Quelle joie que de monter ces marches et écouter Erik se plaindre toutes les cinq minutes. Heureusement que c’était moi derrière elle et que j’étais trop occupée à faire attention à où je mettais les pieds pour ne pas lui crier de la fermer et éventuellement lui en coller une. Je savais que je n’étais pas la seule ici qui en mourrait d’envie.
Une fois en haut, la situation n’était guère mieux. J’envisageais de redescendre, mais c’était sans compter Erika qui venait de trouver une corde et Graziella qui était déjà en train de proposer de nous attacher. Pourquoi pas, aller, de toute façon, c’était risqué d’essayer de rejoindre à nous les marches à présent.
- Ca va aller Graz ? Je peux t’aider, s’il faut. J’ai été Scout.
Oui, je sais qu’on ne dirait pas, mais j’avais été scout, plus jeune. Donc je savais faire toute sorte de noeud. Autant vous dire que ça ne m’avait vraiment aidé dans la vie, jusqu'à aujourd’hui, comme quoi. Si on continuait comme ça, peut-être que demain ce serait le théorème de Pythagore qui me sauvera la vie. Bref, trêve de bavardage, j’attrapais la corde pour l’enrouler autour de ma taille et la passer à la personne à côté de moi. Il n’était pas question de perdre une seconde.
Ven 19 Juil - 11:49
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Choix : essayer de monter pour échapper à l'animal
Reith fut assez surpris de se rendre compte qu'il manquait de courage face aux trois demoiselles qui montaient vaillamment les escaliers. Enfin, vaillamment... C'était sans compter les plaintes d'Erika. La situation le mettait face à une réalité assez poignante : il flippait. Quoi ? Vraiment ? Lui ? Absolument, il avait l'impression que la nature se défoulait sur lui pour l'assassiner. Et c'est bien un glapissement qui sortit de ses lèvres à la vue d'un animal sauvage. Il avait l'air méchant, son lapin aurait l'air d'un chérubin à côté.
C'est ainsi que le jeune homme fit un bond, qu'il ne se serait jamais cru capable de faire, et se retrouva sur l'escalier derrière le raton laveur. Il n'aimait pas son air agressif à souhait et préférait s'en éloigner le plus possible. La nouvelle que cria Graziella le rassura, il sera surement plus en sécurité en haut plutôt qu'en bas avec la terrible bête qui s'y trouvait. Il se sentit néanmoins un peu coupable de fuir ainsi alors que les autres étaient toujours en bas, mais bon, ils avaient Josh, il pourrait aisément écrabouiller l'animal. Il saisit la corde que Dana venait d'accrocher à sa taille.
- J'imagine que vous avez plus besoin de moi ici ! S'exclama-t-il alors que, visiblement, elles se débrouillaient très bien sans lui. De plus, sûrement aurait-il été plus utile en bas, puisque l'homme blessé allait sans doute avoir du mal à se défendre de lui même. Résultat, après avoir hésité à monter, voilà que Reith hésitait à aller aider les autres. Dans une telle situation, ils n'avaient clairement pas besoin d'un indécis.
Ven 19 Juil - 16:00
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Je laissais la fille bizarre à l'épaisse chevelure m'attacher, vérifiant néanmoins après qu'elle soit passée que le nœud autour de moi était bien serré. Dans le doute, je préférais assurer mes arrières. Je relevais alors les yeux vers Dana qui entre temps nous avait rejoins. Passant à côté d'elle, je ne pus m'empêcher de lui souffler, de sorte qu'elle seule puisse entendre, avec un sourire en coin :
« Ils auraient mieux fait de t'apprendre chez les scouts à te servir d'un préservatif... ».
Lui donnant un petit coup d'épaule, je partis à la rencontre de Reith, dont l'air indécis me poussa à poser une main sur son bras.
« On aura toujours besoin de toi voyons ! »
Ven 26 Juil - 21:18
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La lueur du phare
Choix 5 - Tenter d'apprivoiser la bestiole.
Le problème de l'auto-hypnose, c'est qu'on se laissait vite emporter. J'étais bien dans ma transe. L'anesthésie s'était vite répandue dans mon corps. Je n'étais pas assez concentré pour garder le contrôle. Je laissais le bien-être m'envahir comme une drogue. C'est pour cette raison que les gens faisaient appel à un hypnothérapeute. Pour les guider dans leur propre expérience. Il fallait quelqu'un pour veiller sur le patient. Il n'y avait personne pour veiller sur moi. J'étais avec une bande d'ados qui grouillaient dans le phare. Mon regard divaguait. Des grognements m'apprirent la présence d'un animal. Je trouvai un raton-laveur à quelques mètres de moi. Il avait l'air énervé, comme je l'avais été plus tôt. Avec le temps, avec les événements, on devenait fou. Je le comprenais.
Je devais bouger. C'était plus sûr. Mais le seul moyen pour fuir l'animal sans s'enfoncer dans la tempête était de monter, et dans mon état ça n'était pas une option. Alors je restais là. Je ne bougeais pas. Je respirais calmement. Je ne ressentais pas le danger. Je me laissais m'enfoncer dans mon bien-être. C'était un usage dangereux de l'hypnose. Je fixais l'animal. Il cherchait un abri, comme moi. Je sentais sa peur. Il pouvait rester là avec nous. Je levai à peine le bras, la main ouverte, paume vers le haut. Je n'avais pas de nourriture, mais j'étais une source de chaleur. L'animal sentirait peut-être que je n'étais pas un danger. S'il avait le même instinct que moi, il le sentirait. Il fallait bien que ma sensibilité me serve à quelque chose.
Observant Graziella rougir alors qu'elle lui répondait, il ne put s’empêcher de sourire. C'était flatteur qu'elle s'intéresse a lui autant que ça. Il n'eut pas vraiment l'occasion de continuer la conversation, un blond qui se faisait visiblement appeler Reith attira son regard. Il ne peut s'empêcher de se sentir presque jaloux de l'attention qu'Erika et Graziella semblaient lui porter. Il pinça les lèvres, puis ouvrit la bouche, prêt à entrer dans la conversation et à récupérer l'attention des filles, quand son élan fut brisé par un grésillement qui résonna à l'étage. Il déglutit difficilement, se rendant compte de la gravité de la situation. Ils étaient enfermés dans un vieux phare délabré en pleine tempête, avec un blessé, et en plus des bruits étranges. Josh se sentit soudainement fébrile. Il n'avait jamais été courageux, et il commençait à se maudire d'avoir accepté de venir. Cependant, et heureusement, la panique n'eut pas raison de Graziella qui fit signe au groupe de monter. Il la suivit a l'étage, où le vent était encore plus puissant qu'il le pensait. C'était comme si toute la structure était en mouvement, le sol avait l'air fragile. Erika faillit basculer, et réussit de justesse à se rattraper. Tout était allé trop vite pour lui. On était passé d'une après midi tranquille avec des amis au phare a une situation qui semblait sortir d'un film catastrophe. Il avait de la chance d'être entouré de filles efficaces et bien plus braves que lui, elles réagirent rapidement et il suivit le mouvement, se glissant aux côtés de Graziella pour s'attacher près d'elle. Le garçon se maudissait, lui et sa couardise, son incapabilité à agir. Il avait honte de paniquer comme ça, et prit la petite main de la brune à ses côtés, plus par instinct pour se rassurer que pour autre chose. L'idée de s'excuser pour la moiteur de ses mains frôla son esprit, mais ne traversa jamais ses lèvres. Il sentait des sueurs froides couler le long de sa colonne vertébrale. A ce moment précis, alors que le vent fouettait son visage, que de l'eau glacée traversait ses vêtements, il était persuadé qu'ils allaient mourir.
Mer 7 Aoû - 18:15
Tobanga
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Localisation : Près des dortoirs Prescott
Emploi/loisirs : Totem
Humeur : Spirituelle
Cet événement sera géré par Charlie McKenneth.
Le peuple du phare semble plus prudent qu'on aurait pu le penser. Toutes et tous se sont attachés, et tant mieux pour eux puisqu'ils évitent ainsi de passer par dessus bord lorsqu'une rafale bien plus puissante que les précédentes souffle sur le bâtiment. Alors que chacun reprend ses esprits et soupire de soulagement, une seconde bourrasque gronde soudainement. Le dernier encordé est projeté contre le mur, et se retrouve proprement assommé.
Monsieur Kalon a moins de chance, puisque le raton laveur effrayé ne semble pas du tout sous son charme et grogne contre la paume ouverte. Il ne mord pas pour l'instant, et se contente de rester à une cinquantaine de centimètres de l'Humain.
Les gens en haut : (à vous de voir qui est la personne assommée... Evidemment celle-ci est hors-jeu au moins pour un petit moment) 1 - Vous paniquez et commencez à vriller 2 - Vous encaissez la situation tant bien que mal et prenez les choses en main
Les gens en bas : 4 - Abandonner la tentative de séduction du machin poilu 5 - Persister dans l'optique de vous faire un nouvel ami velu
Choisissez bien, et rappelez-vous que tout ce qui a lieu au phare n'y restera pas. Vos choix ont des conséquences...
Merci de préciser votre choix en début de post !
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Mer 7 Aoû - 18:42
Eddie Abolick
Creativity takes courage.
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Localisation : un agent secret ne révèle jamais sa position...
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Humeur : j'suis toute fifou, alors attention à vos miches !
2 - Vous encaissez la situation tant bien que mal et prenez les choses en main
Il fallait absolument trouver une solution, un moyen de s'échapper d'ici. Mais comment quitter le phare lorsque nous étions tous condamnés à nous attacher pour ne pas nous envoler, retrouvés projetés sur les pierres en bas de la falaise ou bien dans la baie ? Je ne paniquais pas car je détestais ça et que j'étais terre à terre. Je savais que paniquer ferait paniquer les autres encore plus - pour ceux qui paniquaient, tel que Josh notamment - et je refusais de faire ça. Ce n'était pas dans ma nature de me plaindre non plus, aussi j'acceptais volontiers l'aide de Dana lorsqu'elle se proposa pour faire les noeuds avec moi. J'attachais Josh qui venait d'arriver, laissant Reith à Dana. Josh choisit de se mettre près de moi, ce qui me facilita la tâche pour bien faire mon noeud. Le vent ne facilita pas le travail, en revanche. En effet, l'eau de pluie se mélangeant au vent, l'air venait frapper nos visages et nos peaux nues. Nous étions en plein mois de juin pourtant... Mais une catastrophe naturelle, si s'en était belle et bien une, venait frapper quand elle l'entendait elle. Après tout ce temps qui partait en déluge, en chutes de neiges parfois même, était-ce si étonnant de voir arriver une tempête ? Erika se rapprocha de Reith après son arrivée et sembla parler à Dana, mais je n'entendis rien. Mais il me suffit alors de voir le visage de la jolie brune pour comprendre que ça n'allait pas.
- Tu vas bien Dana ?
De simples mots, mais étaient-ils vraiment important dans ce contexte ? Je l'ignorais. J'avais peur, mais je n'osais pas l'avouer. J'avais peur de nous voir mourir ici. Bloqués en haut du phare, loin de l'abris du vent et de la pluie. Le vieux phare d'Arcadia Bay. Combien de temps encore allait-il tenir debout ? Je sentis la main de Joshua prendre la mienne, et je tournais la tête vers lui. Il allait mal.
- Ça va aller. La tempête ne va pas durer, ça va aller...
Jeu 15 Aoû - 14:41
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La lueur du phare
Choix 5 (y a pas de 3 ça me perturbe) - Persister dans l'optique de vous faire un nouvel ami velu.
Le raton-laveur ne semblait pas très réceptif. Je laissais ma main ouverte devant son museau. Il avait approché sa tête. Son museau tremblait, cherchant une odeur qui ferait de moi un ennemi. Ses babines crispées bougeaient au rythme des grognements. Je ne bougeais pas. Je n'avais pas peur. J'étais trop défoncé pour ça. J'avais lâché prise quelques minutes auparavant, quand j'avais commencé à m'apaiser. Mon ancrage hypnotique avait été déclenché pour anesthésier mon bras blessé, c'est toute mon âme qu'il apaisait désormais. Tourmenté par ma tempête intérieure, je n'avais pas vu la tempête se former dans le ciel. Je me serais hâté de rentrer si je l'avais vue venir. Ce n'était pas comme si j'étais utile à cette bande d'élèves. J'avais une nature pragmatique. J'étais l'homme calme des situations. Mais ce jour, j'étais piégé dans les souvenirs, et cette recherche sans fin, ce questionnement sans réponse. Où était-elle passée ?
Ce raton-laveur me la rappelait. Combien de fois m'avait-elle mordu, elle ? Par ses péripéties au dénouement malsain, par son amusement dangereux de la vie, par son manque de considération envers mes sentiments pour elle. Elle était ma seule famille, et je l'aimais comme une sœur. On s'était entraidés. Mais sa tempête intérieure avait pris le dessus et m'avait emporté avec elle. Je ne saurais sûrement jamais ce qui lui était arrivé. Au tremblement brusque du phare grondant, mes pensées se tournèrent vers Tosca. Était-elle en sécurité ? J'étais là, avachi par terre devant une bête effrayée, alors qu'elle était peut-être en danger. Je m'en voulus alors de m'être montré si égoïste. Mais je ne pouvais pas sortir, à peine bouger, et il était inutile d'essayer de l'appeler. Je n'avais qu'à espérer qu'elle aille bien, pour la retrouver après cette énième tempête. Il me fallait prendre plus soin des présents, plutôt que de me laisser emporter par les fantômes du passé. Je restais là, sans bouger. J'espérais transmettre un peu de cet espoir à l'animal désespéré.
2 - Vous encaissez la situation tant bien que mal et prenez les choses en main
La bourrasque de vent nous pris tous au dépourvu. Je fermais les yeux, essayant tant bien que mal de me protéger du vent en mettant un bras devant ma tête. Lorsque cela sembla se calmer, quelqu'un avait été projeté contre le mur. C'était l'un des garçons, mais je n'arrivais pas à voir s'il s'agissait de Reith ou de Joshua. Que cela soit l'un ou l'autre, mon niveau de terreur fut au même cran. Je sursautais alors et fit signe aux deux filles derrière moi de venir afin de vérifier si notre camarade allait bien. Mon cœur tambourinait dans ma poitrine, ce qui était assez surprenant puisque je n'étais pas du genre à m'inquiéter pour les autres. Pourtant, j'étais bel et bien angoissée à l'idée que l'un des garçons aient pu se blesser. Une part de moi se dit aussitôt que c'était de ma faute car après tout, j'étais la première à être montée en haut. Puis une autre chassa immédiatement cette pensée. Comment ça ma faute ? Je ne contrôlais pas le vent, même si cela m'aurait été fort utile pour me débarrasser des deux bécasses qui me suivaient.
"On fait quoi ? On essaye de le redescendre ?"
Mar 27 Aoû - 22:30
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1. Vous paniquez et commencez à vriller
Avec maladresse, Reith finissait de s'attacher avec le bout de corde que les filles lui avaient cédé. Ses doigts glissaient et il adressa un sourire quelque peu inquiet à l'attention d'Erika avant qu'une bourrasque ne vienne les chahuter. Il s'appuya au mur, les yeux ronds, surpris par le danger qui se faisait de plus en plus virulent. Non, sérieux, ça ne pouvait pas être pire, si ? Déjà, il avait fini par réussir à s'attacher aux autres, mais même avec cette sécurité toute relative, c'était l'enfer. Ses vêtements ne le protégeaient plus de la pluie, un bruit chaotique venait de l'extérieur, on ne s'entendait même plus parler.
Il ne pouvait que se poser une question : C'était quoi ce bordel ?
Il n'eut pas le temps de s'attarder sur de telles interrogations, le tonnerre retentit au dessus de leurs têtes, Reith avait l'impression que Zeus lui même gueulait à deux centimètres de ses oreilles. Il perdit l'équilibre et bascula en arrière, se heurtant ainsi au mur en pierre. La bourrasque avait été vive et violente, le choc fut tout aussi brusque. Puis le noir total.
