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Mon coeur, ma douleur - Kate

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Dim 6 Jan - 22:17
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MON COEUR, MA DOULEUR
@Kate Marsh

Je regarde la vue imprenable sur Arcadia Bay depuis la falaise du phare. On m'a souvent parlé de cet endroit magique et je n'y avais encore jamais mis les pieds, avant aujourd'hui. Notre professeur nous a laissé partir du cours plutôt que prévu et je m'étais hâtée de rejoindre les hauteurs de la ville. J'étais partie comme une fusée, mon sac de cours sur le dos, prête à attaquer l'ascension jusqu'au phare. On ne m'a jamais déconseillé les efforts physiques, car ces derniers n'entrent pas dans les équations de mes crises de tachycardie. Ces dernières se déclenchent sans raison aucune. Elles peuvent survenir alors que je suis tranquillement allongée dans mon lit ou attentive en classe. Elles ne sont la cause d'aucun stress, d'aucun sentiment, d'aucun effort. Il s'agit juste d'un beug de mon fonctionnement. Mes parents n'ont pas utilisé la garantie, malheureusement elle était déjà échue lorsque ma première crise avait survenu. Au moins, je peux être heureuse d'une chose: aussi douloureuses soient les crises, je ne risque pas d'en mourir. Même si parfois, ça m'en donne l'impression.

J'ai traversé la petite forêt, appréciant cette quiétude du bois. La brise maritime caresse la cime des sapins et les oiseaux restés ici pour l'hiver se plaignent en piaillant des branches se balançant trop fortement. La dénivelée est éprouvante, si bien que j'ai soufflé comme un boeuf sur les derniers mètres. Je fus la plus heureuse lorsque j'ai enfin atteint le sommet.
Subjuguée par la vue, j'ai laissé tomber mon sac à dos sans prendre gare à l'endroit où il aurait pu choir. Je me suis approché du bord de la falaise et jamais de ma vie je ne me suis sentie si vivante. Ho pas que j'ai des envies suicidaires, mais le simple fait de savoir qu'un pas en avant ou en arrière peut décider du restant de mes jours, ça a quelque chose d'excitant. Je me suis assise là, près du bord. Je suis bien, malgré le vent glacial poussé par l'océan.

Après un temps inconnu de contemplation, je me suis dit que je pourrais prendre une photo de ce point de vue et l'envoyer à ma famille restée à Seattle. Alors je me suis levée, mais j'ai aussitôt regretté ce geste.
Brusquement, mon coeur s'est serré et une douleur indescriptible se diffuse dans toute ma poitrine. Pliant sous le poids de ce muscle cassé, je m'écroule en gémissant. Mon coeur bat si vite qu'il me rend le souffle court, comme si je venais de monter la colline, alors que j'avais eu du temps pour me reposer. Une main posée sur ma poitrine, je serre cette dernière, suppliant pour que mon coeur arrête sa connerie. Désespérée, je cherche du regard l'endroit où pourrait être tombé mon sac. Ce sac qui contient le précieux médicament qui pourrait calmer ma crise. Seulement, des tâches noirs brouillent ma vue et je me retrouve totalement perdue.
-Pu...tain... de... merde, juré-je à grand peine.
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Ven 11 Jan - 2:57
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Nobody said it was easy
ft. Jolane
Obscurité. Mes yeux se ferment. Je me plonge à nouveau dans mon monde intérieur, l'unique lieu où je me sens libre. Vert. Bleu. Rouge. Des étincelles multicolores s'entrelacent et illuminent mon monde. C'est un véritable feu d'artifice. Une merveille pyrotechnique.

Mais soudain, l'éclat des flammèches colorées se ternit. Un vrombissement strident éclate et tout se délie. C'est comme si tous les enfers se déchaînaient en moi. Pause. La mélodie de cette musique était trop éprouvante... Je retire mes écouteurs mais garde les yeux fermés.

Je peux sentir la brise fraîche du bord de mer qui vient de caresser la peau. Jamais je ne partirais de cet endroit si je le pouvais. C'est si apaisant et il y cette splendide vue sur la ville... Les pépiements des oiseaux venaient ajouter une touche bucolique à cette atmosphère si agréable.

Soudain, un bruit sourd parvient à mes oreilles. Une sorte de gémissement duquel transparaissait une grande détresse. Lumière. J'ouvre les yeux et me relève. Je balaye des yeux mon environnement mais il me semble que ça vient de l'autre côté du phare.

Je le contourne et en effet, je découvre une jeune fille brune, étendue sur le sol, avec de grandes difficultés à respirer. Je m'approche d'elle. Je remarque qu'elle peine à parler mais son regard pointe son sac. Son médicament doit sûrement s'y trouver. Je pense que c'est un cas d'urgence donc pas besoin de lui demander l'autorisation de fouiller son sac.

Je mets tout de suite la main dessus. Ça y est ! Je suis sûre que c'est ça, il est indiqué que c'est à prendre en cas de crises et c'est la seule boîte de médicaments qu'il semble y avoir. Je me précipite vers elle, me mets à sa hauteur et lui tends le médicament. Mon souffle se fait court. J'espère qu'il n'est pas trop tard...
Codage par Libella sur Graphiorum
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Dim 28 Avr - 21:26
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MON COEUR, MA DOULEUR
@Kate Marsh

Et dire que je ne peux rien faire contre ces crises. Elles débarquent comme ça, sans prévenir. Sans raison, au bon vouloir de mon coeur défaillant. Elles ne sont jamais régulières; je peux en avoir deux par semaines puis aucune pendant un mois. Ca n'a pas de sens et ça ne me quittera jamais. Je suis vouée à vivre avec ça probablement toute ma vie. En principe, j'arrive à me débrouiller toute seule, je sais ce qu'il faut faire pour que ça s'arrête. Mais il suffit d'une erreur d'inattention comme aujourd'hui et me voilà dans de beaux draps.

Effondrée au sol, la main serrée contre le côté gauche de ma poitrine, je subis ce ressenti désagréable de mon coeur qui, à chaque fois, me donne l'impression de lâcher. C'est dans ces moments qu'on se rend compte ô combien notre corps est résistant. Mon coeur me donne l'impression d'être plus fébrile, alors qu'en fait, il a juste des coups de fou. Ca arrive à tout le monde, non ? A des personnes oui. Pas à des muscles qui n'ont pas d'esprit, certes. Et à ce moment-là, je ne songeais pas à ses probables coups de fou. Je voulais juste que ça s'arrête.
Tout à coup, j'entends des pas s'approcher de moi. Les tâches me brouillant la vue m'empêchent de voir de qui ou de quoi il s'agit, mais je devine rapidement que ça doit être un homme ou un femme prêt à m'aider. Je ne peux rien faire pour lui donner des pistes, à part jeter des coups d'oeil aveuglés à l'endroit où je pense que mon sac doit être. La douleur semble redoubler et je me mets en position foetale, recherchant désespérément une place où je pourrais aller mieux. Bientôt, j'entends les pas revenir près de moi et je reconnais le bruit du pot de médicaments qui s'agitent. Une main apparaît dans mon champ de vision, cette dernière contenant un petit comprimé blanc. Brutalement, je l'attrape et l'enfourne dans ma bouche en l'avalant d'une traite, un spasme m'aidant à le faire passer tout outre.

Je reste en boule encore un moment, le temps que mon coeur reprenne peu à peu un rythme normal. La douleur finit par se calmer et au fur et à mesure que celle-ci s'en va, je me détends. Lentement, je m'assieds en prenant mon visage entre mes mains. Lorsque je me sens mieux, je suis encore toute essoufflée par l'effort inutile de mon coeur mais je me tourne enfin vers la personne qui m'a sauvé. Une sauveuse visiblement. Son visage me rappelle quelque chose, je dois sûrement déjà l'avoir aperçue sur le campus de Blackwell.
-Merci, soufflé-je.
Je meurs de chaud. L'air iodé me fait du bien et m'aide à me rafraîchir. Je suis encore toute sonnée par ce qu'il vient de se passer. A chaque fois, je mets plusieurs longues minutes à m'en remettre totalement, si ça n'est pas plus d'une heure lors de grosses crises comme celle-ci. Mine de rien, c'est traumatisant pour un corps de subir ces crises de tachycardie.
-J'ai un coeur de vieux, plaisanté-je pour détendre l'atmosphère. Ca lui arrive souvent de déconner comme ça sans crier gare.

Je suis toute navrée pour le retard ! Ma réponse a fini par arriver Katou Mon coeur, ma douleur - Kate 1364328705
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