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Two can keep a secret when one of them is dead (feat Graziella)

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Mer 26 Sep - 22:13
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J’aurais pu hacker l’école pour désactiver toutes les caméras de surveillance, ce qui m’aurait permis de m’introduire dans le vestiaire des garçons de la piscine sans me faire prendre. Sauf qu’on n’était pas dans un film, que ce n’était pas possible et que je n’en avais pas les capacités. Faut arrêter de croire tout ce qu’on voit à la télévision. Parce que depuis l’installation de ces caméras, ma vie avait changé. Tous les imbéciles de l’académie n’arrêtaient pas de me demander de les hacker pour pouvoir être tranquilles ou faire des conneries, et pardon du cliché mais c’était souvent des sportifs. Plus quelques geeks encore un peu naïfs, qui me prenaient pour le ptit gros dans Kim Possible (oui, ils ont mentionné Kim Possible) ou pour l’asiatique nerd de tous les films qui en cliquant sur le CLAVIER ouvrent des portes électriques et déclenchent tous les feux rouges. En général, je les envoyais voir ailleurs. Enfin, pas les  naïfs, eux je leur faisais croire un peu ce que je voulais. « J’ai arrêté ces activités il y a longtemps. Ce n’est plus mon combat. » ou « Vous ne savez pas dans quoi vous mettez les pieds. Mais je vous aiderais contre rémunération ». Quand je leur donnais mes prix, forcément, ça les calmait tout de suite. Il y en a qui avait accepté un coup, mais le lendemain il était venu me dire que finalement son père ne l’autorisait pas. J’avais oublié qu’il y avait pas mal de gens riches ici.

Du coup, tant pis, j’allais aller dans le vestiaire malgré les caméras. De toute façon, il n’y avait pas de caméras DANS le vestiaire, heureusement. Erk. Et si on me demandait ce que j’y faisais, j’aurais qu’à dire que Trevor m’avait demandé d’y aller chercher des affaires. Ou que je partais en repérage pour un tournage pour le cours de cinéma. L’avatange quand on était nerd, c’était qu’on nous croyait – pas quand il s’agissait de dénoncer un harceleur hein , ça serait trop beau, mais quand c’était pour prouver notre propre innocence, c’était bien pratique. Je n’avais pas encore joué la carte « mon frère est professeur ici », je ne savais pas si elle marchait. Mais je n’avais pas envie de l’embarquer dans mes histoires. Et soyez pas attendris. C’était juste que je ne voulais pas être celle qui va chercher son grand frère quand elle a un problème.

Je n’allais pas dans les vestiaires des mecs parce que c’était les vestiaires des mecs. J’étais pas en manque. Enfin, si. Mais c’était pas ça. Un imbécile m’avait piqué mes affaires, plus précisément mon sac de mission où je rangeais mon écureuil caméra (que Samuel avait pris pour un vrai écureuil…), mon carnet de notes (heureusement codées, enfin j’écrivais à l’envers à la Leonard de Vinci, mais c’est pas comme si les gens d’ici allaient capter quelque chose), et d’autres trucs moins importants. Quand j’avais demandé aux autres s’ils avaient vu mon sac, une fille m’avait dit l’avoir aperçu dans le vestiaire des garçons de la piscine. Du coup, elle s’était grillée toute seule et Mme Grant lui avait fait la leçon. Ca avait été une bonne journée.

Enfin bref, je m’étais dit que j’allais me rendre au vestiaire en fin de journée. Pas la nuit, parce que ça aurait fait beaucoup trop suspect. J’avais tout prévu. Si on me demandait pourquoi je n’avais pas demandé à un gars de le récupérer pour moi, je pouvais dire « J’ai essayé, monsieur, mais Zachary n’a pas voulu de peur que j’installe des nanocaméras. » Zachary ou un autre, peu importe. Je n’avais pas de nanocaméras, évidemment, mais Wells était pas plus futé que les autres.

J’entrai donc dans les vestiaires, qui n’étaient pas encore fermés, et fis signe à Graziella de me rejoindre. Oui, je lui avais expliqué mon histoire et demandé de venir. Pas que j’avais besoin d’elle. Mais c’était plus marrant à deux, et Trevor était sûrement avec Dana, et Warren avec Max. J’étais donc encore plus seule que d’habitude. Je vous vois venir, mais arrêtez tout de suite d’avoir pitié. Tout de suite.

J’ouvris les casiers un à un. On avait pas toute la journée, mais je pris quand même le temps d’inspecter ce que les gars y avaient rangé. J’avais un sens de la vie privée, car justement, j’adorais violer celle des autres.

« Aaaargh, un mec a oublié un sandwich moisi sur un slip usagé, c’est vraiment dégueulasse. Ou alors du harcèlement scolaire... » Je regardai le nom sur le casier. Un mec populaire de l’école. Bon, pas un harcèlement alors. Brrr. « Heureusement que le chlore couvre l'odeur. »
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Jeu 27 Sep - 2:18
Eddie Abolick
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Brooke était spéciale comme fille. Elle n'était pas comme les autres américains, j'aimais bien ça. Elle était un peu hors normes en fait, on m'avait dit qu'elle était bizarre et voulait entrer à la CIA ou au FBI... J'avais un doute, mais je préférai quand même me méfier au cas où. On a toujours besoin d'alliés dans la vie. Elle m'avait raconté que quelqu'un lui avait prit son sac avec ses affaires "de la plus haute importance" et comme je n'avais rien à faire, j'ai accepté de la suivre. Apparemment le sac se trouvait dans le vestiaire des garçons, alors on était parties à la nuit tombée, de nos dortoirs à la piscine, pour vérifier tout ça. Mais il y avait cette histoire de caméras de surveillance, et je n'aimais pas beaucoup ça. Je n'en avais pas peur, mais bon. Je n'aimais pas qu'on ait des documents sur moi, tout simplement. Pourquoi traîner avec Brooke, me direz-vous ? Et bien, c'est très simple. Parce qu'au fond, on était un peu pareilles aussi, et on était pas forcément fans des gens. On aimait bien les observer. Puis je pouvais passer du temps avec elle sans parler ou autre, sans que ça ne soit gênant pour nous deux. C'était simple, je n'avais pas encore connu ça. Je n'avais d'ailleurs jamais vraiment eu d'amies filles. Peut-être à cause de mon caractère grognon. Ou parce qu'elles étaient pathétiques ? Oui, ça devait être ça. Brooke me fit signe que je pouvais la suivre dans les vestiaires. Je la suivis donc, en essayant de raser un peu les murs à cause de ces foutues caméras de surveillance. Je vérifiais les vestiaires niveau caméras, et remarquais - heureusement - qu'il n'y en avait aucune ici. Encore heureux. J'imitais alors Brooke en ouvrant quelques casiers, puis je me mis à tousser à cause de l'odeur du casier d'un certain Logan. Il y avait des photos d'une certaine Dana dedans, mais SURTOUT, il y avait des chaussettes pleines de sueur et d'odeurs de pieds qui avaient laissé place à des traces d'humidité dans le casier. Je refermais aussitôt le casier en expirant un maximum tout ce que j'avais eu le malheur d'inspirer.

« Un sandwich sur un slip usagé ? »

Visiblement, Brooke avait trouvé pire. Je ne pus me retenir d'aller voir le spectacle, et la nausée me prit, entre ces différentes odeurs et la vue de cette immondicité. Brrr. Mon nez était un peu trop sensible visiblement, je sentais plus les odeurs pestilentielles des vestiaires que le chlore de la piscine et de ses équipements...

« Je me demande bien qui a ce casier, pour ne pas jeter son slip et le sandwich qui va avec... Les humains sont de drôles de specimens. »

Oui, j'en étais une aussi, mais j'étais quand même supérieure. Mentalement et de manière hygiénique, et tout ce qui allait avec. Je rouvris un casier, et tombais sur un sac. Je l'ouvris et l'analysais un peu. Il y avait une bouteille de bière à moitié vide qui s'était renversée dedans, et des boulettes de papier. Encore une fois, ça ne faisait pas sens à mes yeux. On aurait dit un musée de dégueulasses.

« On devrait faire une soirée portes ouvertes pour montrer ce qui abrite les casiers des vestiaires des mecs. Comme quand eux, pensent qu'un mystère ancestral est planqué dans les poubelles des toilettes des filles. »

De parfaits abrutis si vous voulez mon avis. On avait tous normalement, suivi les mêmes cours sur le corps humain. On était assez informés aussi comme ça. Il y avait assez de pénis sur les murs pour le confirmer. Je me remis alors à fouiller, regrettant de ne pas avoir prit de gants, et je tombais sur un casier parfaitement rangé, avec une liste de courses. Quelqu'un ici visiblement avait besoin de noisettes pour nourrir les écureuils de Samuel. Ou bien il y avait une autre explication... Puis je repérai un écureuil caché derrière une veste de sport. Je le pris et supposais qu'il était à Brooke. Je l'interpellais alors.

« J'imagine que tu dois être la seule à posséder un écureuil comme ça. Si oui, apparemment les affaires sont éparpillées... »

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Dim 30 Sep - 23:42
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Je refermai le casier, ce qui fit un peu de vent et propagea un peu l’odeur du combo slip sandwich. Eerrr. CA sentait comme la chambre de Teddy quand il était adolescent. On avait pas mal d’années d’écart, donc j’étais petite à cette époque. Dans un sens, ça m’avait habitué à ces odeurs pestilentielles. Mais j’avais quand-même un nez. Je savais ce qui était acceptable ou pas. Les chaussettes de Teddy ? Acceptables. Les chaussettes de Teddy portées plusieurs jours de suite ? Pas acceptables. Les produits chimiques sur les vêtements de Warren ? Acceptable. L’odeur d’alcool de l’haleine de Wells ? Pas acceptable. Warren qui drague Max Caulfield ? Catégoriquement inacceptable. Mais ça, ça n’avait pas vraiment de rapport avec la situation.

« Ouais bah, j’ai grandi avec un drôle de spécimen. Mon frère serait tout à fait capable de faire un truc comme ça. Volontairement, accidentellement, volontairement en oubliant qu’il l’avait fait. Des fois il pense que c’est moi qui lui ai fait un prank, alors qu’il avait juste trouvé marrant d’intervertir le contenu de sa mousse à raser et celui de son dentifrice. Et tu vois, cette odeur, dans la salle de musique ? J’ai pas encore trouvé ce que c’est… Mais je parie que c’est un truc du genre. »

Et ce n’était pas une des histoires que je racontais pour humilier Teddy. C’était vrai. De toute façon, je n’humiliais pas Teddy avec les élèves, comme il était professeur, ça n’était franchement pas une bonne idée. Il y avait quand même de sacré tarés dans l’école, et il était fragile. Et une personne ne peut supporter qu’un certain quota de moqueries. Si les autres s’y mettaient, je ne pourrais plus rire de mon propre frère, et ce n’était pas acceptable. J’ouvris un autre casier, vide. Puis un autre, malheureusement pas vide. Je n’avais absolument aucune idée de ce qu’il y avait sous mes yeux. Je restai un moment, les yeux fixés sur le contenu du casier, choquée, perturbée, et refermai doucement la porte sans dire quoique ce soit. Il y avait des choses qu’il valait mieux laisser dans l’oubli. Fouiller dans les affaires des autres et découvrir leurs secrets, oui. Mais pas si ça m’oblige à aller voir le psy après. Je me secouai un peu pour me remettre de cette expérience, contente que Graziella était concentrée ailleurs, et ouvris les autres casiers.

« Bonne idée. On pourrait faire une vidéo documentaire… Tu sais, j’hésite à faire un blog sur les secrets de Blackwell. Et NON, pas comme Gossip Girl. Un truc sur les profs, l’académie, le personnel. Dans la limite du respectueux pour que ça passe. Mais on pourrait faire une vidéo sur les casiers des vestiaires… »

Je me souvins d’une fois au collège, d’un gars avait voulu savoir quel était le mystère ancestral des toilettes des filles, comme disait Graziella. Je l’avais surpris en train de discuter avec ses amis stupides, il avait tout prévu, se cacher dans les toilettes des filles tout au fond où personne n’allait jamais, ce genre de choses. J’avais préparé un seau de tampons usagés (bon c’était du faux sang, mais ça rendait bien) et de papier toilettes trempé dans du chocolat, et j’avais tout renversé sur lui par dessus la porte. C’était le bon temps. Et comme il avait pénétré dans les toilettes des filles, il n’avait rien pu dire aux professeurs.
Je fus sortie de mes rêveries par la mauvaise nouvelle que Graziella m’annonça. J'accourus à côté d’elle pour vérifier, et je vis mon écureuil-caméra. Les saloupiots. Au moins, ils avaient laissé la caméra hors de prix dans la peluche, ce qui était bête de leur part.

« Quelle bande de… Hey ! Si on trouve l’écran qui va avec, on pourra peut-être voir ce qui a été filmé. Et au passage voir ce qu’ils ont fait du reste. »

Comme quoi, il y a toujours du bon dans les mauvaises nouvelles. Je cherchai dans le casier d’à côté et trouvai quelques notes à moi, qu’ils avaient mis en boule, sûrement déçus de ne rien comprendre. Héhéhé. Bien fait. Enfin, il fallait continuer de chercher quand même, il manquait tout le reste. Et mon super carnet. Et tout le reste.
Je tombai sur le casier de Warren.

« Bon, ça sera pas là... » J’allai pour le fermer mais m’arrêtai au dernier moment. Après un court moment d’hésitation, j’ouvris à nouveau la porte.

Il n’y avait pas grand-chose. En même temps, il ne l’utilisait probablement jamais. Tout le monde devait légalement avoir un casier, mais à part les sportifs, personne ne les utilisait au point d’y laisser des affaires. Il y avait pourtant bien un vêtement. Je le pris, curieuse, et vis qu’il s’agissait d’un de ces T-shirts au logo Blackwell qu’on nous avait donnés. Le mien me servait de pyjama. Mais celui du casier de Warren n’était pas le sien, car ce n’était pas son nom qui y était imprimé. C’était « Caulfield ». Je lançai un regard noir à cette espèce de chiffon. Sauf que mon regard noir ressemblait sûrement plus à du dégoût ou à de la déception. Je ne savais pas vraiment quoi en faire. Le déchirer en mille morceaux, le brûler, le mettre dans les toilettes. Soudain je réalisai que Graziella était à côté de moi et levai la tête vers elle, comme prise sur le fait.

« Hum… Pas important. Bref, passons. » Je remis le T-shirt de Max Caulfield dans le casier de  Warren Graham  et fermai la porte en essayant d’être naturelle, sauf que la violence de mon bras n’eut rien de naturel et la porte du casier se cassa et tomba par terre. Pas très subtil.

«  Franchement, j’ai pas tant de force que ça, quelqu’un avait déjà dû trafiquer le casier. »
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Mar 9 Oct - 4:10
Eddie Abolick
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Eurk. Brooke n'avait pas de chance, si son frère était aussi dégoûtant. Les miens avaient été élevés dans une sorte de luxe, c'était un peu difficile à catégoriser... Chez les mafieux, il y a un code d'honneur, on se respecte, mais on n'accepte pas les trahisons et les menteurs. Enfin, tout ça pour dire que mes frères avaient l'habitude d'être "propres" même si ça ne signifiait quand même pas qu'ils allaient laver eux-mêmes leur linge ou faire la cuisine. Il ne fallait pas exagérer non plus. Brooke m'expliqua alors pour son frère, et je me remémorai soudainement l'odeur dans la salle de musique. J'en ai même frissonné.

« C'est dingue quand même. J'ai peur de faire du piano dans cette salle quand on y a cours, je dois avouer. Puis des fois, il a l'air dans un autre monde alors qu'il était au milieu d'une phrase... enfin, ça n'a aucun rapport. »

Puis la famille, c'était important. Je ne manquerai donc pas de respect au frère de Brooke, surtout qu'il était professeur de musique, et que j'étais musicienne aussi quelque part, et que je chantais. Jusqu'ici j'avais été chanceuse, personne ne s'en était douté. Puis Brooke se remit à chercher les casiers en parlant de son idée de blog sur les secrets de l'école. J'aimais beaucoup son idée. Une vidéo anonyme des casiers serait sympa à faire aussi. Puis quand elle sut que j'avais trouvé l'écureuil, elle arriva à toute vitesse vers moi, et je lui tendis... l'animal.

« Ah oui... Tu penses qu'on peut essayer de rentrer dans la salle d'audiovisuel après ou aller voir dans l'une de nos chambres sur un ordinateur, ce qu'ils ont filmé ? Ah, ou tu veux dire que tu as un écran quelque part de volé... Tu es bien fournie en matériel. »

C'était un peu confus pour moi quand même, mais j'essayais de comprendre tout ça. Il fallait admettre que Brooke n'était pas toujours facile à comprendre, mais j'arrivais à suivre. Il me semblait. Elle trouva visiblement autre chose dans le casier d'à côté. Je l'avais observée un instant, comme si j'avais eu un bug cérébral, puis je la vis fermer puis rouvrir un casier. Je me rapprochais tranquillement d'elle pour continuer la fouille - et surtout, découvrir ce qui l'intriguait dans ce casier - puis je vis un vêtement. Je n'eus pas le temps d'en voir plus, et Brooke semblait sceptique ou dégoûtée de trouver ça ici. Elle resta quelques instants silencieuse avant de se rendre compte que j'étais à côté d'elle à la fixer. Elle semblait chercher une excuse avant de casser la porte du casier, ce qui me fit rire. Puis avant de reprendre la parole, je repris subitement mon sérieux.

« Oui, c'est certain. »

Je lui adressais un clin d'oeil avec un petit sourire sournois avant de continuer la recherche. En vrai, je me demandais pourquoi elle avait cassé ce casier. Mais visiblement, elle n'allait pas m'en parler... alors j'ouvris un autre casier, puis le refermais aussitôt à cause de l'odeur. ça empestait, mais j'ignorais de quelle odeur il s'agissait... Puis je me tentais à le rouvrir, et je compris qu'il s'agissait de vieux joints fumés et laissés pourrir dans le casier, au milieu d'affaires pleines de transpiration. Il y avait cependant un petit carnet dedans. Hors de question que je mette ma main là-dedans. Ce n'était pas mon carnet après tout. Je reculais alors en essayant de me boucher le nez avec mon bras.

« Il y a un truc là-dedans... Je ne sais pas si c'est à toi, mais si ça l'est, ça doit être contaminé par l'odeur et la peste... »

J'attendis qu'elle vienne avant de m'éloigner un peu plus, l'odeur étant vraiment insupportable. Puis je me mis à rire avant de reprendre la parole.

« Evite de casser la porte de ce casier, sinon on risque de retrouver nos cadavres ici demain matin, intoxiquées... »
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Mer 31 Oct - 22:44
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"Oui c'est quand il réfléchit. On sait pas si c'est parce que c'est un génie, tellement concentré sur ce qu'il pense qu'il est ailleurs, ou s'il a gardé le taux de concentration d'un adolescent. Je ne me positionnerai pas là-dessus. J'ai vu ce qu'il fumait quand il était plus jeune, je sais très bien où en sont ses neurones."

J'appréciai le fait que Graziella ne soit pas trop véhémente au sujet de Teddy. J'aimais bien le critiquer, l'humilier, le moquer, bref, tout ça, mais je n'appréciais pas trop quand les autres l'étaient. Les gens estimaient le droit de critiquer les professeurs, parce qu'ils étaient professeurs. Mais Teddy, aussi bizarre qu'il pouvait être, était un bon prof. Sa personnalité ne regardait personne. Et surtout, il y a des choses qu'on ne dit pas à la soeur du professeur. Bonnes comme mauvaises. Par exemple, on évite les "quel glandu celui-là !" autant que "il est canon, j'en ferais bien mon quatre heure". Non.

Non.

Perdue dans mes pensées, j'en oubliai de répondre à Graziella. Ou alors je le fis ? Ou alors seulement dans ma tête. En tout cas, je me mis effectivement à chercher mon écran connecté à la caméra. Enfin, je cherchais les autres affaires aussi. Ces casiers n'en finissaient jamais. Pourquoi il y avait autant de casiers ? Pourquoi il y avait si peu d'ordinateurs performants mais un casier super design pour tout le monde ? Blackwell, académie prestigieuse, admirez notre matériel équipé, attention c'est un Windows Vista comme on en fait plus. Bon on avait UNE salle info pas trop mal, mais c'était limité quand même. A la bibliothèque, c'était une catastrophe. Les ordinateurs étaient encore habillés du plastique rugueux gris clair, vous savez ? Avec le fond d'écran qui se voulait un peu cyan et les touches hautes d'un centimètre. La première fois que je les avais vu, j'avais ri. Et quand j'avais compris que ce n'était pas une blague, j'avais presque pleuré. Enfin, si j'avais été une personne physiquement capable de pleurer, je l'aurais sûrement fait. C'est l'intention qui compte.

J'ouvris un autre casier et y trouvai enfin mon écran tactile. Ca tombait bien, parce que j'allais recommencer à penser à Warren, cet espèce de - bref. Ne pas y penser. Bien sûr, j'y pensai quand-même. Je le voyais de moins en moins ces derniers temps. C'était assez insupportable. Et quand je le voyais, je voyais qu'il pensait à Maxine. Il l'avait dans la tête en permanence, c'était écrit sur son visage. Quand il souriait, c'était parce qu'elle lui avait parlé. Quand il était triste, c'était parce qu'elle l'avait frustré. Du coup, le voir aussi, ça en devenait insupportable. Faire semblant d'être un robot n'en rendait pas les émotions moins fortes. Et quand les émotions étaient fortes, c'était...

"Effrayant." Oh. Ca ne m'arrivait pas souvent ça, de me mettre à parler à voix haute. Je me tournai vers Graziella, qui heureusement venait de parler, et ça pouvait coller avec son histoire d'odeur pestilentielle. Je m'approchai, mon écran à la main, et pris l'odeur en pleine face. Effrayant était le bon mot.

"C'est pas possible. Il doit y avoir quelque chose de crevé ici, non ? Non promis, je casserai rien, je t'ai pas amené ici pour te tuer."

Je ne connaissais pas trop le passé de Graziella, mais je me dis que tant que je ne la connaissais pas assez, j'allais éviter les blagues sur les meurtres, la mafia, et tout le bazar. On ne sait jamais. Je pris en vitesse le carnet, comme on attrape quelque chose rapidement d'un four avant que ça ne prenne feu. Parce que si je laissais ma main trop longtemps dans le périmètre de l'odeur, elle allait fondre. Puis je fermai le casier et fis signe à Graziella d'aller s'asseoir plus loin.

"J'ai trouvé l'écran. C'est parti."

J'allumai l'appareil, qui n'avait visiblement pas été utilisé car il était chargé à 88%. Eeeet il commença une mise à jour. Alors, c'était pas le moment. Je levai la tête vers Graziella. C'était un peu gênant, du coup. En tout cas, ça cassait notre élan d'espionnage.

"Ca devrait pas être trop long."

Un silence allait s'installer. Et pas ceux que j'aimais bien. Un silence de gêne et d'attente. Alors, moment inédit dans l'histoire de Blackwell, je me dis que je devrais essayer de faire la conversation.

"C'est la première fois que tu viens en Amérique ?"

C'était une question stupide. Mais je ne savais pas faire la conversation. Et j'allais pas parler de moi, fallait pas déconner. Je tentai un demi sourire, qui devait ressembler à une demi grimace. C'était pas gagné.
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Jeu 15 Nov - 1:42
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Brooke sembla captivée en prononçant le mot "effrayant", et je pouvais le comprendre. Quelle horreur, les garçons n'avaient-ils donc aucune hygiène ? Chez les filles, il n'y avait que des odeurs de déodorants qui heureusement, se dissipaient dans les airs... Je m'arrangeais souvent pour y passer le moins de temps possible, je détestais les déodorants aérosols que l'on se prenait des fois dans la figure. Souvent je faisais "malencontreusement" mal aux filles qui me foutaient leurs déodorants dans la tronche, en disant avoir été surprise par le spray. Elles avaient comprit que ça m'énervait, alors certaines insistaient. Alors elles avaient quelques bleus en arrivant à la piscine. Fallait pas me faire chier trop longtemps en m'intoxiquant non plus. En fait c'était mieux de ne pas me faire chier du tout. Brooke me "rassura" en me disant ne pas m'avoir amenée ici pour me tuer. Je l'appréciais beaucoup et n'avais pas peur d'elle, au contraire, quitte à parler de meurtre, je m'imaginais plutôt tuer avec elle, que de savoir que l'une de nous se retrouverait éventuellement victime de l'autre. Je lui faisais un peu confiance, pas totalement mais ça commençait quand même. Ce n'était pas une hypocrite ou une sainte nitouche. Elle était cool et rusée. Je l'aimais bien. Brooke me fit signe d'aller m'asseoir, je me dirigeais donc vers un banc en me demandant ce qu'elle - ou ils - avaient bien pu filmer. Visiblement, une mise à jour s'était lancée. Même si la brune me dit que ça n'allait pas être très long, j'avais quelques doutes. On connait tous ces mises à jour...

« En Amérique ? Non, j'y vis depuis quelques années. ça ne vaut pas l'Italie, mais je suppose que c'est parce que j'y ai passé ma vie et que j'ai une famille typiquement italienne... sicilienne, d'ailleurs. Toi tu n'as pas d'accent je crois, tu es originaire d'ici ? »

Je fus surprise de sa question, mais elle semblait légitime. On pouvait bien se demander ça, de toutes façons. Puis physiquement, aucune de nous deux n'était trop dans les normes des américains. Dans ma tête en tous cas. Elle fit une sorte de sourire étrange, ce qui me fit éclater de rire, puis je me repris aussitôt, me rappelant que des caméras trainaient et peut-être David Madsen aussi.

« Pardon. J'ai repensé à une histoire drôle. Pas si drôle d'ailleurs, quand on y pense. Bref. »

Je n'allais pas lui dire que c'était à cause de sa tête, même si ce n'était pas pensé méchamment. On ne sait jamais. Puis une question me vint à l'esprit.

« Le week-end je travaille à l'épicerie de ma famille avec mes frères, parfois. Ils sont plus âgés eux aussi. ça ne te fait pas bizarre de voir ton frère en cours ? Enfin, je sais que tu as une chambre sur le campus et ne vit pas avec lui, j'imagine, mais je me posais la question. »
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