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Sers-moi un brin de vie - Tosca

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Sam 1 Juin - 17:09
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Tosca & Allen

Tosca avait cette même peur qui me rongeait. Elle n'avait pas tort, affronter ses problèmes était effrayant, on avait toujours peur de ne pas revenir indemne. En ce qui me concernait, je n'étais pas sûr de pouvoir un jour faire la paix avec mes démons. J'avais seulement appris à vivre avec. Comment faire son deuil, quand on avait pas le corps d'une personne, quand on ne savait même pas s'il y en avait un quelque part, vivant ou mort ? Elle avait simplement disparue, de son plein gré j'en étais certain, et avait ainsi décidé de me hanter à jamais. Je ne pouvais pas faire la paix avec mes souvenirs d'elle. Elle était l'oeil de mon cyclone, et dans la tempête je ne la trouvais pas. Je ne pourrais certainement jamais la revoir. Mais si je pouvais l'affronter, de toutes les fois où j'avais foncé tête baissée dans la tempête dans mes vaines tentatives de la retrouver, je le ferais. Je l'affronterais, ce coeur de tempête, car c'était ma seule chance de savoir ce qui lui était arrivé et de faire la paix avec moi-même une bonne fois pour toutes. L'hypnose ne pouvait pas régler tous les problèmes. Je n'étais pas voyant. Mon inconscient ne savait pas plus que moi où se trouvait ma cousine. Mais l'hypnose me permettait de survivre. De rester positif et calme, quand avant mes études j'avais eu quotidiennement envie de hurler.


- Ce n'est pas moi qui fais tout, dis-je à Tosca qui s'était installée sur le dossier du fauteuil en face de moi. Je ne suis qu'un guide. Je me levai pour me rapprocher et saisir ses deux mains que j'ouvris pour les laisser à quelques centimètres l'une de l'autre, paumes face à face. Je vais simplement te dire d'imaginer des petits aimants noirs, il y en a un contre chacune de tes paumes, expliquai-je en désignant du bout des doigts les points où se trouvaient les aimants. Tu vois ces aimants, tu sens que tes mains s'attirent l'une à elle sous l'attraction des aimants. Sans que tu le décides, tes mains vont se rapprocher lentement, comme si tu ne contrôlais plus ton corps, comme si tu ne pouvais rien contre cette force invisible. Mais en réalité, c'est ton inconscient qui décide, c'est lui qui fait se rapprocher les mains. Pas moi. Pas toi. C'est cette partie de toi que tu connais mal et qui agis dans l'ombre. Et quand l'ombre plonge dans l'obscurité, il suffit de rallumer la lumière. Je saisis ses deux mains entre les miennes, lui offrant un sourire rassurant pour mettre fin à ce petit exercice. Et il relâche tes mains. Te laisse le contrôle. Pour guérir les blessures, il faut apprendre à connaître cette partie de soi qu'on néglige. Quand on se familiarise avec elle, on se rend compte qu'une relation saine est possible. Qu'on n'a plus à se combattre. On peut vivre ensemble. J'avais essayé d'expliquer avec des images qui me correspondaient. Je m'étais longtemps haï inutilement, alors que l'inconscient n'était qu'un système de survie, notre instinct. Notre nature. J'avais appris à le connaître, et ainsi à me comprendre, et m'accepter. Je me disais que peut-être, Tosca avait besoin de s'accepter elle aussi, elle qui semblait aussi rongée que moi, mais coincée dans un tourbillon de maux qui ne lui offrait aucun repos.


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Jeu 4 Juil - 22:05
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SERS-MOI UN BRIN DE VIE
@Allen Kalon

Allen parla de lui comme un guide. Immobile, je restai appuyée contre le dossier du siège en l'observant d'un air interrogateur. C'était nouveau pour moi, l'hypnose. J'en avais déjà entendu parler bien sûr, notamment ces vidéos à la télé ou sur internet où l'on voyait des hypnotiseurs faire des choses marrantes avec les patients. Bien que je savais que ce que faisait Allen était fondamentalement différent, d'ailleurs je ne l'imaginais aucunement faire un show sur scène, j'avais de la peine de me faire une vraie idée de ce qu'il pouvait réaliser comme bienfait sur mon esprit et mon corps.
Le beau brun se leva, s'approcha de moi et prit mes mains. Il les plaça d'une manière bien précise et je me laissai faire. Pendant qu'il donnait la consigne, mon regard allait de mes mains à ses yeux, jusqu'à se poser sur mes doigts. J'imaginai les aimants et me laissai guider par le son de sa voix. En effet, mes mains se rapprochèrent sans que je ne leur demande. Quand Allen saisit mes mains pour terminer l'exercice, un frisson parcourut mon corps et je m'en retrouvai presque un peu déstabilisée. Dans mon regard, on lisait à la fois ma surprise et ma perdition. Tout avait semblé si simple, si facile.

Je finis par hocher la tête. Peut-être avait-il raison. Peut-être que l'hypnose pourrait m'aider. Mais étais-je prête à me jeter à corps perdu dans cette nouvelle expérience ? Je portais ces peines depuis si longtemps en mon être que j'y semblais habituée. Elles faisaient parties de moi. Je ne serais plus la même si je cherchais à m'en défaire. Encore faudrait-il y arriver. La balance, le miroir et les cicatrices étaient toujours là, prêts à me ramener auprès de mes démons.
Mes doigts glissèrent des mains d'Allen, rompant le contact. Je n'étais pas prête à lui demander de l'aide. Je n'arrivais pas à lui octroyer ma confiance si tôt afin de lui livrer mes secrets. Sûrement qu'il les avait déjà perçu, il devait avoir l'habitude. Il savait que quelque chose se cachait au fond de moi. Tout comme je sentais des secrets se terrer au fond de lui... Ou alors était-ce la pratique d'être entré dans l'oeil de la tornade de plusieurs personnes ?
-Ca fait longtemps que tu pratiques ça ? demandai-je en espérant détourner la conversation.
Ou peut-être était-ce une manière pour moi de m'assurer de ses attentions et de sa pratique. Ou simplement d'en savoir plus sur lui. Je croisai mes bras sur ma poitrine, cachant mes mains dans mes coudes. Dans un sens, les paroles d'Allen étaient rassurantes. Mais pourrait-il vraiment me réparer ? En avait-il le pouvoir ? Il disait que les gens venaient le voir en dernier recours...
-Et tu arrives souvent à soigner les maux des patients ? continuai-je de questionner.
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Mar 30 Juil - 23:56
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Tosca & Allen

L'hypnose laissait sceptique beaucoup de monde. Certains n'y croyaient pas, quand bien même il ne s'agissait pas d'une croyance mais de science, d'autres n'étaient simplement pas prêts à guérir. Je ne l'étais pas moi-même. J'avais collé des pansements sur mes plaies, mais je n'avais pas réussi à vaincre mes démons. J'avais traversé la tempête sans rien trouver. Comment faire la paix avec mon passé quand je manquais de tant de réponses ? Tant que je ne savais pas ce qui était arrivé à ma cousine ? Je n'avais pas besoin de me soigner, j'avais besoin de savoir la vérité. Où elle était. Morte ou vivante. Même si je n'étais pas prêt à prendre part de son décès, j'avais commencé à douter de son statut de vivante. Dans les deux cas, je ne pouvais rien pour elle. Tosca, elle, était bien là devant moi. Elle n'allait pas bien. Je le sentais, même si je ne savais l'expliquer. Je sentais ces choses-là. Les émotions du monde me traversaient sans que je ne puisse toujours les identifier et les apaiser. C'était un fardeau que je portais, mais il m'était utile dans mon domaine. J'étais là pour aider les autres, après tout.

Les questions de Tosca étaient courantes. Tout le monde doutait de ma pratique. Mais au moins elle ne me disait pas que c'était impossible. Elle n'était pas comme ceux-là, comme les Ward, qui me crachaient au visage après m'avoir appelé pour un rendez-vous. Elle questionnait. Elle avait raison. Elle n'était pas assez naïve pour se jeter dans une aventure qu'elle ne comprenait pas.
- J'ai étudié la psychologie à l'université, je me suis spécialisé dans l'hypnose pendant mon cursus. L'hypnose est souvent un dernier recours, quand la médecine traditionnelle ne parvient pas à soigner les maux.
Cette conversation était trop centrée sur l'hypnose. Je n'étais pas là pour parler de ça, pas avec Tosca. Je voulais simplement apprendre à la connaître. Je tenais à ce qu'elle sache qu'elle pouvait me parler si elle en ressentait le besoin. L'incident de la plage m'avait prouvé que Tosca avait besoin d'aide, d'un soutien, et que, peut-être, j'étais celui qui pouvait l'aider.
- Tu sais, si t'as besoin de quoi que ce soit, t'as qu'à demander. Je ne suis pas ton thérapeute, je suis ton collègue. Les collègues, ça s'entraide.
Ou peut-être était-ce moi qui avais besoin d'aide. En regardant Tosca, installée dans mon bureau, je n'étais plus certain de qui pouvait aider l'autre.


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Mer 31 Juil - 0:27
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SERS-MOI UN BRIN DE VIE
@Allen Kalon

Je sentais que les mots d'Allen sortaient de sa bouche comme une poésie qu'il avait longuement appris. Cette question, on devait sûrement la lui poser souvent. Certains devaient l'interroger par obligation, afin de prouver leur intérêt envers l'hypnose, tandis que d'autres le faisaient sincèrement. Comme moi par exemple. J'étais réellement en train de me demander si l'hypnothérapie ne serait pas la solution à mes problèmes terrés en moi depuis des années dans l'espoir de les oublier. Mais ils reviennent sans cesse à la charge, même si à chaque fois, je les enterre plus profond encore. Certains problèmes venaient de moi et d'autres en revanche étaient incontrôlables. Mes problèmes de poids ne cessaient de venir tel un doux refrain, me rappelant sans arrêt ce combat loin d'être terminé. Contrairement à mes problèmes relationnels, m'amenant parfois à de l'anxiété voir de la paranoïa, concernant ces gens à quelques kilomètres plus bas sur la côte souhaitant me noyer dans l'océan. Ils ne me lâcheraient pas, ils me retrouveraient, je le savais. Un jour ou l'autre, je me retrouverais avec une menace de mort sur mon paillasson. Rien que cette pensée, celle de savoir qu'ils pourraient arriver d'un instant à l'autre, me coupait le souffle.

C'est à cet instant que la voix posée d'Allen me parvint. Sa tranquillité innée me toucha en plein coeur et m'aida à recentrer mes pensées sur l'instant présent. En sécurité, avec Allen, au sein de l'école. A cet instant, j'étais saine et sauve. Il fallait que je m'imprime ça dans le ciboulot.
Je hochai la tête, esquissant un sourire timide à s'inscrire sur mes lèvres. Je prenais ses paroles en compte. Ca faisait du bien de savoir qu'une oreille attentive était disponible dans son entourage. Ca ne m'était plus arrivé depuis bien longtemps. Et là, je n'avais qu'à traverser le couloir pour trouver quelqu'un à qui parler... Bien que je n'étais pas prête à lui livrer tous mes problèmes. C'était certain, il prendrait ses jambes à son cou. Et je n'avais aucune envie de le voir fuir. En plus d'un oreille attentive, si je pouvais conserver ce joli minois proche de moi, ça n'était que du bonus. Mais quelle sale fille je pouvais faire de penser à ça en ce moment-même.
-Merci, lui répondis-je avec sincérité. J'y penserai.
Etait le signe que je prenais en compte ses paroles et que je les appliquerai au moment venu. Qui n'était en tout cas pas ce jour-là.
-Je ne suis pas sûre d'être de très bon conseil, avouai-je tout de même, mais si un jour tu veux vider ton sac, tu sais où se trouve la cantine.
En réalité, je voulais en savoir plus sur lui. Des choses banales. Des choses sur sa vie, son parcours, sa couleur préférée ou son plat favori. Une curiosité nouvelle à son égard me poussait à lui poser toutes sortes de questions en tout genre. Alors que d'habitude, je suis taciturne et associale, je me retrouvais à faire la discussion avec le pseudo-psy de l'école. Qui l'eut cru. Probablement personne.
-Ca fait longtemps que tu vis à Arkadia ? demandai-je, me soulageant ainsi d'une des mille et une questions qui trottait encore dans ma tête.
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Ven 2 Aoû - 22:18
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Tosca & Allen

Un lien se nouait entre nous. Un lien de confiance et d'honnêteté. Je n'avais pas l'habitude de cela. Si j'essayais d'être sincère avec tous ceux que je croisais, recevoir en retour était plus rare. Je m'interrogeais sur la vie de Tosca. Elle devait s'interroger sur moi aussi. Mais ce que nous avions vécu était un récit que nous avions tout le temps de raconter. L'important était que l'empathie avait créé un miroir entre nous, et ce qu'elle ressentait, je le ressentais aussi et le comprenais. Il en allait de même pour elle. Nous avions un passé trouble, des maux qui nous brûlaient encore, et sans rien dire, dans le bureau, nous passions un accord pour nous entraider. Tosca n'avait pas un travail appréciable, comparé au mien. Peu importait son passé, il continuait de ternir son quotidien. J'avais envie de lui demander. Appréciait-elle son boulot ? Elle n'en avait pas l'air. C'était une question bête. Une question dont la réponse était évidente. Mais j'avais envie de demander. L'entendre dire. Travailler dans la restauration scolaire était pénible, peu satisfaisant, avec un salaire qui vous laissait tout juste de quoi survivre. J'aurais aimé pouvoir aider Tosca à obtenir un poste mieux payé. Plus agréable.
- Tu apprécies ton travail ? demandai-je finalement.
Je le regrettai aussitôt. C'était vraiment une question con.

Sa question à elle était plus banale, neutre. La réponse pouvait être n'importe quoi. Elle n'était pas très originale, mais au moins Tosca cherchait à converser, apprendre à me connaître.
- Je suis arrivé il y a un peu plus de deux ans. J'hésitai à lui expliquer la raison de ma venue. Tout dire à quelqu'un, enfin. Mais je m'abstins. C'était une histoire trop compliquée. Trop douloureuse. Incertaine. Je ne pouvais pas en parler si soudainement. Je préférais me taire et tout garder en moi que de laisser quiconque savoir et questionner. Parfois, la vérité faisait plus mal que le mystère. Et toi ? terminai-je. J'avais pourtant envie de lui dire, à Tosca, car je sentais qu'elle pouvait comprendre. Sans jugement, ni question. Juste une présence. Une entente discrète.



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Ven 2 Aoû - 23:38
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SERS-MOI UN BRIN DE VIE
@Allen Kalon

Je sentis qu'une pensée, qu'un questionnement, tiraillait son esprit. Il me jetait quelques regards hésitants, comme si cette demande pouvait me froisser, me contrarier, ou quoi d'autre ? Lorsque les mots s'échappèrent de ses lèvres, je manquai d'étouffer un rire. Un rire désespéré. Je baissai la tête, la secouai, agitant doucement mes mèches brunes. Je serrai les lèvres. Quel métier de merde. Mais que pouvais-je faire d'autre ? Je n'avais aucune formation, aucune étude et pas les moyens d'en faire. J'étais vouée à enchaîner les petits boulots de merde toute ma vie, juste pour gagner assez d'argent pour vivre. Pour survivre.
Je survivais depuis bien des années aujourd'hui, sans réellement profiter de la vie.
Je m'en rendais compte peu à peu. Et je voulais faire quelque chose pour m'en sortir. Mais une épée de Damoclès reposait au-dessus de moi et pouvait s'abattre à tout instant. Anorexie, boulimie, Nick, trop de dangers qui pouvaient faire de ma vie un enfer si je ne faisais pas attention. Dans ces instants, l'océan m'appelait, indéniablement, j'entendais son chant et je me disais que si je me laissais couler, j'entendrais ce son reposant durant l'éternité. Puis, parfois, une baleine passe. Ou des gens comme Allen. Alors je sortais de l'eau. Je m'octroyais quelques heures, quelques jours, mois, de plus. Jusqu'à la prochaine récidive.
-Non, répondis-je en pouffant. Mais j'ai pas le choix.
Je redressai la tête, mon regard percuta le sien. Il avait eu le choix de faire quelque chose qui lui plaisait. Il avait de la chance. Mais ça n'était pas suffisant pour être heureux. Allen était rongé par une douleur profonde et secrète. Je le savais, je le sentais. Comme deux personnes ayant énormément souffert, je retrouvais ces cicatrices dans son regard.

Allen répondit à ma question, ses mots demeurant en suspens jusqu'à ce qu'il me retourne la question. Deux ans, c'était suffisant pour commencer à reprendre ses racines. Mais pourquoi avait-il débarqué à Arcadia Bay ? Y avait-il vraiment des opportunités de travail ici ? A part en cavale, je ne voyais pas pourquoi je me serais arrêtée ici. C'était une jolie petite ville côtière, mais je ne me serais jamais vue m'y installer volontairement. Mais je ne le questionnai pas. Allen avait droit à sa part de mystère, tout comme moi. Je voulais en apprendre plus sur lui, mais chaque chose en son temps. Il fallait savoir faire durer les bonnes choses.
-Ca va faire une année. Le temps file.
Mon regard s'éclipsa vers la fenêtre où le ciel commençait à se dégager, laissant apparaître quelques rayons de soleil. Une légère brise iodée faisait vibrer les feuilles des arbres, rafraîchissant l'air par la même occasion. Ce climat côtier pouvait être paradisiaque en été, comme glacial en hiver. Ca me changeait du sud et de sa chaleur en toute saison.

L'après-midi s'écoula doucement. Dans le petit bureau, les questions partaient, revenaient. Des questions de surface, basique, afin d'apprendre à connaître l'autre dans sa globalité. Les questions profondes, blessantes, ne frôlèrent même pas mon esprit. Nous étions là à la recherche de simplicité. Et le temps passait, sans même que nous nous en rendions compte.

A voir où notre prochaine rencontre se déroulera. Il me tardait de savoir.
THE END.
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