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Le remplaçant de mes pires cauchemars - Percy

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Mer 7 Nov - 21:58
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LE REMPLACANT DE MES PIRES CAUCHEMARS
@Perceval Cardin

Je vois qu'il doute. Je sens qu'il est en train de peser le pour et le contre de ma question, je le sais car je vois comment il réagit. Il frappe dans ses mains, se dandine un peu comme s'il ne sait pas comment se mettre, puis il pose son regard sur moi qui demeure en quête d'une réponse. Comme à son habitude, il se racle la gorge. Aussi brève est la réponse, je constate que j'avais oublié le timbre de sa voix. Non. C'est tout ce qu'il me répond. Je fais une moue démontrant que j'étais peu convaincue puis hausse les épaules. Ca ne me regarde pas et je ne vais pas aller foutre la merde dans son couple, puisque je ne veux pas de Percy. Ou du moins, c'est ce dont je vais devoir me persuader durant les prochains jours. Ils forment un couple canon avec sa miss, je dois l'avouer, tout le monde doit les adorer comme étant un duo modèle. Si un jour, par le plus pure des hasards, je me retrouvais à nouveau avec lui... Nous devrions vivre cacher, tout le temps, pour ne pas que ça se sache dans le collège. On ne pourrait jamais être ensemble, jamais afficher notre amour sur les réseaux sociaux. Et puis, merde, pourquoi je suis en train de songer à tout ça moi ? Je dois laisser Percy là où il est, dans sa vie telle qu'il l'a menée jusqu'à aujourd'hui: sans moi.

Il continue. Il dit que ça n'a plus d'importance. Il dit que c'est peut-être pas une si mauvaise chose. Que ça aurait été trop compliqué. Il sourit timidement, cherchant à détendre l'atmosphère. Mine de rien, ça me fait mal ce qu'il est en train de dire. J'étais peut-être naïve, peut-être le suis-je toujours. Mais aussi court et improbable notre amour fut-il, j'y ai cru. J'ai cru que la vie nous donnerait une chance. Visiblement, c'est ce que pense Perceval et ça fait d'autant plus mal de l'entendre venant de lui.
Je sens ma gorge se serrer, ma main se resserre un peu plus sur la lanière de mon sac à dos, mon corps fulmine. J'en peux plus de respirer son air. S'il en a plus rien à foutre de nous, alors je vois pas ce que je fais encore ici.
-Si ça n'a pas d'importance, j'peux me casser ? Ou t'as encore quelque chose de révolutionnaire dans le genre à me dire ?
Je prononce ces mots en faisant tout mon possible pour paraître détachée et froide. J'étais passée à autre chose, lorsque je l'ai découvert en couple l'été dernier, j'ai compris que je devais tourner la page. Que nous deux, ça ne pourrait jamais fonctionner et qu'on ne se reverrait jamais. La pilule était passée, je pensais que jamais ça ne reviendrait sur le tapis.
Sauf que voilà, je me retrouve devant le fait accompli. Notre relation s'est arrêtée alors que je l'aimais. J'ai fait en sorte de l'oublier. Et il revient. Mon coeur veut reprendre là où il s'était arrêté. Mais lui s'en fout.
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Jeu 8 Nov - 13:25
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Le remplaçant de mes pires cauchemars
Jolane & Perceval

« Les gens qui tombent des tabourets font souvent le bonheur des autres »
J'hausse les épaules. Elle a raison, sur un certain point. Et je savais également que j'avais raison également, sur d'autres. Je soupire. "Mais, ça n'a rien de révolutionnaire ce que je te dis." Je me rapproche, comme pour une confidence. "Lorsqu'on veut réussir dans la vie, il ne faut pas se mettre d'obstacle. C'est de ça qu'on parle." Il faisait nuit à présent. Le temps ne s'était pas arrêté, il filait entre nos doigts, tout comme le lien qui nous avait unis autrefois.

J'ai posé la main sur mon sac à dos puis l'enfila sur mon épaule. "Désormais, il n'y a que ton avenir qui m'importe, et c'est le professeur qui te parle. Fais un effort, et je me comporterais en tant que tel." A ces paroles, je me rendis alors compte que j'avais finalement grandit. Que le côté si immature qu'était le mien s'était estompé, comme le brouillard à l'arrivée du soleil. Elle avait été le mien, pendant un temps. Maintenant, il fallait qu'on en finisse. Qu'on entre dans les rails. Tout était fini. Il n'y avait plus de place pour l'homme et la jeune fille. "Je suis désolé que tout se soit terminé ainsi. Nous n'avions pas conscience de ce que nous faisions à l'époque." Je marchais vers la porte afin de l'ouvrir, faisant signe à la jeune fille de me suivre. Il fallait à présent que nous partions tout les deux. Elle rejoindre son dortoir, moi rejoindre ma compagne qui devait commencer à s'impatienter. Je m'imaginais qu'elle se demandait comment dès le premier jour, une élève avait pu causer problème. A cette idée j'ai souri, car c'était moi le problème. Je referais la salle derrière nous. "Alors à demain Mademoiselle Freeman." Je me suis pincé les lèvres avant de commencer à longer les longs couloirs sombres de Blackwell, puis, en poussant la porte d'entrée, je le suis arrêté net. Je n'avais pas tout dit, en réalité. Je me suis retourné pour apercevoir la silhouette de la jeune fille marchant dans mes traces. J'ai soupiré. "Tu sais... J'aurais souhaité que l'été ne se termine jamais. Et... j'aurais voulu que tu restes en France cet été là. Mais qui étais-je moi ? Pour te demander une faveur pareille ?" Un sourire, de nouveau. Puis j'ai passé la porte.

(c) DΛNDELION
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Jeu 8 Nov - 18:49
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LE REMPLACANT DE MES PIRES CAUCHEMARS
@Perceval Cardin

J'en peux plus. Trop d'émotion à la fois. J'ai besoin d'air. J'ai besoin de me remettre de mes émotions et de réarranger le bordel dans ma tête. En quelques instants, tout est devenu n'imp. Je pige plus rien à mes réactions, à la présence de Percy ici, je suis totalement paumée.
Je ne dis rien à ses mots, je me contente d'observer chacun de ses gestes, lorsqu'il se leva, prit son sac. Je l'écoute attentivement mais je n'ai pas la force de lui répondre. A vrai dire, tout à coup, je me sens vidée et je n'ai qu'une envie: dormir. Le fait que le soleil soit quasiment couché est peut-être responsable de cette fatigue extrême, mais je sais que l'arrivée de Percy y joue pour beaucoup. D'ailleurs, je trouve qu'il a changé. Il sait déconner, il sait rester le même homme que j'ai connu, mais on dirait qu'il a grandi. Le discours qu'il me tient quant à ma réussite, mon avenir, il ne me l'aurait tenu deux années plus tôt. En fait, il y a deux ans, tout ce qu'on voulait c'était vivre notre idylle et s'en foutre de la suite. Seulement, aucun de nous ne pensait s'attacher autant à l'autre... Et aujourd'hui, je fais face à un Percy au coeur pris. Je fais face à une situation qui ne nous aurait pas donné de chance.
D'ailleurs, Percy mit exactement des mots sur mes pensées. Je pose mon regard sur lui, je ne sais pas ce que j'attends de lui. J'attends qu'il me serre dans ses bras et me dise que je lui ai manqué, tout comme j'attends qu'il me foute dehors de cette classe et que je l'oublie jusqu'à demain.
Je suis le Français à la sortie, lui lance un dernier regard tandis qu'il m'appelle Mademoiselle Freeman. C'est vraiment ainsi qu'on doit s'appeler désormais ? Je suis déçue. Déçue de ces retrouvailles, déçue de le revoir. J'avais un bon souvenir de lui, j'avais enterré notre histoire. Et d'un coup, tout ressurgit. Je suis déçue. J'aurais préféré ne jamais le revoir, le garder loin de moi. Sauf que, visiblement, le monde est trop petit pour nous. Nous finirons toujours par retrouver l'autre...
-A demain, M'sieur Cardin.
Ca n'est pas mon genre, mais je m'avoue vaincue. Notre histoire n'a rien à faire ici. Il faut que je m'y fasse. Notre amour s'est noyé dans la marée de Palavas-les-Flots. Percy me devance, je le suis. Nos pas résonnent dans les couloirs complètement vides de Blackwell. Je fixe mes pieds. Je veux plus le voir. Mais je l'entends s'arrêter, tandis que nous nous retrouvons dehors, sur les marches. Laisse-moi m'en aller putain. Laisse-moi digérer le fait que je vais devoir te coltiner toute l'année.
Ce qu'il me dit me rend plus mal encore. Je relève la tête, l'observant de mes petits yeux bleus et ternes. Ce soir, je n'ai plus de force. Il sourit. Je crois tomber de plus haut encore. Il le sait que je ne pouvais pas rester. Que ma vie est ici, aux Etats-Unis. Je n'avais cessé de lui dire... Je devais suivre mes parents. Je devais finir mon lycée. J'avais des impératifs. De tout mon coeur j'avais souhaité rester près de lui. Mais nos vies trop différentes avaient déjà donné leur jugement le jour même de notre rencontre.
-Laisse-moi, suppliai-je d'une voix faible, me surprenant moi-même, avant de reprendre avec un peu plus de consistance, et contente-toi d'être le prof dont j'ai besoin.
La prise de conscience qui suit la surprise me brise. Le temps d'un instant, j'aurais presque cru à de belles retrouvailles. C'est impossible. Alors, m'enfermant dans cette idée, je soutiens son regard encore un peu. Je veux lui faire comprendre ma déception et encore plus, mon désarroi. Puis je le dépasse, je descends les marches mollement. J'ai envie qu'il me retienne, tout comme j'ai envie qu'il me laisse enfin partir.
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Jeu 8 Nov - 20:50
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Le remplaçant de mes pires cauchemars
Jolane & Perceval

« Les gens qui tombent des tabourets font souvent le bonheur des autres »
Et j'ai attendu. J'ai attendu qu'elle en dise plus. La noirceur de la nuit qui embaumait mon coeur, emmitouflé dans mon manteau noire dans la fraîcheur du soir. J'ai attendu sans qu'elle ne dise mot. J'ai attendu. Yeux dans les yeux sans qu'elle ne desserre les lèvres. J'étais figé dans son regard, perplexe. Mon ancien moi aurait voulu réagir, il se battait en moi, emprisonné dans sa cage, qui elle, battait à tout rompre.

En moi régnait l'apocalypse.

Embrasse-moi. Pensais-je. "Ok." Répliquai-je. Un manque de courage, un acte de raison ? Non... j'aimais ma compagne, ou du moins, je savais que c'était elle, qu'il me fallait. C'était elle qui me faisait grandir, la stabilité, l'amour au grand jour, le futur sans jugement.

En moi régnait l'apocalypse.

Et alors que je sentis le moment d'agir. J'ai tourné les talons, sentant la brise glacée du mois de Novembre. Ainsi venait l'hiver. L'hiver dont la glace semblait anéantir mon être. Me transpercer d'haut en bas, en travers. Je suis monté sur mon vespa, enfonçant mon casque sur ma tête, sentant l'épée de la honte et de l'amour pour Jolane se briser sous la pression. Je nous avais libéré, elle et moi, de ce fardeau qui trottait encore en nous depuis si longtemps. Peut-être était-ce cette scène qui m'empêchait de faire de mon mieux dans a relation présente. Et alors que j'allumais la machine, j'ai observé la silhouette de la jeune fille se fondre dans le néant...


Fin du RP.

(c) DΛNDELION
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