this ain't a song for the broken-hearted
The Magpie Squad Si vous habitez ou avez habité à Arcadia Bay, vous avez sans doute déjà entendu parlé de la famille Magpie. Ce n’est pas possible de passer à côté et ce pour plusieurs raison. La première est sans doute parce que les Magpie on résidé à Arcadia Bay sur plusieurs générations. Et la seconde raison, c’est la taille de cette famille. Ne vous inquiétez pas, je vais vous dresser un profil en essayant d’être le plus clair possible. Ainsi donc le Magpie Squad, tel qu’on le connaît de nos jours est composé de : Papa et maman, James, les jumeaux, moi, puis les triplettes. Et c’est là que ça commence à se compliquer.
En effet, les Magpies sont une famille d’accueil. A croire que papa et maman n’avaient pas assez d’enfants, il leur fallait accueillir ceux des autres aussi. Mais sincèrement, je ne pensais pas que ça aie déjà dérangé qui que ce soit dans la famille. Il y avait une sorte de va et vient d’enfants d’âge varié qui restaient parfois juste quelques mois et parfois ils restaient plusieurs années. Et justement, biologiquement parlant, je n’ai qu’une petite-soeur. Cependant, fut une période où nous avons accueilli deux petites, venant de deux familles différentes, ayant le même âge que ma plus jeune soeur. Et les trois se sont tout de suite entendues, d’où le fait qu’on les surnomme les triplettes… Ou le trio infernal, si vous voulez mon avis. Puis, il s’est avéré que les deux petites arrivantes, à peu près une année après leur arrivée à la maison, ont été abandonnée par leur parents respectifs à quelques mois d’interval. Et à ce niveau, mes parents ne pouvaient pas faire grand chose, les petites allaient être placées en orphelinat, mais voyant bien que ça brisait le coeur de tout le monde dans la famille… Mes parents ont décidé d’adopter les deux petites. A croire qu’on a le coeur trop grand dans cette famille.
Autant vous dire que j’ai été élevé dans une ambiance très… Animée. Une maison rarement vide, toujours pleine d’animation… Parce qu’en plus de toute la fratrie, il faut rajouter une bonne dose d’animaux de compagnie… Quand je vous dit qu’on est faible, aucun Magpie ne peut résister à un chaton mignon et on s’est rapidement retrouvés envahi. Avant que tout ne dérape, on pouvait compter cinq chats répondant aux doux nom de Emewnem, Tupaws, Nicki Mewnaj, Kitten West et sans oublier ce gros tas de Snoop Cat qui avait élu domicile sur mon lit et ne le quittait que pour aller manger. En plus de ceux là, ma grande-soeur avait un lézard ou un petit reptile du genre il me semble. Et moi, j’avais la seule et l’unique Nugget ! Une poule que j’avais adopté sur un coup de tête quand elle n’était qu’un poussin et dont j’étais totalement gaga. Je sais que c’est que du détail tout ça. Mais j’adore ma Nugget, c’est une poule géniale.
A loving lover loves me true On est d’accord hein ? Le lycée c’est une période ingrate. Et vous imaginez bien que pour le gringalet, hyperactif qui parle tout le temps et qui adore la gymnastique que j’étais, c’était déjà mal parti. Puis j’ai eu pour idée de rejoindre l’équipe de Cheerleader en temps que mascotte. Heureusement que le ridicule ne tue pas hein ? Mais sincèrement, j’adorais ça, les entraînements, encourager l’équipe. Ouais, je n’avais pas trop de vie à cette période, entre les entraînements avec les cheerleader, les matchs, le club de parkour et un peu de bénévolat le week-end à l’occasion… pas le temps de s’ennuyer ! Mais il fallait au moins ça pour réussir à me crever.
Jusque là, vous vous demandez ce qui va pas dans tout ça. Et bien, sur le plan scolaire, je n’étais vraiment pas au top, au point d’en redoubler ma première année de lycée. Puis il me fallut bien deux ans pour me rendre compte que je me faisais littéralement marcher dessus par tout le monde dans ce lycée. Avec les entraînements, je passais beaucoup de temps avec les cheerleaders, quel adolescent ne rêverai pas d’être entouré d’autant de filles hein ? J’avais un crush sur une nouvelle cheerleader quasiment toutes les semaines. Mais les filles sont cruelles aussi et elles avaient plus tendance à me mettre l’écart, sauf quand elles avaient besoin de moi et devenaient soudainement adorable.
Bref, du coup, je passais surtout du temps avec les gars de l’équipe de foot. Je les considérais comme mes amis, mais pour eux j’étais plus une sorte de bouc émissaire dont ils aimaient bien se moquer. Ils passaient leur temps à me raconter n’importe quoi en sachant que, naïf comme j’étais, j’allais tout gober et à me faire des sales coups. Mais dans mon esprit, c’était mes potes, je n’arrivais pas à leur en vouloir. A chaque fois, je subissais et j’en riais en me disant que… C’était normal de taquiner ses amis. Et donc je leur pardonnais à chaque fois et revenait vers eux. C’est sans doute pour cette raison que ça les amusait tant de tester mes limites d’ailleurs.
Aussi étrange que cela puisse paraître, c’est mon voisin qui me fit ouvrir les yeux. D’aussi loin dont je me souvienne, nos familles avaient toujours été voisines. Et on se croisait quasiment tous les jours sans vraiment échanger plus que quelques politesse, alors qu’on avait que trois ans d’écart. Mais chacun vivait sa vie de son côté, et c’était bien. Jusqu’à ce que les gars de l’équipe se servent encore de moi et que mon voisin ne me sauve la mise, alors qu’il était là totalement par hasard. Après cet événement, nous avons commencé à nos rapprocher et c’était énorme, parce que j’adore parler, genre… tout le temps, un vrai moulin à parole et lui, justement, il était plutôt discret et préférait écouter. Bref, après ça, il se passait rarement une journée sans que je ne trouve un moment pour venir l’embêter.
Donc évidemment, je lui aie parlé de ce que les gars m’infligeaient au lycée, mais sans vraiment insister dessus parce que je ne voulais pas que qui que ce soit s’implique dans mes histoires. Je savais que ce n’étais pas top ce qu’ils me faisaient, mais c’était toujours mes potes et je voulais pas les perdre non plus. Cependant, mon voisin, lui, il en avait rien à battre et est allé les menacer, après qu’un soir il m’ait récupéré en pleurs après un entraînement. Il faut dire que les gars y étaient allé fort cette fois, voyant que j’étais devenu proche d’une des cheerleader, ils s’étaient arrangés pour remplir mon casier de photo d’elle et que toutes les cheerleader se trouve là au moment où je l’ai ouvert, me faisant passer pour un stalker doublé d’un pervers.
Mais comme je le disais plus tôt, cette histoire finit par passer, parce que mon voisin est allé menacer les gars d’arrêter de m’embêter et je réussi à en parler avec la Cheerleader victime de cette mascarade. Elle comprit rapidement et me pardonna. J’ai donc arrêté de traîner avec l’équipe, me trouvant d’autre amis ailleurs, qui me ressemblaient plus. Je finis même par sortir avec cette fameuse Cheerleader que j’évoquais un peu avant. Notre relation dura quelques mois, mais n’alla pas bien loin à vrai dire. C’était un peu bizarre, un peu comme si on sortait ensemble juste pour la forme. Puis à me rapprocher d’elle, je m’éloignais de mon voisin, enfin, je l’évitais parce que j’avais comme l’impression qu’il n’appréciait pas trop cette relation. J’ai tout de même fini par comprendre qu’il était surtout jaloux d’elle.
Je sais, j’ai pas la tête d’un gars qui serait capable d’une telle chose. Mais pendant l’espace de quelques semaines, je sortais avec la cheerleader et avec mon voisin. Ce dernier était évidemment au courant que je jonglais avec les deux relations, mais ce n’était pas le cas de la première. Le pire c’est que je savais avec qui je voulais être, il n’y avait pas photo, c’était lui et personne d’autre. Cependant, j’avais trop peur de quitter ma copine, je ne voulais pas que ça se passe mal, ni lui faire du mal… Même si notre relation battait clairement de l’aile. J’ai tout de même fini par la plaquer… Enfin on s’est plus ou moins plaqué en même temps en fait, c’était un peu bizarre. Et tout est rentré dans l’ordre.
Fuckin’ Apocalypse Par la suite, j’avais l’impression que ma vie ne pouvait pas être plus parfaite. J’étais éperdument amoureux de mon copain et c’était réciproque. Mes notes augmentaient parce que justement, mon petit-ami m’aidait à mieux travaillait. Puis j’arrivais à gérer toutes mes activités, mon ex devint ma meilleure amie… Que demander de plus ? Un apocalypse peut-être ? Non, pas celle avec les zombies et tout… MON apocalypse. Je venais de finir le lycée, j’étais super content d’être diplômé et accepté à l’académie Blackwell dans le cursus art, spé cinéma. J’allais pouvoir passer des vacances tranquille avec mon copain et BIM ! Ce dernier choisit ce moment pour me quitter. Comme ça… Sans vraiment de raison, avec juste des phrases du genre “C’est pas de ta faute, c’est moi”, blablabla, vous voyez le genre.
Ok, en vrai c’était un peu plus compliqué que ça. Mon petit-ami était guitariste dans un groupe et depuis qu’il avait fini ses études, ils avaient signé avec un label plutôt cool et ils ne cessaient de gagner en popularité. Mais du coup, on passait moins de temps ensemble. Donc déjà, ça faisait quelques mois qu’on se voyait qu’occasionnellement et en finissant le lycée, même si j’avais été accepté à Blackwell, je voulais tout plaquer pour simplement suivre les tournées du groupe, comme ça je pourrais être avec mon copain plus souvent. Sauf qu’évidemment, cette idée ne lui a pas plus. Et c’est là que les tensions ont commencées à monter. Et c’était censé être passé, mais je pense que c’est aussi pour ça qu’il m’a plaqué.
C’est ainsi que les meilleures vacances de ma vie sont devenues les pires. Il était mon premier mec et déjà en temps normal je m’accroche très facilement aux gens, mais alors avec lui, je vous raconte pas dans quel état j’étais. Presque trois ans de relation pour finir comme ça quoi. C’était déprimant. Et ouais, vous imaginez pas le choc pour tous mes proches. J’ai toujours été un gamin joyeux qui court partout et tout. Puis là, j’étais devenu une véritable loque ! Et je vous laisse imaginer la panique de ma mère surtout. J’avais déjà un grand-frère dépressif, elle espérait vraiment que je n’en arrive pas au même stade non plus.
Mais avec le soutien de ma famille et de ma meilleure amie, je réussi à tenir le coup et à me relever. Même si c’est dur de vouloir oublier quelqu’un quand cette personne est une célébrité locale. Et j’avoue que j’allais même à certains de leur concert, un peu maso le Tim. Ca me faisait autant de mal que de bien de le voir, assez compliqué à expliquer. C’est d’ailleurs en partis à cause de cette période de déprime que j’ai arrêté mes études. De toutes façon, je n’arrivais à rien, j’avais des notes terrible dans toutes les matières, ça me désespérait encore plus, donc je n’allais plus en cours. Et après quelques semaines à rester à la maison, je trouvai la force de retourner à Blackwell pour leur dire que je ne pouvais pas continuer comme ça.
Mais soucieux de mon état, l’académie savait que j’étais un bon sportif et à défaut de pouvoir me garder en cours, nous finîmes par passer un accord. J’ai le droit de rester à Blackwell, d’utiliser leur terrain, gymnase, matériel de sport et même participer aux cours de sport et aux entraînements mais en parallèle, je devrais aussi travailler pour eux comme technicien de surface/apprenti de Samuel. C’est donc ma deuxième rentrée à Blackwell cette année, mais cette fois-ci pas pour commencer comme élève, mais bien comme membre du staff.