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E ogni parola è un'ascia | Ft - Azzia Young

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Lun 20 Mai - 18:32
Ventura Di Battista
Knowledge comes, but wisdom lingers.
Ventura Di Battista
Messages : 22
Localisation : Non abbastanza vicino a te
Emploi/loisirs : Il tuo insegnante di storia dell'arte sexy
Humeur : Divertito

Journal perso
Ardoise (dortoirs):
E ogni
parola è un'ascia
Un taglio sulla schiena
Coraline, bella come il sole
Ha perso il frutto del suo ventre
Non ha conosciuto l'amore
Ma un padre che di padre è niente
Le han detto in città c'è un castello
Con mura talmente potenti
Che se ci vai a vivere dentro
Non potrà colpirti più niente


Respirations erratiques. Sueurs suaves, les yeux ambrés de la jolie brune qui frémissait sous tes doigts avaient de quoi te rendre fou. Espace trop petit pour faire machine arrière, tu ravalais les promesses que tu t'étais faites la veille en revenant en Oregon. Au moins pour ce soir. Une dernière fois. Une énième inconnue. C'est dans la courbe de ses seins, d'une douceur exquise, que tu enterrais définitivement Las Vegas.


Cavalier seul dans un bar queer paumé d'une ville avoisinant Arcadia Bay, t'étais venu te coller une murge avec tes derniers sous en poche parce que t'avais pas eut les couilles de gratter à la porte de Kelly pour lui dire que t'étais désolé. Désolé de t'être cassé sans rien dire, comme un voleur en 2019. Désolé de ne lui avoir envoyé aucunes nouvelles. Désolé d'être probablement aussi taré que ta mère ne l'étais. T'avais choisi cet endroit parce qu'il était pas loin du motel ou t'avais lâché tes affaires dans l'espoir de trouver une solution à tes problèmes dans les heures qui suivaient.  Puis tu l'avais choisi aussi parce qu'il y avait de la musique, parce que les gens y dansaient, parce que c'était dans ce genre de bouiboui que tu te sentais le mieux. Ici porter un débardeur à résille qui laissait entrevoir tes piercing aux tétons sous une veste de costume de luxe oversize c'était ok. Personne faisait vraiment attention à toi. T'aurais même pu avoir troqué ton pantalon à pinces noire pour un skinny en sky que ça t'aurait peut être même juste permis d'obtenir plus rapidement ce que tu étais vraiment venu chercher ici.

A un table sur ta gauche y'avait une fille qui te ressemblait un peu. Vous aviez tout les deux le regard acerbe de ces gosses de riches qui on toujours cruellement manqué d'une quelconque forme d'amour. Surement partiellement Italienne, elle devait avoir dans la vingtaine à en juger par l'absence totale de défauts sur sa peau diaphane. Et comme tu connaissais assez les lieux pour savoir que le videur était meilleur physionomiste que n'importe qui dans cet état, tu ne te privais pas d'en apprécier les contours avec un sourire en coin. Ma foi c'est entre ses hanches à elle, que tu passerais la soirée. Pourquoi ? Parce que tu l'avais décidé, et que sur ce genre de terrain tu obtenais toujours ce que tu désirais.

T'as fini ton verre d'une traite pour aller t'asseoir nonchalamment sur le fauteuil en face du sien et jeter un regard assez noir au gringalet qui l'accompagnait pour qu'il comprenne que tu venais de griller toutes ses chances. Puis t'as planté tes iris d'ébènes dans les siennes, un sourire satisfait étirant tes lèvres avant de faire signe à l'un des serveurs.

— Allora, cosa ti piacerebbe bere? | Bon, Qu'est-ce que tu bois ?

T'as choisi de parler dans ta langue natale. Histoire de vérifier si ta théorie était exacte. Quand le serveur a enfin ramené son cul tu lui a commandé Milano-Torino, ce qui a eut l'air de le faire particulièrement chier, alors t'as ajouté que leur version leur version médiocre qu'est l'Americano pourrait tout à fait convenir avec un sourire entendu. T'as aussi demandé un cendrier, puisque l'endroit était un des rares à proposer encore une salle fumeur. T'as sorti, ton paquet de la poche de ta veste pour en coincer une entre tes lèvres et tu les as tendus à la brune au carré court en ajoutant.

— Lequel des deux est le plus insupportable ? Le père ou la mère ?

Tu laisses échapper un petit rire devant le regard perdu du blond qui n'avait pas encore compris qu'il pouvait partir, et tu lèves les yeux au ciel quand il lance un regard interrogateur à la jeune fille.

C'est qui ce type ? Tu le connais ? —

— Parce que tu traines dans des bars uniquement pour croiser des gens que tu connais le best-boy ? Ta vie doit être chiante à mourir...

Tu lances un regard entendu à l'objet de ta convoitise que tu laisses glisser sur sa peau en te mordant la lèvre. Vivement que le désagrément en option se casse, non ti dispiacerebbe vedere di più.

Feat  @Azzia Young



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Lun 20 Mai - 23:02
Azzia Young
Today a reader, tomorrow a leader.
Azzia Young
Messages : 38

Journal perso
Ardoise (dortoirs):
Un début de soirée de novembre, la pluie battant son plein, la majorité en poche, Azzia comptait se faire plaisir en sortant un peu. S'il avait fait trop beau, elle n'aurait clairement pas franchi les portes de ce bar, et ça aurait sûrement été dommage. Enfin, peut-être que ça l'a été finalement. Elle ne sait pas encore trop comment juger la chose.

Elle s'était fait belle, pour cette soirée, pourtant ce n'était qu'un verre avec Nathan Prescott. Pourquoi lui d'ailleurs ? Oh tout simplement parce que c'était bien plus simple de récupérer de quoi s'embrumer l'esprit, quand on est gentil avec son dealer. Et puis au pire, c'était une bonne couverture pour les deux, qui devaient grandir dans l'ombre de leurs pères. C'est donc une jolie robe en velours noir qui suffisait à mettre en valeur sa silhouette. Un simple maquillage nude, du mascara et un joli rouge à lèvre carmin, cela ferait l'affaire. Elle rajouta des mocassins à hauts talons et un joli collier de perle. Une vraie égérie de la prohibition Italienne...

Nathan attendait, assis dans sa voiture beaucoup trop italienne pour un gosse de riche américain. Malgré tout, c'était plaisant de s'asseoir à bord de ce genre de bijou de l'automobile. Cuir, confort, cheveux au vent. Le bar avait un nom ennuyant, et on était juste assez loin d'Arcadia Bay pour que la demoiselle puisse se sentir à peu près libre. Une fois arrivés sur place, le blondinet invita la brune à entrer. L'ambiance était un bric à brac de situations. Deux étudiants venaient boire un coup pour échanger plus facilement de la drogue et des frivolités, des ivrognes piliers de bar, un groupe de mamans parlant couture... C'était presque une dimension parallèle à ce rythme.

Elle choisit le côté banquette, évidemment. Le cuir rouge et les clous à tapisser dorés étaient parfait pour terminer le tableau terriblement séduisant de la demoiselle. C'était du gâchis comparé au style bien football américain universitaire de son compagnon de soirée. Le bon Dieu dû entendre sa complainte silencieuse. Un bel homme vint se planter en face d'elle sur la chaise capitonnée. Les regards se croisèrent avec une intensité qui l'avait électrisée instantanément. C'était terriblement honnête comme langage corporel. Et elle savait déjà qu'elle succomberait à chacune de ses propositions indécentes, bien qu'elles ne soient pas encore posées cartes sur table. Elle se mordit l'intérieur de la lèvre un instant. Puis le souffle revint, avec ses esprits.

Le tue parole, visto come sono andate, ma inizieremo con un Bellini.

Oui, elle avait au moins eu un très bon professeur d'Italien. Ce n'est pas sa pouffe de mère qui aurait eu le temps de lui apprendre, malgré que ce soit sa langue maternelle. Elle avait un faible rictus aux lèvres devant la scène : Nathan se faisant dégager de la table, par un putain de mannequin Italien. C'était exquis. Azzia saisit avec délicatesse une cigarette dans le paquet tendu, et son regard retourna se planter dans celui de son interlocuteur, quand elle la posa contre ses lèvres, et se pencha sur la table pour qu'il lui allume. Sa poitrine menue offerte en pature à quelconque oeil indiscret serait passé par là, mais pas assez pour couper le plaisir de la découverte.

Les deux, comme toi.

Elle ne le connaissait ni d'Eve ni d'Adam, mais c'était flagrant : Ils étaient cassés d'une façon que seules les familles dysfonctionnelles le font. Elle sourit, mielleuse. Elle croisa le regard de Nathan, éberlué de la situation. Son sourire vascilla, mais la question rhétorique de l'inconnu dans l'équation finit d'amuser la créature aux cheveux d'ébène. Elle souffla la première bouffée de poison.

Non, à vrai dire, il peut totalement se trouver une autre table.

Le regard du blond devint noir, mais devant pareille situation, il s'écrasa. Elle entendrait parler de son père via le sien, et tout redeviendrait normal. Il irait pleurer entre les cuisses de Victoria, et tout redeviendrait normal. En attendant, elle ne comptait pas laisser pareille occasion s'envoler. Les verres arrivèrent, et le serveur semblait encore plus mécontent que lorsqu'elle était arrivée. C'était sûrement la différence d'âge accablante entre deux belles personnes qui n'attendaient que d'une bonne occasion pour se sauter dessus, elle ne voyait que ça. Un sourire ravageur suffit à le faire partir : Tant que c'était payé, c'était pas ses oignons, au serveur. Elle prit délicatement son verre entre ses doigts, ralentissant volontairement sa gestuelle.

Et, à qui ai-je l'honneur ? Moi c'est Azzia, mais tu peux toujours te contenter d'un nom doux, ça me convient parfaitement.

Car c'était réellement un honneur de se sentir objet d'un tel désir, sans honte. La paille se retrouva enserrée de manière beaucoup trop suggestive entre les lèvres rouges de la demoiselle, qui prenait un plaisir certain à être sortie ce soir.
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