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What an amazing time (Tyler)

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Mar 11 Sep 2018 - 3:47
Eddie Abolick
Creativity takes courage.
Eddie Abolick
Messages : 457
Localisation : un agent secret ne révèle jamais sa position...
Emploi/loisirs : policière & modèle à blackwell
Humeur : j'suis toute fifou, alors attention à vos miches !

Journal perso
Ardoise (dortoirs):
take a chance 'cause you might grow
Une fête de début d'année au dit Vortex Club. Il fallait bien s'intégrer après tout, et apparemment les américains adoraient faire ce genre de soirées. Clopes, drogues, alcool et sexe à gogo, m'avait-on dit. Comme si ça m'intéressait tout ça... Enfin, je ne m'y connaissais pas vraiment, aussi. Enfin, je me comprenais. Je ne connaissant quasiment personne, aussi j'arpentais un peu les lieux en tentant de boire un cocktail alcoolisé. Qui ne tente rien n'a rien. Mais je savais aussi qu'il fallait se méfier, et j'avais un taser bien chargé dans mon sac. Puis en fait, j'avais aussi un vernis spécial, qui permettait de voir s'il y avait de la drogue dans mon verre. Une création américaine récente, soit disant. Visiblement, soit c'était des conneries, soit la boisson était clean. Je m'éloignais de là en buvant. Ce n'était pas si mauvais... Quant à la température, j'avais bien fait de m'habiller de la sorte. Je portais un short en jean avec un débardeur que j'avais rentré dedans, et des baskets. J'aimais être à l'aise. J'avais un élastique autour de mon poignet au cas où j'aurai envie de m'attacher les cheveux, et je portais un collier en or doté de la croix chrétienne sur celui-ci. Elle était cependant rentrée dans mon débardeur, au cas où. J'évitais de justesse un type qui venait juste de vomir à quelques mètres de moi - vu que je m'en éloignais à toute vitesse - puis je me dirigeais vers un stand de nourriture. Je n'avais rien mangé et je mourais de faim... Je pris alors quelques chips, un peu désespérée de voir que le buffet était tout ce qu'il y avait de plus commun pour ces américains. Pas de toasts, pas de petits fours, rien. Rien de très nourrissants, même pas quelques pizzas découpées. Quelle soirée, heureusement que j'étais venue... pour juger à quel point celle-ci était lamentable !

Légèrement agacée, je m'éloignais de nouveau du stand, en buvant encore un peu. Tout le monde était en groupe ou en "clans", aussi je ne préférais pas m'approcher. Etre en minorité n'était jamais bon. Jamais. Cette fête était nulle. Puis alors que je cherchais un minimum d'amusement quelque part, ou même une activité à laquelle participer, je vis un petit attroupement. Par réflexe, j'ai regardé ce qui attirait tout le monde. Il y avait un mort ? Avec hâte, je tentais de voir... mais je ne vis qu'une fille en train d'embrasser un type, et se faire filmer par des abruti(e)s. Ah. Oui, c'était hilarant. Sûrement des trucs entre potes pour des défis, ou des merdes dans le genre. Les américains étaient pathétiques. Comme leurs soirées. Je m'éloignais... ENCORE une fois, puis finis par m'éclipser un peu, finissant mon cocktail avec tristesse. Puis je vis un type tout seul, debout, à errer, un peu comme moi. Je me rapprochais de lui. « Toi aussi tu te demandes où tu as atterri ? » Il me regarda, les yeux dans le vide, et tenta d'aligner trois mots, en vain. Soit c'était un dialecte américain qui m'était inconnu, soit il était bourré. Bordel. Je levais les yeux au ciel en soufflant un bon coup, m'éloignant du type qui continuait de errer, et je me retrouvais à l'extérieur, me posant le dos contre un mur, sans savoir s'il valait mieux tenter d'aborder des gens ou retourner dans ma chambre. Ou explorer le campus, tant qu'à faire. Mais bon, je tentais de m'efforcer à rester à cette soirée, et finis par retourner à l'intérieur. Je me retrouvais alors prise dans une conversation soudaine d'un groupe d'élèves. « Hey toi ! Tu penses que les aliens existent ou qu'on est seuls dans l'univers ? » Je fixais le type qui me parlait, en réalisant que la question était sérieuse. Bon. « J'imagine qu'ils n'existent pas, ou en tous cas pas comme la science-fiction les perçois, eux. »

Puis un débat s'enclencha là-dessus, et je finis par rester avec ces gens un peu bizarres, mais qui au moins, m'avaient adressée la parole. J'ignore combien de temps ça a duré. Peut-être une bonne heure, on a bougé pour aller s'asseoir tranquillement, parlant un peu fort pour couvrir la musique et les voix des autres personnes de la soirée. Je ne comprenais pas tout, et je finis par dire que je m'absentais. J'allais me chercher un autre cocktail, en refaisant le coup du vernis, puis je bus de nouveau. Je me rapprochais d'un type qui avait une allure un peu louche. On aurait dit l'un de mes frères, avant de partir pour des affaires avec la mafia, à l'épicerie ou ailleurs. Il cachait sans doutes quelques choses. Il avait l'air énervé ou excité, ou peut-être qu'il délirait tout simplement. Je le suivis discrètement, sans même m'en apercevoir, puis rejoignis "mon" groupe avant de le voir parler avec la fille qui embrassait apparemment encore un autre type. Il y en a qui avaient l'air de passer du bon temps, tiens. Mais le type me semblait louche, et ne m'inspirait pas confiance. Il attira la fille dehors, et je finis par saluer mon groupe avant de suivre le petit duo. J'avais soudainement eu un peu peur pour la fille. Enfin, j'étais surtout intriguée et curieuse de savoir ce qu'il allait faire. J'avais mon taser. Il s'éloigna du lieu de la fête et commença alors à rejoindre le parking, et soudain, je me retrouvais à rentrer dans un type qui apparemment, avait du marcher à proximité de moi ou venait d'une autre direction. Un peu chamboulée, et renversant ma boisson à moitié par terre, je soupirai avant de regarder de nouveau vers le parking. Puis j'avançais de nouveau, et me rendis compte que le garçon fit de même.

« Désolée si je t'ai renversé ma boisson dessus. Tu pars de la soirée...? » Ou bien il comptait peut-être me "régler mon compte" car je lui étais rentré dedans ? Ou je ne sais quoi d'autre, peut-être qu'il était bourré ou défoncé. Mais il avait l'air assez clean malgré tout, aussi je continuais d'avancer, tandis que lui aussi. Le type plus loin venait de faire monter la fille dans sa voiture. « Hm... ça m'étonnerait qu'ils sortent ensemble, vu qu'elle vient d'embrasser plusieurs types... Enfin, c'est peut-être un membre de sa famille. » Je croyais penser dans ma tête, mais me rendis compte que je le fis à voix haute. Je me raclais alors la gorge et accélérais le pas dans la direction de la voiture, prête à aller demander des comptes au type, mais la voiture démarra et le type près de moi me suivait, apparemment. « Tu les connais ou tu me suis ? Ou tu es garé par là ? »



☆☆☆ Beerus
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Mar 11 Sep 2018 - 14:51
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WHAT AN AMAZING TIME
Grazli & Ty'

Vortex Club. Pourquoi ce nom me faisait penser immédiatement au mot Vomir ? Et puis, quel est le but de ce club exactement ? Est-ce une sorte de comité des élèves ? Un bureau des étudiants ? En tout cas, c'était leur nom qui était inscrit en gros sur l'affiche qui venait d'être posté sur facebook et instagram, pour promouvoir une soirée à l'école. Je n'avais pas spécialement envie d'y aller, mais mon père, ce petit fouineur, avait entendu parler je ne sais comment de la fête et insistait pour que m'y rende, prétextant que c'était l'occasion de me faire des amis. « C'est une petite ville Tyler ! » m'avait-il dit en souriant d'un air malicieux « Tout finit par se savoir ! ». J'avalais ma salive, me demandant s'il faisait référence à mon homosexualité. Même s'il n'était pas fan à l'idée que son fils unique soit gay, il l'acceptait quand même, mais ça ne serait pas le cas de tout le monde et sûrement pas dans un petit patelin comme Arcadia Bay. N'étant quasiment jamais venu ici, je n'avais pas réellement connaissance des mentalités de la population ici. Bien que je devinais aisément qu'elle ne serait pas aussi ouverte qu'à New-York, j'espérai quand même ne pas trop être dérangé par ça.

Après le dîner, je me retrouvais alors dans mon pick-up, décidé à au moins faire un tour à la fête. Qui sait ? Peut-être que je rencontrerai des gens sympas ? Mais je me promis à l'avance de ne pas trop boire, si ce n'est de toucher aucune goutte d'alcool. J'étais déjà allé à une soirée de pré-rentrée quelques temps auparavant et ça ne m'avait pas trop réussi. La preuve : j'avais fini complètement torché et stone, et j'avais même couché avec un inconnu dont je me rappelais que très vaguement de nos ébats dans mon propre véhicule.

Il ne me fallut pas très longtemps pour arriver à Blackwell. Le parking était rempli, ce qui me força à me garer dans la rue. Je ne m'inquiétais pas trop pour mon bébé, car qui voudrait d'un vieux pick-up rouillé ?
Il était quasiment 22h, la soirée battait son plein. L'ambiance était électrique, mêlant cris et musique. La plupart des élèves dansaient, d'autres restaient entre eux à essayer de discuter ou faire je ne sais quoi. Ne connaissant personne et n'étant pas spécialement d'humeur sociable, je compris rapidement que ma présence ici ne serait pas longue. Je me dirigeais vers le buffet. Tout avait déjà été engloutis depuis longtemps. Et, bien entendu, le soft n'en était pas réellement. Le punch puant la vodka à des mètres à la ronde. « Il n'y a pas d'adultes ici pour surveiller ? » me questionnais-je en zieutant rapidement la salle, mais visiblement, nous étions livrés à nous-mêmes, ce qui était à la fois cool et pas très rassurant. Comme je conduisais et que je n'avais pas très envie de m'éterniser ici, je pris sur moi pour ne pas me servir de verre. « Avec ma chance, je vais me faire contrôler ! » pensais-je en me tournant vers un groupe d'élèves. Ces derniers me disant vaguement quelque chose, je me rapprochais alors et les reconnus. J'avais discuté un peu avec eux lors de la dernière soirée.

Alors que je discutais avec un mec dont je ne me souvenais absolument pas du nom, j'aperçus un drôle de groupe faire bande à part. Leur allure était complètement différente de celle des autres élèves. « Qui sont-ils ? » demandais-je à mon interlocuteur qui, complètement bourré, mis un peu de temps avant de comprendre de qui je parlais. « Ah ! C'est les membres du Vortex Club ! » m'expliqua-t-il en souriant « Et voici Victoria Chase et Nathan Prescott. Le roi et la reine des abeilles !] ». Il me désigna une grande perche aux cheveux courts et un gaillard aux allures d'enfant de bonne famille se donnant des airs de voyous. « Ah...les gens de la campagne ! » me dis-je en roulant des yeux vers le plafond « Ils vivent dans une petite ville que personne ne connaît et se prennent pour les rois du monde... ». C'est alors que je remarquais qu'ils étaient en ronde en train de rigoler tandis qu'une nana au milieu embrassait chaque garçon qui se présentait à elle. « Elle aussi fait partie du Vortex Club ? » demandais-je ensuite à mon partenaire qui plissa à nouveau les yeux. « Mh. Aucune idée... » répondit-il en se grattant la tête « Mais vu son allure de Sainte Nitouche, je dirais que c'est encore une pauvre conne qui c'est laissé entraîner dans leurs bails chelous... ». Traduction : il y avait moyen qu'ils l'aient drogués à son insu pour s'amuser de son état. Cela ne me surprendrait pas, car j'avais déjà assisté à énormément de soirée à New-York où des gens s'amusaient à glisser des choses dans le verre de d'autres personnes afin de se moquer d'elle, ou dans le pire des cas en abuser...

Lorsque la fille se mit à vomir et que le roi du lycée l'attrapa par la taille pour ensuite l'entraîner hors de la fête, il ne me fallut pas une seconde pour me décider à les suivre. Peut-être que je me trompais sur ses intentions, mais mon instinct me poussait à croire qu'il ne l'emmenait pas aux toilettes pour la débarbouiller. Cela sentait le danger à plein nez.
Mais, à peine eus-je mis le nez dehors, qu'une fille me rentra dedans, renversant au passage sa boisson sur le sol. Par chance, je m'étais arrêté avant que le liquide -quel qu'il soit- me touche. En temps normal, j'aurai sans doute fait un commentaire à l'inconnue, mais j'avais d'autres chats à fouetter. Le garçon que je suivais avait quitté mon champ de vision, mais je savais qu'il se dirigeait vers le parking. Alors que je me mettais en route pour celui-ci, je réalisais que l'autre élève marchait à côté de moi.  « Elle me suit ou quoi ? » me demandais-je en la regardant, surpris, avant qu'elle ne s'excuse pour avoir faillit me renverser sa boisson dessus. « Y a pas de mal ! » lui répondis-je en détournant la tête « Cela arrive à tout le monde ! ». Elle me demanda si je partais de la soirée, mais je n'eus pas le loisir de lui répondre qu'elle fit un commentaire sur la fille et le garçon que j'étais déjà en train de suivre.

« Je suis pd, je ne vois pas pourquoi je te suivrai cocotte » grognais-je en accélérant le pas, me maudissant non seulement d'avoir utilisé un "mot" que je n'aimais pas entendre ou prononcer, mais aussi pour avoir utilisé ma sexualité comme prétexte pour ne pas qu'elle se fasse des idées.
Notre mauvaise fortune fit que, le temps que nous atteignons le parking, la voiture était sur la route. « Merde. Fait chier ! » crachais-je de rage en donnant un coup de pied dans le vide. Je me mis alors à faire les cent pas et réalisa que la fille qui me suivait était toujours plantée là. Quelque chose dans son regard me fit comprendre qu'elle aussi avait autant envie que moi de découvrir ce qui se passait. Et pour cela, je ne voyais qu'une solution.

« Viens avec moi ! » lui dis-je en sortant mes clés de voiture, me dirigeant déjà dans la rue où j'avais garé mon pick-up. Soit la fille avait mal interprétée mes paroles, soit elle me trouvait louche. Mais dans les deux cas, je n'avais pas toute la nuit devant moi. « Tu veux les suivre, oui ou non ? » lui demandais-je une dernière fois avant de finalement me retourner et me diriger vers mon véhicule, sans me soucier de savoir si elle m'accompagnait ou non. La portière côté passager s'ouvrit au moment où je m'installais derrière le volant. « Je précise que je n'ai pas bu ce soir ! » indiquais-je à ma camarade tout en attachant ma ceinture, mais elle semblait royalement s'en ficher, du moment que j'étais en état de conduire.

La route étant en sens unique, je n'eus pas réellement le choix de la direction à prendre. « Je m'appelle Tyler au fait ! » précisais-je à ma partenaire en lui jetant un coup d’œil. Elle semblait concentrée sur notre mission. Ce n'était clairement pas le moment de faire connaissance, mais le silence me dérangeait. Et puis, je préférais que l'on discute de choses 'normales' plutôt que de partager notre avis sur la scène de la soirée à laquelle nous avions visiblement assistés tous les deux. Une part de moi me disait que, peut-être elle se faisait emmener à l'hôpital voir ramener chez elle, l'autre part me disait que tout ceci était suspect. Mais il était fort possible également que je me fasse des films. J'étais un peu trop curieux après tout et ça ne serait pas la première fois que cela me jouerait des tours.
« Drôle de soirée, hein ! » finis-je par dire à ma complice en me forçant à ébaucher un sourire. On arriva devant des panneaux et, profitant qu'il n'y ait personne derrière moi, m'arrêta pour mieux les regarder. L'un d'eux indiqués la direction de l'hôpital. « Tu crois qu'ils sont allés par là ? » demandais-je à Graziella qui, entre temps m'avait donné son nom, afin de savoir si nous étions d'accord sur la destination à choisir.


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Sam 15 Sep 2018 - 1:09
Eddie Abolick
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Cette situation ne me plaisait pas dans les faits, car je détestais ne pas savoir ce qu'il se passait. Je n'avais jamais aimé ça. Mais visiblement, pour une raison inconnue, peut-être que le type à côté de moi était dans la même situation... Il ne semblait pas non plus chercher d'ennuis, et finit par me dire qu'il était "pédé" et m'avoua ne pas voir pourquoi il me suivrait. Je fis comme si j'avais compris, car je ne connaissais pas le mot qu'il avait utilisé et que je ne voulais pas passer pour l'étrangère inculte du coin. Puis le type partit en voiture, et je frappais sur le sol avec mon pied en m'énervant. J'avais besoin de savoir. ça semblait également déranger le garçon avec qui je me retrouvais. Il fit les cents pas pendant que je cherchais un moyen de les rejoindre. Je n'avais pas eu le droit de prendre ma voiture car mon père et mes frères refusaient que je puisse éventuellement conduire en ayant bu... Ils faisaient tout pour me protéger et visiblement, me préserver pour une alliance quand bon leur semblerait. Heureusement, je me trouvais un partenaire d'espionnage pour la soirée, apparemment. Lorsque le garçon me demanda de le suivre, je le rejoignis jusqu'à sa voiture. Je répondis un peu tard à sa question. « Je te suis. » Puis je m'installais côté passager, enfilant ma ceinture, pendant qu'il me précisa ne pas avoir bu. « Tu n'empestes pas l'alcool, donc je pense que ça devrait aller. » Puis il commença à conduire en essayant de suivre la route qu'ils avaient empruntée. « Enchantée. Moi c'est Graziella ! » J'aurai pu préciser être italienne et éventuellement ne pas tout comprendre à ce qu'il pourrait me dire, mais je préférais éviter. Puis mon accent se faisait entendre aussi, donc inutile de le préciser. Je ne vis plus la voiture devant nous après quelques minutes, et commençais à m'inquiéter. « Oui... Avec un peu de chance, il ne se passe rien, mais bon. On ne sait jamais. » Je lui rendis son sourire, voyant qu'il semblait mal à l'aise. Moi, ça allait, même si j'étais entrée dans la voiture d'un type que je connaissais pas.

Au moins j'avais trouvé quelqu'un avec qui passer la soirée, et une occupation. Puis il semblait s'inquiéter lui aussi, donc ça devrait aller. Enfin, il n'avait pas l'air bizarre ou suspect. Je regardais les panneaux et tentait d'évaluer la situation. « Je ne pense pas qu'il l'ait menée à l'hôpital... Si elle a juste bu, ce serait inutile... mais si elle a été droguée par contre, il a du l'attirée chez lui, la ramener chez elle ou aller ailleurs... Peut-être dans un endroit un peu isolé. Il y a la décharge là, tu penses qu'ils y seraient allés ? Même si je ne sais pas pourquoi il l'y aurait conduite... » Je ne savais pas trop où aller. Le type nous avait semé, et finalement, je me dis que Tyler connaissait peut-être l'une des deux personnes en question. « Tu sais qui c'était ce mec ? ou la fille qui était avec lui ? Enfin, est... » Puis en même temps, j'essayais d'établir un schéma de type louche dans ma tête. Il ne s'agissait pas de mafieux, mais d'un mec peut-être prêt à abuser d'une fille. Peut-être juste dans sa voiture en fait. Je tentais de repérer les quelques voitures qui roulaient autour de nous. « J'imagine que s'il se passe quelque chose, ce sera dans le véhicule ou un endroit caché des autres... je ne pense qu'à la décharge je t'avoue, mais ce serait bizarre qu'ils y soient allés. » Puis je tapotais sur mes genoux avec mes doigts, un peu plus inquiétée. On aurait pu éventuellement appeler la police, mais je n'aimais pas les policiers. Personne ne les aimait dans la famille, sauf les corrompus, bien évidemment. Je ne devais cependant pas me faire remarquer ou montrer que j'avais suivi une piste de deux inconnus lors d'une nuit, avec un inconnu. Mon père et mes frères me passeraient un savon et seraient capables de me conduire matin et soir au campus pour éviter que je n'aille ailleurs ou ne rencontre trop de gens... Je finis par me tourner vers Tyler. « Si jamais tu penses vraiment qu'ils sont à l'hôpital, il faudrait qu'on passe par les urgences... mais on peut aussi essayer de faire ça. Au pire des cas on peut tirer à pile ou face et voir où on va... »



☆☆☆ Beerus
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Mar 18 Sep 2018 - 16:55
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Grazli & Ty'

Je n'aimais pas devoir choisir ou prendre de décision. Mais devoir choisir une direction à prendre sans savoir par où ils étaient passés exactement, c'était pire. Tripotant nerveusement le volant, je jetais régulièrement des coups d’œil dans le rétroviseur afin de m'assurer qu'il n'y avait personne qui arrivait. La route derrière nous était toujours aussi sombre, aucun autre véhicule en vue. Nous avions encore un peu de temps devant nous pour choisir. « On aura qu'à passer par l'hôpital en dernier ! » proposais-je, à court d'idées. N'ayant aucune idée du chemin à prendre pour la décharge, j'activais alors sur mon téléphone mon GPS. N'ayant pas un portable dernier cri, cela prit un peu de temps à charger, d'autant plus que la connexion wifi n'était pas très bonne par ici. « Un gars m'a dit son nom, mais j'ai oublié je t'avoue ! » avouais-je en continuant de fixer mon écran. Le GPS repéra un endroit sur la map qui semblait être ce que l'on recherchait. C'est alors qu'un klaxon me ramena à la réalité. « Et merde... » pensais-je en posant hâtivement mon téléphone sur le tableau de bord avant de tourner à droite pour débloquer la voiture derrière nous.

Tout comme Graziella, je doutais qu'ils soient allés dans une décharge, mais après tout pourquoi pas ? Le type en lui-même avait l'air suffisamment creepy pour vouloir aller dans un tel endroit. « Tu as un drôle de nom au fait ! » finis-je par lancer à ma partenaire en jetant un bref regard dans sa direction. Ce n'était que maintenant que je réalisais qu'elle avait un accent lorsqu'elle me parlait. « Tu viens d'où ? » lui demandais-je ensuite avant de bifurquer sur une autre route, suite aux indications que me donnait mon téléphone. Je réalisais qu'il ne me restait qu'un quart de batterie, j'espérais alors que cela serait suffisant le temps que l'on était en voiture.
Plusieurs minutes plus tard, nous étions à la fameuse décharge. Du moins, je l'espérais. Il faisait tout noir et il n'y avait pas l'ombre d'un lampadaire. Munis tous les deux des lampes torche de nos téléphones, on sortit du pick-up pour pénétrer dans cette zone inconnue. C'était le silence complet. Tout était noir et il n'y avait pas l'ombre d'un chat. « Je ne pense pas qu'ils sont là... » marmonnais-je en frissonnant légèrement, plus par crainte que par froid. Ma camarade affichait un masque de fer. Peut-être était-elle pas non plus rassurée, mais les traits de son visage ne laissaient rien filtrer.

Le temps passa lentement. Pourtant, on resta ici une bonne demi-heure. « Il faut se rendre à l'évidence, on ne les retrouvera pas maintenant... » lançais-je à Graziella, tandis que l'on montait à nouveau en voiture. Elle aussi affichait un air déçu. J'espérais au moins que nous nous faisions des films et que le mec avait tout bonnement raccompagné la jeune femme chez elle. Mon téléphone rendit l'âme peu après que nous ayons débarrassé les lieux. Par chance, j'avais une mémoire photographique et, malgré l'obscurité, j'avais plus ou moins retenu la route que nous avions prise. « On tente quand même l'hôpital ? » demandais-je à Graziella qui semblait perdue dans ses pensées. Il faut dire qu'il était tard et l'alcool qu'elle avait dû ingurgiter avant ne devait pas l'aider à rester éveillé. On passa devant le panneau de tout à l'heure, prenant cette fois la direction opposée. On passa par le centre-ville d'Arcadia Bay et je remarquais que la station service était encore ouverte. « Je vais reprendre un peu d'essence ! » mentis-je à ma voisine, bien que c'était surtout un prétexte pour s'arrêter un peu et prendre un café. La nuit n'était pas encore finie et aucun de nous deux savaient ce qui pourrait bien se passer.

Je me garais alors près d'une pompe et, après avoir coupé le moteur, sortis pour remplir un peu la jauge de la voiture. Après quoi, j'allais me garer pile poile devant la station. « Je t'offre un café ! » dis-je à Graziella en l'invitant à me suivre à l'intérieur. Il n'y avait pas un chat et ça sentait les produits ménagers. « B'soir ! » lançais-je au vendeur, qui nous prêta guère attention, tandis que l'on se dirigeait vers les machines à café. J'introduisis quelques pièces et fixa un instant le gobelet se remplir avant de le tendre à la jeune femme à côté de moi. « Tiens, cela te fera du bien ! » pouffais-je en souriant avant de me prendre moi aussi un café. On s'accouda ensuite à une table haute et j'en profitais pour étudier un peu ma nouvelle amie. Elle était plutôt jolie et j'aimais bien son style vestimentaire. Elle paraissait à la fois garçon manqué et très féminine. « J'espère que cette fille va bien... » pensais-je à voix haute en regardant dans le vide tout en sirotant mon café.

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Ven 21 Sep 2018 - 4:02
Eddie Abolick
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Eddie Abolick
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Pourquoi pas, de toutes façons le temps pressait peut-être, et il nous fallait bien prendre une décision. J'approuvais d'un signe de tête avant d'observer Tyler activer le GPS sur son téléphone. Ce qui prit un certain temps... Je n'avais plus beaucoup de batterie sur mon téléphone, aussi je me doutais qu'il valait mieux voir si le sien chargeait, qu'on ait toujours un téléphone chargé, au cas où. Puis une voiture arriva derrière nous, et il commença à rouler en direction de la décharge, normalement. Je fixais le GPS et la route, pour être sûre que nous ne nous trompions pas de chemin - on ne sait jamais avec la nouvelle technologie - et Tyler me fit une remarque sur mon nom. Drôle ? Hm. Pas courant, sûrement pas ici sans doutes. Tant mieux, je préférai ne pas connaître d'autre Graziella. « C'est sûrement très rare dans ce pays... je viens d'Italie, j'ai emménagé en Amérique il y a quelques années. » Je me doutais que lui, devais bien être d'ici, ou d'Amérique en tous cas. Je connaissais un peu les accents anglophones et il semblait être un américain de pure souche. En tous cas, à première vue, il avait l'air plutôt sympathique. Gentil. Je lui adressais un sourire avant de voir un lieu sombre au loin, et des déchets à perte de vue. « ça va être bien pour chercher quelqu'un par ici... » dis-je, en parlant à Tyler mais aussi en me faisant moi-même la réflexion. Après avoir activés notre lampes torches, nous avons passé un certain temps à explorer la décharge, sans jamais s'éloigner - je ne tenais pas à me retrouver seule ici, et c'était toujours une idée horrible de se séparer dans ce genre de situation et lieu - puis finalement, rien. Bredouilles, nous remontâmes dans sa voiture avant de faire marche arrière.

Le téléphone de Tyler ne tarda pas à s'éteindre. Il me restait encore un peu de batterie, mais évidemment, j'imaginais qu'aucun de nous deux n'avait de chargeur sur lui. C'était souvent comme ça les fins de soirées... enfin, il n'était pas si tard pour une soirée d'ailleurs, j'aurai du le charger à fond. Je me demandais ce qu'il se passait et où ils étaient vraiment. Quand une fille se retrouvait à la merci de qui que ce soit, surtout dans ces circonstances, ça m'énervait. C'était plus de la colère que de la tristesse, de l'inquiétude ou de la peur. Mais après tout, peut-être qu'il s'agissait de quelqu'un de bienveillant, ce type... Tyler me proposa d'aller voir à l'hôpital. « Oui, on peut voir s'ils sont aux urgences. » J'espérai que nous les retrouverions, mais à vrai dire, à l'heure actuelle, tout était déjà peut-être fini, ou rentré dans l'ordre. Personne ne pouvait savoir ce qu'il advenait de ce duo assez étrange... Je fermais plusieurs fois les yeux, me rendant compte que je ne connaissais pas très bien la route... mais quelque chose me dit que je ne craignais pas grand chose avec Tyler. Il avait l'air d'être normal, dans le sens où il n'était visiblement ni un sociopathe, ni un psychopathe. Sinon il aurait pu essayer de m'assommer dans la décharge ou de me laisser là-bas, ou autre. Puis sans trop faire attention à ce qu'il venait de dire, je portais mon attention un peu plus précisément sur l'endroit où nous étions. Une station service. Tyler se gara devant celle-ci et m'invita à prendre un café. Je devais bien admettre que ça ne me ferait sûrement pas de mal... Je sortis de la voiture et suivis le garçon à l'intérieur, en saluant de la tête, mais il ne fit pas attention à nous. Bastardo. Je me retrouvais ensuite fascinée par le gobelet se remplissant de café, avant de le voir devant moi. Je le pris en adressant un sourire amical à Tyler.

« Merci. C'est vrai que c'est sans doutes mieux de boire du café que de l'alcool ce soir... Comment ça se fait que tu n'ai pas bu d'ailleurs ? » Question qui m'intéressait vraiment, puisque la soirée avait quand même bien commencé (enfin... elle avait duré avant que l'on ne parte, je ne parle pas de l'ambiance...) J'attendis que Tyler ait également son gobelet avant d'aller nous installer à une table haute. Un peu de répit et de calme. Tyler avait bonne mine pour quelqu'un qui était allé en soirée, je n'osais pas imaginer ma tête, même si je n'avais pas fait grand chose... « J'espère aussi... je doute qu'on les retrouve vraiment malheureusement, c'est dommage que l'on ait pas plus d'informations sur eux... » Puis je réfléchis un instant aux rares personnes avec qui j'avais parlé jusqu'ici, depuis mon arrivée à Blackwell. Mon regard fut assez évasif avant que je ne tende mon gobelet vers celui de Tyler, en le regardant dans les yeux avec un petit sourire. « A notre petite épopée nocturne ! » Il fallait bien trinquer à quelque chose. Qui sait, peut-être que nous ne nous reverrions plus ou reparlerions plus après ce soir, mais cette soirée resterait là. C'était quand même quelque chose de passer du temps avec quelqu'un, surtout quand il s'agit d'une première rencontre. Mais alors que je songeais à tout ça, j'eus comme un espèce de flash. « Tu ne serai pas en première année d'art par hasard ? Je crois qu'on a cours ensemble... Enfin, on est nombreux et il y a un peu plusieurs classes, je n'ai pas encore très bien saisi le concept de l'académie... mais je crois qu'on s'est déjà croisés. »

Après, je me trompais peut-être, mais au pire des cas, j'en apprendrai plus sur mon interlocuteur. Puis ça ne me dérangeait pas justement. J'étais un peu en mode ours, tendant un peu vers la fatigue due à l'alcool et à la soirée, mais sans doutes aussi à toutes ces pensées sur cette fille. Je ne connaissais personne - ou en tous cas n'avait pas de numéro - susceptible de nous éclairer sur la situation. Je soupirai légèrement avant de boire quelques gorgées de café. Il n'avait pas un goût terrible, sûrement à cause de la machine, mais je fis comme si de rien n'était, appréciant la générosité et gentillesse de Tyler, qui me l'avait quand même payé. En temps normal, j'aurai sans doutes grogné un peu, ou aurait râlé. Mais là en l'occurence, ça allait dans l'ensemble. J'avais l'impression que malgré tout, ça se passait bien entre nous. Peut-être que dans le fond, on allait devenir de très bons amis. Ou ne jamais vouloir reparler de cette soirée et simplement s'ignorer pendant les années à venir. Je ne m'en souciais pas trop, y pensant simplement. Le vendeur nous fixa quelques instants, comme si lui-même se demandait ce qu'il faisait là. Je le fixais à mon tour avec un regard noir, sans m'en rendre compte, puis je reposais les yeux sur Tyler. « C'est triste quelque part de devoir essayer de les retrouver, mais ça reste plus intéressant que la soirée du "Vortex Club"... J'espère qu'ils n'organisent pas toutes les soirées, sinon je pense que je préférerai encore m'enfermer dans ma chambre à dormir. Les soirées, soit on y va seul et on ne fait aucune vraie rencontre intéressante, soit on rencontre des gens qu'on oublie vaguement après, soit on y va avec des amis et on reste scotchés à eux... il faut savoir trouver le juste milieu et être aux bons endroits aux bons moments j'ai l'impression. » J'avais dit tout ça non sans quelques fautes de prononciation, mais j'espérai que ça resterait compréhensible pour Tyler... Puis son avis m'intriguait aussi.



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Lun 24 Sep 2018 - 16:21
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« Pour la simple et bonne raison que je conduisais après ! » répondis-je à Graziella en souriant en jetant un bref coup d’œil autour de nous. Nous étions les seuls clients et malheureusement pas les plus intéressants. « Je n'avais pas spécialement envie de sortir ce soir, mais mon père m'a un peu forcé ! » avouais-je par la suite en tournant la tête vers la jeune femme « Et, comme je ne voulais pas rentrer trop tard, je me suis dit que ça ne serait pas une bonne idée de boire ! ». A vrai dire, j'avais quitté le seuil de la maison sans me douter de la tournure qu'aurait pris cette fameuse soirée. Mais c'était une chance que je n'avais rien consommé, sinon il nous aurait été impossible de les suivre, même si au final notre plan était tombé à l'eau.
Ainsi donc Graziella était italienne. J'aurai du m'en douter, car à présent, cela paraissait clair comme de l'eau de roche. Son petit air de campagnarde était rafraîchissant, bien que je préférais éviter de le lui dire, au risque qu'elle ne le prenne pas pour un compliment. Néanmoins, elle n'était pas comme les filles que j'avais l'occasion de rencontrer. Peut-être que cette soirée marquerait le début d'une belle amitié ? Malgré les circonstances un peu lugubre qui nous réunissais.

L'étudiante leva son gobelet comme elle aurait levé une pinte de bière, tenant visiblement à ce que l'on trinque. Bien que je ne comprenais pas trop la démarche, je levais à mon tour le mien, les laissant ainsi s'entrechoquer légèrement, renversant une petite goutte sur la table entre nous. Je ne le réalisais pas encore tout à fait, mais nous venions de signer un pacte invisible qui nous liait à présent d'une certaine façon. Nous étions les témoins de quelque chose qui nous dépassait et que nous comprendrons peut-être jamais.

« Tu as bonne mémoire ! » pouffais-je en ébauchant un sourire, incapable pour ma part de me souvenir si je l'avais déjà croisé « Faut dire que je ne suis pas le genre de garçon que l'on oublie de si tôt ! ». En vérité, j'étais terriblement banal, si bien qu'il était fort probable que mes anciens camarades de classe se rappellent vaguement de moi. Laissant de côté la plaisanterie, j'écoutais ensuite Graziella me parler de la soirée. J'étais plutôt d'accord avec elle, celle-ci n'avait pas été très mémorable. Comme elle l'avait si bien dit, c'était limite si notre petite escapade n'était pas plus juteuse, bien qu'il n'y avait rien de drôle derrière cela. « Si j'ai bien compris, le Vortex Club est juste le groupe le plus populaire de l'école, mais d'autres clubs feront d'autres soirées. Enfin, j'espère... » expliquais-je en me demandant si l'absence d'alcool ne m'avait pas empêché d'être dans l'ambiance, bien que je trouvais cela débile de boire juste pour m'amuser « Mais je suis d'accord avec toi, il faut un juste milieu. Je pense que la soirée est bonne en fonction des gens avec qui tu es, de la musique, de l'ambiance général, etc. C'est un tout ! ».
Constatant que l'heure tournait, je finis d'une gorgée mon gobelet de café qui avait tiédi un peu trop rapidement, me laissant un arrière goût amer et froid dans la bouche. « On s'y remet ? » proposais-je en regrettant que mon téléphone soit déchargé, sinon j'aurai été sur youtube pour retrouver le bruit de la sonnerie des Totally Spies lorsqu'elles ont une mission.

On retourna alors à la voiture. Ce petit break m'avait fait du bien, je me sentais à présent un peu moins tendu, plus léger, bien que je n'avais que fait d'écarter le problème pour ne pas qu'il me préoccupe l'esprit l'espace de quelques minutes. L'hôpital n'était pas loin et je ne craignais pas de me perdre, vu tous les panneaux qui nous indiquaient la route à suivre. J'allumais très faiblement la radio, laissant du jazz en bruit de fond histoire que le silence ne gêne pas ma coéquipière. « Ainsi donc tu es en art toi aussi. Tu as une spécialité en particulier ? Tu sais déjà vers quoi tu veux te tourner après ? » Toutes mes questions me fit sourire, j'avais l'impression à présent de la harceler. « Je te réponds à l'avance : je n'ai aucune idée de ce que je veux faire après... ». Cette fois-ci, je laissais échapper un rire, à la fois amusé et nerveux. Je n'étais décidément pas logique comme mec, mais qu'importe.

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Mar 25 Sep 2018 - 3:59
Eddie Abolick
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C'est vrai qu'il était venu en voiture, il devait loger chez ses parents, en ville. Au moins il n'était pas bête au point de boire avant de prendre le volant. J'eus un rire nerveux lorsqu'il avoua avoir été forcé de sortir. Moi mon père et mes frères ne préféraient pas que j'aille en soirées, comme si j'étais quelque chose de précieux à protéger. J'étais juste la seule fille en dehors de ma mère, et sous prétexte que j'étais née sous le mauvais sexe, j'héritais d'interdits qui étaient autorisés à tout adolescent et jeune adulte "normal" alors que mes frères faisaient partie de la mafia depuis des années. Quelle ironie. « Au moins tu as bien fait d'avoir prit ta voiture... puis je pense qu'on ne loupe rien à la soirée de toutes façons. » Tyler attendit quelques secondes avant de trinquer avec moi. Peut-être que ça ne se faisait pas trop aux Etats-Unis. On trinquait beaucoup chez nous. Je tentais de finir mon café rapidement, sentant qu'il devenait déjà un peu froid, plissant le nez en sentant le goût de celui-ci. Bon, au moins ça devrait me requinquer un peu, et Tyler aussi. Je ne savais pas si sa réplique suivante était ironique, concernant le fait que l'on ne l'oubliait pas de si tôt. Etait-il particulier ? Avait-il un trait de caractère spécial, un handicap, une chose en plus qui le différait des autres ou le rendait assez différent ? Ne sachant pas comment réagir, je me contentais de baisser les yeux vers mon gobelet avec un léger sourire. J'estimais que Tyler était quelqu'un de bien, à première vue, aussi je n'allais pas trop chercher à comprendre si sa réplique était ironique ou non. En tous cas, il était gentil. Il raconta ensuite que le Vortex Club était le club le plus populaire de l'école, mais pas le seul. En y réfléchissant bien, il avait raison... Je m'étais bien inscrite pour le club de théâtre d'ailleurs.

« Oui, tu as raison... Je crois que j'ai du croisé le groupe des gens qui sont friands du paranormal tout à l'heure. ça a l'air plus intéressant qu'une potentielle future soirée du Vortex Club... mais bon. C'est gratuit. Enfin, je crois, je n'ai rien payé et je ne paierai pas pour ça. » Il ne manquerait plus que ça, tiens. J'étais bien d'accord avec ses propos concernant les soirées en tous cas. Finalement, nous partions de la station service - sans dire au revoir au type, qui cette fois-ci nous calcula - et je me contentai de le regarder avec un regard d'ours affamé avant de sortir. Il me fixa un instant à travers la vitre de la station service. S'il me regardait encore longtemps, j'allais sortir ma bombe. Lacrymogène, bien-sûr. On ne me prenait pas pour une conne moi. On ne me regardait pas mal. On ne me jugeait pas. Le jugement était réservé à Dieu. Je serrai la croix que je portais à mon cou tout en rentrant dans la voiture, et en attachant ma ceinture, puis soupirai légèrement. Je fus un peu plus détendue en entendant la radio, ça permettait de ne pas laisser une ambiance trop silencieuse dans la voiture. Tyler reprit ensuite la parole, tandis qu'il prenait visiblement le chemin de l'hôpital. « Oui, j'ai hésité entre prendre une spécialité en musique ou en cinéma, mais j'ai préféré me tourner vers le théâtre... j'aime bien l'idée de jouer devant un public, de faire vivre des émotions aux gens, de voir leur réaction. ça ne m'empêche pas de faire de la musique de mon côté de toutes façons... » J'allais lui retourner la question, mais avant que je ne puisse le faire, il m'avoua ne pas savoir quoi faire plus tard. ça me fit rire également, je trouvais que finalement, il y avait une sorte de bon feeling entre nous. C'était agréable.

« Je ne sais pas pour plus tard. Je ne suis pas sûre de pouvoir choisir ce que je veux, mais j'aurai aimé lier la musique d'un côté, avec le théâtre de l'autre. Pas du type Broadway, mais faire les deux. Séparément. Broadway ne m'attire pas du tout, les américains en font beaucoup trop des fois je trouve... en Italie, on se contente du théâtre quand on aime ça, et on y voit de tout. » Je pensais notamment à Romeo Castellucci, un grand metteur en scène italien. Nous nous rapprochâmes alors d'un grand bâtiment blanc, qui semblait visiblement être l'hôpital. « Tu as des activités artistiques ou autres quand même, ou choisi ta spécialité toi ? Ou même rejoint un club ? » Tyler chercha une place pour se garer, du côté des urgences, puis nous descendîmes de voiture. Un frisson me parcourut l'échine, et je rangeais ma croix dans mon débardeur, en rejoignant Tyler. Je le suivis en direction des urgences, essayant de repérer rapidement sur le parking, une voiture similaire à celle que l'on avait vu. Rien. En rentrant dans la salle des urgences, je partis sans gêne voir globalement tous les gens qui patientaient en les analysant un par un. Ce qui valut quelques regards noirs, des réflexions, etc. Comme si ça m'intéressait. Je revins finalement vers Tyler. « Personne ne leur correspond dans la salle d'attente... J'ai assez peu d'informations sur leurs physiques pour faire leur description aux.. gens qui travaillent ici. Tu te souviens d'eux un peu ? Sinon il va falloir chercher ailleurs... »


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Mer 3 Oct 2018 - 12:44
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En effet, il était peu probable que nous étions en train de louper quoique ce soit de la soirée. J'espérais néanmoins que les prochaines seraient un peu mieux, sinon je risquais de m'ennuyer plus vite que je le pensais dans cette ville. Quoique les événements de ce soir remettaient en question ma pensée. Après tout, je ne m'étais pas imaginé en train de passer ma soirée à investiguer sur un possible enlèvement avec une fille que je venais tout juste de rencontrer. Au fond de moi, je doutais que l'on puisse qualifier cela d'enlèvement, même si certains détails faisaient que l'histoire restait louche et méritait d'être clarifiée. Du moins, il le fallait pour que Graziella et moi puissions dormir sur nos deux oreilles. Mais jusqu'à présent, notre petite recherche n'avait menée à rien, nous n'étions pas plus avancés que lorsque nous avions quittés précipitamment Blackwell. Au final, que nous ayons eus la voiture ou non ne changeait pas grand chose, puisque notre tentative avait été un échec total. Il nous restait l'hôpital, mais j'étais peu confiant sur le fait que nous retrouvions la jeune fille là-bas.

J'écoutais ma nouvelle amie me parler de sa passion pour le théâtre, ce qui eut au moins l'effet de me changer les idées et me détendre un peu -bien que notre petite pause à cette station service m'avait déjà bien aidée-. Du peu que j'avais pu constater ce soir, Graziella me semblait être une jeune femme au tempérament bien trempé. Le genre de personne qui n'hésite pas à dire le fond de sa pensée. Avec un caractère comme le sien, je m'amusais d'avance à l'imaginer sur scène. « Cela promet d'être epic ! » pensais-je en réalisant que j'allais moi aussi avoir des cours de théâtre alors que j'étais un très mauvais acteur.
« Oh tu sais, j'ai vécu à New-York donc Broadway, j'y vais depuis que je suis petit ! » avouais-je à la passagère à côté de moi, tout en souriant d'un air amusé. Je n'étais pas fan des comédies musicales au point d'acheter des albums ou télécharger des chansons sur mon téléphone, mais en bon new-yorkais que j'étais, c'était le genre d'activité que j'aimais bien faire de temps à autre. Au final, je connaissais plus les comédies musicales que les pièces de théâtre. « Gay et friand de Broadway...Tu es un cliché ambulant Tyler ! » pensais-je en laissant échapper un soupire. « Pour l'instant non, je n'ai rejoint aucun club ou quoi. Je préfère attendre que l'année scolaire ait commencé pour faire un peu le tour et voir ce qui serait susceptible de m'intéresser ! » expliquais-je à Graziella alors que nous arrivions à proximité de l'hôpital.

Après que nous nous soyons garés, je remarquais que ma partenaire observait minutieusement les voitures ainsi que les personnes présentes dans l'hôpital. Sa détermination à retrouver le ''couple'' que nous suivions me fit sourire. A cette heure-ci, je n'avais plus trop d'espoir, mais il ne fallait pas pour autant que je me montre défaitiste. Les recherches de Graziella ne donnèrent pas grand chose. Je n'étais pas sûr moi non plus que les miennes débouchent sur quoique ce soit, car je ne me souvenais plus trop non plus de l'apparence des deux étudiants. Cependant, je n'avais pas fait tout ce chemin pour ne pas au moins faire l'effort de me renseigner. « Attend moi en salle d'attente ! » demandais-je à Graziella qui alla s'installer dans un grand espace avec des chaises collées sur une barre en fer, les reliant entre elle comme s'il s'agissait d'un banc. Je me dirigeais alors vers le guichet à l'accueil et commença à demander s'ils n'avaient pas reçu par hasard la visite d'un garçon et d'une fille, donnant à approximativement une description physique. Sans doute fatiguée d'être de garde de nuit, la femme n'eut pas le courage de m'envoyer bouler ou de se montrer peu coopérative du fait que j'étais jeune. Elle tenta alors de me répondre du mieux qu'elle put, sans doute dans l'espoir que je la laisse tranquille, en me disant gentiment que personne avec la description que j'avais donnée n'était venue ici. N'insistant pas, je la remerciais, puis m'en retourna rejoindre Graziella.

« Hurmpf. Ils ne sont pas là je pense ! » déclarais-je en m’affalant sur une des chaises à côté de la jeune femme. Les mains dans les poches, je zieutais la télé à quelques mètres de nous accrochée au mur, passant en boucle des informations régionales. Je réfléchissais en même temps à ce que nous pouvions faire de plus, mais malheureusement je ne voyais pas trop quoi. « Dommage... » soupirais-je finalement sans quitter l'écran des yeux « Je m'étais préparé à l'avance à dire : Bravo Scooby-Doo, un autre mystère de résolu ! Mais visiblement, cela n'arrivera pas à ce soir... ». Je finis par ébaucher un sourire las, puis me redressa sur mon siège avant de lancer à Graziella : « Viens, je vais te raccompagner ! ». On retourna en silence à la voiture et je me rendis compte que je ne savais absolument pas où je devais déposer ma complice. Je la regardai alors avec de gros yeux en attendant qu'elle me livre l'information.

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Jeu 18 Oct 2018 - 3:54
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Tyler alla voir quelqu'un pour avoir des informations, tandis que j'allais m'installer dans la salle d'attente, le plus loin possible des autres gens. Brrr. Les gens. Je les dévisageai cependant chacun à leur tour, avant de me rendre compte que certains avaient vraiment l'air mal. Je finis par regarder par terre ou au plafond, sur les murs, faisant mine de rien. C'était dur de ne pas dévisager tout le monde. Ils étaient là, et ils bougeaient un peu, j'avais besoin de les regarder. Mais je devais me retenir, on était quand même aux urgences. Puis enfin, Tyler revint vers moi. J'allais me lever mais il venait de s'asseoir à côté de moi. Je me tournais vers lui pour éviter de voir les gens nous dévisager à leur tour. Quel manque de respect de leur part... Tyler était quelqu'un de normal après tout ! Je m'étais un peu doutée qu'en effet, ils n'étaient pas là, et je supposais que ça ne servait plus à rien d'insister. Nous avions perdu leur trace. Un peu déçue et confuse, je finis par soupirer.

« Au moins on ne pourra pas dire qu'on aura pas essayé... L'un commtre l'autre, et à deux. J'imagine qu'on saura peut-être un jour ce qui est arrivé, avec un peu de chance. Et que ça va bien. »

Bien-sûr, nous étions loin de nous imaginer quelles horreurs s'apprêtait à vivre la jeune femme. Ce qu'elle vivait sans doutes déjà. Alors nous sommes partis, retournant sur le parking. Je suivis Tyler, ne me souvenant déjà plus de laquelle était sa voiture. J'avais les yeux partout, comme pour vérifier que personne l'allait nous sauter dessus, puis je me mis à rire comme une imbécile. J'avais quand même bu, donc j'étais "loin" dirons nous, d'être parfaitement lucide. Ce que je faisais ne servait donc à rien. Je finis par aller du côté passager en regardant Tyler par-dessus la voiture. Je le fixais alors également avec des yeux ronds, ayant oublié où j'habitais... Après quelques minutes de silence, je finis par me rappeler que j'étais à Blackwell... Ce fut sûrement gênant, mais comme j'avais essayé de retracer ma vie et mes pensées et la soirée dans ma tête, je n'avais pas vu le temps passer.

« Hm. Tu peux me raccompagner sur le campus ? Je "vis" dans une chambre des dortoirs Prescott. »

Puis Tyler ouvrit la voiture et j'entrais, m'installant et mettant ma ceinture, avant de fixer le pare-brise. J'étais pensive, mais à vrai dire, je pensais à des futilités. J'avais faim et soif. Je devrais sûrement passer cambrioler un distributeur ou voir si je n'avais pas quelques trucs dans ma chambre à manger et boire.

« Au fait, tu habites en ville toi du coup ? Comme tu es venu en voiture à la soirée... »

C'est vrai que je ne voyais pas trop l'utilité pour les gens "vivant" sur le campus, d'avoir leur voiture sur le parking, qui ne devait pas trop servir. Mais j'étais assez studieuse, donc je ne sortais pas forcément normalement, durant les soirées précédant les cours du lendemain. Mais je n'étais pas non plus contre sociabiliser, voir des gens, traîner, etc. Je me demandais d'ailleurs si je ne venais pas simplement de me faire un ami, avec cette petite "mission" qu'on s'était automatiquement fixés tous les deux. Puis je me demandais ce que Tyler allait faire de son côté, une fois chez lui. Je tournais la tête vers lui.

« Tu sais ce que tu vas faire en arrivant chez toi ? Moi je crois que je vais faire un tour au distributeur et que je vais me laisser tomber dans mon lit... J'espère que la soirée ne durera pas trop longtemps. Si il y en a qui arrivent tard et foutent le bordel dans le dortoir, je vais me réveiller. Si je me réveille, ça va chier pour elles. »

On me réveille pas moi. La première qui me faisait chier ou claquait une porte ou qui foutait le bordel, elle se prendrait soit un objet dans la face, soit une gifle, soit elle allait m'entendre grogner. Une fois que je suis réveillée, je ne me rendors pas facilement, donc on ne me réveille pas. Point barre. Si j'ai fini de m'amuser, les autres aussi. On se couche et on la ferme, c'est comme ça. Puis après quelques minutes de route, nous arrivâmes enfin sur le parking. La soirée était encore... là. Le premier qui oserait vomir à côté de moi ou me parlerait avec de l'alcool plein le nez, il se retrouverait dans le vomi du premier mec. Je restais quelques secondes dans la voiture arrêtée avant de me retourner de nouveau vers Tyler.

« Merci de m'avoir laissée venir avec toi. Heureusement, c'était pas prévu, mais au moins j'imagine que pour ma part, j'aurai passé une meilleure soirée en ta compagnie qu'avec celle des gens de la soirée. En espérant que la prochaine soirée se passe mieux et qu'on s'y sente vraiment mieux ! Et merci de m'avoir ramenée aussi... au moins on sait où on termine la soirée... J'espère qu'on aura des nouvelles des deux autres. Enfin, il faudra déjà qu'on les reconnaisse... »

Je me rendis aussi compte que j'avais zappé quelques trucs que Tyler m'avait dit durant la soirée, mais j'étais trop fatiguée pour me souvenir de tout. Aussi j'attendis un peu, qu'on se dise au moins au revoir avant de partir du véhicule. Je devais me préparer à passer à travers les pignoufs de la soirée.


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Ven 19 Oct 2018 - 11:55
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J'avais remarqué la façon étrange qu'avait Graziella d'observer les gens. Si j'avais été une des personnes de la salle d'attente, sans doute aurais-je été mal à l'aise de subir les regards de la jeune femme. Mais ce petit air de ''je vais tous vous tuer misérables humains'' m'amusait beaucoup. Graziella me donnait l'impression d'être une personne très intéressante et j'étais curieux de découvrir qui elle était vraiment sous sa carapace. « Oui, un jour peut-être... » répondis-je alors que l'on se dirigeait vers la voiture. Dans le fond, j'étais un peu angoissé à l'idée que l'on ne sache pas réellement ce qui s'était passé et j'espérais grandement que l'on puisse éclaircir cette affaire. Mais j'avais le sentiment que nous n'étions pas prêts de découvrir la vérité, si ce n'est jamais. Étant curieux, ne pas avoir toutes les informations me démangeait. Graziella m'indiqua qu'elle avait une chambre dans le dortoir du campus, chose à quoi je hochais la tête tout en souriant avant de monter dans le pick-up couleur rouille. « Je n'ai pas encore eu l'occasion de visiter les dortoirs, il faudra que j'y fasse un tour un de ces quatre ! » dis-je ensuite alors que j'attachais ma ceinture, réalisant que ma phrase était peut-être un peu bizarre. J'espérais que Graziella ne s'imagine pas que j'attendais qu'elle me propose à venir voir sa chambre ou je ne sais quoi. Ou encore qu'elle se demande pourquoi je voulais visiter les dortoirs, ce qui était dans le fond un peu creepy sur les bords.

On se mit alors en route et les premières minutes du trajet se firent en silence. Que ce soit ma partenaire ou moi, nous étions tous les deux perdus dans nos pensées. Il faut dire que nous étions à une heure avancée de la nuit, j'étais moi-même fatigué même si nous avions pris un café à peine une heure auparavant. Et puis cette étrange histoire nous plongeait dans le doute.
Graziella décida de rompre le silence pour me demander où j'habitais, chose à quoi je répondis : « J'habite chez mon père dans un quartier résidentiel à quelques minutes du centre-ville. Ma maison est à la lisière de la forêt. Moi qui adore me promener dans les bois, c'est plutôt sympa comme cadre. Mais ouais, sans ma voiture ça serait un peu compliqué pour se déplacer, même s'il y a le bus... ». Mon interlocutrice semblait à présent d'humeur bavarde, ce qui ne me dérangeait absolument pas, au contraire. La voir ouvrir autant la bouche me faisait rire, étant donné que nous ne nous connaissions que depuis quelques petites heures. Mais à présent, la glace avait fondu et je sentais que nous pouvions désormais faire plus ample connaissance. « Je crois que je vais me prendre une douche et dormir... » ricanais-je en l'écoutant ensuite me raconter ce qu'elle comptait faire en arrivant à Blackwell. Un rire s'échappa de ma gorge lorsqu'elle insinua qu'elle ne ferait pas de quartier si des gens venaient foutre la pagaille dans les dortoirs. « Tu es un vrai ours ! » plaisantais-je en ayant l'image d'un grizzli sortant prématurément d'hibernation.

On arriva peu après à Blackwell. La voiture s'engagea sur le parking et Graziella me remercia de l'avoir raccompagnée. « Mais non c'est normal ! » répondis-je en souriant tout en gardant une main sur le volant « Et puis sans toi, je crois que je me serai bien ennuyé ce soir. Même si j'aurais préféré que l'on se rencontre dans d'autres circonstances... ». Le ton de ma voix c'était légèrement tordu et j'affichais à présent un air sérieux. Chassant ces mauvaises pensées, je me re-concentrais sur la rouquine et lui lança un sourire réconfortant. « Rentre bien et à bientôt ! » lui lançais-je ensuite au moment où elle descendait du véhicule, après que nous ayons échangés nos portables. Je la regardais partir en souriant, ne m'inquiétant pas réellement pour sa sécurité car, même si elle avait clairement bu, elle tenait encore sur ses deux jambes.
Une fois que ma nouvelle amie eue disparue de mon champ de vision, je remis le moteur en route et quitta le campus avec pour seule envie de rentrer dormir. Cette histoire me préoccupait malgré tout et j'allais faire en sorte de la mettre dans un coin de ma tête en attendant.

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