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nevermind - elijah

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Lun 24 Sep - 22:03
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nevermind
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Elijah était vraiment une belle personne. Le genre de personne avec qui on apprécie passer du temps, parce qu'il nous fait penser à autre chose, il enjolive notre quotidien. Parce qu'il est souriant, marrant, charmant, agréable. Avec ce qu'il m'avait dit un peu plus tôt, au bar, j'ai pourtant bien compris qu'il n'avait pas vécu une vie très rose. S'il m'avait proposé de venir en aide, ce n'était pas pour rien. C'était parce que lui aussi avait été dans la merde. Mais contrairement à moi, lui, il avait vu ça comme une leçon et s'en servait pour venir en aide aux autres. Ce n'était pas mon cas. Justement, je préférais me méfier des gens, aujourd'hui. Parce que je savais ce que les trahisons pouvaient faire. Peut-être ce qui m'était arrivé était encore trop récent pour que je les encaisse vraiment. Mais en même temps, quand ton groupe d'amis avec qui tu traînes depuis des années, se retourne contre toi. Est prêt à avoir ta peau. Comment es-tu censé réagir ? Je n'avais pas eu d'autres choix que fuir. Et je me demandais si Elijah n'avait pas fui, lui aussi. Sûrement que ce dernier recherchait bien plus qu'un travail en venant à Arcadia, il cherchait une nouvelle vie. Comme moi, en quelques sortes. Nos destins, à quelques détails près, étaient similaires.

Il ne s'était même pas rendu compte de la face pleine de sable qu'il avait récolté en s'écrasant la tête la première. Il avait l'air rassuré mais quand même un peu dépité; on savait tous à quel point boire la tasse était désagréable, encore plus dans la mer. Cette eau salée était vraiment immonde et j'esquissai un malin sourire lorsqu'Elijah remplit sa bouche de liquide. Cependant, il ne l'avala pas et la garda entre ses joues, les gonflant comme un rongeur. La tête qu'il prit me fit éclater de rire, jusqu'à ce que je déchante quand il commença à s'approcher en réclamant un bisou. N'y pense-même pas ! Ou peut-être que si, mais dans une autre circonstance. Je n'avais vraiment pas envie de recevoir un jet d'eau provenant de sa bouche. A croire que les métaphores des baleines me poursuivraient toute ma vie.
-Si tu te débarrasses de cette eau, peut-être que tu y auras droit, fis-je en haussant les épaules.
Mais en attendant qu'il prenne sa décision, je le giclai en batifolant des bras afin de le repousser et je cherchais à le fuir en luttant contre les courants, toujours en riant. C'était difficile de fuir lorsqu'on avait de l'eau jusqu'aux épaules. Elijah n'aurait sûrement aucune peine à me rattraper et je finirais prise dans les mailles de son filet. En ces instants, j'avais l'impression d'être redevenue une gamine insouciante qui jouait dans l'eau. Sauf que personne n'était là pour me soutenir ou me surveiller depuis la plage. Personne ne l'avait jamais été de toute manière, ce n'était pas avec mon père qui me détestait que nous faisions des sorties à la mer. J'étais juste avec Elijah, à m'amuser comme je ne l'avais plus fait depuis longtemps. Nous étions de grands enfants.
BY CΔLΙGULΔ ☾


@Elijah Holtz
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Mar 25 Sep - 18:04
Elijah Holtz
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Ardoise (dortoirs):
Un chipmunk ayant abusé du LSD. Oui, c’était grosso-modo l’apparence que je venais d’adopter avec mes joues gonflées et mes yeux se croisant dans le vide. M’avançant vers ma « proie » tel un dégénéré que seule une batte de baseball pourrait assommer, la séduction n’était pas mon meilleur atout à l’instant présent. Mais je me réjouissais de l’entendre rire aux éclats, comme si cela n’était pas arrivé depuis bien trop longtemps. À se rappeler son expression fermée lorsque je l’avais abordé, il était évident qu’elle en avait déjà bavé pour toute une vie et que la déconne ne faisait plus partie de ses loisirs. Elijah, toujours à la rescousse ! Je devrais me le faire tatouer quelque part. Quoiqu’à y réfléchir, je passerais pour une personne sacrément imbue d’elle-même. Je tâtonnais à l’aveuglette, me guidant à sa voix tandis que je n’apercevais que des formes vagues. Mon nez me chatouillait chaque instant un peu plus dû au liquide que je conservais, et l’envie d’éternuer devenait une torture. Pourtant, je tentais de ne pas y songer pour faire perdurer cet amusement. Elle protestait, hurlant que je pouvais bien m’asseoir sur mon bisou… avant de se lancer dans des négociations. Je ne serais En état de marchander qu’en me débarrassant de l’eau donc. C’était déjà une promesse assez rentre-dedans. Je fus un peu étonné, bien qu’il pût uniquement s’agir d’un moyen d’assurer sa protection. Il ne fallait pas toujours tout prendre au pied de la lettre. Malgré tout, mon sixième sens me lançait des signaux. Peut-être devais-je le prendre sérieusement. Peu importe.

Mon cou transperçait la mer sans que je ne m’arrête pour autant. Je reçu des éclaboussures au visage. Au moins, je serai propre maintenant. Il était si complexe de maintenir mon calme ! J’étais à deux doigts de l’atteindre lorsque je me mis à éternuer, avalant de l’eau au passage. J’eus l’impression qu’on m’arrachait la gorge. Les larmes montaient dans mes billes bleues alors que je toussotais. Je croyais mourir. Dieu, pardonne mes pêchés avant de m’envoyer droit au Paradis ! Au moins, je rejoindrais des célébrités telles que Carrie Fisher. Elle m’avait l’air d’être une dame extraordinaire avec son franc-parler aussi célèbre que sa coiffure de princesse Leia. Le destin en avait décidé autrement puisque de cette triste aventure… je survis. J’avais les yeux bouffis et la face trempée. Dans une tentative désespérée de sauver les apparences, je fis le mariole en écartant les bras et affichant un sourire jusqu’aux oreilles. Une pose de la victoire tellement peu justifiée alors que je me figeais ainsi durant une poignée de secondes.

- C’était hum… délicieux. Fais-moi penser d’en prendre à chaque repas. Hum.

Je toussais à nouveau avant de rire comme dément.

- Bon. Ok. Je l’avoue. Si tu ne l’as pas remarqué c’était de la pure torture. Maintenant que je suis redevenu mon éternel moi sexy, j’ai le droit à ma récompense ? En sachant qu’un refus sera très sévèrement puni.


Sur ces paroles, je fis mine de me repencher, le regard supposé ténébreux, prêt à gober à nouveau ce fameux cocktail salé. Intérieurement, je priais pour qu’on n’en n’arrive pas à cet extrême. Une fois m’avait suffi. Mais il fallait bien une menace digne de ce nom pour lui faire respecter sa promesse non ? Bien sûr, je ne lui en tiendrais pas rigueur si elle se défilait. D’une, je devais toujours avoir une sale tronche du mec ayant chopé le rhume carabiné de l’année, et de deux… Tosca n’en avait pas forcément envie. D’ailleurs, si je l’attisais c’était plus dans un esprit de compétition plutôt qu’une excuse pour pouvoir la tripoter. Comme vous l’avez sans doute compris à l’heure qu’il est, je n’étais pas du genre à vouloir sauter sur tout ce qui bouge sans la moindre estime ni considération pour l’autre.
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Mer 26 Sep - 21:22
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nevermind
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L'eau que j'éclaboussais sur Elijah avait un effet bénéfique: elle le débarrassait du surplus de sable qui avait conquis son visage suite à sa chute mémorable. Je voyais un sourire qui cherchait à s'affirmer sur le visage du jeune homme, preuve qu'il avait lui aussi très envie de se mettre à rire avec moi. Pour être honnête, voilà longtemps que je n'avais plus ris autant. Je ne sais pas ce qu'il me prenait d'ailleurs, si c'était la gaité d'Elijah qui m'emmenait dans un autre univers ou simplement l'ambiance qui nous enrobait. Tous seuls sur cette plage au coucher du soleil, avec les cocktails nous attendant à la sortie de l'eau, tout ça était idyllique. Cet instant semblait hors du temps, coupé du reste de nos vies pour être préservés, uniques et inoubliables. J'aurais pu me créer des souvenirs semblables à Los Angeles, le cadre s'y prêtait tout aussi bien à la plage de Venice. Mais je n'avais pas les amis qui allaient avec. Ils n'étaient pas du genre à apprécier se prélasser sur la plage ou se baigner dans la mer. Moi, j'avais toujours ressenti ce besoin sans savoir l'expliquer. Aujourd'hui, je ne savais toujours pas mettre de mot dessus, c'était comme s'il m'appelait. Et au moins, je pouvais répondre à cet appel. C'était peut-être pour cela que je me sentais si bien, parce que je pouvais enfin être qui je suis. Et non pas cette personne au caractère forgé afin de s'adapter à son environnement.

Le grand final de la rigolade arriva au moment où Elijah éternua. Il propulsa la moitié de l'eau contenue dans sa bouche sur moi et l'autre termina dans sa gorge. Ses yeux devinrent rouges, je les vis scintiller prêts à lâcher quelques larmes tandis qu'il se mit à tousser, cherchant à retirer l'eau qui était tombée dans le trou du dimanche, comme on dit. Ce n'était pas bien de rire du malheur des autres, surtout quand on l'avait provoqué, puisque c'était moi qui lui avait donné ce gage. Mais jamais je n'aurais pensé que ça m'aurait occasionné autant de rires. Je me pinçais les lèvres car j'essayais de me retenir, lui demandant vainement "ça va ?" dans un éclat de rire étouffé.
Lorsqu'il reprit des couleurs et se porta fier d'avoir vaincu ce gage terrible, je croisai mes bras sur ma poitrine. Il n'était pas prêt à ravaler sa fierté, au contraire, il allait garder la tête haute aussi longtemps qu'il le pourrait. En plus, il faisait encore son malin. Je le regardai d'un air peu convaincue, car de mon point de vue, il avait surtout failli mourir étouffé. Il finit rapidement par avouer qu'il en avait morflé et j'étais heureuse qu'il l'avoue. D'ailleurs, il ne manqua pas de me rappeler mes précédentes paroles.
-Je tiens toujours parole, me défendis-je avec un léger sourire en coin.

Il était déjà prêt à recevoir mon baiser, le regard reprenant son sérieux et légèrement penché dans ma direction. La malice s'emparant de mon expression, je me rapprochai de lui pas à pas jusqu'à finir l'espace qui nous séparait. Mes paumes se posèrent doucement sur ses épaules et à cet instant, je déposai un baiser sur ses délicieuses lèvres... Salées. Je profitai de ce court instant de distraction pour tirer promptement de toutes mes forces sur ses épaules, tomber à la renverse et l'attirer avec moi dans ma chute. Sur ce coup-là, j'avais pris l'eau moi aussi mais il était d'autant plus amusant d'avoir réussi mon coup. Remontant à la surface, je riais déjà de le voir réapparaître lui aussi, m'attendant à une mine outrée. Au moins, il l'avait eu son tendre baiser.
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@Elijah Holtz
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Sam 6 Oct - 11:56
Elijah Holtz
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Ardoise (dortoirs):
Mon interlocutrice était hilare tandis que je menaçais de m’étouffer après avoir bu la tasse. L’eau salée en guise de boisson ne pouvait être recommandée pour avoir un corps sain. C’était juste terrible. Et, soyons franc, ça me déchirait plus la gueule que n’importe quel whisky. À moins que je manquais d’objectivité pour le coup. En tous les cas, l’adjectif « affreux » était bien trop délicat. Ma gorge allait me coller un procès, comme déshydratée par tant de violence envers sa personne. Malheureusement, nos boissons étaient à plusieurs mètres de là et je n’étais pas certain que de l’alcool soit idéal. Bon ok, je m’arrête là avant de passer pour un gros bébé. Mais tout de même. Ça fait mal ! Comme pour apaiser ma peine, je pris soin de rappeler à Tosca la promesse qu’elle avait prononçait peu de temps auparavant. Ce n’était pas un ordre. Rien ne l’y obligeait à tenir parole bien que la menace d’une vengeance fût libérée. Malicieux, je lui montrai que j’étais prêt à refaire le Chipmunk arroseur si elle me contrariait. Prendrait-elle la fuite ?

Non. La fille vint directement vers moi avant de poser ses mains sur mes épaules et de se pencher vers mes lèvres. Jusqu’au dernier instant je m’attendis à ce qu’elle recule, fière de m’avoir attisé. Mais elle n’en fit rien et aller jusqu’au bout de son entreprise. Je sentis sa bouche embrasser la mienne avec une fougue non dénuée d’une tendresse appréciable qui semblait être l’aboutissement logique de notre complicité. Mes doigts s’installèrent sur ses hanches fines. Je ne remarquais pas ses cicatrices. J’étais bien trop distrait et puis je n’étais pas non plus à la tâter ! De l’extérieur, ce tableau devait être on ne peut plus romantique avec le décor paradisiaque flatté par le coucher de soleil qui nous entourait. Mes paupières venaient de se fermer lorsque je me sentis partir en avant, entraîner par sa force. À nouveau, je me retrouvais sous l’eau. Je n’avais pas pris ma respiration, ce qui me valu d’avaler encore un peu plus de cette boisson salée lorsque nous nous séparâmes.

La tête au-dessus de l’eau, je toussotais encore. Je me mis à pouffer tout en l’attrapant dans mes bras, son dos contre mon torse toujours dénudé. Je la chatouillais du mieux que je pouvais, ignorant si elle y était sensible. Mais ça valait le coup d’essayer ! Elle méritait une punition digne de ce nom pour faire preuve d’autant de ruse. Cette bataille me valu plus d’éclaboussures dans les yeux qu’à mon plaisir, pourtant j’y prenais un plaisir indiscutable. Je finis par m’arrêter en prenant soin de ne pas m’être fin à cette étreinte. Je posais ma joue contre son oreille droite et paraissait la bercer légèrement sans en avoir conscience. J’appréciais tout autant m’éclater que profiter d’une personne pour en prendre soin, être tactile. Une compensation pour ce qui m’avait été imposé lors de mon enfance sûrement.

- Le baiser t’a autant déplu que ça ? J’ai besoin de tes conseils
, annonçais-je avec humour. Il faut croire en la perfection !

N’était-ce pas mignon un grand gaillard comme moi demandant encore de l’aide à trente ans ? Même si, techniquement, c’était pour rire. Après tout, elle y avait mis fin très rapidement pour une personne qui aurait été comblée par notre échange donc qui sait ! Remarquez, comment l’en blâmer vu l’état dans lequel j’étais lorsqu’elle m’avait embrassé ? Rajouter que j’étais prêt à passer un examen pratique me vint à l’esprit, mais je serais passé pour le lourdaud de service.

- Bon, on va être franc. De ton côté, ce n'était pas la joie non plus. Je dirai que c’était un peu scolaire. Pas assez de prises de risque.


Oui, j’étais bien décidé à l’embêter encore un peu plus. Le ton de ma voix était maîtrisé pour lui faire comprendre que je ne le pensais pas sérieusement bien entendu. C'était un jeu que je n'étais pas certain de contrôler au vu du caractère bien trempé de la demoiselle.
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Lun 8 Oct - 18:44
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Je riais à gorge déployée lorsque je le voyais remonter à la surface en toussant. Le pauvre, boire la tasse n'était vraiment pas agréable mais je ne pouvais m'empêcher de rire. Cette situation était beaucoup trop cocasse pour que je m'en prive. Vraiment, je ne me souvenais pas de la dernière fois où j'avais pris autant de plaisir à me baigner avec quelqu'un. Elijah était un homme plein de vie et généreux, qui savait faire céder n'importe qui à sa joie de vivre. Il m'avait fait céder, m'expulsant de mon mutisme habituel dans lequel je me casais depuis des années. J'avais toujours voulu être dans la norme, ne pas qu'on me remarque et finalement j'avais fait tout le contraire de ma vie. Mais mon caractère n'en demeurait pas moins taciturne, car cette part refoulée de moi cherchait toujours à se cacher afin qu'on m'oublie, qu'on me laisse enfin tranquille, après ce traumatisme vécu dans mon adolescence.
Mais aujourd'hui, l'ambiance était toute autre. Je n'avais pas envie de me cacher. D'ailleurs, je ne fis pas la maligne lorsqu'il m'attrapa, m'entourant de ses bras forts en me calant contre lui pour se venger en m'attaquant de sévères chatouilles. Le creux entre mes hanches et mes côtes avait toujours été un endroit sensible, si bien que je cherchais à me débattre tandis qu'Elijah me faisait subir son supplice.
-Arrête ! Stop stop ! cherchais-je à le supplier. Mais ça ne fonctionnait pas. Il prenait trop de plaisir à se venger. Et je le comprenais, vraiment. Après ce que je lui avais fait subir, il avait droit également à son heure de gloire.

Sous mes supplications, Elijah finit par s'arrêter. Il ne me lâcha pas pour autant et me garda près de lui. Un instant de silence s'installa entre nous, dans lequel je pris le temps d'observer l'horizon. C'était agréable comme situation. Face à un coucher de soleil, dans les bras dans d'un bel homme, je ne pouvais pas rêver mieux. Son visage était collé à ma joue, gardant avec moi une certaine proximité tandis qu'il me taquinait à la recherche d'informations pour faire le baiser parfait. Silencieuse, je laissai un sourire taquin affiner mes lèvres et me retins de protester quand il se mit à critiquer ma manière d'embrasser. Je savais que ça n'était qu'une provocation amicale, mais je ne pus m'empêcher de piquer la mouche. Gardant ce même sourire en coin, je fis volte-face dans ses bras pour me retrouver face à lui.
-On s'ennuierait si tout était parfait, tu ne crois pas ? Je le regardais avec intensité, droit dans les yeux. Ne parle pas trop vite... ajoutai-je pour sa dernière boutade concernant la prise de risque.

J'entourai mes bras autour de son cou et profitai de l'eau qui nous couvrait jusqu'aux épaules pour passer mes jambes autour de ses hanches. Profitant de cette nouvelle proximité, je l'embrassai encore une fois, plus intensément. Contrairement à toute à l'heure, je pris vraiment le temps de goûter ses lèvres et de les apprécier à leur juste valeur.
Après ce baiser bien plus langoureux, je retombai sur mes pieds et ramenai mes bras le long de mon corps. A mon tour sur la provocation, je déclarai:
-Désolé, ça va peut-être trop vite pour l'élève dans son apprentissage de la perfection ? D'habitude je ne suis pas du genre à griller les étapes... Mais ça me semblait nécessaire pour une remise à niveau.

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@Elijah Holtz
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Mer 10 Oct - 23:51
Elijah Holtz
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Ardoise (dortoirs):
Je n’avais jamais autant ri depuis mon arrivée dans la commune balnéaire. Si nous n’avions pas été englouti par le son de la musique retentissant à plusieurs mètres de là, sûrement aurions pu nous entendre à dix kilomètres à la ronde. Jamais je n’aurai soupçonné passer un moment aussi agréable en me pointant en solitaire à une soirée où tous les groupes étaient d’ores et déjà formés. Dieu merci j’avais remarqué Tosca parmi les personnes présentes ! Cette dernière était d’ailleurs soulagée, maintenant que j’avais mis fin à mon attaque sans pitié. Non, inutile de s’affoler. Il s’agissait uniquement de chatouilles, aussi barbares étaient-ils. La serrant dans mes bras, je m’amusais à la provoquer en critiquant ouvertement son talent aux baisers. Mes arguments étaient purement fictifs, mais je prenais un malin plaisir à la tourmenter de la sorte. Ce n’était pas méchant. Qui plus est, j’avais confiance en elle. La demoiselle n’hésiterait pas une seconde à me rendre la monnaie de ma pièce. Depuis que nous étions dans l’eau, nous ne cessions de nous renvoyer ainsi la balle. Pour ma défense, c’est elle qui avait commencé en se moquant ouvertement de ma sublime cascade tête dans la première dans le sable !

Déjà, elle ripostait. Je pouffais. Elle marquait un point. Tout le monde rêve de perfection mais, quand il n’y a plus rien à dire ni à faire, est-ce toujours intéressant ? Probablement que non. J’étais comme hypnotisé par son regard. Je m’y plongeais sans vergogne, détaillant ses iris. Ses yeux dégageaient une détermination à toute épreuve. Certains pourraient y voir de la froideur. De mon côté, je penchais davantage pour de la méfiance à l’égard du monde entier. Je m’y identifiais parfaitement. Il n’y a pas si longtemps de cela… j’affichais la même. Quelque chose chez elle était électrisant. Ainsi, quand la brune vint se coller à moi, ses jambes autour de ma taille et déposer un second baiser sur mes lèvres, j’y répondis non sans volupté. Je glissais mes mains dans son dos, puis l’une dans sa nuque. Je mentirais si je niais que l’excitation prenait de l’ampleur en moi. À ce rythme, elle finirait même par me consumer. L’ironie du sort lorsque tu te trouves dans l’eau.

Avait-elle envie de moi autant que je la désirais ? Cela ne me ressemblait plus de m’enflammer de la sorte. Pourtant, je me sentais incapable de lutter. Est-ce que la mer a un effet aphrodisiaque ? Aux dernières nouvelles : non. Pas besoin de chercher midi à quatorze heures. Tosca se suffisant à elle-même. Une partie de moi fut soulagée lorsque je la sentis se dégager. Elle ne voulait pas que ça dérape pour le moment. J’étais donc fixé et avais eu raison de ne pas me laisser porter par le flot. Je rigolais à sa réplique, secouant légèrement la tête de gauche à droite.

- J’imagine oui. Je suis persuadé que tu es une sainte d’habitude.

Ô douce ironie ! Je me moquais. Clairement. Pour l’illustrer, je lui tirais la langue.

- Et ne t’en fait pas pour moi. Je m’adapte à vos exigences mademoiselle.

Pour la première fois, ce fut à mon tour de me rapprocher de sa bouche. Je la ramenais contre moi, de façon un peu plus brusque que précédemment. Ok. Au temps pour moi quant au self control. Détrompez-vous, je ne faisais pas le bourrin non plus. Disons que ça cadrait parfaitement avec cette atmosphère provocatrice dans laquelle nous baignons. Tendre, mais un brin sauvage. Clairement, ça ne pouvait déplaire à Tosca. C’était à mon tour de lui faire partager ma panoplie de compétences ! En matière de baiser toujours hein. Faire preuve d’initiative. Ne pas juste être là à attendre. Sa réponse me paraissait engageante. Ainsi, je laissais mes lèvres dériver dans son cou.

En ouvrant à nouveau les paupières, je m’aperçus que le soleil était presque entièrement couché. Je décidais donc de la prendre par la main et de retourner sur la plage tant qu’on y voyait encore quelque chose. Surtout que nous nous étions pas mal éloignés sans même nous en rendre compte. Cette fois-ci, je pris soin de vérifier où je mettais les pieds. Ma serviette étendue sur le sol, je restais debout d’un air faussement perplexe.

- Mince alors. Une place pour deux personnes… Tant pis.

Je haussais les épaules avant de m’allonger dessus et fit mine d’avoir tout oublié de son existence en fermant les yeux. Je la laissais poireauter ainsi, dans la plus grande indifférence que je pouvais feindre. Une poignée de secondes passa avant que je n’ouvre l’un d’entre eux avec un sourire malicieux. Je lui tendis la main, invitation pour me rejoindre. À côté, sur moi… Elle avait le champ libre.

- Mais tu as intérêt à te comporter sagement. Interdiction de profiter de moi. Je suis un être sensible, racontais-je avec humour.
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Jeu 18 Oct - 23:20
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Il n'y avait pas à dire, Elijah avait vraiment tout pour me plaire. Son côté dérisoire et provocateur me plaisait, il savait comment m'attirer à lui et j'entrais totalement dans son jeu. J'avais déjà vu de bonnes pelées d'hommes avec tout autant de techniques de dragues différentes. Auparavant, je les refusais tous. J'en avais assez de ceux qui bandaient devant mon corps qui se trémoussait sur cette barre. J'avais l'impression que leurs regards suffisaient à m'atteindre, moi qui avait toujours été si réticente à l'idée de dévoiler mes formes. Ce soir-là, j'avais laissé tomber toutes les barrières. Celle de la drague comme des formes, j'y fonçais les yeux fermés. Je ne devais pas me laisser berner par les apparences, mais Elijah était quelqu'un de bien. Je ne pouvais pas l'imaginer mauvais. Il avait tout de l'homme bon, celui avec qui on apprécierait se poser et peut-être même fonder une famille. Malheureusement, cet idéal de vie était bien trop éloigné de la mienne. Vu l'atmosphère familiale dans laquelle j'avais grandi, je n'étais pas sûre de pouvoir offrir un foyer sûr à des enfants. Je n'étais pas sûre de pouvoir leur donner une éducation, de faire d'eux des gens bons et loyaux. Comme Elijah. Tout simplement parce que si j'étais loyale, je n'avais jamais connu la bonté d'un père et d'une mère.

Quand il me compara à une sainte, c'est un sourire malicieux qui s'inscrit sur mes lèvres. Celui-ci disparut rapidement, car Elijah m'attrapa des siennes dans un baiser dénué de chasteté. Etonnamment, j'y pris rapidement goût et je me surpris à ne pas vouloir les lâcher. Depuis la plage, nous pouvions donner l'impression d'un petit couple follement amoureux. Pourtant, nous ne nous connaissions pas plus d'une heure avant. Mais le cadre romantique de la mer et du coucher de soleil, le tactile d'Elijah dans ses caresses et ses chatouilles, la fugueur de nos baisers, c'était un parfait cocktail amoureux. Néanmoins, même si Elijah aurait énormément à m'offrir, ça ne serait sûrement pas mon cas.
Quand le blond mit fin au baiser, le soleil était étonnamment bas dans le ciel. Il attrapa ma main et m'attira vers la plage. J'aurais pu rester plus longtemps dans l'eau, c'était en quelque sorte mon élément. J'avais l'habitude d'y passer des heures. Mais ce soir, j'avais trouvé un autre compagnon que l'océan. Ce n'était pas plus mal. Il m'attira vers sa serviette sur laquelle il prit place, feignant l'indifférence en prétextant qu'il n'y avait pas de place pour deux. Faisant mine d'être vexée, je croisai mes bras sur ma poitrine et le jaugeai de toute ma hauteur. Heureusement pour lui, il se ravisa rapidement en me demandant de rester sage. Ca, je n'étais pas sûre d'y parvenir.
-Une parole de travers et le petit être sensible se reprend une seconde fois du sable plein la tronche, le menaçai-je en riant gentiment et en prenant place sur la serviette de plage.
Le coucher de soleil était superbe. J'avais envie de l'observer, tout comme je voulais profiter de la présence d'Elijah. C'était rare que je me sente aussi bien, en sûreté et appréciée dans la présence de quelqu'un. Les couchers de soleil, eux, se produisaient chaque jour. Je me tournai donc vers le Don Juan et lui fis:
-Merci pour cette autorisation à prendre une place à tes côtés. Trop aimable.
Et je me laissai tomber en dos, me couchant à ses côtés et posant ma tête sur le haut de son torse. Nous étions encore trempés depuis notre baignade et les cheveux dégoulinant dans mon dos, mon corps ne put s'empêcher de frissonner. Ainsi positionnée, j'avais encore un regard sur le spectacle naturel qui se déroulait devant mes yeux.
-C'est vraiment très beau, relevai-je dans un souffle.
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@Elijah Holtz
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Mer 7 Nov - 14:16
Elijah Holtz
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La menace de me reprendre du sable dans la face faisait son effet. J’avais intérêt à me tenir à carreau. Pourtant, je ne pus réfréner une dernière riposte amusée :

- Dominatrice.

Je pouffais, conscient que je ne devais pas être si éloigné de la réalité. Tosca avait tout de la femme au caractère fort, allant jusqu’au bout de ses envies sans peur des conséquences. C’est elle qui menait le jeu. Ne pas se plier à ses désirs était un terrain dangereux. Lui marcher sur les pieds n’était pas non plus chose évidente, à moins peut-être d’être armé jusqu’aux dents. Cependant, ce genre d’ascendant superficiel était peu fair play.

- De rien. C’est tout autant un plaisir pour moi. Ce n’est pas tous les jours que j’invite une belle demoiselle à partager ma serviette de plage.

Nouveau rire. Ça sonnait volontairement très adolescent qui en est à ses premières mésaventures amoureuses. Ou séducteur à deux balles. Dans tous les cas, je n’étais ni l’un ni l’autre, juste blagueur. Lorsqu’elle se lova contre moi, ma main droite vint machinalement caresser les cheveux lui entourant le visage. À sa remarque, je me concentrais à mon tour sur le splendide panorama qui s’offrait à nous. Le soleil serait aux abonnés absents d’ici une poignée de minutes. En attendant, le crépuscule offrait une gamme disparaissant de nuances orangées. Déjà, l’air refroidissait. Nous restions ainsi, dans le silence, à profiter de cet instant.

Parcouru d’un frisson tandis que le ciel était sombre, je me redressais lentement pour que mon interlocutrice ait le temps de réagir. Est-ce que nos chemins devaient désormais se séparer ?

- Je n’ai aucune envie de me mêler à la foule du bar, avouais-je. Donc, j’hésite entre te proposer de t’accompagner jusqu’à chez toi, t’inviter au restaurant ou même te cuisiner un repas improvisé. La dernière option est bien sûr qu’on en reste là mais je mentirais si je prétendais que c’est une idée qui me plaît.

Je lui adressais un sourire avant de me remettre sur mes pieds, lui tendant la main pour l’aider à se relever. Lui tendant une serviette propre pour qu’elle finisse de s’essuyer, je secouais celle sur laquelle nous étions couché pour en faire de même.

- Désolé, le spectacle est terminé ! lançais-je en enfilant mon t-shirt, rigolant pour la millième fois de la soirée. Que voulez-vous, j’étais de bonne humeur !
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Dim 25 Nov - 17:13
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nevermind
ft. elijah
Nous avons donc partagé ce moment, à deux, proche l'un de l'autre, comme un vrai petit couple. Une drôle de connexion s'était établie entre Elijah et moi. Nous donnions l'impression aux autres de nous connaître depuis des mois. Pourtant, je l'avais rencontré il y a à peine quelques heures. Quelque chose d'unique se tissait être nous, une sorte de petit jeu de séduction qui n'aboutirait sûrement pas à une relation amoureuse. Même s'il y avait un lien unique entre nous, il était trop tôt pour le dire de toute manière, mais je ne nous donnais pas de réelle chance. Nous étions trop différents tous les deux. Pourtant, depuis longtemps, je ne m'étais plus jamais sentie aussi vivante qu'avec lui. J'avais le sentiment de me redécouvrir, de redécouvrir les petits plaisirs de la vie, de me réjouir de chaque moment. Ces sourires, ces rires, ces regards pétillants. C'était une soirée hors du temps. J'allais l'apprécier à sa juste valeur, tout en sachant qu'elle serait unique. Elijah était quelqu'un de trop bon pour moi. Je n'avais pas l'habitude de traîner avec des gens si humains. Dans mon entourage proche, je n'avais croisé que des fourbes qui ne voulaient que te mettre des bâtons dans les roues.

Je sentis Elijah se mouvoir, il s'assit gentiment. Pour mieux l'écouter, je glissai sur le ventre et appuyai ma tête contre mes bras dressés. Il me proposait d'excellents plans pour le restant de la soirée. J'appréciai d'autant plus le fait qu'il ne voulait pas y mettre fin tout de suite. Je laissai un sourire se dessiner au coin de mes lèvres. C'était extrêmement rare qu'on m'invite au restaurant ou chez soi pour dîner. Je ne pouvais pas refuser une telle demande.
Il me tendit sa main pour m'aider à me relever. J'acceptai son aide et attrapai la serviette qu'il me tendit.
-Je ne comprends pas pourquoi les gens s'entêtent à payer leur tickets de cinéma alors que nous avons droit à ce spectacle tous les jours, relevai-je en finissant de me sécher et d'enfiler mes vêtements. Je posai mon regard noisette sur Elijah. Il devait attendre une réponse quant à sa proposition. Inclinant légèrement la tête, ma tignasse brune suivant le geste, je fis:
-Je suis certaine que tu cuisines bien mieux que moi. Il ne fallait pas se mentir: j'étais peut-être cantinière mais pas un cordon bleu. Je ne cuisinais que des choses basiques en y ajoutant quelques épices pour le goût. Je faisais d'énormes doses sous les ordres du chef de cuisine et c'était tout. La plupart du temps, chez moi, je me contentais de cuire des pâtes sauce tomate. Je goûterais volontiers l'un de tes plats. Je n'ai que très rarement eu l'occasion de goûter à de la vraie cuisine européenne... A part des pizzas douteuses recouvertes de cheddar à la place de la mozzarella.

Pensant qu'il accepterait cette proposition, étant donné qu'il l'avait proposé de lui-même, je commençai à faire quelques pas dans le sable. Je tenais mes chaussures à la main, attendant d'arriver sur le goudron pour les remettre après avoir chassé le sable. Tout le monde savait à quel point c'était désagréable de marcher dans des chaussures pleines de sable.
-Mais si t'as pas envie de cuisiner, on peut très bien prendre quelque chose à l'emporter sur notre chemin. Car le pauvre. Je ne voulais pas le forcer à cuisiner quelque chose à une heure si tardive s'il n'en avait pas l'envie !
BY CΔLΙGULΔ ☾


@Elijah Holtz
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Mar 4 Déc - 15:42
Elijah Holtz
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Elijah Holtz
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Emploi/loisirs : Professeur de cinéma

Journal perso
Ardoise (dortoirs):
Je ris concernant sa réflexion visant le cinéma. Elle venait de mettre les pieds dans le plat comme jamais elle n’aurait pu le soupçonner. C’était drôlement ironique de lâcher ça à un enseignant spécialisé dans cette filière culturelle. Je ne l’en blâmais pas, après tout aucun de nous deux n’avaient avoué à l’autre ce qu’il faisait pour vivre. Étrange d’ailleurs. Un moyen d’entretenir une aura de mystère probablement. Et je ne comptais pas pour autant y remédier. Elle risquait juste de s’en mordre les doigts en acceptant que je l’amène chez moi dans l’optique de lui préparer un bon petit plat 100% allemand. Entre le home cinéma, les disques et les quelques affiches, impossible de s’y méprendre. Ce serait comique. Je me contentais donc de hausser des épaules d’un air indifférent, bien déterminé à faire comme si de rien n’était pour le moment. Je souris de malice mais aussi de satisfaction en commençant alors à la diriger vers chez moi.

- Ce serait avec plaisir que de participer à l'élargissement de ta culture culinaire. Ne t’en fait pas, je n’empoisonne pas avant le troisième rendez-vous !

Je lui adressais un clin d’œil puis passa mon bras autour de ses épaules lorsque nous passâmes devant une bande de garçons éméchés. Un moyen d’assurer sa protection (même si elle devait être en mesure de se défendre). Je n’aimais pas la manière qu’ils avaient de la déshabiller outrageusement du regard, mais je ne comptais pas me la jouer Jackie Chan ce soir. Dans leur cerveau détraqué, sûrement y percevraient-ils un « chasse gardée » inapproprié. Cependant, si ça permettait de mettre un terme à leurs sales intentions à son égard… Qui plus est, pour être sincère, ça ne me déplaisait pas de l’avoir si proche de moi alors que nous progressions tranquillement dans les rues obscures d’Arcadia Bay. Sans éclairage artificiel, nous nous serions retrouvés dans le noir le plus complet maintenant que le soleil s’était couché sur cette chaude journée d’été.

- Bienvenue chez moi ! dis-je en la faisant chaleureusement entrer dans mon appartement fraîchement décoré. Mets-toi à ton aise pendant que je nous mijote quelque chose… Plat principal et dessert ça te convient ?

Peut-être souhaitait-elle une entrée ? Au vu de l’heure tardive je possédais des doutes là-dessus mais qui sait ? Tosca pouvait avoir un appétit d’ogre après avoir autant chahutée sur la plage ! Je partis en direction de la cuisine ouverte puis fouillais différents placards tout en réfléchissant à ce que j’allais concocter. C’était mon invitée. Je ne comptais pas la contraindre à participer aux préparatifs. Par mesure de précaution je lançais :

- Si tu veux te rafraîchir, prendre une douche, la salle de bain est là-bas.

Je pointais du doigt la porte voisine à celle de ma chambre puis reportait mon attention sur ma sélection d’ingrédients. Bien sûr, je n’avais aucun vêtement de rechange à lui proposer à moins qu’elle ne veuille se balader avec des fringues masculines. Remarquez, ce ne serait pas la première fois que la gent féminine ne me pique une chemise. À croire qu’elles aimaient ça. Personnellement, je n’avais jamais tenté de porter une jupe. Bon, si, une fois. Mais c’était pour rigoler. J’avais bien failli la craquer, ce qui avait porté atteinte à ma propre estime.

- Oh, ça te dérange de mettre un peu de musique ? Ce serait agréable !

La femme se tenait à quelques mètres de la chaîne hi-fi. Il ne lui restait qu’à choisir le programme avant de faire… ce qu’elle désirait en fin de compte. Nous ne nous étions pas départis de notre simulation du petit couple idyllique lorsque nos pas avaient quitté le sable chaud une quinzaine de minutes plus tôt. Je commençais à éplucher des légumes tout en chantonnant en rythme. Ok, j’étais bien meilleur cuistot qu’interprète mais cela entretenait mon humeur joyeuse tandis que j’étais lancé dans la préparation.
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