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I've been running with the wolves to get to you (elijah)

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Dim 21 Juil - 18:23
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elichat & ophelia
to get to you
Les décorations étaient mises en place. Des ballons de baudruche roses et violets étaient suspendus dans le salon, une banderole au centre de celle-ci, avec écrit dessus "joyeux anniversaire" et un une carte d'anniversaire était prête avec les mots de toute la colocation - sauf Brendon qui avait refusé de signer - ainsi que des mots d'amis et de la famille d'Elichat que j'avais réussi à voir dans la semaine. Tous m'avaient fait remarqué que son anniversaire était passé depuis environ un mois, mais je leur avais expliqué que nous étions de vieux amis et que j'avais été absente, donc que je voulais quelques mots sur l'année à venir pour le blondinet, et tous avaient accepté de signer. Dont d'étrangers personnages de la famille de l'allemand... Teddy avait signé aussi, bien que j'ignorais dans quelle situation les deux hommes se trouvaient, puisque mon colocataire avait fait comme si de rien n'était avec moi. C'était la raison pour laquelle j'avais préparé la surprise à la maison. Pour que Teddy puisse être là, avec Charlie et Brendon. Mais aucun d'entre eux n'était là. Brendon et Teddy étaient partis pour une durée indéterminée, et Charlie reviendrait sûrement dans la journée. Mais rien ne me retirait ma bonne humeur et l'envie de voir l'un de mes deux meilleurs amis. A vrai dire, si Teddy était comme mon petit frère, en plus d'être mon colocataire, Elijah était comme mon meilleur ami. Il l'était tout court d'ailleurs. Je me rappelais notre trio chantonnant au coeur des bouchons - que j'avais créé - Another Day of Sun. Quel excellent souvenir, il était toujours sur YouTube d'ailleurs !

J'avais préparé un succulent gâteau, un moelleux au chocolat avec un coulis au caramel sur le dessus, ainsi que des cupcakes à la vanille et au caramel. J'en avais fait suffisamment pour que tous les garçons de la maison, Elijah et moi puissions en avoir. J'avais l'impression d'être la grande soeur ou la maman de tout le monde, ici. Ce qui me rappela de nos plans concernant l'envie d'avoir un enfant, avec Peter, et je déprimais légèrement. J'avais grand hâte que Elijah arrive, au moins, il me changerait les idées. Je fonçais mettre de la musique, lançant la playlist de La La Land - ne mettant que les musiques joyeuses en route - puis je fonçais sous la douche, me savonnant avec une crème au caramel. Une fois lavée, je fonçais dans ma chambre pour enfiler mon maillot de bain, puis j'enfilais une robe par-dessus celui-ci. Je me baladais pieds nus, cheveux lâchés et bouclés, pas maquillée - cela ne servait à rien - et je me posais sur le canapé, attendant que... la sonnette ! Je me relevais aussitôt et me précipitais vers la porte. J'ouvris alors la porte, accueillant mon meilleur ami en lui faisant un très gros câlin.

- MON ELICHAT ! Tu m'as tellement manquée ! Joyeux anniversaire - en retard - j'espère que tu es prêt à faire un peu la fête - avec moi - car on a une piscine dans notre nouvelle maison, et elle n'attend que nous !

Je le relâchais ensuite, le laissant entrer. Nous ne nous étions pas revus physiquement depuis mon départ en début d'année. Je lui avais seulement dit que je voulais le revoir, en tête à tête - suite à l'absence de tous mes colocataires - sans lui expliquer qu'il s'agissait de son anniversaire surprise.

- On se fait un plateau et on va dehors ? Je t'ai préparé un gâteau, des cupcakes et j'ai fais des cocktails avec et sans alcool ! Qu'est-ce-qui te ferait plaisir mon chat ?
J’ai vu tes peurs se cacher près de notre passé. Et laisse-moi seul, laisse-moi loin de tes côtés. Mais oublie-moi, parcours ces flots, efface mes pas... 
Pando
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Dim 21 Juil - 22:24
Elijah Holtz
Poulet-Spartiate
Elijah Holtz
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Journal perso
Ardoise (dortoirs):
L’année universitaire était terminée, les notes attribuées. La moyenne des différentes années dans ma classe étaient excellentes à mon plus grand plaisir. Si certains foiraient, ce ne serait pas à cause de mon enseignement. Une charge en moins sur les épaules. En outre, j’avais d’ores et déjà signé mon contrat pour les deux prochaines années. Wells considérait que j’avais réussi avec brio, m’investissant bien plus que la majorité de mes collègues. Qui organisait une projection dans un drive-in après tout ? Bon, le directeur avait tout de même mentionné son souhait de me faire plus « discret » quant à mes fréquentations en-dehors du travail. C’est-à-dire : que je devais arrêter de me faire surprendre à embrasser et enlacer Teddy sur le campus. L’avertissement était entendu. Encore fallait-il que nous l’appliquions, ce qui n’était pas gagné d’avance. Personne ne s’en était jamais plaint. Au contraire, ça donnait à tous le plaisir de cancaner. J’avais même entendu des bruits de couloirs concernant des paris lancés suite à ma rupture avec le musicien. Que s’était-il passé exactement ? Pourquoi ressemblais-je à une ecchymose sur pattes ? En parlant de ce dernier, lui et moi commencions enfin à nous rabibocher. Notre relation demeurait complexe mais nous retrouvions notre complicité si ce n’est pour la réticence du garçon à être tout aussi tactile qu’auparavant. Clairement, son expérience avec Vladmir avait laissé des blessures peinant à cicatriser et je ne savais comment lui venir en aide. Ainsi, j’essayais de ne pas le brusquer et de le laisser venir à moi à sa guise. Ce n’était pas toujours évident tant je désirais rattraper le temps perdu. Mais ce serait égoïste que d’être sourd à sa détresse.

De son côté, la situation avait évolué. Il n’avait toujours pas redéposé d’affaires chez moi et pour cause : il faisait partie d’une nouvelle colocation et… Ophelia était de retour ! J’ignorais s’il comptait un jour revenir chez moi en tant qu’occupant des lieux à part entière. La perspective qu’il ne le souhaite plus m’inquiétait un peu mais comme dit précédemment : chaque chose en son temps. Nous devions y aller lentement, son traumatisme devait d’abord se dissiper. Mais trêve de blabla, je venais de recevoir une invitation de sa roomate fraîchement débarquée à Arcadia Bay. J’étais si heureux à l’idée de la retrouver après ces six derniers mois d’absence ! Retournerait-elle à Blackwell ou au Croissant de Lune ? À moins qu’elle décide d’éviter les deux. Je répondis au texto avec empressement, partant enfiler quelques fringues dignes de ce nom. Qui serait présent parmi les quatre énergumènes ? Apparemment qu’elle à en croire son message. Mais c’était amplement suffisant. J’avais brièvement visité en prêtant mains fortes à mon petit-ami lors de l’emménagement mais n’avais croisé personne.

Habillé d’une chemise rose aux manches retournées (je connaissais l’amour de ma partenaire de chant pour cette couleur), je sonnais à la porte avec impatience. Je ne fus pas déçu de l’accueil ! J’eus à peine le temps de voir son visage que celle-ci m’entourait déjà avec ses bras. Un ricanement m’échappa. C’était si agréable de la retrouver, de sentir ce parfum devenu si familier et de prendre part à son dynamisme sans faille. Un coup d’œil en direction du salon m’indiqua -en plus de ses paroles- qu’il s’agissait véritablement d’une fête surprise à l’occasion de mes 31 ans. Je n’avais pas eu le cœur à le célébrer le jour J, soit le 27 mai, étant encore déprimé au possible. La décoration était typique de la jeune femme et je ris intérieurement en apercevant l’omniprésence du rose. Je ne la connaissais que trop bien. À croire que nous avions passés bien plus de quelques mois à nous fréquenter.

- Hey Princesse ! Merci ! C’est vraiment charmant ! Je suis si heureux de te… sentir, concluais-je avec humour puisque j’étais toujours emprisonné de son étreinte.

Enfin, je pus décrire sa face. Peu importe l’absence de maquillage, celle-ci rayonnait ! La sincérité se lisait dans son regard, couplée à une généreuse dose d’émotion. Je devais être dans le même état. Moi qui avais presque perdu espoir de la revoir un jour autrement que sur une photographie. Les raisons de son retour m’échappaient. J’imaginais que Peter et elle avaient rompu mais ce n’était que théorie de ma part. Aborder le sujet d’entrée de jeu n’était sûrement pas le meilleur moyen de démarrer une fête n’est-ce pas ?

- C’est vraiment trop, tu n’aurais pas dû…, prétendais-je concernant les ballons et ses préparations culinaires. Bon, je dis ça mais… En vrai je suis juste méga touché ! T’es une perle. On aurait dû se rencontrer il y a quelques années toi et moi…

Maintenant : vive la friendzone. Je rigolais puis la serrais brièvement contre moi en passant mon bras sur ses épaules. J’avais oublié à quel point elle pouvait être dévouée envers ses proches. Bien sûr, je ne pourrais jamais suffisamment la remercier de prendre soin de Teddy, que ce soit actuellement ou même auparavant. Si le musicien avait des points de repères dans sa vie d’adulte : c’était nous deux. Je les avais déjà écoutés se chamailler, lui l’appelant « maman », ce qu’elle n’appréciait pas toujours selon le contexte. Ce duo était adorable. Ils feraient des sketchs ensemble que ce serait une réussite j’en étais persuadé. Ils étaient si naturellement décalés ! Je les aimais, chacun à leur manière bien sûr. Dingue comme la complicité nous avait lié à vitesse grand V.

- Commençons sans alcool histoire de savourer le moment et ensuite… Laissons la folie nous envahir ? suggérais-je tout en la prenant par la main pour la faire virevolter au rythme de la musique. Oui, je venais de remarquer le disque de La La Land en fond sonore. Je n’ai pas pensé à prendre un maillot de bain mais au pire… Y a peut-être une chance que je loge dans un de Teddy ?

Il était tout de même bien plus mince que moi mais… Ce genre de trucs était souvent élastique donc tout espoir n’était pas perdu. Pas sûr que la baignade naturiste serait au goût d’Ophelia sinon. Au pire, j’irai en boxer. Nous n’allions pas nous prendre la tête pour un détail insignifiant de la sorte !

- En tous les cas, vous n’avez rien perdu de votre splendeur mademoiselle ! m’exclamais-je tout en la regardant des pieds à la tête. J’adorais la flatter. C’était un petit jeu qui s’était rapidement installé entre nous.
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Mar 23 Juil - 15:48
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elichat & ophelia
to get to you
Je ne pus que sourire à Elijah lorsqu'il déclara être heureux de me "sentir". Je devais être un peu envahissante parfois, mais je savais que ça ne dérangeait pas le blondinet. Puis il me dit que tout ça, c'était trop, mais... ce n'était presque rien en réalité ! Et il finit par me dire que c'était très bien, et qu'on aurait du se rencontrer plus tôt.

- Tu as raison, on aurait pu faire tellement de soirées ensemble et de fêtes ! Mais maintenant que je suis revenue, on va bien se rattraper, ne t'en fais pas !

Elijah me serra contre lui et passant son bras derrière mes épaules. Je lui adressais un grand et rayonnant sourire, puis je lui adressais un bisou sur la joue, avant de reposer mon regard sur le gâteau. J'étais tellement heureuse de le voir, ça faisait tellement longtemps, et pourtant, il n'avait pas changé ! Il semblait peut-être un chouïa fatigué, mais sa belle chemise rose bonbon le rendait encore plus rayonnant. C'était mon petit Elichat d'amour, je pourrais faire n'importe quoi pour ce garçon. Enfin, façon de parler ! Je ne me baladerais pas nue près d'une meute de coyotes pour lui sauver la vie par exemple. Mais je trouverais une autre façon de sauver sa peau, en apprivoisant les bestioles notamment ! Oui, j'étais persuadée que c'était possible... l'adrénaline, tout ça, ça pouvait provoquer une certaine autorité divine. Oui, oui, je vous l'assure !

- Ça marche, on commence avec les softs dans ce cas, on garde les cocktails alcoolisés pour tout à l'heure ! Puis avec un peu de chance, les coquins seront de retour à la maison...

Les coquins : les colocataires. Elijah me prit la main pour me faire danser, sur le rythme de la musique. Je souriais et sifflotais Someone in the Crowd tandis que je me dirigeais ensuite vers le coin cuisine. J'en profitais donc pour aller chercher un plateau, mettant quelques cocktails fruités et au sirop dessus, puis je pris un autre plateau pour y déposer quelques parts de gâteau et quelques cupcakes. Je me tournais vers Elijah avec un grand sourire.

- Tu peux aller fouiller dans la chambre de Teddy, tu y trouveras ton bonheur en maillot de bain je pense ! Ils doivent être dans un tiroir il me semble... Je porte les plateaux à la piscine, tu me rejoins là-bas ?

Puis je pris un plateau, écoutant ce qu'Elijah avait à me dire. Je fus touchée, et charmée aussi par ses jolis mots. Je ne quittais donc pas mon sourire, lui pinçant la joue comme le ferait une mamie à son petit-fils.

- Oooh toi alors ! Tu es vraiment trop choupinou ! Mais tu es toujours aussi charmant et flatteur toi dis moi ! Ça ne m'étonne pas que vous soyez aussi bien assortis avec Teddy. Bien qu'il soit moins charmeur et flatteur... ça c'est ton petit truc à toi ! Il a d'autres grosses qualités mon Teddychou !

En effet, avec Teddy nous avions surtout tendance à agir comme des frère et soeur, tandis qu'avec Elijah, nous agissions comme de très bons amis, comme si je connaissais les deux garçons depuis des années. Qui aurait cru que ça ne faisait qu'un an que nous nous connaissions tous les trois ?

- Allez, on se rejoint près de l'eau mon chou !

Je lui soufflais un baiser, puis pris le plateau avec les cocktails et le portais jusqu'à notre table basse près de la piscine. Je revins ensuite dans la cuisine, récupérant le plateau des cupcakes et du gâteau, le posant à côté de l'autre plateau. J'avais hâte que l'allemand arrive pour que nous puissions commencer à goûter à tout ça ! Je finis par retirer ma robe, la déposant près de la table basse, m'asseyant sur le rebord de la piscine, les pieds dans l'eau.
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Pando
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Mer 24 Juil - 11:33
Elijah Holtz
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Ardoise (dortoirs):
La décision était validée : nous commencerons soft pour mieux finir en apothéose. Pas que je comptais me prendre la cuite de mon existence mais dans un premier temps nous avions tant à rattraper ! Cancans, résumés de la première moitié de l’année, faire les zouaves en évitant soigneusement de se noyer… À en croire l’hôte, il n’était pas impossible qu’au moins un de ses colocataires fasse son apparition d’ici la fin de nos retrouvailles. Est-ce que Teddy serait surpris de ma présence ou bien était-il déjà au courant ? Il me fallait arrêter de redouter nos confrontations. C’était du passé bon sang ! En parlant du clown, j’avais une drôle de mission : celle de lui piquer un maillot de bain adapté à ma taille. Il ne m’en voudrait pas de devoir fouiner pour réussir ma quête. En théorie tout du moins. Quoiqu’il en fallait bien plus pour le gêner habituellement. J’acquiesçais à la proposition de mon interlocutrice : rendez-vous à la piscine ! Mais avant, je glissais un compliment des plus flatteurs en sa faveur ce qui me valut un geste affectueux me faisant perdre au moins vingt ans d’âge. Une telle complicité ne pouvait être simulée. Quand nous étions ensemble, rien ne semblait tabou. Des sujets sérieux à ceux totalement décalés.

- Pourquoi changer les bonnes vieilles habitudes ? Et puis qui suis-je pour critiquer « Teddychou » ? Je pense manquer cruellement d’objectivité.

Je pouffais. Non seulement à cause de ma déclaration mais également car une scène précise venait de faire son apparition dans ma caboche. Lui, affalé sur le canapé avec les mains sur le bidou, après avoir eu les yeux sérieusement plus gros que le ventre, prononçant mon prénom comme s’il était à l’article de la mort. « Eliiiii ! » se lamentait-il en pleine agonie. Oui, il faut toujours se méfier des plats allemands bien plus bourratifs qu’ils n’y paraissent. J’avais tellement hâte que la situation se décante pour que nous puissions retrouver cette même alchimie. Malgré nos quelques épisodes foireux, je n’étais pas prêt à le laisser m’échapper. Du moins, maintenant que je savais qu’il ne m’avait pas trompé. Chacun de nous avions une part de responsabilité dans cette histoire, mais rien qui ne soit impardonnable selon moi.

J’avais toujours cette petite étincelle dans le regard dès qu’il était le sujet de la conversation. Ophelia ne pouvait clairement pas passer à côté. Allez savoir pourquoi, je sentis le rouge me monter aux joues. Je n’avais pourtant rien dit de spécial. À croire que j’avais pleinement confiance de la face du mec transit d’amour que je devais être en train d’afficher. Bordel, dire que j’avais 31 ans. J’étais aussi extrême qu’un adolescent commençant sa puberté. Je croyais sincèrement à la théorie du complot liant Sylvanus et mon petit-ami. S’ils m’avaient jeté un sort, je devais avouer que c’était une réussite. Ouais, j’aime placer des références cinématographiques. Vive Hermione.

Sur ce, je tournais les talons pour pénétrer dans la chambre du brun. La pièce ne pouvait être plus « teddyienne » qu’elle ne l’était déjà. Des instruments de musique à foison, des disques, des fringues un peu partout pour mieux se servir, etc. Je repérais aussi de rares photos disséminées ici et là. C’était son antre en somme ! Un coup d’œil dans un tiroir élu au pif et je tombais directement sur l’objet de ma recherche. Quel talent. Époustouflant même ! Ok, inutile d’en faire des tonnes. J’en sélectionnais un qui me donnait l’allure d’un touriste à Hawaï et l’enfilais sans me poser plus de questions. Merci l’élastique. Bien sûr, je ne pus m’empêcher de faire une farce, glissant son ukulélé sous ses draps. Un de ses colocataires auraient prochainement pour mission d’analyser la nature de cet étranger dans son lit. Et si c’était un Gremlin hein ?

Je rejoignis enfin la blonde qui avait déjà les pieds dans l’eau et était en charmant compagnie. À comprendre par-là : boisson et gourmandises. Je retirais ma chemise que je posais sur le dossier d’une chaise de jardin et vint me poser à côté d’elle. Le soleil tapait de plus en plus fort cet après-midi. Il ne restait plus qu’à prier pour ne pas ressembler à une écrevisse !

- Tu n’as pas commencé sans moi j’espère ! dis-je d’un ton suspicieux.

Après tout, j’étais censé être la star de la journée ! Ah ah. Un sourire, puis nous trinquions à l’aide de nos cocktails sans alcool. Cela faisait un bien fou d’être en charmante compagnie après avoir fait les cent pas dans mon appartement pendant un mois. N’importe quel autre mec aurait pris plaisir à admirer sa silhouette franchement tape-à-l’œil mais j’étais bien trop sur mes gardes pour ça. Il ne manquerait plus qu’on nous pense en train de flirter ! Je m’étais déjà interrogé sur ce qui aurait pu se passer si, au moment de notre rencontre, Ophelia avait été célibataire et que je n’avais jamais abordé Teddy. Est-ce qu’une romance aurait été possible ? Dans la version actuelle de notre histoire, je me contentais largement de notre amitié. Pire : je ne pouvais nous imaginer en couple désormais. Nous faisions de si bons amis. Nous incarnions l’image parfaite du trio infernal, elle, l’enseignant et moi.

- Comment se passe la colocation ? Promis, ça reste entre nous mais... Tu n’as toujours pas envie de tuer quelqu’un ?
demandais-je amusé.

Vivre avec quelqu’un était toujours génial sur le papier. Mais cela pouvait tourner tout autrement en réalité. Surtout qu’il lui fallait se réajuster à la vie à Arcadia Bay. Je n’osais pas l’interroger sur Peter de but en blanc. Elle se livrerait en temps voulu.

- Tu sais, pendant ton absence, Teddy et moi vivions pratiquement ensemble. Hum… Sans le « pratiquement » en fait. Je te remercie de lui offrir à nouveau de la stabilité. Il t’aime beaucoup tu sais ? Enfin je te dis ça mais tu dois le savoir. Il le montre plus qu’assez. À sa manière certes, mais il le montre.
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Dim 28 Juil - 13:37
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elichat & ophelia
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Mes pensées se tournèrent vers l'Ecosse. Je ne communiquais plus avec Peter depuis des mois ; ça me faisait trop mal. J'avais cependant besoin de ses nouvelles, et aussi de son amour. Mais même si j'étais persuadée qu'il m'aimait toujours et finirait par revenir ici quand sa mère irait mieux, je ne pouvais m'empêcher de me sentir seule et abandonnée. Je n'avais pas pu tout quitter, pas trop longtemps. Lui était parti depuis si longtemps, en revanche, que j'en oubliais parfois presque jusqu'à son visage, ses caresses, son sourire, nos moments passés. Je fermais les yeux, me demandant si je le reverrais un jour, ou si je devrais tourner la page un jour ou l'autre. Puis Elijah refit surface, me demandant si j'avais commencé sans lui. Il vint s'asseoir à côté de moi, et je lui souris.

- Je n'aurai pas osé enfin, tu es mon invité ! Sers toi d'ailleurs, tout ça est pour toi ! C'est bon pour le moral à ce qu'il parait. Le sucre.

C'est la raison pour laquelle j'agrippais vite un cupcake et croquais dedans. Elijah était là à présent, je pouvais bien commencer ! Je récupérais également un des cocktails sans alcool et trinquais avec lui, pour lui, et bus quelques gorgées du cocktail framboise-cassis-menthe. J'avais rajouté un peu de sucre dans certains cocktails, j'étais en manque de sucre.

- Tu savais que le sucre était un très bon remède contre le chagrin ?

Oui il devait le savoir, tout le monde le savait. C'est pour ça qu'après une rupture, on se jetait sur des pots de glace notamment, ou que les gens adoraient boire des sodas ou manger des sucreries. Ça paraissait évident. Puis Elijah me posa une question sur la colocation, ce qui me fit rire.

- Tu es adorable. Charlie est un amour, Teddy aussi ! Toujours aussi peu investi dans le ménage cependant... Brendon est un peu plus réservé, j'imagine que c'est car on ne se connait pas très bien encore. Avec Teddy ils aiment jouer de la guitare et chanter, ça anime un peu la maison, ça fait du bien. On a même prévu d'organiser des sorties tous les quatre pour resserrer les liens de la colocation ! Je vais les amener chez Comme un Wan...

Le souvenir me frappa de nouveau. J'avais voulu présenter Peter à mes parents, et ça n'avait pas exactement eu lieu comme prévu. En effet, ils avaient presque tous espéré que Elijah était mon compagnon, car nous allions mieux ensemble selon eux. Pauvre Peter... Moi, j'avais bien vu son potentiel et je l'aimais toujours autant. C'était peut-être ça qui me faisait le plus mal, malgré Hollywood. Malgré mon retour.

- Ah bon ? Je ne savais pas que vous viviez ensemble, j'espère qu'il ne s'est pas senti obligé de venir vivre ici... tu crois qu'il est mieux là ? En quoi est-ce-que j'arrive à lui offrir une stabilité ? Je me pose beaucoup de questions, désolée.

Mais ça me faisait du bien de l'entendre, ça me faisait plaisir à savoir. Si je pouvais aider Teddy, comme il avait aidé Brendon et Charlie, ça me faisait chaud au coeur. Au fond, nous étions pareils à ce niveau-là. Nous avions le coeur sur la main. Sauf pour les chats ! Sales bêtes. En parlant d'animaux, je regardais autour de moi, me demandant si Roméo et Juliette étaient dans les parages.

- Tu feras attention, les cochons d'inde sont dans le jardin ! Si tu les vois sauter dans l'eau, c'est normal...
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Dim 28 Juil - 19:31
Elijah Holtz
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À voir l’empressement de mon interlocutrice à faire d’un des cupcakes l’une de ses victimes, cette dernière avait besoin d’une dose de sucre afin de lutter contre le chagrin. Du moins, c’était ce que je concluais de ses remarques et de son regard perdu dans le vague à mon arrivée. Difficile de prétendre que cela me surprenait puisque son retour à Arcadia Bay marquait probablement la fin de son histoire avec Peter. J’étais très bien placé pour savoir qu’un chagrin d’amour n’était pas simple à encaisser, en particulier lorsque l’on croit dur comme fer à son histoire. Le souci étant qu’aborder le sujet n’était pas chose aisée, par peur de rouvrir des plaies ayant peu cicatrisées. Je bus une gorgée de mon cocktail après que nous ayons trinqué. Son goût fruité se révéla délicieux et rafraîchissant. Si ce n’est pour la tristesse camouflée à coup de sourires, nous offrions un tableau on ne peut plus enviable avec nos pieds dans l’eau bleutée de la piscine et les plateaux de nourriture autour de nous. Je me servis un gâteau miniature qui trouva à son tour mon approbation gustative. Son emploi au Croissant de Lune avait laissé ses traces ! À moins que son talent culinaire soit un trait familial ?

- Tu t’es surpassé ! approuvais-je après avoir avalé ma première bouchée. Je t’aurais bien demandé de me passer la recette de tout ça mais après je n’aurai plus aucune raison de venir te voir alors… Ce serait triste pour toi. Je ne suis pas quelqu’un d’égoïste.

Ma taquinerie avait encore frappé ! Quand je me trouvais dans une telle humeur, il était impossible de m’arrêter. Ce n’était pas Teddy qui dirait le contraire, lui qui était si souvent la cible de mes blagues de qualité allemande. Je trempais mes doigts puis lui éclaboussais la figure dans un fou rire. Je prenais plaisir à la tourmenter, en particulier si cela l’aidait à oublier sa morosité. En outre, avec un colocataire tel que mon petit-ami, ce genre de gamineries ne devait pas lui être étranger ! Aussi intenable l’un que l’autre. L’une des nombreuses raisons qui faisaient que nous étions si bien assortis. Il me fallait retrouver mon sérieux malgré tout. Je n’allais pas laisser sa question en suspens et nous avions de quoi discuter une éternité pour nous mettre à jour avant de nous livrer une bataille sans merci.

- Pour te répondre, je dirai que le kilo que j’ai gagné il y a peu atteste du besoin pressant de se défouler sur les sucreries en cas de coup dur.

Cela ne se voyait pas, mais ce gain en calories était bel et bien là ! Se ruer sur les « cochonneries » ne fonctionnait pas à chaque fois, mais cela réconfortait la plupart du temps. Comme une couverture en plein hiver, cela faisait chaud au cœur. Dieu sait que j’avais eu besoin de me goinfrer pour ne pas être de glace après le dernier drame sentimental qui m’avait assommé. Je lui adressais un sourire compatissant avant d’ajouter :

- Si tu as besoin de discuter…

Inutile de citer les raisons qui justifierait de quelconques confessions. Non seulement elle les connaissait, mais cela risquerait davantage de la plomber que de laisser l’invitation vague. J’avais toujours cette peur d’en faire trop. Ainsi, l’humour fut à nouveau ma bouée de sauvetage. Désormais, j’enquêtais sur l’ambiance parmi l’habitation en y mettant les formes. Ce qui n’était pas pour lui déplaire à mon plus grand soulagement puisqu’elle était à nouveau radieuse. Je pouffais à sa description du musicien. Il est vrai que le ménage et le rangement n’avaient jamais été sa tasse de thé malgré ses efforts. Lorsque nous vivions ensemble, ses instruments ou autres avaient tendance à se retrouver dans des endroits insolites alors même qu’il tentait de remettre de l’ordre ! Une distraction suffisait pour lui faire oublier sa tâche, délaissant ce qu’il avait entre les doigts pour ne plus y retoucher avant un bail. Si tête en l’air !

- Bon plan ! Davantage de complicité serait un plus si vous ne vous connaissez pas vraiment. Concernant Brendon je ne pourrais pas t’aider car je ne lui ai jamais adressé la parole, mais commencer par le séduire via son estomac est sûrement une excellente méthode !

Je n’osais pas avouer que ça me manquait cruellement de ne plus entendre la musique du brun résonner entre les murs de mon appartement. Trop de silence. Je l’enviais d’avoir à son tour ce privilège. En espérant qu’elle en profitait suffisamment pour nous deux ! Une idée d’activité me vint subitement à l’esprit. Ô que j’étais diabolique.

- Sylvanus pourrait peut-être vous organiser un atelier à l’occasion. Il fabrique des bijoux, des instruments, concocte des tisanes, etc. Je pense que ça pourrait être très drôle. Il est le propriétaire de la boutique Wicc’Arcadia. Je peux te passer son numéro si ça te tente.

Je ris intérieurement en imaginant la face de Teddy découvrant la « surprise ». Après ça, il accourait chez moi pour me maudire d’avoir glissé cette proposition à l’oreille de l’ancienne psychologue de Blackwell. Le tandem formé par le brun et le rouquin valait franchement le détour ! Même Ophelia ne regretterait pas d’avoir vécu ce moment même si elle serait tout d’abord prise au dépourvu. Cependant, je comptais sur elle pour rapidement s’en amuser. C’est d’ailleurs sur celui-ci que la discussion s’arrêta peu après.

- Pas de problème. Tu as gagné le droit à l’interrogatoire ! annonçais-je avant d’alterner entre boisson et appétit en guise de preuve. Selon moi, tu es un peu comme une grande-sœur pour lui. Non seulement tu lui offres ton affection et des points de repères, mais il a aussi totalement confiance en toi. Même s’il ne se livre pas facilement, il sait qu’il peut compter sur toi et je pense que ça suffit à le rassurer. Ne pas se sentir seul ni dénigré. Sans parler que vous êtes autant cinglés l’un que l’autre !

Je pris un air innocent, levant les yeux et faisant ressortir mes joues. Une gueule d’ange hein ? Du moins était-ce mon intention. Pas sûr que l’imitation soit une réussite, en particulier tant elle était hypocrite. J’avais à revendre moi aussi en matière de folie.

- Et oui, nous vivions ensemble. Officieusement. Il n’aimait pas être seul dans votre ancien appartement. Puis est arrivé ce qui est arrivé… Aujourd’hui, il n’y a que lui en mesure de juger d’où il se sent « mieux » mais je pense que ce n’est pas comparable. Il m’a l’air vraiment heureux ici avec toi, vous, et c’est l’essentiel. Alors je le suis aussi également. Et pourquoi ne le serait-il pas ? demandais-je en écartant les bras pour désigner la piscine puis la maison. Je n’ai rien de mieux à lui proposer.

Je haussais les épaules. Ce n’était pas les paroles d’un déprimé. Je citais juste les faits. Qui préférerait ma seule compagnie perpétuelle et mes « quelques » mètres carrés à une bande de dingues exceptionnelle et une résidence irrésistible comme celle-ci ? Le choix était vite fait ! Dans tous les cas, nous n’en étions pas au stade où le moindre doute pouvait s’immiscer dans son esprit alors…

Sa dernière remarque était juste parfaite, comme sortie de nulle part.

- Juré ! Je suis même curieux de voir ça je dois t’avouer
, déclarais-je amusé. Je devrais adopter un animal moi aussi tient !
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