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J'ai besoin de toi mon ami — Mallory&Sacha

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Sam 23 Fév - 22:19
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J'ai besoin de toi mon ami — Sacha & @Mallory FarwellMa séparation avec Ron remonte à quelques jours, je n'ai pas franchement le moral parce que même s'il était un salopard à l'état pur il n'en reste pas moins que je l'aimais follement. Je lui aurai donné ma vie à ce sale type et pourtant ça ne l'a pas empêché de me faire du mal.

C'était ce que l'on appelle un Pervers Narcissique. Il passait son temps à me rappeler que j'étais à lui et a personne d'autre. Que je lui appartenais tel un objet. Que c'était cette relation que je méritais et que personne d'autre que lui ne me méritait. La réalité c'est que je mérite mille fois mieux que lui mais à force d'entendre ça on finit tout simplement par y croire.

Durant six années je suis resté avec lui alors qu'il me trompait ouvertement et me séquestrait presque chez nous. Il n'en avait rien à foutre que j'ai recours à la scarification. Il s'en foutait de moi. Que je vive ou que je sois un cadavre ça n'avait aucune valeur pour lui. Du moment qu'il pouvait se vider les burnes en moi et m'avoir avec lui il était content. Mais il ne m'aimait pas.

Il me traitait comme de la merde me disant régulièrement que j'avais un gros cul et que ça tombait bien parce qu'il aimait ça. Que des trucs du genre pour me faire penser que je n'étais rien ni personne pour lui. Que des saloperies pour me faire douter de moi et donc me faire du mal.

Oui c'était un monstre et pourtant je l'aimais malgré toutes les horreurs qu'il me faisait subir. Et justement y'a quelques jours j'ai pris conscience de tout ça et j'ai fini par le quitter en le virant de notre appartement.

La suite on la connait, j'ai déménagé et lui aussi s'est barré de Arcadia Bay en allant je ne sais où et j'ai pris un appartement seul en ville. Plus petit, plus récent, plus fonctionnel et plus célibataire. Un appartement digne de ce nom juste pour moi.

C'est tellement récent et pourtant j'ai rebondi je n'en suis pas peu fier mais je déprime sans cesse. Et évidemment je ne peux pas vraiment me confier. Ma famille comme mes amis ignorent que j'aime les hommes, enfin mon frère et ma sœur savent mais c'est tout, et personne ne savait que la personne avec qui j'étais est un homme.

Du coup je camoufle en leur disant que ma copine était une trainée qui m'a trompé. Je suis sans doute stupide de cacher mon homosexualité a tout le monde mais évidemment c'est plus difficile qu'on ne le pense. Je ne veux pas décevoir qui que ce soit moi ! Et j'ai peur qu'en assumant mon amour pour les hommes je déçoive les autres.

Donc je me tais. Et ce soir justement Mallory, mon ami proche, doit venir à la maison. Un repas simple entre deux bons amis et nous allons discuter. Il est au courant brièvement par texto que j'ai rompu avec "ma copine" du coup je sais très bien que ce soir nous allons en discuter tous les deux.

Pour l'occasion j'ai préparé un repas simple à savoir des pennes au crabe avec sauce à la crème et des champignons. Je suppose et espère que ça conviendra à mon ami. J'ai toujours aimé cuisiner donc sur ça je suis convaincu de mes talents. Et de toute façon tout ce que je fais plaît à mes proches donc pas de doute à avoir.

Alors que je songe à cela je décide de préparer un dessert à savoir un macaron de grande taille à la framboise. J'en fais deux. Ce sont des recettes que je teste de puis peu et qui me plaisent bien mais oui du coup c'est encore assez récent. Les macarons sont assez grands, ils font environ vingt centimètres de diamètres et sont généreusement fournis d'une ganache à la framboise avec un cœur fondant au caramel.

Encore une fois je m'ose à espérer que Malo appréciera l'attention. Une fois que j'eus terminé tout ça je mets le dessert au frigo et je mets un couvercle sur la casserole contenant notre repas et je file prendre une douche pour l'arrivée de mon ami proche.

Lorsque je sors de la douche je file dans ma chambre les cheveux légèrement humides malgré le coup de sèche cheveux et je file m'habiller. J'enfile un slim bleu confortable suivi d'un petit haut blanc avec le logo ma série préférée : Buffy de dessiné dessus. Je soupire alors en me disant que je ne suis pas trop mal habillé et je file me poser dans le salon.

A ce même instant j'entends que l'on sonne à la porte de mon appartement, je souris et me lève tout en allant ouvrir. Comme toujours Malo est magnifique, blond, les yeux bleus, impeccablement habillé. Ce type est une bombe atomique. Je ne lui ai jamais dit mais il est mon idéal masculin. Les blonds aux yeux bleus sont ce que j'aime le plus mais évidemment il ne sait même pas que je suis gay.

« Bonjour Malo. Comment ça va ? » Je dis joyeusement à mon ami proche tandis que je lui fais une bise en allant me poser dans le salon avec lui. Je file alors chercher deux bières et en revenant je lui en tends une décapsulée tout en m'en ouvrant une pour moi aussi. « Quoi de neuf ? » Je demande d'un ton doux...
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Dim 24 Fév - 0:41
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Mallou à la rescousse!


S'il y avait une chose que Mallory aimait, c'était les plantes vertes. Le fait n'était plus à prouver. Il passait sa sainte vie à les collectionner, les arroser, les voir crever, porter le deuil et recommencer. C'était une passion, une vocation, aussi tenace que son amour des sciences ou son attachement envers cette ignoble doudoune fleurie qu'il n'avait cessé de trimballer absolument partout en cette période de grand froid. En toute logique des choses, à l'instant où il avait reçu le texto de son ami, le grand dadais qu'il était avait plié bagages de la librairie et était partie errer au grès du vent tout l'après-midi. La relation cause-effet avait une suite toute trouvée : Sacha déprimait, Mallory aimait les fleurs, Sacha aimerait des fleurs. Armé de son fidèle vêtement aux motifs discutables, il avait passé l'après-midi à courir les trottoirs pour trouver la seule, l'unique plante qui trouverait écho dans son coeur. C'était une véritable question de vie ou de mort.

Son dévolu jeté sur une décente victime, il avait de nouveau mis les voiles, cette fois-ci vers son propre appartement, pour glander allègrement. Ah, ça, s'il n'était pas un employé modèle, il n'en restait pas moins suffisamment attachant pour pouvoir filer à l'anglaise sans craindre les conséquences. Il n'avait jamais été autre chose qu'une girouette qui tournait sans cesse, allait et venait, changeait d'avis et repartait à toute allure. Passion canapé c'était, passion canapé cela serait, il attendit d'être presque en retard pour daigner décoller ses fesses de son perchoir. S'enclencha alors toute une apocalypse, car Mallou n'était qu'un éternel retardataire, ne s'en maudissait jamais vraiment. Petite garce. Pas fichue d'être à l'heure qu'il voyait pourtant défiler avec un intérêt malsain. Une minute. Juste une petite minute de plus. Une. Et encore une. Et le voilà qui faisait un véritable marathon dans son appartement pour ne rien oublier. La plante, ironiquement surnommée Marie-Jane dans la foulée, les clefs, les vêtements -il avait déjà failli sortir en pyjama, depuis il se méfiait.

Il était devenu un véritable champion de marche rapide, ce gamin, il fallait le constater alors qu'il cavalait dans les rues comme s'il avait le diable aux trousses. Et il en était heureux, et il souriait, et son visage de benêt n'aurait pu être plus lumineux. Au diable la décence, il montait quatre à quatre les marches, ne prit même pas la peine de reprendre son souffle avant de sonner. Car Mallory était une tornade, resterait une tornade, et de toute manière on pouvait bien lui pardonner dix minutes de retard tant ses yeux pétillaient de joie.

Sitôt la porte ouverte, il s'appuya lourdement sur l'encadrement, lâcha un rire léger tout en recevant la bise de son camarade. Quant à savoir s'il était impeccablement habillé, tout était une question de point de vue. Ça lui allait, la n'était pas le problème, pas même un débat. En revanche, savoir si toutes les couleurs étaient censées être vues ensembles, c'était un tout autre sujet.

-Chachaaaa... Tiens! C'est Marie-Jane, t'en prendras soin, hein?
Lâcha-t-il d'un ton guilleret, alors qu'il entrait sans se faire prier.

Il lui fourra la plante dans les bras sans plus de cérémonies, tout sourire, comme s'il lui offrait le monde sur un plateau d'argent, et lui embrassa la joue d'un geste puéril à souhait. Tout en se débarrassant de sa fameuse, célèbre, reconnue doudoune, il se laissa aller contre le canapé, détailla son camarade des yeux avec un grand intérêt alors qu'il revenait, et se jeta sur la bière comme un enfant sur un bonbon. Si peu de retenue, pourtant si attachant, c'était du grand art. Il lâcha un soupir d'aise, croisa ses jambes infiniment longues, et chassa une mèche beaucoup trop longue de son front.

-Quoi de neuf? Rien de neuf. Que dalle. Mais on est là pour parler de toi, de toute façon. J'aime bien ton T-Shirt. C'est chou. T'as même pensé à la bière, sérieusement, pialla-t-il à une vitesse démesurée, bavard comme une pie, tout en joie qu'il était: T'as l'air plutôt bien, j'avais peur de te trouver en boule sous la table. J'voulais prendre des fleurs, du coup, mais j'ai vu ce bonsaï, j'me suis dit que c'était plus marrant.


©Vuo

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Dim 24 Fév - 0:57
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J'ai besoin de toi mon ami — Sacha & @Mallory FarwellMallory est un type vraiment particulier. Je m'entends merveilleusement bien avec lui. Il a un style très décalé comparé à moi. Rien que par son apparence on voit bien qu'on est très différents de l'autre. Lui c'est une grande perche de presque un mètre quatre-vingt-dix et moi je touche à peine le mètre soixante-dix-huit. Oh ça ne me complexe mais j'aurai aimé être plus grand. J'aurai aimé être lui. Parce que Mallo c'est l'homme idéal et quand je le vois comme là dans ses fringues mille fois trop colorées je le trouve encore plus parfait.

Mais il est comme ça le décoloré, il est très décalé par rapport à moi. Et pourtant je suis un ancien rockeur, ce devrait être moi qui devrait être décalé mais je ne le suis pas. Ou plus précisément je ne le suis plus. A l'époque du groupe j'étais un peu gothique sur les bords, je me teignais les cheveux en noir, je me maquillais les yeux en noir et je me vernissais les ongles en noir... Puis mon look n'en parlons même pas. Parce que c'est un big lol.

Cependant les temps ont changés. Le groupe a été dissout et je n'ai plus rien à voir avec le rock désormais. Je vis aussi normalement que possible et ça me plaît même si mon groupe avec mes amis me manque énormément. J'aimerai un jour reprendre ce cour de ma vie parce que c'était une période au cours de laquelle j'étais vraiment heureux.

Mais qu'est-ce que le bonheur après tout ? Je crois bien que ça fait cent-vingt ans que je n'y ai plus goûté alors que ce n'est pas si vieux en fin de compte. Mais c'est dur d'être heureux. Ron m'a trompé, je l'ai trouvé fin Décembre après Noël dans notre appart en train de sauter un mec. C'est pour ça que je l'ai largué. Parce qu'il m'a trompé devant moi juste sous mes yeux et que ça ne le dérangeait pas.

Il m'a toujours trompé bien sûr, il l'a lui-même avoué ... Mais je ne pensais pas qu'il ferait ça sous notre toit. Et ça je ne peux l'expliquer à Mallo, il ne comprendrait pas pourquoi je lui ai caché mon homosexualité alors que lui assume très bien d'aimer les deux sexes. C'est tellement gênant.

« Je prendrai grand soin de Marie-Jeanne et compte sur moi pour lui chanter une berceuse le soir avant de la coucher. » Je dis à mon ami sur le ton de l'humour tandis que nous allons nous poser dans le salon.

Je lui attrape une bière que je lui décapsule et je fais de même avec la mienne, il me remercie pour l'attention et me complimentant sur ma tenue et je lui souris.

« Ravi de pouvoir te faire plaisir. » Je réponds simplement en souriant tandis qu'il se lance dans une énumération de ma situation, visiblement surpris que je ne sois pas si mal qu'il l'imaginait. « Les premiers jours ont été difficiles... Mais tu sais depuis fin Décembre j'ai eu le temps d'accepter... Après bon ça faisait six ans que je la fréquentais donc... C'est plus compliqué que ça. » Je dis en faisant la grimace. « Je la pensais autrement. C'est désastreux de se rendre que la personne que tu aimes n'a tellement pas de respect pour toi qu'elle est capable de te tromper dans ton propre appart... » J'ajoute en roulant des yeux. « Enfin bref. Qu'est-ce que tu me racontes de beau ? » Je demande en scrutant le beau décoloré longuement... « Je t'ai préparé un super repas. J'espère que ça te plaira... » J'ajoute en souriant...
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Lun 25 Fév - 19:20
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Mallou à la rescousse!


L'homme idéal qu'il était ne s'embarrassait pas de bonnes manières. Il était un esprit libre, un vrai fanfaron, et son dos reposait lourdement contre le dossier du canapé qu'il avait envahi dans toute sa splendeur. Il était à peu près certain qu'il s'était maquillé, à ce stade, et cela ne faisait que gentiment rehausser son visage, et son sourire malicieux restait malgré tout la plus belle des décorations. À l'entente des paroles de son ami, il se fit même plu large encore, et Mallory lâcha un rire guilleret qui emplit la pièce. Encore une fois, toute une démonstration de combien il était spontané. Il n'avait que faire du fait qu'il était bruyant, enfantin parfois, et impossible à suivre sans s'épuiser. Il prenait les choses telles qu'elles venaient, tout comme il avait saisi le bonsaï à la volée sans prendre la peine d'y réfléchir.

-Oh ouais, chante lui des ballades, elle va adorer, j'en suis certain,
pépia-t-il comme un petit oiseau trop coloré, trop actif, bière à la main, et moulinet du bras en prime: De toute façon, tu sais bien que voir ta bouille fait plaisir à la base. Si en plus tu m'achètes à la bière, c'est mort, mon coeur chavire.

Sur ces beaux mots, il en prit une gorgée enthousiaste, les yeux brillants, même s'il reprit un peu de sérieux à l'énonciation des problèmes de son camarade. Ça, il se doutait que les premiers jours avaient été compliquées, d'autant que six ans... Bon sang, c'était long, six ans. Cela lui donnait le tournis, le vertige, tout à la fois. Quand il songeait aux nombres de choses qu'il avait faites en six ans! Au nombre de personnes fréquentées, aussi, qui n'était lui non plus pas moindre. Sa moue pensive attestait bien qu'il avait davantage de mal à réaliser une relation si longue qu'une fin abrupte, et il se mordillait la lèvre avec la même concentration qu'il avait pu avoir à certains examens.

-Bah! Si elle est assez stupide pour te tromper, écoute, tu mérites mieux que ça. Beaucoup mieux. Même si tu l'aimais, t'es au-dessus de ça, et elle vaut pas la peine de se rendre malade pour toujours,
lâcha-t-il dans un haussement d'épaule un peu penaud, car il avait toujours été trop volage et libertin pour vivre une telle situation: C'est long, six ans, quand même, dis. Des fois, j'me dis que je tiendrais jamais ça.

Et il avait de nouveau un beau sourire, preuve que cela ne l'affectait guère. Il était comme ça, le scientifique, il voguait au gré du courant, attrapait ce qu'il y avait de bon et lâchait prise pour poursuivre son chemin à son petit rythme effréné. Sans doute aurait-il fait le tour de tout à trente ans seulement, au train où allaient les choses. Il rouvrit la bouche pour raconter une quelconque anecdote inintéressante de la librairie, ou du campus de Blackwell où il traînait comme un fantôme, mais ce fut un petit son aigu, un glapissement enchanté qui s'arracha à sa gorge. Ses yeux brillaient. Violets. Sa collection de lentilles n'avait rien à envier à sa collection de plantes.

-Non, sérieux? T'as vraiment cuisiné? T'es un ange, je bouffe n'importe quoi depuis trois jours!


À qui la faute. La sienne. Il avait toujours, absolument toujours, quelque chose de plus amusant à faire que de cuisiner. Et quand il le faisait, une expérience malvenue mettait un terme à tout aspect comestible de ce qu'il préparait. Les génies étaient incompris, il en faisait parti, mais les pâtes au liquide vaisselle n'étaient peut-être pas, en effet, l'invention du siècle.


©Vuo

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Lun 25 Fév - 20:12
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J'ai besoin de toi mon ami — Sacha & @Mallory FarwellJe crois que c'est malsain que je fantasme à ce point sur lui. Que je passe mon temps à le scruter avec autant de désir. C'est mal. Surtout qu'un jour il finira par comprendre que ... Je suis gay. Oui il finira un jour par comprendre si tant est qu'il n'a pas encore comprit.

J'aimerai que ma vie soit plus simple n'allez pas croire. J'aimerai pouvoir m'assumer sans craindre les réactions des autres mais je ne suis pas un égoïste. Je ne peux pas simplement dire haut et fort que j'aime les hommes et que ça s'arrête là comme ça. Non j'ai beaucoup trop peur du rejet, que l'on me laisse tout seul. Même si je sais que seul je ne le serai jamais vraiment je ne tiens pas vraiment à être le gay de plus dans la vie d'untel ou d'untel.

Je veux me démarquer. Donc je suis le gay refoulé, celui qui ne s'assume pas. Le gay que l'on regarde bizarrement parce qu'il fait très gay alors qu'il est soit disant hétéro. Je suis le gay qui porte des slims et des skinny. Le gay qui prend énormément soin de lui. Le gay qui s'habille bien, qui se coiffe bien, qui est toujours impeccable. Et malgré tout ça on pense encore que je suis réellement hétéro.

Pourtant j'aimerai que ce décoloré là il finisse par comprendre que je ne suis pas tant hétéro que ça. J'aimerai parce qu'il me plaît et que ça devient difficile et révoltant de devoir cacher mon profond intérêt pour lui en disant que j'aime les femmes alors que c'est faux. Oui j'aimerai que ça soit plus simple mais j'ai moi-même creusé ma tombe.

« Vraiment ? Suis-je si agréable pour que "ton cœur chavire" quand tu me vois ? » Je demande curieux en souriant.

C'est tellement agréable de l'entendre me dire ça. Vraiment agréable parce que je n'ai plus l'habitude de la gentillesse. J'ai l'habitude qu'on me rappelle que j'ai un gros cul, que je suis un vide couilles, que je ne sers qu'à donner du plaisir tel un sextoy. Oui j'ai été traité comme ça pendant six années en espérant chaque jour que ça changerait.

Sauf que ça n'a jamais changé, ç'a même empiré avec le temps et c'est ça qui est le plus affreux dans l'histoire. Il me trompait, il ne me respectait pas, il m'insultait et a même baisé un autre gars dans notre lit... C'est allé trop loin et moi j'ai été un vrai con et pour ça je m'en veux énormément.

« Je méritais mieux que lui oui.. » Je dis en soupirant jusqu'à ce que je réalise mon erreur. « Enfin bref. » J'ajoute espérant que ma gaffe passera inaperçue.

A la suite de ça je lui annonce avoir préparé un repas ce qui semble l'étonner il me dit alors que je suis un ange en me précisant qu'il mange mal depuis quelques jours ce qui me fait sourire.

« Je t'ai préparé des pâtes au crabe avec une sauce à la crème avec des champignons. Ça te fait envie ? J'ai même préparé un dessert ! » Je dis en souriant...
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Mar 12 Mar - 19:42
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Mallou à la rescousse!


Oh, nul doute que Mallory l'avait sûrement déjà perçu depuis belle lurette, que son ami n'était pas aussi droit dans ses bottes qu'il ne voulait le faire paraître. Pas uniquement parce qu'il était un génie, et que la modestie l'étouffe s'il osait le dire, mais parce qu'il n'y avait tout simplement pas un bi plus gay que sieur Mallou. Maître des talons à ses heures perdues, adepte du maquillage de soirée, amoureux de tous les vêtements qui auraient mauvais goût pour les autres, mais étaient divins pour lui, qui pouvait donc se proclamer à la hauteur pour lui faire concurrence? Il se recala sur le canapé, avec un sourire malicieux en prime, appuya son menton dans sa paume, et coula un regard doux vers Sasha, brillant et taquin.

-Ta surprise t'honore, Shasha, mais quel coeur ne chavirerait pas face à tes beaux yeux? Lâcha-t-il d'un ton qui se voulait charmeur, mais se mua en un rire incontrôlable: Finalement t'es mieux sans... Lui? Oh. Oh oh. Je tiens le pactole, ou serait-ce le plus gros lapsus de l'histoire? Aussi gros que mon ego, que ma dignité, et tous ces trucs démesurés?

Il ne pouvait pas louper ça. Il était une commère, entraîné au commérage, le centre de tous les ragots et le distributeur allègre de tous les potins du quartier. Un dîner s'organisait? Il le savait. Une rupture chez les voisins? Il était au courant le soir même. C'était un don, ou le pire de ses défauts, mais il était dur de trancher. Lui? Son impression était bonne, et Sasha était un merveilleux petit cachottier pour avoir tenu ça au placard pendant six ans. Six ans, trop long, il le maintenait! Et voilà qu'il ripait, que sa langue dérapait et qu'il balançait tout sur le tapis. Mais Mallory ne lui en tint pas rigueur, il continua d'être fidèle à lui-même, souriant et rieur, comme si rien de tout cela n'avait grande importance. Et pour lui, c'était le cas, après tout, qu'en avait-il à faire de l'orientation de son ami? Lui qui avait fait les trottoirs sans arrière pensée, pendant des années, juste parce qu'il trouvait ça commode! La sexualité n'était pour lui qu'une zone de confort et de flou qui ne demandait qu'à être fait plus net par l'expérience.

De toute manière, sa pensée était focalisée ailleurs, sur son estomac davantage que sur son cerveau en réalité, et il se sentait presque trépigner de convoitise à l'énonciation du repas que lui faisait miroiter son camarade. Que demande le peuple, des pâtes, du crabe, des litres de sauce, et une indigestion qui en valait la peine. Ses yeux s'éclairèrent, encore un peu plus, il vida gaiement une bonne part de sa canette.

-Un peu que ça me fait envie, mais à trop me dorloter, ça va être toi le dessert, s'amusa-t-il sans gêne aucune, babillant avec aussi peu de vergogne qu'à l'accoutumée: Je vais venir squatter plus souvent, si tu me nourris comme ça à chaque fois. Je vais imploser. Mais ça va être dément.


©Vuo

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Mar 12 Mar - 20:09
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J'ai besoin de toi mon ami — Sacha & @Mallory FarwellJ'ai fait le con. Et je m'en veux. Au lieu de dire elle j'ai dit il. Pourquoi j'ai fait ça ? Sans doute parce que Mallory me plaît un petit peu trop et que je suis faible en sa présence... Je ne sais pas je suis pétrifié et terrifié face à la simple perspective qu'il me rejette ou m'envoie chier.

Et là je le vois le décoloré jubile tant et plus et je me sens mal. Il me fait alors un commentaire quant à mes beaux yeux et je rougis tandis qu'il reprend la parole en me questionnant sur mon ex, je baisse alors la tête.

« N'en parle à personne je t'en prie... Je ne suis pas fier de ça.... » Je dis en grimaçant. « C'était pas quelqu'un de très bien. Il me séquestrait. Il était ce que l'on appelle un Pervers Narcissique. » J'ajoute en grimaçant puis je relève la tête vers lui. « Tu vois de quoi je veux parler ? » Je demande anxieux. « Personne en dehors de mon frère et de ma sœur sait que je suis gay. Je tiens à ce que ça reste comme ça... » J'ajoute en gémissant.

C'est le comble de la honte mais au moins il n'a pas l'air de m'en tenir rigueur. Je me vois mal lui expliquer que je ne veux pas être le gay en plus. Celui qui s'ajoute à une trop longue liste parmi trop de personnes qui sont déjà comme ça. Je ne veux pas être ce type là. Je veux être moi-même. Alors passer pour un hétéro ça craint c'est sûr parce que je mens à tout le monde alors que je n'ai jamais été attiré par une fille... Mais je dois avouer que c'est plus simple comme ça.

Je le questionne sur le repas pour voir s'il veut passer à table tout de suite mais il semble plus motivé à l'idée de me séduire ou plus précisément de me faire des sous entendus, je plonge mes yeux dans les siens en rougissant tandis qu'il me dit que si je continue à le dorloter comme ça je serai son dessert. Je me mordille la lèvre quelque peu embarrassé tandis qu'il me dit qu'il va venir ici plus souvent.

« Le dessert ? Je ne suis pas comestible. » Je dis en ayant malgré tout une idée de ce qu'il sous entendait mais c'est trop gênant. « Tu viens ici quand tu veux, c'est toujours un plaisir de t'avoir à la maison de toute façon. » J'ajoute en souriant...

A la suite de ça je me lève de sur le canapé et l'invite à prendre place à table où je le sers copieusement de pâtes et je me sers en retour...
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Mar 9 Avr - 19:32
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Mallou à la rescousse!


Si Mallory avait l'intelligence de tout bon génie qui se respecte, il était également le typique homme qui enfonçait des portes ouvertes et s'étonnait de les voir aussi aisées à débloquer. Un beau benêt, un merveilleux idiot. Il passa presque complètement au-dessus de la panique naissante de son ami, et totalement par-delà la peur qu'il avait pu déclencher en soulignant tant ce lapsus qu'avait fait Sacha. En revanche, il le vit plus que bien rougir, et cela le fit d'autant plus sourire alors qu'il s'appuyait gaiement sur ses mains, comme s'il contemplait un quelconque numéro passionnant. Du grand art, c'en était, et ça allait en être. Il afficha une moue légère, passa une main dans ses cheveux pour le remettre en place, et reprit un tant soit peu de sérieux.

-J'en parlerai pas, si tu ne le veux pas, pas de souci. Mais t'as ni à en être fier, ni à en avoir honte. Un connard, c'est un connard, ce n'est pas de ta faute s'il était un imbécile,
lâcha-t-il avec une belle grimace outragée face aux révélations de son camarade : Appelle ça comme tu veux, pour moi ce sera "enfoiré", hm. Mais je vois très bien, oui. Je serais muet comme une tombe.

Ou du moins, il essaierait très fort de l'être. Il était une commère, la pire des commères, mais si Sacha tenait tant à rester au placard, il n'allait pas le dévoiler au grand jour. Il ne restait qu'à prier pour que, ivre, ou trop excité, il ne se mît pas à balancer tout cela au petit bonheur la chance. Mallory se savait un peu trop bavard, mais il se promit de faire l'effort nécessaire pour garder l'histoire entre eux. Il afficha un nouveau sourire lumineux, juste histoire de clore la partie sombre et triste de ce soir, car après tout il était venu divertir son Chacha du malheur, pas l'y replonger sans cesse. Et si ça passait par le fait de faire rougir son ami à n'en plus pouvoir, alors il en serait ravi. Après tout, Mallou était plus libertin qu'une fille de joie -qu'il avait été par ailleurs, et semblait oublier-, alors les remarques déplacées avaient toujours un petit effet. Cela l'enchantait.

-Je suis certain qu'il y a moyen de s'arranger, comestible ou non
, s'amusa-t-il avec de nouveau sa manie de pépier les mots comme un drôle d'oiseau exotique: Fais gaffe, tu vas me retrouver sur le paillasson chaque soir, comme un chat errant, jusqu'au jour où tu réaliseras que j'ai emménagé chez toi.

Sur ces mots savants, il ne se fit pas prier pour s'assoir à table, ou plutôt se laisser s'effondrer sur la chaise avec une classe relative. Il ne se retint pas de geindre en voyant son assiette pleine, les yeux écarquillés, aux anges, d'autant plus lorsque l'odeur alléchante lui monta enfin au nez.

-Ok. Ok, si je meurs, je veux que le paradis ressemble à ça, sinon je te jure que je me désabonne des actions charitables!

Il avait déjà avalé une bouchée engagée, ravi de son petit effet, ravi de s'en mettre plein la panse en bonne compagnie, et il ne se priva pas de claquer un baiser sonore sur la joue de son camarade de table, en guise de remerciement.  



©Vuo

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Lun 15 Avr - 13:41
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J'ai besoin de toi mon ami — Sacha & @Mallory FarwellIl sait et c'est extrêmement gênant pour moi qu'il ai apprit cette chose aussi facilement. C'en est limite ridicule parce qu'en fin de compte je réalise peu à peu que Mallory sait ce que je cache et je ne sais vraiment pas s'il va se servir de cette information pour avoir ce qu'il veut de moi ou si au contraire il sera honnête et fiable avec moi comme il l'a toujours été.

Je me sens soudainement très mal dans ma peau au fil que les minutes passent et je dévisage Mallory longuement en espérant qu'il ne fera rien qui me mettra mal à l'aise. Je me confie à lui sur mon passé avec mon ex et il ne semble pas spécialement choqué par ce que je lui dis. Il me dit que je n'ai pas a avoir honte et je soupire.

« C'est compliqué... C'est un enfoiré oui.. Mais il y avait plus que ça. Il m'a fait du mal moralement pendant six ans mais également physiquement. Je n'avais le droit de ne rien faire. De ne pas voir mes amis. De ne pas les entendre ni rien... J'étais à lui, sa chose. Il me traitait en vide couilles personnelles. Oubliant l'humain se contentant de la présence physique... Je n'étais plus rien. Je me sentais parfois inhumain tant j'étais souillé. » J'explique à mon ami en gémissant. « Tu vois le truc... » J'ajoute en grimaçant.

Mais j'essaie de passer à autre chose et Mallory m'y aide en ne rajoutant plus rien à ce sujet à l'évidence le sujet lui plaît et je ne peux pas lui jeter la pierre. Après tout, ce que j'ai vécu c'est juste de la merde, une merde épouvantable qui m'a ruiné pendant des années. Alors qu'il ne veuille pas en parler plus longuement je peux difficilement lui reprocher.

Il me fait alors des sous entendus comme quoi qu'il aimerait que je sois le dessert et je ne tarde pas à comprendre qu'il y a un sous entendu sexuel là-dessous et je ne peux m'empêcher de bégayer en rougissant tant et plus.

« J'ignorais que... Que j'étais tentant comme ça. » Je dis gêné par l'attitude de Mallory à mon égard. Il me dit ensuite que si je continue à le nourrir comme ça il va venir vivre avec moi et je ris. « Oh je ne dirai pas non à un peu de compagnie... » Je dis simplement, les joues de plus en plus roses..

Nous passons ensuite à table et mon ami semble vraiment en extase devant mon repas ce qui a le don de me faire plaisir. Moi qui doute sans cesse de moi et de mes capacités à faire quelque chose de bien c'est vrai que voir l'enthousiasme du blond ça me fait du bien.

« Et bien j'espère que ton Paradis ce soir en vaudra la peine. » Je réponds suite à sa remarque.

Il goûte son plat et j'en fais de même et il me colle un bisou sur la joue ce qui a le don de me surprendre, je le scrute un moment, surpris par son attitude aussi cash et je finis par me plonger dans mon repas mangeant copieusement mon assiette jusqu'à la terminer. Je me tourne alors vers Mallory en souriant.

« Si tu veux que je te resserve tu me dis, il y en a encore pas mal dans la casserole. » Je propose joyeusement à mon bel ami...
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