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Apocalypse

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Dim 4 Nov - 16:22
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Perceval Celestin Cardin
I love your psychology

behind my smile
Dans la vie, il y a deux catégories de personnes. Il y a les gens qui attirent le regard, et puis, il y a moi. Jeune homme aux oreilles de choux, célibataire ( à savoir pas encore marié) approchant de la trentaine, et à la beauté physique presque passable. Ce physique trop peu enchanteur, m'ayant souvent mis des barrières entre la popularité et moi-même. Un peu comme si j'étais un homosexuel dans le placard, je me cachais des regards. Si encore ma personnalité était flamboyante, hors, elle ne l'est pas. J'ai énormément de défauts, comme par exemple, je suis souvent nerveux, je ne sais jamais ce que je veux, j'ai peur, souvent, jaloux, excessivement. Je suis aussi assez têtu et rancunier. Voilà ce qui ressort de moi le plus souvent, et ce, malgré mes bons côtés. La gentillesse et l'humour assez désastreux, mon romantisme affligeant.  


a piece of me
anecdote
J'ai dormi partout, j'ai dormi nulle part, dans la ville d'où je viens, des endroits où je ne suis plus dans les villes où je ne suis pas. J'ai dormi sur le côté, emmitouflé dans une couette, un duvet. Lové dans les bras d'amis, d'amantes. Sur les genoux de papi, reposé sur le corsage de mamie. J'ai failli étouffée par le chat, le chien, les deux à la fois. J'ai dormi à l'arrière d'une voiture, sur le siège avant, dans le coffre sombre d'un camion. J'ai dormi suffoquant dans une tente en plein soleil, dans un tipi cimetière d'insecte. J'ai dormi dans des draps de soie, des draps IKEA. J'ai dormi sur un pouf de salon. J'ai dormi sur le sol froid pendant un été chaud. J'ai dormi dans un igloo,  recroquevillé, tremblant, la morve au nez, les lèvres bleues. Dans un arbre perché. J'ai dormi nu, lové contre son épiderme, alors qu'elle parcourait mes courbes de la pulpe de ses doigts. Bercé par un souffle que j'ai aimé
who are you?

27 ans
Professeur de microbiologie
Célibataire
Hétérosexuel
Arcadia Bay Franco Américain
Modeste
La fouine
feat. Pierre Niney
in real life
Je m'appelle (prénom) aka (pseudo), j'ai (âge) ans, je suis (études/métier). J'ai découvert le forum sur (source).
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Dim 4 Nov - 16:22
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C'est pas facile la vie


Parfois, une histoire commence par le début de tout. Les conditions dans laquelle le personnage principal est né, comment il a poussé son premier cri, rempli sa première couche, grandi, été aimé par ses pairs durant son enfance exceptionnelle, durant laquelle, il a vécu dans une villa de banlieue chic ornée de ses meubles signés Cokctail Scandinave à 700 dollars l'assiette. Puis elle fini souvent par, il a été aimé, de sa femme qui n'a pas été infidèle, au contraire de lui qui possédait un harem tel qu'Apollon lui-même le jalousait. Il repose en paix aujourd'hui au paradis et ce pour l'éternité. Parce qu'il est maintenant six pieds sous terre, avec une pierre commémorative que ses amantes pleureraient jusqu'à ce qu'elles le rejoignent.

La mienne d'histoire... ne commence pas par là, et pour tout dire, je ne sais pas comment elle fini, car aujourd'hui, nous n'en sommes pas encore là....


Été 2016, en pleine chaleur caniculaire de fin de mois de Juin. Master réussit avec brillo', recherche d'emploi fructueuse m'amenant à devenir "Professeur Perceval Cardin d'un lycée public de Paris". Vingt trois ans, presque vingt quatre, et toute une vie basée sur un timing d'étudiant. Le bonheur à l'état pur.  "Bon alors, Percy... maintenant, il est temps de se réveiller ! T'es plus un ado, tu vas avoir un poste à responsabilité, un salaire... Il est peut-être temps que tu déménages maintenant." Mes yeux se heurtaient à ceux de mon père, verre de vin à la main, il me regardait de ce regard inquisiteur qui ne me plaisait guère. Je bifurquais sur ma mère, qui automatiquement, probablement par faiblesse, baissant les yeux vers son assiette, faisant mine de trier ses bébés carottes de ses petits poids. Moi, je fis mine de regarder le lustre peu palpitant qui trônait au centre du plafond, échappatoire peu efficace. "Je sais bien que tu es encore jeune Percy, et que ta mère a tout fait pour que tu restes un bébé quitte à te donner le sein jusqu'à tes huit ans pour que tu t'endormes, mais quand même ! Tu es un Homme. Comporte toi comme un Homme !" Je crus décéder. Mon père sorti alors un dossier (venu de nul part) sur la table. Comme dans ces vieux films où des enquêteurs se passent des dossiers en les balançant sur la table. Sauf que là, il trempait désormais dans la purée de patate douce de ma mère. "C'est quoi ?" Il souffle. "Des annonces de locations pour le mois de Septembre Octobre..." A bout de doigt, j'ai récupéré les documents à moitié noyés. "Ok merci." Satisfait, il s'essuya délicatement la bouche d'un coin de serviette en tissus. "Et tu vas faire quoi ces vacances ?" Un sourire se dessina sur mes lèvres. "Je pars dans le sud pour pouvoir draguer des étrangères et boire comme un trou pour oublier que maintenant je suis adulte."

Et je suis parti pour le sud de la France. Lunettes de soleil vissées sur le nez, le vent dans les cheveux grâce à la petite fenêtre ridicule du BUS Ouigo à 15 euros le siège. Pour simple bagage, un grand sac de randonnée remplie de mes fringues les plus subtilement affriolantes (autant qu'un homme pouvait être affriolant, et à ne pas imaginer les chemisettes laissant voir des tétons saillants). L'espoir qui m'envahi comme l'éclosion d'une rose un matin de printemps. Je me suis mis à penser au soleil du midi, aux longues jambes extraordinaires, dénudée de tout vêtement, les laissant émerveiller les coeurs, bouillonner la chair. J'ai pensé au sable chaud, l'eau fondant sur des seins transpirants. Les glaces, les danses lassives, la fête, le bodégas dans les féria, le sexe, la passion, les feux d'joie et la nudité. La caresse doucereuse d'une main douce parcourant mes courbes, crispant mon échine, dresser les poils de ma nuque enfiévrée.  Et à la descente du bus, la désillusion, pluie chaude diluvienne sous ciel gris, le mois de Juillet semblait n'être qu'un fardeau de plus dans les épreuves de ma vie. Ma chemise en soie tissée main plaquée contre mon corps, les tétons saillants y étaient...  C'est avec le pas branlant et un pantalon mouillé jusqu'à en créer un lac sous mes pieds, je me suis rendu à mon hôtel. C'était marrant, cet hôtel d'ailleurs. Hôtel quatre étoile aux allures de devanture de piscine en bord de mer de Palavas les flots, ville balnéaire de second choix où vont les pauvres afin de faire croire qu'ils sont le contraire. Trois premiers jours de vacances enfermé entre quatre murs. La pluie battante contre la fenêtre, faisant vibrer mon crâne alors que mon front reposait sur elle. Trois jours à attendre, regardant Arte à la télé, et en me demandant si le lendemain serait pareil. Et puis, miracle, au quatrième jour, le soleil brandissait son étreinte sur le sud, dès que j'ouvris les yeux.

Et puis voilà, ici démarre les soirées sur les plages privées, dans les bars bondés, les boîtes de nuit où l'on danse collés serrés. On se fait des potes vacanciers, on rigole, on boit, on bronze et on s'amuse sans modération. J'ai dragué une fille, sans succès, une autre, également, j'ai tenté une troisième, puis quatre, cinq, rien. J'ai abandonné.  Et puis il y a eu ce jour, ce jour merveilleux qui annonça ce que j'appelle, la meilleure journée avant la meilleure aventure de vacances. Se battant dans le sable avec amusement, faisant jaillir nos muscles saillants, mes amis touristes et moi-même improvisions des petits combats (pour ne pas dire que nous faisions un concours du plus pénis). Des volées de sables, sol brûlant sur corps huilés d'ambre solaire. Et le cri. "Putain !" Un regard. Une fille aux yeux clairs, peau hâlée, glace presque trop glacée pour que ce soit sexy, du sable colorant la blancheur de la crème sorbet citron. "C'est bon c'est du sable, c'est pas la mort !" Le froid, sur mon torse, le sucre collant sur ma peau. Elle l'avait jeté sur moi, elle avait voulu me tuer à coup de glace au citron, chose que je hais. C'est acide, et ça pique. "Mais quelle connasse !" Les autres rigolent tandis que je fulmine. Histoire de montrer qui portait la culotte, d'un coup de pieds, je lui envoyais du sable. Récidive, encore et encore, jusqu'à ce qu'on se suive dans l'eau. Une bataille d'éclaboussure acharnée comme deux collégiens à la piscine municipale. La brûlure du sel dans mes yeux. "T'es la SEULE fille que je fréquente plus de CINQ MINUTES, et t'es la pire gonzesse de toute les galaxies réunies !" Elle tente de me noyer. "Et toi avec tes cheveux en bataille, ton grand nez, tes oreilles de Dumbo et ton maillot trop p'tit on dirait la doublure de Serge Gainsbourg dans un porno des années 40 !"

14 Juillet, au crépuscule. Marchant sur le bord de la plage j'observe avec attention la population engloutir le sable et ses alentours. Le feu d'artifice sous le point de commencer, la foule en délire et musique festives, terrasses des bars et des restaurants bondés de monde, le tintement des verres à cocktails et des rires emplis d'alcool. Dans ma contemplation, j'en oublie mes amis, qui continuent de marcher jusqu'à me perdre dans la foule. Je les cherche, en vain, jusqu'à ce que je ne rencontre quelqu'un, entre dedans, pour tout dire. C'était elle, la fille casse couille de l'autre jour. Celle avec la glace ensablée. Elle m'observe, je fais de même. Elle m'énerve rien qu'en la regardant. "Rien ne pouvait être pire." Elle souffle. "Tu pourrais quand même être agréable sale con." Je souffle à mon tour. "OK ! Je m'appelle Perceval Cardin, rien à voir avec le créateur, je suis une sous branche dans la hiérarchie des Cardin." Elle fronce les sourcils. "Jolane." Je m'étouffe. "Jolane ?! C'est quoi s'prénom d'merde ? Tes parents t'aimaient pas ?!" Elle me donne un coup de pieds dans le tibia. "T'as vu ton nom à toi ?! PERCEVAL !" Et là, le coup d'envoi. Les feux s'allument, c'est beau, déroutant. Si bien qu'on fini par ne plus se quereller. On fini par s'apaiser, même, se lançant des regards joyeux et un sourire amical. A la fin on est émus, et on discute, on prend un verre, puis deux. Je l'invite, naturellement, en gentleman qui bientôt, serait payé pour limite procrastiner. Finalement elle est belle, elle n'est plus fille, pas encore femme, probablement à peine la majorité, elle a un sourire, charmant, et de mes souvenirs, des courbes affriolantes (pas comme un homme portant un bermuda et une chemise hawaïenne déboutonnée jusqu'aux tablettes au chocolat plus ou moins visibles). Et puis cette phrase, marquant le commencement de tout, le début de rien. "Je suis en scooter, tu veux que j'te défonce ? Pose, heu... poser. Tu veux que j'te dépose ?" Je m'attendais à recevoir une baffe, je reçu un rire. Puis je l'ai vue, encore et encore, jusqu'à en arriver au point de non retour, le premier baiser, la première caresse, les premiers ébats, partout, nulle part. Les glaces à deux parfums que l'on s'est mis à partagé, les mots susurrés, le partage des draps souillés. Puis le départ, des promesses que l'on ne tiendra pas. Nous deux, ça durera. Oui, bien sûr, un mois, peut-être deux... Puis on oubliera.

Un mois plus tard, fin Septembre, j'emménageais dans mon petit appartement du quartier chinois de Paris, un modeste 45 mètres carrés au dessus d'un restaurant dont l'odeur du riz sauté embaumait l'espace. Les cours avaient débutés depuis quelques semaines, et petit à petit, je me faisais une place au sein du corps professoral. Dominant ma crainte de ne pas être à la hauteur, il s'est avéré, que mes élèves aimaient mon style. Ce que cela voulait dire, je n'en avais aucune idée, quoiqu'il en soit, ça n'avait en rien l'air d'être une moquerie, alors, j'avais juste décidé de me sentir flatté. La période de Noël arriva ensuite à grand pas, tandis que le souvenir de l'été s'évadait avec la fumée du bois de cheminée. Comme si cela faisait des siècles, comme si Jolane n'avait été qu'un pâle souvenir d'une vie antérieure simplement oubliée. C'est là que je l'ai rencontrée. Pendant une virée shopping dans un centre commercial au coeur de la capitale. Recherche frénétique du cadeau parfait, pour chaque personne proche de mon être. Elle était là, présentant des parfums avec un sourire charmeur. Elle me draguait c'est sûr, afin de pouvoir effectuer sa vente complémentaire, bien-sûr. Et puis dans le paquet elle m'a glissé un prénom au dessus d'un numéro. Je l'ai appelé le soir même,  des papillons dans le ventre. Et au premier rendez-vous, comme une explosion, je suis tombé amoureux.

Le bonheur à Paris ne dura qu'un temps. Comme si la grisaille des jours pluvieux avait embué nos deux coeurs. Aussi, nous avons fini par déménager, dans des zones plus provencales, chants des cigales et champs d'oliviers interminables. Une mer des plus bleutées, belle, calme, me rappelant ma vie actuelle. Ennuyante, peut-être. Comme si la monotonie de cette vie avec elle avait pris le frisson qui me faisait vivre. Elle le sentait. Elle sentait toujours tout, comme l'un de ces sixièmes sens dont seules les femmes ont le secret. Elle a alors tout tenté afin de me faire vibrer. A plusieurs reprises, je partais faire des weekends avec mes amis touristes rencontrés durant l'été 2016. Je reprenais du poil de la bête, retrouvait ma vingtaine pas encore révolue. Puis bizarrement, tout s'arrangea. Je recommençais à m'éclore à ses côtés. Un an plus tard, je finissais ma deuxième thèse. Titularisé dans une Université. La routine s'est installée sans que je ne m'en rende compte. Heureusement, j'ai gardé mon âme de gamin, ce qui énervait ma compagne de vie, qui commençait tout juste à avoir le désir d'un enfant. Ce que je refusais, je n'étais pas prêt. Et puis l'envie d'escapade, de renouveau, à deux. Voir du nouveau monde, se redécouvrir encore. Déménagement sur un autre continent. Arcadia Bay nous ouvrait les bras. Un nouveau poste dans l'établissement de Blackwell, Professeur Perceval Cardin, dans une université populaire grâce à un panel de professeurs variés et talentueux. Une ville qui s'annonçait belle, et qui pourtant, causerait certainement ma perte, ou alors au contraire, la renaissance que j'espérais...



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Dim 4 Nov - 16:29
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Bienvenue et bon courage pour ta fiche Apocalypse 2645326263
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Dim 4 Nov - 16:30
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Merci beaucoup !
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Dim 4 Nov - 17:15
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Bienvenue sur LIS petite fouine ! Apocalypse 3078767252
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Dim 4 Nov - 17:16
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Merciii
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Dim 4 Nov - 17:59
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Rebienvenue chéri Very Happy Very Happy Very Happy Je suis vraiment contente que tu ne nous quitte pas vraiment Apocalypse 1364328705
Hâte d'en apprendre davantage sur ce personnage, et très joli prénom Apocalypse 4041958914 (fais attention tu as mis l'avatar à la place de l'image qui était au-dessus de l'avatar Apocalypse 4041958914 si jamais tu ne trouves pas je te modifierai ça)

Bon courage avec ta fiche, ravie de te voir de nouveau par ici Apocalypse 1364328705
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Dim 4 Nov - 19:53
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Merci BB
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Dim 4 Nov - 20:32
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J'AI TROP HATE DE LIRE LA SUITE Apocalypse 2538986687
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Dim 4 Nov - 20:35
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J'Y TRAVAILLE Apocalypse 779763324
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