire un peu terne aux lèvres, et continua de fumer comme un automate. Il fumait beaucoup, et vite, de grandes inspirations volontaires et légèrement suicidaires.

Finalement, il le suivit dans son mouvement et leva aussi un bras. "À bas les harpies décrépies, ouais."

Il se plaisait à penser à Henry, au final. C'était une agréable chose que de se remémorer le bon vieux lui, et pas la version du personnage que le cerveau malade de Charles s'était fait de lui vers la fin de sa vie.

- Oh, il s'y intéressait, même beaucoup. Ca, les phénomènes métérologiques, les oiseaux, les plantes. Un vrai romain, comme il n'y en a plus à notre époque. C'était un putain de génie. Les génies meurent jeunes, à ce qu'on dit.

Charles aussi était loin de rouler sur l'or, mais il avait eu dépensé dans le temps des sommes bien plus importantes pour des choses bien plus futiles malgré sa relative pauvreté. Il frappa ses mains l'une contre l'autre pour les réchauffer.

- T'en fais pas, c'est rien que petit déjeuner.

Charles faisait partie de cette génération d'anciens bourgeois dont les familles sont sur la paille depuis des années. Ses parents n'avait rien et par conséquent n'avait pas eu grand chose à léguer, et sa tante était plutôt confortable. Or, il ne lui parlait plus et jamais Camilla ou lui ne lui avaient demandé ne serait-ce qu'un centime.
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