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Upside down feat. Boris

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Mer 25 Sep - 15:09
Teddy Abolick
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Teddy Abolick
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Emploi/loisirs : Régisseur

Journal perso
Ardoise (dortoirs):
Rien de tel que de profiter de l’happy hour après une longue et rude journée. Je croyais que j’étais prêt à affronter cette rentrée, mais clairement, non. Ne vous y méprenez pas, j’adorais toujours autant mon travail, mais ce que c’était crevant. Donc dès la fin de ma dernière heure de cours, annonçant le début du week-end, j’avais quitté l’académie pour me réfugier dans mon bar favoris. Je savais très bien qu’à cette heure les consommations étaient moins chère. Pas que je me fasse beaucoup de soucis pour mon budget, mais c’était toujours sympa de payer moins.

Et oui, j’étais venu seul. Des fois il m’arrivait d'entraîner des collègues, mon mec ou même des élèves, dans ma débauche. Mais pas aujourd’hui. J’étais venu seul, j’avais besoin d’un peu de calme. Enfin, dans la mesure où il est possible de trouver du calme dans un bar. Cherchez pas à comprendre, ce genre d’ambiance me rassurait. Je m’y sentais bien alors que le silence total avait tendance à me faire paniquer. Sûrement parce que je commençais à trop penser et que c’était jamais bon quand je songeais trop, je remettais tout en question et c’était terrible. Et dans un tel endroit, il n’y avait pas de risque que ça arrive. Parce que quand bien même l’ambiance serait plutôt calme, je pourrais toujours boire quelques coups de plus pour faire mourir toute idée désagréable voulu germer dans mon esprit.

Mais boire, ça donne envie de pisser. Désolé, ce n’est pas super classe dit comme ça, cependant, j’ai bien peur de devoir vous dire que c’est là, la triste vérité. Ainsi, après avoir enchaîné mes premières pintes, je me retrouvais à aller visiter cette merveilleuse pièce qu’étaient les toilettes. C’était quand même fou. Malgré tous les efforts des gérants des lieux, j’avais rarement mis les pieds dans les toilettes d’un bar qui n’avaient pas une propreté douteuse sur certains aspect et l’odeur qui allait avec. Enfin, de toute façon, au bout d’un moment, on s’en foutait un peu. Je voulais juste vider ma vessie, pas passer ma soirée ici.

Je choisis donc l’urinoir qui me semblait le plus sympathique pour m’y soulager quand un bruit étrange attira mon attention. Sur le coup, je cru que ce n’était que mon imagination. Je refermai mon pantalon, allait me laver les mains, mais le bruit se fit encore entendre et il venait d’une des cabines. Doucement, j’ouvris la porte et me retrouvait face à face avec un canard. Ou plutôt face à bec du coup. Et ni une ni deux, le volatile bondit vers moi. Heureusement, j’eus le réflexe de claquer la porte avant. Mon dos contre cette dernière, j’entendais l’animal en furie donner des coups dans le bois. Je n’allais pas pouvoir le retenir plus longtemps. C’est à cet instant qu’un type rentra et je sentais bien qu’il me trouvait suspect alors je lâchai :

- Il y a un canard dans les toilettes !

Mon ton oscillait entre la panique et l’étonnement. Comme quoi, même moi j’avais du mal à croire à cette histoire. Huh. La soirée commençait vraiment bien. Pourquoi je continuais à sortir tout seul alors que je savais très bien qu’il m’arrivait quasiment tout le temps des galères dans ces moments ?
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Mer 25 Sep - 15:40
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Dans l'appartement vide, Boris s'ennuyait un peu. Il faut dire qu'il est un animal sociable, et si passer la soirée tout seul à mater des films en noir et blanc était amusant, il le serait encore plus de sortir et de découvrir la ville. Il était nouveau, ici, et tout ce qui entrait dans son champs de vision lui plaisait. La mer, surtout. Il avait beaucoup voyagé et ce n'était pas la première fois qu'il voyait cette immense étendue d'eau, mais c'était la première fois que ce n'était pas dans un endroit glauque, où il gèle toute l'année et où on voit des poissons morts flotter à la surface de l'eau. Non ; ici, la mer est bleue et calme, tranquille, avec quelques skieurs solitaires qui crevaient les vagues.

Arcadia Bay. Comment en était-il arrivé à se perdre ici ? Une étrange combinaison de hasard et de chance. Ayant sauté dans un train sans en regarder la direction, puis un autre train, puis un bus, il était arrivé dans la ville un peu halluciné, attiré par l'éclat de l'eau et du phare, et par les bonnes odeurs qui se dégageaient des rues. Certes, ce n'était pas New-York, loin de là, mais c'était tout de même agréable. Tout de suite, il avait cherché un appartement (maintenant qu'il en avait les moyens il évitait de dormir dans la rue) et, sur un énorme coup de tête, avait décidé de retourner à l'université. C'était une décision des plus étranges, sachant qu'il avait quitté les bancs de l'école il y a presque huit ans de cela pour aller vendre de la drogue dans les rues de Vegas. Mais bon, comme on dit, on sait jamais.

Ainsi donc, vendredi soir, alors qu'il avait passé l'après-midi à tourner en rond, il décida de faire un tour en ville. Qui sait, peut-être trouvera-t-il un bar sympa ou un club où boire quelques Vodka. Dans la rue, la tempête s'était calmée, Dieu merci. Il avait assisté aux tous derniers caprices de la tempête qui avait frappé Arcadia Bay avant qu'il arrive, et non merci, très peu pour lui. Le vent était tout de même toujours plutôt fort, et il trouva un chouette bar où se réfugier histoire de dépenser quelques dollars. Dieu merci, ce n'était pas le genre de bar avec un écran TV qui débitait des match de football, car il aurait directement fait demi-tour. C'était bruyant et pas particulièrement bien tenu, mais au moins pas de ces stupides supporters psychotiques.

Il but en tout et pour tout trois verres (bon, d'accord, peut-être quatre) avant que la soirée ne parte sérieusement en couille. Il avait sympathisé avec un type du bar, avait discuté avec agitation de l'Allemagne nazie et parlé un peu néerlandais avec le barman, quand il fut pris d'un grand besoin de vider sa vessie. Dans le couloir, par-dessus la musique, il entendit des grattements étranges et urgents venants de l'intérieur des toilettes. Vaguement surpris, il poussa la porte et faillit se trouver nez-à-nez avec un type plutôt jeune, peut-être même pas encore trentenaire, dos à une porte, l'air à la fois paniqué et perturbé. Boris, qui à ce moment-là commençait à être bien entamé par la Vodka, haussa un sourcil diablement vivant et se gratta la gorge.

- Un... Quoi ?

Parfois, comme l'anglais était loin d'être sa langue maternelle, il était victime de lapsus auditifs hilarants qui pouvaient le plonger dans des crises de fou rire terribles. Là, il avait parfaitement bien compris, mais il était loin d'en être sûr.

- Un canard ? Canard coin-coin ? demanda-t-il en mimant des ailes dans son dos, avant d'éclater de rire.
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Jeu 3 Oct - 14:14
Teddy Abolick
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Ardoise (dortoirs):
C’était une réaction typique ça. Evidemment, qui pourrait me croire ? Un canard dans les toilettes, c’était du grand n’importe quoi, du jamais vu. Et c’est bien pour ça que ça tombait sur moi. On se foutait encore de ma gueule, mais le gars rigolerait moins quand il saura que je ne raconte pas des cracks ! Quoique au début, il semblait interloqué, et il y avait de quoi. Puis j’avais cru déceler un accent dans ses paroles. Donc peut-être qu’il n’avait pas compris, je m’apprêtais à répéter en faisant un effort pour parler plus calmement, au lieu d’hurler comme un babouin braillard et empoté. Mais mon interlocuteur se lança dans une imitation de l’animal avant d’exploser de rire.

J’étais un peu vexé, je vous l’accord. Et je dû tirer une tronche de dix mètre de long. Vous savez, celle qui essaye de dire que je suis pas content qu’on se foute de ma gueule, mais qui au final, ressemble juste à celle d’un gamin à qui on a refusé un caprice. Heureusement, si la musique adoucit les moeurs, l’alcool aussi. Ou tout du moins, l’alcool permet d’oublier rapidement. Puis nous avions un plus gros problème à gérer ici, que mon amour-propre.

- Ouais un canard, coin-coin ! Et je te jure que si je lâche cette porte, il va faire des dégâts !

Ce héro que j’étais. Prêt à sacrifier ma soirée pour sauver tout le pub d’un canard en colère. En même temps, s’il était enfermé ici depuis longtemps, vu l’odeur, il y avait de quoi péter un câble. J’avais aucune idée de ce que je devais faire. J’espérais que le type en face de moi était un expert-canard et saurait comment le calmer, mais j’avais bien peur que ce ne soit pas le cas. Il avait l’air déjà bien parti dans sa soirée. Je rester comme un con sans savoir quoi faire avant de remarquer que les coups contre la porte s’était calmés. Je lâchai un soupire et jetai un regard décidé à mon interlocuteur.

- Je doute qu’il soit mort. Mais par acquis de conscience… Te casse pas, hein ! Si le canard attaque, je pourrais jamais en venir à bout tout seul.

Et je le pensais. C’était ridicule, parce que je faisais plus du double que le canard. Mais ce sont des bêtes redoutables et vicieuses. S’il me sautait dessus, je ne pourrais rien faire. Je pris une longue inspiration en espérant qu’elle me donne du courage en même temps et commençai à ouvrir la porte doucement. Lorsque cette dernière fut entière ouverte, je vis le canard qui se tenait là, devant nous, tranquille. Je vous jure, on aurait été dans un anime japonais, une lueur malsaine serait passé dans regard en brillant avec un petit bruit similaire au chuintement d’une lame avant qu’il se bondisse vers nous. Par réflexe je poussais un hurlement de gamine et allait me jeter derrière le mec qui était là et n’avait rien demandé à personne.
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Mar 8 Oct - 16:37
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Le jeune homme eut quelques efforts à faire pour calmer son rire, tant la situation était cocasse. Un canard dans les toilettes d'un bar, difficile à imaginer, encore plus à croire. Néanmoins, dans un effort d'imagination et de sang froid, Boris calma son fou-rire, essuyant une larme du coin de son oeil avec un doigt et posa une main sur le mur à sa gauche pour rétablir son équilibre. Dire qu'il était parti pour se vider la vessie, peut-être sniffer un petit coup, et repartir discuter avec le barman néerlandais, mais la vie en avait décidé autrement. Ainsi se retrouvait-il enfermé dans les toilettes pour homme avec un inconnu clamant avoir vu un canard barboter dans l'eau sale de la cuvette. L'ukrainien posa un regard circonspect sur le battant fermé de la porte, au-travers duquel on entendait très distinctement des bruits d'animal : le bruissement des ailes et très certainement le caquètement d'un volatile.

- Il a l'air agité, fit remarquer Boris en tirant sur sa veste comme pour la défroisser, geste anodin d'où perçait son ivresse et sa curiosité.

Malheureusement pour l'autre, le jeune homme était à des années lumières de ce que l'on pourrait appeler un "expert-canard". Il avait bien eu une oie, dans le temps, si l'on remontait aux temps où il habitait en Papouasie Nouvelle-Guinée, ainsi qu'un perroquet, mais c'étaient les animaux les plus proches du présent volatile qu'il avait côtoyé. Pour ainsi dire, il ne s'y connaissait pas trop en canards. Ivre comme il était, et de surplus dans une bonne humeur phénoménale, il se sentait âme à sauver son prochain, aussi resta-t-il juste derrière l'homme des toilettes, qui maintenait toujours une main contre la parois de la porte, pour empêcher l'animal de s'échapper. Lorsqu'il lui demanda, presque dans une prière, de ne pas partir, Boris eut un petit rire d'où perçait son agitation et répondit d'air un plutôt tranquille :

- T'en fais pas, je vais nul part, mon pote.

Le canard s'était calmé, si l'on se référait aux sons produits par la bête. Boris avait des doutes sur la potentielle mort de l'animal, mais il ne se prononça pas et se contenta de pencher la tête sur un côté, écoutant attentivement les bruits perceptibles. Il eut alors la brillante idée d'ouvrir la porte, non sans inquiétude, et tous deux se retrouvèrent en face d'un jeune canard bien en chaire, calmement posé au bord de la cuvette, les plumes humides et une drôle de lueur meurtrière dans le regard. Le surprenant hurlement aigu de l'homme des toilettes surprit Boris plus que nécessaire et il sursauta absurdement, sans pour autant reculer d'un pas. Le type vint se dissimuler derrière lui en lui étreignant le bras. Boris, qui avait du mal à ne pas se remettre à rire, lança un bras en avant et dit sur le ton de la conversation :

- Il est calme, przyjacielu, tranquille. On peut l'attrap-

À l'instant même où il disait ça, le canard se mit à battre des ailes avec férocité et à caqueter bruyamment, projetant de l'eau sur les murs, le sol et le plafond, et la chemise de Boris, qui jura d'une voix forte en Russe, se décidant enfin à reculer.

- Faut l'choper ! cria-t-il en se jetant en avant.
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Sam 2 Nov - 23:37
Teddy Abolick
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Ardoise (dortoirs):
Si je n’étais pas aussi paniqué par la situation, j’aurais volontiers répondu à mon interlocuteur “merci Captain Obvious, évidemment qu’il est agité ! Ce canard veut me bouffer !”. Cependant, quand je suis dans tous mes états, en général ce qui sort de ma bouche ressemble plus à ça : “dsgjiqrosjgù^pezqkfpozvrswdg” donc, autant s’abstenir. Surtout qu’à son accent, j’entendais bien que le brun en face de moi n’était pas un natif anglophone. Je le connaissais trop peu pour donner un avis précis sur la question, mais s’il galérait déjà avec notre accent américain pourri, je n’osais imaginer avec une phrase totalement informe comme celle que je risquais de sortir.

Au moins, il avait promis de rester avec moi. C’était peut-être un mensonge, mais ça me rassurait de fou, naïf que j’étais. Pas un instant je n’aurais pu penser que l’autre se foutait de ma gueule, mais bon, je vous le dit, la panique ça me réussi pas. Puis je me retrouve tellement souvent dans des situations comme celle-ci qui tournent mal, j’avais de quoi avoir aussi peur. Mon interlocuteur ne savait pas à quoi il allait faire face là. Même quand j’ouvris la porte des toilettes, il ne recula pas. Le pauvre fou. Il voulait même l’attraper…

Mon cerveau analysa la situation en un temps record. Le canard était en furie, il foutait de l’eau partout, on allait pas pouvoir l’attraper à main nues sans se prendre un coup de bec. J’eus soudaine une idée.

- Ok ok ok, bouge pas, je m’en charge !

Sans réfléchir plus longtemps, j’enlevais mon tee-shirt et bondit sur le canard, comme s’il s’agissait d’un sac.

- JE L’AI !!!


Je sentais le canard se débattre dans mon tee-shirt, mais je tenais bon jusqu’à ce que…

- AAH ! Il m’a pincé !

Et le coup de bec avait été violent, j’avais un doigt en sang, et j’avais lâché prise du coup. Le canard en avait profité pour sortir sa tête par une des manches du tee-shirt afin d’y voir plus clair, puis il réussi à bondir jusqu’à la minuscule fenêtre au dessus des toilettes pour s’enfuir.

- Oh le con il est parti avec mon tee-shirt ! J’te fais la courte vas-y !


Je désignais la fenêtre au type qui était là. Attendez, j’allais pas laisser ce canard partir avec mon tee-shirt non plus. J’entrecroisai mes doigt pour créer un appui sur lequel mon interlocuteur pourrait caler son pied et escalader plus facilement jusqu’à la fenêtre. Il y avait sans doute d’autre façon bien plus facile pour quitter le bar que celle-ci. Mais pensiez-vous que j’étais capable de connecter mon peu de neurones à ce stade ?
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Ven 8 Nov - 17:49
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Ça, pour être surprenant... Le type des toilettes avait l’air déterminé. Il arrêta Boris dans son élan en enlevant son tee-shirt (où avait-il caché son manteau ? Au moins un pull ? Il faisait froid, il allait attraper la mort) et en bondissant en avant. Rajouter un cri guerrier aurait été glorieux. Le polonais resta en arrière, les bras ballants, soudainement plus sobre qu’il ne l’avait jamais été ces dix dernières années, et observa la scène. Le type attrapa le canard dans son tee-shirt, qui ne cessait de se débattre avec ses ailes et dont les pattes battaient l’eau sale des toilettes. L’animal avait de la résistance, mais le mec aussi. Néanmoins, ce fut un round gagnant pour le volatile qui le mordit, du moins présuma Boris après l’avoir entendu hurler cette information, et qui se mit à voler jusqu’à la petite fenêtre ouverte (mais bordel qu’est-ce qu’ils avaient tous à tout laisser ouvert ? il fait froid, merde !) où il disparut.

Le type des toilettes était enragé. Boris, lui, avait été calmé de toute cette action et réussit à se sortir de ses pensées pour lui répondre, lorsqu’il vit que l’autre lui proposait de faire «la courte», et même s’il n’avait aucune idée de ce que cela voulait dire, le voir tendre ainsi ses mains parlait pour lui. Boris eut un petit rire gras et s’approcha de type pour poser une main sur son épaule avant de ranger ses minettes dans les poches de son long manteau.

- T’en fais pas, mec. Tu mettras ton pull, on s’en fout, c’est qu’un tee-shirt.

Lui-même ne se serait pas révolté si un canard volait son tee-shirt. Cette pensée était d’une absurdité sans nom, à y repenser. Déjà, Boris, qui avait complètement oublié la raison de sa venue aux toilettes, sortait une cigarette de sa poche.


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Dim 24 Nov - 10:48
Teddy Abolick
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Ce fichu canard m’avait volé mon tee-shirt ! J’en revenais pas ! Déjà il m’attaquer et maintenant ça ? Ok, c’était peut-être un peu de ma faute aussi. Mais je n’étais pas d’accord pour autant. Pour qui il se prenait ce volatile, hein ? Il pensait pas que j’allais le laisser fuir aussi facilement ! Mais mon compagnon du jour était assez peu coopératif. Je sais pas s’il n’avait pas compris ma phrase ou s’il n’avait pas envie de m’aider, mais son rire ne présageait rien de bon. La vie est définitivement injuste. Pourquoi le monde entier semble m’en vouloir autant ?

Je lâchais un long soupire désespéré. Mon interlocuteur ne m’aida même pas à passer par la fenêtre. Il se contenta de ranger ses mains dans ses poches en me conseillant d’aller mettre un pull et de faire un croix sur mon tee-shirt. Il se permit même de commencer à fumer, là dans les toilettes. Il ne devait pas être le premier à le faire, mais je n’étais pas sûr que ce soit très autorisé. Vous me direz, je ne suis pas sûr que garder un canard en captivité dans ses toilettes soit très légal non plus.

- Mais mec ! C’est plus une question de juste un tee-shirt ! C’est une question d’honneur ! Ce fichu canard m’a volé mon tee-shirt ! Il aurait pu me voler n’importe quoi d’autre ça aurait été la même tu vois ! Allez suis-moi… Euh, c’quoi ton nom déjà ?

Je crois qu’il ne me l’avait même pas dit, de base. Mais qu’importe, j’avais attrapé son bras, sans me soucier qu’il soit en train de fumer pour retourner dans le bar. J’y retrouvais mes affaires. Oui, j’avais abandonné là mon sweatshirt et mon manteau sans problème. Sans me soucier des regards inquisiteur je me rhabillai et avant que le gérants des lieux n’ai le temps de râler, j’annonçai haut et fort :

- Un fichu canard dans les toilettes m’a volé mon tee-shirt et vous savez quoi ? Je ne me laisserai pas faire. Parce qu’il a eu beau me prendre mon tee-shirt… Il ne me prendra jamais… MA LIBERTE DE LUI COURIR APRES !

Sérieusement, je commençais à en avoir marre que les éléments m’arrachent mes vêtements, j’avais déjà perdu une chaussure lors d’une tempête. Et si maintenant les animaux se mettaient à me voler mes tee-shirt, non mais où allait le monde. J’entraînais mon compagnon du jour dehors, sans lui laisser le temps de donner son avis. C’était trop tard, en rentrant dans ces toilettes, il s’était plus ou moins désigné comme mon partner in crime de la journée.
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Dim 1 Déc - 20:23
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Les paroles de son futur nouveau camarade de cavale firent sourire Boris et il s’appuya à un mur (l’alcool n’avait pas magiquement disparu de son organisme et, même s’il avait les idées claires, il était dans une humeur terriblement jouasse et se retenait à peine d’applaudir à deux mains en faisant un tour sur lui même) pour observer de haut en bas son interlocuteur. De son accent étrange, il railla le type torse nu en le détaillant de son regard noir et plein d’humour.

- Il aurait pu te voler quoi d’autre ? Il aurait pu partir avec ton pantalon ou chaussure, tu crois ? A ?

Alors qu’il bataillait contre son briquet, une main en coupole devant la flamme, il releva comiquement les yeux vers l’autre type. Lui, venir où ? Il n’était pas sûr d’être d’humeur de courir après un canard, mais au final, à la vitesse à laquelle son esprit alcoolisé lui autorisa à prendre une décision, il haussa les épaules d’une manière russe dramatique et rangea son briquet dans la poche de sa veste de costume avant de relâcher un large nuage de fumée vers le plafond. Le jeune polonais lui tendit une main d’un air majestueux.

- Boris. Pavlikovsky. Nouveau en ville. Et to-

Mais avant même qu’il ai le temps de lui serrer la pince, il se faisait entraîner de nouveau vers l’intérieur du bar, laissant derrière lui une traînée de fumée blanche. Là, le type au nom inconnu récupéra ses affaires tandis que Boris récupérait son verre laissé à l’abandon sur le comptoir en essuyant un regard noir du barman envers la cigarette fumante à sa main. Mais franchement, vu le chiffre d’affaire que la boîte avait fait grâce aux consommations de Boris, il ne sembla pas oser dire grand chose. Le type des toilettes laissait entendre à tout le monde ce qu’il comptait f aire et partit à l’extérieur en traînant un Boris hilare derrière lui.

Dehors, il faisait nuit noir et même les lampadaires peinaient à éclairer l’asphalte déserte. Boris était parti avec son verre à la main et ils se mirent à marcher sur le bord de la route, le polonais sirotant son verre, à quelques mètres derrière l’autre.


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