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Noreen J., a new life begins here

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Lun 15 Avr - 17:02
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Anonymous
Noreen Jane MacKallan
This life had many shades

behind my smile
Une jeune femme, qui sait garder les pieds sur terre. La logique fait partie de sa vie, depuis un long moment. Elle ne croit que ce qu'elle voit. ☆ Vivre des aventures, c'est le lot de toute les petites filles un peu curieuse, avec beaucoup d'imagination. Elle cherche encore l'aventre de sa vie, mais ne desespère de la trouver un jour ☆ Son naturel curieux, lui vaudra sans doute pleins de problèmes un jour, mais pour l'heure elle aime fouiner un peu partout, à la recherche d'idée pour les coucher sur le papier ☆ Toujours la tête dans les nuages, elle est toujours très calme. Un vrai mur d'indifférence vu de l'extérieur, mais une très grande maitrise de ses émotions vu de l'intérieur ☆ Elle ne fera jamais les choses, sans y avoir réfléchit un minimum, même si l'envie d'aventure lui fait parfois prendre les mauvaises décisions. Cependant plus c'est "dangereux" et plus elle sera partante ☆ Elle vit au jour le jour, sans forcement penser a demain  ☆ Enjouée, aventureuse certes. Mais elle a du mal à se meler aux autres de peur d'être rejetée. Si elle déborde d'energie pour tout un tas de chose, elle ne sait pas l'employer pour les relations sociales, et n'a pas forcement les même codes que les autres. ☆ Elle n'est pas naïve mais reste quand même assez crédule selon le contexte. Il est facile de la rouler ☆ Mais gare à son caractère de cochon bien caché. Elle est du genre très rancunière, même si elle doit mettre deux ans à se venger d'une personne. elle a énormement de mal à pardonner les gens qui l'on profondement blessée ☆ Elle n'hésite pas à apporter son aide, et ses conseils dès qu'elle le peut ☆ En dualité permanente entre son besoin de voir pour croire, et son imagination débordante, elle a parfois du mal a se trouver elle même, et semble changer de personnalité comme si elle ne savait pas vraiment qui elle devait êtreAngoissée de nature, elle fera n'importe quoi pour qu'on ne la laisse pas derrière.


a piece of me
Elle garde en elle un profond traumatisme et un grand sentiment d'abandon depuis le départ de son père. Elle ne sait pas si il est parti parce qu'il en avait marre d'elle et de sa mère, ou autre chose, toujours est-il qu'un soir il a quitté la maison pour ne jamais revenir.
+++
Elle a besoin d'ecrire ses pensées dans un journal ou un cahier, chaque jour, de peur de les oublier.
+++
Elle a beaucoup voyagée étant enfant, et elle a du mal a se faire une place dans un monde stable qui ne bouge pas. Elle a souvent du mal à rester en place, et a vite le mal du pays. Habituée à voir le monde, elle ne sait pas vraiment comment faire pour être comme les autres.
+++
Elle a un appetit d'ogre. Elle a tendance a noyer tous ses problèmes dans la nourriture, même si après elle doit faire du sport pour l'eliminer.
+++
C'est une fille un peu a l'ancienne, pas très friande des nouveaux modes de communications par internet.
+++
Elle souffre de tathycardie, et les emotions trop fortes lui sont déconseillée. Mais en temps normal, elle gère plutôt bien ce domaine, et à appris a gerer les crises d'angoisses qui pourraient provoquer d'autres crises; Elle sait se gerer sur le plan santé, sans inquieter personne. Elle a toujours sa petite trousse à médicaments sur elle, où qu'elle aille.
who are you?

19 ans
Lettres
Célibataire
Bisexuelle
Américano-Irlandaise
Aisée
Serpent
Vanessa Hudgens
in real life
Je m'appelle Amandine aka YubelMana, j'ai 28 ans, je suis AED, en collège (enfin autant dire Surveillante). J'ai découvert le forum sur les partenaires de La Ligue des Gentlemen Extraordinaires et me voilà après un petit tour en mode fouineuse à questions Very Happy.
avatar by (YubelMana) ☆ icon by (YubelMana)
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Lun 15 Avr - 17:09
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Anonymous

I had these memories all around me So I wouldn't be alone


C'est une histoire, comme toute les histoires. Pas de ce celles que l'on écrit caché sous une couverture, ou même à quatre mains. C'est une histoire commune sans grand intérêt, mais une histoire dont on est le héros. C'est mon histoire.

☆ ☆ ☆ ☆

Je m'appelle Noreen Jane MacKallan. Je suis née un 8 février, à 9h53 si vous voulez faire dans le détail. Ma mère est irlandaise et mon père américain. Je suis un beau mélange, issue d'une union pleine de bonheur. Et je suis aussi la fierté et la joie de mes parents.
Mes cris ont retentis dans la petite maison où nous vivions. Si j'avais des bons poumons, je n'avais hélas pas le cœur qui allait avec. Mais rien de bien grave ! Juste un cœur trop rapide, qui pouvait laisser présager de la vie que j'allais mener par la suite : une vie à cent à l'heure !
Je suis née en Inde, à Khandwa. Et je comprends que vous soyez un peu perdus, vraiment, pourquoi là-bas vu mes origines? Mais n'ayez crainte je vais vous expliquer. Mon père est médecin, ma père est dans l'humanitaire. Et alors qu'elle venait d'apprendre qu'elle était enceinte, ils ont décidés de tout lâcher en Amérique, pour faire le tour du monde. C'est comme ça que moi, je suis née en Inde. Je suis une enfant du monde, et le monde est ma maison.

D'ailleurs ce jour là, mes parents ont dépensés sans compter pour offrir au village où nous étions, la plus belle des fêtes qui soient. Cette première page de ma vie n'est que la première d'une longue série.

☆ ☆ ☆ ☆

L'histoire de l'arbre et du serpent

La petite fille à la peau dorée, devait avoir deux ans lorsque cette aventure lui tomba sur le nez. Ou plutôt sur la tête. Marcher était devenu un défi presque journalier. Elle prenait de l'assurance à chaque pas, affichant un grand sourire entre deux airs très concentrés. Ses cheveux d'un noirs de jais absorbaient la lumière du soleil sous lequel elle évoluait. Née en Inde, elle n'y a pourtant pas grandit. Enfant du monde, elle a voyagé. Aujourd'hui, ses petits pieds la portent contre le tronc d'un acacia égyptien du plus beau lignage. On dit que s'y allonger, à l'ombre de ses branches est drôlement plaisant, mais elle n'avait pas idée de faire cela, trop occupée à en faire le tour, en pourchassant le jeune chiot du voisin. Son rire égayait un peu le silence du village.
La paume de sa petite main se posa sur le tronc, évitant les larges épines de cet arbre dangereux. Elle s'arrêta, pour poser sa deuxième petite main sur l'arbre, et lever la tête. Le soleil dansait dans les feuilles, et les reflets la faisaient rêver.
Mais alors qu'elle regardait le soleil, une masse noir lui tomba sur le visage, avec un « ssss » menaçant. Son rira cessa net, mais elle ne poussa aucun cri. Son sang s'était figé, et son cœur bondissait dans sa poitrine, alors qu'elle se demandait ce que c'était. Elle secoua la tête. Et la chose tomba sur le sol. Elle se retourna lentement, et s'étala sur le sol, se retrouvant nez à nez avec un serpent. Ses yeux noisettes rencontrèrent ceux du reptile, alors qu'elle lui offrait un sourire éblouissant. Elle tendit la main, pour le toucher, mais l'animal se dressa. Elle suspendit son geste. Bien qu'ignorante du danger, elle pouvait le sentir quelque part. Mais elle n'écouta pas son instinct et tendit de nouveau sa petite main vers l'animal au sang froid. Et ce dernier sans attendre, attaqua et planta ses crochets dans cette pauvre petite main sans défense, la faisant hurler.
Ses cris alertèrent ses parents qui n'étaient pas très loin, et tel le sauveur au grand cheval blanc, son père la ramassa. Heureusement pour elle, il était médecin, et pu faire ce qui devait être fait pour l'aider, sans pour autant avoir à tuer l'animal. Et malgré la peur et la douleur, la petite fille, dès que la fièvre fut tomber, retourna auprès de cet arbre dès qu'elle put le faire.

☆ ☆ ☆ ☆

Je n'ai jamais eu peur ni des serpents ni des araignées. Je n'ai pas vraiment de souvenirs de ce jour, sinon cette petite histoire écrite par mon père sur un des nombreux cahiers que je collectionne presque aujourd'hui. Mes journaux de bord, mes carnets de voyages, les histoires de ma vie. Dès que j'ai su écrire, et aligner deux phrases j'ai écrit dans un cahier. J'aimais lire, mais je préférais écrire. Mes rêves, ce qui se passait dans ma journée. Afin de ne jamais rien oublier. J'avais tellement peur de grandir et d'oublier mon enfance. Peur de ne plus savoir ce que j'avais vécu. Et j'avais vécu tellement de chose à l'étranger, dans le monde, avec tout ces gens, que je ne voulais rien oublier.

☆ ☆ ☆ ☆

L'histoire de la fille qui croyait aux sirènes

Clap. Clip. Clap.
Petite pluie d'avril
Tombe du ciel en jolis filaments


Appuyée contre la fenêtre de sa chambre, elle regardait la pluie tomber. Des jours qu'il pleuvait et qu'elle n'avait pas le droit de sortir. Elle soupirait et tournait en rond, ne sachant pas quoi faire. Elle était comme un tournesol, qui ne vit qu'avec le soleil. Elle avait passé ses premières années de vie sous le soleil africain, alors les nuages et la pluie de cette partie du monde, elle avait parfois un peu de mal à s'y faire. Son père lui racontait des histoires tous les soirs. Et des fois, elle aussi lui en racontait. Parce que dans ses histoires il y avait des mots, des dessins qui ne ressemblaient pas à grand chose -l'enfant n'était pas très douée en dessin, et elle ne le sera jamais vraiment- et qui n'avaient de sens que pour elle. Alors elle devait expliquer aux adultes, ce que c'était.
Et elle le faisait si bien, que ses parents en restaient parfois étonnés. Mais ils étaient si fiers d'elle.

« Tu sais ma puce, il paraît que lorsqu'il pleut, c'est parce que les dieux pleurent pour les sirènes »

Et l'enfant buvait les paroles de son père.

« Et je pourrais en voir, moi, des sirènes, dis ? »

Son père se mettait à rire, en lui expliquant que les sirènes ne se montrait pas à ceux qui voulaient les voir, parce qu'elles étaient très timides. L'enfant boudait un peu parfois. Mais finissait toujours par sourire.

Jusqu'au jour, où échappant à la vigilance de son père qui travaillait sur le tapis du salon, elle parvint a sortir. Elle se mit à courir, sautant dans les flaques d'eau. La pluie ruisselait sur son visage souriant. C'était froid. Elle s'amusait même à tirer la langue, en espérant goûter "un cristal d'eau" comme lui avait dit un jour son père. Elle arriva jusqu'au petit ruisseau, d'ordinaire si tranquille dans son lit. Mais il semblait si méchant aujourd'hui, alimenté par les jours de pluies incessantes. Mais l'enfant n'avait pas peur. L'enfant croyait que si elle attendait sous la pluie, elle pourrait voir, et même peut-être devenir une sirène.
Un éclair déchira le ciel. Le tonnerre gronda au dessus d'elle. Mais l'appel de l'aventure était bien plus fort que la peur qui lui retournait l'estomac. Armée d'un grand bâton, elle se mit à sauter sur les rochers qui sortaient de l'eau. Elle devait atteindre le gros au milieu, pour s'y asseoir et attendre. Mais c'était sans compter sur le torrent en colère, qui l'emporta avec lui. Elle se mit à appeler « Mademoiselle la sirène » en espérant qu'elle viendra la sauver. A cette époque, elle était encore assez innocente et naïve pour croire que les contes étaient de vraies histoires de la vraie vie. Elle se cogna la tête.
L'histoire aurait pu s'arrêter là, si son père, un grand héros, n'avait pas braver les flots pour la récupérer.
Elle recracha l'eau qu'elle avait avalée. Et ses poumons s'enflammèrent. Et elle se mit à pleurer, en disant à son père qu'il lui avait menti. Parce que les sirènes ça n'existait pas. Le père la traita d'idiote, et la serra fort dans ses bras, en riant doucement. Son enfant était sauvée. La petite s'accrocha à lui, et ils rentrèrent dans leur petite maison. La mère les attendaient, et leur servit un bon chocolat chaud.

☆ ☆ ☆ ☆

On se souvient souvent de ce qui pourrait déclencher des phobies ou des peurs. Mais je n'ai jamais eu peur de l'eau après cette aventure. Mais je n'ai plus jamais cru aux sirènes. Ni même à n'importe quelle créature mythologique d'ailleurs. J'avais fini par comprendre la différence entre l'histoire et la réalité. Je commençais à grandir je crois.

Mais comme j'aurais aimé que ma vie se fige à cet instant. Que je reste insouciante toute ma vie, sans jamais voir les nuages noirs de la tristesse cacher l'horizon. J'aurais voulu rester une enfant encore longtemps.

J'adorais mon père. J'étais très proche de lui. Plus proche que de ma mère. J'aimais beaucoup cette dernière, j'aimais mes deux parents à la folie. Je n'avais jamais manqué de rien, j'avais une vie de princesse même autour du monde. Et si je n'avais pas tout, je savais pour l'avoir vu que le monde n'était pas tout rose, et que beaucoup d'enfants n'avaient pas le quart de la chance que je pouvais avoir. Alors je ne me plaignais jamais. Je ne faisais jamais de caprices. Tout ce que je voulais moi, c'était continuer à être aimée de mes parents. C'était tout ce que je voulais. J'ai pourtant fini par apprendre qu'il faut faire attention aux vœux que l'on formule, ils sont parfois bien plus dangereux que les caprices.

Je passais ma main sur l'un des carnets que je regardais. C'était celui que je lisais le plus, et celui qui faisait le plus mal.

☆ ☆ ☆ ☆

L'enfant et la silhouette qui renifle ☆ part. I

Elle était allongée sur son lit, enveloppée dans ses couvertures toutes douces. Il faisait terriblement froid ici. L'empire de la nuit éternelle. C'est ainsi que l'enfant l'avait baptisé. C'était à la fois amusant et étrange, cette endroit où le jour n'était quasiment pas là. Parfois elle se mettait à pleurer, parce que le soleil lui manquait. Alors son père lui racontait l'histoire d'un pays jumeau à celui où elle était actuellement, et qui ne connaissait presque pas la nuit. Alors elle fermait les yeux et elle imaginait cet endroit. Elle imaginait la caresse du soleil.

« Raconte moi encore, Papa »

Et il le faisait. Il lui racontait l'histoire de ce pays sans nuit, où une princesse attendait le retour de son prince qui était resté dans le royaume de la nuit. La Princesse du Soleil et le Prince de la Lune, destinés à ne jamais se voir, mais qui y arrivaient quand même, en déjouant l'attention des gardes des étoiles.  Et l'enfant se mettait alors à rire si fort, que la mère venait voir ce qui se passait. Et elle se mettait à rire avec eux. Cette famille soudée était si heureuse, même dans le pays de la nuit éternelle. Pas besoin de soleil pour être heureux, pensait la petite princesse.

« Tu sais, papa, quand je serais grande, je serais plus ta petite princesse, mais ta reine ! »

Et le père se mettait à rire de plus belle, accompagnée par la mère. Les enfants, même à huit ans sont si insouciants, et si innocents. C'était si mignon.

Le soir venu, l'enfant s'était blotti dans les bras de sa mère. Allongées toutes les deux sur le canapé de velour rouge, au coin du feu. Les flammes dansaient dans l'âtre, et Morphée avait déjà emporté sa mère. La petite princesse, regardait les flammes ronger les bûches en souriant. Elle sentait que le sommeil la gagnait. Bientôt elle aussi partirait pour le pays des songes. Si seulement ma vie pouvait être ainsi tout le temps, se dit-elle, même au pays de la nuit sans fin, je serais la plus heureuse des enfants. Même avec cette petite douleur dans la poitrine, qui parfois lui faisait très mal et inquiétait ses parents. L'enfant ferma les yeux, en soupirant.
Mais un craquement, les lui fit de nouveau ouvrir. Elle resta allongée, silencieuse. Son petit cœur battait à tout rompre dans sa poitrine. Elle avait peur, et en même temps elle voulait voir. Elle était bien trop curieuse pour ne pas regarder. Mais elle avait si sommeil aussi. Mais la curiosité était plus forte encore.

Elle se redressa, doucement. Sa petite main posée sur sa poitrine, comme pour calmer son petit cœur. Les yeux plissés, elle regardait dans la pièce. Sa mère soupira, et marmonna quelque chose dans son sommeil, mais elle ne s’éveilla pas. La petite fille était seule. Seule avec cette silhouette qui se découpa dans la pénombre. Elle n'était pas assez éveillée pour reconnaître cette silhouette. Elle pencha légèrement la tête sur le coté. La silhouette, s’arrêta, et se tourna légèrement. L'enfant ne voyait toujours pas son visage. Mais une chose était sure, la silhouette reniflait.
Pauvre silhouette ! Est-ce qu'elle était malade ? Si c'était le cas, il fallait la soigner. Ou alors est-ce qu'elle était triste ? Mais pourquoi ? Il ne faut pas pleurer, Silhouette, je vais te faire sourire moi, tu verra !

« Dors ma princesse »

Tiens, c'est bizarre, pensa-t-elle, tout en s'allongeant. La silhouette qui renifle, elle avait la voix de son papa.
Et tandis qu'elle se lassait aller dans le sommeil, elle entendit la porte s'ouvrir et se fermer. Puis le silence du sommeil, et le vacarme de ses rêves l'avalèrent toute entière.

☆ ☆ ☆ ☆

J'essuyais d'un revers de la main, les larmes qui inondaient mon visage. J'avais beau le connaître par cœur, ce souvenir, même sous forme d'histoire faisait tellement mal. Cette douleur dans la poitrine était toujours aussi vive, même onze longues années après. Quelque part j'étais toujours cette petite fille qui croyait aux sirènes et qui espérait en voir une...

☆ ☆ ☆ ☆

L'enfant et la silhouette qui renifle ☆ part. II

L'enfant ouvrit les yeux. Elle avait étrangement froid malgré le soleil qui rentrait dans la maison par toute les fenêtres ouvertes. Il n'était là que pour une voire deux heures, alors il fallait qu'il entre par tous les cotés. Pourtant, alors même qu'elle le réclamait à grands cris la veille, elle n'arrivait pas à être heureuse. Elle renifla doucement. Et se figea. Elle avait si mal dans la poitrine. Si mal, et si froid. Elle se leva en titubant. C'était bizarre, elle avait bien dormi, mais la tête lui tournait. Elle tituba jusqu'à sa maman, qui la serra fort dans ses bras, et lui couvrit de baisers. Même au soleil elle avait si froid. Il y avait quelque chose qui n'allait pas. Et elle était effrayée de le comprendre.

Voyant qu'elle ne souriait pas, sa mère se mit à genoux devant elle, pour l'observer.

« Qu'est-ce que tu as ma princesse ? Tu as mal dormi ? »

L'enfant fit non de la tête.

« J'ai mal dans la poitrine maman »

Une lueur inquiète passa dans le regard de la mère, qui posa une main sur le cœur de l'enfant. Il battait si vite son petit cœur. Puis elle lui toucha les joues. Elle était si froide. Et l'enfant se mit à pleurer, en silence.

« Mais enfin, ma chérie, qu'est-ce qui t’arrive ? Tu as fait un cauchemar ? »

L'enfant fit de nouveau non de la tête, et pleura de plus belle. Sa petite main se crispa de nouveau sur son cœur, alors qu'elle hoquetait et reniflait. Elle avait si mal. Mais surtout, elle avait comprit. Hier soir, elle n'avait pas rêver cette silhouette qui reniflait. Et elle n'avait pas seulement la voix de son papa. C'était son papa.

Elle ne sentait plus le bout de ses doigts, et avait du mal à respirer à présent. Ses jambes la soutenaient à peine tandis qu'elle s'affaissait dans les bras de sa mère. Cette dernière en proie à la panique appelait son mari, faisant pleurer de plus belle l'enfant, mais personne ne vint. Enfin si, le noir pour l'enfant qui se laissait glisser dans l'inconscience. La bas, rien ne lui faisait mal. Elle n'entendit pas sa mère qui appelait les urgences, elle ne sentit pas qu'on l'amenait loin de chez elle, ni la main de sa mère qui serrait fort la sienne en lui disant de ne pas partir. Et sa mère qui reniflait non plus, elle ne l'entendit pas.

☆ ☆ ☆ ☆

Je refermais ce cahier en reniflant à mon tour. Ma vie n'a plus jamais été la même après cette histoire. Pourtant j'aurais aimé qu'elle le soit. Mais il m'a fallu bien des années et bien des cahiers, pour retrouver le sourire, et celui de ma mère. Pour retrouver comment faire pour être heureuse, même sans lui. Et je crois que quelque part, je n'ai jamais vraiment réussi à tourner cette page de ma vie, c'est un traumatisme avec lequel je dois composer, mais qui me hante et qui me hantera toujours, quoi que je fasse. Mais je ne peux pas l'oublier, car je renierais celle que je suis devenue, et celle que j'étais avant. Même si ça fait mal, c'est sur les ruines de cette douleur que je me suis reconstruite après tout. Et aujourd'hui, j'avance, pas à pas. C'est le mieux que je puisse faire. Pour qu'un jour, je puisse à mon tour faire avancer des petits pas dans les miens et lui montrer comme la vie peut être belle.

Après cet épisode de ma vie, ma mère et moi, seules, nous avons reprit notre voyage autour du monde. Les bras de mon père n'étaient plus là, mais le monde nous ouvrait toujours les siens. Et nous l'avons accepté. Nous avons avancé, main dans la main, épaule contre épaule. Et peu à peu la lueur de tristesse dans les yeux de ma mère, et sa peur de me perdre ont disparues.

Nuàllan. Ce nom, que cet homme portait n'était pas totalement étranger au retour du bonheur de ma mère. Elle n'avait eu d'yeux que pour moi pendant six longues années, il était enfin temps qu'elle recommence à les poser ailleurs. Lui aussi était médecin. Et je voyais ses tentatives pour la faire sourire. Et je voyais aussi, les regards que cette dernière coulait vers moi. Elle ne voulait pas me faire mal, elle ne voulait pas me brusquer. Mais je m'étais fait une raison. Mon homme, mon roi, ne reviendrait sans doute jamais. Il était temps pour moi, et pour ma mère avec moi, de tourner la page et de reprendre la route ensoleillée que nous avions trop longtemps délaissée.


Je m'en souviens comme si c'était hier. Pas besoin d'histoire pour cette partie de ma vie. C'était pour mes 14 ans. Un 8 février. Ma mère me demandait ce que je pouvais bien souhaiter comme cadeau, ce qui me ferait plaisir. Et si en mon fort intérieur je ne désirais que « mon papa », je répondit pourtant « une maison à nous, et des amis ». C'était ma façon à moi de dire que je voulais rester dans un endroit plus longtemps que six mois. Que je voulais vivre sans écouter le temps ou les saisons. Je ne m'étais jamais posée assez longtemps pour me faire des vrais amis que j'allais garder. Et alors que j'étais maintenant une adolescente, je ne comprenais rien aux autres. Et je n'arrivais pas à communiquer avec eux. Je me refermais comme une huître au lieu de m'ouvrir à eux. Mais je voulais être comme eux. Je voulais faire parti du monde des autres, et qu'ils fassent parti du mien, et pas seulement sur le papier. Il était temps pour moi que j'évolue comme une fille de mon âge. Avec les même occupations que les autres. J'en avais assez d'être différente et un peu loufoque. J'avais besoin d'un peu de stabilité. Enfin c'est ce que je pensais à l'époque.
Aussi quand ma mère m'annonça alors, qu'elle fréquentait ce Nuàllan, irlandais d'origine, comme elle, j'en fus heureuse. Et quand elle me demanda, si je voulais aller vivre en Irlande, avec lui, avec elle, je lui répondit que je la suivrais au bout du monde et même plus loin encore. Elle me serra si fort dans ses bras. Je compris que c'était vraiment important pour elle. Je n'ai jamais douté de son amour pour moi, et je n'en douterais jamais.

☆ ☆ ☆ ☆

Une vie au pays d’Émeraude


Dublin. Dublin et ses rues sombres et pavées. La pays d’Émeraude. Le pays où ma mère était née. Et celui de Nuàllan aussi. Le pays où j'aurais pu naître moi aussi si ma vie avait été différente. Mais je ne voulais pas qu'elle le soit. Aussi triste que je puisse être en repensant à mon père, je ne voulais pas que ma vie soit différente. Je n'avais pas à me plaindre. Et puis j'avais encore ma mère.

J'avais déjà été à l'école. Mais c'était les écoles pour les gens de passage. Et mes parents s'occupaient très bien de mon éducation. Alors aujourd'hui que je devais aller pour de vrai à l'école j'étais un peu stressée. Et très mal à l'aise dans mon uniforme aussi d'ailleurs. Ma mère m'avait coiffé pour l'occasion, mais je me sentais mal à l'aise. Je ne connaissais personne, j'étais « la nouvelle ». Je l'avais toujours été, j'avais l'habitude. Mais j'avais peur de ne pas savoir quoi faire, alors même que c'est ce que j'avais demandé.

Mon premier jour se passa très bien, au final. Mais je n'osais pas me rapprocher des autres. J'avais peur qu'on me rit au nez. Et j'avais encore un peu de mal à comprendre l'anglais d'ici. Cet accent était si particulier. Très joli mais parfois difficile à décrypter. Mais je m'y fis, petit à petit. Il m'a fallu presque un an pour me fondre dans la masse. Et ma première vraie copine, je me la suis faite, alors que je venais d'avoir quinze ans. C'est elle qui est venue me parler d'ailleurs. J'étais tellement heureuse a l'intérieur, que j'eu envie de pleurer. Mais je me retins. Je me contentais de sourire. Doucement, tout doucement, elle fit fondre la glace. Et petit à petit, j'osais lui parler. Elonah. C'était son nom. Je n'avais pas les codes pour vivre en société, vivre avec le monde autour de moi. Elle le savait, elle le comprenait, et elle voulait quand même de moi comme amie. C'était vraiment génial. J'étais heureuse.  

C'est peut-être même ce qui me poussa la voir différement un jour. Plus vraiment comme une amie, mais comme autre chose. Sauf que je connaissais encore moins à ce domaine là, qu'à celui de l'amitié. Je ne m'étais jamais intéressée à tout ça. J'étais trop occupée à vivre mes aventures, et a les écrire, pour m’intéresser à la vie normale d'une adolescente qui a des papillons dans le ventre.
Et un jour, elle fit une chose qui me désarçonna complètement. Elle posa ses lèvres sur les miennes. Je restais de marbre. Je ne savais pas quoi faire. Que quelqu'un m'aide ! J'étais perdue.

« Désolée, j'aurais pas du...je pensais que... »

Alors qu'elle allait partir, je la retins. Je ne savais pas vraiment pourquoi. Mais je sentais que je devais le faire. Je secouais doucement la tête. Mon regard lui disait que j'étais complètement paumée, que je connaissais rien de tout ça. Mais mes joues rouges parlaient pour moi. Et elle comprit je pense. Enfin je pensais qu'elle avait comprit.

Après cet événement, d'autres filles vinrent me parler. Je ne comprenais pas pourquoi, tout à coup, mais j'étais contente d'avoir de nouvelles amies. Je pouvais raconter des choses à ma mère. Et elle en était très heureuse.
Oh, d'ailleurs je ne vous l'ai pas dit, mais j'étais grande sœur maintenant. Ma mère avait eu de beaux jumeaux avec Nuàllan. Une fille, Abby, et un garçon, Cael. Ça faisait de la vie dans la maison, surtout maintenant qu'ils commençaient à marcher.
Mais j'avais réussi à parler de ce baiser a ma mère. Elle ne m'avait pas jugée, bien au contraire, elle avait prit le temps de me parler de tout ça, de m'accompagner. J'avais de la chance de l'avoir. Même Nuàllan était très gentil avec moi. Il ne remplacerait jamais mon père, mais je savais qu'il était là pour moi. Que je pouvais me confier à lui, lui demander conseil. Il comblait un peu le vide de l'absence de la silhouette.

Je sortais souvent le soir. On faisait « des jeux de pistes » avec mes amies. Enfin je faisais surtout. Elles me donnaient des énigmes à résoudre, pour les rejoindre ici ou là. Mais plusieurs fois, je me retrouvais toute seule. J'avais beau attendre, personne n'arrivait jamais. Puis petit à petit, elles commencèrent à m’éviter même a l'école. Même « elle » que je pensais être mon amie et plus encore. Elle m’attribuèrent le surnom de « Brookie ». Je ne voulais pas connaître le sens de ce surnom. J'avais peur de le comprendre.

Mais je finis malgré moi, par comprendre et m’énerver un jour. Et elles se mirent toutes à rire. Et c'est « elle », qui me cracha tout le venin du groupe au visage. Je n'étais qu'une fille à la famille brisée. A l'assurance  brisée. Au cœur brisé. Mais je voyais déjà rouge. Sous le coup de la colère, je lui sautais à la gorge. Je ne m'étais jamais battue, avant, mais je ne savais ni m'arrêter ni quoi faire d'autre. Je frappais, et je pleurais. Je lui demandais pourquoi, lui disant qu'elle comptait énormément pour moi.

« Pour quoi ? Pour ce pauvre baiser ? Mais il n'a de valeur que pour toi »

Je laissais retomber mes poings. Je la regardais sans vouloir comprendre. Les rires des vipères retentissaient dans ma tête. Je me mis à pleurer. Et la frappait de plus belle. Jusqu'à ce qu'on nous sépare. Mais le mal était déjà fait. Je l'avais salement amochée. Et j'aurais voulu faire pareil aux autres. Je me débattais pour qu'on me laisse faire, mais l'homme qui me tenait avait de la force. Ou est-ce moi qui en avait si peu?

Je ne mis plus le nez dehors après ça. J'avais trop honte. Je m'enfermais dans mes livres. Dans mes carnets. Je vivais de mes histoires. Je ne parlais plus à personne. Et ma famille s'inquiétait. Aussi bancale qu'elle soit, elle s'inquiétait. Les rumeurs commençaient à aller bon train malgré la taille de la ville. Et ma mère avait tellement peur de me perdre. Alors ils firent le choix de partir. Au revoir l'Irlande, et bonjour l'Amérique.

☆ ☆ ☆ ☆

The land of Freedom


Une fois de plus, à cause de moi il avait fallut bouger. J'avais demandé à partir autrefois pour me poser quelque part. Mais ma première expérience était un échec cuisant. Mais peut-être qu'ici ce serait différent. C'est ce que ma mère me disait, en me prenant dans ses bras.
Je n'étais plus ni une princesse, ni une fée irlandaise, j'étais juste une gamine qui ne sait plus vraiment qui elle était. J'avais envie de croire à la magie des histoires des livres que je lisais, mais j'avais tellement peur d'être étiquetée de bizarre que je n'osais pas y croire. J'étais partagée entre celle que j'étais, et celle que je voulais être.

Je regardais la statue de la liberté, en me demandant si un jour j'arriverais à être fière de celle que j'étais.
Je n'avais que seize ans, j'étais une enfant du monde, et aujourd'hui j'étais américaine. Le pays natal de mon père. Mes racines les plus profondes. Comme j'aurais aimé qu'il soit là pour me guider dans ce labyrinthe qu'est la vie. Comme j'aurais aimé qu'il soit là tout court.

Je reniflais doucement, et soupirais. Cette fois, j'allais réussir.

On fit le tour, sans vraiment se poser, pour chercher un endroit où tout le monde se sentait bien. Et finalement, c'est encore une fois mon beau père qui trouva l'endroit. Une petite ville, dans l'Oregon. Avec son lot d'histoires et de légendes. Il m'a dit que j'allais me plaire là-bas. Je l’espérais.
Après plusieurs mois à bouger, et un an coincée à Seattle à cause de ma santé, j’espérais bien pouvoir vivre une vie de gamine normale maintenant. A Seattle, j'avais eu un petit copain, mais je n'étais pas assez comme il le voulait, il me demandait trop de changements. Et cette fois c'est moi qui l'avait laissé tomber.  En douceur, il ne l'avait pas trop mal prit. Mais comme j'étais partie, juste après j'en savais trop rien. Tant mieux d'ailleurs. J'aurais pas supporté une autre scène comme avec « elle ».

Arcadia Bay, donc. Sa ville simple, son école, ses gens, et sa plage. Et mes dix neuf printemps. Mon regard se perdit à l'horizon, où la limite entre le ciel et la mer devient trop floue pour savoir où commence l'une et où se termine l'autre. Un sourire fleurit sur mes lèvres. Ouais j'allais peut-être me plaire ici.

☆ ☆ ☆ ☆

Je pose mon stylo et referme ce carnet. Assez pour aujourd'hui. Demain est un autre jour. Demain, c'est encore une nouvelle vie qui commence !




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Lun 15 Avr - 18:19
Invité
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Anonymous
Ohhhhmyyyygooood! Vanessa, mon premier amour ! Noreen J., a new life begins here 1364328705
J'ai commencé à lire et j'aime déjà ta façon d'écrire et sa condition physique. Pauvre Noreen. On se fera sûrement un petit lien des familles Noreen J., a new life begins here 3078767252 !
Bon courage et surtout bienvenue !
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Lun 15 Avr - 18:33
Invité
Invité
Anonymous
J'apprécie déjà bien ce que je lis, vivement l'histoire, qu'on en sache un peu plus. Et bienvenue !
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Lun 15 Avr - 20:23
Invité
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Anonymous
Bienvenue à toi.
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Lun 15 Avr - 21:06
Invité
Invité
Anonymous
I'VE GOT TO MOVE ON AND BE WHO I AM
YOU KNOW I DON'T BELONG HERE I HOPE YOU UNDERSTAND ♪ humhum

Bienvenue parmi nous, en espérant que tu te plaises ici Noreen J., a new life begins here 2538986687
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Lun 15 Avr - 21:51
Sylvanus Aspen Naumann
One person can make the difference.
Sylvanus Aspen Naumann
Messages : 156

Journal perso
Ardoise (dortoirs):
Bienvenue par ici, ravi de savoir que tu as passé le cap de l'inscription !

Le début de ta fiche me rend curieux de lire la suite, je te dis donc à très vite What a Face
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Mar 16 Avr - 0:17
Invité
Invité
Anonymous
Bonsoir, Bonsoir!
Merci pour votre accueil Very Happy

J'ai fini ma fiche, en esperant qu'elle plaise autant que le debut :3
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Mar 16 Avr - 0:52
Teddy Abolick
We rise by lifting others.
Teddy Abolick
Messages : 731
Emploi/loisirs : Régisseur

Journal perso
Ardoise (dortoirs):
Bienvenue Noreen !

Haan ! Ton perso est top, j'adore ! Il faudra trop qu'on se fasse des liens **! J'adore ton style d'écriture d'ailleurs ! Lire ton histoire c'était comme lire un roman Noreen J., a new life begins here 1364328705! J'suis désolé de pas pouvoir te validé tout de suite d'ailleurs, je suis pas sur pc, mais, j'ai pas de doute que quelqu'un le fasse rapidement ^^ !

Encore bienvenue dur Lis sweety ! Noreen J., a new life begins here 1364328705

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Mar 16 Avr - 12:27
Invité
Invité
Anonymous
Je peux enfin répondre a tout le monde manière individuelle maintenant que j'ai fini ma fiche Very Happy

@Alec: Je suis contente que mon perso te plaise XD! Et mon choix d'avatar aussi! Je suis pas une grande fan des fow' a avatar réel, alors quand je dois choisir c'est toujours la croix et la banière! Mais je cherchais une tite brunette, et elle s'est imposée a moi XD

@Loup: Merci a toi pour ton accueil ^^! J'ai lu ta fiche et ton perso a l'air aussi intéressant Very Happy

@Sacha: Merci beaucoup ^^

@Alle;: Dois-je comprendre que tu soutien le départ du pater lol! Mais oui je vais me plaire ici, vous l'air tous très sympathiques ^^

@Sylvanus: Merci beaucoup pour ta réponse sur ma question d'ailleurs! J'avais vraiment envie de venir par ici. Je n'avais pas non plus envie d'etre un boulet ^^! Mais oui j'ai passer le cap de l'inscription \o/

@Teddy: Pas de soucis! En tout cas merci de ton avis sur ma fiche! Et aussi pour mon style d'ecrire Very Happy
Et ce sera avec plaisir les liens Very Happy
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