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Samuel à la rescousse de l'amour. (Peter & Ophelia)

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Lun 27 Aoû - 2:36
Samuel Taylor
We rise by lifting others.
Samuel Taylor
Messages : 8
Localisation : Samuel.
Emploi/loisirs : Concierge à Blackwell.
Humeur : Samuel.

Journal perso
Ardoise (dortoirs):
Samuel n'aimait pas ce qu'il se passait. Peter ne lui parlait plus beaucoup depuis qu'il était enfin avec la blonde qui brille. Samuel était un peu jaloux, alors il se confiait aux écureuils tous les soirs à 21h dans le parc devant les dortoirs. Puis un jour, Samuel alla à la décharge jeter des saletés qui attendaient dans l'école (telle était l'une des missions de Samuel le Grand) et en revenant, il eut des ennuis. Il semblait avoir malencontreusement prit une bouteille de whisky neuve et l'avoir jetée avec le restant... Le proviseur avait alors hurlé et ordonné à Samuel de retrouver son précieux au plus vite, sous peine de devoir lui en racheter cinq bouteilles. Samuel n'aimait pas se faire arnaquer de la sorte. Samuel avait remarqué cette semaine aussi que Peter revenait plus souvent le voir, et lui parlait - beaucoup - d'Ophelia et de leurs, ses problèmes. Samuel était de bons conseils, et bien qu'il aurait aimé retourner aux soirées travestis du jeudi soir avec Peter, il comprit qu'il devrait se contenter d'y croiser le proviseur dans des moments de gêne intense. Samuel eut alors un plan : il demanda à Peter de l'accompagner un samedi matin - celui-ci - à la décharge pour l'aider à retrouver la bouteille, et que ça lui ferait du bien de prendre l'air. Il était aussi allé parler à Ophelia en nettoyant son bureau et les crottes de ses cochons d'inde et lui avait demandé si elle voulait voir la collection de robes à paillettes de la décharge. Elle avait accepté. Puis le samedi matin arriva, et Samuel espéra que tout se passerait bien. Il attendait comme un bêta devant son camion à trois places et vit enfin quelqu'un arriver. Il fallait le faire monter avant que l'autre n'arrive. Samuel fermerait ensuite à clés la bête sur roues et partirait à la décharge en toute innocence.

Puis il fallait qu'il retrouve cette bouteille.

Ophelia fut la première à arriver. Samuel insista pour qu'elle monte, et Peter arriva ensuite, Samuel monta dans le camion et attendit qu'il arrive et monte, puis une fois qu'il vit Ophelia, Samuel ferma les portes pour que personne ne puisse plus s'échapper, et conduit jusqu'à la décharge.

- Il faut récupérer bouteille de whisky de Wells. Samuel avoir besoin de vous.

Oui, il avait menti à Ophelia, mais Ophelia n'était pas l'amie de Samuel. Malgré son air outré et décontenancé, Samuel arriva à la décharge et rouvrit les portes. Il laissa les deux autres en plan pour aller décharger tout son bordel. C'était la mission de Samuel. Puis Samuel leur indiqua une piste, et les suivit pour chercher la bouteille. Et dans un moment de fouille intense, Samuel prit la fuite en toute discrétion et repartit avec le camion. Il espérait qu'ils allaient retrouver le whisky.
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Jeu 30 Aoû - 23:27
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samuel à la rescousse de l'amour
Parce-que derrière les différences,
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tout reste à inventer.

Peter & Ophelia
Après avoir prit mon petit déjeuner, m'être douchée et avoir enfilée ma tenue du jour, j'étais enfin - presque - prête à rejoindre Samuel. J'espérais que la voiture qu'il allait prendre - ou le camion - était propre en tous cas, hors de question de salir ma robe. Je n'avais pas songé à regarder la météo, mais comme il faisait bon et beau depuis quelques jours, aucune raison pour qu'il y ait du vent ou qu'il pleuve... n'est-ce-pas ? Puis Samuel finirait ce qu'il avait à faire au pire, pendant que je finirais ma recherche de robes, avant de ramener ma tambouille dans le véhicule. Quelle belle journée ça allait être ! Je finis par attraper tous mes cheveux et pas les attacher en queue de cheval, puis partis de la maison sans rien prendre de spécial, ayant juste mis un peu de rouge à lèvres couleur "framboise" sur mes lèvres, un joli rose-rouge légèrement foncé. Puis je sautais dans notre nouvelle voiture et fonçais jusqu'au parking de Blackwell, où je repérai Samuel qui m'attendait déjà avec impatience. Lorsque je le rejoignis, après l'avoir salué, je grimpais en voiture, et m'installais confortablement en mettant le "reste" de ma robe sur mes jambes. Bon, c'était pas vraiment sale, c'était pas non plus spécialement propre, mais je m'en contenterai... Puis Samuel grimpa dans le véhicule, et je tournai la tête vers lui, avec l'impression qu'il était dans la hâte. Soudain, je vis Peter monter à son tour et s'installer près de moi, et je me ressentis un noeud dans mon ventre se serrer, puis je mis ma ceinture, gênée, le saluant d'un signe de tête, incapable d'en faire plus. Le trajet me sembla terriblement long, et j'avais l'impression, en arrivant à la décharge, qu'il n'y avait aucune robe pour moi dans ce taudis... Samuel nous dit alors ce pourquoi nous étions réellement là, puis alors que je descendis de voiture, n'osant pas lâcher complètement le bas de ma robe sur le sol, je cherchai autour de moi. C'était vraiment le bordel par ici... Puis alors que je m'approchais un peu des bidules-trucs qui trainaient un peu partout, j'entendis Samuel déverser tout ce qu'il avait dans le camion. Je n'osais pas adresser la parole ou même un regard à Peter.

J'étais encore gênée. Je ne pensais pas qu'une semaine de... séparation, ferait autant mal. Le revoir/l'éviter chaque jour aussi. Alors qu'au fond, je voulais être avec lui, mais j'avais eu besoin de m'éloigner de lui. Je vis alors une grosse araignée sortir de sous une chaussure desséchée, se précipitant TRES rapidement vers le sommet du taudis et je poussais un cri en la voyant, en reculant de trois pas et tombant par terre. J'avais mis des ballerines, mais j'avais oublié de maintenir ma robe, que je venais juste de déchirer en partie, sur le bas, côté dos. Honteuse de me retrouver par terre, je me relevais aussi vite que possible, avant de tapoter partout pour retirer la tête, et de constater l'état catastrophique de la chute sur ma robe. Je ne pouvais pas me balader comme ça... Alors je tirais sur le morceau à moitié tombé de ma robe pour le retirer complètement, ce qui donna un résultat assez particulier, et je le jetais dans la décharge. C'est à ce moment que j'entendis le camion de Samuel démarrer, et que je le vis partir, au loin. « Alors lui... » Il m'avait menti, et par sa faute, je m'étais retrouvée avec une robe déchirée, entourée probablement d'une famille d'araignées carnivores qui voudraient me piquer et me mettre en cocon dans une toile géante, comme dans Harry Potter ou le Seigneur des Anneaux... Je finis par soupirer avant de me tenir la tête haute, et de décider d'agir en adulte en allant vers Peter. « C'est une mascarade ! Il va falloir qu'on se venge de Samuel. On ne devrait même pas l'aider ! Wells n'avait pas à laisser sa bouteille de whisky on ne sait où après tout... Il n'aura qu'à arrêter l'alcool ou s'en racheter une ! » Mais au fond, je savais aussi que nous allions être seuls pendant un bon moment, probablement ici, et je ne savais pas très bien comment me comporter ou quoi faire... « Hm. Tu vas bien ? Désolée de t'avoir un peu... évité toute la semaine... J'avais besoin de recul et de réfléchir... »

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Mer 5 Sep - 2:34
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Peter & Ophelia

Je vis la voiture de Samuel arriver. Je ne savais pas si donner le permis de conduire à Samuel avait été une idée judicieuse, mais après tout, il faut savoir faire confiance. D’autant que Samuel conduisait très lentement pour ne pas écraser d’écureuils. Enfin bref. En voyant le véhicule s’approcher, je remarquai qu’il y avait quelqu’un d’autre dans la voiture. Ca, Samuel ne me l’avait pas dit. Ce qui en soit n’était pas vraiment grave. C’était juste que, je ne ressemblais pas à grand-chose. Enfin, ça n’avait pas vraiment d’importance à ce moment là.
C’était peut-être exagéré d’ailleurs. Je n’avais pas non plus l’air d’un sans abri ou je ne sais quoi. (Je n’ai rien contre les sans abris, il n’y a rien de mal à ça, je veux juste dire… rho bref.) J’avais les cheveux décoiffés, mais ça ne changeait pas à d’habitude. J’étais en simple t-shirt + chemise + jean, et bien que le t-shirt n’était pas repassé il n’y avait rien de spécial. J’avais des cernes, ça, oui. Je n’avais pas réellement dormi cette semaine. Pas depuis la dernière fois que j’avais vu Ophelia, dans ma salle de cours.
Nous avions décidé de faire une pause. Enfin, Ophelia en avait eu besoin. Mais faire une pause, ça ne sonne jamais comme « faire une pause ». Ca fait peur. Et j’avais peur. Pourtant, elle m’avait dit qu’elle m’aimait, qu’elle avait juste besoin de temps, et qu’elle ne voulait pas pour autant rompre. Sauf que quand on fait une pause, on a le temps de réfléchir. Et aimer n’empêche pas nécessairement les gens de se séparer. Donc, je n’avais pas vraiment dormi à cause de cette semaine de potentielle « pré-rupture ».
Il n’y avait pas que ça : durant ces derniers jours, elle m’avait évité – et moi aussi, parfois, je l’avoue, par peur de ce qu’elle pourrait me dire ou de ce que je pourrais voir dans son regard. Et ne pas voir Ophelia, ni lui parler, ni la toucher, ça avait été très dur. Très, très dur. Pour ne pas dire invivable. Parce que moi aussi, j’avais réfléchi, pendant cette pause. Et j’en avais conclu que je ne pouvais pas vivre sans Ophelia, pas au long terme en tout cas. Evidemment, c’est ce qu’on dit à chaque relation probablement, mais là c’était différent. Tout était plus vif. La douleur, le manque, la sensation que je ne pouvais être qu’avec elle.
Ainsi, ayant peur de trop espérer, mais aussi peur que la séparation aboutisse à quelque chose de plus funeste qu’une simple pause, j’avais besoin de me changer les idées. J’avais accepté assez facilement la demande de Samuel, parce que oui, ça change les idées d’être avec lui. Essentiellement parce qu’on passe son temps à comprendre ce qu’il veut dire. Je montai dans la voiture, plus ou moins content de faire autre chose que de penser et de sortir un peu de Blackwell… pour tomber sur Ophelia. Ah. Mon cœur manqua un battement, d’abord de joie, puis d’angoisse. Bon, ça fait deux battements du coup. Je lui rendis son signe de tête, en évitant quand-même son regard, et restai silencieux jusqu’à arriver à la décharge.

Une fois à la décharge, je commençai à chercher la bouteille. Nous ne pouvions pas vraiment discuter avec Samuel dans les parages, et il valait probablement mieux chercher chacun dans notre coin. J’étais anormalement silencieux, mais encore une fois, la situation était particulière. Ca n’avait pas été facile de ne pas voir Ophelia, mais ne pas lui parler ou l’approcher alors qu’elle était là, après l’avoir revu, ça faisait un sacré coup.

Soudain, j’entendis un cri (celui d’Ophelia, de toute évidence). J’accourus vers le bruit, mais le temps que j’arrive, Ophelia semblait avoir réglé le problème, car elle n’était pas agitée. Au contraire, elle regardait, consternée… Samuel en train de partir. Oh. Est-ce qu’il faisait sa tante Meg ? Ou est-ce qu’il nous avait réellement oubliés ?

Ophelia parla et un sentiment étrange m’envahit. Elle était juste là. Elle me parlait. Elle… avait sa robe déchirée ? Pendant sa plainte, je ne pus empêcher mon regard de s’attarder sur elle, ses jambes, ses cheveux, son visage, sa bouche. Elle avait son rouge à lèvre framboise – pas que je connaissais les couleurs à ce point, mais elle me l’avait déjà expliqué une fois. Ou deux. Ou dix. Je détournai un moment le regard, sentant que je m’étais attardé trop longtemps. Puis elle me posa une question. Je failli dire « ça va », même si ce n’était pas vrai. Mais ça n’aurait servi à rien, et même si Ophelia avait été dupe, ça n’aurait pas arrangé les choses à mon avis. Je me raclai la gorge, histoire de formuler mes mots correctement après qu’elle ait fini de parler.

« Et maintenant ? Tu… Tu en es arrivée à quelle conclusion ? »

J’avais besoin qu’elle le dise, qu’elle me dise que tout allait bien. Ou en tout cas, je voulais le savoir rapidement, savoir ce qu’il en était. C’était insupportable d’attendre. Mais je voulais qu’elle fasse le premier pas, je ne voulais pas lui faire peur ou la forcer. Il fallait que je sache si elle voulait encore de moi.






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Mer 5 Sep - 14:17
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Peter & Ophelia
Samuel devait payer pour ses méfaits. Si ça se trouve il n'avait même pas vu qu'il nous avait vraiment laissés sans moyen de locomotion de retour en plus. Lorsque j'ai crié, Peter est venu presque aussitôt, ce qui me surprit quand même un peu, et me fit aussi assez mal. Je ne savais pas encore très bien comment faire pour laisser ce qui avait été dit, ce que j'avais appris, derrière moi. Lui. Nous. Il y eut quand même un petit silence d'ailleurs, avant qu'il ne réponde à ce que j'avais dit. Je le regardai avec un air triste, puis m'attardais sur lui. Il n'était pas coiffé et avait mauvaise mine. Il avait soit passé une bonne soirée la veille et n'avait pas beaucoup dormi ou ne s'était pas préparé spécialement - bien que certes, c'était pour venir à la décharge... - mais il semblait un peu plus... enfin, un peu moins soucieux de son apparence peut-être, qu'à l'ordinaire. Etait-ce à cause de moi ou y avait-il une autre raison ? Je ravalais un sanglot qui commençait à se former dans ma gorge, puis je me rapprochais un peu de lui, en tentant de le recoiffer un peu. C'était un peu peine perdue, mais je fis quelque chose de rapide. « Je pense que Samuel va me le payer cher. Cette robe était neuve. » Oui, au début, j'ai cru qu'il parlait de Samuel. Il allait me la rembourser ma robe ! Même si je l'avais payée avec la carte bancaire de Teddy... Cela n'empêchait rien. Puis je finis par soupirer, comprenant de quoi il parlait vraiment. Je baissais les yeux vers son tee shirt, essayant de le tendre un petit peu, sans lui faire mal, et en passant mes mains sur les plis, inutilement.

« Je pense que je peux te faire confiance et même si je me suis sentie mal toute la semaine, et encore un peu maintenant, je suis contente que tu m'en ai parlé. Et je crois qu'il vaut mieux - à moins que ce soit nécéssaire - que l'on parle de notre passé amoureux... je sais que je ne pouvais littéralement pas passer la semaine avec toi, mais la seule chose que je voulais, c'était te voir. »

Je relevais les yeux vers lui quelques instants, avant de me rapprocher doucement et de le serrer contre moi, en passant mes bras dans son dos et en me blottissant contre lui. « Je sais que même si ça peut prendre encore un peu de temps pour que - moi, en tous cas - j'arrive à passer outre ce que tu m'as dit, je ne veux pas qu'on passe plus de temps séparés. Je ne sais pas comment se changer les idées, mais j'ai envie de croire qu'on y arrivera, et qu'on passera outre ce moment. Parce que je crois que j'ai un problème et je ne suis pas sûre de vouloir m'en débarrasser... » Sans le relâcher, je me décalais légèrement pour relever la tête vers lui, m'agrippant un peu à son tee-shirt, de peur de le perdre ou qu'il ne fuit. « J'ai découvert que je ne voulais pas du tout m'éloigner de toi trop longtemps. Je ne sais pas si ça arrive dans chaque relation, mais... Je crois... Je sais, que j'aimerai, si c'est possible, passer le reste de ma vie avec toi. J'aurai du mal à expliquer pourquoi ni à quel moment je m'en suis rendue compte, mais je crois que j'ai besoin de ça. Toi. Pas seulement parce que je t'aime, mais aussi parce que - hormis ce qu'on vient de vivre ou qu'on vit encore "un peu" - tu es la personne avec qui je me sens le mieux et je sais que même au cours de cette semaine, j'ai assez peu dormi, et j'avais l'impression d'avoir perdu quelque chose de précieux. C'est dur aussi de s'endormir et de se réveiller sans toi. »


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Jeu 6 Sep - 23:44
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Peter & Ophelia


Ce fut en respirant de nouveau que je me rendis compte que j’étais en train de retenir ma respiration. Je ne savais pas encore si c’était un soupir de soulagement, mais ça commençait à aller beaucoup mieux. Parce que d’après ce qu’elle disait, elle avait autant envie de me voir que moi avec elle. Tout n’était donc pas perdu, et même si je savais qu’elle m’aimait, c’était rassurant. Et sentir sa main dans mes cheveux, ou la voir retendre mon t-shirt, c’était des gestes simples, quotidiens, mais ils m’avaient tellement manqué. Puis surtout, ils étaient lourds de sens. On était toujours ensemble, ou à nouveau, en tout cas à cet instant précis.

Je ne répondis pas tout de suite, attendant de voir la suite. J’avais aussi peur d’empirer les choses en parlant trop et en ramenant la conversation au sujet de notre séparation, et il valait mieux ne plus en parler, comme elle l’avait dit. Puis elle me prit dans ses bras et je fis automatiquement de même, peut-être un peu trop fort, mais j’en avais besoin, et je crois qu’elle aussi. J’en profitai pour sentir ses cheveux machinalement, ma joue contre sa tête. Ca faisait du bien d’être comme ça. Je la laissai parler pour l’écouter attentivement. Quand elle se décala, je glissai ma main de sorte à caresser sa joue avec mon pouce. Même si j’avais envisagé que notre relation pouvait évoluer en bien autant que se terminer, je n’avais pas osé imaginer qu’elle me dise tout ça. C’était mieux que tout ce que je pouvais imaginer. Même si on était dans une décharge. Et si l’amour rend aveugle, ça ne vous prive pas de votre odorat. Heureusement que le parfum d’Ophelia me protégeait de l’odeur des déchets. Enfin bref.

Après son discours, j’avais envie de l’embrasser, mais j’avais des choses à dire. Les mêmes qu’elle, en fait. Il fallait qu’elle sache que c’était réciproque.

« Bien sûr qu’on y arrivera. C’est normal que… tout ne se passe pas comme prévu, dans un couple. Il y a des moments, comme ça, mais on peut les surmonter, et on le fera. Ophelia, je suis désolé pour tout ça. Je déteste être responsable de ton mal-être. Mais je passerai le reste de ma vie à faire en sorte que tu ne te sentes plus comme ça. Parce que, non, moi non plus, je suis incapable de vivre sans toi. Pour être honnête, je n’avais jamais ressenti ça de cette manière… Mais je suppose que... un jour on rencontre cette personne, et d’un coup il n’y a plus de doute, on est sûr que ça doit être elle. Parce que je t’aime, Ophelia, et que tu es ma meilleure amie, comme le – pardon, j’allais encore faire une référence de geek – ce que je veux dire, c’est qu’on forme une équipe. Pour le reste de notre vie, si tu veux bien. Et on réglera les choses ensemble. Moi non plus je ne veux plus me réveiller sans toi. Ou en tout cas, pas sans savoir que je te verrai dans la journée. »

Je caressai sa joue et la regardai dans les yeux. Puis finalement, je me penchai et l’embrassai doucement un moment. Ca aussi, ça m’avait énormément manqué. On aurait pu penser qu’après notre premier baiser après la séparation serait plus fougueux, mais ça me semblait plus logique comme ça. Tendre. Comme s’il s’agissait de quelque chose de… sacré. Je posai ensuite mon front contre le sien.

« Tu m’as manqué. Je suis désolé d’avoir causé tout ça... En plus j’ai trouvé une chanson qui s’appelle Ophelia, j’ai eu la bonne idée de l’écouter, ça n’a pas réellement arrangé les choses… Enfin la chanson est bien, je te la montrerai. »


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Ven 7 Sep - 4:10
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Peter & Ophelia
En sentant Peter me serrer également contre lui, je fus quelques peu soulagée. Pas que je doutais de ses sentiments pour moi, justement, j'avais l'impression de voir encore plus à quel point il tenait à moi. Il n'avait pas encore "trop" parlé selon lui. Ce qui voulait dire beaucoup de choses.. Puis il me caressa la joue, et je lui souris enfin. Lorsque j'eus fini de parler, il répondit à son tour. Je savais qu'il était sincère, il était toujours franc. Ses mots me firent chaud au coeur. Lorsqu'il parla du fait qu'un jour, on rencontrait, concrètement, la bonne personne, je me mis à rire nerveusement. Pas parce que j'étais gênée, mais car j'avais besoin d'évacuer tout ce que je ressentais "encore" de négatif. Parce que j'avais l'impression de suffisamment connaître Peter pour savoir qu'il pensait sincèrement ce qu'il disait. Chaque mot. Et je n'aurai pas su dire pourquoi, mais lorsque j'avais compris que je l'aimais, je suppose qu'au fond de moi, j'ai su que je ne pourrais pas être avec quelqu'un d'autre. Peut-être que j'avais attendu aussi longtemps pour trouver quelqu'un comme Peter, mais je l'avais trouvé. Peut-être qu'il avait été attiré par une étudiante, aimé profondément Claire et avait été avec quelques femmes, mais je me rendis vraiment compte que visiblement, ce que nous avions tous les deux dépassait tout ça. Il devait également savoir que j'étais honnête et que je n'aimais pas mentir.

Puis, en réalité, contrairement à Claire, j'aurai beaucoup aimé avoir un enfant. Un vrai. La perspective d'avenir que m'offrait notre discussion me permettait d'espérer que Peter, comme il me semblait l'avoir bien comprit, en voulait aussi. Et je ne sais pas pourquoi, j'avais vraiment l'impression que nous ne pourrions pas réellement nous séparer. Nous le voulions pas, de toutes façons. Cette semaine l'avait prouvée, même si elle m'avait été nécéssaire pour comprendre pas mal de choses. Je vis qu'il esquivait une référence - car il le dit, tout simplement - et je me remis à rire, en continuant de lui sourire, attendrie. Former une équipe avec Peter pour le reste de notre vie, ça me plaisait beaucoup comme plan. Je ne répondis pas tout de suite, prenant le temps de contempler son visage, malgré les cernes ou ses cheveux toujours décoiffés, ce qui me fit penser qu'on devrait probablement passer le reste de la journée et celle de demain à rester au lit. Pour dormir, certes, mais il me semblait qu'on avait également autre chose à rattraper. Puis Peter m'embrassa, doucement. J'en avais cruellement besoin, visiblement, car je fis en sorte de faire durer le baiser le plus longtemps possible, appréciant justement la tendresse qui se dégageait du grand châtain. Puis il appuya légèrement son front contre le mien et reprit la parole. Je sentis son souffle et fermai les yeux un instant, profitant de cet instant, et passant mes bras autour de son cou, en lui caressant doucement la nuque et les cheveux.

« Je te remercie d'avoir dit la vérité. C'est pour ça aussi que je sais qu'on peut rester ensemble... j'imagine qu'aucun de nous deux ne veut souffrir, faire souffrir l'autre, et mentir ou cacher des choses. Et on réussira rapidement à rattraper le temps perdu, même si je préfère te prévenir que pendant au moins une semaine, je risque de rester collée à toi dès que j'en aurai la possibilité. Quitte à assister à tes cours si je n'ai aucun rendez-vous de prévu avec un élève... » Je lui souris de nouveau, puis déposais un baiser sur le bout de son nez, et ensuite sur son front. « C'est fini maintenant. ça va mieux. On va mieux... et évidemment, que je souhaite rester avec toi, faire équipe avec toi toute ma vie. On sera sans doutes un jour dans des rocking chairs, entourés d'enfants et de petits-enfants, moi en robe à paillette et toi à leur apprendre des tas de références geek. J'imagine même que tu auras trouvé le moyen de ramener un "tardis maison" dans notre future maison. Je crois que je te connais presque trop parfois. »

Je me mis à rire, en reculant un peu ma tête, et je me mis sur la pointe des pieds pour l'embrasser plus longtemps, avec plus de coeur et d'engouement. J'aimais nos similarités comme nos différences, et il fallait bien admettre qu'on serait sûrement des parents et grands-parents géniaux. Puis avec une famille aussi grande que la mienne, et éparpillée aussi en Chine, tout comme celle de Peter ici, et également en Ecosse... On formerait une famille aux multiples origines et qui voyagerait peut-être beaucoup aussi. Toutes ces perspectives d'avenir ne firent que me redonner davantage le sourire, et je rompis notre baiser, avant de rire de nouveau.« Je crois qu'on était même faits pour se rencontrer, et un jour former une famille assez spéciale... entre nos deux familles et nos deux personnalités, il y a de quoi faire. »

Nous n'avions jamais vraiment parlé d'enfants à vrai dire. J'ignorais si Peter n'aurait pas peur de ce que je lui disais, si c'était trop tôt pour lui, ou s'il n'en voulait peut-être finalement pas du tout. Aussi, dans le doute, je me décollais doucement de lui, en lui prenant la main. Je regardais autour de nous avant de soupirer. Dire que c'était Samuel qui avait réussi à provoquer tout ça. « Je ne sais pas s'il faudrait remercier ou maudire Samuel... il aurait pu nous abandonner à la plage, mais visiblement ce n'était pas assez bien... Surtout qu'il n'a pas de téléphone, donc je crois qu'il ne risque pas de venir nous chercher. Je te propose donc qu'on visite un peu les lieux. Si on trouve PAR HASARD la bouteille de Wells, Samuel aura de la chance. Sinon, tant pis, on peut peut-être récupérer des trucs sympas. Enfin... à part trouver des choses dégoûtantes, des chats errants et miteux ou des Teddy planqués quelque part, éventuellement. »

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Lun 10 Sep - 14:45
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Peter & Ophelia


« Si tu restes pendant mes cours, ça me va. Et puis c’est pas comme si ça allait surprendre les élèves, ils ont l’habitude de te voir passer de temps en temps. On peut passer le reste du week end ensemble, si tu veux. »

Je ris à la mention d’Ophelia et moi en rocking chair. C’était probablement ce qui allait se passer. En tout cas, ça me semblait logique.

« Hem... pour être honnête, j’ai déjà trouvé où se procurer un Tardis grandeur nature sur internet. Ils font aussi des portes Tardis. J’ai vu des gars qui avaient fait une installation chez eux, tu rentres dans un Tardis et tu arrives dans une autre pièce, comme s’il s’agissait du vrai, tu sais, parce qu’il est plus grand à l’intérieur... Enfin voilà. » Je fis une pause, sentant que je partais encore trop loin. Mais d’un autre côté, je savais qu’elle aimait bien quand je faisais ça. Pour l’instant en tout cas. Non, je pense que ça ne la gênera pas plus dans 30 ans. Dans 50 ans peut-être, mais là on sera vraiment vieux, on sera certainement sourds. A quoi ça ressemble, un geek de 84 ans ? Peut-être que je pourrais me cosplayer en Palpatine. Je souris à Ophelia et lui embrassai le front. « Tu seras super en grand-mère à paillettes. »

Elle m’embrassa ensuite, et je la serrai un peu plus fort dans mes bras pour qu’elle reste un peu plus longtemps. J’avais besoin d’evacuer une semaine d’angoisse et de manque (émotionnel, même si bon... Manque de tout en fait). Je pensai à la vie que nous pourrions avoir. Je crois que si elle m’avait demandé si je voulais un enfant maintenant, j’aurais dit oui. Mais c’était tôt. Trop tôt, quelques semaines seulement. Et pourtant, je me sentais prêt. C’était peut-être à cause de ce qu’il s’était passé avec Claire, comme une attente laissée en suspens. Ou peut-être que ça venait tout simplement de notre relation à Ophelia et moi. Même si je savais qu’il ne fallait pas tout précipiter, au moins j’étais sûr, et toutes ces certitudes qui mêlaient Ophelia à mon avenir étaient rassurantes. Et au vu de ce qu’elle me dit après le baiser, je me dis qu’elle avait peut-être un chemin de pensées similaire.

« Ah ça, on aura une famille spectaculaire. Enfin mes parents sont pas aussi loufoques que Meg, mais ils auront sûrement moins d’influence, ils quittent difficilement l’Ecosse et ne prennent pas souvent de vacances. »

Je pense qu’au fond, mes prents pensaient que j’allais finir par revenir et me poser quelque part pas loin de chez eux. Parce que c’est ce qu’ils avaient fait. Un peu comme les Wan finalement. Je me demandai alors quand est-ce qu’Ophelia allait apprendre qu’elle avait été adoptée. Je n’étais pas vraiment censé être celui qui lui annonce. Mais je ne pourrais pas non plus faire croire à mes enfants qu’ils étaient à moitié asiatiques juste pour perpétuer un mensonge qui allait de toute façon finir par exploser. J’allais peut-être en parler aux parents d’Ophelia. Rien ne pressait de toutes façons.

Elle recula un peu et me prit la main. C’est vrai qu’il fallait récupérer la bouteille de whisky.

«  Je pense que le but était justement de nous emmener quelque part où on n’avait pas d’autres choix que de parler en l’attendant. Même si oui, il n’a pas de téléphone. Et j’ai laissé le mien dans la voiture de Samuel... Je suppose que tu n’as pas le tien sur toi ? » Même si ça avait quelque chose de sexy, une femme comme Ophelia qui sort son téléphone de son décolleté, je doutais qu’un smartphone pouvait y tenir. Je lui souris. « D’ailleurs, tu es magnifique dans cette robe. Enfin, elle est déchirée maintenant... Mais je ne trouve pas ça si dérangeant que ça. » Bon calmons-nous Peter, on est quand-même dans une décharge.

Je regardai autour de moi. Maintenant que ça allait mieux, je n’avais plus vraiment besoin de me changer les idées, et je n’avais pas plus envie que ça de rester ici. Mais il fallait bien chercher. « Bon, on va regarder par-là en espérant que la bouteille n’ait pas été bue par quelqu’un qui trainait par ici... Mais évitons de toucher à n’importe quoi. »

J’attendis qu’elle me suive et nous partîmes un peu plus dans la décharge. Je trouvais ça assez glauque comme endroit. Si ça se trouve il y avait des cadavres enterrés là. Après tout, on ne savait pas ce qu’elle était vraiment devenue, la femme du vieux propriétaire de l’ancien restaurant de la plage. Nous passâmes devant un vieux bus scolaire et une sorte de landeau vintage. Curieux comme objet. Je m’approchai pour voir et un rat en sortit. Je pris la main d’Ophelia et l'éloignai de la bestiole. Je savais déjà ce qu’elle pensait des araignées et des chats miteux, je me doutais qu’il en était de même pour les rats. On se retrouva devant une espece de cabane aménagée au milieu de la décharge. Il y avait des tags sur les murs, mais je ne pris pas le temps de lire : je vis une bouteille de whisky de qualité sur une sorte de table. A moitié vide.

« Bon... A la limite, on achète une bouteille pas trop chère et on remplit ce qu’il reste. Au moins Samuel ne se fera pas incendier par Wells. Enfin, pas jusqu’à ce que Wells y goûte... »




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Lun 10 Sep - 22:20
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Peter & Ophelia

Oui, c'est vrai que je passais souvent aux cours de Peter en fait. J'aimais bien cette salle, et le fait qu'il soit professeur de théâtre m'avait sans doutes déjà attirée vers lui, inconsciemment. Il dégageait quelque chose de spécial depuis le début, puis, il était acteur. Je me demandais d'ailleurs s'il voudrait de nouveau remonter sur les planches. J'aurai beaucoup aimé le voir jouer, lui. Et jouer avec lui aussi. Ah et il pouvait compter sur moi pour passer tout le week-end avec lui. A mon humble avis, la première chose que nous aurions à faire en partant d'ici serait de foncer prendre un bain ou une douche. Tout dépendrait d'où l'on irait. Puis je me mis à rire en entendant Peter me parler du Tardis qu'il avait trouvé, et de l'utilisation qu'on pouvait en faire dans une maison. Je ne regardais pas Doctor Who même si je connaissais, mais j'aimais beaucoup son idée. « Pourquoi pas pour le Tardis, ça peut être bien même de faire ça sur plusieurs pièces... Comme remplacer le fond d'une grande armoire par un mur caché menant dans une pièce, comme pour Narnia ! On peut trouver pleins d'idées du genre je pense... Ou une porte comme dans le Seigneur des Anneaux, chez les hobbits... »

Je ne regardais pas forcément ces films initialement, mais depuis que je connaissais Peter, j'en avais vu et revus quelques uns, pour mieux le comprendre, et c'est vrai que j'aimais beaucoup certaines oeuvres qu'il m'avait conseillée. Dont-il avait simplement parlé, d'ailleurs. Il répondit ensuite concernant nos familles, et je me demandais soudain comment était l'Ecosse. J'étais déjà allée en Chine, peu de fois mais j'y étais allée, et... je savais que je ne comprenais toujours pas certaines choses. Evidentes pour ma famille, mais pas pour moi. Peter lui, avait l'air plutôt en harmonie avec sa famille et ses origines à ce niveau-là. Lorsque nous commencions à chercher la fichue bouteille de whisky de Wells, Peter répondit ensuite au sujet de Samuel. « Oui, tu as sûrement raison. On sent qu'il t'aime beaucoup. Par contre non, je n'ai pas pris mon téléphone je crois... » Je fis la moue un instant. Est-ce-que Samuel allait revenir nous chercher ? J'avais de sérieux doutes. Mais bon, à voir. « Hm ? Ah, ma robe... c'est dommage qu'elle se soit retrouvée prisonnière de la décharge, mais bon, au moins j'éviterai d'autres accidents du genre aujourd'hui... et merci. »

Je lui souriais avant de serrer un peu plus fort sa main. J'étais contente qu'on soit ensemble. Puis j'écoutais Peter même si ça me semblait logique de ne toucher à rien, en soi... Je ne voulais pas choper un cancer en touchant à un vieux matelas poussiéreux ou tomber sur une seringue et devenir une junkie ! Puis nous vîmes un landeau et je me montrai méfiante, m'attendant presque à ce qu'une poupée maléfique se lève et se mette à ricaner. Au lieu de ça, un rat ASSEZ GROS en sortit et fonça ailleurs. Je poussais un cri avant de me planquer derrière Peter. « Sale bête. » Puis finalement, nous partîmes en direction d'une espèce de cabanon... Comme s'il s'agissait d'un squat, ou d'une maison 4 étoiles pour Samuel. Si l'endroit pouvait plaire, moi il me donnait surtout l'impression que c'était un repère de drogués et de gens louches... Puis Peter s'avança vers une bouteille de whisky. Elle n'était plus pleine... « Hm... On peut faire ça oui. Ou rendre la bouteille à Samuel et le laisser gérer ça. Moi j'aime beaucoup mon idée. Car sinon, ça inclut de devoir aller à pieds jusqu'à un magasin puis de retourner à Blackwell, toujours à pieds... ou en bus, éventuellement, mais bon. » Bon, après si on était obligés... Pourquoi pas. J'allais devoir espérer que Samuel revienne sinon. Qu'est-ce-qu'on allait faire maintenant ? On ne pouvait même pas le joindre, ni joindre qui que ce soit d'autre.

Je lâchais la main de Peter pour regarder deux tags sur l'un des murs, disant que Chloe et Rachel étaient là. Hm. Chloe, c'était peut-être l'une des anciennes élèves de Blackwell. Rachel... c'était sans doutes son amie. Je les avais vaguement vues traîner ensemble. La jeune fille portée disparue. « J'ai toujours eu peur des disparitions. Quand quelqu'un disparaît et que tu ignores si il est parti quelque part, a rejoint une secte, s'il est séquestré quelque part, ou bien s'il est même mort... Je pense que la petite Rachel Amber devait venir par là. » J'eus un pincement au coeur. Puis je me mis à penser à ses parents. « On devrait peut-être aller ailleurs... » Je pris la bouteille de Wells, avec un air de dégoût en la tenant, et sortis de la cabane, en essayant d'inspecter un peu ce qui nous entourait. « Il doit y avoir des trains qui passent par ici, il y a des rails... Si c'était aussi simple, on aurait pu essayer d'en attendre un, de monter dedans et de voir où on atterrirait. Mais on pourrait s'éloigner de la ville... » Finalement mes idées étaient assez mauvaises. Je soupirai avant de regarder Peter. « Il doit y avoir un endroit un peu plus... acceptable, dans la décharge. J'espère. On peut attendre, continuer d'explorer, se poser quelque part... Tu as envie de faire quoi ? »

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Lun 24 Sep - 14:12
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Peter & Ophelia


J’eus un sourire amusé lorsqu’Ophelia parla de faire des pièces secrètes avec des armoires narniennes ou des architectures dans le style du Seigneur des Anneaux. Elle n’était pas spécialement geek, mais à force d’être ensemble et de partager nos hobbies, on avait un peu déteint l’un sur l’autre. Je lui avais montré pas mal de films, qu’elle avait prétendu aimer. Je ne savais pas si c’était sincère ou pas, mais en tout cas elle faisait beaucoup plus de références à certains univers, comme maintenant. C’était mignon. Non, sexy. Oui, carrément sexy.

Je pris la bouteille de whisky en espérent de pas attraper des MST au simple contact et regardai le contenu. Le liquide était propre, sans résidus. Quand Ophelia suggéra de laisser Samuel se débrouiller, je me remémorai l’épisode d’une série où les protagonnistes avaient vidé une bouteille de ce genre.  Pour simuler le même whisky avec la même robe, ils l’avaient rempli par du ketchup, de l’eau, du liquide vaisselle et un scotch bas de gamme. Samuel allait probablement faire la même chose. Mais en pire. D’autant que Samuel avait accès à des produits d’entretiens toxiques. Il n’était pas malattentionné, mais ce n’était pas évident de savoir ce qu’il comprenait ou ne comprenait pas. Après tout, il parlait aux écureuils. Un jour, je l’avais surpris en train de parler comptabilité avec l’un d’eux. Et ce n’était même pas un vrai écureuil, ça avait été une peluche avec caméra intégrée, pas spécialement réaliste. Samuel ne s’en était rendu compte que lorsque Brooke Scott, une élève en sciences, était venue récupérer sa peluche en râlant qu’il lui avait fait perdre son temps et qu’elle avait d’autres choses plus intéressantes à filmer. Samuel avait compris la supercherie parce que « écureuils avoir peur peur de Brooke. Pas possible que vrai écureuil se laisse attraper par Brooke. »  

« On peut pas le laisser, on attendra qu’il revienne et on l’accompagnera au supermaché pour choisir un whisky qui ressemble assez à celui-là… Avec la même couleur, je veux dire. Tant pis pour le goût.  »

Je ne compris pas immédiatement pourquoi Ophelia parlait de disparitions, puis je relevai la tête et vis les inscriptions sur les murs. Ce n’était pas un coin de junkies, mais un repère d’adolescentes, ou jeunes adultes. C’était… assez triste, comme endroit. Je me sentis un peu mal d’être ici, comme si j’avais violé l’intimité de quelqu’un ou pillé un tombeau. La deuxième métaphore était peut-être un peu morne. Personne ne savait où était Rachel Amber, et personne n’osait vraiment en parler. Tout le monde espérait qu’elle se soit enfuie de la ville, et c’était d’ailleurs probable, car j’avais entendu des gens dire que cela avait été dans ses projets. Mais c’était perturbant de ne pas savoir, en règle générale même. Ne pas savoir s’il y a des vies ailleurs que sur Terre, ne pas savoir comment les dinosaures sont morts, ne pas savoir ce qu’il y a au fond des océans. Ce genre de choses.

Je n’avais pas vraiment connu Rachel Amber. A l’époque, soit jusqu’à cette année, je partageais mon poste avec un autre professeur de théâtre (un peu allumé) qui s’occupait également du club de théâtre. Après son départ (justement parce qu’il était un peu allumé), j’avais repris toutes les classes de tous les cursus, mais j’avais décidé de ne participer au club de théâtre qu’en tant que consultant. Les élèves m’avaient déjà assez sur le dos en cours.

Ophelia suggéra de s’en aller et  j’acquéçai, la laissant récupérer la bouteille. Au moment où elle parla de train, un train de marchandise passa sur les rails. Il était assez lent, mais je ne me sentais pas vraiment courir pour aller clandestinement dans un wagon ouvert et aller je ne sais où.

« On ne sait pas où il va… Et ici au moins, Samuel sait où on est. On n’a pas bien d’autre choix que de l’attendre, on est loin de tout ici c’est pas… Ah bah, tiens.  »

J’entendis un bruit de voiture. Je fis signe à Ophelia de me suivre et, miracle, c’était bien Samuel qui était venu nous récupérer. Oui car, ça aurait pu être quelqu’un d’autre. Imaginez si ça avait été Mark Jefferson. Le malaise. Même si je le voyais mal dans ce genre d’endroit.
Samuel sortit de sa voiture. Ophelia avait la bouteille en main, et je m’attendais à ce que Samuel fasse un commentaire à ce sujet, mais non.

« Téléphone de Peter a sonné. Samuel a répondu et a parlé à une jolie voix du nom de Meg. Samuel a un rencart ce soir chez elle, Peter et Ophelia doivent m’aider à me préparer maintenant qu’ils sont de nouveau ensemble. »

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