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You're facin' down a dark hall I'll grab my light and you with you.

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Ven 16 Nov - 1:54
Teddy Abolick
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Teddy Abolick
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Emploi/loisirs : Régisseur

Journal perso
Ardoise (dortoirs):
J’étais incapable de me rappeler la dernière fois où j’avais fini dans un état pareil. Peut-être parce que c’était la première fois que j’étais aussi mal et que j’avais une vraie raison de l’être. Comment j’avais pu être aussi con. Même l’alcool n’était plus une excuse. Je m’étais refait le scénario de la soirée d’Halloween un millier de fois. Et il y avait tellement de possibilité, tellement de chose que j’aurais pu dire ou faire au lieu d’être un véritable connard. En fait, j’avais vraiment fait les pire choix. Mais qu’est-ce qu’il m’était passé par la tête sérieusement ? Elijah n’avait vraiment rien demandé.

Alors ouais, ça faisait bien plusieurs jours de suite que j’étais enfermé dans ma chambre à ruminer. Si je quittais mon lit c’était pour aller à la salle de bain ou à la cuisine et encore… Je pouvais pas sortir, je pouvais pas assumer d’aller bosser dans ces conditions. Je m’en voulais trop. Et j’avais tellement peur de croiser Elijah. Comment vous voulez que je me retrouve à nouveau en face de lui un jour ? Non. C’était impossible, pas de discussion possible. Ouais, autant rester là et attendre qu’il m’oublie. Il valait mieux pour Elijah qu’il se trouve quelqu’un d’autre que moi. J’étais juste un déchet, et ça avait toujours été le cas. Je finissais toujours par tout foutre en l’air un jour ou l’autre. Elijah méritait tellement mieux.

Donc c’était dur, mais sans doute bien mieux pour tout le monde comme ça. Ou pas. J’étais totalement renfermé sur moi-même. J’avais même éteint mon portable parce que je savais que Brooke allait me faire chier à savoir que je venais plus à l’académie. Ouais, j’adorais mon job, mais là, je n’avais pas le coeur à grand chose. Puis je ne voulais pas les faire chier non plus avec ma sale humeur. Cependant, j’étais pas tout seul ici, je vivais avec Ophé et je savais qu’elle avait pas été au top ces derniers temps. Et bordel, je m’en voulais parce que j’adorais cette meuf et moi ? J’avais juste préféré pas voir ce qu’il se passait, pour roucouler avec Eli avant de lui cracher dessus comme un malpropre. Quand je vous dit que je foutais tout en l’air. En plus d’être un petit-ami terrible, j’étais un pote et un coloc’ à chier aussi.

Et au lieu de sortir de mon lit et d’arranger les choses, vous saviez ce que je faisais ? Haha ! Et bien j’évitais un maximum ma colocataire aussi ! Mais qu’il est intelligent le Teddy. Je vous jure. Je me désespérais. J’avais aucune idée de l’heure qu’il était, j’avais perdu toute notion du temps. Mais j’avais faim. Terriblement faim. J’avais pas envie de me lever, mais j’allais pas me laisser crever comme ça non plus. Ouais, déprimé ou pas, l’appel de l’estomac restait plus fort, que voulez-vous, on se refait pas. J’allais donc à la cuisine me trouver des pâtes instantanée. Je sais pas trop comment c’était possible que j’arrive encore à en trouver alors que j’avais pas fait de courses depuis un bail. Ophélia peut-être. Ou alors j’avais fait un stock plus conséquent que je ne l’avais imaginé.

En quelques minutes mes pâtes furent prête et j’allais m’enfuir vers ma chambre lorsque je croisai… Ophelia. Ben ouais, elle vivait là, c’était normal, mais mon cerveau activa une sorte de mode “panique”. Je restais planté là à la regarder avant de balancer :

- Salut.

On fait pas plus pourri, je sais, mais j’espérais que ça suffise pour que je puisse réussir à m’enfuir après. Ouais, je sais, j’ai de l’espoir.
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Ven 16 Nov - 2:26
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Jour de congés. Peter travaillait et je ne le voyais pas aussi souvent que d'habitude. Les horaires de boulot, le nouveau rythme à prendre qui changeait un peu, le boulot de professeur aussi qui lui prenait pas mal de temps. J'étais vraiment tombée. Oui, on dit qu'on tombe amoureux de quelqu'un, et je n'avais jamais été amoureuse avant de le connaître. C'était comme une chute libre, comme si à un moment, la peur venait et qu'on avait peur de toucher le sol. Que tout s'arrête. Je n'y croyais pas vraiment pourtant, j'avais confiance en Peter, en moi, et en nous. J'avais cru comprendre que c'était vraiment du sérieux pour lui comme pour moi, et j'étais vraiment heureuse à ses côtés. C'est grâce à lui aussi que j'ai décidé de travailler au Croissant de Lune. C'est à la fois mon meilleur ami et l'homme que j'aime. Et je devais avouer que passer ne serait ce qu'une journée ou une nuit sans lui me tuait. J'étais devenue accro à lui. Je ne sais pas si c'était dans les choses que provoquent l'amour, mais c'était le cas. Je me sentais mal à l'idée de ne pas m'endormir près de lui et de me réveiller seule. Je déprimais quelques fois, même si j'oubliais tout dès que je le voyais. De plus, l'ambiance à la colocation était très particulière. Teddy passait son temps uniquement avec Elijah et ne me calculait plus vraiment, ou alors il était absent... et depuis sa soirée d'halloween apparemment, il y avait eu quelque chose de différent dans leur couple. Teddy ne sortait plus, s'était enfermé et vivait en ermite. Puisqu'il refusait de parler, je l'avais laissé seul. Comme moi j'avais ressenti ma solitude passer aussi. Je n'étais pas vraiment rancunière, mais je ne savais pas ce qu'il voulait. Nous étions très différents et j'avais l'impression parfois que la meilleure solution pour nous deux serait que je quitte l'appartement. Que je n'y avais pas ou plus ma place. Pareil pour Roméo et Juliette. Tout avait changé depuis que Teddy et moi étions en couple. Mais j'avais considéré Teddy comme un ami proche... un peu comme un frère même. Sans forcément l'avoir choisi, juste... naturellement. Mais ça faisait des semaines que j'avais l'impression qu'on ne se voyait plus vraiment, ne passions plus de temps ensemble, etc. Je devais admettre que ça me donnait encore plus envie de quitter l'appartement. Je ne me sentais pas bien ici. L'ambiance était triste et la solitude bien trop grande. Elle s'imposait beaucoup trop à moi, et visiblement Teddy devait l'apprécier, quant à lui. N'aimant pas rester dans ma chambre, et me sentant mal, enfermée, coincée entre quatre murs, je me dirigeais vers la cuisine pour préparer du thé. C'est alors que je tombais nez à nez avec Teddy et un "plat" réchauffé de pâtes. Je savais qu'il se nourrissait très peu car il ne sortait plus d'ici, j'avais donc acheté des trucs rapides à manger. Il n'était pas aussi intéressé par ce qu'il mangeait que moi. Il m'affubla d'un "salut" gêné, et je soufflais du nez en tournant la tête, et allant même lui ouvrir la porte de sa chambre en revenant sur mes pas, puis je lui fis un signe comme si je faisais circuler quelqu'un.

« Tu peux disposer, tu as utilisé ton mot de sociabilité de la journée. Bon appétit... et de rien. »

Je ne souriais pas et me montrais vraiment légèrement en colère, amère plutôt. Je le fixais un instant avant de lever les yeux au ciel en soupirant, puis me dirigeant vers la bouilloire, que je remplissais d'eau. Je sortis un sachet de thé noir aux fruits des bois puis me préparais une grande tasse de thé. J'attendis patiemment devant la bouilloire, avant de constater que Teddy n'était pas encore dans sa chambre.

« Je vais déménager. Je crois que c'est mieux pour toi et moi. De toutes façons on peut retourner chez nos parents ou aller rejoindre nos copains respectifs, ou encore se prendre un appartement seul en ville. Pour ce que ça change. »
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Ven 16 Nov - 3:47
Teddy Abolick
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Ardoise (dortoirs):
J’étais limite terrorisé par l’éventuelle réaction d’Ophelia. Et je crois que je faisais bien. Je sais pas trop, dans le fond j’espérai qu’elle se contente de m’ignorer. Mais non. Je n’étais pas un spectre, elle voyait bien que j’étais là. Et au lieu de me rendre mon salut et de reprendre sa vie, elle me tourna de le dos pour aller jusqu’à ma chambre et m’ouvrir la porte. Ca rimait à quoi ça. J’avais du mal à comprendre. Mes pâtes me brûlaient déjà la main, mais j’étais trop préoccupé par le comportement d’Ophelia pour m’en rendre compte. Je vous jure, elle me faisait flipper. J’avais l’impression de tout voir en slow motion. Puis elle me lâcha que je pouvais retourner dans ma chambre que j’en avais assez dit pour aujourd’hui.

Je… J’avais l’impression de me faire renvoyer. Même ma colocataire ne voulait plus voir ma gueule. Elle préférait que je reste enfermé. D’un sens je la comprenais, je devais pas être beau à voir. J’avalais assez difficilement ma salive sans dire un mot. Je sais pas, ce geste, ces paroles, c’était si dure, dit sans aucune émotion que ça me faisait mal. J’avais vraiment merdé sur tout la ligne hein ? Oh putain. Même Ophelia voulait me séquestrer. Je méritais vraiment que ça. Même elle le savait quoi. J’avais envie de pleurer, mais je me retenais parce que… A quoi bon ? Je n’étais pas un gosse, j’allais pas lui faire une crise parce qu’on m’avait puni dans ma chambre. Non, c’était moi qui avait choisi ce traitement.

Allez, ta gueule Teddy, tu sais que tu l’as mérité tout ça hein. Combien de fois faudra te le répéter. Mais apparemment, le temps que je songe à tout ça, ça faisait bien trop longtemps que je n’avais pas bouger et que je n’étais pas rentré dans ma chambre. Ophelia en profita pour reprendre la parole. Elle avait raison d’en profiter. Aucune idée quand on se recroiserai de sitôt. Je crois que j’étais prêt à juste écouter, balancer un “ouais” et retourner dans ma chambre. Mais, c’était pas du tout ce à quoi je m’attendais. Ok, je m’attendais pas à grand chose, mais... pas à ça.

- Quoi ?

Ma voix ressemblait plus à une porte qui grince. J’étais pas prêt à parler je crois. J’avais les larmes aux yeux encore plus.

- Je… Pourquoi ?

T’es con Teddy, évidemment qu’elle voulait partir, qui voudrait vivre avec toi ? Ophelia n’allait pas rester coincée avec un mec comme toi alors qu’elle avait Peter. J’étais en train de pleurer. Sans m’en rendre compte des larmes roulaient sur mes joues. Et j’étais en face de Ophelia, j’aurais du lui dire que je voulais pas, que cette coloc’ était tout ce qui me restait et même si on se parlait pas des masses en ce moment, j’adorais vivre avec elle. Parce que j’avais jamais cru que cette coloc pourrait fonctionner, mais en fait si, on avait vécût tous ces mois ensemble. Et Ophelia était pas juste une “coloc” ou une “pote” ok, j’utilisais ces mots pour la décrire assez souvent parce que j’étais nul pour m’exprimer verbalement si il n’y avait une musique derrière. Mais c’était… Ophelia. Je savais pas trop comment décrire notre relation. Elle était presque comme une soeur. C’est vraiment ce qui se rapprochait le plus.

Ok, j’avais du mal à la voir comme une soeur, parce que je pouvais pas la comparer à Brooke. Ce n’était pas franchement la même relation. Brooke, ouais, c’était ma petite-soeur, elle passait son temps à me pousser alors que Ophelia… Elle aurait pu partir à n’importe quel moment, elle ne l’avait pas fait. On se ressemblait pas du tout et pourtant, on vivait ensemble, on se retrouvait dans des aventures pas possible, je connaissais sa famille presque aussi bien que la mienne. Ouais, c’était la coloc, ma partner in crime. Je savais que je pouvais compter sur elle parce que… Je sais pas, un feeling qu’on avait. Et là… Elle me balançait juste qu’elle ne voulait plus qu’on vive ensemble, que ce serait mieux chacun de son côté. C’était quelque chose qui se déchirait et j’aurais dû lui dire tout ça. Mais voilà tout ce qui est sorti :

- Oh… Tu… Tu vas vivre avec Peter ? C’est génial…

Je forçais un sourire, qui devait être horrible parce que j’avais plus envie de m’effondrer que de sourire.

- Je suis content pour vous je… C’est peut-être mieux ouais.

J’ai plus faim. Je regardais mes pâtes avec dégoût. Enfin regardais… J’avais la vision brouillée par les larmes et c’était surtout histoire de fixer autre chose qu’Ophelia. Bordel, je devrais être heureux pour eux, pas en pleurer. Qui ne voudrait pas vivre avec la personne qu’elle aime ? Et Ophelia aimait Peter, ça se sentait, il suffisait de les voir ensemble, de voir les regards qu’ils s’échangeaient. Ils méritaient d’être heureux ensemble. Et j’avais pas le droit de gâcher ça parce que de mon côté j’avais pas été foutu de maintenir ma relation avec Elijah.

- Ophe ?

Je relevais la tête vers elle. J’avais aucune idée à quoi elle pensait. Peut-être à la déco de son futur appartement ou à autre chose. J’arrivais pas à déterminer si elle était heureuse de cette décision ou pas. Elle semblait si froide.

- Tu me promet que vous allez être heureux ensemble, hein ?

Parce que, dans le fond, c’est tout ce qui comptait. C’est tout ce que je voulais pour mes proches. A défaut d’arriver à quelque chose avec ma propre vie, autant que eux réussissent et trouvent le bonheur. Parce que sincèrement, je pense pas qu’il existe quelque chose de plus important dans la vie. On pouvait avoir, l’argent, la célébrité, le talent, l’intelligence, la sagesse, mais tout ça n’avait aucune valeur comparé au bonheur, au fait d’aimer et d’être aimé en retour. Et c’est pour ça qu’il valait mieux qu’elle aussi s’éloigne. J’apportais rien à sa vie, comme je n’apportais rien à celle d’Elijah, si ce n’était des ennuis en plus.

Je ne voulais pas à leur faire pitié à dire ça et à pleurer. C’était juste la vérité qui était dure à accepter. Mais ils n’avaient pas d’inquiétudes à avoir, je finirai bien par… l’accepter et… Je sais pas quoi, j’avais jamais eu aucune idée de ce que j’allais faire de ma vie de toute façon. Continuer de vivre, c’était sûr, mais pour qui ? Pour quoi ? Aucune idée. Dans le fond, j’étais content d’avoir pu faire parti de leur vie. Même si ça n’avait pas été très longtemps. J’étais content d’avoir vécût avec Ophelia d’avoir fait toute ces conneries ensemble et d’avoir aimé Elijah de tout mon être. Et je pourrais jamais les remercier pour ce qu’ils m’avaient apporter. Et putain je me sentais tellement égoïste de ne rien leur avoir donné en retour.
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Lun 19 Nov - 3:16
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Dépitée par le peu de réaction de Teddy, je sentis comme un affreux courant d'air glacé me parcourir le corps, mais je n'en frissonnais pas pour autant. Il ne comprenait pas. Pourtant c'était bien ce qu'il attendait non ? Que je parte. Que je le laisse tranquille. Nous étions censés être amis, mais j'avais juste l'impression d'être un compagnon de vie qui ne servait qu'à faire les courses pour faire survivre l'autre. Bon, j'avais sa carte de crédit aussi mais tout de même. Il ne comprenait pas. Je ne comprenais pas non plus du coup. Est-ce-qu'il avait une idée de pourquoi je disais ça ? Est-ce-qu'il se posait des questions au moins ? Je fis infuser mon thé, sans me retourner, le laissant réagir. Puis je parvins enfin à sentir quelque chose. Une émotion. Il n'aimait pas ce que je venais de dire, il semblait perdu, mais acceptait à contre-coeur. Alors pourquoi ? C'était à lui que je devrais poser la question. Pourquoi est-ce-qu'il acceptait ça sans broncher ? J'avais dit ça pour le provoquer et le faire bouger. Je ne voulais pas déménager. Je ne voulais pas abandonner Teddy. C'était l'une des personnes que j'aimais le plus. C'était Teddy. Alors oui il faisait squatter pas mal de gens chez nous, il était intenable quand il y avait Elijah et je me sentais pas mal isolée à des moments, mais c'était Teddy. Je l'aimais. J'aimais Elijah aussi. J'aimais qu'ils soient ensemble, mais je sentais bien qu'un truc clochait. Je cherchais à comprendre. J'en avais besoin, alors je devais le faire bouger. Malgré tout, ce qu'il me dit me brisa le coeur. Je fermais les yeux pour tenter de retenir mes larmes, même s'il ne pouvait rien voir de là où il se tenait. Il acceptait simplement que je parte. J'aurai eu peur ou me serait sentie terriblement seule s'il venait tout juste de m'annoncer qu'il partait. Même si j'aurai été contente pour lui et Elijah, s'ils emménageaient ensemble. Mais je sentais qu'il avait visiblement, ce petit déchirement aussi. ça lui faisait du mal. Un peu malgré moi, c'était ce que je voulais voir. S'il se souciait encore de la colocation, ou même de moi, de notre relation. Il acceptait pour moi. Il pensait que je serai plus heureuse sans lui apparemment. Je le voyais à son ton et aux réponses qu'il me donnait. J'étranglais un sanglot dans ma gorge lorsqu'il me demanda si je lui promettais d'être heureuse. Peter ne m'avait jamais parlé d'emménager chez lui, et ce n'était pas au programme. Pas encore en tous cas, et jamais je ne l'aurai annoncé, vraiment, comme ça, si tel aurait été le cas. J'aurai même sans doutes parlé de ça à Elijah en premier pour ne surtout pas laisser Teddy seul. Elijah était un amour, et Teddy avait bien fait de tomber sur lui. Ils étaient faits l'un pour l'autre. J'aimais tellement ces garçons. Je me mis alors à éclater en sanglots, me précipitant vers le rouleau de sopalin pour en prendre deux feuilles et m'essuyer aussitôt les yeux et me préparer à me moucher. Je me tournai finalement vers Teddy, d'une mine sans doutes effroyable à cause de la douleur qui traversait mon visage. Puis ce fut pire lorsque je le vis lui aussi, en train de pleurer. C'était un ange.

« C'est tout ce que tu as à dire ? Je ne sais pas si tu es un amour ou si je dois t'en vouloir de réagir comme ça... »

Je finis par me moucher et me garder un petit plein de sopalin près de moi, avant de laisser rouler le rouleau de sopalin sur la table, en direction de Teddy. Je me mouchais et m'essuyais de nouveau les yeux, continuant de pleurer une grosse partie de ce qui devait sortir, avant de me calmer un peu pour reprendre la parole.

« Tu crois vraiment que je serai vache au point de t'annoncer une décision comme ça, dans ces circonstances et sur ce ton ? »

Je le fixais, le coeur brisé, sentant le froid se faire un peu plus présent encore, puis je tentais de calmer un peu ma respiration.

« Non je ne vais pas partir Teddy. Et non je ne suis pas heureuse et je ne le suis pas vraiment depuis quelques temps. Tu crois que je ne te vois pas aller mal aussi ? Tu crois que je n'ai pas envie tous les jours d'aller te voir pour essayer de comprendre ce qui ne va pas ? »

Puis je me tus un moment, calmant comme je pus ma crise de larmes, avant d'en oublier mon thé et de me rapprocher de Teddy.

« J'ai été psychologue. Je sais que ça peut être toxique de forcer quelqu'un qui va mal à parler. Surtout quand c'est quelqu'un que tu aimes beaucoup, et qui ne veux pas te parler. Je t'ai laissé cette liberté mais j'en ai marre d'attendre. Alors je vais peut-être vraiment devoir partir si tu n'as aucune envie ou besoin de me dire ce qui ne va pas. ça me tue de te savoir aussi mal, et surtout, ne me dis rien si tu n'en a pas envie. ça me tue d'en arriver là et de devoir te faire du mal, sans même l'avoir prévu ou voulu, pour obtenir de toi que tu me parles enfin. Je me dégoûte à cause de ce que je viens de dire, parce que je vois que je te fais pleurer, et que je te vois réagir comme ça. Tu me tue Teddy. »

Je finis par récupérer un sopalin pour me moucher de nouveau, avant de fermer les yeux, baissant la tête et m'appuyant contre la table. Je finis par fixer le sol, impuissante, et énervée contre lui mais aussi contre moi-même.

« Je ne vois pas souvent Peter, ça me tue aussi. Je ne te vois plus du tout, alors oui ça me tue aussi. Mais si tu ne veux plus de moi, dis le moi maintenant, qu'on se mette d'accord sur une solution et qu'on en finisse. Sinon, dis moi ce qui ne va pas. J'en peux plus de vivre comme ça moi. J'en peux plus de te voir dans cet état et de voir celui de ta chambre. J'ai l'impression de vivre avec un fantôme des fois... je ne t'en veux pas, mais j'ai besoin de comprendre... Mais tu as le droit de me dire que tu veux juste être seul, manger et ne pas me parler non plus. Je suis désolée d'être comme je suis et de chercher à te comprendre. C'est plus fort que moi, et j'ai bien conscience que peu de gens me supportent. Peut-être que c'est moi d'ailleurs le souci. »
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Jeu 29 Nov - 3:50
Teddy Abolick
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J’étais en train d’imaginer ce que ce serait de vivre seul ici. Et sincèrement, tout ce que j’arrivais à ressentir, c’est un vide. Ok, je ressentais déjà ce vide depuis un moment, mais là, il venait juste de s’agrandir. Et j’avais envie d’hurler à Ophelia qu’elle avait pas le droit de m’abandonner, mais il fallait la comprendre aussi. Ce n’était pas un partie de plaisir tous les jours que de vivre avec une loque pareille. Et si c’était pour aller vivre avec l’homme qu’elle aime, évidemment qu’il n’y avait pas photo. Je n’avais pas le droit d’être égoïste et lui dire de rester ici avec moi. Je n’avais pas le droit de profiter de mon état pour l’apitoyer et la convaincre de ne pas partir. Je n’en valais pas le coup de toute façon. A quoi je m’attendais franchement ? Je n’avais jamais été foutu de faire quoique ce soit de bien dans ma vie, pourquoi ça changerai maintenant ?

Je vis Ophelia se ruer vers le sopalin pour se moucher. Merde, je l’avais fait pleurer ? Ce n’était pas mon but, au contraire. J’avais du mal à comprendre. Elle n’était pas contente de partir avec Peter ? Je crois que je comprend vraiment rien à la gent féminine, il faut pas s’étonner que je finisse par me tourner vers les mecs… Ouais non, là tout de suite, je me tournais pas vers grand chose. La première phrase d’Ophelia me laissa perplexe. C’était une technique de psy ça aussi ? Pff, j’en sais rien, je n’avais pas envie de réfléchir. Je réceptionnais le rouleau de sopalin et en déchira une feuille pour essuyer mes larmes et me moucher en coeur avec ma colocataire.

- Ben euh… je sais pas… Je… Enfin… Je pensais que…


Comment j’étais censé savoir qu’elle n’était pas sérieuse ? Elle avait l’air de l’être quand elle l’avait dit ! C’était quoi comme technique ça ? Qui disait quelque chose en espérant qu’on comprenne le contraire ? C’était n’importe quoi. Je n’étais déjà pas une flèche habituellement, alors dans cet état… Sérieusement Ophelia, je te suis pas sûr ce coup là.

Il n’empêche, j’étais soulagé de savoir qu’elle ne comptait pas partir, de l’entendre clairement. Mais à vrai dire, c’était la seule partie bien de son discours… J’écoutais la suite attentivement. Heureusement qu’Ophelia enchaînait et ne me laissait pas le temps de parler, parce que je ne saurais pas quoi dire. Et je sais, elle venait de dire qu’elle n’aimait pas me voir pleurer, mais je ne pouvais pas me retenir, surtout qu’elle pleurait elle aussi, ça rendait les choses pires. Lorsqu’elle eu fini, je sentais bien qu’elle attendait quelque chose de moi, alors je tentais de me lancer :

- Je suis désolé Ophé… je savais pas… Je croyais pas que… En fait… Enfin…


Ouh, c’est brillant ça Teddy. Je reniflais grâcieusement entre deux, et reprit :

- Je voulais pas t’embêter… Je croyais que t’étais contente et que avec ton nouveau job, Peter, c’était super cool et t’avais juste pas envie de m’avoir dans les pattes tout le temps… Et je… ok, aussi j’étais avec Elijah et… Je faisais pas trop attention au reste, désolé… Je voulais pas que tu sois mal à cause de moi.

Je me remis à sangloter, parce que je me sentais tellement mal de la mettre dans un état pareil. Je ne voulais pas, au contraire, j’avais tout fait pour l’éviter un maximum, pour pas qu’elle aie à me supporter davantage.

- Si tu reste Ophé, je… Promis, je ferais attention, je… Je t’adore Ophé, je veux pas que tu partes, mais j’suis tellement un déchet en ce moment. Je détruis tout ce que j’approche et j’ai pas envie de te détruire aussi… Je sais faire que des conneries de toute façon, je fini toujours pas tout foutre en l’air. Donc ouais, je trouvais ça logique que tu veuilles plus m’approcher. J’ai pas envie d’être tout seul… Mais j’ai pas le droit de t’imposer ça non plus…

J’essuyais mes larmes avec la paume de ma main. Mon discours était bien mon structuré que le sien, sans doute parce que je n’y avais pas trop penser non plus avant.

- Et c’est vraiment pas contre toi, tout ce que je fais là, je le jure, te fait pas de soucis pour ça ! C’est juste moi qui suis un imbécile. Je… J’ai totalement déconné avec Elijah et avec toi aussi et je mériterai de finir tout seul. Vraiment, vous avez pas besoin d’un gars qui fait n’importe quoi comme ça sans cesse. On est pas censé faire du mal aux personnes qu’on aime et j’ai l’impression de faire que ça en ce moment. Je suis désolé Ophé.

Je pleurais toujours plus. J’avais fini par poser mes pâtes instantanées sans même m’en rendre compte, le monde était devenu totalement flou à cause des larmes. J’avais aucune idée de ce que je pouvais dire de plus à Ophelia.
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Dim 9 Déc - 22:36
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Evidemment qu'il avait du mal à comprendre, à faire des phrases. Il n'allait pas bien, pleurait, je l'avais choqué sans doutes et il était vraiment, vraiment très mal. Je m'en voulais d'avoir du lui dire tout ça, mais j'avais eu besoin de lui faire peur pour le faire réagir. Peut-être que si je ne le faisais pas, personne ne le ferait. Et si je faisais ça, c'était par amour. Evidemment que je l'aimais. Je le laissais répondre, sans pouvoir enchaîner tout de suite. Lui aussi il avait besoin de s'exprimer, de parler, de sortir ce qu'il avait sur le coeur. C'était de lui dont il était question après tout. Le but était de l'aider, même si c'était une technique assez dure. Il pleurait toujours, et ça me fit pleurer pas mal aussi, alors je m'approchais encore un peu de lui, sans rien dire. Bien évidemment que ce n'était pas contre moi. J'étais énervée et triste aussi, et j'avais été directe et méchante avec lui, là. Je m'en voulais encore, aussi j'attendis qu'il ait fini pour m'exprimer aussitôt, après m'être remouchée.

« Je suis désolée d'avoir été méchante et dure avec toi... là, maintenant, je veux dire. J'avais besoin de te voir réagir, même si je ne m'attendais pas à cette réaction. Pardon. »

Je le pris ensuite dans mes bras et je le serrai fort contre moi pendant une bonne minute, sans rien dire. Il pouvait pleurer ou même se moucher un peu ou essuyer ses larmes sur mes vêtements. Ce n'était pas grave. On devait le guérir lui. On devait le faire aller mieux.

« Moi aussi je t'aime Teddy. Pleure tout ce que tu dois pleurer, réponds quand tu te sens de répondre... Je suis ton amie, ta colocataire et surtout, je suis aussi psychologue. T'en fais pas pour moi. Evidemment que ça me fait mal mais je sais aussi qu'on va te remettre sur pied. Tu vas pas rester comme ça, il en est hors de question. »

Je le relâchais et l'embrassais sur les deux joues avant de l'emmener sur le canapé, prenant bien le sopalin avec nous. Je nous servis une dose de feuilles de sopalin d'ailleurs, en utilisant encore, puis je m'efforçais de me calmer. Je devais essayer d'être professionnelle aussi, je voulais l'aider, qu'on éclaircisse la situation.

« Avec Peter ça va, mais on se voit assez peu, ça fait mal. Je ne vous vois plus non plus, et ton copain le vioc se balade à poil devant le café chaque semaine, on le chasse avec le balais, mais on a toujours un peu peur.. hm. Enfin voilà, on a jamais tout ce qu'on veut, c'est la vie. »

Je repris un peu ma respiration et me calmais de nouveau, tentant de faire le vide et de me souvenir de tout ce qu'il m'avait dit, et je me tournais vers lui.

« On est fautifs tous les deux d'être amoureux et de vouloir profiter de nos copains. C'est pas un drame, évidemment. J'imagine juste que ça me manque nos moments à tous les deux. Et bien-sûr que je vais rester. En plus, qui d'autre pourrait t'aider si ce n'est moi ? Je suis la meilleure pour ça, même si j'ai des techniques un peu barbares, pardon encore...  »

Je finis par me lever et refaire deux tasses de thé (au caramel) puis je nous les apportais ainsi que ses pâtes, au cas où. Je repris ma place.

« Tu vas mal, et c'est normal d'être comme tu es dans cet état. Mais pourquoi tu es dans cet état ? On va commencer par le commencement. On peut apprendre facilement à ne plus faire de conneries aussi tu sais. ça s'appelle la confiance en soi. Tu en manque un peu, mais on va travailler sur ça aussi. »
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Lun 10 Déc - 1:10
Teddy Abolick
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Ophelia reconnu qu’elle y était peut-être allé fort sur ce coup là. Je ne pouvais pas lui en vouloir. Jusque là, on avait jamais eu à gérer une crise du genre. Depuis qu’on vivait ensemble, ça n’avait été que des enchaînements d’aventures totalement improbable. Jamais on s’était retrouvé avec un de nous deux vraiment au fond du trou comme ça. Quoique, si, c’était arrivé, il n’y a pas si longtemps du côté de Ophelia, mais j’avais été trop bête pour m’en apercevoir. Donc ouais, je ne pouvais pas lui en vouloir pour ça. A sa place je n’aurais pas fait mieux de toute façon. Et quelque part, peut-être qu’elle avait eu raison. Au moins elle avait réussi à obtenir toute mon attention.

- C’est pas grave, je m’en remettrais, t’inquiète, je peux comprendre pourquoi t’as fait ça.

Je lui adressais un petit sourire. De toute façon, j’aimais bien trop Ophelia, même si je le voulais, je ne pourrais jamais vraiment la haïr. Pourtant j’aurais pu trouver des raisons pour le faire. Mais non, je ne pouvais pas m’y résoudre, même si elle était super bizarre parfois, c’était ma coloc, ma meilleure pote, ma grande-soeur que j’avais toujours rêvé d’avoir. Je finirai toujours par lui pardonner. Au moins, elle tentait de faire quelque chose pour moi. Rien que pour avoir eu cette intention, je devrais l’en remercier.

Je la laissais volontiers me prendre dans ses bras. Je me permis même de la serrer contre moi. On avait beau dire, mais ça me faisait un bien fou de savoir qu’elle était là autant moralement que physiquement. J’essayais de ravaler mes sanglots, histoire de pas trop morver sur ses vêtements non plus. Et j’en profitais de notre proximité pour ajouter à ses propos :

- T’es la meilleure Ophé…

C’est vrai quoi, malgré ce qu’elle venait de dire, elle était plus déterminée que jamais à m’aider à me remettre sur pied. Et vu mon état, il y aurait du boulot. Ce n’était vraiment pas tout le monde qui ferait ça. Et ok, Ophé avait été psy, donc elle avait une bonne maîtrise du sujet, mais elle avait arrêté ce job maintenant, rien ne la forçait à se remettre dedans pour moi. D’ailleurs je ne voulais la forcer en rien. Je n’avais pas besoin d’une psy. Une amie c’était déjà beaucoup. Je ne m’attendais pas à ce qu’elle m’embrasse sur les joues comme ça, c’était un peu bizarre, mais pourquoi pas. Elle eu le mérite de me tirer un petit rire alors qu’on s’installait dans le canapé, avec notre fidèle sopalin.

- je suis désolé Ophé… Je peux pas faire grand chose pour Peter, mais… Perso ouais, je peux être là plus souvent et… Si tu veux je peux tenter d’aller parler à Papy. Au moins le convaincre de plus passer près du café quand il veut faire prendre l’air à son service trois pièce fripé.


C’est marrant comme cette image était horrible et que pourtant, si vous êtes un habitant de longue date à Arcadia Bay et bien… Elle est plus ou moins normale. Papy fait parti du paysage et plus personne ne fait vraiment attention à ses tendances exhibitionnistes. Il faut dire que tant qu’il courait tout nu sur la plage, ça dérangeait personne, mais s’il allait embêter les clients du café, c’était plus grave en effet. J’avais pas envie que papy finisse en prison, alors… Ouais, peut-être que je pourrais mobiliser quelques personnes pour faire un intervention à papy.

Ophelia reprit la parole, pour s’expliquer davantage. C’est vrai qu’on avait tous les deux été absorbés par notre vie amoureuse au détriment de notre amitié. Ce n’était pas top, mais maintenant on savait qu’on avait aussi besoin l’un de l’autre et qu’il fallait qu’on fasse gaffe. Enfin surtout moi. J’avais un petit cerveau, il faut pas trop m’en vouloir, j’ai du mal à penser à plusieurs choses à la fois. enfin, j’imagine qu’à présent, ça allait être plus simple.

- C’est rien vraiment, au moins t’es là et t’essaye, c’est bien plus que ce que j’ai pu faire pour toi alors… C’est plutôt à moi de te dire pardon…

Je fixais un point au sol du regard. Non, il y avait rien, j’essayais juste de fuir le regard d’Ophelia parce que je me sentais coupable de pas être capable de l’aider comme elle le faisait pour moi. J’étais vraiment nul comme ami et coloc. Ophé s’éclipsa un instant pour revenir avec mes pâtes et une tasse de thé. J’avais pas super faim tout de suite, mais je n’avais rien contre une boisson chaude. Surtout que ça sentait merveilleusement bon.

- Euh.. Ok… Merci… Je vais faire de mon mieux, j’ai jamais été super bon en apprentissage…

Ouais, je tentais de blaguer. C’était toujours mieux que de pleurer non ? Non, sincèrement, j’essayais juste de masquer tout ce qui allait pas derrière ma couche d’humour, un peu comme d’habitude quoi. Certains animaux avaient des crocs, du poison, et bien moi mon mécanisme de défense, c’était l’humour. Ouais, on fait ce qu’on peut avec ce qu’on a.

- En fait je sais pas trop quoi te dire… C’est juste que… Ouais… J’ai déconné avec Elijah genre vraiment et avec toi aussi et j’ai encore déçu tout le monde et…

Ce n’était pas vraiment ce qu’Ophelia m’avait demandé, elle avait dit, le commencement, pourquoi, je me retrouvais dans cet état aujourd’hui. Je pris une gorgé de mon thé, même s’il était encore bien trop chaud…

- Hm… Ouais, le commencement, enfin en quelque sorte… je… Tu te souviens de la soirée d’Halloween chez Tyler ? Ouais, hum… J’y suis allé, on s’était donné rendez-vous avec Elijah. Mais j’avais des trucs à finir avant de venir, donc je suis arrivé en retard… Et quand je suis arrivé, Elijah dansait avec Tyler, ils étaient super proche, alors j’ai cru qu’il se passait quelque chose, alors ça m’a foutu sur les nerfs… Et je t’avoue qu’après c’est un peu flou, parce que je me suis enchaîné pas mal de verre sans trop réfléchir.

C’était con, vraiment qui réagissait comme ça ? Il faut croire que moi, je réagissais comme ça. Est-ce qu’on pouvait m’en vouloir, je n’avais jamais vraiment eu à gérer une crise de jalousie avant parce que… C’était ça non ? Tout partait d’une crise de jalousie…

- Eli est revenu, il s’est excusé il me semble et il y a Castiel qui est arrivé, c’était fun du coup, ça faisait un siècle que j’avais pas vu Castiel ! Puis je sais plus trop, je me souviens juste d’Elijah qui est parti à la salle de bain et il mettait un temps de fou alors jsuis allé voir ce qu’il faisait et… Et il était avec Tyler, encore… Alors j’ai cru qu’ils….


Je n’arrivais pas à finir mes phrases, j’avais l’impression de raconter un rêve. Puis même sans m’en rendre compte je m’étais remis à pleurer.

- Donc je me suis cassé de la soirée, mais Eli m’a rattrapé dehors pour me dire qu’il s’était rien passé, mais j’étais juste pas capable de le croire parce que… j’avais vraiment envie de trouver une raison pour que ça marche pas je crois. Alors j’ai juste gueulé que je voulais plus qu’on se voit pour le moment et… C’est tout.

Dit comme ça, j’avais l’impression que c’était encore plus con cette histoire. Mais sur le moment, je vous jure que ça avait été intense.
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Ven 14 Déc - 22:34
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Anonymous
Bien-sûr que j'étais la meilleure ! Quelle question... J'en profitais pour m'auto suggérer de commander chez Comme un Wan tout à l'heure, pour qu'on se fasse une vraie soirée sympa tous les deux. Ce serait mieux que des pâtes, au cas où. Puis autant, mon frère ou mon grand-père voudrait rester avec nous...

« Pour Peter, c'est pas très grave. On se manque davantage, mais on se voit quand même. Ah par contre, si tu veux parler au petit vieux nudiste... je suis pas contre ! Ou au moins passer pendant mes jours de congés. »

On ne sait jamais.

« C'est rien Teddy, les amis ça se pardonne et ça s'aime suffisamment pour passer au-dessus des problèmes. Et avec Peter, tu es un peu mon meilleur ami en fait... Je pensais pas que je dirais ça de vous deux un jour, mais c'est la vérité. On était faits pour se rencontrer. »

Puis Teddy mit du temps à entrer dans le vif du sujet, mais il y parvint enfin. J'attendis patiemment, tout en sirotant mon thé. Je lui répondrais après, je devais d'abord savoir et comprendre la situation. Sa situation. Ce qu'il ressentait, pensait. J'écoutais attentivement tout ce qu'il me dit, et je posais ma main sur la sienne, en la serrant doucement. Il devait vraiment s'être senti mal tout ce temps... et encore aujourd'hui. J'aurai du insister, et lui parler plus tôt.

« Premièrement, ta réaction est naturelle. J'aurai détesté Peter aussi dans un sens, si je l'avais vu avec une autre femme, ou une élève. Même si je lui fais confiance, j'aurai eu peur et j'aurai été énervée. C'est humain. Tu l'aimes. »

Je laissais un temps avant de reprendre, reformulant tout ça dans ma tête pour ne rien oublier.

« Ecoute, c'est vraiment normal. Elijah a tenté de te reparler ? Dis toi que s'il a tenté, c'est bien. S'il ne l'a pas fait, c'est qu'il te respecte et attend que tu te ressaisisse et lui reparle toi d'abord. Dans les deux cas, c'est normal. Il est perdu. Et crois-moi, je doute fortement qu'il te trompe avec Tyler ou n'importe qui d'autre... Je l'ai vu avec toi. Il n'a d'yeux que pour toi, il t'aime vraiment énormément Teddy. Je crois que ce type mourrait pour toi. Il ferait tout pour toi. Il est merveilleux, et tu le mérites amplement, car tu es fantastique. Tu mérites tellement cette relation. La belle, pas l'actuelle. Répare tout ça, parle avec lui. ça fera mal mais ça doit sortir. J'ai aussi eu une grosse dispute avec Peter, mais Samuel nous a aidés à la régler en nous abandonnant à la décharge de la ville... Dis toi que moi je n'irais pas jusqu'à vous abandonner dans un endroit qui pue. »
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Dim 30 Déc - 21:51
Teddy Abolick
We rise by lifting others.
Teddy Abolick
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Journal perso
Ardoise (dortoirs):
J’étais un peu triste de ne rien pouvoir faire pour Ophelia alors qu’elle passait son temps à s’occuper de moi. Négocier avec papy était la moindre des choses du coup. J’avais beau adorer ce vieux, moi non plus j’avais pas super envie de voir ses parties génitales. Puis ça devait faire une sale réputation au café aussi. Maintenant qu’Ophelia y bossait, je me sentais un peu concerné par leur popularité aussi. Ma coloc avait l’air d’apprécier cet endroit, ce serait nul qu’il ferme. Je me contentais de hocher la tête en guise de réponse. Il faut dire que je n’avais pas beaucoup plus à argumenter à ce sujet. Puis je n’étais pas forcément d’humeur très bavarde non plus.

C’était fou quand même à quel point Ophelia pouvait être douce et calme parfois. A vivre avec elle, je savais qu’elle était pleine d’énergie, du genre à débouler dans la cuisine en faisant une roulade ou se taper des sprints de ouf pour aller à la salle de bain la première. Cela contrastait totalement avec moi qui justement était plutôt lent en règle général. Je tentais d’adresser un sourire reconnaissant à Ophelia. J’étais content d’entendre qu’elle me considérait elle aussi comme son meilleur ami et qu’elle était sûre qu’on était faits pour se rencontrer. Parce que... ben, moi aussi je le pensais. Donc c’était cool qu’on soit sur la même longueur d’onde.

Après quelques minutes à essayer de repousser ce moment, je finis par me mettre à parler. Genre, vraiment. C’était tellement galère d’expliquer tout ça. Je n’avais pas l’habitude de devoir m’expliquer autant. Et le mec est prof ouais… Non mais la musique, c’était différent, c’était technique, facile. Ce n’était pas tout un bordel d’actions, de mauvais choix de sentiments et tout ça. Heureusement, Ophelia était là pour m’aider avec tout ça. Je n’avais pas envie de l’embêter avec mes problèmes, mais je devais l’admettre, lui parler, passer ce moment tous les deux, rien que ça, ça me faisait un bien fou.

J’étais rassuré d’entendre que la réaction que j’avais eu était naturelle. Ouais, j’en venais vraiment à croire que j’étais le pire des connards de l’univers pour ne pas avoir fait confiance à mon petit-ami. Ophelia reprit alors en m’assurant que je n’avais rien à craindre, que je méritais cette relation. Elle était adorable. Je souris doucement à son histoire sur la décharge. C’est sûr que ce ne serait pas Ophelia larguerait quelqu’un dans un lieu qui pue. A moins que cette personne l’aie vraiment mise sur les nerfs. Mais c’était bien le genre de Samuel de faire un truc pareil.

- Et il s’est passé quoi là bas ?


Ouais, j’étais curieux. Et j’essayais sans doute encore de détourner la conversation. Mais je crois qu’Ophelia ne serait pas contre parler de Peter non plus. Tant qu’on était dans les relations…

- Sinon, nan, Elijah a pas essayé de me contacter. Enfin… Je crois pas. Je sais pas trop où est mon tel, il doit être quelque part dans ma chambre, sans batterie… Et je… Je sais pas. Je lui aie dit de me laisser de l’espace, donc ouais, il fait sûrement ça. Ou alors il m’en veut vraiment et à pas envie de me parler.

Je sais, j’étais en train de contredire Ophelia, mais c’était plus fort que moi. Je n’arrivais pas à me convaincre que le pire n’était pas en train d’arriver.

- Et dis pas ça Ophe, on sait tous les deux que je mérite pas grand chose. Enfin regarde, Elijah, est génial, il est beau, intelligent, gentil, drôle, mature, responsable et moi à côté je suis juste un bordel sans nom. C’est la première fois de ma vie que j’ai un job digne de ce nom et je vais sûrement perdre mon poste bientôt, si c’est pas déjà fait. Si tu n’avais pas été là, je me serais sûrement laissé mourir de faim… Sincèrement, je suis capable de rien. Je vaux quedal. Elijah et même toi, vous mériteriez bien mieux que moi quoi…

Je fixais du regard un point invisible au sol pour ne pas avoir à affronter celui d’Ophelia. Je savais qu’elle allait râler et me contredire. Enfin, je crois. C’était souvent ce que les gens faisaient quand on leur sortait ce genre de discours. Et c’est pour ça que je ne l’ouvrais pas souvent sur ce sujet. Je n’aimais pas entendre toujours la même chose et au final, ça ne changeait rien en fait. Ce n’est pas parce que quelqu’un m’avait dit qu’il me trouvait génial que j’allais me dire “Ah mais ouais en fait, il a trop raison” et BIM ! tout serait arrangé ! Non ce serait bien trop facile voyons.
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