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/!\ -18 /!\ New York, New York ♬ [PV. Teddy]

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Ven 16 Nov - 17:23
Elijah Holtz
Poulet-Spartiate
Elijah Holtz
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Localisation : Arcadia Bay
Emploi/loisirs : Professeur de cinéma

Journal perso
Ardoise (dortoirs):
Sûrement avait-il raison. Je me posais bien trop de questions et ça avait toujours été mon problème depuis que nous nous étions mis ensemble. J’avais des soucis pour passer outre cette voix qui me faisait douter sans arrêt du rythme auquel je faisais progresser les choses. L’inexpérience. C’était marrant de voir Teddy donner des conseils sur notre relation cela dit. Lui qui d’habitude se contentait de surfer paisiblement sur la vague. Où n’était-ce que l’impression qu’il voulait donner ? Après tout, il semblait avoir des avis tût déjà tranchés. Que pouvait-il bien se passer dans sa caboche à mon insu ? Lui arrivait-il de ne pas trouver le sommeil car toute son intention était mobilisée sur nous ? Voire qu’il perdait le fil de ses paroles jusque durant ses cours ? Peu importe, j’étais touché par son implication même silencieuse d’ordinaire.

Je me lançais donc dans mon récit, prenant soin de ne pas me laisser sombrer dans ces réminiscences dramatiques. J’étais à fleur de peau, sensible comme je ne l’avais jamais été face à lui si ce n’est lors de l’épisode de la photographie. Peu d’individus pouvaient se vanter de m’avoir vu vulnérable, les yeux baissés de peur de lire un jugement implacable dans le regard de l’autre. Je ne mentais pas en prétextant que j’avais confiance en mon petit-ami. Dans le cas contraire, jamais je ne me serais mis à nu de la sorte. Me révéler ainsi me procurait une sensation atypique inqualifiable. Étais-je rassuré d’être enfin parvenu à abaisser ma garde, tel un fardeau qui s’évaporait de mes épaules ? Aucun doute possible. Cependant, j’étais aussi tétanisé par l’angoisse qui me tiraillait. Je ne comptais pas aller jusqu’à parler du passé nazi de ma famille. C’était sans intérêt ce soir et je ne voulais pas l’assommer d’informations complexes à digérer en si peu de temps. Il était déjà suffisamment servi. Avec un plateau en argent même. Parfois, je tentais de placer une pincée d’humour afin d’alléger mon discours. Je ne remettais pas en cause la gravité de ma confession. Au contraire, cela me permettait de tenir le coup. Sourire pour envoyer paître la tristesse. Un coup de pied au cul de cette dernière en quelque sorte.

Décidément, la surprise était de taille. Comment le musicien pouvait être aussi bavard, lui qui éprouvait toujours des difficultés face aux déclarations et autres instants d’intimité ? « Choqué » n’était pas le terme adéquat car je savais pertinemment qu’il ressentait puissamment chaque émotion. Plus que d’autres personnes même. Seulement, il ne les exprimait qu’au travers de ses compositions ou d’interventions brèves. Prenons l’exemple de son « Elijah… » lors du dîner avec Kate. Un speech de sa part était par conséquent inattendu. Était-ce porter un élégant costume qui le rendait brusquement si sûr de lui ? Ou l’avais-je secoué à tel point qu’il en oubliait tout de sa réserve ?

- Je te remercie. Tu ne peux pas savoir à quel point ça me rend heureux de t’entendre dire ça. Faire la fierté de quelqu’un a toujours été un rêve pour moi.

Car oui, j’avais passé dix-huit années à décevoir ma famille avant d’être désespéré par ma propre vie. Comment insister suffisamment sur le fait que l’opposé m’avait toujours paru improbable ?

- Notre voyage en Allemagne sera émotionnellement chargé pour moi. Mais maintenant que je sais que tu seras à mes côtés peu importe ce qu’il advient… J’ai confiance. Tout ira bien, dis-je sereinement.

Juste, me livrer à lui m’avait paru primordial. Et j’étais satisfait d’y être parvenu en dépit de mes réserves. Retourner dans le pays de mes ancêtres serait un challenge mais c’était aussi le moyen idéal pour tourner la page. À 30 ans, le moment était largement arrivé.

- Si je me décide à confronter mes parents tu seras là pour me tenir la main, pas vrai ?

Ce pourrait être un cauchemar. Pas de doute que mon interlocuteur l’avait saisi. Je ne voulais pas l’avouer, mais l’espoir de les voir enclin à la rédemption me poursuivait. Dans le cas contraire, alors je pourrais leur faire mes adieux en bonne et due forme. Au moins, ma conscience serait apaisée et mes actes pardonnés. Plus tard, lorsqu’il mentionna le rêve américain, je répondis :

- Exactement ! Tu n’aurais pu viser plus juste. D’ailleurs, maintenant que nous en sommes aux confidences… commençais-je mystérieusement en me penchant vers lui. Appelle-moi « chéri » plus souvent. J’adore ça !

Je lui adressais un clin d’œil amusé. Clairement pas ce à quoi il devait s’attendre. Lorsque je lui déclarais mourir d’envie de l’embrasser mais que ça ne me paraissait pas envisageable, sa mine perplexe me fit culpabiliser. Non, il ne devait pas penser que j’avais honte de lui ! Juste… ça ne se faisait pas dans des endroits pareils. Mais c’était bien mal le connaître que de juger qu’il en avait cure. Tandis qu’il se levait, je commençais très faiblement à protester avant de tous les envoyer au diable. J’en avais besoin. Face à moi, il me manquait. J’accueillais ses lèvres avec plaisir tout en lui rendant son baiser. N’arrête plus jamais… Prière irréalisable bien sûr. Je ris en répondre à son sourire provocateur.

- Excuse-moi. J’avais oublié que j’étais raide dingue amoureux du rebelle le plus recherché d’Amérique.

Maintenant que le plus difficile était passé, restaurer une ambiance détendue était nécessaire pour ne pas se morfondre le reste du week-end. Ainsi, je ripostais en référence à ses dires antérieurs :

- Dis-moi… Quelque chose me chiffonne… En quoi je ne suis pas le Prince Charmant à tes yeux ?

Je croisais les bras sur mon ventre en m’appuyant contre le dossier de ma chaise. Je faisais mine d’être vexé. Je ne l’étais pas sincèrement mais j’étais malgré tout curieux d’entendre ce qu’il avait à dire. Peut-être avais-je des points à améliorer ? Autant qu’il me le dise, c’était le moment.

_____________________________________________


Le dessert avait été succulent et l’addition généreuse. Nous avions passé environ deux heures dans le restaurant lorsque nous retrouvions la fraîcheur extérieure. J’avais l’impression de ressusciter, libéré de cette atmosphère bourgeoise oppressante. Je m’étirais longuement, les bras tendus vers le ciel, puis blottit Teddy contre moi. Tournés vers le paysage, je profitais de cette vue en attendant que le taxi arrive. Ce n’était qu’une question de minutes. Minuit approchait. Je ressentais l’envie de me poser tranquillement après cette journée riche en événements et émotions.

- Qu’est-ce que tu en penses si je te dis qu’on devrait éviter ce genre de lieu à l’avenir ?
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Jeu 29 Nov - 3:06
Teddy Abolick
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Teddy Abolick
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Emploi/loisirs : Régisseur

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Ardoise (dortoirs):
Je ne pensais pas que ce week-end serait aussi remplis de révélation. Je pensais ne pas pouvoir aimer Elijah encore et il était en train de me prouver le contraire. Je crois que ça allait être dur de me défaire de lui. Si j’avais su qu’un simple crush virait comme ça… Oh bah, j’aurais fait en sorte de rencontrer Elijah bien avant ! Quoique, pas sûr qu’on se soit plu il y a quelques années. Je sais pas, c’est difficile à dire. Je n’avais pas l’impression d’avoir changé des masses depuis tout ce temps. Et pourtant si, j’avais changé, surtout avec tout ce qui c’était passé cette année.

Bref, j’étais en train de m’égarer. J’avais tellement envie de juste, me lever et prendre Eli dans mes bras. Il était encore plus adorable à me remercier. Il n’avait pas à le faire. Et je vous jure qu’il allait finir par me faire pleurer s’il continuait sur cette lancée. Mais évidemment que je serais là pour le soutenir voyons ! J’allais pas l’abandonner comme ça ! Maintenant que je l’avais, je n’allais même plus jamais le lâcher.

- Bien sûr que je serais là. Par contre, de l’autre main, est-ce que je peux tenir un batte de baseball ? Non mais juste au cas où hein…

Je ne comptais pas tabasser les parents d’Elijah, ni Elijah, ni moi-même, rassurez-vous, c’était juste une blague, rappelant à mon petit-ami que j’étais pas forcément super courageux non plus. Sérieusement arrêtez de réfléchir, juste, rigolez. J’essaye de gérer tout plein de sentiments là, je fais comme je peux. Heureusement, la conversation changea un peu de ton, je ris volontiers à sa réplique sur le rêve américain avant de me lever pour l’embrasser parce que, je ne tenais plus en place. Puis d’où je me souciais des conventions hein ?

J’adressais un grand sourire et un clin d’oeil à Elijah avant de retourner à ma place sans même prêter attention aux conversations autour de nous. Puis l’allemand revient sur cette histoire de Prince Charmant. Je fronçais les sourcils et répondit immédiatement, sans réfléchir, comme s’il s’agissait d’une évidence :

- T’as pas de cheval.

Le Prince Charmant, il a un cheval blanc, c’est bien connu. Pas de cheval pas de prince, c’est aussi simple que ça les enfants !

____________________________________________________

Ce repas avait été mais, divin. Dommage que l’ambiance du restaurant en général soit aussi pompeuse. On peut dire que la qualité de la bouffe rattrapait le tir. Même si, je ne renonçais pas à dire qu’un bon burger vaut toujours le cours. Enfin j’allais pas crier ça dans un restaurant chic non plus. Quoique, vu ce qu’il s’était passé ce soir, j’étais plus à ça près hein ! En attendant le taxi, Elijah proposa qu’on ne tente plus les endroits de ce genre. Je haussais les épaules.

- Comme tu veux. Personnellement, je vois pas pourquoi on devrait éviter si on en a envie un jour. Tant qu’on me bannit pas de ce genre de lieu… Mais je t’avoue, aucun restaurant ne pourra jamais battre celui des Wan dans l’amour de mon estomac.

J’allais pas dire “dans le coeur de mon estomac” ce serait totalement débile. Puis je ne voulais pas dire “dans mon coeur” non plus. Le premier dans cet organe là, c’était Elijah. Roh merde, mais me laissez pas dire des trucs aussi cliché, s’il vous plait… Regarde à quel point j’en suis Eli hein ! C’est ta faute ! Le pire c’est que je sais que t’en es fier. Tu me saoule. Mais je t’aime. Bref, le taxi finit par arriver et quelques minutes plus tard nous étions à l’hôtel. Quelle soirée, je vous jure… Si Elijah voulait se refaire des week end comme ça, j’étais totalement pour. Mais pas tous les week end non plus hein, faut pas déconner non plus, j’ai besoin de dormir des fois.

Nous rentrâmes sagement dans notre chambre. Mais la soirée n’était pas finie, je fermais la porte derrière moi et restait planté, fixant Elijah d’un regard perplexe.

- Dis, tu pense que tu n’as pas oublié quelque chose par hasard… Chéri ?
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Lun 3 Déc - 19:51
Elijah Holtz
Poulet-Spartiate
Elijah Holtz
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Ardoise (dortoirs):
J’avais déballé bien plus d’informations que celles pour lesquelles j’avais répété ces derniers jours. Le cliché du style : je me fou devant le miroir en imaginant que ce dernier n’est autre que mon interlocuteur. Pas que cela m’avait permis de tester les possibles réactions de Teddy en-dehors de mon imagination. Je ne m’étais pas sentis de demander à Ophelia de voler à mon secours, en particulier à cause des sujets abordés. La gêne. Désormais, maintenant que l’essentiel avait été déballé et que je ne semblais pas passer pour un fou à ses yeux, me voilà en train de demander à mon petit-ami d’être présent à mes côtés lors d’une potentielle confrontation avec mes parents. Ultime marque de confiance. Probablement aurais-je à leur présenter le garçon malgré leur étroitesse d’esprit -euphémisme-. Je n’avais rien à perdre les concernant.

Je ris à sa remarque, imaginant la scène avec plus de précision que nécessaire. Et si les retrouvailles se soldaient par une lutte apocalyptique faisant pâlir la guerre de Troie ? Avec sa batte digne d’un marteau improvisé, Teddy aurait tout d’un Thor drôlement sexy bien que maigrelet.

- Tu pourras même la tenir avec un gant de boxe si ça peut te rassurer…

La batte. Pervers ! Il ferait une sacrée première impression armé de la sorte ! Mais je l’aimais pour son originalité alors même si l’idée se concrétisait, je ne pourrais qu’apprécier. J’en doutais cependant. Me voilà avec de drôles d’images de lui en tête. Heureusement, il parvint à m’en exorciser lorsqu’il se faufila jusqu’à moi pour déposer un baiser inattendu mais savoureux sur mes lèvres. Clairement, il se fichait qu’on ait des spectateurs. Peut-être étaient-ils tous trop absorbés par leur conversation respective pour le remarquer. Instinctivement, je bloquais les commentaires en prévision. Je manquais de l’attirer pour le pousser à s’asseoir sur mes genoux. Il fallait bien qu’on se contienne un minimum ! Sinon, nous finirions dehors avant même d’avoir trempés nos couverts dans l’entrée !

Investi dans cette lancée post-drama, je feignais d’être vexé en ramenant cette histoire de pseudo prince charmant sur la table. Il me court-circuita aisément avec une réplique tout aussi habile que surprenante. J’éclatais de rire. Sa franchise alliée à son humour inconscient constituait l’une de ses plus grandes qualités. Le brun était d’un charme fou à cet instant. Je l’aurais dévoré sur place si le serveur n’était pas arrivé avec nos commandes au même moment.

____________________________________________________

- Finalement, la bourgeoisie a réussi à planter sa flèche dans le cœur de mon amoureux ! lançais-je en lui chatouillant les côtes.

Je ris avant de resserrer mon étreinte. Je n’avais même pas besoin d’évoquer la température pour cela. L’avantage d’avoir dépassé le stade du simple béguin inavoué. À l’évocation des Wan je rajoutai :

- Eux, ils ne risquent pas de nous mettre dehors car mon copain m’aguiche en public. Ils se contenteront de déclencher l’alarme incendie.

Je lui fis de petits bisous sous l’oreille gauche. En un battement de cils, nous étions au chaud dans notre chambre d’hôtel. Qu’est-ce que je regrettais qu’il n’y ait pas un beau feu de cheminée devant lequel se prélasser ! La touche romantique par excellence ! Et si nous louions un chalet lors des vacances hivernales à venir ? Oui, nous n’étions pas encore de retour à Arcadia Bay que je me retrouvais déjà à planifier notre prochain séjour. J’étais amoureux à ce point. J’étais à mi-chemin en direction du mur opposé de la pièce lorsque je remarquais que le musicien n’avait pas bougé d’un millimètre. Tourné vers lui, je l’écoutais m’interroger. Je fronçais les sourcils.

- Si c’est de payer l’addition, nous trouverons un autre restaurant !

Je lui tirais la langue avant de revenir vers lui, collant mon torse contre le sien tandis que je retirais sa chemise de son pantalon puis glissais ma main sur son ventre que je caressais du pouce.

- Dis-moi tout.
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Mer 5 Déc - 2:35
Teddy Abolick
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Ardoise (dortoirs):
C’est fou, il n’y avait bien qu’avec Elijah qu’on arrivait à passer d’une conversation sérieuse à du n’importe quoi en si peu de temps. Certes, je n’avais jamais eu trop de mal à tout tourner en dérision. Mais le truc avec lui, c’est qu’il ne le prenait pas mal ni se vexait, au contraire, Elijah était toujours le premier pour rire de mes imbécilités sans même avoir à se forcer. Enfin, je crois. J’imagine que si ça l’agaçait, on ne serait pas resté ensemble aussi longtemps. Il avait eu un millier d’occasion pour me perdre depuis qu’on était à New York. Je connaissais pas si bien la ville et avec mon sens de l’orientation… Bref, oui, ça aurait été facile.

- Ew non ! Jamais !


Je n’eus pas le temps d’en dire plus qu’Elijah me chatouillait les côtes, c’était injuste, de l’abus de pouvoir ça. Je crois que de tout façon mon petit ami savait bien que je préférai largement les ambiances moins tendues que ça. Sérieusement, vous me voyez traîner dans un monde aussi à cheval sur les bonnes manières ? Déjà quelques heures dans un restaurant étoilé et j’avais pas réussi à me tenir alors, je vous laisse imaginer. Et c’est sûr que c’est pas les Wan qui me foutraient dehors, je faisais sans doute la moitié de leur business à moi tout seul.

Cette soirée continuait d’être aussi parfaite et non je n’oublierai pas la promesse qu’Elijah m’avait fait avant de partir. Et j’étais presque sûr qu’il s’en souvenait très bien lui aussi. A voir la façon donc il se rapprochait de moi. Inconsciemment, je m’étais arrêté de respirer, jusqu’à ce que… ben… Mon cerveau ait besoin d’air. Souvent c’est comme ça que ça marche. Mais comment voulez-vous que je raisonne clairement avec Elijah contre moi, sa main sur mon ventre.

- C’est pas l’addition du restaurant que je veux te faire payer…

Il me provoque aussi, je lui rend la monnaie de sa pièce ! Je fis suivre ma phrase d’un sourire particulièrement insolent. Ou tout du moins j’espérais qu’il l’était. J’étais pas franchement doué en flirt, je devais surtout avoir l’air débile. Mais je vous avoue que j’en avais pas grand chose à faire de quoi j’avais l’air là, tout de suite, j’avais bien autre chose en tête.

- Ce serait trop facile de te dire… Je vais te donner un indice.


Je glissais mes mains sur les épaules d’Elijah, sous sa veste pour la faire tomber au sol. Je profitais alors de notre proximité pour aller l’embrasser dans le cou tout en défaisant les boutons de sa chemise tranquillement. Je prenais mon temps. Pas que je n’aie pas hâte de passer à la suite, mais j’avais envie de l’embêter et de savourer un peu le moment aussi. On aurait pas deux première fois alors, autant en profiter un maximum. Je descendis mes lèvres jusqu’à sa clavicule et même un peu plus bas, mais pas plus. Une de mes mains s’aventurait sur son torse. Je vous jure, je pourrais jamais me lasser de cette sensation.

Je fini par me redresser pour lui sourire à nouveau. J’approchais mes lèvres des siennes mais sans l’embrasser non plus. De quoi le faire rager, je sais. Non, moi non plus je sais pas d’où je sors autant de sassiness. Après un longue seconde d’attente, j’attrapai sa lèvre inférieure, la mordillai, passai rapidement ma langue dessus et la relâchai pour lui susurrer :

- Ca t’inspire quelque chose ?

Aah… Teddy, tu ne sais pas trop où tu vas avec tout ça, mais c’est sûr là, tu fonce droit. Quoique, oui, je crois que pour une fois, je savais où j’allais. Enfin surtout, je savais ce que je voulais. Et je pense bien qu’Elijah ne devait pas douter de mes intentions non plus. Enfin s’il avait eu un doute, maintenant il était fixé.
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Mer 5 Déc - 11:17
Elijah Holtz
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Elijah Holtz
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Ardoise (dortoirs):
Je devais être un brin sadique, mais j’étais terriblement friand de l’effet que je faisais sur mon petit-ami dès lors que je m’approchais de lui d’un peu trop près. J’espérais qu’avec le temps il ne se dissiperait pas car, vraiment, j’adorais le voir ainsi retenir sa respiration comme s’il tentait désespérément de reconnecter ses méninges lors d’un lag complet. Cette « emprise » avait un je ne sais quoi d’excitant on ne va pas se le cacher. Jamais auparavant n’avais-je déclenché une telle réaction. Pas qu’il me laissait indifférent sinon, très loin de là. Mon pouce caressant son ventre, je savourais le contact de sa peau tout en lisant les émotions se reflétant dans son regard. Oui, nous avions silencieusement décidés d’un commun accord de ne pas brusquer les choses, de prendre notre temps. En espérant cependant que Teddy avait appris la leçon et avait verrouillé derrière lui cette fois-ci… Nous n’étions pas à l’abri d’un incendie ou de toute autre catastrophe naturelle me diriez-vous. Je m’attendais presque à voir le ciel se déchirer et se colorer de rouge dès la prochaine étape. Avec notre poisse surnaturelle ce scénario n’était pas si insensé que cela !

- Aguicheur…, lâchais-je en réponse à son expression provocatrice que je ne lui connaissais pas mais qui était loin de me déplaire.

C’était comme si nous reprenions là où nous avions été interrompus la semaine dernière. À la différence des lieux et surtout de nos habits qui ne s’étaient pas encore fait la malle. Ouais, je suis fier de ma fin de phrase. Accordez-moi un break, je ne sais même pas comment je suis encore en état d’aligner deux mots ! Je me laissais faire, ma seconde main allant se poser dans sa nuque alors que ma veste venait de poser lourdement sur le parquet. Une sacrée prise d’initiative de sa part sachant que je n’avais rien demandé ni même entreprit quoique ce soit d’osé. J’aimais, comme en témoignait le soupir qui m’échappa lorsqu’il aventura ses baisers dans mon cou et que ses doigts trouvèrent refuge sur mon torse.

Je cherchais ses lèvres alors qu’elles étaient à proximité, mais le musicien s’amusait à les éloigner dès que je tentais désespérément de m’en approcher. Je ris, tiraillé entre amusement et frustration. Quel vilain tyran ! Lui qui d’habitude ne me refusait aucun contact, c’était une situation tout à fait inédite mais d’autant plus exaltante. Teddy prouvait qu’il savait parfaitement s’y prendre pour faire monter… la pression ? Oui, partons sur ce mot et comme vous le savez : un terme train peut en cacher un autre. Après quelques protestations manifestées par un grognement et une mine triste, j’eus enfin ma récompense. Des frissons me parcoururent l’échine, puis je répondis :

- Hum, des choses qui, prononcées à voix haute, menaceront sérieusement mon statut de gentleman.

J’arquais un sourcil, amusé, puis entrepris de lui retirer sa chemise sans prendre la peine de la défaire. La mienne recouvrait toujours mon dos. Heureusement, cela se fit sans mal mais je pouffais en remarquant l’étrange coiffure que cela venait de conférer à mon petit-ami. Il était tellement adorable ! Sans prendre la peine de le prévenir, je le saisis sous les fesses, lui faisant entourer ma silhouette de ses jambes alors que je le transportais jusqu’au lit à quelques pas de là. Le mur ne nous avait pas porté chance précédemment ! Pas que j’étais superstitieux mais tout de même, évitons de provoquer le destin ! Je me fis tomber sur le matelas, l’emmenant avec moi au passage. Je rigolai aux éclats tandis que je failli passer par-dessus bord avec le rebond. Quand je dis que ces péripéties de sous la couette aboutiront à un accident ! Mieux installés, je posais mes mains sur ses hanches alors qu’il était assis sur moi. Il était tellement bien parti pour se montrer entreprenant que j’allais lui faire l’honneur de lui laisser le champ libre cette fois-ci ! Parallèlement je l’embrassais avec fougue. C’est moi où la chaleur dans la pièce sera bientôt insoutenable ? Par pur souci de confort évidemment, mes doigts vinrent déboutonner son pantalon de costume.
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Dim 9 Déc - 0:45
Teddy Abolick
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Teddy Abolick
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Je ne pourrais pas vous dire si j’étais vraiment quelqu’un d’aguicheur quand la situation m’y poussait ou si c’était juste Elijah qui me mettait dans un état pareil. Il faut dire qu’en général, je ne réfléchis pas trop dans ce genre d’instant. On va dire que je me laisse porter par l’ambiance. Mais je crois que le fait qu’il s’agisse d’Elijah, jouait beaucoup aussi. Lui au moins, j’étais sûr qu’il ne réagirait pas mal, même si je lui sortais soudainement la plus grosse imbécilité du monde. Certes, il se mettrait sûrement à rire. Mais il ne s’en offusquerait pas non plus. Elijah quoi. Le meilleur mec de la terre. Et le mien putain. Je crois que je m’en remettrai jamais de ça. Raison de plus pour profiter un maximum de cette soirée.

Donc ouais, j’étais clairement en train de provoquer Elijah et oh les gars, si vous saviez… je ne faisais que commencer. Puis vu les réactions de mon petit-ami, je n’étais pas près de me décourager. Il n’empêche, je sais pas si j’arriverai à garder mon sérieux super longtemps. Un problème un peu quand on est un type comme moi. Il y a toujours un moment où je fini pas paniquer et pour tenter d’être plus à l’aise, je balançais une vanne, sortie de nulle part. Mais pour le moment on tenait bon. Je souris à la réponse d’Elijah. Je crois qu’il n’avait pas besoin de parler pour compromettre son statut de Gentleman. On peut même dire que j’avais déjà compromis ce dernier en l’attisant de la sorte.

Je n’eus pas le temps de dire grand chose que nos chemises firent au sol. Je comprenais pas trop pourquoi Elijah riait comme ça, mais je ne cherchais pas trop à comprendre non plus. Je lâchais un petit cri de surprise lorsque l’allemand me souleva. Merde, mais les gars, je sors avec Superman ! Je m’attendais pas à ça moi ! Jamais on m’avait soulever de la sorte. Oh et ce n’était pas pour me déplaire. J’avais l’impression d’être une la meuf sexy d’un film d’action, c’était fun. Arhem. Histoire de pas trop me casser la gueule non plus, je passais mes jambes autour d’Elijah. Mais merde, c’est tellement cool de sortir avec un mec pareil. Je ne restai pas si longtemps les pieds dans le vide.

Nous étions à présent sur le lit et moi au dessus. Puis quand je vous dit qu’il est parfait, j’allais me plaindre qu’il faisait bien trop chaud ici, mais même pas besoin de parler qu’Elijah commença à défaire mon pantalon, ce qui me fit sourire et l’embrasser de plus belle.

- Roh merde, c’est encore plus chaud que dans mes rêves les plus… Euhm… Chaud…

Je lâchais un rire un peu débile avant d’embrasser à nouveau Elijah. En même temps j’en profitait pour défaire son pantalon et surtout cette fichue ceinture. Ce truc était définitivement mon ennemi naturel. Une fois que je fus sûr que plus rien de se mettrai dans mon chemin, je repris le chemin que j’avais commencé tout à l’heure, sauf que cette fois, je ne m’arrêtais pas à la clavicule. Je continuais à descendre sur son torse, doucement. On avait pas de raison de presser les choses, même si ce n’était pas l’envie qui manquait. J’en profitais pour m’attarder sur certaines zones avant d’arriver au niveau de cette ceinture que j’avais réussi à défaire. Autant vous dire qu’il ne se passa pas bien longtemps avant qu’Elijah se retrouve sans vêtements.

Et cette fois, il n’y avait pas d’alarme incendie, pas de Luke sauvage pour m’empêcher d’aller plus loin. Je n’hésitais donc pas, les mains sur les hanches d’Elijah. Bordel, c’était vraiment à se demander comment on avait pu attendre aussi longtemps. Tout était tellement parfait. Il n’aurait manqué qu’un peu de musique à vrai dire. Mais ce n’étais pas si grave. Je crois que je pourrais bien me contenter des soupires d’Elijah. Je ne m’attardais pas trop dans cette zone d’ailleurs. Je vous avais dit que mon but c’était de faire durer le moment n’est-ce pas ? J’arrêtais donc mon affaire pour revenir embrasser Elijah. Je crois que maintenant, pour nous arrêter, il faudrait vraiment qu’il y aie, je sais pas, une guerre nucléaire peut-être, et encore. J’étais bien déterminé à ne plus lâcher Elijah à présent.
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