Revenir en haut Aller en bas



AccueilRechercherDernières imagesMembresS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment : -39%
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON ...
Voir le deal
1190 €

Au détour d'un café... ft. Kyle

 :: Les RP abandonnés Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Mar 9 Oct - 20:00
Invité
Invité
Anonymous
Au détour d'un café...
ft. Kyle
La pluie battait violemment contre les vitres des commerces d'Arcadia Bay ce matin. Elle faisait crisser les pneus des voitures et affolait les passants, terrifiés dès que l'orage grondait. Tous se hâtaient de rentrer chez eux. Sauf moi. Je ne sais pas ce qui m'a pris de sortir par ce temps-là pour étudier en ville mais me voilà. De lourdes gouttes ruisselaient sur ma chevelure châtain. Mes vêtements étaient sommairement protégés par une fine veste imperméable et je m'étais arrêtée de marcher. Je me tenais debout sur le trottoir, au milieu de la pluie torrentielle.

Peu m'importaient mon brushing ou l'état de mes chaussures. J'étais enfin seule, apaisée... L'averse était en train de complètement me tremper. Mes yeux étaient fermés, plus un regard ne se posait sur moi. Mon cœur se laissait aller. Ainsi des larmes trop longtemps retenues purent couler le long de mes joues. Personne ne le verrait, ils penseraient juste que c'est la pluie ou bien ils n'y feraient même pas attention. Ça n'avait pas d'importance de toute manière.

Désormais, je sentais les gouttes s'infiltrer sous mes vêtements. Je me souvins soudain pourquoi je me trouvais dans le centre-ville. Le projet d'art que je devais terminer, mince ! Je ne pouvais plus rester là sinon mes feuilles allaient prendre l'eau. Je commençai à courir. Les sombres vitrines des boutiques défilaient devant mes yeux. Je m'arrêtai brusquement devant l'enseigne d'un café. Oh mais c'était le nouveau café européen qui venait d'ouvrir ! Sans plus de cérémonie, je décidai de pénétrer dans ce nouveau commerce. La décoration intérieure créait une ambiance très chaleureuse. On sentait que les propriétaires avaient utilisé des objets authentiques, qui représentaient vraiment quelque chose pour eux.

Néanmoins, l'endroit était étrangement désert. La pluie faisait toujours rage dehors. C'était étrange comme sentiment mais je me sentais déjà un peu comme chez moi dans ce café, il dégageait vraiment une aura reposante. J'attendis quelques minutes avant de m'asseoir, puis, après avoir rapidement balayé le menu du regard, je décidai de commander un chocolat liégeois et deux pains au chocolat. Mais où étaient les propriétaires ? Je n'avais pas réalisé mais l'endroit était réellement désert. Heureusement, mes inquiétudes furent instantanément balayés dès qu'un jeune homme que je supposai être le serveur s'approcha de ma table. Je n'étais peut-être pas censée m'être assise là, sans rien demander...

"Hum... bonjour Monsieur, je me suis permise de m'asseoir seule, j'espère qu'il n'y a pas de problème... J'aurais dû me présenter au comptoir dès mon arrivée... Je suis désolée... hum... Je voudrais commander un chocolat liégeois et deux pains au chocolat s'il vous plaît." dis-je d'une voix plutôt fébrile.

Cette matinée commençait si bien, qu'est-ce que je pouvais être cruche parfois...
Codage par Libella sur Graphiorum
Revenir en haut Aller en bas
Dim 21 Oct - 19:38
Invité
Invité
Anonymous
L’ennui. C’était ça qui rongeait Kyle aujourd’hui plus encore qu’auparavant. La pluie cinglait les vitres du café, et la matinée ne faisait que commencer. Déjà, lorsqu’il s’était éveillé à la même heure que la veille, et l’avant-veille, il avait senti que sa patience allait être mise à rude épreuve. Il était arrivé trempé, lessivé, à son lieu de travail, ce qui avait suffit à le mettre d’une sacrée humeur durant les premières minutes qui suivirent son arrivée. Le constat était simple : le boulot du jour serait sans doute s’essuyer le sol de l’entrée un nombre incalculable de fois après le passage de chaque client chanceux qui trouverait refuge chez eux. Entre les chaussures trempées, et les parapluies qui avaient tout leur temps pour dégouliner à gauche à droite, le blond avait le sentiment de sentir la serpillère fusionner avec son bras. Il n’osait même pas songer aux vitres à récurer après l’intempérie. Que de joie.

Le seul point positif qu’il trouvait à la situation, c’était que toute personne normale aurait environ autant envie que lui de se risquer sous cette averse diluvienne. Aussi ne faisait-il qu’exagérer son malheur : il n’y avait guère qu’une poignée d’arrivants qui s’enfuyaient sitôt leurs doigts réchauffés contre leurs tasses de café. Kyle se retrouva bien vite seul à compter les carreaux. Le personnel pouvait bien vaquer à ses occupations, cela ne gênerait personne. Aussi, le jeune homme s’était-il trouvé avachi plus que de raison sur une chaise, qui, basculée en arrière, ne tenait en équilibre que par un miracle encore à démontrer. Il s’occupait comme il le pouvait, le regard vaguement posé sur l’écran de son téléphone alors qu’il faisait défiler les pages sans conviction. Cela le lassa cependant à une vitesse plutôt fulgurante. Son bras calé sur le dossier de la chaise, il y déposa son menton, yeux mi-clos, et riva simplement ses yeux orageux sur le ciel qui l’était tout autant. Les gouttes s’écrasaient, encore et encore. Le tintamarre lui arrachait presque les tympans dans le silence qui s’était imposé sur les lieux, mais c’était toujours plus agréable que la morne impression qui planait dans son appartement. Ici, au moins avait-il de la place.

Il ne réalisa même pas que quelqu’un était entré dans la boutique, malgré son esprit normalement alerte. En réalité, il somnolait en partie, car à trop rester sans rien faire, n’importe qui pouvait se déconnecter avec aisance. Ce ne fut que lorsqu’il releva la tête qu’il vit cette jeune fille, posée à une table comme une discrète poupée de porcelaine. Il retint un grognement de dépit en constatant qu’elle dégoulinait sans concession et avait semé derrière elle une belle pagaille qui ressemblait de loin à la crue d’un fleuve, là, dans l’entrée. Il consentit alors à reprendre ce pour quoi il était payé, se dirigeant vers elle d’un pas de velours, avec un merveilleux sourire de façade qui semblait trop crispé pour être naturel.

-Rien de grave, de toute façon ce n’est pas comme s’il y avait foule pour se disputer cette table… Souffla-t-il avec une once de rire dans la voix en percevant ce timbre farouche qu’elle avait. Allons bon, une pauvre petite chose perdue.

Il s’éloigna sans plus de cérémonies, pas bien loquace, mais il n’avait pas à l’être. S’en suivirent quelques minutes de flottement avant que sa silhouette ne réapparût, avec la commande qu’il déposa avec soin sur la table. Une serviette éponge s’échoua en revanche sur les cheveux trempés de la jeune fille, qu’il scrutait désormais sans une seule expression peinte sur son visage. Pas un mot de plus, il traîna sa fidèle compagne la serpillère derrière lui pour aller redonner forme humaine, si l’on pouvait dire, au lieu. Le geste pouvait sembler presque amical, mais il ne faisait que s’épargner du travail supplémentaire.

-Y’a pas idée de sortir sans parapluie, quand même. D’où tu sors, dans un état pareil ?


Oh, il avait laissé tomber toute forme de professionnalisme. Personne pour lui taper sur les doigts aux alentours, aucun client hormis elle, et elle ne lui inspirait guère de respect instinctif ou de retenue. Il lui semblait qu’elle pouvait s’effondrer s’il posait un simple doigt sur elle. Manque de gêne flagrant, il attira une chaise près de la table pour s’y installer, mais eut la décence de lui épargner toute forme d’impolitesse autre que celle de lui tenir compagnie sans demander son opinion à ce sujet. Il ne se priva en revanche pas de la détailler des yeux, étrangement détaché, sans cette perversion que certains pouvaient posséder. C’était même froidement calculatoire, comme procédé.

-T’as les yeux rouges. Et t’es pas loquace. Mais t’as meilleure mine quand t’es sèche.
Revenir en haut Aller en bas
Mer 19 Déc - 13:52
Invité
Invité
Anonymous
Au détour d'un café...
ft. Kyle
Le serveur ne semblait pas plus contrarié que ça par les traînées d'eau que j'avais laissées sur le sol mais ça ne me rassurait pas pour autant... J'avais honte de m'être mise dans un état pareil dehors, c'était démesuré et stupide... En plus j'allais sûrement attraper quelque chose avec la température qu'il faisait aujourd'hui...

Je grelottai. Prenant le temps de regarder avec plus d'attention ce qui m'entourait, je me rendis compte que le café était complètement désert. C'était compréhensible après tout... quelle idée de sortir avec un temps pareil ?

Trop distraite pour me mettre au travail, je me mis à contempler la rue adjacente au café et la pluie qui battait violemment au dehors. Il n'y avait pas un chat à l'extérieur. La pluie régnait sur la ville en despote tyrannique. Quelques voitures passaient très rapidement, sachant que le courroux de l'averse n'était pas loin. Malgré tout, j'adorais le son de la pluie. Teinté d'une sorte de douce mélancolie, il m'emportait toujours dans un monde enchanté, un rêve éveillé.

J'étais tellement absorbée par mes pensées que je ne réalisai pas tout de suite que le serveur s'était placé derrière moi pour me sécher les cheveux. La seconde où j'en pris conscience, j'étais presque pétrifiée, les yeux écarquillés.

-Y’a pas idée de sortir sans parapluie, quand même. D’où tu sors, dans un état pareil ?, dit-il d'un ton assez abrupt.

Je voulais lui répondre mais aucun mot ne semblait pouvoir sortir de ma bouche. Tout ce qui voulut en sortir fut des balbutiements...

-T’as les yeux rouges. Et t’es pas loquace. Mais t’as meilleure mine quand t’es sèche.

Encore déstabilisée par ce qu'il venait de se passer, je ne parvins pas à aligner beaucoup de mots.

"Euh.. hum.. merci", dis-je toujours balbutiante.

J'espère qu'il n'allait pas croire que je disais merci pour le compliment. Oh mon Dieu, pourquoi faut-il que je complique toujours les choses ? Je devrais régler tout ça, instaurer une atmosphère plus détendue. J'allais bien devoir parler au bout d'un moment puisqu'il avait même avancé une chaise à ma table. Je respirai profondément et pris la parole.

"Hum... et sinon, ça fait longtemps que tu travailles ici ? Tu t'y plais ?"

Mes balbutiements avaient disparu. Je parvenais même à le regarder sans ressentir de gêne, ce qui était un exploit en si peu de temps. Un sourire détendu s'afficha sur mon visage. J'allais peut-être me faire un nouvel ami, qui sait ?
Codage par Libella sur Graphiorum
Revenir en haut Aller en bas
Lun 11 Fév - 16:41
Invité
Invité
Anonymous

Décidément, la jeune femme ne semblait pas décidée à parler, et Kyle sentit un début d’ennui percer de nouveau sa poitrine. Tout au plus, elle balbutiait, rougissait, ne semblait finalement pas savoir où se mettre, et il en vint à se demander si c’était lui qui lui inspirait si peu confiance. Allons bon, il se savait loin d’être un enfant de chœur ou un ange de patience et de douceur, mais il était tout de même habillé avec l’uniforme du café, et avait fait sa bonne action du jour -du mois- sans trop sourciller. Peut-être allait-il oublier absolument tout ce qui pouvait s’apparenter à de la bonne foi pour le restant de ses jours, s’il était remercié ainsi et… Et elle avait enfin parlé, faisant se relever ses yeux clairs qu’il avait rivé par dépit sur ses ongles. Petite voix frêle, petits mots timides, et il lui sembla tout à coup qu’une brise de vent pouvait l’emporter, celle-ci. Pas bien solide, pas bien féroce non plus, tout juste de quoi survivre dans le monde, et c’était déjà pas mal. Elle lui rappelait un petit rongeur fragile, tapi dans son terrier, à attendre la fatalité. Toutefois, elle était charmante, malgré ses yeux rougis, et il lâcha un soupir profond qui fit écho à l’inspiration que dû prendre la jeune femme pour seulement réussir à parler.

-Pas bien longtemps en réalité, quelques semaines tout au plus. C’est toujours mieux qu’ailleurs
, lâcha-t-il de son sempiternel ton plat, sans teint : Pourquoi, t’es du FBI ? Tu questionnes souvent les inconnus de cette façon ?

L’hôpital se foutait de la charité, considérant le fait qu’il avait été le premier à l’interroger, mais il ne fallait pas s’attendre à autre chose de sa part. Il s’appuya sur sa main, nonchalant, les yeux plantés, attentifs, et absolument vides. Elle pouvait prendre mal ses paroles. Peut-être le ferait-elle. Pour autant, il n’était pas agressif, et ne cherchait pas à la provoquer. Il ne la considérait, de fait, pas assez solide pour qu’il pût se risquer à la rudoyer ouvertement. Avec ses dessins, elle lui faisait penser de très loin à sa sœur. Bon sang, elle lui manquait au point que chaque excuse devint bonne pour la remplacer. Il ne laissait, pour l’heure, pas percer grand cynisme dans sa voix basse, et décida de la ménager un peu. Elle semblait avoir trouvé refuge ici plutôt qu’ailleurs, avoir fuit un quelconque monstre caché dans un placard dont il n’avait pas idée.

-C’est amusant que ta première question soit à propos de mon boulot. De mon impression de l’endroit. T’aurais pu demander mon nom. Ou la raison pour laquelle je m’impose sur cette chaise alors que tu n’as rien demandé. Tu ne serais pas porté humanitaire, bonté d’âme ?
(Il eut une pause, lâcha un rire léger, et détourna le regard pour ne plus la scruter avec tant d’insistance.) Amusant que les plus purs soient aussi les plus brisés.
Revenir en haut Aller en bas
Mar 26 Fév - 12:09
Tobanga
Admin
Tobanga
Messages : 297
Localisation : Près des dortoirs Prescott
Emploi/loisirs : Totem
Humeur : Spirituelle
https://lifeisstrange.forumactif.com
Le papy qui vivait ici auparavant arrive, nu, et fait la danse du poulpe derrière les vitres du café en fixant Kyle et Kate.
Revenir en haut Aller en bas
Ven 28 Juin - 18:12
Invité
Invité
Anonymous
La pluie ne cessait de tambouriner sur le toit du café. J’allais sûrement devoir rester abritée dans l’établissement plus longtemps que prévu. En réalité, ce n’était pas d’une gravité particulière. Et puis, malgré son côté son gêne, le serveur était de bonne compagnie. Il répondit à ma question d’un air assez blasé, suggérant même que j’avais été indiscrète de la poser. Ça m’avait paru plutôt disproportionné sachant qu’une question sur le travail, il n’y avait pas plus impersonnel.

Je décidai de répondre à son allégation avec humour : « Tu exagères, ce n’est pas moi qui ai commencé l’interrogatoire que je sache ! »
C’était la pure vérité après tout. Tout bien considéré, il avait sûrement fait de l’humour lui aussi mais ce n’était pas vraiment reconnaissable. Le regard fixe, les traits tendus, le ton blasé et la posture indifférente laissaient deviner un cynisme certain. Mais il en fallait plus pour me décourager de parler à quelqu’un.

-C’est amusant que ta première question soit à propos de mon boulot. De mon impression de l’endroit. T’aurais pu demander mon nom. Ou la raison pour laquelle je m’impose sur cette chaise alors que tu n’as rien demandé. Tu ne serais pas porté humanitaire, bonté d’âme ?

Étonnamment je n’étais pas intimidée par son humour taquin. Je rassemblais tout mon courage pour répondre :
« Ça m’avait semblé naturel de te poser cette question, étant donné qu’on est sur ton lieu de travail. Mais soit. Je veux bien connaître ton prénom. Et pour répondre à ta question, je fais du bénévolat donc je suppose qu’on peut dire que je suis « branchée humanitaire ». J’ai une question moi aussi. D’où te vient cette verve teintée de cynisme ? »

La plupart des gens ne prenait pas le risque de paraître désagréable. Lui, s’en fichait. Et je dois dire que c’était plutôt agréable. A côté de lui, je n’avais pas l’impression d’être une pauvre petite chose fragile qui se briserait à l’encontre d’une quelconque contrariété. Je découvrais au fil de cette conversation de nouvelles facettes de moi-même.

Quand je me retournai pour regarder vers la rue, je me rendis compte qu’un vieillard, le regard dément, faisait la danse du poulpe en fixant le jeune serveur et moi-même. Jusque-là rien d’anormal, ou presque. Mais le fait est qu’il était complètement dévêtu. Mon visage prit une teinte pivoine et je poussai un petit cri aigu, suivi d’une expression de profond dégoût. Il était impossible de garder son calme devant une telle scène. Depuis comment de temps était-il là ?, me demandai-je…
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Page 1 sur 1

Sauter vers :
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Life is Strange :: Les RP abandonnés-