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Feelings I can't fight (Peter)

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Ven 17 Aoû - 18:05
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Feelings I can't fight


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J'ai pris le risque. Je ne sais pas exactement si je m'attends à quelque chose en particulier, je pense qu'il y peut presque autant y avoir un rejet délicat de sa part comme une réciprocité. Peut-être même qu'il a comprit depuis mon arrivée que je parlais de lui sans même m'en rendre vraiment compte ? J'ai cependant l'impression que j'ai suffisamment capté son regard pour sentir quelque chose entre nous, j'ai l'impression que le temps s'est à la fois arrêté et qu'il s'est allongé. Comme si je ne saurais jamais ce qu'il allait advenir de la suite. Puis je sens ses mains dans mon dos et dans mes cheveux, et inconsciemment ou automatiquement presque, je passe une main autour de son cou et l'autre attrape son pull pour le garder près de moi. Je ne réalise pas encore, envoûtée par notre baiser, et je peux dire dès à présent que je la vois, cette différence. Celle qui consiste à aimer quelqu'un qu'on embrasse et qui semble bel et bien nous aimer en retour. C'est spécial, inattendu, presque magique. Je ne pense plus à rien, concentrée sur le moment présent, sur lui, sur nous. C'est sans doutes le meilleur baiser que j'ai pu partager dans ma vie, et j'ai le soulagement de penser que ce ne sera pas le dernier, et pas avec quelqu'un d'autre. Lorsque notre baiser prend fin, je garde un instant les yeux fermés, la respiration légèrement saccadée. Je tente de calmer mes émotions et mon coeur qui bat de plus en plus fort, et je la sens. Cette chaleur dans mon bas-ventre, et je crois que ça a aussi un rapport avec l'amour. Je n'ai tout à coup plus peur, plus d'angoisses, je me sens littéralement en sécurité et à ma place dans ses bras, et je passe mes deux bras autour de son cou, sur la pointe des pieds, collée à lui qui me sert d'appui et m'empêche de tomber. Il pose son front contre le mien et je souris de nouveau. Je lui répond sur le même ton. « Il faut croire que tu m'as eu en parlant du poète et de prendre le risque... Bien que je t'avoue que je n'aurai jamais imaginé que la soirée se déroulerait ainsi lorsque je suis arrivée. » Je reprends encore un peu ma respiration, me mettant également à rire. Je me sens si bien, tellement bien, peut-être même trop, si c'était possible. Je glisse ma tête près de la sienne pour la déposer sur son épaule, humant son parfum et déposant un baiser dans son cou et sur son épaule. Je l'aime. C'est réciproque. Je profite du moment et reste ici quelques instants avant de reprendre la parole. « Est-ce-que tu penses que ça nous aidera mieux à danser le tango, maintenant que la tension est descendue ? » Je recule la tête pour le regarder, l'air taquin et avec un grand sourire. J'aurai pu me perdre dans son regard et dans ses bras, mais je sentais bien que tout ça, ce n'était que le début - ou plutôt la suite - de quelque chose. Quelque chose de précieux et de beau, de pur et de naturel. Il m'aura fallu toutes ces années pour en arriver là, mais je ne regrettai rien. Je descends mes mains sur son pull, et me remet sur mes pieds un instant. Heureusement que j'avais mis des talons, je remarquais presque uniquement à ce moment à quel point il était grand. « Tu as retrouvé le DVD d'ailleurs ? » J'étais un peu perdue et ne savait pas quoi dire, comme si j'étais dans un état second, mais qui me gardait calme. J'étais apaisée, et ça faisait un bien fou. Je lui caressais la joue en me redressant de nouveau pour l'embrasser, avec peut-être - malgré tout - un peu trop de fougue et d'envie. Je ne pouvais pas contrôler ce que je ressentais et faisais, j'étais... J'étais sans doutes là où je devais être. Peter aussi. « Aussi... désolée de ne pas avoir comprit plus directement ce que tu me disais, comme quand tu as dit tenir énormément à moi... mais c'est réciproque. C'est pour ça aussi que j'avais peur. Le doute. »

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Sam 18 Aoû - 1:01
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« Est-ce-que tu penses que ça nous aidera mieux à danser le tango, maintenant que la tension est descendue ? » 

Je ris et la regarde après qu’elle ait reculé sa tête. Quand vous rencontrez Ophelia pour la première fois, ça vous chamboule votre monde. Quand vous tombez amoureux d’elle, ça le bouleverse complètement. Quand elle vous aime, et qu’elle vous regarde comme ça, tout se remet en place pour former quelque chose de plus extraordinaire encore. Un monde avec elle.  Ma main qui était dans ses cheveux est à présent au niveau de sa nuque, et je lui caresse distraitement la joue avec mon pouce.

« Tu n’as pas idée. Je me demandais sérieusement comment j’allais faire pour passer inaperçu en dansant le tango avec toi. Le DVD hem… Je me demandais justement si je ne l’avais pas prêté à ma tante Meg. Ou si j’ai accepté de lui prêter et qu’elle l’a pris sans que je ne le vois. Ou si elle me l’a piqué sans me le dire. Ou si à la base c’était le sien et que je lui ai rendu… Ou – enfin bref. »

Cette fois c’est elle qui m’embrasse, et cette fois le baiser est beaucoup plus fougueux. Beaucoup. Et le premier était déjà pas mal.  (Et je ne m’en plains absolument pas. Je peux faire ça toute la soirée. Même s’il commence à faire très, très chaud.) Je mets un peu de temps à la lâcher, car lorsque je la sens partir je prolonge le baiser de quelques secondes, comme si j’avais besoin d’un peu plus d’oxygène. Même les brownies magiques de tante Meg ne font pas un tel effet.

« Tu sais quoi, peu importe ce qu’on a cru. Au moins ça ne nous aura pas pris plusieurs mois… Non vraiment, je ne pense pas que j’aurais pu attendre autant. Je pense que j’aurais forcément fini par dire quelque chose, même par accident, entre deux citations de Star Trek. Peut-être même que, après quelques bières, je t’aurais même dit je t’aime en elfique ou en klingon. Hum. C’est dans Star Trek aussi. Enfin ce que je veux dire, c’est que ce qui est important là tout de suite, c’est nous, maintenant. Et ce qui se passera plus tard. Et…  »

Je réalise que je lui ai plus ou moins dit que je l’aimais. Par discours indirect. Enfin, elle le sait de toute façon mais. Le dire clairement c’est autre chose. Très bien. Autant sauter le pas franchement.

« Je t’aime. Je sais que tu l’avais compris, et tu n’es pas obligée de le dire tout de suite... Je sais. Mais je ne veux pas te mettre la pression. Tu peux prendre ton temps, j’avais juste… besoin de le dire. »

En fait, j’ai même envie de le dire à tout le monde, dans un sentiment d’euphorie, même si je sais que ça n’intéressera personne d’autre. C’est bête, mais je ressens un bien fou quand je me dis que j’aime Ophelia. Sûrement parce que j’ai anormalement mis du temps à me l’avouer. Après, c’est chimique. C’est les hormones. Plus spécialement celles sécrétées par l’hypothalamus et l’hypophyse, et tout un tas de système, mais l’article que j’ai lu était un peu vague. Ou c’est que je n’étais pas vraiment concentré… Ah oui, non, j’étais dans la salle des profs, Ophelia est entrée chercher un document, et mon cerveau a planté. Il ne faut surtout pas que je sors cette histoire d’hypothalamus à Ophelia.

« Tu sais, pour la musique, on a qu’à utiliser internet. Mon ordinateur et juste là attends.  »

Je l’embrasse au passage et j’allume mon ordi portable, qui était en veille. Et je tombe sur la page facebook d’Ophelia que j’avais laissé ouverte… Je me dépêche de fermer la page et en ouvre une autre pour chercher la musique. C’est que, je n’ai pas spécialement envie de passer pour un stalker. Je n’avais même pas prévu d’aller voir sa page facebook, j’avais juste vu un lien.




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Sam 18 Aoû - 19:17
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Je me remis à rire, avec un sourire béat, lorsque Peter me dit qu'il ne savait pas comment il aurait fait pour le tango, autrement. C'est vrai qu'il s'agissait d'une danse assez... sensuelle. Je n'avais peut-être pas réalisé quand je lui en avais parlé, que justement, je ne voulais pas faire ça avec qui que ce soit d'autre. Peut-être bien que je l'aimais déjà, mais que je ne m'en étais absolument pas rendue compte. Puis il parla du DVD et je continuais de sourire, sans répondre. C'était Peter. C'était mon Peter. Supposant enfin que ce fut officiel, je pourrais marquer mon territoire auprès de toutes les autres prétendantes qu'il pourrait avoir ou aura. Personne ne peut m'égaler. Il avait raison aussi, peu importait ce que l'on croyait, maintenant c'était enfin clair, limpide - encore plus - et tout serait beaucoup plus spontané - encore plus - également. Je souris, mais je ne ris plus. J'admire Peter, qu'il me parle de Star Trek ou de langage elfique ou... enfin l'autre langage, j'ignorais d'où celui-ci venait, je ne m'y connaissais pas autant que lui à ce sujet-là. Ah si, il vient de le dire. J'ai pensé un peu trop rapidement, ou il a répondu juste après, comme pour répondre à ma question. J'aime tout ce qu'il dit, et le fait qu'il pense déjà aussi à un "nous" futur. ça me fait vraiment chaud au coeur. De plus, il me semblait que malgré nos différences, nous avions à peu près la même vision de l'avenir, ou du couple. Enfin, il me semblait. Nous le verrions bien assez tôt, j'imagine. Je suis vraiment heureuse qu'on ait eu toute cette discussion et que la tension et le mal de ventre soit parti. Je n'aurai pas pu supporter de passer la soirée comme ça, et il me semble bien que lui non plus. Et puis soudain, il me dit qu'il m'aime. Mon coeur semble louper quelques battements et je le regarde comme s'il venait de me confier quelque chose d'extrêmement précieux. ça l'était, pour moi. Bien-sûr, comme il le disait, j'en avais eu conscience, mais je trouvais qu'il valait mieux dire les choses dès qu'on en a besoin. Attendre n'améliore jamais rien. Rarement. Je laisse malgré moi un silence, car j'ai besoin de réaliser tout ce qu'il vient de se passer, de se dire, d'arriver. Il reparle également de la musique pour danser, et prend son ordinateur. Je reste un instant où je suis, souriante, puis je souffle légèrement, comme pour expulser toute cette peur que j'ai ressentie. Je vérifie que Peter ait son ordinateur avec lui pour lui tirer doucement le bras et l'emmener vers le canapé, pour s'assoir. J'en ai besoin en tous cas. Pas uniquement car je porte des talons, mais surtout car je veux rester blottie contre lui et en profiter pour lui répondre, avant que la vidéo ne commence, une fois qu'il l'aura trouvée. Je ne fais pas attention à l'ordinateur, mon regard rivé sur le visage de Peter, comme si j'avais été hypnotisée. Une fois assis, le regardant occupé, je reprend enfin la parole.

« Je suis contente qu'on ait pu enfin parler de tout ça, et que... ça se passe de cette manière. Avec toi. » J'aurai pu rajouter "et ici" car si ça avait été chez moi, avec Teddy, ça aurait été totalement différent... ça aurait peut-être même été très gênant, ou rien n'aurait eu lieu car il aurait peut-être détendu l'atmosphère. Difficile à dire. Nous pouvions peut-être donner l'impression de nous supporter difficilement avec Teddy, mais pas du tout. Moi en tous cas, je l'adorais, je l'aimais comme un frère. Avec pas mal de défauts, mais ça ne changeait rien ! C'était un super colocataire. Même s'il avait de drôles de relations.. Je sortis de mes pensées pour me redresser un peu et tourner la tête de Peter, d'une main, le regarder quelques secondes avant de l'embrasser de nouveau. Puis une fois le baiser terminé, je l'embrasse sur la joue et lui glisse à l'oreille « Je t'aime. » Puis je recule légèrement ma tête, en lui caressant doucement la main. « Et comme tu dois t'en douter, je n'ai jamais été amoureuse avant... Alors excuse-moi si des fois, je ne comprends pas certaines choses, ou si je ne fais pas ce qu'il faut. Dis-le moi si ça arrive, ça ne me dérange pas d'apprendre à faire ce qu'il faut. Encore moins si tu es es à la fois dans la théorie et la pratique. » Je lui souris, sans même me rendre compte que ça peut être perçu d'une façon sous-entendue. Je ne réalisais pas encore que je finirais aussi par être... plus intime ; voire intime tout court, avec lui. Et que ce ne serait certainement pas comme ce que j'avais pu vivre avant. Que ce serait sans doutes enfin mieux, bien, voire plus. Je finis par regarder l'écran de son ordinateur, en me demandant s'il valait mieux s'entraîner à tout danser un peu "grossièrement" d'un coup, ou de tenter de faire, refaire et refaire de nouveau le début, pour commencer. « Tu préfères qu'on répète le début de la danse pour commencer ? Histoire de mieux maîtriser les gestes ? Le plus difficile, ce sont les pas, mais je suis sûre qu'on va s'en sortir. On ne saura pas danser tout ça ce soir, mais avoir un début ce sera déjà très bien ! » Puis je pense à mes cochons d'inde. Vont-ils se douter de quelque chose lorsque je reviendrai ? Comment cela se passera t-il entre nous ? J'étais certaine qu'ils aimaient Peter. Une fois, Roméo était même monté sur sa tête, et Peter avait été gentil avec lui. J'ignorai s'il aimait les deux boules de poils, mais en toute franchise... Il les aimait forcément. Tout le monde aime Roméo et Juliette. « Oh, et ça n'a aucun rapport, mais on pourra passer Halloween ensemble ! Enfin, je ne sais pas si les élèves voudront organiser une soirée et auront besoin d'être chaperonnés, mais dans tous les cas, on pourra être tous les deux. Avec ou sans d'autres personnes. » Je me suis fortement retenue de parler de noël, car je venais également de réaliser que... mes parents ne connaissaient pas Peter. Ils savaient que je côtoyais mes collègues et que Teddy était mon colocataire, et je les soupçonnais de croire que j'allais finir avec lui...  

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Dim 19 Aoû - 2:02
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Moi aussi je suis content que ça se passe de cette manière. Surtout qu’elle me dit « je t’aime » aussi. Et elle parle aussi de « pratique », mais je ne suis pas sûr d’où elle veut en venir avec ça. Autant une part de moi ose vouloir croire que c’est bien ce à quoi on peut penser, autant je préfère ne pas faire de supposition tant qu’elle ne l’exprime pas clairement. Je n’ai pas envie de la brusquer pour quoique ce soit.

« Je sais. Et promis, je te le dirai. Même s’il n’y a pas vraiment de mode d’emploi… Et ça dépend de chaque personne. Et surtout, moi aussi je vais certainement faire des erreurs. L’important… l’important c’est de parler. Communiquer si quelque chose nous pose problème. »

Ca n’arrivera probablement pas tout de suite. Je pense que dans les jours ou semaines à venir, je vais être beaucoup trop euphorique pour pouvoir reprocher quoique ce soit à Ophelia (il n’y a qu’à me voir, je souris comme un demeuré depuis je ne sais pas combien de temps maintenant). Et de toute façon, ce n’est pas une femme comme les autres. Je ne m’attends pas à ce que notre relation soit conventionnelle, et c’est parfait comme ça. Je dirais même, ma vie a cessé d’être conventionnelle à Arcadia Bay, et c’est en grande partie grâce à Ophelia. Après il y a ma tante qui est particulière, mais je passe moins de temps avec elle. Même si on vit sur la même propriété, on ne se voit pas forcément tous les jours. Elle a un rythme de vie particulier il faut dire.

« Répéter c’est un grand mot, je crois qu’au début il va falloir s’entraîner à imiter leurs mouvements. » Ou du moins essayer. « Oui c’est sûr qu’il va falloir du temps. Ca ne sera jamais parfait, mais je sens qu’on va s’amuser. » On n’arrivera jamais à faire un truc potable. J’ai pris des cours de valse, et je danse toujours mal. « Attends je cherche la vidéo. »

Je trouve facilement la vidéo et je cherche un moyen de la mettre en boucle. Une pub pour un test de grossesse se met en place. Vous savez, les pubs longues qu’on ne peut pas passer. En attendant, mon esprit divague. Un test de grossesse… Ok stop Peter on n’en est pas là. Du tout. Tu vas bieeen trop vite. C’est l’hypophyse et l’hypothalamus qui parlent. Trop d’émotions en une soirée. En plus, la dernière fois qu’il a été question de ça dans ma vie… Visiblement je vais mieux. Mais quoiqu’il en soit, mauvais timing.

« Oui bien sûr. » Comme si j’allais fêter ça sans elle. « D’ailleurs, pour le jour des morts au Mexique, ma tante organise toujours une sorte de… cérémonie, je suppose ? Quelque chose de festif. Je crois qu’elle a fait un mélange de toutes les cultures qui célèbrent les morts dans la joie plutôt que le deuil. » J’espère que je ne fais pas une gaffe en parlant de ça. Je ne sais même pas si elle a connu un drame. « Vu votre rencontre de tout à l’heure, elle va certainement t’inviter de toute manière. » Tiens, il y a aussi quelque chose à laquelle je ne pense jamais, étant Ecossais. « J’y pense, il y a Thanksgiving aussi. Ce sera peut-être au même moment ? J’avoue que je n’y connais pas grand-chose à cette fête, enfin dans la pratique. »

Je ne sais même pas si ça se pratique en famille ou entre amis. Je n’ai jamais rencontré sa famille. Je sais juste qu’ils sont asiatiques, je les ai vus en photo dans le bureau d’Ophelia. Du coup, ils ne fêtent peut-être pas Thanksgiving.

Peu importe. J’actionne la vidéo et je me lève, en tendant une main à Ophelia avec un sourire, pour l’aider à faire de même. Je la dirige un peu plus loin, où on aura la place pour danser, et on commence les mouvements en observant la vidéo. Je ne pense pas que ça ressemble à grand-chose pour l’instant, mais Ophelia est contre moi, et de temps à autres nos regards se croisent et je lui souris. J’ai presque envie de rire, parce que je sens bien que je fais n’importe quoi. Mais je me retiens ; je ne permettrai pas de pourrir le groove d’Ophelia. Finalement, on finit par s’habituer et le tango commence à… ressembler à du tango. Je le sais, parce que je sens que ça commence à devenir plus... sensuel ? Si on peut dire.

Je lui parle en continuant de danser, sans trop élever la voix pour ne pas rompre l'atmosphère, mais avec un sourire taquin. « On ne s’en sort pas si mal. »

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Dim 19 Aoû - 3:03
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Ce n'était pas faux, ça devait dépendre de tout le monde. Je doutais qu'il existe d'ailleurs un couple comme le nôtre. Un couple. Le nôtre. Je mis quelques instants avant de réaliser, et je me rendis compte... que je ne réalisais pas, en fait. Mon cerveau n'était pas à jour sur le plan de mon coeur. Mais j'aime cette idée. Puis, ce n'est même pas le faire de justement, me faire des idées. Je sais que maintenant, on est en couple. Je peux enfin mettre un mot sur notre relation. Et qu'on a été amis avant, et collègues. Et qu'on le reste aussi. Mais ce serait encore plus simple désormais, de communiquer. Alors il n'y avait aucune raison pour que ne se passe pas comme il le fallait. J'étais enthousiaste aussi à l'idée de savoir que nous serions plus à l'aise pour danser. Je me blottis contre le bras de Peter, comme si je réalisais subitement que je ne voulais plus le lâcher. Que j'avais besoin de le sentir contre moi, tout le temps. Puis une pub passa, et dura assez longtemps aussi d'ailleurs, sur un "miraculeux" test de grossesse. J'avais toujours pensé que je n'aurai jamais d'enfants, car je resterai seule. Mais désormais, j'avais peur de me faire des films en imaginant déjà un avenir suffisamment étendu pour nous voir avoir un enfant... Puis évidemment, je ne pus me retenir de lâcher quelque chose au sujet de la publicité. « ça me rappelle quand mes parents attendaient mon petit frère, et que ma mère en avait acheté un stock pour vérifier qu'elle était à 100% enceinte. Puis un jour, elle m'a dit "ça va faire bizarre d'avoir un petit Wan." je me demande ce qu'elle a voulu dire par là. J'étais là moi aussi. Il y a des leçons à retenir pour quand nous mêmes on veut avoir un enfant après. J'oserai pas dire ça moi. » ça m'avait vexée à l'époque, aussi j'avais décidé de voler les vêtements de mon père pour vouloir me transformer en garçon. Je ne sais pas pourquoi. J'avais du vouloir renier la nature de ma mère, être une femme. Puis Peter répondit au sujet d'Halloween. « Oh, je ne connaissais pas ! Ce doit être bien, la ferme doit être animée en plus... Puis il doit y avoir pleins de lumières de partout ! Oh et ce serait gentil de sa part, elle est fabuleuse comme femme ! » Puis je réfléchis un instant. Je savais que mes amis ou collègues fêtaient Thanksgiving mais je n'en avais jamais fêté moi-même. « Je ne l'ai jamais fêté mais ça se passe après Halloween et avant Noël il me semble... Il faudrait vérifier. On pourrait peut-être fêter notre premier Thanksgiving ensemble aussi ! Comme ça, même si ce ne sera pas parfait, ça le sera quand même. » C'était tout à fait logique après tout. Puis Peter met la vidéo en route et m'aide à me relever. Je lui rends son sourire, puis le suit en regardant la vidéo et essayant de reproduire au moins les gestes, en faisant attention aux endroits où je mettais les pieds. Autant éviter de donner un coup de talon à Peter, mais je maîtrisais assez bien normalement. Je savais danser, aussi j'avais un peu de technique - visiblement un peu plus que Peter - mais le voir ne pas trop savoir comment se positionner ou quoi faire me fit sourire. J'aurai aimé pouvoir le regarder en permanence, mais par réflexe, je regardais souvent mes pieds. Plus pour lui que pour moi en fait. Je suis assez minutieuse, aussi je reste concentrée jusqu'à ce qu'on commence à prendre le réflexe de bouger en même temps, que nos pas soient au bon endroit au bon moment.

Je relève alors la tête vers Peter, appréciant par ailleurs le contact qu'il y a entre nous. C'est pour ça, j'imagine, que je lui avais demandé de travailler cette danse, précisément, avec moi. Je devais déjà savoir, inconsciemment, que j'en avais envie. Que je désirais également Peter, même si je n'avais jamais vraiment ressenti ça auparavant. Maintenant, je pouvais plus aisément placer des mots sur ce que je ressentais et avais ressenti. Je le regardais avec un sourire en relevant la tête. J'aime quand il sourit, et le voir heureux. Je lui répond alors sur le même ton. « C'est sans doutes parce que la musique et la danse s'adaptent bien à nous. Sans le côté trahison, colère et tout ça. Enfin, je me comprends. C'est juste qu'on est bons. Puis qu'on a le bon partenaire. » Je lui souris un peu plus, avant de continuer à danser, ou en tous cas à apprendre quelques nouveaux gestes, avant de passer aux pas. Enfin, ce n'est pas parfait, on le fait un peu à notre façon, à peu près. Mais moi ça ne me dérange pas du tout. Même si ça doit finir par ne ressembler à rien, je serai heureuse. Car je le fais avec lui. Puis soudain, je réalise que par moment, selon la position, je sens son torse contre ma poitrine, et je sens légèrement les battements de son coeur. Ils vont vite eux aussi. Et ça me fait d'autant plus sourire. Et tout à coup, au loin, un chant semblait raisonner - sans doutes chez Meg - avant que soudainement, le courant ne saute. Je me fige par réflexe, et je me rapproche encore plus - en admettant que ce soit possible - de Peter. « Dites-moi qu'il n'y a aucune araignée qui se planque dans le noir sur un mur, le sol ou au plafond. Seigneur, si tu m'entends, sache que même si je ne suis pas croyante, tu n'as pas intérêt à dépasser les limites. Mes limites. » J'avais dit ça presque sur un ton menaçant - qui était ridicule, en réalité - puis je me retenais presque de me mettre en mode ninja en rasant les murs, sauf qu'une araignée pouvait me surprendre et me sauter dessus à tout moment. Et on ne déconne pas avec les araignées. « Elles sentent la peur. Mais je n'ai pas peur. Je suis coriace ! Mais je suis belle aussi. Et j'ai les cheveux longs et détachés. La parfaite cachette et combinaison pour faire une toile. » Puis je me met un peu à paniquer, et je met mes mains sur le pull de Peter en le ramenant un peu plus vers moi. « AUCUNE araignée n'a le droit de me manquer de respect ! » Puis je réalisais que le courant avait coupé, et qu'il restait seulement la douce lueur de la lune sur un petit pan de mur. Que faire. QUE FAIRE ? Puis finalement, je finis par me détacher de Peter et vérifier comme je peux en tendant les bras, là où il n'y a rien. Puis sans prévenir, je fais une roulade sur le sol - évitant de justesse un meuble - et je me retrouve dans une autre pièce. Je n'avais même pas vu qu'une porte était là, et était ouverte. Je suis alors en mode ninja, à essayer de chercher quelque chose. Je ne sais pas exactement quoi. Peut-être le compteur électrique. Mais ce serait bête, et Peter s'y connaissait mieux que moi, vu que nous étions chez lui. Puis il fait noir, et je réalise que je ne sais plus où il est, et où je suis. « Hm. Je crois que je me suis perdue chez toi en fait. Je me suis un peu laissée emportée. UN PEU. » 
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Dim 19 Aoû - 16:40
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Ce qu’elle dit à propos de son petit frère me confirme qu’Ophelia ne sait pas qu’elle a été adoptée. C’est… curieux. Et adorable. Peut-être qu’il faudra que j’en parle avec ses parents si je les rencontre, que je sache si je dois éviter des faire des gaffes ou autre. Déjà, il faudra que j’évite de lancer des conversations sur la génétique avec elle. Oui, c’est pas une conversation très courante, mais on ne sait jamais. D’autant qu’à Arcadia Bay, il est souvent question d’ancêtres amérindiens ou ce genre de choses. J’espère juste que le jour où elle l’apprendra, elle ne m’en voudra pas de ne pas lui avoir dit. Ce n’est pas vraiment au petit-ami de dire à sa copine qu’elle a été adoptée…

« Je pense qu’elle voulait dire, avoir un petit garçon. Peut-être qu’elle ne s’attendait pas à avoir un autre enfant, surtout avec autant d’années d’écart.»

Je n’ai jamais vu son frère. A part en photo, comme je l’ai dit. Est-ce que lui, il sait que sa sœur est adoptée ? Comme je l’avais pensé, les Wan ne fêtent pas Thanksgiving. Normal, quand on y pense. Et en y réfléchissant, cette fête se passe plutôt fin novembre. Halloween, Thanksgiving, Noël… Ca fait un paquet de fêtes en peu de temps. Mais je ne peux rien redire là-dessus, en Ecosse on a des festivals toutes les cinq minutes.

Le tango devient vraiment mieux dansé, mieux rythmé. On est dans une bonne lancée, sauf que le courant saute. L’ordinateur s’éteint aussi, comme il ne tient plus sans batterie. Le petit détail pas intéressant mais que je tiens à préciser. Je sens qu’Ophelia est un peu tendue , alors je passe un bras autour d’elle et lui embrasse la tempe.

« Ne t’en fais pas, j’ai justement vérifié tout à l’heure, il n’y a pas d’araignées. » C’est totalement faux. On est éloigné de la ville, dans une vieille maison. C’est marrant, je n’avais jamais entendu quelqu’un à Dieu comme ça. En même temps, logique qu’Ophelia défie les autorités surnaturelles. Je me mets à sourire, parce que ça me fait rire. Heureusement qu’il fait noir et qu’elle ne me voit pas, je n’ai pas particulièrement envie de la contrarier maintenant qu’elle se met contre moi et s’accroche à mon pull.

Finalement elle s’éloigne et… J’avoue ne pas comprendre tout ce qui est en train de se passer. On pourrait presque croire qu’elle fait des roulades… Mais dans cette tenue, il faudrait être pro en… Ninjisme ? Si on peut dire. Je ris quand elle m’avoue être perdu, plus de façon attendrie que moqueuse. Ce n’est que le début. Je la suis à la voix et cherche sa main. J’effleure quelque chose au passage avant de la trouver, mais je ne vais pas demander ce que c’est ça vaut mieux pour moi. Ensuite je l’agrippe – sa main, hein – et la serre pour la rassurer, même si je ne suis pas réellement sûr qu’elle en ait vraiment besoin.

« C’est tante Meg qui a coupé le courant. Enfin, elle m’a prévenu tout à l’heure qu’elle avait des amies qui venaient… Des fois elles font des rituels, je saurais pas dire quoi, je crois que c’est un mélange de plein de cultures. J’ai pas réellement écouté ce qu’elle m’a dit, j’étais… distrait. Mais elle m’a dit, s’il se passe quelque chose comme ça, ça vient d’elle. Alors je ne vois pas le rapport entre une coupure de courant et une cérémonie shamanique, mais j’ai arrêté de me poser des questions le jour où elle m’a averti qu’il fallait que je ferme les volets parce qu’elles allaient danser nues autour d’un feu de joie. Le lendemain, il y avait plein de pop-corn dans son jardin, je crois qu’elles ont jeté du mais au feu… Bref, oui, pardon, la lumière. Je vais chercher des bougies ou lampes de poche, tu peux venir si tu veux. »

Je sors mon téléphone de ma poche et active la lampe. Je fais un clin d’oeil à Ophelia maintenant qu’elle peut me voir, et je monte à l’étage pour chercher dans des tiroirs et le bazar. Enfin, le bazar est DANS les tiroirs et placards. J’espère qu’Ophelia ne tombera pas sur un truc bizarre si elle se met à chercher aussi.

Spoiler:

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Dim 19 Aoû - 21:04
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Il n'y avait peut être pas d'araignées TOUT A L'HEURE mais je connaissais parfaitement leurs petits jeux, leurs cachettes, elles étaient PARTOUT. Partout. Partout. Elles sentaient la peur, et elles allaient me tuer. Elles allaient essayé. J'allais me battre pour ma vie. Je ferai tout ce qu'il était nécéssaire pour ça ! Puis au bout de quelques - courtes - minutes, je sens quelque chose me toucher la main, et je sursaute en me retenant de faire une prise de kung-fu dans l'obscurité. C'était Peter. Il avait eu de la chance. « Ah, donc il suffit juste d'attendre, dans le noir, qu'elles terminent ce qu'elles font... Bon, au moins on connait la cause de tout ça. Et oui je viens avec toi ! Je veux dire, c'est mieux. Pour toi, de ne pas être seul, à chercher. Pas que j'ai peur de quoi que ce soit, je suis courageuse et forte. Ce ne sont pas des araignées invisibles qui vont avoir ma peau et mes cheveux et tout ce que j'ai hérité de la Nature. » Je suis rassurée de voir la lumière de la lampe torche du téléphone de Peter, et je le suis, vérifiant de PARTOUT si une saleté d'araignée était quelque part, à l'affût de me sauter à la gorge. Je regarde Peter commencer à chercher dans des tiroirs et placards, aussi, naturellement, je fais de même. Parfois, je n'ai pas vraiment la notion de l'intimité des autres... Je reste dans l'espace éclairé par le téléphone de Peter, ouvrant un tiroir, et essayant de trouver une lampe torche, des allumettes, des bougies ou quoi que ce soit d'autre qui puisse nous aider. Je tombe alors sur une collection de photos de cérémonies de tante Meg. J'imagine qu'elle a du les donner à Peter et qu'il les as "rangées" ici. J'en regarde deux ou trois avant de faire un poker face et de refermer lentement le tiroir, le regard grand ouvert. Une fois le choc passé, je soupire doucement, et je cherche dans un autre tiroir. Je trouve alors une boîte d'allumettes, et je me tourne vers Peter. « J'ai des allumettes ! Il faudrait voir s'il n'y a pas au moins deux bougies qui trainent, ça pourra éclairer un peu... » Puis je me remet aux recherches, et j'ouvre la porte d'un placard - lentement, de peur que quelque chose comme une bestiole à huit pattes assoiffée de beauté ne me saute à la gorge - et je fouille un peu, espérant trouver une bougie. Je vois alors quelque chose bouger, et je me remet en position de ninja, prête à me défendre jusqu'à ce que mort s'en suive... puis je vois simplement une bille rouler sur l'étagère. Je referme le placard rapidement avant de plisser les yeux, comme pour me méfier de ce qui se cachait autour de moi. Je me dirigeai alors vers Peter qui lui aussi continuait de chercher. « Si jamais on se fait attaquer par des bestioles velues, ce sera plutôt au rez-de-chaussée ou à l'étage ? Même si je te crois à 100% quand tu affirmes n'avoir rien vu, bien évidemment. » Je ne lui faisais absolument pas confiance à ce sujet. Je connaissais ces monstres trop bien pour savoir qu'ils étaient toujours à ma recherche. Toujours. Puis je fouillais un tiroir près de Peter, et je vis des lettres écrites à la main. Je regardais rapidement autour, n'aimant pas me mêler de ce qui ne me regarde pas, puis je cherche dans un placard proche. Je vois alors une bougie, et je la sens pour voir si celle-ci a une bonne odeur... jusqu'à ce que la bête ne se montre à ma vue, sur la bougie, et manque d'aller sur ma main. Par réflexe - naturellement - je jette la bougie par terre et fais tout pour écraser le monstre avant qu'il ne fonde une famille - en espérant qu'il n'en ait plus - et j'y met un peu trop du mien, alors qu'en réalité, la bestiole était déjà en train de fuir dans un coin obscur. Je regarde alors la bougie explosée par ma faute, puis je recule vers Peter, à la fois terrifiée et honteuse. « J'ai une bonne et une mauvaise nouvelle... J'ai trouvé une bougie ! Mais en essayant de mettre fin à la misérable vie de l'araignée qui était dessus et qui a LACHEMENT fuit face à mes talons hauts, et vit toujours, la bougie n'est plus totalement... enfin, c'est comme si elle n'avait jamais existé. Mais elle existe, et elle est par terre, fais attention où tu marches et si tu croises une araignée. » Puis je reste proche de lui, décidant de ne plus m'éloigner, parce que bon. Voilà. Et j'ouvre un autre tiroir, et j'y vois de nouveau des photos. J'allais détourner mon regard lorsque je vis qu'il s'agissait de Teddy et moi. Puis j'en vis une autre avec moi seulement. Puis une chaussette, seule, près des photos. Ne comprenant pas, je refermais le tiroir. Pourquoi mettre une chaussette à côté de photos de moi, je n'étais pourtant pas Dobby...
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Lun 20 Aoû - 0:01
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Je ne suis pas aux Etats-Unis depuis si longtemps que ça, pourquoi est-ce qu’on dirait qu’il y a des affaires datant de plusieurs décennies ? Je finis par trouver une boîte d’allumettes, et au moment où j’allais le dire à Ophelia, j’entends qu’elle en a trouvé aussi. C’est bien, au moins on pourra brûler des meubles si jamais on ne trouve pas, avec tout ça. Je range la boîte dans ma poche et j’ouvre un autre placard. On pourrait presque aller en demander à tante Meg, ça irait sûrement plus vite. D’un autre côté, si on va chez elle, elle va nous bombarder de questions. Et ses amies aussi. C’est qu’elles commencent à me connaître. Je crois que Meg leur raconte ma vie pendant leurs pauses. Quand je les croise, et qu’on se salue, elle me parle comme si elles me connaissaient déjà. Je ne me souviens même plus de leur nom. Enfin ça, ça vient aussi du fait que quand elles se présentent, elle me donne aussi leur nom céleste, ou je ne sais plus comment elles appellent ça. « Bonjour, Yvette, fille des bois et femme du temps qui passe, ou Okatona en améridien Cheyenne ». J’invente hein, mais c’était quelque chose du genre.

« Les araignées d’ici sont pas velues. Les grosses velues ont trop peur des gens, et sont plutôt à l’extérieur. En tout cas, j’en vois jamais à l’intérieur. Sauf quand elles sortent la nuit quand je dors. Ce qui expliquerait pourquoi je perds tout le temps quelque chose, elles me piquent peut-être mes affaires. » Je me retourne vers mes placards. « Ou je suis bordélique. » Beaucoup plus probable oui. « Si jamais il y a une bestiole, tu me le dis et je l’enlèverai. »

D’un autre côté, on ne voit rien avec une lampe de téléphone pour toute une pièce. Et je n’avais jamais eu besoin de bougies jusque là. Mais je savais que j’en avais au moins une quelque part. Non, deux : Tante Meg m’avait offert une « bougie magique de la fertilité » le jour de mon arrivée à Arcadia Bay pour y vivre à long terme. Je crois que c’était pour signifier le nouveau départ, mais dans la mesure ou je venais de ne PAS avoir un enfant, si on peut dire ça comme ça, c’était peut-être maladroit de sa part. Ou pas, car ça ne m’a pas dérangé. Ca m’avait même fait rire. Peut-être qu’elle avait su que j’allais réagir comme ça. Elle a des pouvoirs.

Mes pensées et mes recherches s’interrompent en entendant un bruit curieux. Je me retourne et je vois Ophelia s’agiter dans tous les sens devant une bougie brisée au sol. Immobile, je regarde la scène avec une expression neutre, en tenant de mettre un sens à tout ça.

« Oh… Oh ! Je vois. T’en fais pas, ce n’est qu’une bougie. On va bien en trouver une autre. Tante Meg m’en a filé une un jour, un truc parfumé aux pouvoirs magiques selon elle. Enfin, une bougie quoi. Reste vers moi. »

J’ouvre un dernier tiroir, et je trouve justement l’objet en question. Elle se trouve… sur un kilt. Je ne l’ai porté qu’une fois, à une grande occasion en Ecosse, sûrement. Sinon je ne le porte jamais. Je n’avais pas eu le temps de le rendre à ma mère avant de partir de Grande Bretagne, et c’était quand-même un patrimoine familiale (soi-disant), donc il s’est retrouvé dans un vieux tiroir. Je prends la bougie et referme le referme.
J’indique l’objet à Ophelia et la prends par la main pour redescendre, en espérant qu’elle ne tombe pas sur d’autres araignées. Puis une fois dans le salon, j’allume la bougie de fertilité et de je ne sais plus quoi de Meg avec une des cent soixante quinze allumettes trouvées à l’étage. La lumière du feu éclaire les motifs de la bougie, et la gravure qu’a laissé tante Meg dans la cire : « Paix, amour, fertilité, Bougie d’Aphrodite ». Ah bon d’accord. Je m’assois sur le canapé en me décalant pour laisser place à Ophelia.

« Bon par contre, on a plus de wi-fi non plus, il va falloir attendre pour revoir la vidéo. »

Je sens une odeur étrange… ah bah oui, la bougie bizarre. J’espère qu’il n’y a pas de trucs illicites dedans. Mais comme la moitié de mes élèves se droguent, je sais reconnaître l’odeur du cannabis, et ce n’est pas ça, pour le coup.
Je la regarde et je vois son visage en clair obscur, et la lumière effleurer ses courbes, ses jambes, et… Je vois ses talons et je pense à tout à l’heure.

« Est-ce que… est-ce que tu as fait des roulades tout à l’heure ? Il faut vraiment être habile pour faire ça avec dans cette tenue. Et tu es magnifique d’ailleurs, mais je me demandais comment on pouvait faire ça en talons. Tu fais de la gym, ou des arts martiaux ou quelque chose du genre ? »

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Lun 20 Aoû - 1:20
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Ah. DONC il y avait bien des araignées grosses et velues la nuit, et EN PLUS elles volaient des affaires. Quelle bande de salo... Puis Peter finit par voir la bougie explosée par terre et me dit que ce n'est rien. Il contient ses sentiments, j'en suis persuadée. Puis tout à coup, il me parle de bougie magique. NOUS ETIONS SAUVES ! Oh et aucun problème pour rester avec lui. Hors de question de m'éloigner. Je vois soudain qu'il trouve la bougie en question, et je pose une main sur ma poitrine en soupirant de soulagement. Merci seigneur en lequel je ne crois pas. J'aperçois également un kilt, mais ne fit aucun commentaire là-dessus. J'aimais bien les motifs écossais, mais j'avais du mal à imaginer Peter le porter, étrangement... ou étrangement pas. Je prends la main que me tends Peter puis descend l'escalier avec lui, sachant qu'au moins un monstre se trouvait POUR LE MOMENT à l'étage... Puis Peter allume la bougie avec un paquet d'allumettes qu'il avait du trouver aussi, et je dépose le mien près de la bougie. « C'est une bougie magique tu as dit ? Comment ça fonctionne ? » Puis je vais m'assoir près de lui et voit l'inscription sur la bougie. Je crois que je comprends un peu, mais je ne suis pas vraiment certaine... Dans le doute, je ne rajoute rien, puis je regarde l'ordinateur. « On répètera quand ce sera revenu si jamais, au moins on a pu commencer à répéter le début, et on était bons ! » Je suis plutôt fière de nous. Puis vint le moment fatidique. Le passé. Je fixe la bougie, attendant de savoir quoi dire, puis je tourne la tête vers Peter. « Je suis très souple, je peux faire certaines choses que personne ne peut, je crois. J'ai toujours fait du sport avec ma famille, j'en fais toujours. Le matin je coure toujours d'ailleurs pendant au moins une heure... Puis j'ai déjà fait du karaté et du kung-fu, de la gymnastique, de la danse... » Jusque-là, tout va bien. Puis finalement, pourquoi ne pas lui dire la vérité ? Je marque une pause avant de reprendre. « Après le lycée j'ai passé quelques années dans un camp d'entraînement militaire, donc j'ai eu une excellente formation, et je peux rejoindre les forces armées américaines si besoin, et après j'ai rejoins la police de Arcadia Bay pendant quelques années. »

Bon, au moins, c'était dit. Je percutais seulement maintenant sur le fait qu'il avait précisé que j'étais magnifique, aussi je lui adressais un grand sourire. Je savais pourquoi dans ma tête, mais je n'en dis pas un mot, comme si ça semblait logique. Puis devant l'air de Peter, je me rapprochais de lui et lui glissais à l'oreille, dans la confidence. « Je connais plusieurs façons de me battre et de tuer quelqu'un. » Puis je recule mon visage et l'embrasse, avant de lui caresser le bras. « Enfin, ça reste secret, mais du coup je suis souvent en mode "survie" ou "combat" quand quelque chose - un danger - arrive. Mais c'est absolument confidentiel, tu ne dois en parler à personne ! » Puis je regarde de nouveau la bougie et plisse légèrement le nez. Je n'arrive pas à savoir si j'aime ou non cette odeur, mais elle est plutôt... particulière. Je pense alors au moment que nous sommes en train de vivre, et quelque part, je trouve tout ça plutôt apaisant. J'oublie même les araignées. Puis je finis par caler ma tête sur l'épaule de Peter, mon corps tourné vers le sien, et je ne peux m'empêcher d'humer son odeur à lui, et de déposer quelques baisers dans son cou. Je me sens terriblement bien, et j'aimerais que ce moment dure toujours... Puis je vois aussi son visage et son corps illuminé par la lumière de la chandelle, et je le trouve encore plus beau, toujours aussi beau à vrai dire, mais sous une autre lumière, sous un nouvel angle. « On est en couple. J'ai du mal à réaliser... mais c'est vraiment agréable. Je crois que je n'ai jamais été aussi heureuse qu'en ce moment. Je t'aime vraiment, Peter... et je suis heureuse de savoir que tu m'aimes aussi. » Puis je me redresse et lui caresse la joue d'une main, le fixant droit dans les yeux, comme si j'allais me noyer dedans. Je n'arrivais toujours pas à y croire, visiblement.
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Mer 22 Aoû - 22:20
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J’avoue que, quand elle s’approche à mon oreille, je ne m’attends pas du tout à ce qu’elle me dise ça. C’est un peu un choc. C’est que, j’étais resté sur tout ce qu’elle vient me dire. C’est une vraie ninja, si on peut dire, elle a fait l’armée, la police. Déjà, ça fait beaucoup d’informations à encaisser. Et ensuite, mes pensées sont restées sur « je suis très souple », et « je peux faire certaines choses que personne ne peut ». Alors oui, j’exagère peut-être… Ou pas. Mais c’est aussi de la faute de la bougie. Pas que j’y ai pensé, mais que mon cerveau soit resté bloqué là-dessus aussi longtemps. Parce qu’évidemment, oui j’y pense. Parce que je l’aime, et qu’en plus Ophelia est une vraie bombe. Je veux dire, même habillée en sacs de pomme de terre elle serait sexy ; là, elle est en petite robe noire et talons hauts.

Donc non, dans l’atmosphère du moment, et parce que c’est sur le ton de la confidence, je ne me suis pas attendu à ce qu’elle m’avoue pouvoir tuer quelqu’un. Ca aussi, c’est lourd à encaisser. On ne parle pas de tuer quelqu’un tous les jours. Enfin, pas quand on est acteur. Enfin si du coup, mais pas pour de vrai. Mais dans un sens, ça se tient. L’armée, la police, évidemment, on peut tuer des gens. Je ne suis pas spécialement à l’aise avec l’idée, mais je m’y ferai… Je suppose. C’est pas comme si elle était encore à l’armée. Et au moins, il y a un grand avantage à tout ça : Ophelia sait se défendre. C’est plutôt bon à savoir.

« Merci de me faire confiance avec ça. Et promis, je ne dirai rien. » Même si à mon avis, personne ne pourrait me croire. Ophelia est quand-même incroyable. N’empêche que, j’avais raison. Il y avait des choses cachées sur Ophelia. Par contre, je n’aurais jamais pu deviner. Je la vois froncer son nez et je ris. « Oui, la bougie a une odeur spéciale. Je ne suis pas sur que ça fonctionne vraiment, c’est plus psychologique... » Et il va falloir que j’arrête de penser à cette bougie. D’autant que c’est Meg qui me l’a donné, ça ne fait pas une association d’idée très heureuse.

Ophelia parle du fait qu’on est en couple, et elle a raison. Pour l’instant, c’est dur de réaliser, de le dire à voix haute. Comme si jusque là on n’avait pas osé s’avancer, faire des hypothèses sur ce qui est en train de se passer. Quand des choses aussi bonnes arrivent, on a peur que quelque chose se produise pour nous ramener à la réalité. Mais là, le fait qu’Ophelia et moi sortons ensemble, c’est ça, la réalité. Je la regarde dans les yeux et je lui souris, parce que je n’ai pas grand-chose à rajouter, ou pas avec des mots. Je pense exactement la même chose, et je pense qu’elle le sait. J’effleure son menton avec mes doigts pour la rapprocher de mon visage et l’embrasser encore une fois. Après tout, c’est le tout début de notre relation, on a bien le droit de se comporter en adolescents. En fait, je dirais même pas « adolescents ». C’est rare de s’aimer autant, je pense. C’est pas une histoire d’hormones. C’est de la passion. C’est ce qui se transcrit quand je l’embrasse. Pas d’empressement, juste de la passion.

Puis je m’arrête, mais en gardant mon visage à quelques centimètres du sien. « Comment est-ce qu’il faut que je t’appelle ? Ma copine ? Ma petite-amie ? Petite-amie, je trouve que ça fait trop… juvénile. Comme si on était plus que ça. » Je lui souris toujours et l’embrasse sur le nez. « Femme, ça fait trop mariage… On en est pas encore là.
Alors pourquoi pas fiancée ? »
Je sursaute. Violemment. Un peu plus et je mettais un coup à Ophelia par accident. Je tourne ma tête vers la voix, et je vois le visage de tante Meg par la fenêtre ouverte . Elle a un grand sourire.

« Pardon les enfants. Je passais juste pour voir si ça allait sans électricité, Peter… Nous avons appelé un technicien, mais apparemment tout le monde est occupé… C’est ce qu’ils disent. Mais je connais Paul, il en a simplement marre que venir tous trois jours ici. Je le comprends, mais d’habitude ce n’est pas tout le quartier qui saute. Ca m’embêtait pour vous, vous voyez. Enfin, je vois que tout se passe bien ! Je m’inquiétais Peter, mais je vois que tu as bien fait de garder cette bougie jusqu’à maintenant ! »

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