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Life's a gift and I don't intend on wasting it. feat. Isadora

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Ven 31 Aoû - 23:45
Teddy Abolick
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Teddy Abolick
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Ardoise (dortoirs):
Pourquoi j’avais eu cette idée à la con déjà ? Non mais sérieusement, la prochaine fois que je dis que je vais me mettre au sport et que je le fais… Dites moi non. C’est horrible, qu’est-ce qu’on fera pas pour les beaux yeux d’Elijah hein ? Ouais, c’était de sa faute ! C’était lui qui avait proposé qu’on se fasse des joggings tous les dimanches matins ! Et moi, comme un gros imbécile, je m’étais dit que ce serait bien d’essayer de l’impressionner avec mes talents de coureur inexistant ! Donc, histoire qu’ils ne soient plus trop inexistant, j’avais pris la décision d’aller courir un peu aujourd’hui. Et j’avais pas fait plus de quelques mètres que je regrettais déjà. J’allais finir par mourir, ce n’était pas possible autrement.

En plus, intelligent comme je suis, je m’étais dit qu’aller en forêt, ce serait sympa ! Mais la forêt… Elle est sur les falaises et les falaises… Ca monte ! Et déjà que j’étais nul pour courir sur du plat, alors allez courir dans des montés ! Je vous jure, j’étais au bout de ma vie. Même imaginer le beau sourire d’Elijah quand il verrait mes progrès ne suffisait plus à me motiver. La seule chose qui me forçait encore à continuer de courir, c’était ce fastueux pic-nic que j’avais préparé avec amour et qui m’attendais sagement dans mon sac à dos. Ok, il allait plus ressembler à grand chose une fois en haut. Mais tant pis. Tant que j’avais de quoi manger…

Mon objectif était de monter jusqu’au phare et manger là haut en guise de récompense. C’était un bon plan au début. Mais maintenant, j’étais tellement dans la souffrance… Heureusement, j’étais dans ma dernière ligne droite et rien que cette idée arrivait à me maintenir. Plus quelques mètres, allez Teddy, tu peux le faire. Je voyais le phare, je voyais le banc, la falaise et… Oh putain ! Une silhouette au bord mais… C’est moi où elle était bien trop près du bord ! Elle allait sauter ! Non mais non ! Pour le coup, monté d’adrénaline, j'accelerais (enfin comme on peut quand on est déjà mort depuis un bon kilomètre) puis m’approcher de la jeune femme, immédiatement, je passais mes bras autour d’elle pour l’éloigner du bord.

- Faites pas ça ! La vie vaut la peine d’être vécu ! Je vous le jure et je peux vous le prouver !!!

J’étais prêt à lui faire discours sur discours pour la persuader. Et je pourrais même sauter de cette falaise à sa place si ce n’était que ça. Mon dieu, à la tenir comme ça, je me sentais comme Jack dans Titanic. Ophelia aurait été là, elle aurait bien rit je crois. Qu’est-ce qu’elle avait pu me faire chier avec ce film… C’était presque paradoxal que je me retrouve dans une telle situation. En plus la fille était rousse, comme Rose… Et… Par Gandalf ! Mais je la connaissais cette fille ! Mais nooon ! Ca ne pouvait pas être elle ! Ce n’était pas possible ! Allez, du calme Teddy, soit juste un bon héro de tragédie romantique, sauve la vie de cette fille et essaye pas de te faire des idées…
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Dim 9 Sep - 16:41
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Je m'étais levée tôt pour monter au phare ce matin. D'aussi loin que pouvaient me porter les souvenirs, je n'avais jamais eu le vertige et la vue de la falaise m'avait toujours plu. Le paysage, bien que différent, était toujours le même à sa manière. C'était une constante. En venant ici, je pouvais comme voyager dans le temps avec mon esprit. Me mettre au bord ne m'avait jamais effrayée. D'autres craignait glisser, tomber, la chute serait mortelle mais j'avais confiance. J'observais les vagues se fracasser en contrebas, l'eau en mouvement, le reflet du ciel et ses nuages, les rayons du Soleil. Je n'avais pas pris de matériel de peinture, simplement un carnet que je tenais à la main. Avec la petite trousse contenant crayon, gomme et autre nécessaire.

J'allais m'assoir, les jambes dans le vide, lorsque des bruits de pas attirèrent mon attention. Je n'eus cependant pas le temps de me retourner pour voir qui courait si vite en direction du vide, déjà des bras me ceinturaient. Aussitôt, je tentai de me débattre. Je craignis pour ma vie. Que me voulait ce fou ? Je ne pensais pas me faire avoir ici. Même s'il y a cette jeune fille portée disparue... Non, je ne pensais pas être en danger. Irresponsable. Je me débattais comme je pouvais, en grognant, parce que c'était tout ce que je pouvais produire. Comment pourrais-je crier à l'aide ? Comment alerter quelqu'un ? De toute manière, ce serait une chance inouïe s'il y avait quelqu'un d'autre par ici.

« Faites pas ça ! La vie vaut la peine d’être vécu ! Je vous le jure et je peux vous le prouver !!! »

La voix ne m'était pas inconnue. J'arrivais même à remettre le visage derrière cette voix. La surprise me fit cesser toute résistance. Ce ne fut qu'après que j'analysai ce qu'il avait dit. Ne pas faire quoi exactement ? Il avait cru que... Il croyait que j'étais venue ici pour sauter ! Même si mon rire n'était pas sonore, je fus agitée de secousses. Je levai les mains en l'air, comme pour montrer que je me rendais, et attendis qu'il me libère. Désormais à une certaine distance du bord, j'attrapai le téléphone pour lui écrire.

« J'observais la vue, genius. è_é »

Pour contredire le smiley, un sourire amusé étirait mes lèvres. Au moins, ce n'était pas un psychopathe mais un ami qui jouait les héros. Ça partait d'un bon sentiment. Il m'avait quand même fichu une sacrée frousse.

« Mais simple curiosité : comment tu allais le prouver ? :) » 
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Mar 11 Sep - 13:57
Teddy Abolick
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Teddy Abolick
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Ardoise (dortoirs):
J’avais bien sentis que la jeune fille avait essayé de se débattre. Je n’étais pas Monsieur Muscles, mais apparemment j’avais quand même plus de force qu’elle et je réussi à l’éloigner du bord. C’était marrant, parce qu’elle s’était débattu, mais n’avait pas décrocher un mot, si ce n’était des tentatives de cri. Et bien évidemment ce n’est qu’une fois que je réussi à l’éloigner du bord que je compris qu’il s’agissait d’Isadora et la relâchai. Quoique, le fait que je la connaisse ne changeait rien. Peut-être qu’Isa aussi avait des raisons de vouloir en finir. Mais j’étais presque sûr qu’elles ne seraient pas plus convaincantes que mes raisons de la garder en vie ! Attendez, perdre Isadora ? Vous imaginez pas ce que ce monde perdrait !

J’avais à peine rendu à Isadora sa liberté qu’elle sortit son portable pour m’écrire un message. Je ne connaissais pas la langue des signes, et elle le savait donc, ça, c’était le moyen le plus efficace qu’on avait pour communiquer. Vu la tête d’Isadora, elle était visiblement pas très contente de mon intervention. Hey ! Soit un peu plus reconnaissante envers ton sauveur jeune femme, je vous prie ! Elle me tendis alors l’appareil pour m’y laisser lire qu’elle ne faisait qu’observer la vue, avec un petite smiley fâché à la fin.

- Mais t’as pas besoin d’être si près du bord pour bien voir ! C’est dangereux ici Isa !

J’avais l’impression d’être un parent avec son enfant. Et je disais pas ça méchamment d’ailleurs. C’est juste que j’étais un peu stressé. C’est que je m’étais vraiment inquiété pour elle. Je n’aurais vraiment pas voulu qu’elle saute ou juste tombe dans le vide. C’était d’ailleurs parce qu’un accident est vite arrivé ici que je venais rarement jusqu’en haut de cette falaise. Puis aussi parce que ça montait salement par ici.

Isadora récupéra son portable et se remit à me taper un nouveau message. Je crois qu’elle n’était pas si énervée que ça en fait. Malgré la petite pique et le smiley à la fin de son dernier message. Cette fois-ci, elle voulait que je lui dise comment j’aurais pu lui prouver que la vie vaut la peine d’être vécu. Je lâchais un rire embarrassé en passant ma main sur ma nuque.

- Haha ouais euh…. Ben je sais pas trop en fait. J’ai dit ça sur le coup. Je crois que j’aurais sans doute improvisé un discours sur la vie, l’amour, la joie, la bouffe et tout ça quoi…

Je pense que ça aurait aussi dépendu de ce qu’elle m’aurait dit. Enfin les raisons qui l’aurait poussé à venir jusqu’ici.

- Mais quand même, qu’est-ce que t’es venue faire ici ? Tu vas pas me dire que c’était juste pour la vue ? Sérieusement, vu la montée qu’il faut se taper pour venir ici, autant aller sur google image, c’est plus direct et moins crevant.

Isadora était une artiste, je le savais vu qu’on s’était rencontré un soir où elle était à un vernissage d’une exposition et donc on en avait pas mal parlé. Et les artistes, ils font toujours des trucs bizarres. Ok, moi aussi j’étais un artiste techniquement parlant. Mais en musique on avait pas franchement besoin de sortir de notre studio pour composer. C’était bien de le faire, d’aller chercher de l’inspiration ailleurs. Mais concrètement, je n’avais pas besoin d’un paysage particulier en face de moi quoi. Cependant, sur le coup, je n’avais pas du tout envisagé cette possibilité pour Isadora.
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Dim 16 Sep - 13:07
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Teddy lut rapidement le message et me répondit aussitôt que je n'avais pas à m'asseoir si près du bord. Comment quoi c'est dangereux. Sa réponse sonnait beaucoup comme des remontrances que ferait un parent à son enfant, ce dont je n'avais pas vraiment besoin. Je savais que c'était risqué, mais j'étais adulte soit-disant responsable, je pouvais peut-être décider quels risques je souhaitais prendre. Bien que sa réponse m'agace, je n'insistai pas. Il avait eu peur, je ne pouvais pas lui en vouloir pour ça. Je devrais peut-être même l'en remercier ? Quoi qu'il m'avait fait peur aussi, alors chacun sa frousse.

Je repris le téléphone pour lui demander comment il m'aurait prouvé que la vie valait la peine d'être vécu. Cela sembla le mettre mal à l'aise, en témoignaient son rire gêné, et la main qui passait sur ses cheveux. Il m'expliqua qu'il avait dit ça sans avoir rien prévu, ce qui ne m'étonnait pas vraiment. Il l'avait dit sur le coup, tout pour sauver la vie d'une damoiselle en détresse.

« Je crois que j’aurais sans doute improvisé un discours sur la vie, l’amour, la joie, la bouffe et tout ça quoi… »

Je souris plus franchement. J'avais presque envie de lui demander un extrait de cette improvisation, mais préférais l'épargner. Il reprit la parole pour me demander ce que j'étais venue faire sur la falaise. Il ne pouvait apparemment pas croire que j'étais juste venue pour la vue. Ceci dit, ce n'était pas totalement faux. Il arguait que, vue la montée, autant se caler devant Google Image. À ces mots, mes yeux s'écarquillèrent. Comment ? Quelle insulte à cet endroit que de se contenter de photos sur Google Image. Oh je n'avais rien contre l'art de la photographie ! Certaines étaient vraiment magnifiques, et je savais passer du temps à en admirer, à la recherche de l'inspiration, pour référence, ou simplement pour le plaisir visuel. Mais je ne pouvais pas ressentir la hauteur, le vent, les vagues en contrebas aussi bien qu'en faisant le déplacement. Cet endroit m'étais très cher. Je replongeai les yeux vers le téléphone, les doigts volants à la surface.

« La mer n'est jamais la même, la nature change chaque instant, et Google Image n'a que des extraits, par H24. Je préfère faire mes croquis avec la référence en direct que par ordi si je peux. Et l'endroit est spécial, valeur sentimentale, tout ça. »

Je n'étais pas vraiment du style à m'étaler sur les sentiments et les souvenirs. S'il tenait vraiment à en savoir plus, peut-être que je donnerais plus de détails, mais cela ne me semblait pas une nécessité dans l'immédiat.

« Et toi à part me sauver, tu faisais quoi dans le coin, si la montée te rebute tant ? » ajoutai-je à la fin, avant de lui tendre l'appareil.

C'était tout de même un heureux hasard que l'on se croise ici.
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Lun 17 Sep - 23:10
Teddy Abolick
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Teddy Abolick
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Ardoise (dortoirs):
Je crois que j’avais offusqué Isadora en lui disant d’aller sur google image. Ce qui était à prévoir. Non mais à quoi tu pensais Teddy ? C’était mon problème ça, je lançais des conneries et y réfléchissait qu’après avant de le regretter. Je ne voulais pas être méchant hein ! C’est juste que ça sortait tout seul, je ne pouvais pas m’en empêcher ! Pourtant j’essayais de faire des efforts hein ! Bon ok, sur celle là, je n’avais pas trop essayé, j’étais crevé par cette fichue montée et par ce jogging. Je vous jure, ce qu’on ferait pas pour les beaux yeux d’Elijah. Cet homme allait finir par me tuer. Ou tout du moins ce que je ressentais pour lui allait finir par me tuer. Le pauvre n’y était pour rien dans l’affaire. Il ne m’avait jamais demandé de venir faire ce jogging aujourd’hui.

Pourtant, j’étais censé être un artiste aussi ! Mais il faut croire que ce n’était pas parce qu’on considérait la musique comme un art, que cela signifiait que j’avais la “fibre artistique” dans tous les autres domaine. Clairement, je voulais bien admettre que le paysage ici était magnifique, qu’il existait des peintures sublimes, des photo à couper le souffle. Mais j’avais un peu du mal à saisir le concept, je crois que je n’avais pas la même vision que Isadora par exemple. Clairement, mon ouïe était mon sens le plus développé. Et je pourrais passer des heures à écouter le bruit des vagues et en discerné différentes mélodies. Mais je n’avais jamais vraiment fait attention aux couleurs du paysages, changeant selon la position du soleil ou la météo.

- Ok ok ! Je veux bien te croire ! Désolé pour l’affront !

J’avais pas envie de me faire tabasser à coup de carnet à dessin non plus ! Je tiens à ma petite vie figurez vous ! Il y a quelques mois, peut-être que je m’en serais foutu, mais maintenant il était pas question que je laisse Elijah tout seul dans ce monde ! Woh ! Du calme Teddy, tu le connais à peine le mec. Je me fais peur moi-même. Puis comment je pourrais vouloir laisser ma petite-soeur, ma coloc’ et même Isadora, seule dans ce vaste monde hostile ? C’est sûr que c’est pas sûr moi qu’il faut compter pour affronter les menaces, mais j’étais toujours un soutiens en plus, c’est déjà mieux que rien non ? Ok, ok, j’arrête de raconter n’importe quoi, ça va un peu trop loin cette histoire.

C’était un peu gênant comme situation du coup. Mais Isadora se remit à taper sur son portable avant de me montrer son écran. Je lâchais un nouveau rire gêné, je fis signe à Isadora de me suivre et allai m’asseoir sur le banc qui était près de nous, mon sac sur les genoux. J’en avais trop marre d’être debout.

- Ca se voit non ? J’étais venu faire un jogging et… Je me suis dit que ce serait un bon défi que de venir jusqu’ici.

J’ouvris mon sac, découvrant toute mes provisions que j’avais calé dedans avant de partir. C’était un sacré festin que j’avais là.

- Et que ce serait aussi un endroit sympa pour manger un bout. T’as faim ?


Je souris en sortant un premier sandwich et en le tendant à Isadora. Bon, ça ne ferait moins pour moi, mais je n’allais pas la laisser me regarder manger non plus. J’avais aucune idée s’il était l’heure du repas. Mais j’en avais pas grand chose à faire. Pour moi, l’heure de manger, c’est quand on a faim. C’est à dire, pratiquement tout le temps dans mon cas.
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Mer 24 Oct - 21:29
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En lisant mes explications, Teddy comprend que sa remarque était un affront à la mer. Oui oui, à la mer en personne ! Enfin, si l'on peut dire que la mer est une personne... En même temps, je comprends. Je comprends qu'il ne comprenne pas. Il n'a pas besoin de support visuel lui. Il est musicien, alors il doit plus prêter attention aux sons, aux bruits. Du moins, j'imagine. Il est vrai que je n'écoute pas vraiment les vagues s'écraser contre la falaise, ou le vent qui souffle. Je ne fais qu'observer, ce qui n'est déjà pas mal.

Pour ce qui est de la deuxième partie du message, Teddy rit puis me fait signe de le suivre. Il n'a pas ri parce que ce que je disais était drôle, c'est certain. Il a plutôt l'air... gêné. Qu'est-ce qu'il y a de honteux là-dessous ? Une fois assis sur le banc le plus proche, il me répond.

« Ça se voit non ? J’étais venu faire un jogging et… Je me suis dit que ce serait un bon défi que de venir jusqu’ici. »

J'acquiesce. Effectivement, s'il est venu jusqu'ici en courant, ça fait un bon défi. Pourtant je suis surprise. Je le savais musicien, donc artiste, fêtard aussi, mais pas sportif. Pas du tout, même. Teddy ouvre son sac, laissant voir au passage des victuailles appétissantes... Surtout quand on a déjà un petit creux.

« Et que ce serait aussi un endroit sympa pour manger un bout. T’as faim ? » demande-t-il alors qu'il me tend un sandwich.

Les yeux grand ouverts sous la surprise, je lui signe un "Merci" avant de saisir l'offre. Je mords paupières fermées pour mieux me concentrer sur le goût. Quand on mange, on savoure. Puis je les rouvre et rattrape le téléphone.

« Le signe, c'était "merci". Au cas où. Et je ne savais pas que tu courrais ! »
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Dim 11 Nov - 12:43
Teddy Abolick
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D’un sens, ça m’embêtait de devoir partager le pique-nique que j’avais prévu pour un, mais d’un autre côté, je n’allais pas égoistement laisser Isadora me regarder manger. Il y a des limites au culte de la faim et de la boustifaille quand même. Il me semblait avoir lu quelque part que la nourriture semblait toujours meilleure quand on la partageait avec quelqu’un. Je sais pas si c’était vrai, mais c’était à coup sûr toujours plus sympathique de manger à plusieurs que tout seul. Puis si les situations avaient été inversée j’aurais râlé qu’Isadora ne veuille pas partager ne serait-ce qu’un bout de sandwich avec moi.

Et je me plains alors que j’avais de quoi nourrir tout un régiment dans ce sac. En même temps, je me connaissais. Je mangeais déjà beaucoup en temps normal. Alors je vous laisse imaginer après avoir fait du sport. Bref, j’ouvris mon sac/garde-manger tendant un sandwich à Isadora avant d’en sortir un deuxième pour moi. Non, vous inquiétez pas, j’en avais encore trois en réserve. Isadora commença à manger avant de me taper un nouveau message sur son portable.


- Haha, j’avais compris t’inquiète… j’ai quand même retenu quelque truc… regarde…

Attention, Teddy en action, je lui signais un “de rien” en retour. Isadora m’avait appris quelques trucs il y a longtemps et je vous avoue que j’avais passé pas mal de temps sur internet à faire des recherches sur le sujets aussi. J’étais vraiment déterminé à apprendre la langue des signes, mais j’avais fini par abandonné en côtoyant moins Isadora. Evidemment qu’elle avait été ma motivation pour apprendre. Et mine de rien j’avais quelques bons restes.

- Et ouais moi non plus je pensais pas aller courir un jour… Mais un peu d’entrainement fait de mal à personne !


Rien qu’en le disant je réalisais à quel point je n’étais pas crédible. Teddy, l’homme le plus paresseux de la création qui dit que le sport n’est pas une mauvaise chose, laissez-moi rire. Je suis sûr que même Isadora ne gobait pas ça.

- Ouais bon ok… C’est pas pour le plaisir de courir que je fais ça. Je suis pas devenu maso, tu crois quoi. En fait, c’est à cause d’un de mes collègues. Le courant passe plutôt… et même super bien. Et il m’a proposé qu’on aille courir ensemble le week end et j’ai pas pu lui dire non.

Je marquais un pause pour attendre la réaction d’Isadora et manger une nouvelle bouchée de sandwich avant de reprendre :

- Quoi ?! Me juge pas ! Tu verrais le gars, tu comprendrais, il est trop sexy pour qu’on lui refuse quoique ce soit…

Puis je suis un homme faible. Isadora devait le savoir, j’étais incapable de dire “non” de toute façon. Alors si en plus mon interlocuteur avait de beaux yeux…
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Mar 11 Déc - 22:33
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En lisant le message, Teddy rit. Il me dit avoir compris, ce qui ne m’étonne pas tellement. Puis, pour prouver qu’il a retenu plus d’une expression, il me signe « De rien. », ce qui provoque un grand sourire chez moi. C’est un peu une grande preuve d’amitié, quelqu’un qui retient des signes. Ce n’est pas grand-chose, pourtant… c’est quand même important. Je ne peux pas parler, donc les signes sont ma première langue en expression. Alors quelqu’un qui apprend ma langue, qui en retient des bouts, ça fait plaisir. Surtout après qu’on se soit perdus de vue : on n’échangeait plus que par sms ! Je ne sais pas s’il a côtoyé d’autres personnes sourdes ou muettes pendant ce temps, j’en doute un peu.

En ce qui concerne la course, il me confie n’avoir jamais pensé qu’il irait courir un jour.

« Mais un peu d’entrainement fait de mal à personne ! » ajoute-t-il.

Je hausse un sourcil. Vraiment ? Il s’est réveillé avec cette réalisation en tête ? Je ne me sens absolument pas coupable de mettre en doute cette explication. C’est juste… Ça ne colle pas au Teddy que je connais. Mais alors pas du tout.

« Ouais bon ok… reprend-t-il. C’est pas pour le plaisir de courir que je fais ça. Je suis pas devenu maso, tu crois quoi. En fait, c’est à cause d’un de mes collègues. Le courant passe plutôt… et même super bien. Et il m’a proposé qu’on aille courir ensemble le week-end et j’ai pas pu lui dire non. »

Cette explication a le mérite d’être plus crédible ! Par contre, elle me fait rire. Le courant doit vraiment passer très bien pour que Teddy se mette au sport pour cet homme. Je monte la main à la bouche pour éviter que la bouchée ne s’en échappe dans mon rire.

« Quoi ?! Me juge pas ! Tu verrais le gars, tu comprendrais, il est trop sexy pour qu’on lui refuse quoique ce soit… »

Voilà qui est intéressant dites donc ! De quelques mouvement de mains, je lui signe « Puis-je voir ? ». S’il a retenu « Merci / De rien », il saura comprendre cette phrase. Le « peux » montre la question, « je » et « voir » sont instinctifs. Je veux dire par là que même quelqu’un qui n’y connaît rien à la langue des signes voit ce que ceux-là signifient.
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