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What about one beer ? - Hannah

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Mer 19 Juin - 13:23
Invité
Invité
Anonymous


C'est encore un soir où je me fais payer des verres par des gars qui savent très bien qu'ils n'ont aucune chance avec moi. Je ne cache pas mon homosexualité. Le premier mec qui m'a draguée ce soir était sorti avec sa soeur de deux ans son aînée, la caissière du cinéma de la ville. Je m'étais empressée de flirter. Sa soeur, pas lui. Elle avait été flattée, et lui déçu. Je sens bien quand je n'ai aucune chance avec une fille. Parfois, y a une ligne floue qui me dit que, peut-être, éventuellement, un jour d'orage et de beuverie, en pleine déception de rupture, une fille hétéro glisserait de mon côté, et je me ferais un plaisir de la rattraper. Je ne me fais pas de soucis là-dessus. Je ne cherche pas de relation fixe. J'aime mon indépendance, et je n'aime personne. Deux faits assez difficiles à briser pour les femmes qui tentent leur chance auprès de moi. Je ne suis pas un coeur à prendre. Ma mère s'est laissée pêcher et voilà ce que ç'a donné. Se marier avec un homme pour oublier le fait que t'es lesbienne, ça résulte en une gosse lesbienne, et t'as l'air bien con. Moi j'aurai pas d'enfant, parce que je sais d'avance que j'aurai un fils hétéro et qu'il aura de mauvais goûts en filles. J'aime pas voir les mecs draguer des femmes, ça me dérange, ils s'y prennent mal.

Je la vois arriver et je me dis que j'y aurai encore droit ce soir. Des mecs allaient essayer de lui parler, de la séduire, et je verrai encore ce pathétique spectacle. C'était Hannah, qui était entrée, de loin je voyais ses cheveux flotter dans l'air putride du bar. Quatre-vingt-trois pour cent des clients étaient ivres. Hannah arrivait toujours au bon moment, en milieu de soirée. Où était-ce moi qui arrivait toujours trop tôt en sachant pertinemment que j'arriverais avant elle ? Je ne sais pas. En tout cas, elle est là ce soir et je savais qu'elle viendrait. Je quitte la table où mes deux potes jouent aux cartes. J'ai laissé mon paquet là, ma main est nulle de toute façon. Ils n'ont pas besoin de m'observer pour savoir pourquoi je les lâche. Ils savent que c'est pour une fille. Toujours. Plus un quand c'est Hannah, parce qu'elle est sexy et qu'elle arrive à aligner deux phrases. Je ne lui fais pas vraiment d'effet, pas celui que j'escompte quand j'aborde une femme qui me plaît, mais cela reste bon enfant. On échange des piques. On discute. Je sais qu'elle sait que je ne m'en prendrai jamais à elle, je ne suis pas du genre agressive, encore moins envers les femmes. Je m'approche, la salue et lui fais aussitôt la bise. Je prends toujours un peu plus de temps pour elle, je mesure mon action, j'ai le temps de sentir sa joue contre la mienne et son parfum m'embaume, mais pas assez longtemps pour que ça paraisse exagéré.
- Comment tu vas, ma belle ? demandai-je en plaisantant sur ce dernier terme.
J'ai croisé le regard du même type, le frère de la caissière du cinéma, qui avait encore un peu d'espoir, jusqu'à ce que je m'approche d'Hannah. Il a tort d'y croire, je me le dis à chaque fois, mais je me moque bien de moi aussi, car quand j'en viens à Hannah, j'y crois toujours un peu.


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Sam 13 Juil - 13:54
Invité
Invité
Anonymous
Seconde année d’études validée ! C’était enfin officiel après avoir poireauté plusieurs semaines en attente des résultats. Les efforts avaient payé, et je tirai un bilan des plus satisfaisants de ma réintégration parmi la race humaine. Mon cas n’était pas si désespéré que ça. Alors, quoi de mieux pour fêter ça que de retrouver ma meilleure amie dans le bar qui nous comptait désormais parmi ses fidèles clientes ? Celui-ci était pour nous un véritable terrain de jeu, alcool dans le sang ou non. Laquelle de nous deux serait la première cible de l’intérêt masculin ? Quand nous ne nous faisions pas draguer en tandem, Lorias remportait presque toujours la partie. Je prenais plaisir à la taquiner sur ce point en attribuant son charme à sa chevelure de feu, ses jambes à n’en plus finir et surtout sa « lesbien-itude » qui devait attirer les hommes comme un papillon vers une flamme. À côté, je n’étais qu’une brunette miniature au large sourire. Moins aventureux n’est-ce pas ? En réalité, je la suspectais d’avoir un léger crush pour moi malgré tout. Elle ne m’avait jamais dissimulé son orientation et il en était de même de mon côté. Étrangement, cela n’altérait en rien notre alchimie qui, finalement, se nourrissait également d’un parfum d’interdit. Exaltant ! Nous aurions fait un couple d’enfer si j’avais été de l’autre bord. J’imaginais bien la rousse prier une reconversion miracle.

L’entrée passée, je la cherchais du regard. Le lieu était encore bondé de monde aux âges et sexes aussi variées qu’imaginable. Certains se trémoussaient déjà à l’étage du dessous où étaient installés la piste de danse et le DJ. Les sons électro se fracassant dans mes tympans tandis que je passais devant l’escalier. Sûrement irions-nous y faire un tour un peu plus tard. Enfin je la repérai. J’avançais dans sa direction, m’amusant à accentuer le mouvement de mes hanches serrées dans ma robe noire, balançant mes cheveux à gauche, puis à droite. Je jouais la carte de la séductrice avec tellement de ferveur que je devais me mordre la lèvre pour ne pas éclater rire en apercevant une multitude d’yeux se poser sur moi. Ça c’était de l’entrée ! Au moins, je donnais le ton à une soirée faisant honneur à tous nos meilleurs délires communs. Duo de choc !

À sa hauteur, je lui fis la bise tout en gloussant de mes propres bêtises. Je n’étais pas toujours à l’aise en compagnie d’un homme, mais en sa présence je prenais toujours plaisir à les tourmenter. La liberté écartant ses bras.

- En forme poupée ! répondis-je. Et toi ? J’espère que tu n’as pas commencé à t’amuser sans moi ? Dans le doute, je me suis permise de te rattraper un peu.

Référence à mon petit numéro. « Poupée » était le surnom que je lui attribuais depuis qu’un macho s’en était servi pour la qualifier. Hors de question d’enterrer ce genre d’anecdote ! Et puis, Lorias ne se gênait pas non plus pour me charrier dès que l’occasion se présentait. Je la saisis vers la taille pour l’emmener au bar où je commandais un cocktail frais aux fruits exotiques. Parfait pour la saison ! La fête pouvait enfin commencer !
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